Mircea Geoană
Mircea Geoană | |
Mircea Geoană en 2013. | |
Fonctions | |
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Président du Sénat roumain | |
19 décembre 2008 – 23 novembre 2011 (2 ans, 11 mois et 4 jours) | |
Législature | 5e |
Prédécesseur | Ilie Sârbu |
Successeur | Vasile Blaga |
Ministre des Affaires étrangères | |
28 décembre 2000 – 28 décembre 2004 (4 ans) | |
Premier ministre | Adrian Năstase |
Gouvernement | Năstase |
Prédécesseur | Petre Roman |
Successeur | Mihai Răzvan Ungureanu |
Biographie | |
Date de naissance | 14 juillet 1958 |
Lieu de naissance | Bucarest (RSR) |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | Parti social-démocrate |
Diplômé de | Université Politehnica Université de Bucarest École nationale d'administration Académie d'études économiques |
Religion | Orthodoxe roumaine |
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Mircea Dan Geoană, né le 14 juillet 1958 à Bucarest, est un homme politique roumain.
Il est notamment ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement Adrian Năstase de 2000 à 2004 et président du Sénat de 2008 à 2011. À la tête du Parti social-démocrate (PSD), il se présente à l'élection présidentielle de 2009, mais est battu de justesse par le président sortant de centre-droit, Traian Băsescu.
Biographie |
Il est diplômé en 1983 de la Faculté de génie mécanique de l'Institut polytechnique de Bucarest. Il travaille alors plusieurs années dans l'énergie à Bucarest et à Giurgiu. En 1987, il entre à la faculté de droit de Bucarest.
Son père, le général Ioan Geoană (1928-2009)[1], qui a le contrôle des souterrains de Bucarest, apporte son soutien au renversement de Ceaucescu lors de la révolution roumaine de 1989 et l'accession au pouvoir de Ion Iliescu[1]. Cette révolution contestée permet à l'ancienne nomenklatura communiste, dont la famille Geoană fait partie, de se maintenir au pouvoir[1].
Docteur en économie, ingénieur et juriste, Mircea Geoană suit également les cours de la prestigieuse ENA française, dont il sort en 1992[1], et des cours de management à Harvard Business School.
Mircea Geoană connait ensuite une ascension rapide au sein du Parti social-démocrate (PSD), l'ancien Parti communiste. En 1996, il est nommé ambassadeur de Roumanie aux États-Unis, à l'âge de 37 ans[1], devenant ainsi le plus jeune ambassadeur du pays. Quelques mois plus tard, alors que Ion Iliescu et le Parti social-démocrate viennent de perdre les élections face à l'opposition anticommuniste, Mircea Geoană écrit depuis Washington au nouveau président roumain, Emil Constantinescu, pour le féliciter d'avoir battu Iliescu qu'il qualifie alors de « cancer de la démocratie roumaine[1]».
De décembre 2000 à décembre 2004, il est ministre des Affaires étrangères de Roumanie et est, à ce titre, président en exercice de l'OSCE en 2001. Il fait partie des signataires de la Constitution pour l'Europe, en tant que représentant d'un pays candidat.
Il ravit, en 2005, la présidence du Parti social-démocrate à Ion Iliescu, en obtenant 964 voix contre 530, après de longues négociations en coulisses et un combat féroce entre les deux hommes (Iliescu traite même son adversaire de « petit con » devant les membres du Congrès du parti[1]). Le 10 décembre 2006, il est réélu président de son parti lors du congrès du PSD, contre Sorin Oprescu, avec sa plateforme programme « Roumanie sociale ».
Il est élu, en 2005, sénateur et président de la commission des affaires étrangères du Sénat. Il devient le président de cette assemblée en décembre 2008 et ainsi le deuxième personnage de l'État.
Mircea Geoană se présente à l'élection présidentielle de novembre 2009 contre Traian Băsescu, président depuis 2004. Au premier tour, Mircea Geoană arrive en deuxième position avec 31,5 % des suffrages. Lors du débat d'entre-deux tours, il est accusé par le président sortant d'avoir rencontré la nuit précédente Sorin Ovidiu Vântu, homme d'affaires controversé et propriétaire d'un groupe de médias ; Mircea Geoană reconnait cette rencontre, qui sera considérée comme une erreur majeure de sa campagne. Alors que les sondages sortis des urnes le donnent gagnant et qu'il proclame sa victoire[2], c'est finalement Traian Băsescu qui l'emporte avec 50,3 % des voix.
En 2010, quelques mois après avoir été remplacé à la tête du PSD par Victor Ponta, Mircea Geoană est suspendu du parti après des déclarations sur ce dernier, puis révoqué de ses fonctions de président du Sénat en novembre 2011. Il reste sénateur sans étiquette, avant d'être réadmis au PSD l'année suivante.
Notes et références |
(ro) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en roumain intitulé « Mircea Geoană » (voir la liste des auteurs) (partie de sa biographie avant la révolution roumaine).
Mirel Bran, « Le président Basescu brigue un second mandat pour “réformer” la Roumanie », Le Monde, 21 novembre 2009.
« Roumanie : Geoana remporte l'élection présidentielle (sondage) », sur french.peopledaily.com.cn (consulté le 2 septembre 2017).
Liens externes |
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