Camp de Souge





Le camp de Souge est un camp militaire français situé sur le territoire des communes de Martignas-sur-Jalle et de Saint-Médard-en-Jalles, dans le département de la Gironde. Il est connu comme lieu d'exécutions pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment de 50 otages le 24 octobre 1941.




Sommaire






  • 1 Présentation


  • 2 Le camp dans l'histoire


    • 2.1 La Première Guerre mondiale


    • 2.2 L'entre-deux-guerres


    • 2.3 La Seconde Guerre mondiale




  • 3 Les fusillés du camp de Souge


  • 4 Articles connexes


  • 5 Notes et références





Présentation |


Le camp de Souge s'étend sur 2 855 hectares de terrains de manœuvre et de champs de tir. Avec son sol sablonneux, ses forêts de pins, mais aussi les risques d'incendie, il possède toutes les caractéristiques de la forêt des Landes.


Le camp de Souge a abrité successivement :



  • de 1961 à 1984: 57e régiment d'infanterie ;

  • de 1984 à 1999: 1er régiment de chasseurs parachutistes ;

  • de 1999 à 2011: 503e régiment du train, ainsi que l'état-major de la 2e brigade logistique.


  • Dans le cadre de la réforme de la carte militaire, le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP), implanté auparavant à Dieuze, en Moselle, est transféré au Camp de Souge en 2011 ce qui le rapproche des autres unités de la Brigade des forces spéciales terre.


Le camp dans l'histoire |



La Première Guerre mondiale |



Le 418e régiment d'infanterie est formé dans le camp le 1er avril 1915.



L'entre-deux-guerres |










Le camp, circa 1925.




La Seconde Guerre mondiale |


De juillet 1940 au printemps 1941, le camp sert de cantonnement à la 7e Panzerdivision d’Erwin Rommel.


De 1940 à 1944, le camp militaire de Souge est le lieu d'exécution de nombreux résistants de la région bordelaise. L'Association des Fusillés de Souge estime à plus de 300 le nombre de fusillés par l'occupant après avoir été arrêtés le plus souvent par la police du régime de Vichy[1].


L'épisode le plus important est l’exécution de 50 otages après l'attentat du 21 octobre 1941 à Bordeaux contre le conseiller d'administration militaire (Kriegsverwaltungsrat) Hans Reimers, abattu par Pierre Rebière, un militant communiste membre de l’OS. Le 23 octobre, Pierre Lerein est fusillé, puis 50 otages sont fusillés le 24 octobre au camp de Souge.


Ce sont en majorité des militants communistes. Leurs noms sont disponibles sur le site de l'Amicale de Châteaubriant[2]. L'exécution des 50 otages de Bordeaux est en effet liée à celle des 48 otages de Châteaubriant, Nantes et Paris, en représailles après l'attentat contre le Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz.


En 1945, un camp hôpital a été construit dans des baraques pour soigner des prisonniers de guerre de l'Axe. En février 1946, près de 1160 y étaient soignés[3],[4]



Les fusillés du camp de Souge |


Article détaillé : Fusillés du camp de Souge.



Articles connexes |


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  • Fusillés du camp de Souge

  • Mémorial de la ferme de Richemont

  • Liste des camps militaires français

  • Martignas-sur-Jalle



Notes et références |




  1. Site de l'association des fusillés de Souge


  2. Amicale de Châteaubriant


  3. Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 18-1. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102


  4. http://memoiredeguerre.free.fr/pga/camps-francais/listecamps.htm#R%C3%A9gion-Toulouse




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