Équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV
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Surnoms | Les Lions |
---|---|
Noms précédents | Lions britanniques |
Fondation | 1888 |
Couleurs | rouge et blanc |
Entraîneur | Warren Gatland (2013 et 2017) |
Joueur le plus capé | Willie-John McBride (17 sélections) |
Site web | www.lionsrugby.com |
Maillots
Domicile |
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2017
Les Lions britanniques et irlandais (auparavant appelés Lions britanniques) ou plus couramment appelés Lions est une sélection du Royaume-Uni et de l'Irlande, composée des meilleurs joueurs d'Angleterre, d'Écosse, du pays de Galles et d'Irlande.
C'est une équipe de tournée. La première de celle-ci a eu lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande en 1888. Mais l' appellation "Lions" n'est apparue qu'en 1950, ainsi que le soutien d'un comité officiel issu des quatre fédérations.
Les tournées se déroulent tous les quatre ans depuis 1989. Elles ont lieu chez les trois nations majeures de l'hémisphère sud, à savoir l'Afrique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Le prestige des Lions s'explique par le fait que jusqu'aux années 1970-1980, les équipes britanniques faisaient très peu de tournées à l'étranger. Les Lions étaient alors la seule occasion de jouer des tests dans l'hémisphère sud pour les joueurs.
Aujourd'hui encore, jouer pour les Lions est un très grand honneur, plus grand même que jouer pour son équipe nationale. De même, pour leurs adversaires : leur pays ne peut désormais rencontrer les Lions que tous les 4 ans. Les Lions ont survécu au passage du rugby au professionnalisme. Leurs tournées sont restées des événements médiatiques et drainent désormais le voyage de centaines de supporteurs.
Les tournées ont beaucoup évolué avec le temps en termes de programme et d'effectif. Les premières tournées comptaient une trentaine de rencontres sur trois mois environ avec quatre, cinq ou six tests. A l'époque professionnelle, il n'y en avait plus qu'une dizaine dont trois tests, sur un mois, impératif du calendrier oblige.
Les premières tournées comptaient à peine une trentaine de joueurs. Les dernières en ont convoqué plus de quarante . C'est la rançon de l'évolution du jeu, de plus en plus exigeant et sujet aux blessures.
Sommaire
1 Histoire
1.1 Les débuts
1.2 Années 1950
1.2.1 1950
1.2.2 1959
1.3 Années 1960
1.3.1 1966
1.4 Années 1970
1.4.1 1971
1.4.2 1974
1.4.3 1977
1.5 Années 1980
1.5.1 1980
1.5.2 1983
1.5.3 1989
1.6 Années 1990
1.6.1 1993
1.6.2 1997
1.7 Années 2000
1.7.1 2001
1.7.2 2005
1.7.3 2009
1.8 Années 2010
1.8.1 2013
1.8.2 2017
1.9 Années 2020
1.9.1 2021
1.9.2 2025
2 Tournées
3 Records et Statistiques
3.1 Statistiques collectives
3.1.1 Statistiques générales
3.1.2 Statistiques détaillées lors des test-matchs contre les équipes nationales
3.2 Statistiques Individuelles
3.2.1 Records de points et d'essais
3.2.2 Records de capitanat
3.2.3 Records d'âge et de longévité
3.2.4 Statut en équipe nationale
3.2.5 Liens familiaux
3.2.5.1 Liens filiaux
3.2.5.2 Liens fraternels
4 Notes et références
5 Voir aussi
5.1 Bibliographie
5.2 Lien externe
Histoire |
Les débuts |
La première tournée d’une équipe britannique en Océanie a lieu en 1888, les Lions britanniques jouent en Australie et en Nouvelle-Zélande [1]. Cette tournée des Lions est organisée par deux joueurs de cricket, Arthur Shrewsbury et Alfred Shaw, qui recrutent principalement des joueurs du nord de l’Angleterre et de l’Écosse. Cette tournée n’a pas le soutien de la fédération anglaise car l’organisation de la tournée est faite par des entrepreneurs privés, en contradiction avec la règle d’amateurisme imposée par la fédération anglaise[2], et de ce fait aucun test n’est disputé[3]. Au fil du temps, une sélection des joueurs britanniques va se constituer pour faire des tournées dans l'Hémisphère Sud, peu à peu, les fédérations vont reconnaître ces équipes qui ne sont pas vraiment censées représenter la sélection des meilleurs joueurs des quatre nations. Beaucoup de joueurs n'étaient pas internationaux. Mais le concept va s'affirmer pour se stabiliser à partir de 1950 : où un comité officiel est créée par les quatre fédérations. La tenue que l'on connaît aujourd'hui est adoptée avec le maillot rouge, les culottes blanches et bas bleus et verts.
Années 1950 |
1950 |
Après une interruption de douze ans due à la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques font une tournée en 1950 en Nouvelle-Zélande et en Australie. Ils inaugurent l'appellation "Lions" sous le commandement du talonneur irlandais Karl Mullen. Ils arborent pour la première fois des maillots rouges et tous les joueurs sont internationaux.
31 joueurs sont convoqués pour la bagatelle de 30 matchs (dont quatorze Gallois qui viennent de réussir le Grand Chelem) et se déplacent encore en bateau. Mais un remplaçant, l'ouvreur gallois Lewis Jones, est appelé en remplacement en cours de tournée. Il est le premier Lion à se déplacer en avion.
Les Lions disputent six tests, quatre en Nouvelle-Zélande et deux en Australie. Karl Mullen n'en dispute que quatre, il manque les troisième et quatrième sur blessure. Le centre gallois Bleddyn Williams le remplace.
Les Lions sont dominés par les terribles All Blacks, ils arrachent un match nul suivi de trois courtes défaites. Ils gagnent ensuite deux tests sur deux en Australie.
1955
En 1955 les Lions britanniques se déplacent en Afrique du Sud pour jouer 25 matchs. Ils sont commandés par le jeune deuxième ligne irlandais Robin Thompson, 24 ans. La délégation compte 31 joueurs. Pour la première fois, elle se déplace en avion. La tournée est vue comme un succès avec deux tests gagnés sur quatre contre des Springboks qui apparaissent à l'époque comme des "monstres" physiques et qui n'ont plus perdu une série de tests depuis 1986. Le premier test gagné 23-22 par les Lions à Johnnesbourg est considéré comme l'un des plus beaux matchs de la décennie. L'avantage au score change quatre fois et les spectateurs voient neuf essais. Les Lions jouent à quatorze avec la blessure de Reg Higgins. Les Springboks reviennent au score à la dernière minute, mais leur buteur, Van der Schyff manque la transformation finale. Ce qui marque la fin de sa carrière internationale.
Les Lions récidivent 9-6 à Pretoria. Mais le programme de la tournée est très dur, les Lions perdent trois matchs de province ( Western Transvaal, Eastern Province, Border) et concèdent un match nul (Eastern Transvaal). Les deux défaites qu'ils subissent en test sont larges (25-8 au Cap et 22-8 à Port Elizabeth). Le deuxième ligne Johan Claasen se révèle.
Les Lions impressionnent par leur jeu offensif, brillant et audacieux pour l'époque. Le demi d'ouverture gallois Cliff Morgan fait l'étalage de sa classe, le très jeune ailier irlandais Tony O'Reilly (19 ans) se révèle. Il marque seize essais. Le demi de mêlée anglais Dickie Jeeps joue les quatre tests alors qu'il était considéré comme le troisième choix au début de la tournée (Il n'était pas encore international).
Les Lions jouent un match contre ce qui deviendra la Namibie (Sud Ouest Africain à l'époque) puis contre la Rhodésie (futur Zimbabwe) contre une sélection d'Afrique de l'Est à Nairobi au Kenya.
Au retour de la tournée, le capitaine Robin Thompson changera de sport et signera un contrat pour une équipe professionnelle de rugby à treize.
1959 |
Les Lions vont aux antipodes avec deux tests en Australie suivis de quatre en Nouvelle-Zélande et d'un court séjour au Canada. La tournée compte 33 matchs. Les Lions sont commandés par le talonneur irlandais Ronnie Dawson. L'équipe compte 32 joueurs.
Années 1960 |
1962
1966 |
Les Lions vivent leur tournée la plus chargée : 35 matchs sur trois pays : Australie, Nouvelle-Zélande et Canada. Ils sont commandés par l'Ecossais, Mike Campbell-Lamerton. Pour la première fois, ils ont un entraîneur.
1968
Années 1970 |
1971 |
La tournée 1971 peut-être présentée comme le signe le plus évident de la domination de la grande équipe du pays de Galles qui fera trois grand chelems en sept ans. Les lions brillent par la qualité de leur ligne de trois quarts particulièrement inspirée.
Treize Gallois font partie de la délégation qui s'envole pour la Nouvelle-Zélande et l'Australie, dont le trois-quarts centre John Dawes qui est capitaine, sept d'entre eux jouent aux London Welsh. L'entraîneur est aussi Gallois, Carwyn James coach de Llanelli. Cette tournée est un grand succès avec 23 victoires et un match nul sur 26 matchs. La charnière Gareth Edwards-Barry John séduit, tout comme les exploits de l'ailier Gerald Davies ou de l'arrière JPR Williams. Le centre Irlandais Mike Gibson apparaît aussi au sommet de son art. Les Lions gagnent deux tests sur quatre et arrachent un match nul. Pour la première fois, ils sortent vainqueurs d'une série en Nouvelle-Zélande.
Les Lions jouent aussi deux matchs en Australie, mais n'affrontent pas les Wallabies. Parmi les gestes qui restent, citons le drop-goal géant de JPR Williams lors du quatrième test, le seul qu'il ait tenté dans sa carrière. Il assure la victoire finale des Lions.
1974 |
Les Lions retrouvent l'Afrique du Sud sous la houlette du deuxième ligne irlandais Willy John McBride, qui vit sa cinquième tournée. Record de longévité. e Elle est un triomphe pour ces Lions qui finissent invaincus, 21 victoires et un match nul. Ils gagnent trois tests sur quatre, du jamais vu dont le 28-9 de Pretoria, cinq essais à zéro . Les Gallois toujours considérés comme les plus brillants d'Europe ne sont que neuf, comme les Anglais. Mais la charnière est encore galloise avec Gareth Edwards et Phil Bennett, deux talents d'exception. Un autre Gallois atteint sa plénitude, l'ailier gauche JJ Williams, impressionnant de vitesse et d'opportunisme.. Il réussit deux doublés en tests, une gageure. Il est notamment à la conclusion d'une relance de 90 mètres initiée par Phil Bennett son compatriote en équipe nationale et en club : un mouvement impressionnant pour l'époque.
Les Lions s'attendent à souffrir contre les équipes de province réputées très physiques, jusqu'à l'aggressivité. Ils forgent le concept du "Call" 99, une façon de répondre immédiatement à tout début d'échauffourée et se battre tous ensemble pour que les arbitres soient dépassés. Les affrontements sont très rudes, mais les Lions tiennent bon. Le pack fait mieux que tenir la route face aux grands gabarits sud-africains : outre McBride, l'Ecossais Gordon Brown, le Gallois Mervyn Davies, l'Irlandais Fergus Slattery, l'Anglais Franck Cottton et consorts s'imposent dans les combats homériques.
Ils gagnent les trois premiers tests et dominent le quatrième mais l'arbitre sud-africain siffle la fin du match avec quatre minutes d'avance alors qu'ils campent près de la ligne adverse. Les deux équipes se séparent sur un match nul.
1977 |
Les Lions vont en Nouvelle-Zélande avec une équipe très galloise commandée par le demi d'ouverture Phil Bennett. Ils sont 17 "Diables rouges" à être sélectionnés dans la première liste. Mais trois joueurs très forts manquent à l'appel : Gareth Edwards et JPR Williams ont décliné l'invitation pour des raisons personnelles. Mervyn Davies prévu comme capitaine à dû arrêter sa carrière après un malaise grave durant un match.
L'entraîneur est aussi gallois en la personne de John Dawes, le capitaine de 1971. Les All Blacks mettent un point d'honneur à retrouver leur supériorité perdue en 1971. La tournée se déroule dans des conditions climatiques dantesques, l'hiver austral est très pluvieux et les terrains sont boueux.
Les Lions gagnent vingt matchs de province sur vingt-et un, mais s'inclinent dans la série de tests, trois victoires à une. Mais dans le jeu, les Lions sont au niveau, surtout au niveau du pack.
Les All Blacks gagnent le premier et le quatrième test de peu, sur des coups du sort.
Les Lions gagnent le deuxième test à Christchurch sur un essai décisif de JJ Williams.
Les All Blacks sont portés par le talent du centre Bruce Robertson déterminant dans le troisième test gagné à Dunedin.
Le quatrième test à Auckland bascule dans les arrêts de jeu sur un essai du numéro 8 néo-zélandais Lawrie Knight alors que les Lions menaient 9 à 6. Les Néo-Zélandais l'emportent 10-9. Sur le chemin du retour, les Lions jouent pour la première fois face aux Fidji à Suva et s'inclinent.
Années 1980 |
1980 |
Les Lions font une tournée en Afrique du Sud dans un contexte spécial. Les gouvernements britannique et irlandais sont contre le départ, au nom de la lutte contre l'apartheid. De nombreuses pressions s'exercent, mais les quatre fédérations votent en faveur de la tournée. L'équipe est commandée par le deuxième ligne Bill Beaumont dans la foulée du Grand Chelem de l'Angleterre. L'équipe n'est plus portée par la grande génération galloise, elle a des bons joueurs, mais peut-être pas de talents supérieurs.
Les Springboks sont de plus en plus isolés et ne font plus de tournées en Europe depuis six ans. Mais ils veulent montrer qu'ils sont encore puissants. Ils sont commandés par le numéro 8 Morne Du Plessis avec des individualités très fortes comme l'ouvreur Naas Botha, l'arrière Gysie Pienaar ou l'ailier Gerry Germishuys. Ils se montrent les plus forts en gagnant trois matchs sur quatre, mais leurs trois victoires ne sont pas écrasantes.
Les Springboks gagnent ainsi le troisième test de justesse à Port-Elizabeth (12-10), sur un essai final de Germishuys après touche rapide avec Stofberg.
Les Lions sauvent l'honneur en l'emportant 17-13 à Pretoria pour le test final.
Les Lions gagnent néanmoins tous leurs matchs de province, mais la tournée est très dure sur le plan physique puisqu'ils font appel à sept remplaçants pour pallier des blessures. Pourtant, le programme est u comme plutôt léger avec seulement dix-huit rendez-vous. Pour la première fois, un joueur est issu du championnat de France, le deuxième ligne anglais Maurice Colglough.
1983 |
En 1983, les Lions font une tournée en Nouvelle-Zélande sous le commandement du talonneur irlandais Ciaran Fitzgerald. Elle se solde par quatre défaites en quatre tests plus deux défaites, contre les provinces de Auckland et de Canterbury. Les Lions subissent notamment un terrible 38-6 à Auckland lors du dernier test (quatre essais à zéro), défaite record[précision nécessaire] avec un triplé de l'ailier all black Stu Wilson.
Cette tournée médiocre symbolise la mauvaise passe du rugby britannique, dépassé par les nations du sud et par la France.[réf. nécessaire]
1989 |
La Coupe du Monde est apparue en 1987 ; elle change le calendrier international dont elle est désormais le phare. Mais les Lions survivent à ce changement majeur. En 1989, ils font leur première tournée exclusivement en Australie, qui est désormais une nation majeure.
Les Lions sont sous le capitanat de l'Écossais Finlay Calder avec un autre Ecossais, Ian McGeechan comme entraîneur. La tournée ne compte que douze matchs, dont trois tests. Les Lions gagnent deux tests contre un : première tournée victorieuse depuis quinze ans. A partir ce cette date, les tournées prennent le rythme quadriennal qui existe encore à ce jour, avec trois tests par tournée. Les Lions perdent nettement le premier test à Sydney, mais se rattrapent lors des deux autres à Brisbane et de nouveau à Sydney. Ian McGeechan fait des choix considérés comme décisifs après la défaite initiale : il fait confiance aux Anglais Rob Andrew à l'ouverture, Mike Teague en troisième ligne-aile et Jeremy Guscott au centre. Ils bénéficient aussi d'une bourde de l'Australien David Campese lors du troisième test.
L'Anglais Mike Teague est désigné joueur de la tournée.
Lors des festivités du bicentenaire de la Révolution française, Les Lions battent le XV de France de Serge Blanco sur le score de 29 à 27 au Parc des Princes à Paris le 4 octobre 1989. Les Lions ne considèrent pas ce match comme donnant droit à une sélection à part entière, la France n'étant pas un pays de l'hémisphère sud[réf. nécessaire].
Années 1990 |
1993 |
Les Lions retrouvent la Nouvelle-Zélande en 1993 sous le capitanat de l'Ecossais Gavin Hastings. Ils s'appuient sur l'ossature d'une forte équipe d'Angleterre (seize joueurs sur trente à la base) qui a gagné deux grands chelems (91 - 92) et atteint la finale de la Coupe du Monde en 1991. Ils s'inclinent 2 à 1 dans la série de tests, mais d'assez peu. Ils perdent le premier dans les dernières minutes 20-18 à Christchurch (pénalité de 45 mètres de Fox, buteur diabolique). Ils réussissent un gros match à Wellington pour le second : 20-7 (victoire record en Nouvelle-Zélande et bel essai de Underwood), mais craquent pour le troisième à Auckland, 30-13 (feinte de passe de Preston, demi de mêlée des All Blacks). A noter que Will Carling, capitaine de l'Angleterre ne joue qu'un seul test, le premier et laisse sa place au gallois Scott Gibbs pour les deux autres. C'est un choix très commenté[Par qui ?].
Les Lions limitent les dégâts en tests mais souffrent face aux Provinces : quatre matchs perdus (Otago, Auckland, Hawke's Bay, Waikato). Avec six défaites en treize matchs, il s'agit statistiquement du plus mauvais bilan des Lions. L'effectif traditionnel de trente joueurs apparaît trop juste pour un rugby de plus en plus exigeant. Martin Johnson, futur capitaine, est appelé en cours de tournée et joue les deux derniers tests. Il ne comptait qu'une seule sélection avec l'Angleterre.
1997 |
Les Lions se déplacent en Afrique du sud sous le capitanat de l'Anglais Martin Johnson. Première tournée professionnelle. Pour la première fois, les Lions affrontent une équipe championne du monde en titre. 35 joueurs sont convoqués dont 18 Anglais .
Ils retrouvent le succès avec brio : deux tests à un, 23 ans après le précédent succès dans ce pays. Ils gagnent onze matchs sur treize. Outre les Springboks, seul le Northern Transvaal les domine.
Ils gagnent les deux premiers tests au Cap et à Durban. Puis ils s'inclinent à Johannesbourg. Le buteur gallois Neil Jenkins est l'un des grands artisans de ce succès, il marque quinze points lors des deux premiers tests, le staff le place à l'arrière alors qu'il est un ouvreur de formation. Sa précision de buteur est trop précieuse. Le staff fait aussi confiance à un ailier anglais inconnu John Bentley, revenu au quinze après un long passage à treize.
Au Cap, les Lions s'imposent 25-16, deux essais partout. La botte de Jenkins fait la différence. Mais Matt Dawson marque sur une belle feinte de passe puis Alan Tait aplatit en bout de ligne servi par Jenkins après une belle passe sautée de Townsend.
A Durban, les Lions s'imposent 18-15, malgré deux essais à zéro pour les Springboks. Mais Jenkins enchaîne les pénalités et Jeremy Guscott réussit un drop décisif. Lawrence Dallaglio est l'auteur d'un plaquage mémorable pour conserver le score.
A Johannesbourg, les Springboks sauvent l'honneur et s'imposent largement, quatre essais contre un.
L'Irlandais Jeremy Davidson est désigné meilleur joueur de la tournée.
Cette tournée fait l'objet d'un documentaire tourné dans l'intimité de l'équipe : Power of four, qui marque les esprits avec un discours fameux de Jim Telfer.
Années 2000 |
2001 |
En 2001, les Lions retrouvent une équipe championne du monde, l'Australie. Ils sont entraînés pour la première fois par un non-Britannique, le Néo-Zélandais Graham Henry, alors sélectionneur du pays de Galles. Il sélectionne 38 joueurs, mais sept autres sont appelés en cours de tournée en raison de blessures, signe d'un sport de plus en plus exigeant. Martin Johnson est maintenu dans son rôle de capitaine. Jonny Wilkinson et Brian O'Driscoll font leur apparition dans le groupe. Le programme est court, il ne propose que dix matchs dont trois tests, il deviendra la norme.
Les Lions s'inclinent deux à un dans la série de tests. Il gagnent pourtant le premier 29 -13 à Brisbane mais s'inclinent à Melbourne et à Sydney. Cette tournée est marquée par des remous en interne. Des joueurs anglais contestent les méthodes de management du staff.[réf. nécessaire]
2005 |
En 2005, Les Lions espèrent jouer dans la continuité de l'Angleterre championne du monde en 2003 : c'est leur sélectionneur, Clive Woodward, qui conduit cette équipe. Il veut faire de cette tournée un événement inédit[réf. nécessaire]. Il met sur pied un staff technique pléthorique avec des adjoints prestigieux[Qui ?][réf. nécessaire]comme Ian McGecchan, Andy Robinson et Warren Gatland et convoque 45 joueurs, dont dix-huit Anglais. Huit joueurs jouent à Leicester.
Il choisit un capitaine irlandais, le trois quart centre, Brian O'Driscoll. Il a aussi décidé de sélectionner au dernier moment l'ouvreur vedette Jonny Wilkinson, malgré un très faible temps de jeu depuis les dix-huit derniers mois.
Malgré des moyens sans précédent, cette tournée est un fiasco. Les Lions encaissent un sévère 3-0 face, il est vrai, à une équipe néo-zélandaise très forte. Un ouvreur nommé Dan Carter se révèlent. Les Lions s'inclinent aussi à Hamilton contre les Maoris.
Lors du premier test, les Lions sont battus 21-3 à Christchurch. Le capitaine Brian O'Driscoll se blesse au tout début de la rencontre[4] sur un plaquage conjoint de Tana Umaga et Keven Mealamu.
Le second test-match est largement perdu 48-18[5] à Wellington. Dan Carter brille en inscrivant deux essais, quatre transformations et cinq pénalités (trente-trois points), soit le meilleur total de points inscrits par un joueur contre les Lions[6].
Les Lions sont de nouveau largement battus 38-19 dans le dernier test à Auckland. [7],[8] Cela faisait 22 ans qu'on avait pas vu une tournée sans victoire en test.[7]
Les Lions avaient prévu un test initial contre l'Argentine à Cardiff, juste avant le départ (match donnant droit à une cape officielle). Les Lions furent contraints au match nul ; 25-25.
2009 |
En 2009, les Lions britanniques se déplacent chez les champions du monde en titre, l'Afrique du Sud, avec pour la diriger Ian McGeechan à la tête d'un staff comprenant Warren Gatland, Shaun Edwards et Rob Howley. L'équipe a pour relais sur le terrain le capitaine irlandais Paul O'Connell. La sélection initiale comporte quatorze représentants de l'Irlande, treize Gallois, huit Anglais et deux Écossais[9]. Les Lions perdent le 1er test contre les Springboks sur le score de 26-21 après avoir été menés par 26 à 7[10].
Les Lions dominent la rencontre du deuxième test match, mais ne parviennent pas à contenir le retour des Sud-Africains lors des vingt dernières minutes. Les Britanniques et Irlandais croient tenir le match nul après l'égalisation de Stephen Jones, mais, à la dernière minute du match, Ronan O'Gara commet une faute avec un plaquage aérien sur Fourie du Preez. Le jeune ouvreur Morné Steyn tente et réussi la pénalité de 51 mètres et donne la victoire aux Springboks qui remportent la tournée avant le troisième match[11].
Les Lions sont revanchards pour le troisième et dernier match qu'ils dominent nettement. Ils battent les Sud-Africains par 28-9 en marquant trois essais : un doublé de Shane Williams et un autre sur une remontée du terrain par Ugo Monye. Ils égalisent ainsi le plus grand écart de points réalisé lors d'une victoire contre les Springboks[12]
Années 2010 |
2013 |
Les Lions se rendent en Australie avec un nouvel entraîneur non-britannique, le Néo-Zélandais Warren Gatland, alors entraîneur du pays de Galles. Il désigne un capitaine gallois, Sam Warburton. La sélection initiale est composée de la manière suivante : quinze joueurs gallois, dix joueurs irlandais, neuf joueurs anglais et trois joueurs écossais[13]. Les Lions s'imposent lors du premier test sur le score de 23 à 21. Les Wallabies prennent leur revanche lors du deuxième match en s'imposant 16 à 15. Pour le match décisif, les Lions sont privés de Sam Warburton, blessé. Ils s'imposent toutefois sur le score de 41 à 16 sous le capitanat du Gallois Alun Wyn Jones. . C'est la première victoire des Lions dans une série de tests depuis la tournée de 1997.
Le Gallois Leigh Halfpenny est désigné meilleur joueur de la tournée.
2017 |
Retour en Nouvelle-Zélande face à des champions du monde en titre qui écrasent le rugby mondial. Warren Gatland est à nouveau nommé sélectionneur. Sam Warburton est de nouveau désigné capitaine de ces Lions qui comptent 41 joueurs, dont seize Anglais. Warburton commande deux tests sur trois car il est remplaçant pour le premier, c'est l'Irlandais Peter O'Mahony qui commande l'équipe[14].
Quatre joueurs de la liste initiale déclarent forfait sur blessure ou problèmes personnels. Deux remplaçants sont convoqués (Finn Russell[15] et Allan Dell[16]), jouant à peine quelques minutes, avec quatre autres joueurs qui eux n'auront même pas le statut officiel de Lions – ils ne participent à aucune rencontre – étant surtout appelés car leur équipe nationale (le Pays de Galles) était en tournée à proximité[17],[18].
Cette tournée se termine par un résultat nul dans la série de tests. Une victoire partout et un nul. Sur la tournée, les Lions présentent un bilan de cinq victoires, trois défaites et deux nuls. C'est la première fois depuis 1971 que les Lions ne sont pas battus lors d'une tournée en Nouvelle-Zélande.
Le Gallois Jonathan Davies est désigné meilleur joueur de la tournée[19].
Années 2020 |
2021 |
La tournée 2021 aura lieu en Afrique du Sud et comportera huit matchs au total incluant les trois test-matchs[20].
2025 |
La tournée 2025 aura lieu en Australie.
Tournées |
Année | Équipes rencontrées | Équipe victorieuse | Capitaine(s) | Entraîneur | Matches disputés (V, N, D) | Tests disputés (V, N, D) |
---|---|---|---|---|---|---|
1888 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Bob Seddon puis Andrew Stoddart | Alfred Shaw et Arthur Shrewsbury | 35 (27, 6, 2) | - |
1891 | Afrique du Sud | Lions | Bill Maclagan | Edwin Ash | 20 (20, 0, 0) | 3 (3, 0, 0) |
1896 | Afrique du Sud | Lions | Johnny Hammond | Roger Walker | 21 (19, 1, 1) | 4 (3, 0, 1) |
1899 | Australie | Lions | Matthew Mullineux | Matthew Mullineux | 21 (18, 0, 3) | 4 (3, 0, 1) |
1903 | Afrique du Sud | Afrique du Sud | Mark Morrison | Johnny Hammond | 22 (11, 3, 8) | 3 (0, 2, 1) |
1904 | Australie et Nouvelle-Zélande | Lions et Nouvelle-Zélande (1 V) | David Bedell-Sivright | Arthur O'Brien | 19 (16, 1, 2) | 4 (3 ,0, 1) |
1908 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Arthur Harding | George Harnett | 26 (16, 1, 9) | 3 (0, 1, 2) |
1910 | Afrique du Sud | - | Tommy Smyth | William Cail et Walter Rees | 24 (13, 3, 8) | 3 (1, 0, 2) |
1924 | Afrique du Sud | - | Ronald Cove-Smith | Harry Packer | 21 (9, 3, 9) | 4 (0, 1, 3) |
1930 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Doug Prentice | James Baxter | 28 (20, 0, 8) | 6 (2, 0, 4) |
1938 | Afrique du Sud | - | Sam Walker | Jock Hartley | 24 (17, 0, 7) | 3 (0, 0, 3) |
1950 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Karl Mullen | Leslie Osborne | 30 (23, 1, 6) | 6 (2, 1, 3) |
1955 | Afrique du Sud | - | Robin Thompson | Jack Siggins | 25 (19, 1, 5) | 4 (2, 0, 2) |
1959 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Ronnie Dawson | Ossie Glasgow | 33 (27, 0, 6) | 6 (3, 0, 3) |
1962 | Afrique du Sud | - | Arthur Smith | Harry McKibbin | 25 (16, 4, 5) | 4 (0, 1, 3) |
1966 | Nouvelle-Zélande et Australie | - | Mike Campbell-Lamerton | John Robins | 35 (23, 3, 9) | 6 (1, 0, 5) |
1968 | Afrique du Sud | - | Tom Kiernan | Ronnie Dawson | 20 (15, 1, 4) | 4 (0, 1, 3) |
1971 | Nouvelle-Zélande | - | John Dawes | Carwyn James | 26 (23, 1, 2) | 4 (2, 1, 1) |
1974 | Afrique du Sud | - | Willie-John McBride | Syd Millar | 22 (21, 1, 0) | 4 (3, 1, 0) |
1977 | Nouvelle-Zélande | - | Phil Bennett | John Dawes | 26 (21, 0, 5) | 4 (1, 0, 3) |
1980 | Afrique du Sud | - | Bill Beaumont | Noel Murphy | 18 (15, 0, 3) | 4 (1, 0, 3) |
1983 | Nouvelle-Zélande | - | Ciaran Fitzgerald | Jim Telfer | 18 (12, 0, 6) | 4 (0, 0, 4) |
1989 | Australie | - | Finlay Calder | Ian McGeechan | 12 (11, 0, 1) | 3 (2, 0, 1) |
1993 | Nouvelle-Zélande | - | Gavin Hastings | Ian McGeechan | 13 (7, 0, 6) | 3 (1, 0, 2) |
1997 | Afrique du Sud | - | Martin Johnson | Ian McGeechan | 13 (11, 0, 2) | 3 (2, 0, 1) |
2001 | Australie | - | Martin Johnson | Graham Henry | 10 (7, 0, 3) | 3 (1, 0, 2) |
2005 | Nouvelle-Zélande | - | Brian O'Driscoll, Martin Corry et Gareth Thomas | Clive Woodward | 11 (7, 0, 4) | 3 (0, 0, 3) |
2009 | Afrique du Sud | - | Paul O'Connell | Ian McGeechan | 10 (7, 1, 2) | 3 (1, 0, 2) |
2013 | Australie | - | Sam Warburton | Warren Gatland | 10 (8, 0, 2) | 3 (2, 0, 1) |
2017 | Nouvelle-Zélande | - | Sam Warburton et Peter O'Mahony | Warren Gatland | 10 (5, 2, 3) | 3 (1, 1, 1) |
Records et Statistiques |
Statistiques collectives |
Statistiques générales |
Depuis 1888, les Lions britanniques ont joué 651 matchs pour un bilan de 488 victoires, 32 matchs nuls et 131 défaites[21].
Statistiques détaillées lors des test-matchs contre les équipes nationales |
Mises à jour après la tournée 2017[22].
Adversaire | Matchs joués | Victoires | Défaites | Matchs nuls | Points inscrits | Points encaissés | Victoires (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Argentine | 7 | 6 | 0 | 1 | 236 | 31 | 86 |
Australie | 23 | 17 | 6 | 0 | 414 | 248 | 74 |
Nouvelle-Zélande | 41 | 7 | 30 | 4 | 399 | 700 | 17 |
Afrique du Sud | 46 | 17 | 23 | 6 | 470 | 546 | 37 |
Total | 117 | 47 | 59 | 11 | 1 519 | 1 525 | 40 |
Statistiques Individuelles |
Records de points et d'essais |
Le record de points inscrits en tests est détenu par l'Anglais Jonny Wilkinson avec 67 points, en six tests, entre 2001 et 2005[23].
Sur un test, le record est détenu par le Gallois Leigh Halfpenny avec 21 points, contre l'Australie en 2013[24].
Le record d'essais en tests revient à l'Irlandais Tony O'Reilly (6 entre 1955, et 1959 en dix tests)[25]. Il détient aussi le record d'essais sur toutes les rencontres avec 38 réalisations[21].
Sur l'ensemble des rencontres, l'Ecossais Andy Irvine est, avec 281 points, le joueur le plus prolifique. Il a notamment inscrit 34 transformations et 41 pénalités pour cette équipe[21], en 43 matchs sur trois tournées.
Le cas Ian McGeechan
L'Ecossais Ian McGeechan a connu deux tournées comme joueur (1974, 1977) puis cinq comme entraîneur, quatre comme entraîneur en chef (1989, 1993, 1997, 2009) et une comme entraîneur-adjoint (2005). Il a été impliqué dans sept tournées.
Records de capitanat |
Deux joueurs ont été capitaines des Lions à six reprises en test. L'Irlandais Ronnie Dawson en 1959, sur une seule tournée ; et l'Anglais Martin Johnson en 1997 et 2001, sur deux tournées. Un autre joueur fut capitaine lors de deux tournées des Lions, le Gallois Sam Warburton (2013 et 2017). Mais il n'a commandé l'équipe que pour quatre tests, à cause d'une blessure (2013) puis d'un choix de l'entraîneur (2017).
Brian O'Driscoll désigné capitaine de la tournée 2005 se blessa dès le tout début du premier test. Il fut remplacé d'abord par l'Anglais Martin Corry pour le match puis par le Gallois Gareth Thomas pour la suite de la tournée.
Le Gallois Michael Owen fut capitaine des Lions en 2005 lors du match de préparation face à l'Argentine. Le seul test qu'il ait disputé.
L'Irlandais Peter O'Mahony fut capitaine des Lions en 2017 pour le seul test qu'il ait disputé.
Records d'âge et de longévité |
L'Irlandais Willie-John McBride est le joueur ayant joué le plus de test-matchs avec les Lions. Il totalise 17 tests entre 1962 et 1974, c'est à dire cinq tournées.[26] Si l'on ajoute les matchs de province, il a joué 70 matchs pour les Lions[27].
L'Irlandais Mike Gibson a aussi participé à cinq tournées, entre 1966 et 1977. Mais n'a disputé que douze tests.
La plus longue carrière est celle de l'Irlandais Brian O'Driscoll, 11 ans et 364 jours entre 2001 et 2013 (mais seulement huit matchs).[réf. nécessaire]
Le joueur le plus jeune à avoir joué un tests est Tony O'Reilly, 19 ans et 91 jours en 1955.[réf. nécessaire]
Le joueur le plus vieux à avoir joué un test est l'Anglais Neil Back, 36 ans et 160 jours en 2005.[réf. nécessaire]
Le premier remplaçant à entrer en cours de match en test fut l'Irlandais Mike Gibson en 1968.
La plus courte carrière est celle du Gallois Stuart Lane, blessé au bout de 55 secondes du premier match de la tournée 1980.
Statut en équipe nationale |
Quelques joueurs ont été sélectionnés avec les Lions avant d'être sélectionnés avec leur équipe nationale. L'Anglais Dickie Jeeps en 1955 (quatre tests), le Gallois Derek Quinnell en 1971 (trois tests), les Gallois Elgan Rees et Brynmore Williams (un test) en 1977, l'Anglais Nigel Melville (appelé en cours de tournée) en 1983, l'Anglais Will Greenwood en 1997.
Jeremy Guscott fut dans le même cas en 1989 quand la sélection fut annoncée, mais avant de partir en tournée en Australie, il débuta avec l'Angleterre contre la Roumanie. Idem pour un autre Anglais, Peter Dixon sélectionné pour la tournée 1971 sans être international, mais le XV de la Rose le fit débuter contre une sélection mondiale avant le départ des Lions. Les deux hommes ont joué trois et deux tests.
Quelques joueurs ont même joué pour les Lions sans avoir jamais connu de sélections en équipe nationale, ni avant ni après. C'est le cas du Gallois Alun Lewis qui participa à la tournée 1977 (appelé en cours de tournée) et joua même un test. On trouve aussi des exemples de ce genre avant la guerre, mais les équipes des Lions ne représentaient alors pas forcément l'élite des quatre équipes nationales.
L'Anglais John Bentley fut sélectionné pour l'Afrique du Sud en 1997 alors qu'il ne comptait que deux capes pour son pays, neuf ans auparavant.
Le Gallois Ray Hopkins fut sélectionné pour la tournée 1971 alors qu'il ne comptait qu'une seule cape pour son pays, en tant que remplaçant . Après la tournée, il ne retrouvera plus jamais de cape en équipe nationale. Mais il joua un test avec les Lions, également comme remplaçant. Il compte donc une sélection en test pour les Lions et une sélection pour le pays de Galles sans jamais avoir été titulaire.
L'Anglais Andrew Sheridan fut sélectionné en 2005 alors qu'il ne comptait qu'une seule sélection pour son pays, en tant que remplaçant. Il ne joua pas les tests.
Mais il deviendra par la suite un international confirmé.
En 1993, l'Anglais Martin Johnson fut appelé en cours de tournée alors qu'il ne comptait qu'une seule sélection avec l'Angleterre. Il joua deux tests.
Liens familiaux |
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Liens filiaux |
L'Irlandais Gordon Wood (tournée 1959) est le père de Keith Wood (tournées 1997 et 2001)[28].
Le Gallois Derek Quinnell (tournées 71, 74 et 77) est le père de Scott Quinnell (tournées 1997 et 2001)[29].
Liens fraternels |
Les frères écossais Gavin et Scott Hastings ont été retenus ensemble pour les tournées 1989 et 1993. Ils sont les premiers frères à avoir joué ensemble en tests (deux, en 1989).
Les frères anglais Tom et Ben Youngs ont été retenus ensemble pour la tournée 2013. Ils ont joué deux tests ensemble.
Les frères anglais Rory et Tony Underwood ont été retenus ensemble pour la tournée 1993 mais seul Rory a joué les tests.
Les frères irlandais Wallace, Richard, Paul et David Wallace[30] ont tous trois été Lions, mais pas en même temps. L'aîné Richard participa à la tournée 1993 (appelé en cours de tournée). Le second Paul à la tournée 1997. Le troisième David aux tournées 2001 (appelé en cours) et 2009.
Notes et références |
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « British and Irish Lions » (voir la liste des auteurs).
(en) 1888 - Australia & New Zealand, sur lions-tour.com
(en) Rugby Chronology-1888, sur rfu.com
Malin (2002).
(en) Paul Doyle, « All Blacks 21 - 3 Lions », sur guardian.co.uk, The Guardian, 25 juin 2005(consulté le 16 août 2009)
(en) « New Zealand 48-18 Lions », sur news.bbc.co.uk, BBC, 2 juillet 2005(consulté le 16 août 2009)
(en) Michael Aylwin, « Carter is just unstoppable - New Zealand 48 - 18 Lions », sur guardian.co.uk, The Guardian, 3 juillet 2005(consulté le 16 août 2009)
(en) « New Zealand 38-19 Lions », sur news.bbc.co.uk, BBC, 9 juillet 2005(consulté le 16 août 2009)
(en) Robert Kitson, « All Blacks have evolved as Europe's best back-pedals - New Zealand 38 - 19 British and Irish Lions », sur guardian.co.uk, The Guardian, 11 juillet 2005(consulté le 16 août 2009)
(en) O'Connell handed Lions captaincy, article du 21 avril 2009 sur BBC Sport, consulté le 11 juin 2009.
Premier test contre l'Afrique du Sud en 2009, sur rugbyrama.fr
(en) « Lions lose game and series after last gasp penalty hands Springboks win », sur www.guardian.co.uk, The Guardian, juin 2009(consulté le 2 juillet 2009)
(en) Robert Kitson, « Lions savage Boks to regain pride and cap series for the ages », sur www.guardian.co.uk, The Guardian, juillet 2009(consulté le 5 juillet 2009)
(en) « Warburton named Lions captain », sur www.espnscrum.com, ESPN, 30 avril 2013(consulté le 9 mai 2013)
(en) « Lions tour: Captain Sam Warburton's awkward moment with dropped Peter O'Mahony », sur Stuff (consulté le 14 janvier 2019)
(en-GB) rjblake, « Finn Russell », sur British & Irish Lions, 17 juin 2017(consulté le 14 janvier 2019)
(en-GB) rjblake, « Allan Dell », sur British & Irish Lions, 17 juin 2017(consulté le 14 janvier 2019)
(en-GB) Robert Kitson at the Westpac Stadium, « Lions let slip 31-17 lead as Hurricanes force draw in final midweek match », The Guardian, 27 juin 2017(ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 14 janvier 2019)
(en-GB) Robert Kitson, « Lions’ ‘Geography Six’ have no regrets but confess to wanting more game time », The Guardian, 28 juin 2017(ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 14 janvier 2019)
(en-GB) « British and Irish Lions 2017: Jonathan Davies voted player of the series », BBC Sport, 8 juillet 2017(lire en ligne, consulté le 14 janvier 2019)
https://www.theguardian.com/sport/2017/sep/24/lions-reduce-fixtures-2021-south-africa-tour
(en-GB) « Historical Statistics », British & Irish Lions, 19 février 2017(lire en ligne, consulté le 20 octobre 2018)
(en) « British and Irish Lions », dans Wikipedia, 9 septembre 2018(lire en ligne)
(en) « British and Irish : total points scored », sur espnscrum.com.
« Rugby Union - ESPN Scrum - Statsguru - Test matches - Player records », sur ESPN scrum (consulté le 3 janvier 2019)
(en) « British and Irish : total tries scored », sur espnscrum.com.
(en) « British and Irish : Player records », sur espnscrum.com.
(en-US) Rugby World, « The greatest second-rows of all time: Willie John McBride », sur Rugby World, 18 août 2016(consulté le 3 janvier 2019)
Gavin Cummiskey, « Grand Slam winner left great legacy », The Irish Times, 9 janvier 2016
« A time of heroes », Newsquest Media Group Newspapers, 22 mars 2005
« I was trying to hit everything harder than you should in rugby, golf is the complete opposite », Irish Independent, 8 février 2018
Voir aussi |
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Bibliographie |
- (en) Karl Johnston, The Lions in Winter : The British and Irish Lions in New Zealand, 1983, Londres, Allen & Unwin, 1er octobre 1983, 193 p. (ISBN 978-0-04-796080-2)
(en) Ian Malin, « From frontiersmen to thuggery and riots », dans le Guardian, 4 juin 2002.
Lien externe |
(en) Site officiel
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