Collège de France





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Ne doit pas être confondu avec Collège en France.


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Histoire et statut
Fondation

1530
Type

Grand établissement
Forme juridique

Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel

Collège royal













Localisation
Localisation

SorbonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays

Drapeau de la France France


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Divers
Devise

Docet omnia[1] (Il enseigne tout) - latin
Membre de

Paris Sciences et Lettres Research University, Consortium universitaire de publications numériquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web

http://www.college-de-france.fr



Le Collège de France, anciennement nommé Collège royal, situé au 11 de la place Marcelin-Berthelot dans le Quartier latin de Paris (5e arrondissement), est un grand établissement d'enseignement et de recherche. Il dispense des cours non diplômants de haut niveau dans des disciplines scientifiques, littéraires et artistiques. L'enseignement y est gratuit et ouvert à tous sans inscription, ce qui en fait un lieu à part dans la vie intellectuelle française. Être nommé professeur au Collège de France est considéré comme une des plus hautes distinctions dans l'enseignement supérieur français.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Création des lecteurs royaux puis professeurs royaux


    • 1.2 Le bâtiment du Collège royal


    • 1.3 Actions du Collège de France hors ses murs




  • 2 Missions


  • 3 Bâtiments


    • 3.1 Architecture


    • 3.2 Antenne du Collège de France


    • 3.3 Bibliothèques du Collège




  • 4 Chaires et titulaires actuels


    • 4.1 Mathématiques et sciences numériques


    • 4.2 Physique et chimie


    • 4.3 Sciences du vivant


    • 4.4 Sciences humaines


    • 4.5 Histoire et littérature


    • 4.6 Chaires annuelles


    • 4.7 Professeur invité




  • 5 Grands conférenciers


  • 6 Anciens titulaires des chaires


    • 6.1 Philosophie de la connaissance


    • 6.2 Épistémologie comparative


    • 6.3 Histoire naturelle


    • 6.4 Histoire naturelle des corps organiques


    • 6.5 Embryologie comparative


    • 6.6 Anatomie


    • 6.7 Préhistoire


    • 6.8 Médecine


    • 6.9 Chaire européenne et internationale


    • 6.10 Chaire internationale - Développement durable, environnement, énergie et société


    • 6.11 Chaire internationale - Savoirs contre pauvreté - AFD


    • 6.12 Chaire internationale de création artistique


    • 6.13 Chaire internationale d'innovation technologique - Liliane-Bettencourt


    • 6.14 Chaire internationale d'informatique et sciences numériques




  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Liens externes







Histoire |


D'abord appelé « Collège royal », l'institution a connu différentes appellations (« Collège impérial »), avant de recevoir son nom actuel en 1870.



Création des lecteurs royaux puis professeurs royaux |




Plan du quartier du collège royal et du collège de Cambrai au XVIIIe siècle.




Le Collège Royal par Claude Chastillon - 1612




Entrée principale du Collège de France, au no 11 place Marcelin-Berthelot.


Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie », le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège de « lecteurs royaux », en se basant sur ce qui se faisait au collège des trois langues de Louvain[3]. Des humanistes payés par le roi sont chargés d’enseigner des disciplines que l'université de Paris ignorait[3].


Deux postes de lecteurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, mais en 1530 on trouve cinq lecteurs rapidement devenus six[4] :



  • deux lecteurs en grec : Pierre Danes et Jacques Toussain,

  • deux puis trois en hébreu : François Vatable, Agacio Guidacerio puis Paul Paradis,

  • un en mathématiques : Oronce Fine,


puis ce nombre passa rapidement à dix avec :



  • l'éloquence latine, avec Bartholomaeus Latomus, en 1534,

  • les langues orientales avec Guillaume Postel en 1538,

  • un lecteur de philosophie grecque et latine avec Francesco Vimercato en 1542,

  • un lecteur en médecine avec Guido Guidi en 1542.


Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout), restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France[1]. Les lecteurs royaux bénéficient des privilèges attachés aux conseillers du roi et à ses commensaux, avec droit de committimus. Une chaire de mathématiques est remplie à partir de 1576 en application du testament de Pierre de La Ramée appelée chaire de Ramus (Maurice Bressieu). Il y a dix-sept chaires à la fin du XVIe siècle avec la création de la chaire d'arabe (Arnoult de Lisle), ramenées à 14 par Henri IV, mais qui spécialise une chaire de médecine en chaire d'anatomie, botanique et pharmacie (Pierre Ponçon). La chaire de droit canon (Hugues Guijon) est créée par Louis XIII ; Louis XIV ajoute la chaire de syriaque (Barthélemy d'Herbelot de Molainville). Une charge d'inspecteur est créée en 1688 en faveur d'un des professeurs pour représenter le collège auprès des différentes autorités publiques.


Les premiers lecteurs royaux ont été nommés par le roi sous l'influence de Guillaume Budé. À la suite de la contestation par Pierre de La Ramée de la compétence de Jacques Charpentier à occuper la chaire de mathématiques, Charles IX a instauré en 1566 la publicité de la vacance des chaires de professeurs. On constate cependant que les chaires ont continué à être acquises par un disciple d'un titulaire par survivance quand il a assuré l'intérim de certains cours. Le Grand aumônier de France, Jacques Amyot, a eu un grand pouvoir sur le collège qui a été conservé par ses successeurs jusqu'en 1671[5].


Le Collège de France a inspiré, à la fin du siècle des Lumières, les fondateurs du Conservatoire national des arts et métiers.



Le bâtiment du Collège royal |


Ce fut sous le règne d'Henri II que le Collège royal occupa son emplacement actuel, d'abord abrité dans les Collèges de Tréguier et de Cambrai. Leur réunion fut décidée par Henri IV et le projet d'un édifice unique arrêté pour les remplacer et installer également la Bibliothèque royale. Claude Chastillon devait en dessiner l'aspect. L'assassinat du roi limita l'exécution du projet et seule une partie du collège prévu fut réalisée sous la régence de Marie de Médicis (1612)[6].


Ce ne fut qu'en 1772 que des travaux, menés par l'architecte Jean-François Chalgrin, apportèrent des agrandissements autour de la cour d'honneur[7]. Les dernières modifications datent du milieu du XIXe siècle. Elles furent dirigées par l'architecte Paul Letarouilly qui donna son aspect actuel au Collège de France[8]. À partir de 1996 sont effectués des travaux dont le but est de créer de nouveaux espaces en sous-sol.



Actions du Collège de France hors ses murs |


Dans le cadre de sa politique internationale, le Collège de France installe en 2009 une chaire d'accueil au Collège Belgique, une initiative de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, de langue et de littérature françaises et de médecine de Belgique[9]. L'année suivante, en 2010, pour la première fois de son histoire, le Collège de France s'associe à d'autres institutions d'enseignement supérieur et de recherche en créant la fondation Paris Sciences et Lettres - Quartier latin[10]. Le succès du projet présenté par Paris Sciences et Lettres aux Initiatives d'excellence (Idex) en 2011 engage le Collège de France dans la constitution d'une université de recherche internationale.



Missions |


À l'heure actuelle, le Collège est divisé en sept ensembles de disciplines (sciences mathématiques, sciences physiques, sciences naturelles, sciences philosophiques et sociologiques, sciences historiques, philologiques et archéologiques). Il compte 45 chaires regroupées en cinq départements (mathématiques et sciences numériques, physique et chimie, sciences du vivant, sciences humaines, histoire et littérature) et un groupe de cinq chaires renouvelées annuellement[11], auxquelles il faut adjoindre les nombreuses sommités scientifiques européennes qui sont régulièrement invitées.


Le Collège de France dispense des cours non diplômants de haut niveau dans ces disciplines scientifiques et littéraires. L'enseignement est gratuit et ouvert à tous sans inscription, ce qui en fait un lieu à part dans l'enseignement supérieur français[1].


Le Collège de France favorise l'interdisciplinarité comme en témoignent, par exemple, les travaux de la chaire de philosophie de la connaissance, occupée par Jules Vuillemin de 1962 à 1990, et abordant des champs disciplinaires aussi divers que les mathématiques pures, la physique théorique, les sciences de l'ingénieur, la philosophie et les humanités grecques et latines. De même, en 2006, est créée la chaire de psychologie cognitive expérimentale occupée par Stanislas Dehaene qui croise les neurosciences et la psychologie, voire la philosophie ou les mathématiques.



Bâtiments |



Architecture |


Le bâtiment principal est réalisé par l'architecte Jean-François Chalgrin en 1780. Il est entouré de bâtiments de laboratoires modernes conçus par Albert Guilbert. Deux autres immeubles sont dévolus au Collège de France à Paris, près du Panthéon et près du ministère de la Recherche.



Antenne du Collège de France |


Une antenne du Collège de France est située dans l'Europôle méditerranéenne de l'Arbois à Aix-en-Provence, en lien avec l'Université Aix-Marseille. Cette annexe est consacrée aux risques climatiques et sismo-tectoniques et accueille, entre autres chercheurs Xavier Le Pichon (chaire de géodynamique) et Édouard Bard (chaire d'évolution du climat et de l'océan).



Bibliothèques du Collège |


Depuis 1936, le Collège a rassemblé les ouvrages en sa possession dans une bibliothèque générale, des bibliothèques spécialisées se développant auprès de quelques chaires.


Sa bibliothèque d'égyptologie est spécialisée sur l'Égypte pharaonique, l'Égypte chrétienne, sur les linguistiques hiéroglyphiques, hiératiques, démotiques et coptes, sur l'histoire et l'archéologie de l'Égypte et de la Nubie. Elle conserve les fonds d'archives scientifiques des professeurs titulaires de la chaire et d'égyptologues français et étrangers. Le Collège de France abrite le siège de la Société française d'égyptologie.


Il existe également un important fonds d'ouvrages sur la Chine ancienne, dans la bibliothèque de l'Institut des hautes études chinoises.



Chaires et titulaires actuels |




Le Collège de France, côté place Marcelin-Berthelot.




Le Collège de France vu depuis la rue Saint-Jacques.




Cour intérieure du Collège de France donnant sur la rue Saint-Jacques.


Article connexe : Liste des professeurs au Collège de France.

Les chaires du collège de France ne sont pas immuables et présentent une grande diversité dans leur dénomination. Depuis sa création sous François Ier, elles peuvent évoluer en fonction des acquis de la science et de la recherche, ce qui donne à cette institution unique une remarquable souplesse. Cette évolution apparaît lors du départ du titulaire (décès, retraite). Elle est très ouverte, car les sciences peuvent succéder aux lettres et les lettres aux mathématiques. L'assemblée des professeurs décide de ces évolutions et attribue une chaire à un savant, non exclusivement sur ses titres universitaires mais d'abord sur la renommée et l'importance de ses travaux. La première femme qui y a enseigné a été la physiologiste et future psychologue Józefa Joteyko (en 1916)[12]. La première professeure titulaire d'une chaire au Collège de France a été Jacqueline de Romilly, élue en 1973. En 2005, les professeurs titulaires au Collège de France comptaient 6 % de femmes et 94 % d'hommes, les maîtres de conférences titulaires étant en revanche à 55 % des femmes pour 45 % d'hommes[13].



Mathématiques et sciences numériques |




  • Équations aux dérivées partielles et applications : Pierre-Louis Lions

  • Algorithmes, machines et langage : Gérard Berry

  • Géométrie algébrique : Claire Voisin

  • Sciences des données : Stéphane Mallat

  • Sciences du logiciel : Xavier Leroy




Physique et chimie |




  • Astrophysique observationnelle : Antoine Labeyrie

  • Galaxies et cosmologie : Françoise Combes

  • Physique mésoscopique : Michel Devoret

  • Chimie des processus biologiques : Marc Fontecave

  • Physique de la matière condensée : Antoine Georges

  • Chimie des matériaux hybrides : Clément Sanchez

  • Physique de l'intérieur de la terre : Barbara Romanowicz

  • Atome et rayonnement : Jean Dalibard

  • Chimie du solide – Énergie : Jean-Marie Tarascon




Sciences du vivant |




  • Évolution du climat et de l'océan : Édouard Bard

  • Génétique et physiologie cellulaire : Christine Petit

  • Processus morphogénétiques : Alain Prochiantz

  • Génétique humaine : Jean-Louis Mandel

  • Médecine expérimentale : Alain Fischer

  • Psychologie cognitive expérimentale : Stanislas Dehaene

  • Microbiologie et maladies infectieuses : Philippe Sansonetti

  • Épigénétique et mémoire cellulaire : Edith Heard




Sciences humaines |




  • Anthropologie de la nature : Philippe Descola

  • Théorie économique et organisation sociale : Roger Guesnerie

  • Histoire moderne et contemporaine du politique : Pierre Rosanvallon

  • Histoire contemporaine du monde arabe : Henry Laurens

  • Écrit et cultures dans l'Europe moderne : Roger Chartier

  • Métaphysique et philosophie de la connaissance : Claudine Tiercelin

  • Techniques et économies de la Méditerranée antique : Jean-Pierre Brun

  • Philologie de la civilisation japonaise : Jean-Noël Robert

  • État social et mondialisation - analyse juridique des solidarités : Alain Supiot




Histoire et littérature |




  • Littératures modernes de l'Europe néolatine : Carlo Ossola

  • Civilisation pharaonique : archéologie, philologie, histoire : Nicolas Grimal

  • Culture écrite de l'antiquité tardive et papyrologie byzantine : Jean-Luc Fournet

  • Religion, institutions et société de la Rome antique : John Scheid

  • Langues et religions indo-iraniennes : Jean Kellens

  • Littératures de la France médiévale : Michel Zink

  • Histoire de l'art européen médiéval et moderne : Roland Recht

  • Épigraphie et histoire des cités grecques : Denis Knoepfler

  • Littérature moderne et contemporaine : Histoire, critique, théorie : Antoine Compagnon

  • Milieux bibliques : Thomas Römer

  • Histoire intellectuelle de la Chine : Anne Cheng

  • Civilisation mésopotamienne : Dominique Charpin

  • Histoire du Coran. Texte et transmission : François Déroche

  • Histoire turque et ottomane : Edhem Eldem




Chaires annuelles |




  • Savoirs contre pauvreté - AFD : Dominique Kerouedan

  • Développement durable - Environnement, énergie et société : Thomas Sterner

  • Innovation technologique Liliane Bettencourt : José-Alain Sahel

  • Informatique et sciences numériques : Rachid Guerraoui

  • Création artistique : Alain Mabanckou




Professeur invité |


  • Histoire globale de la première modernité : Sanjay Subrahmanyam


Grands conférenciers |




Plaque commémorative devant l'ancien laboratoire de Claude Bernard donnant sur la place Marcelin-Berthelot et la rue des Écoles.


Maurice Halbwachs a été élu au Collège de France mais fut arrêté puis déporté avant même de présenter sa leçon inaugurale.




Jean-François Champollion par Frédéric-Auguste Bartholdi, Collège de France.


Article connexe : Liste des professeurs au Collège de France.

Pierre Bourdieu, qui y a enseigné, le qualifiait de « lieu de sacralisation des hérétiques ». Parmi les professeurs ayant enseigné au Collège de France :




  • Raymond Aron

  • Roland Barthes

  • Émile Benveniste

  • Claude Bernard

  • Marcellin Berthelot

  • Joseph Bertrand

  • Jacques Berque

  • Yves Bonnefoy

  • Pierre Boulez

  • Fernand Braudel

  • Henri Breuil

  • Jean Brunhes

  • Jacques Bouveresse

  • Guillaume Budé

  • Jean-François Champollion

  • Jacques Charpentier

  • Alexandre Chodzko

  • Yves Coppens

  • Georges Cuvier

  • Pierre Danès

  • Philippe Descola

  • Georges Duby

  • Michel Foucault

  • Gilbert Génébrard

  • Bronisław Geremek

  • Étienne Gilson

  • Gilles Gaston Granger

  • Albert Grenier

  • Jerzy Grotowski

  • Maurice Halbwachs

  • René Huyghe

  • Jean Irigoin

  • Edouard Laboulaye

  • Henri Laoust

  • Pierre de La Ramée

  • Louis Lavelle

  • Claude Lévi-Strauss

  • Pierre Émile Levasseur

  • Denys Lambin

  • Maurice Lévy

  • André Lichnerowicz

  • Edmond Malinvaud

  • Louis Massignon

  • Jules Michelet

  • Adam Mickiewicz

  • Jacqueline de Romilly

  • Antoine-Isaac Silvestre de Sacy

  • Jacques Thuillier

  • Paul Valéry

  • Jean-Pierre Vernant

  • Jules Vuillemin



Dont un certain nombre de professeurs récompensés d'un prix Nobel :




  • Henri Bergson

  • Claude Cohen-Tannoudji

  • Jean Dausset

  • Pierre-Gilles de Gennes

  • François Jacob

  • Frédéric Joliot

  • Jean-Marie Lehn

  • Jacques Monod

  • Serge Haroche



- d'une médaille Fields :




  • Alain Connes

  • Pierre-Louis Lions

  • Jean-Pierre Serre

  • Jean-Christophe Yoccoz



- du prix Abel :



  • Jean-Pierre Serre

  • Jacques Tits




Chaque enseignant est élu par l'ensemble de ses pairs. Les chaires couvrent des champs variés, et ont parfois une définition plus thématique que disciplinaire.


Les professeurs assurent souvent une partie de leurs conférences en France ou à l'étranger. Beaucoup des cours et conférences du Collège de France sont diffusés sur son site web et disponibles en audio ou en vidéo. Certaines sont cependant diffusées sur France Culture[14].



Anciens titulaires des chaires |


Les listes des anciens titulaires sont données selon les spécialités des chaires[15].



Philosophie de la connaissance |


  • 1962-1990 : Jules Vuillemin (1920-2001).



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Épistémologie comparative |


  • 1986-1990 : Gilles Gaston Granger (1920-2016).



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Histoire naturelle |



  • 1778-1800 : Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1800).

  • 1800-1832 : Georges Cuvier (1769-1832).

  • 1832-1837 : Léonce Élie de Beaumont (1798-1874).


En 1837, cette chaire est scindée en deux : une chaire d'histoire naturelle des corps inorganiques, tenue par Élie de Beaumont jusqu'en 1874, et une chaire d'histoire naturelle des corps organiques.



Histoire naturelle des corps organiques |



  • 1837-1855 : Louis Georges Duvernoy (1777-1855).

  • 1855-1867 : Pierre Flourens (1794-1867).

  • 1869-1903 : Étienne-Jules Marey (1830-1904).



Embryologie comparative |


  • 1844-1873 : Jacques Marie Cyprien Victor Coste (1807-1873).


Anatomie |


  • 1773-1832 : Antoine Portal (1742-1832).


Préhistoire |


  • 1929-1947 : Henri Breuil (1877-1961).


Médecine |


Chaire créée en 1769.




  • 1796-1804 : Jean Nicolas Corvisart (1755-1821).

  • 1804-1822 : Jean Noël Hallé (1754-1822).

  • 1822-1826 : Théophile Laennec (1781-1826).

  • 1827-1830 : Joseph Récamier (1774-1852).

  • 1830-1855 : François Magendie (1783-1855).

  • 1855-1878 : Claude Bernard (1813-1878).




Chaire européenne et internationale |


Chaire créée en 1989[16] :





  • Harald Weinrich : Mémoire linguistique de l'Europe (1989-1990)


  • Wolf Lepenies : Les intellectuels et la politique de l'esprit dans l'histoire européenne (1991-1992)


  • Bronislaw Geremek : Histoire sociale : exclusions et solidarités (1992-1993)


  • Umberto Eco : La quête d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture européenne (1992-1993)


  • Orest Allen Ranum : La France des années 1650 ; histoire et historiographie (1994-1995)


  • Harris Memel-Fotê : L'esclavage lignager africain et l'anthropologie des Droits de l'Homme (1995-1996)


  • Igor Mel'čuk : Linguistique « Sens-Texte » (1996-1997)


  • Brian Stock : La Connaissance de soi et la littérature autobiographique au Moyen Âge (1997-1998)


  • Thomas W. Gaehtgens : Image des collections en Europe au XVIIIe siècle (1998-1999)


  • James Watson Cronin : Développement de la physique des particules et des grandes expériences (1999-2000)


  • Michael Edwards : Sur un vers d'Hamlet (2000-2001)


  • Claudio Magris : Nihilisme et mélancolie. Jacobsen et son Niels Lyhne (2001-2002)


  • Paul Farmer : La violence structurelle et la matérialité du social (2001-2002)


  • Jayant Vishnu Narlikar : Faits et spéculations en Cosmologie (2003-2004)


  • Maurice Bloch : L'anthropologie cognitive à l'épreuve du terrain (2004-2005)


  • Thomas Pavel : Comment écouter la littérature (2004-2005)


  • Manfred Kropp : Le Coran comme document linguistique et historique : sources et méthodes pour son étude (2007-2008)




Chaire internationale - Développement durable, environnement, énergie et société |


Chaire créée en 2008[17]




  • Nicholas Stern : Gérer les changements climatiques, promouvoir la croissance, le développement et l'équité (2009-2010)


  • Anny Cazenave : Étude de la terre et de l'environnement depuis l'espace (2012-2013)



Chaire internationale - Savoirs contre pauvreté - AFD |


Chaire annuelle créée en 2008 avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD)[17]




  • Esther Duflo : Expérience, Science et Lutte contre la Pauvreté (2008-2009)


  • Peter Piot : L'épidémie du Sida et la mondialisation des risques (2009-2010)


  • Ismaïl Serageldin : La faim et la sécurité alimentaire dans le monde (2010-2011)



Chaire internationale de création artistique |


Chaire annuelle créée en 2004 :





  • Christian de Portzamparc : Architecture : figures du monde, figures du temps (2005-2006)


  • Pascal Dusapin : Composer : musique, paradoxes, flux (2006-2007)


  • Ariane Mnouchkine (a refusé sa nomination)


  • Pierre-Laurent Aimard : Paramètres et dimensions de l'interprétation musicale (2008-2009)


  • Jacques Nichet : Le théâtre n'existe pas (2009-2010)


  • Anselm Kiefer : L'art survivra à ses ruines (2010-2011)


  • Gilles Clément : Jardins, paysage et génie naturel (2011-2012)


  • Karol Beffa : Musique : art, technique, savoir (2012-2013)


  • Tony Cragg : Les objets parlent (2013-2014)


  • Alain Mabanckou : Lettres noires : des ténèbres à la lumière (2015-2016)


  • Philippe Manoury : Musiques, sons et signes (2016-2017)




Chaire internationale d'innovation technologique - Liliane-Bettencourt |


Article détaillé : Chaire d'Innovation technologique Liliane-Bettencourt.


Chaire internationale d'informatique et sciences numériques |


Chaire créée en 2009[17],[18] :





  • Gérard Berry - Penser, modéliser et maîtriser le calcul informatique (2009-2010)

  • Martin Abadi - La sécurité informatique (2010-2011)


  • Serge Abiteboul - Sciences des données : de la Logique du premier ordre à la Toile (2011-2012)


  • Bernard Chazelle (2012-2013)

  • Nicholas Ayache - Des images médicales au patient numérique (2013-2014)


  • Marie-Paule Cani - Façonner l'imaginaire : de la création numérique 3D aux mondes virtuels animés (2014-2015)


  • Yann LeCun - L'apprentissage profond : une révolution en intelligence artificielle (2015 - 2016)


  • Jean-Daniel Boissonnat - Géométrie algorithmique : des données géométriques à la géométrie des données (2016-2017)


  • Claire Mathieu - Algorithmes (2017-2018)




Notes et références |




  1. a b et cUn nouveau public au Collège de France par Pierre Corvol dans La Lettre du Collège de France, no 29, p. 3-4 du 29 juillet 2010.


  2. « Communiqué de presse : Un nouvel Administrateur au Collège de France - Le Pr Alain Prochiantz élu par l’Assemblée des professeurs », septembre 2015


  3. a et bhttps://annuaire-cdf.revues.org/126


  4. Voir Abel Lefranc, p. 381 (lire en ligne)


  5. Marie-Madeleine Compère, « Collège royal », dans Bibliothèque de l'Histoire de l'Éducation, 2002, Volume 10, no 3, p. 407-413 (lire en ligne)


  6. Alexandre Gady, « Du Collège Royal au Collège de France », dans Christian Hottin (dir.), Universités et grandes écoles à Paris : les palais de la science, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 1999 (ISBN 2-913246-03-6), p. 79-88, spécialement p. 79.


  7. Alexandre Gady, « Du Collège Royal... », spécialement p. 80.


  8. Alexandre Gady, « Du Collège Royal... », spécialement p. 84-85.


  9. Actualité du 21 janvier 2010 sur le site de l'Académie royale de Belgique.


  10. Cinq grandes écoles parisiennes créent une fondation dans Le Monde du 16 avril 2010.


  11. Enseignements du Collège de France.


  12. « Mme le docteur Joteyko, de Bruxelles, a été chargée de faire une série de conférences sur la Fatigue ; celles-ci ont été inaugurées le 24 janvier. C'est la première femme qui a l'honneur d'enseigner au collège de France. », Revue scientifique 54/1916, p. 92.


  13. [PDF] Statistiques du bureau des ressources humaines du Collège de France.


  14. Page consacrée au partenariat avec France Culture.


  15. Toby A. Appel (1987), The Cuvier-Geoffrey Debate: French Biology in the Decades before Darwin, Oxford University Press, collection Monographs on the History and Philosophy of Biology : 241. (ISBN 0-19-504138-0)


  16. Chaire européenne et internationale.


  17. a b et cChaires annuelles sur le site du Collège de France


  18. « Chaire Informatique et sciences numériques », sur www.college-de-france.fr (consulté le 22 novembre 2017)



Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Guillaume Du Val, Le Collège royal de France, ov Institvtion, establissement et catalogue dés lecteurs et professeurs ordinaires du roy, fondez à Paris par le grand roy François I père des lettres et autres roys ses successeurs jusques à Louys XIV, chez Mace Bovillette, Paris, 1644 (lire en ligne)


  • Claude-Pierre Goujet :


    • Mémoire historique et littéraire sur le Collège royal de France, tome 1, chez Auguste-Martin Lottin, Paris, 1758 (lire en ligne)


    • Mémoire historique et littéraire sur le Collège royal de France, tome 2, chez Auguste-Martin Lottin, Paris, 1758 (lire en ligne)


    • Mémoire historique et littéraire sur le Collège royal de France, tome 3, chez Auguste-Martin Lottin, Paris, 1758 (lire en ligne)



  • Christophe Charle, Eva Telkes, Les professeurs du Collège de France, Collection " Histoire biographique de l'enseignement ", INRP, 1988.

  • Antoine Compagnon, Pierre Corvol et John Scheid, Le Collège de France. Cinq siècles de libre recherche, Gallimard, 2015.


  • Jean-Claude Pecker, L'astronomie au Collège de France (XVIe siècle-XIXe siècle), dans La Lettre du Collège de France, juin 2008, no 23, p. 50-56 (lire en ligne)



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