Luc Besson
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Nom de naissance | Luc Paul Maurice Besson |
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Naissance | 18 mars 1959 Paris 15e (France) |
Nationalité | Français |
Profession | Réalisateur, producteur, scénariste, dialoguiste, directeur de casting, acteur, écrivain, président du conseil d'administration d'Europacorp, président d'honneur des studio ImagineWorks France |
Films notables | Subway Le Grand Bleu Nikita Léon Le Cinquième Élément |
Séries notables | No Limit |
Site internet | luc-besson.com |
Luc Besson est un réalisateur, producteur et scénariste français, né le 18 mars 1959 dans le 15e arrondissement de Paris.
En tant que réalisateur, il s'est démarqué avec les films Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément (qui lui a valu un César du meilleur réalisateur en 1995), Jeanne d'Arc, Arthur et les Minimoys, The Lady, Lucy et Valérian et la Cité des mille planètes. En tant que producteur avec sa société de production Europa Corp, il est surtout connu pour les séries de films Taken, Taxi et Le Transporteur. Il est à l'origine de la Cité du cinéma.
En 2018, dans la foulée de l'affaire Weinstein, il est la principale figure du cinéma français accusée de viols et de harcèlement sexuel par plusieurs de ses collaboratrices.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse et révélation
1.2 Consécration (années 1990)
1.3 Adaptations littéraires (années 2000)
1.4 Collaborations hollywoodiennes (années 2010)
1.5 Vie privée
2 Producteur et distributeur
3 Thèmes récurrents et gimmicks
3.1 Travelling d'ouverture
3.2 Influences
4 Ses collaborations
4.1 Avec Éric Serra
4.2 Avec Jean Reno
4.3 Avec Mylène Farmer
4.4 Avec Madonna
4.5 EuropaCorp
4.6 Intervista
4.7 La Cité du cinéma
4.8 Association Luc Besson
4.9 École de la Cité, cinéma et télévision
5 Filmographie
5.1 Réalisateur
5.1.1 Courts métrages
5.1.2 Longs métrages
5.1.3 Clips musicaux
5.1.4 Films publicitaires
5.1.5 Films promotionnels
5.2 Assistant réalisateur
5.3 Scénariste
5.4 Producteur
5.5 Acteur
6 Publications
6.1 Fictions
6.2 Ouvrages documentaires
7 Acteurs récurrents
8 Revenus
9 Récompenses et nominations[56]
9.1 Premier film
9.2 Films
9.3 Réalisateur
9.4 Autre
10 Box-office réalisation
11 Controverses
11.1 Appel contre SFR
11.2 Le procès pour Jeanne d'Arc
11.3 Le procès pour Taxi
11.4 Affaire Brazil-Besson
11.5 Affaire Blue Advertainment et UMP-MGMT
11.6 Affaire Kassandre.org
11.7 Le procès pour Arthur et les Minimoys
11.8 Le procès pour Lock Out
12 Accusations de viols et de violences sexuelles
13 Bibliographie
14 Notes et références
14.1 Notes
14.2 Références
15 Liens externes
Biographie |
Jeunesse et révélation |
Luc Paul Maurice Besson naît dans le 15e arrondissement de Paris[1]. Luc Besson passe son enfance auprès de parents instructeurs en plongée sous-marine au Club Méditerranée, entre la Grèce et l'ex-Yougoslavie[n 1]. Un accident l'empêche de poursuivre la plongée à haut niveau.
Il commence dans le cinéma en multipliant les postes d'assistant réalisateur en France et aux États-Unis, avant de mettre en scène son premier long métrage, un film de science-fiction coécrit avec Pierre Jolivet qui évoque la survie d'êtres humains dans un monde post-apocalyptique. Le Dernier Combat, tourné en CinémaScope et en noir et blanc (fortement inspiré par La Jetée de Chris Marker, 1962), lui vaut d'être distingué au festival d'Avoriaz en 1983 et lui permet de signer un contrat avec la Gaumont pour réaliser deux ans plus tard Subway, interprété notamment par Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Récompensé par trois Césars, ce film impose sa griffe visuelle et donne à voir un univers graphiquement sophistiqué, très proche de la bande dessinée et du vidéoclip que certains apparentent au cinéma du look (en).
Consécration (années 1990) |
Fort de ce succès, il entreprend la réalisation d'une œuvre qui lui tient à cœur : Le Grand Bleu. Mal reçue au Festival de Cannes 1988, elle devient un phénomène de société faisant dix millions d'entrées et devenant l'objet de nombreuses analyses qui tentent d'expliquer son succès auprès du public et plus particulièrement auprès des jeunes. Son style proche de l'esthétique publicitaire installe un fossé entre le réalisateur et le monde de la critique.
Bien que la critique éreinte Besson, le public est au rendez-vous pour ses films suivants : Nikita en 1990 et Léon en 1994, qui renouvellent le genre grand public du film de tueurs. Ces deux productions assoient par ailleurs définitivement sa popularité en France et lui apportent la célébrité sur le plan international. Atlantis, en 1991, obtient en revanche un succès moindre.
En 1994, lors de la 20e cérémonie des César, il décide de boycotter la cérémonie, à la suite de la remise du César du meilleur film étranger à Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell au détriment de La liste de Schindler de Steven Spielberg[3].
En 1997, il se lance avec le groupe Gaumont dans un ambitieux projet de science-fiction : Le Cinquième Élément. Il s'installe alors à Los Angeles avec son épouse, la comédienne Maïwenn et leur fille Shanna. Visant explicitement le marché américain, il place en tête d'affiche Bruce Willis, Milla Jovovich et Gary Oldman dans une histoire au canevas traditionnel de fin du monde évitée de justesse, traitée dans un mélange d'humour, d'ironie et de grand spectacle. Les décors et l'apparence des créatures du film sont dessinés par Mœbius et Jean-Claude Mézières, les costumes sont conçus par Jean-Paul Gaultier. Cette superproduction devient l'un des plus gros succès commerciaux d'un film français aux États-Unis (battu depuis par Taken de Pierre Morel). En couronnement de ce triomphe, Besson reçoit le César du meilleur réalisateur en 1998.
En 1999, sa version de Jeanne d'Arc, interprétée par sa nouvelle compagne et épouse Milla Jovovitch, rassemble trois millions de spectateurs en salles. L'année suivante, il se voit confier la présidence du jury au 53e festival de Cannes.
Adaptations littéraires (années 2000) |
Les années 2000 seront essentiellement marquées par ses activités de producteur. Quant à ses activités de réalisateur, elles l'amènent à superviser l'adaptation d'une série de romans pour enfants qu'il co-écrit avec Céline Garcia, sous forme d'une trilogie cinématographique.
Mais d'abord, il préside le jury international du 15e festival international du film de Tokyo en 2002, tout en se préparant au tournage de Angel-A, un film expérimental en noir et blanc, avec un Jamel Debbouze à contre-emploi. Le film sort en 2005, alors que le réalisateur travaille déjà sur un projet ambitieux.
En 2006, il préside le jury des longs-métrages du Festival international du film de Shanghai, tout en finalisant la post-production de ce qui constituera son dixième film de cinéma.
Sorti à la fin de l'année 2006, Arthur et les Minimoys, qui bénéficie d'un budget colossal pour sa promotion et pour le lancement de plusieurs produits dérivés. Le film rassemble 6 millions de spectateurs français, et s'exporte dans le monde entier. Le cinéaste lance alors la mise en chantier de deux suites. Mais Arthur et la vengeance de Maltazard, sorti à la fin de l'année 2009, n'attire qu'à peine plus de la moitié de l'audience du premier film, tout comme le troisième opus, Arthur et la guerre des deux mondes, pour décembre 2010.
En 2009, il signe dans le journal Le Monde une tribune par laquelle il soutient le projet de loi « Création et Internet »[4].
En avril 2010, Besson dévoile une adaptation de la série de bandes dessinées de Jacques Tardi, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, avec Louise Bourgoin dans le rôle-titre. La même année, il est président du jury du Festival international du film de Moscou.
Collaborations hollywoodiennes (années 2010) |
Les années 2010 vont permettre au cinéaste de collaborer avec des acteurs étrangers, surtout nord-américains, tout en continuant à mettre à profit les nouvelles techniques permises par le numérique.
Dès l'été 2010, il commence en secret le tournage de The Lady en Thaïlande[5]. Il s'agit d'un film biographique sur la femme politique birmane Aung San Suu Kyi, à l'époque retenue en résidence surveillée par le gouvernement birman. C'est l'actrice malaisienne Michelle Yeoh qui tient le rôle principal du film. Le long métrage sort dans les salles françaises le 30 novembre 2011.
Il dirige ensuite Robert De Niro dans une adaptation du roman Malavita de Tonino Benacquista[6] dans un film éponyme sorti en 2013.
Il reprend ensuite son projet de science-fiction de longue date, intitulé Lucy, avec Scarlett Johansson dans le rôle principal[7], alors qu'Angelina Jolie était évoquée depuis le début[8]. Le tournage débute en septembre 2013 et a lieu à Paris, la Cité du cinéma, Étretat et à Taipei. Le film est un gros succès public : c'est le plus grand succès d'un long métrage français, toutes langues de tournage prises en compte, avec 459 millions de dollars[9], devant le précédent détenteur du record, Intouchables (445 millions de dollars[10] ou 449 millions de dollars corrigé de l'inflation[11]). C'est également le deuxième plus grand succès international (non corrigé de l'inflation) d'un film non-américain de toute l'histoire, après l'anglais Skyfall (1 108 millions de dollars[12]) et juste devant Intouchables (445 millions de dollars)[13].
En mai 2015, il annonce sur son compte Twitter fraichement créé que son prochain long-métrage s'intitule Valérian et la Cité des mille planètes, qui est adapté de la série de bandes dessinées Valérian et Laureline de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. Les acteurs principaux sont Dane DeHaan et Cara Delevingne. Le film, tourné en France[14], sort en juillet 2017[15]. Malgré un bon résultat au box-office français (), le film déçoit en Amérique du Nord et ne dégage pas assez de revenus pour envisager la franchise que Luc Besson espérait[16]. Le directeur général adjoint d'EuropaCorp, Édouard de Vésinne, cède début septembre la place à l'Américain Marc Shumger, directeur général. Même si le film se sauve en partie grâce à la Chine, le studio décide de diminuer ses productions internationales[17].
En octobre 2017, alors que des rumeurs annonçaient une suite à Lucy, Luc Besson annonce le tournage imminent de son nouveau film, Anna, dans lequel il dirigera le mannequin Sasha Luss, qui incarnait la Princesse Lihö-Minaa dans Valérian et la Cité des mille planètes, ainsi que les acteurs plus confirmés Helen Mirren, Luke Evans et Cillian Murphy[18].
Vie privée |
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En 1986, il s'éprend d'Anne Parillaud avec qui il a une fille, Juliette Besson (qui commence une carrière d'actrice en 2012). En 1990 Il lui donne le rôle titre de Nikita, qui aura un succès mondial et pour lequel elle obtiendra le César de la meilleure actrice en 1991. C'est lors de cette cérémonie qu'il rencontre la jeune Maïwenn Le Besco, âgée de 15 ans.
En 1992, il se marie avec Maïwenn, de 17 ans sa cadette. À l'époque, le mariage pour les mineurs de plus de 15 ans était autorisé en France avec l'accord des parents. Elle donnera naissance quelques mois après leur mariage, le 3 janvier 1993, à la deuxième fille du cinéaste : Shanna. Luc Besson a donné à Maïwenn un petit rôle dans Léon (1994), puis celui de la diva dans Le Cinquième Élément (1997). C'est lors de la réalisation de ce film qu'il tombe sous le charme de Milla Jovovich, chanteuse et top-modèle américain d'origine ukrainienne reconvertie dans le cinéma.
En 1997, il quitte Maïwenn et épouse le 14 décembre 1997 à Las Vegas, Milla Jovovich. En 1998, il lui donne le rôle titre du film Jeanne d'Arc. Pour l'imposer, il se fâche avec Kathryn Bigelow. Ils divorcent le 2 mai 2000.
Depuis le 28 août 2004, il est marié à la productrice Virginie Silla, rencontrée en 1990[19], belle-sœur de l'acteur Vincent Pérez, avec qui il a trois enfants : Thalia, Sateen et Mao.
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il publie une lettre ouverte sur son compte Facebook, y estimant que le FN « regroupe l'élite du fascisme à la française »[20].
Le 19 mai 2018, il est visé par une plainte pour viol[21].
Producteur et distributeur |
En 1990, il crée sa première maison de production Les Films du Dauphin, puis une deuxième le 15 janvier 1992, nommée Leeloo Productions[22],[23].
En l'an 2000 avec Pierre-Ange Le Pogam, il change le nom de sa société Leeloo Productions pour EuropaCorp[22],[24], dont l'objectif est de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur ou encore Danny the Dog. Il est souvent le scénariste des films qu'il produit, privilégiant la distraction et l'action. Cette orientation lui vaut la désaffection et même le mépris de la critique, qui lui reproche d'avoir fondé un empire où il règnerait sans partage. Le « système Besson », ainsi nommé, consisterait à produire et distribuer à la chaîne des films dont le but premier est la rentabilité financière et non la qualité artistique[25]. On déplore aussi la faiblesse, le simplisme voire la démagogie de ses scénarios qui appliqueraient toujours la même recette — pouvant être résumée de la manière suivante : un homme « costaud » est chargé de protéger une jeune femme, « jolie » de préférence, dont il va tomber amoureux avant d'éradiquer les méchants[26],[27]. Les Guignols de l'info se sont même emparés du phénomène, mettant en scène le cinéaste dans un sketch où il distribuait des scripts à de jeunes réalisateurs comme s'il s'agissait de plats de fast-food.
Cherchant à s'imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d'un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l'initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Souvent producteur et désormais à la tête d'un studio très rentable, il n'en continue pas moins de tourner ses propres films : Jeanne d'Arc en 1999, avec Milla Jovovich (le couple divorce cette année-là), puis Angel-A en 2005, film en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l'accueil critique est mitigé et qui n'a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public.
Le 11 septembre 2006, il annonce que Arthur et les Minimoys sera son 10e et dernier film[28]. Il décide malgré tout, au vu du succès de ce dernier, de tourner lui-même la suite.
Le 20 septembre 2006, il annonce qu'il désire arrêter le cinéma et veut se consacrer à l'action nationale. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues. En parallèle, il joue en loisir au Paris-Saint-Germain où il côtoie notamment l'ancien joueur professionnel brésilien Raï.
En avril 2007, il a l'autorisation par l'AMF de placer une partie du capital de sa société sur le marché. Désormais coté en bourse, la « Besson Incorporation » a engrangé, en 2006, un profit de 8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires estimé à un peu moins de 160 millions d'euros[29]. 41 % de l'activité de la compagnie s'exerce par ailleurs à l'étranger[29].
En septembre 2008, Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l'agence de publicité « Blue », « la première agence française d'advertainment » (mélange entre la publicité — advertising — et le divertissement — entertainment)[30].
L'agence a eu entre autres comme client déclaré en 2009, l'UMP, parti pour lequel elle élabore une nouvelle plateforme de communication autour de Nicolas Sarkozy : le réseau social « les créateurs de possibles »[31],[32].
À titre personnel, il a perçu en 2017 un revenu total de 44 millions d'euros[33].
Thèmes récurrents et gimmicks |
Dans un article sur Le Cinquième Élément (1997), les Cahiers du cinéma définissent le cinéma de Besson comme un cinéma du gimmick et de l'image-choc. Pour certains critiques, en effet, l'un des traits des œuvres de Luc Besson, est leur construction, moins fondée sur une vision cohérente d'un thème (à l'exception, peut-être, de Léon), que sur l'articulation d'images-choc, de répliques marquantes, de situations pittoresques, indépendantes les unes des autres, scandant ses films. Des commentateurs voient dans le travail de Besson une sorte de catalogue de trouvailles.
Travelling d'ouverture |
Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément commencent par le même plan : la caméra survole (en plongée) une étendue régulière, puis l'axe de la caméra se redresse. Le titre apparaît au moment où l'axe de la caméra se confond avec la direction du travelling.
Le Grand Bleu : la caméra survole la mer, et le titre apparaît quand l'horizon apparaît ;
Nikita : la caméra survole la chaussée humide, et le titre apparaît lorsque la caméra se redresse et laisse apparaître la bande de casseurs ;
Léon : la caméra survole le réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, dans Central Park, puis le parc lui-même, et le titre apparaît avec la ligne d'horizon de New York. Tournée à bord d'un hélicoptère, Besson omet volontairement de donner le signal au pilote pour qu'il sorte du rase-motte (et éviter de percuter un gratte-ciel) afin de pouvoir tourner le plus longtemps possible. Le pilote décidera finalement de faire une verticale au dernier moment après avoir désespérément attendu le signal de Besson[34] ;
Le Cinquième Élément : la caméra survole un champ d'astéroïdes, l'axe se relève, le titre apparaît avec un objet céleste à l'horizon.
Influences |
La critique et plusieurs experts remarquent beaucoup de citations dans ses films venant du cinéma de genre américain[35],[36],[37] même si le réalisateur ne les cite jamais en interview[38]. Les détracteurs font aussi remarquer que le cinéaste utilise des effets présents dans les productions EuropaCorp[38]. Critikat déclare qu'il est impossible de situer Besson dans un courant artistique : « En vérité, Besson avait ce mérite finalement rare d'avoir une vraie singularité, de ne faire des films qui ne correspondaient qu'à son idéal et à rien d'autre »[39].
Ses collaborations |
Avec Éric Serra |
Luc Besson a collaboré avec le compositeur Éric Serra dès le court métrage L'Avant-dernier en 1981. Éric Serra participera ensuite à tous ses films, excepté Angel-A, Malavita et Valérian et la Cité des mille planètes.
Éric Serra recevra la Victoire de la meilleure musique de film en 1985 et sera nommé aux Césars pour sa bande son de Subway. L'album devient rapidement disque d'or en France. Serra fait également une petite apparition dans Subway. Il joue Enrico, le bassiste d'Arthur Simms. Jean Reno jouait le batteur.
La bande originale du Grand Bleu s'est vendue à trois millions d'exemplaires dans le monde, dont deux millions en France. L'album contient, pour la première fois, une prestation vocale d'Éric Serra sur le titre My Lady Blue, coécrit par Luc Besson. Pour son travail sur la bande originale du Grand Bleu, il a reçu une Victoire de la musique, ainsi qu'un César pour la meilleure musique de film en 1988.
Pour la bande originale du documentaire Atlantis, Éric Serra enregistrera un duo avec Vanessa Paradis.
Serra recevra d'autres récompenses comme les Victoires de la meilleure musique de film pour les compositions de Nikita, Atlantis et Léon.
En 2000, Serra a collaboré avec Luc Besson en composant la musique d'une série de publicités pour le compte du fournisseur d'accès à Internet français Club Internet.
Avec Jean Reno |
Il rencontre l'acteur Jean Reno sur le tournage du film Les Bidasses aux grandes manœuvres sur lequel il est assistant réalisateur en 1981. Il tourne cinq films avec lui : Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994). Il a fait de l'acteur une star internationale.
Il a également été le producteur, scénariste de ces films : Wasabi (2001), Les Rivières pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse (2004) et L'Immortel (2010).
Avec Mylène Farmer |
En 1983, Mylène Farmer (encore inconnue) fait de la figuration dans le premier film de Luc Besson, Le Dernier Combat.
En 1991, il invite la chanteuse en Arctique sur le tournage du film Atlantis. L'année suivante, il réalise pour elle le clip Que mon cœur lâche.
En 2006, Mylène Farmer prête sa voix à la princesse Sélénia pour Arthur et les Minimoys, un personnage inspiré des traits et du caractère de la chanteuse[40],[41]. Elle assurera également le doublage des deux volets suivants, Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes.
En 2007, le réalisateur s'apprêtait à produire L'Ombre des autres, un film de Claude Berri avec Mylène Farmer en rôle principal. Le décès de Claude Berri en 2009 mettra un terme au projet.
Avec Madonna |
Il est choisi par la chanteuse américaine Madonna en 2003 pour réaliser le clip de son single Love Profusion, dernier extrait de son album American Life[42]. Luc Besson réalise également la publicité pour le parfum Beyond Paradise d'Estée Lauder, dans laquelle on peut entendre Love Profusion[43]. Après cette collaboration, il dirige la star dans Arthur et les Minimoys : sorti fin 2006 en France, on y retrouve Madonna prêtant sa voix à la princesse Sélénia[44]. C'est le premier film animé auquel Madonna participe[45] mais elle est remplacée par Selena Gomez pour les suites Arthur et la Vengeance de Maltazard et Arthur 3 : La Guerre des deux mondes[46].
Fin 2004, Luc Besson a également travaillé sur un projet de comédie musicale avec Madonna, dans lequel elle aurait interprété une femme mourante pensant à la vie qu'elle aurait mené dans différentes époques si elle n'était pas sénile. Cependant, Madonna n'était pas satisfaite du scénario écrit par Besson et elle a abandonné le projet et retravaillé les chansons de la section disco du script pour son album Confessions on a Dance Floor sorti en 2005[47],[48].
EuropaCorp |
Il fonde en 1999, sa société de production EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam — ce dernier incarnait le garde du corps d'Isabelle Adjani dans le film Subway.
Aujourd'hui cotée en bourse, sa société a financé plus de 70 films, dont des blockbusters très rentables : la série de quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur et ses deux suites, Taken, mais aussi d'autres films plus intimistes comme Trois enterrements, Les Filles du botaniste ou I Love You Phillip Morris.
En 2008, EuropaCorp a acquis les droits d'adaptation cinématographique d'Adèle Blanc-Sec, l'héroïne de bande dessinée de Jacques Tardi, créée en 1976. Trois films sont prévus. Le premier est sorti en avril 2010, avec Louise Bourgoin dans le rôle principal.
EuropaCorp a aussi acquis les droits d'adaptation cinématographique de La Mécanique du cœur, le troisième roman de Mathias Malzieu, pour un film d'animation en 3D.
Intervista |
Intervista était sa maison d'édition, aussi créée à la fin des années 1990 et arrêtée à la fin 2011. Elle a publié la collection « Auteur et découverte d'un film », une collection « fiction jeunesse » et une collection consacrée à la littérature générale, « Les Mues ».
La Cité du cinéma |
La Cité du Cinéma est un projet de Luc Besson. Il a été présenté à la presse le 29 février 2008.
Sur un vaste terrain de 6,5 hectares, situé à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique, un important projet immobilier mettra à disposition dix plateaux de tournage, des bureaux, des restaurants et une classe préparatoire à l’École Louis-Lumière.
Son coût initial est estimé à 140 millions d'euros, financé à hauteur de 130 millions par la Caisse des dépôts et consignations et de 10 millions par Vinci.
L’inauguration de ces studios, qui permettront à Paris de rivaliser avec les studios Pinewood de Londres pour les tournages de grande ampleur, a eu lieu le 21 septembre 2012.
Association Luc Besson |
Luc Besson, sensibilisé aux révoltes de banlieue de 2005, déclarera à propos du Festival Cannes et Banlieues qu'il organise en 2007 dans plusieurs banlieues d'Île-de-France :
« Un événement comme celui-là, en plein quartier difficile, sans aucune présence policière, si cela se passe bien, c'est la preuve que les quartiers ne sont pas aussi dangereux que la presse et le gouvernement veulent bien le laisser entendre. C'est la preuve qu’on peut leur faire confiance, qu’on peut travailler avec eux. Ce festival s’est extrêmement bien passé, pas une seule bagarre, pas un seul vol, pas un seul incident. Que du bonheur, du partage et des sourires. »
L’association Luc Besson, créée en 2006, a pour but de promouvoir la culture et de mener des actions philanthropiques et de bienfaisance dans les quartiers défavorisés.
En 2007, à l'occasion du 60e anniversaire du Festival de Cannes, elle organise en partenariat avec Gilles Jacob et Thierry Frémaux, le "Festival Cannes et Banlieues". Des films de la sélection cannoise sont alors projetés en avant-première et gratuitement, sur écran géant et en plein air, dans plusieurs villes d’Île-de-France. Face à son succès, cette opération sera renouvelée en 2008, dans une édition élargie à d’autres formes d’art (peinture, photographie, graff, musique, chant lyrique, sculpture, danse, etc.) avec le même objectif : proposer un cinéma différent et faire participer les habitants à un événement habituellement inaccessible. Grâce à un travail en collaboration étroite avec les associations locales, et au soutien de nombreuses personnalités comme Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio, le sculpteur Ousmane Sow, le violoniste Didier Lockwood, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, les rappeurs La Fouine, Sefyu ou Kery James, et une multitude d’autres prestigieux artistes, les festivals seront de fabuleux succès, réunissant chacun, près de 60 000 spectateurs. Le succès est phénoménal.
L’association Luc Besson organise des manifestations tout au long de l’année, notamment une grande distribution de cadeaux et de livres à Noël (près de 350 000 lots chaque année), mais aussi des projections de films, des sessions d’initiation aux métiers du cinéma, des visites de tournage, ou encore de nombreux parrainages et soutiens de projets.
Un grand nombre de projets ont pu émerger et de nombreuses collaborations de travail sont nées grâce aux actions de l'association de Luc Besson.
École de la Cité, cinéma et télévision |
L'École de la Cité de Luc Besson est installée au cœur de la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Aucune condition de ressources ni de diplômes ne sont nécessaires pour y accéder.
« Quand j'ai voulu faire du cinéma à l'âge de 17 ans, toutes les écoles réclamaient le bac et souvent un minimum de deux ans d'études supérieures", résume le réalisateur-producteur sur le site de l'école (www.ecoledelacite.com), en rappelant qu'il est lui-même "entré dans le cinéma par la toute petite porte". Inventeur de la Cité du Cinéma - cet Hollywood-sur-Seine du 9-3, il entend recruter sur le talent, l'envie et la créativité[49]. »
L'école propose deux formations (auteur-scénariste ou réalisateur), sur deux ans. L'objectif est de dispenser un enseignement pratique, en contact permanent avec les professionnels présents dans les studios de la Cité du Cinéma, qui dispose de neuf plateaux de tournage et d'ateliers techniques en vis-à-vis.
Luc Besson a débuté dans le cinéma à 17 ans, en apprenant sur le tas le métier de machiniste avant de devenir assistant-réalisateur. « L'apprentissage a été long et difficile », souligne-t-il sur le site de la nouvelle école, se souvenant avoir « servi des litres de café, photocopié un nombre incalculable de documents et porté des tonnes de matériel », heureux, aujourd'hui, d'offrir « une alternative » aux jeunes.
Filmographie |
Réalisateur |
Courts métrages |
1981 : L'Avant-dernier
Longs métrages |
1983 : Le Dernier Combat
1985 : Subway
1988 : Le Grand Bleu
1990 : Nikita
1991 : Atlantis
1994 : Léon
1997 : Le Cinquième Élément
1999 : Jeanne d'Arc
2005 : Angel-A
2006 : Arthur et les Minimoys
2009 : Arthur et la Vengeance de Maltazard
2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec
2010 : Arthur 3 : La Guerre des deux mondes
2011 : The Lady
2013 : Malavita
2014 : Lucy
2017 : Valérian et la Cité des mille planètes
2019 : Anna
Clips musicaux |
Isabelle Adjani - Pull Marine (1984)
Richard Berry - Visiteur (1984)
Serge Gainsbourg - Mon légionnaire (1988)
Mylène Farmer - Que mon cœur lâche (1992)
Ophélie Winter - Sache (2002)
Madonna - Love Profusion (2003)
Kery James (feat. Béné) - L'Impasse (2009)
Films publicitaires |
Underwear pour Dim (avec Anne Parillaud) (1984)
la Patineuse pour le Crédit Lyonnais à l'occasion des JO d'Albertville (1992)
Red Pulp pour L'Oréal (avec Milla Jovovich) (1997)
Le Chaperon rouge ou Le Loup pour No 5 de Chanel (avec Estella Warren) (1999)
Cops pour Club Internet (2000)
Le monstre pour Club Internet (2000) (création du monstre : Geoffroy Barbet Massin)[réf. nécessaire]
La Fiancée pour Club Internet (2000)[50]
Le Musée pour No 5 de Chanel (avec Estella Warren) (1999)
Cendrillon pour Clairefontaine (2002)
Beyond Paradise pour Estée Lauder (avec Carolyn Murphy) (2003)
Roméo & Juliette pour Orange (2004)
Elsève Multi-Vitamine pour L'Oréal Paris (avec Laetitia Casta)
Progress Homme pour L'Oréal Paris (avec Michael Schumacher)
Save Kids Lives, film de sensibilisation (2015)[51]
Films promotionnels |
- Réalisation (avec le concours de, entre autres, Alain Chabat, Pitof, Olivier Dahan, Pierre Morel et Louis Leterrier) d'un film promotionnel visant à présenter la candidature de Paris aux JO de 2012 aux membres du comité international olympique, le 6 juillet 2005 à Singapour, jour du choix de la ville organisatrice. Budget : 6 millions d'euros[52].
- 2015 : publicité pour Alain Afflelou avec Sharon Stone[53]
Assistant réalisateur |
1980 : Deux lions au soleil de Claude Faraldo, assistant réalisateur stagiaire
1981 : Les Bidasses aux grandes manœuvres de Raphaël Delpard, assistant réalisateur
1983 : Le Grand Carnaval d'Alexandre Arcady, réalisateur de la seconde équipe
Scénariste |
1981 : L'Avant dernier (court métrage) de Luc Besson
1983 : Le Dernier Combat de Luc Besson
1985 : Subway de Luc Besson
1986 : Kamikaze de Didier Grousset
1988 : Le Grand Bleu de Luc Besson
1990 : Nikita de Luc Besson
1991 : Atlantis de Luc Besson
1994 : Léon de Luc Besson
1997 : Le Cinquième Élément de Luc Besson
1998 : Taxi de Gérard Pirès
1999 : Jeanne d'Arc de Luc Besson
2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk
2000 : The Dancer de Frédéric Garson
2001 : Yamakasi - Les samouraïs des temps modernes d'Ariel Zeitoun
2001 : Le Baiser mortel du dragon de Chris Nahon
2001 : Wasabi de Gérard Krawczyk
2002 : Le Transporteur de Louis Leterrier et Corey Yuen
2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk
2003 : Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk
2003 : Michel Vaillant de Louis-Pascal Couvelaire
2004 : Les Rivières pourpres 2 : Les Anges de l'apocalypse d'Olivier Dahan
2004 : Banlieue 13 de Pierre Morel
2005 : Danny the Dog de Louis Leterrier
2005 : Le Transporteur 2 de Louis Leterrier
2005 : Revolver de Guy Ritchie
2005 : Angel-A de Luc Besson
2006 : Arthur et les Minimoys de Luc Besson
2006 : Bandidas de Joachim Roenning et Espen Sandberg
2007 : Taxi 4 de Gérard Krawczyk
2008 : Taken de Pierre Morel
2008 : Le Transporteur 3 d'Olivier Megaton
2009 : Banlieue 13 : Ultimatum de Patrick Alessandrin
2009 : Arthur et la Vengeance de Maltazard de Luc Besson
2010 : From Paris with love de Pierre Morel
2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson
2010 : Arthur 3 : La Guerre des deux mondes de Luc Besson
2011 : Colombiana d'Olivier Megaton
2012 : Lock Out de James Mather et Stephen St. Leger
2012 : Taken 2 d'Olivier Megaton
2013 : Un prince (presque) charmant de Philippe Lellouche
2013 : Malavita de Luc Besson
2014 : 3 Days to Kill de McG
2014 : Brick Mansions de Camille Delamarre
2014 : Lucy de Luc Besson
2015 : Taken 3 d'Olivier Megaton
2015 : Le Transporteur : Héritage de Camille Delamarre
2017 : The Warriors Gate de Matthias Hoene
2017 : Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson
2017 : Braqueurs d'élite de Steven Quale
2018 : Taxi 5 de Franck Gastambide
Producteur |
1981 : L'Avant dernier (court métrage) de Luc Besson
1984 : Ne quittez pas de Sophie Schmit
1986 : Kamikaze de Didier Grousset
1988 : Jeu de vilains (court métrage) de Bruno François-Boucher
1990 : Au cœur de Nikita (documentaire) de Bruno François-Boucher
1991 : Lune froide de Patrick Bouchitey
1992 : Les Mamies d'Annick Lanoë (non crédité en tant que producteur)
1993 : L'Enfant lion de Patrick Grandperret
1993 : Chasse gardée de Jean-Claude Biette
1995 : Les Truffes de Bernard Nauer (non crédité en tant que producteur)
1997 : Ne pas avaler (Nil by Mouth) de Gary Oldman
1998 : Taxi de Gérard Pirès
2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk
2000 : The Dancer de Frédéric Garson
2000 : Exit d'Olivier Megaton
2001 : Yamakasi - Les samouraïs des temps modernes d'Ariel Zeitoun
2001 : 15 août de Patrick Alessandrin
2001 : Le Baiser mortel du dragon de Chris Nahon
2001 : Wasabi de Gérard Krawczyk
2002 : Zéro un de Jeanne Biras (8 réalisateurs)
2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin
2002 : Peau d'Ange de Vincent Pérez
2002 : Le Transporteur de Louis Leterrier et Corey Yuen
2002 : La Turbulence des fluides de Manon Briand
2003 : Rire et Châtiment d'Isabelle Doval
2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk
2003 : Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry
2003 : Bon Voyage de Jean-Paul Rappeneau
2003 : Tristan de Philippe Harel
2003 : Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk
2003 : Les Côtelettes de Bertrand Blier
2003 : Haute Tension d'Alexandre Aja
2003 : La Felicita, le bonheur ne coûte rien (La felicità non costa niente) de Mimmo Calopresti
2003 : Michel Vaillant de Louis-Pascal Couvelaire
2004 : Les Rivières pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse d'Olivier Dahan
2004 : À ton image d'Aruna Villiers
2004 : Mensonges et trahisons et plus si affinités... de Laurent Tirard
2004 : New York Taxi de Tim Story
2004 : Banlieue 13 de Pierre Morel
2005 : Danny the Dog de Louis Leterrier
2005 : Ze film de Guy Jacques
2005 : Le Souffleur de Guillaume Pixie
2005 : Les Yeux clairs de Jérôme Bonnell
2005 : Imposture de Patrick Bouchitey
2005 : Au suivant ! de Jeanne Biras
2005 : Le Transporteur 2 de Louis Leterrier
2005 : Revolver de Guy Ritchie
2005 : La Boîte noire de Richard Berry
2005 : Trois Enterrements (Los Tres entierros de Melquiades Estrada) de Tommy Lee Jones
2006 : Appelez-moi Kubrick (Colour Me Kubrick) de Brian W. Cook
2006 : Arthur et les Minimoys de Luc Besson
2006 : Bandidas de Joachim Roenning et Espen Sandberg
2006 : Les Filles du botaniste de Dai Sijie
2006 : Dikkenek d'Olivier Van Hoofstadt
2006 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli
2006 : Si j’étais toi (The Secret) de Vincent Pérez
2006 : Michou d'Auber de Thomas Gilou
2006 : Love (et ses petits désastres) (Love and other disasters) d'Alek Keshishian
2006 : Cheeky de David Thewlis
2006 : Ne le dis à personne de Guillaume Canet
2007 : Frontière(s) de Xavier Gens
2007 : L'Invité de Laurent Bouhnik
2007 : Un château en Espagne d'Isabelle Doval
2007 : Le Dernier Gang d'Ariel Zeitoun
2007 : Taxi 4 de Gérard Krawczyk
2007 : Hitman de Xavier Gens
2008 : Taken de Pierre Morel
2008 : Le Transporteur 3 d'Olivier Megaton
2009 : Banlieue 13 - Ultimatum de Patrick Alessandrin
2009 : Le Missionnaire de Roger Delattre
2009 : Home de Yann Arthus-Bertrand
2009 : Arthur et la Vengeance de Maltazard de Luc Besson
2010 : From Paris with love de Pierre Morel
2010 : L'Immortel de Richard Berry
2010 : I Love You Phillip Morris de Glenn Ficarra et John Requa
2010 : Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson
2010 : Arthur 3 : La Guerre des deux mondes de Luc Besson
2011 : Colombiana d'Olivier Megaton
2011 : The Lady de Luc Besson
2012 : Lock Out de James Mather et Stephen St. Leger
2012 : Taken 2 d'Olivier Megaton
2012-2013 : Le Transporteur (série télévisée) - 2 saisons
2012-2015 : No Limit (série télévisée) - 3 saisons
2013 : Un prince (presque) charmant de Philippe Lellouche
2013 : Malavita de Luc Besson
2014 : Taxi Brooklyn (série télévisée) - 1 saison
2014 : 3 Days to Kill de McG
2014 : Jack et la mécanique du cœur de Mathias Malzieu et Stéphane Berla
2014 : Brick Mansions de Camille Delamarre
2014 : The Homesman de Tommy Lee Jones
2014 : Lucy de Luc Besson
2015 : Taken 3 d'Olivier Megaton
2015 : Le Transporteur : Héritage de Camille Delamarre
2016 : Oppression de Farren Blackburn
2017-2018 : Taken (série télévisée) - 2 saisons
2017 : The Warriors Gate de Matthias Hoene
2017 : Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson
2017 : Braqueurs d'élite de Steven Quale
2018 : Eva de Benoît Jacquot
2018 : Taxi 5 de Franck Gastambide
2018 : Kursk de Thomas Vinterberg
Acteur |
Luc Besson a fait des apparitions dans quelques films, sous forme de caméos :
1981 : L'Avant dernier (court métrage) de Luc Besson : le monstre de la fin (non crédité)
1984 : Ne quittez pas de Sophie Schmit : le pompier #2
1985 : Subway de Luc Besson : le conducteur de RER (non crédité)
1988 : Le Grand Bleu de Luc Besson : un plongeur (non crédité)
2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk : le propriétaire du bateau (non crédité)
2010 : From Paris with Love de Pierre Morel : l'homme qui sort de sa voiture (non crédité)
Publications |
Fictions |
La saga des Minimoys, d'après un manuscrit de et en collaboration avec Céline Garcia[54] :
2002 : Arthur et les Minimoys
2003 : Arthur et la Cité interdite
2004 : Arthur et la Vengeance de Maltazard
2005 : Arthur et la Guerre des deux mondes
Ouvrages documentaires |
Luc Besson a publié plusieurs ouvrages sur ses propres films :
- L'Histoire du Dernier Combat
- L'Histoire de Subway
- L'Histoire de Nikita
- L'Histoire du Grand Bleu
- L'Histoire de Léon
- L'Histoire du Cinquième Élément
- L'Histoire de Jeanne d'Arc
- L'Histoire de Arthur et les Minimoys
- L'Histoire de Arthur 2 et 3 - La vengeance de Maltazard et La Guerre des deux mondes
Acteurs récurrents |
Interprète | Film | Rôle(s) |
---|---|---|
Jean Reno |
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Jean Bouise |
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|
Milla Jovovich |
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Tchéky Karyo |
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Freddie Highmore |
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Jean-Hugues Anglade |
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Marc Duret |
|
|
Gary Oldman |
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Richard Leaf |
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Maïwenn |
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Mia Farrow |
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Philippe du Janerand |
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|
Joseph Malerba |
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|
Revenus |
Luc Besson a touché 1 228 812 € en 2009 en tant que président du directoire d'EuropaCorp et 1 367 525 € en 2010 en tant que président du conseil d'administration[55].
Récompenses et nominations[56] |
Premier film |
1984 : Nomination au César du meilleur premier film - Le Dernier Combat
Films |
1983 : Prix spécial du jury au Festival international du film fantastique d'Avoriaz - Le Dernier Combat
1983 : Prix de la critique au Festival international du film fantastique de Bruxelles - Le Dernier Combat
1983 : Meilleur film au Festival international du film de Catalogne - Le Dernier Combat
1984 : Meilleur film au Fantasporto - Le Dernier Combat
1986 : Nomination au César du meilleur film - Subway
1986 : Nomination au BAFTA du meilleur film étranger - Subway
1989 : Nomination au César du meilleur film - Le Grand Bleu
1991 : Nomination au César du meilleur film - Nikita
1995 : Nomination au César du meilleur film - Léon
1996 : Lion tchèque du meilleur film étranger - Léon
1998 : Nomination au César du meilleur film - Le Cinquième Élément
2000 : Nomination au César du meilleur film - Jeanne d'Arc
2000 : Prix Lumières du meilleur film - Jeanne d'Arc
2011 : Nomination au César du meilleur film d'animation
Réalisateur |
1983 : Meilleur réalisateur au Festival international du film de Catalogne - Le Dernier Combat
1984 : Meilleur réalisateur au Fantasporto - Le Dernier Combat
1986 : Nomination au César du meilleur réalisateur - Subway
1989 : Nomination au César du meilleur réalisateur - Le Grand Bleu
1991 : Nomination au César du meilleur réalisateur - Nikita
1991 : Ruban d'argent du meilleur réalisateur d'un film étranger - Nikita
1995 : Nomination au César du meilleur réalisateur - Léon
1998 : César du meilleur réalisateur - Le Cinquième Élément
1998 : Prix Lumières du meilleur réalisateur - Le Cinquième Élément
2000 : Nomination au César du meilleur réalisateur - Jeanne d'Arc
2000 : Prix Lumières du meilleur réalisateur - Jeanne d'Arc
2002 : Grand Prix Spécial des Amériques au Festival des films du monde de Montréal pour sa contribution au cinéma
Autre |
Lors de la 40e cérémonie des César en 2015, il reçoit la Médaille d'or de l'Académie des arts et techniques du cinéma pour sa « contribution artistique et entrepreneuriale exceptionnelle au Cinéma français depuis 3 décennies »[57],[58]
Box-office réalisation |
Titre français | Année de sortie | Nb. d'entrées[59] | Rang pour l'année |
---|---|---|---|
Le Grand Bleu | 1988 | 9 194 796 | 1er |
Le Cinquième Élément | 1997 | 7 704 669 | 1er |
Arthur et les Minimoys | 2006 | 6 397 242 | 4e |
Lucy | 2014 | 5 191 692 | 3e |
Valérian et la Cité des mille planètes | 2017 | 4 040 253 | |
Arthur et la Vengeance de Maltazard | 2009 | 3 907 623 | 8e |
Nikita | 1990 | 3 787 845 | 8e |
Léon | 1994 | 3 549 608 | 7e |
Arthur 3 : La Guerre des deux mondes | 2010 | 3 084 808 | 13e |
Jeanne d'Arc | 1999 | 2 991 860 | 10e |
Subway | 1985 | 2 920 588 | 7e |
Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec | 2010 | 1 623 226 | 30e |
Atlantis | 1991 | 1 068 772 | 29e |
Malavita | 2013 | 958 586 | 58e |
Angel-A | 2005 | 842 775 | 56e |
The Lady | 2011 | 495 943 | 111e |
Le Dernier Combat | 1983 | 279 139 | 106e |
Total (cumul de 17 films) | 58 039 425 |
Controverses |
Appel contre SFR |
En septembre 2004, la cour d'appel de Paris a condamné les sociétés SFR et Publicis conseil à verser 2 750 000 euros à Luc Besson et à Gaumont pour avoir utilisé l'imagerie du "Cinquième élément" dans leur campagne publicitaire.
Le procès pour Jeanne d'Arc |
En 1996, Kathryn Bigelow, réalisatrice des films Strange Days et Point Break, conclut un accord avec Luc Besson pour développer un projet de film qui s’intitule Company Of Angels. Il s’agissait de conter les aventures de Jeanne d’Arc. Besson n'en serait que le producteur exécutif.
Après un gros travail de recherche et d’écriture, Bigelow voulait engager l'actrice Catherine McCormack, et s'est opposée à l'embauche de Milla Jovovich (alors compagne du cinéaste) pour interpréter le rôle principal. Dès lors, Luc Besson abandonne le projet Bigelow, mais son contrat le liant à la Fox lui assurera le soutien de James Cameron (codétenteur avec Bigelow son ex femme). Besson développe et retravaille donc seul le projet dont le titre devient Jeanne d'Arc.
La réalisatrice clame son indignation et sa fureur lorsqu'elle s'aperçoit qu'il s'apprête à réaliser le long métrage sans elle, et porte plainte. La date du procès entre Kathryn Bigelow et Luc Besson est fixée au 16 août 2000 en Californie. Pour éviter le procès, Luc Besson finit par négocier un important arrangement financier à l'amiable.
Le procès pour Taxi |
Un inspecteur de police et un scénariste, coauteurs d'un scénario intitulé Faux Départ, contestaient à Luc Besson l'originalité de Taxi, dont il était le scénariste. Le film connaissait alors un succès considérable (plus de 6,5 millions d'entrées en salle). Luc Besson est alors assigné pour « contrefaçon » par maître Jean-Pierre Franc, du barreau d'Avignon, qui défend Gérard Dardé et Pierre Crombecque. Luc Besson comparaît devant le tribunal de grande instance de Paris. C'est la seconde fois que le cinéaste se retrouve devant la justice pour contrefaçon : un autre scénariste, Franck Gérardi, l'avait assigné pour Léon avant d'être débouté.
Gérard Dardé et Pierre Crombecque affirment que 64 séquences de leur scénario — enregistré en 1994 à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques — qu'ils avaient largement diffusé auprès de plusieurs sociétés de production, ont été « soit reproduites, soit adaptées, soit transformées » pour le script de Taxi. Cependant, Luc Besson avait déposé dès 1988 à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques un scénario intitulé Taxi. Dix-neuf pages au total, soit 48 séquences, qui comportent la trame du film : un policier sans permis de conduire détourne un taxi conduit par un jeune fou du volant. Ce premier séquencier, non dialogué, a été considérablement étoffé en 1995 pour se transformer en un scénario de 111 pages et de 106 séquences, et déposé à la SACD en 1995.
Le tribunal devant déterminer si Faux Départ a pu servir de source à idées pour ce scénario.
Les plaignants, et Luc Besson attaquant pour diffamation, ont été mutuellement déboutés de leurs demandes respectives.
Affaire Brazil-Besson |
En 2003, le magazine de cinéma Brazil publie dans son quatrième numéro une diatribe acerbe à l’encontre de Luc Besson[25].
L’article, intitulé Besson m’a tuer mon cinéma, a été rédigé par Hervé Deplasse, journaliste de feu Starfix, ex-journaliste à Rock & Folk, ex-directeur artistique chez Musidisc (jusqu'en 1989), Sony, EMI, Polydor, Double T et officiant en 2008 chez Naive.
En réaction, Luc Besson assigne le magazine en justice et lui demande 50 000 € de dommages et intérêts, ce qui compromet fortement son avenir. Les réactions indignées des critiques de cinéma se traduisent par une campagne de soutien envers le petit magazine. Certains grands noms du milieu critique (comme Gérard Lenne) participent à l’entreprise ainsi que l’acteur-réalisateur Albert Dupontel, vieux complice de Deplasse.
Le rédacteur en chef de Brazil, Christophe Goffette, déclare : « Luc Besson est d'abord un producteur, un type qui vend de la pellicule au kilo, adopte des recettes. Il a adapté le système des Spielberg et Lucas qui ont déjà massacré la création à Hollywood. C'est de cela que parlait notre article, l'américanisation du système Besson. Logique avec lui-même, il a poussé l'américanisation jusqu'à son terme, un procès. Je tiens à préciser qu'il n'a jamais demandé de droit de réponse. Par ailleurs, pourquoi demander 50 000 euros de dommages et intérêts, si ce n'est pour tuer notre revue indépendante, sachant qu'on ne pourrait jamais s'en relever ? ».
Luc Besson a finalement été débouté de sa plainte.
Affaire Blue Advertainment et UMP-MGMT |
Blue Advertainment est une agence créée par Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert[60].
Responsable de la communication de l'UMP, l'agence a été prise dans la controverse concernant l'utilisation frauduleuse, en 2009, de la chanson Kids du groupe MGMT[61] lors de deux meetings de l'UMP, ainsi que dans une vidéo disponible sur Internet. L'avocate du groupe de rock électronique, maître Wekstein, rapporte que « le directeur général de Blue Advertainment, agence responsable de la communication de l'UMP, a adressé le 16 février un courrier à l'avocate dans lequel il reconnaît avoir commis une erreur non intentionnelle, par « manque de vigilance », et lui propose « à titre symbolique » un euro d'indemnisation pour le préjudice subi[62] ».
L'UMP trouvera finalement un accord à l'amiable avec le groupe MGMT en payant 30 000 euros de dommages et intérêts ainsi que les frais d'avocats[63].
Affaire Kassandre.org |
À la suite d'un billet publié par le collectif Kassandre.org[64] en mars 2009, Luc Besson s'insurge sur sa page Facebook : « Kassandre prod ferait mieux de cliquer sur mon lien (jaimelesartistes.fr ndlr.) et de se renseigner avant d’écrire des absurdités ! Un film gratuit c’est un film mort ! Sans recettes il est impossible de lever les budgets pour développer les meilleurs projets et convaincre les investisseurs ! Je veux bien que le prix d’une place de cinéma soit cher mais ce n’est pas une raison pour voler une œuvre ! On ne vole pas les tableaux au Louvre il me semble ! Je le dis comme je l’ai dit sur Canal+ samedi lors de mon interview chez Mlle Roulier : la France est le premier pays pirate au monde devant la Chine et les États-Unis ! C’est comme le développement durable cette affaire c’est aux gens d’en prendre conscience et d’arrêter de changer leurs habitudes s'ils veulent voir durer le cinéma ! ».
Le collectif Kassandre répond dans un autre billet[65] : « En premier lieu, et pour mieux resituer le débat, il convient de ne pas confondre. Chez Kassandre ce n’est pas le « film gratuit » que nous défendons, c’est le film libre. Entendre par là un film dont les auteurs et producteurs autorisent et encouragent le téléchargement, la copie, la redistribution et dans certains cas la transformation. Ceci dans le respect total du droit d’auteur grâce aux licences Art-Libre et Creative Commons ».
Luc Besson décide de fermer définitivement son compte Facebook[66]. L'affaire s'arrête là et ne connaît aucune suite.
Le procès pour Arthur et les Minimoys |
En mars 2016, le tribunal de grande instance de Paris reconnaît quatre dessinateurs ayant travaillé sur la série de films Arthur et les Minimoys comme étant « co-auteurs » des films, alors que Luc Besson affirmait que leur contribution était seulement « accessoire et secondaire ». Les contrats passés entre Europacorp et les dessinateurs sont déclarés illicites et les plaignants peuvent prétendre à toucher un pourcentage sur les recettes. Europacorp a en outre été condamnée pour « contrefaçon », les dessinateurs n'ayant pas touché d'argent sur les ventes de produits dérivés. Le studio a fait appel du jugement[67],[68],[69].
Le procès pour Lock Out |
En juillet 2016, Luc Besson, ses deux co-scénaristes Stephen St. Leger et James Mather, ainsi que sa société EuropaCorp sont condamnés par la cour d'appel de Paris à verser 465 000 euros aux ayants droit du film New York 1997 pour le film Lock Out, considéré comme une contrefaçon[70]. Le précédent verdict, rendu en 2015, les avait condamnés à 80 000 euros de dommages et intérêts. Luc Besson avait fait appel en invoquant une « entrave à la liberté de création »[71]. La cour d'appel motive sa décision en soulignant que « les articulations des trames respectives des deux récits en cause accumulent les similitudes, ceci dès l’abord et jusqu’à leur épilogue. [Les personnages] se révèlent proches l’un de l’autre, partagent des traits de caractère essentiels du fait de leur passé qui, d’honorable les a rendus susceptibles d’être incarcérés. » et que « l'importante accumulation de reprises de scènes marquantes dans le déroulement de l'action ne peut être considérée comme fortuite »[72],[73].
Accusations de viols et de violences sexuelles |
En 2018, suite au mouvement #BalanceTonPorc, plusieurs femmes ont accusé Luc Besson de violences sexuelles[74],[75].
Le 19 mai 2018, l'actrice Sand Van Roy, 27 ans, porte plainte contre Luc Besson pour viol. Elle entretiendrait une liaison avec Luc Besson depuis deux ans. Elle l'a rejoint à l’Hôtel Bristol. Selon le Journal du dimanche : « elle aurait décrit une relation sexuelle - « sans grande douceur », selon les termes d’une source proche du dossier - qui s’apparenterait, selon elle, à un chantage à l’emploi dans la perspective de sa carrière ». Sand Van Roy a joué dans trois films, tous de Luc Besson : Taxi 5, Valérian et la Cité des mille planètes et Anna[76].
Bibliographie |
- Geoffrey Le Guilcher, Luc Besson, l'homme qui voulait être aimé. La biographie non autorisée, Flammarion, 2016, 319 p.
Notes et références |
Notes |
Si son père est un temps chef de village, Luc besson sera lui-même G.O.[2]
Références |
Photo de sa carte d'indentité sur son compte Facebook, le 29 avril 2017
Jean-Jacques Manceau, Le Club Med : Réinventer la machine à rêves, Perrin, juin 2010, 224 p. (ISBN 978-2262033033, présentation en ligne), chap. 11, p. 172
Luc Besson pourquoi il ne vote plus, Ozap
« Halte au piratage à grande échelle via Internet !, par Luc Besson » (consulté le 24 avril 2009).
L'Express.fr
Robert De Niro chez Luc Besson ! - AlloCiné
Lucy : Scarlett Johansson chez Luc Besson ! - AlloCiné
Angelina Jolie chez Luc Besson ? - AlloCiné, 7 décembre 2011
http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=lucy.htm Box Office Mojo
http://www.wulfmansworld.com/Die_besten_Filme/Die_erfolgreichsten_Kinofilme_aller_Zeiten_151_-_175
http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=12364&affich=monde
http://www.jpbox-office.com/charts_monde.php
http://www.jpbox-office.com/charts_monde.php?qpage=classg&limite=150&infla=no&variable=default&tri=champ0&sens=DESC&limit5=no
Crédit d'impôt : Luc Besson obtient gain de cause
« Luc Besson dirigera Dane DeHaan et Cara Delevingne dans Valerian ! », sur Allociné, 12 mai 2015(consulté le 12 mai 2015)
Mathilde Cesbron, « La Chine ne sauvera pas Valérian au box-office », Le Point, 4 septembre 2017(lire en ligne)
« EuropaCorp à l'heure des choix stratégiques après l'échec de Valérian », FIGARO, 5 septembre 2017(lire en ligne)
« Un titre et un casting pour le prochain Luc Besson ! », sur Allociné, 9 octobre 2017(consulté le 10 octobre 2017)
« Naissance d'un projet », Paris Match, no 22 (hors-série), juillet 2017, p. 40-51 (ISBN 978-2-3571-0548-5).
Jean Talabot, « Luc Besson : Le FN « regroupe l'élite du fascisme à la française » », sur Le Figaro, 29 avril 2017(consulté le 3 août 2017).
« Le réalisateur Luc Besson visé par une plainte pour viol », sur nouvelobs.com, 19 mai 2018(consulté le 19 mai 2018)
[PDF] Europacorp-investors.com ; Page 33 "Créée par Luc Besson en 1992 sous la dénomination Leeloo Productions" consulté le 11 septembre 2013
[PDF] Info-financiere.fr ; document de références page 33 Page consultée le 28 septembre 2013.
Unifrance.org ; page "Leeloo Productions" Page consultée le 11 septembre 2013.
Besson veut tuer “Brazil” - BRAZIL
Marianne.net
Ozap.fr : Quand Manzinor se moque de Luc Besson
Luc Besson prend sa retraite de réalisateur - lefigaro.fr, 2006-09-11
Luc Besson se lance en bourse
(fr) Marc Baudriller, « Besson et Lambert veulent secouer la pub », Challenges, 17 septembre 2008
Site du réseau« les créateurs de possibles ».
(fr) Article « L'UMP lance un réseau social sur internet cet automne avec 2012 pour objectif », Le Point, 29 juillet 2009
« Salaire de 44 m € de Besson », sur VanityFair, 16 janvier 2018
Cette scène est racontée en détail sur le site de Luc Besson
« Le Luc Besson comparé » [vidéo], sur DailyMotion, 5 février 2015
« Tarantino, Fincher, les Wachowski... les «influences» de Besson », sur Le Figaro, 6 février 2015
Geoffrey Le Guilcher (chap. 20), « Retour en grâce », dans Luc Besson. L'homme qui voulait être aimé : La biographie non autorisée, Flammarion, coll. « Flammarion Enquête », 2016(ISBN 9782081357891).
« Il y a eu aussi quelques emprunts extérieurs évidents. »
« L'auteur relève aussi des similitudes de certaines scènes avec une vingtaine de films célèbres… »
« Pourquoi sont-ils si méchants avec Luc Besson ? », sur Europe 1, 2 septembre 2014
« Luc-y : What happened to baby Besson ? », sur Critikat, 12 août 2014
http://evene.lefigaro.fr/cinema/actualite/arthur-minimoys-film-luc-besson-mylene-farmer-580.php
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Emmanuel Poncet, « Fragrant délit », sur next.liberation.fr, 23 avril 2004(consulté le 22 juin 2013)
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« Madonna sera Sélénia pour Luc Besson », sur nouvelobs.com, 24 octobre 2004(consulté le 22 juin 2013)
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ITW Direct Matin 10 juillet 2012
(en) « Club internet : la fiancée », de Luc Besson, 2000 [présentation en ligne]
visionnable sur Youtube:https://www.youtube.com/watch?v=eo5SUFVobEw
Luc Besson vous invite sur les Champs Élysées ; Le film
Luc Besson filme Sharon Stone pour la nouvelle pub d'Afflelou ! - Allociné
référence, d'après un manuscrit de Céline Garcia, little stars info
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Sarah Louaguef avec AFP, « Luc Besson honoré par les César » sur Paris Match, 20 janvier 2015
[PDF] L'Académie des Arts et Techniques du Cinéma remet sa Médaille d'Or du 40e anniversaire des César à Luc Besson sur academie-cinema.org, 20 janvier 2015
Bilan France de Luc Besson, JP's Box-Office.
(fr) Le Figaro, « Luc Besson et Christophe Lambert s'associent », Le Figaro, 20 septembre 2009
(fr) Le Point, «L'UMP, accusée de contrefaçon par MGMT, veut désamorcer l'affaire», Le Point, 26 février 2009
(fr) LCI, « UMP vs MGMT : l'euro qui ne passe pas », LCI, 26 février 2009
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http://radicalcinema.org/kassandre/Affaire-Kassandre-Luc-Besson/
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http://www.numerama.com/magazine/12022-luc-besson-ferme-son-facebook-pour-eviter-les-critiques.html
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« Luc Besson : son studio condamné pour contrefaçon dans Arthur et les Minimoys », sur Voici.fr, 2 mars 2016
« Le studio de Luc Besson condamné pour contrefaçon », sur bfmbusiness.bfmtv.com, 2 mars 2016
Jamal Henni, « Luc Besson lourdement condamné pour contrefaçon de New York 1997 », bfmtv.com, 29 juillet 2016.
« “Lock Out” vs “New York 1997” : Luc Besson condamné en appel pour plagiat », sur Télérama.fr, 1er août 2016
« Luc Besson à nouveau condamné pour contrefaçon d'un film de John Carpenter », sur huffingtonpost.fr, 29 juillet 2016
« Verdict confirmé : Luc Besson a plagié John Carpenter », sur Premiere.fr, 3 août 2016
« Violences sexuelles: plusieurs femmes accusent Luc Besson », Médiapart.
France Info : « Une ancienne chargée de castings accuse Luc Besson d'"agressions sexuelles" ».
https://www.lejdd.fr/societe/luc-besson-vise-par-une-plainte-pour-viol-3657227
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