Athéna
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Athéna ou Athéné (en attique Ἀθηνᾶ / Athênâ ou en ionien Ἀθήνη / Athếnê) est une déesse de la mythologie grecque, identifiée à Minerve chez les Romains. Elle est également appelée « Pallas Athéna », déesse de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans[1], des artistes et des maîtres d'école.
Sommaire
1 Naissance
2 Rôles
2.1 Protectrice d'Athènes
2.2 Conseillère des héros
2.3 Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse
2.4 Patronne des artisans et des techniques
3 Étymologie
4 Épithètes, attributs et sanctuaires
5 Évocations artistiques
5.1 Littérature
5.2 Bande dessinée
5.3 Peinture
5.4 Cinéma
5.5 Jeux vidéo
6 Notes et références
7 Bibliographie
Naissance |
Athéna est la fille de Zeus et de Métis (une Océanide), déesse de la Raison, de la Prudence, de la stratégie militaire et de la Sagesse. Ouranos, le Ciel étoilé, prévient Zeus qu'un fils né de Métis lui prendrait son trône (car il est le roi des dieux). Par conséquent, dès qu'il apprend que Métis est enceinte, Zeus prend le parti de l'avaler[2]. Mais quelques mois plus tard, il ressent de terribles maux de tête sur les bords du lac Triton[3],[4]. Il demande alors à Héphaïstos de lui ouvrir le crâne d'un coup de hache, pour le libérer de ce mal : c'est ainsi qu'Athéna jaillit, brandissant sa lance et son bouclier, de la tête de Zeus, en poussant un puissant cri de guerre. Par la suite, Athéna est considérée comme la fille de Zeus seul. Ainsi, chez Eschyle, déclare-t-elle : « Je n'ai pas eu de mère pour me donner la vie[5]. » Il semble que la mythologie soit en conflit avec sa propre chronologie : Héphaïstos est le fils de Zeus et d’Héra, qui s'unirent bien après la naissance d'Athéna[6].
Très vite, elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place importante. L’Iliade, l’Odyssée et les Hymnes homériques la représentent comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. Tout comme Zeus, elle tient l'égide et peut lancer la foudre et le tonnerre. On invoque son nom à côté de ceux de Zeus et Apollon dans les serments solennels. Elle est la déesse de la Cité, mais c'est en tant que déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l'olivier, qu'elle s'impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu'à nos jours.
À l'instar d'Hestia et d'Artémis, Athéna est une déesse vierge, à qui on ne connaît pas d'aventures. Pour autant, elle est l'objet des avances d'Héphaïstos ; alors que celui-ci la poursuit, son sperme se répand sur la cuisse de la déesse qui l'essuie avec de la laine (ἔριον / érion) qu'elle jette à terre (χθών / khthốn) ; la terre ainsi fécondée donne naissance à Érichthonios, qu'Athéna recueille et élève[7].
Rôles |
Poussée par Héra, on la fait participer au complot visant à ligoter Zeus pour son orgueil. Elle et Héra sont elles-mêmes sanctionnées et ligotées à leur tour par Zeus, tandis que les autres comploteurs, Poséidon et Apollon, sont contraints à travailler pour le roi Laomédon et bâtir le mur de Troie[8],[9].
Protectrice d'Athènes |
Selon la légende de Cécrops, Athéna et Poséidon se sont disputé la possession de l'Attique. Ils choisissent comme arbitre Cécrops, le premier roi du territoire. Poséidon frappe l'Acropole de son trident et en fait jaillir un étalon noir invincible au combat, ou dans d'autres légendes, une source d'eau salée. Athéna, elle, offre un olivier symbolisant la sagesse. Cècrops juge le présent de la déesse bien plus utile pour son peuple, et c'est elle qui devient protectrice d'Athènes.
Selon Varron[10], Cécrops demande aux habitants d'Athènes (les femmes comprises) de choisir eux-mêmes leur protecteur. Les hommes préfèrent le cheval, susceptible de leur apporter la victoire dans la bataille. Les femmes quant à elles préfèrent l'olivier. Les femmes, plus nombreuses d'une voix, font pencher la balance en faveur d'Athéna. Furieux, Poséidon submerge l'Attique sous les flots. Pour apaiser sa colère, les Athéniens doivent imposer aux femmes trois punitions : elles n'auront plus le droit de vote ; aucun enfant ne portera le nom de sa mère ; et, enfin, elles ne seront plus appelées Athéniennes.
Par la suite, Athéna élève un autre roi mythique, Érichthonios. Il lui dresse l'Érechthéion, le plus ancien sanctuaire de l'Acropole, dont les premières prêtresses ne sont autres que les filles de Cécrops, Aglaure, Pandrose et Hersé, c'est-à-dire respectivement le beau temps, la rosée et la pluie, tous trois dons d'Athéna. Il crée également en son honneur les Panathénées, destinées à fêter l'anniversaire de la déesse, la plus grande fête religieuse d'Athènes. En tant que divinité civilisatrice, les Athéniens la vénèrent également pour leur avoir appris à utiliser l'araire, et l'attelage des bœufs. Au total, Athéna est la divinité poliade (Πολιάς, « protectrice de la cité ») d'Athènes, et c'est ainsi qu'on la retrouve sur les monnaies de cette ville.
Athéna est, comme Hestia, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand monument d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon.[réf. nécessaire]
Conseillère des héros |
Comme Hermès, son demi-frère, Athéna se charge souvent de protéger les héros. Elle et Héra sont les deux alliées de Jason et des Argonautes dans leur quête de la toison d'or relatée dans les épopées des Argonautiques (la plus ancienne conservée étant les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes qui date du IIIe siècle av. J.-C.). Athéna conseille les Argonautes par l'intermédiaire de la figure de proue de l’Argo.
Dans le mythe de la guerre de Troie relaté par le cycle troyen, Athéna fait partie des trois déesses qui convoitent la pomme d'or d'Éris (la Discorde), mais Pâris remet la pomme à Aphrodite lors de son jugement du mont Ida. Au cours de la guerre de Troie, Athéna prend parti pour les Achéens contre les Troyens. Elle protège tout particulièrement Diomède. Après la guerre, elle protège Ulysse et surtout Télémaque, sous les traits de Mentor. Elle apaise la colère des Érinyes et fait acquitter Oreste par l'Aréopage.
Athéna aide également Persée à tuer Méduse, dont la tête coupée orne ensuite son égide. C'est elle qui conseille Cadmos, le fondateur de Thèbes, lui enjoignant de tuer le dragon puis de semer ses dents pour susciter une armée hors de terre. Elle indique à Bellérophon comment dompter Pégase. Athéna aide parfois Héraclès (Hercule) à accomplir ses douze travaux.
Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse |
Il peut sembler étrange que la déesse de la Sagesse naisse en armes et soit également la déesse du Combat. Pourtant, ses épiclèses le montrent : elle est Athéna Πρόμαχος / Prómakhos, celle qui combat au premier rang, ou encore Athéna Νίκη / Níkê, déesse de la Victoire — bien des représentations la montrent d'ailleurs tenant Nikê, personnification de la Victoire, dans la main, tout comme c'est le cas de Zeus. L’Hymne homérique à Athéna indique ainsi :
« Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Elle protège les peuples qui vont au combat ou qui en reviennent. Salut, Déesse ! Donne-moi la bonne destinée et la félicité[11]. »
Ce sont ses conseils qui guident les dieux lors de la Gigantomachie. Selon certaines traditions, c'est au cours de cet affrontement qu'elle tue elle-même le Géant Pallas, dont elle utilisera la peau comme armure, et, parfois, orne ses épaules des ailes du géant vaincu. Ceci lui aurait valu son nom de « Pallas Athéna ».
Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Athéna, par son côté guerrier représente davantage l'art de bien se protéger et de prévoir les combats à venir, que l'art du combat lui-même, incarné par Arès dans sa sauvagerie meurtrière. Athéna incarne l'aspect plus ordonné de la guerre, la guerre qui obéit à des règles, celle qui se fait en certains lieux, à certaines périodes, et entre les citoyens.
Patronne des artisans et des techniques |
Enfin, Athéna est une déesse civilisatrice, comme nous l'avons vu à Athènes, qui la vénère entre autres pour le don de techniques agricoles. C'est elle toujours qui montre à Érichthonios comment fabriquer un char[12], et à Danaos, à Rhodes, comment concevoir un navire à cinquante rames — son rôle est similaire dans la légende des Argonautes, c'est elle qui montre comment construire l’Argo. Elle est la protectrice des artisans et des travailleurs sous son épithète d'Ἐργάνη / Ergánê, « la travailleuse ». Tout ce qui est filé ou cousu est de son domaine, comme le montre par ailleurs la fable d'Arachné, transformée en araignée pour avoir osé prétendre qu'elle filait mieux que la déesse. Les 2 femmes se sont affrontées dans un duel de tissage.La toile d'Arachné représentait les fautes commises par les dieux, comme les amours de Zeus, alors que celle d'Athéna les représentait dans toute leur splendeur, dans la salle du trône à l'Olympe. La déesse, reconnaissant que les 2 œuvres étaient d'une égale beauté, détruisit celle d'Arachné. Cette dernière, furieuse et humiliée, se pendit. Athéna la transforma alors en la première araignée. De nombreuses représentations la montrent tenant un fuseau ou un rouet[13].
Étymologie |
Selon Pierre Chantraine, le nom d’Athéna, attesté en mycénien, n'a pas d'étymologie certaine[14]. L'origine de son nom, selon certains, vient de la racine indo-européenne ath- signifiant probablement « tête » ou « sommet », car née de la tête de Zeus[15].
La ville d'Athènes aurait la même origine étymologique, l'Acropole située au sommet de la colline du même nom, constituant probablement le « noyau fondateur » de la ville, dont Athéna est devenue la protectrice.
Épithètes, attributs et sanctuaires |
Épithètes homériques :
- aux yeux pers, gris, brillants, ou aux yeux de chouette selon les traductions[16] (γλαυκῶπις / glaukôpis),
- de bon conseil (πολύϐουλος / polúboulos),
- fille de Zeus porte-égide (θυγάτηρ Διὸς αἰγιόχοιο / thugáter Diòs aígiókhoio).
- fille de Zeus qui amène du butin (Διὸς θυγατὴρ ἀγελείη / Diòs thugáter agélein)[17]
Épiclèses :
- Pallas (Παλλάς / Pallás) : déesse de la sagesse, protectrice des arts et des sciences,
- Tritogénie (Τριτογένεια / Tritogéneia)[18],
- Atrytoné (Ἀτρυτώνης / Atrutonès, l’« Infatigable », l’« Invincible »)[19],
- l'Alalcomènes (Ἀλαλκομενηίς / Alalkomenís)[20].
- Attributs : l'égide (une arme merveilleuse, symbole de la souveraineté ou aussi représenté comme un bouclier ou un plastron représentant la tête de Méduse.), l'olivier, la lance, le casque, le Gorgonéion (utilisé aussi généralement comme protection contre le mauvais œil).
- Animal favori : la chouette chevêche[21].
Sanctuaires : culte important à Athènes, dans le Parthénon et dans l'Érechthéion qui abrite le Palladium ; culte reconnu à Tirynthe ; sanctuaire d'Athéna Khalkiokos (« à la Maison de Bronze ») à Sparte ; sanctuaire d'Athéna Aléa à Tégée ; sanctuaire d'Athéna à Lindos, dans l'île de Rhodes, un haut lieu de culte fondé par les Doriens.
Évocations artistiques |
Littérature |
Vers le seizième siècle apparaît, dans la ligne de Braccesco, une littérature identifiant les dieux et déesses de la mythologie à des personnages chimiques. Pallas Athéna n'échappe pas à cette interprétation. Ainsi par exemple, Michaël Maïer, médecin et alchimiste de l'empereur Rodolphe II, dans son oeuvre "Les Arcanes très secrets" enseigne que si la déesse de la Sagesse est née du cerveau de Jupiter, mais grâce à la hache de Vulcain, c'est parce que sans Vulcain comme tout premier instrument de l'oeuvre, la sagesse du magistère ne se parfait pas, c'est-à-dire que la cognition parfaite de la chose occulte ne peut se posséder sans le traitement manuel qui lui ouvre le chemin[22].
Athéna apparaît fréquemment dans les romans de fantasy inspirés de la mythologie grecque. Dans les années 2000, cette catégorie est notamment représentée par la suite romanesque Percy Jackson de l'auteur américain Rick Riordan, qui imagine les aventures d'adolescents descendants des divinités grecques dans les États-Unis contemporains.
Bande dessinée |
- Athéna apparaît dans des mangas. Saint Seiya (d'abord publié en français sous le titre Les Chevaliers du Zodiaque) de Masami Kurumada, dont la parution débute en 1986, Athéna apparaît sous le nom de Saori Kido et remplit un rôle très important parmi les principaux personnages de l'intrigue : les chevaliers liés aux différentes constellations ont été créés dans l'Antiquité pour la servir et la protéger et c'est elle qui les dirige.
- Athéna fait partie des nombreux dieux cités dans la série de bande dessinée Astérix.
Peinture |
Athéna apparaît très fréquemment dans la peinture académique à sujet mythologique.
Athéna est une des 1 038 femmes représentées dans l'œuvre contemporaine de Judy Chicago, The Dinner Party, aujourd'hui exposée au Brooklyn Muséum. Cette œuvre se présente sous la forme d'une table triangulaire de 39 convives (13 par côté). Chaque convive étant une femme, figure historique ou mythique. Les noms des 999 autres femmes figurent sur le socle de l'œuvre. Le nom d'Athéna figure sur le socle, elle y est associée à la déesse serpent, cinquième convive de l'aile I de la table[23].
Cinéma |
Au cinéma, Athéna apparaît parfois dans les péplums. Dans Jason et les Argonautes de Don Chaffey, péplum américain sorti en 1963 qui adapte librement le mythe des Argonautes, Athéna parle aux héros par l'intermédiaire d'une figure de proue animée. Dans Le Choc des Titans, réalisé par Louis Leterrier en 2010, la déesse est interprétée par Izabella Miko. Le péplum Les Immortels de Tarsem Singh, sorti en 2012, qui s'inspire des mythes de la titanomachie et de Thésée, donne un rôle secondaire notable à Athéna aux côtés du héros. La déesse est incarnée par l'actrice Isabel Lucas.
Jeux vidéo |
Athéna apparaît dans le jeu vidéo homonyme Athena développé et édité par SNK en 1986. Elle intègre ensuite la psycho team au sein de la série The King of Fighters. Un autre jeu à son nom sort également au Japon en mars 1999 sur PS1.
Athéna fait partie des personnages de God of War, jeu d'aventure et d'action de fantasy à décor antique développé par SIE Santa Monica Studio et édité par Sony Interactive Entertainment en 2005. Elle est la principale alliée du héros fictif Kratos dans sa quête du pouvoir. Athéna réapparaît dans plusieurs autres jeux de la même série.
Athéna est l'un des personnages jouables du jeu vidéo Smite, un jeu d'Arène de bataille en ligne multijoueur développé et édité par Hi-Rez Studios en 2014 où les joueurs incarnent des personnages inspirés des divinités de diverses religions du monde, la plupart antiques ou médiévales. Athéna y est décrite comme « déesse de la Sagesse » et est de classe « gardien ».
Notes et références |
Platon, Les Lois [détail des éditions] [lire en ligne], Livre X (920 d-e)
Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne] (886-900).
Eschyle, Euménides [détail des éditions] [lire en ligne] (293).
Virgile, Énéide [détail des éditions] [lire en ligne] (170).
Eschyle, Euménides [détail des éditions] [lire en ligne] (736), traduction de Victor-Henri Debidour, Éditions de Fallois, 1999.
Ou même d'Héra seule, sans l'aide d'aucun mâle, qui l'aurait enfanté par dépit après la naissance d'Athéna.
Premières mentions dans les Catastérismes du pseudo-Ératosthène (13), qui cite Euripide dans une pièce perdue ; ensuite Bibliothèque (III, 14, 6) et Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne](CLXVI, 3-4).
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], I, 396-406 et XXI, 435-406.
Scholie sur l'Iliade d'Homère, Chant I, 312 (Codex 2079 Paris) citant la compilateur Didyme ou si ce n'est le grammairien Didymus Chalcenterus ? Voir (grc) John Antony Cramer, Anecdota graeca e codd. manuscriptis bibliothecae regiae Parisiensis, t. 3, Oxford, Université d'Oxford, 1841, env. 532 p. (lire en ligne), p. 5 (4).
Cité par Augustin d'Hippone La Cité de Dieu (XVIII, 9).
Extrait de la traduction de Leconte de Lisle, 1868.
Hymnes homériques [détail des éditions] [lire en ligne], Hymne à Aphrodite (7-15).
Virgile, Géorgiques [détail des éditions] [lire en ligne] (IV, 246-247) et Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (VI, 5-145).
Pierre Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris, Klincksieck, 1999 (édition mise à jour), 1447 p. (ISBN 978-2-25203-277-0), s.v. Ἀθήνη, p. 27 b-28 a.
Dictionnaire des noms de lieux - Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X).
Voir notamment la traduction de Louis Bardollet (qui explique son choix dans l’Iliade et l’Odyssée, éditions Bouquins chez Robert Laffont page 728 et suiv.) ou celle de Philippe Brunet (dans l'Iliade aux éditions du Seuil). Sur l'histoire de la traduction de ce terme, voir [1]
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], IV, 127. Cette épithète est rarement traduite cependant
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], XXII, 186 et VIII, 39.
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], II, 157 et Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne] IV, 762 et VI, 324.
Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], IV, 6 et V, 908. Cet épiclèse est justifié soit parce qu'à Alalcomènes se situait un temple célèbre d'Athéna, soit parce que ce nom vient d'ἀλαλκεῖν (« écarter, repousser, protéger »), ce qui explique que l'épithète est parfois traduit par « protectrice ».
Thompson, D'Arcy Wentworth. A glossary of Greek birds. Oxford, Clarendon Press 1895, p. 45-46.
Michaël Maïer, Les Arcanes très secrets, Grez-Doiceau, Editions Beya, juin 2005, 465 p. (ISBN 2-9600364-5-X), p.138
Musée de Brooklyn - Athéna
Bibliographie |
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(en) Susan Deacy, Athena, Routledge, New York, 2006 (ISBN 0-415-30066-5)
(en) Timothy Gantz, Early Greek Myth, Johns Hopkins University Press, 1993[détail de l’édition], p. 83-87.
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