Federico Fellini





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Federico Fellini



Description de cette image, également commentée ci-après

Fellini en 1965




























Naissance
20 janvier 1920
Rimini, Émilie-Romagne, Italie
Nationalité
Drapeau d'Italie Italien
Décès
31 octobre 1993(à 73 ans)
Rome, Italie
Profession
Réalisateur, scénariste
Films notables
Les Vitelloni
La strada
Il bidone
Les Nuits de Cabiria
La dolce vita
Huit et demi
Amarcord







Plaque commémorative sur la façade de la maison rue Margutta à Rome où habitèrent
Federico Fellini et Giulietta Masina.


Federico Fellini est un réalisateur de cinéma et scénariste italien né à Rimini le 20 janvier 1920 et mort à Rome le 31 octobre 1993.


Il est l'un des plus grands et célèbres réalisateurs italiens du XXe siècle et l'un des cinéastes les plus illustres de l'histoire du cinéma, au même titre que Charlie Chaplin, Ingmar Bergman, Akira Kurosawa, John Ford, Alfred Hitchcock ou encore Orson Welles. Il a gagné la Palme d'or au Festival de Cannes 1960 pour La dolce vita et quatre fois l'Oscar du meilleur film en langue étrangère à Hollywood (pour La strada, Les Nuits de Cabiria, Huit et demi et Amarcord), un record qu'il partage avec son compatriote Vittorio De Sica.


Marquée à ses débuts par le néoréalisme, l'œuvre de Fellini évolue, dans les années 1960, vers une forme singulière, liée à la modernité cinématographique européenne à laquelle Ingmar Bergman, Michelangelo Antonioni, Alain Resnais, Jean-Luc Godard ou encore Andreï Tarkovski sont rattachés. Ses films se caractérisent alors par le foisonnement des thèmes et du récit, l'artificialité revendiquée de la mise en scène et l'absence totale de frontière entre le rêve, l'imaginaire, l'hallucination et le monde de la réalité[1].


Le 29 mars 1993, un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, « en appréciation de l'un des maîtres-conteurs de l'écran », lui est attribué par la prestigieuse Académie des arts et sciences du cinéma à Los Angelès[2].




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Débuts


    • 1.2 Un néoréalisme très personnel


    • 1.3 Le clivage


    • 1.4 Maturité


    • 1.5 Derniers films


    • 1.6 Fellini et Mastroianni


    • 1.7 Fellini et Nino Rota




  • 2 Filmographie


    • 2.1 Scénariste


    • 2.2 Assistant


    • 2.3 Réalisateur


      • 2.3.1 Long métrage


      • 2.3.2 Court métrage






  • 3 Prix, distinctions et hommages


    • 3.1 Distinctions


    • 3.2 Récompenses


    • 3.3 Hommages




  • 4 Anecdotes


  • 5 Bibliographie


  • 6 Films sur Federico Fellini


  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Liens externes







Biographie |



Débuts |


Issu d'une famille de la petite bourgeoisie de province italienne, Federico Fellini est né dans la station balnéaire de Rimini sur la côte adriatique. Durant sa jeunesse, il est marqué par le pouvoir, l'Église et le fascisme, ce qui se ressentira plus tard dans son œuvre (Amarcord, par exemple). Attiré par le journalisme et le dessin de presse, il s'installe en 1939 à Rome où il est engagé par un hebdomadaire humoristique à grand tirage, Marc'Aurelio où il fait la connaissance de Giulietta Masina[3].


Il fait ses grands débuts au cinéma comme script et assistant-scénariste de Roberto Rossellini pour le film Rome, ville ouverte (Roma, città aperta) en 1945. Si cette collaboration dure plusieurs années, Fellini travaille également aux côtés de Pietro Germi (Au nom de la loi, In nome della legge en 1948) et Alberto Lattuada (Sans pitié, Senza pietà en 1948). C'est avec ce dernier qu'il signe sa première véritable réalisation pour le cinéma : Les Feux du music-hall (Luci del varietà) en 1951, une œuvre, certes, fortement influencée par le courant néoréaliste, notamment pour sa peinture de l'Italie d'après-guerre, mais qui s'avère déjà très personnelle tant par le style que les thèmes évoqués : les artistes itinérants, la vie de bohème, les spectacles fauchés, les querelles de personne ou de cœur ridicules et les préoccupations quotidiennes futiles[3].



Un néoréalisme très personnel |


En 1952, il assure seul la réalisation de la comédie Le Cheik blanc (Lo Sceicco bianco), dont le scénario développe un sujet pensé avec Michelangelo Antonioni, puis il tourne en 1953 Les Vitelloni (I Vitelloni) qui évoque le parcours de cinq jeunes oisifs, vivant aux crochets de leurs parents. Ce film impose définitivement l'univers fellinien[2].


C'est avec La strada, en 1954, que Federico Fellini obtient son premier succès international. Dans ce film, comme dans Il Bidone en 1955 et dans Les Nuits de Cabiria (Le Notti di Cabiria) en 1957, il met en vedette sa femme, Giulietta Masina. Dans La strada, elle joue le rôle de Gelsomina, une jeune fille simplette confiée à Zampanò (Anthony Quinn), un briseur de chaînes ambulant qui la brutalise et dans Les Nuits de Cabiria celui de Cabiria, une prostituée courageuse, mais naïve. Ces films restent encore fidèles à la thématique néoréaliste (description du petit peuple italien, des marginaux et de la vie de misère), mais s'en écartent en grande partie par leur regard poétique, mélancolique et onirique[3].



Le clivage |





Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi.


La dolce vita en 1960, qui prend le milieu mondain de Rome et les dessous de la presse à scandale en toile de fond[4], obtient la Palme d'or au Festival de Cannes. Ce film est un tournant décisif et marque sa rupture avec le néoréalisme. Il impose définitivement ce que la critique appelle, souvent à tort et à travers, le baroque fellinien qui définit les personnages (exubérants, extravagants, grotesques, difformes - caricatures vivantes, proches de la commedia dell'arte) et la narration (fragmentée, digressive ou circulaire, sans réelle progression dramatique). L'esthétique de Fellini cherche dès lors à alterner décor et lumière naturels, scénographie ostensiblement artificielle (stucs, plastique etc.), éclairage stylisé. Les maquillages et les costumes sont ostentatoires, de nombreux motifs carnavalesques sont déployés et chaque séquence tend vers la théâtralisation. Le traitement du temps prend également une forme inédite : le réel et l'imaginaire, le rêve et la banalité quotidienne, le fantasme, l'hallucinatoire et l'univers familier ou encore le souvenir et le temps présent se confondent allègrement dans une mosaïque de visions hétérogènes. Les thèmes deviennent plus ciblés : le chaos, les ruines de la civilisation, la décadence, la rupture temporelle, la parade sociale, les images d'enfance idéalisées ou fantasmées, l'angoisse métaphysique et l'évocation dramatico-bouffonne de l'Histoire[3].


L'énorme succès de La dolce vita, dont la musique lancinante signée Nino Rota et l'image légendaire d'Anita Ekberg déambulant dans la fontaine de Trevi font le tour du monde, lui permet de réaliser, trois ans plus tard, son film le plus personnel et le plus ambitieux, Huit et demi (Otto e mezzo). En livrant ainsi ses angoisses d'artiste en mal d'inspiration, ses délires et ses fantasmes de cinéaste à travers Marcello Mastroianni, son alter ego, Fellini propose une réflexion passionnante et dense sur la création artistique[3]..


En 1962, il réalise aussi un sketch de 52 minutes pour le film collectif Boccace 70, Les Tentations du docteur Antonio, sur l'obsession ambigüe d'un bigot pour une publicité représentant une femme sensuelle et alanguie, interprétée de nouveau par Anita Ekberg[2].



Maturité |


Avec son portrait de femme de la bourgeoisie italienne délaissée par son mari, incarnée par Giulietta Masina, dans Juliette des esprits qui mêle intimisme, mythologie et onirisme, puis la démesure de son Satyricon, d'après l'œuvre de Pétrone, Fellini est désormais débarrassé de l'héritage néoréaliste ; il plonge dans ses souvenirs d'enfance avec Les Clowns (I Clowns) en 1970, téléfilm sorti aussi dans les salles de cinéma, Fellini Roma en 1972 et surtout avec Amarcord en 1973, qui évoque son adolescence à Rimini, sa ville natale. La Romagne de Fellini rappelle celle de Antonio Beltramelli, né à Forlì, comme on la trouve dans Gli uomini rossi ou Il Cavalier Mostardo[3]..


Le Casanova de Fellini (Il Casanova di Federico Fellini) en 1976, renoue avec le baroque du Satyricon ; et Fellini retrouve sa veine intimiste dans un nouveau téléfilm, également exploité dans les salles de cinéma, Répétition d'orchestre (Prova d'orchestra) en 1979[3]. .



Derniers films |


Les années 1980 s'ouvrent sur La Cité des femmes (La Città delle donne), parabole sur la guerre des sexes et la communication rompue entre hommes et femmes. Suivent Et vogue le navire… (E la nave va…) en 1983, opéra funèbre, Ginger et Fred (Ginger e Fred) en 1986, satire féroce de la télévision et Intervista en 1987, un hommage au cinéma où il fait se retrouver Marcello Mastroianni et Anita Ekberg presque trente ans après La dolce vita[3]..


C'est avec La voce della luna, en 1990, un film au climat crépusculaire que se clôt l'activité cinématographique de Fellini[5].


Lors des funérailles d'État à Rome auxquelles il a droit, le célèbre trompettiste italien Mauro Maur joue L'improvviso dell'angelo de Nino Rota[6].



Fellini et Mastroianni |


Fellini trouve en Marcello Mastroianni un véritable « double cinématographique ». Ils collaboreront sur de nombreux films : La Dolce vita, Huit et demi, La Cité des femmes , Ginger et Fred et Intervista[2].



Fellini et Nino Rota |


Fellini fait la connaissance de Nino Rota alors qu'il travaille sur son second long métrage, Le Cheik blanc. Ce sera le début d'une collaboration ininterrompue jusqu'à la mort du compositeur et qui reste l'une des plus célèbres du cinéma : Les Vitelloni, La strada, La dolce vita, Amarcord… La bande sonore de Huit et demi est souvent citée en exemple dans la manière dont la partition enrichit le sens et l'émotion de la mise en scène fellinienne à laquelle elle apporte une certaine « cohérence »[7]. La dernière participation de Rota pour Fellini date de Répétition d'orchestre[8]. Après son décès, Fellini trouve en Nicola Piovani un nouveau compositeur fétiche pour ses dernières œuvres : Ginger et Fred, Intervista et La voce della luna[2].



Filmographie |



Scénariste |




  • 1943 : Le Diamant mystérieux (L'ultima carrozzella) de Mario Mattoli


  • 1949 : Au nom de la loi (In nome della legge) de Pietro Germi


  • 1950 : Les Onze Fioretti de François d'Assise (Francesco, giullare di Dio) de Roberto Rossellini


  • 1958 : Fortunella d'Eduardo De Filippo



Assistant |



  • 1948 : L'amore, film en deux parties (I : La Voix humaine - Una voce umana - ; II : Le Miracle - Il miracolo -) de Roberto Rossellini (assistant-réalisateur et acteur sur la seconde partie)


Réalisateur |



Long métrage |




  • 1950 : Les Feux du music-hall (Luci del varietà) coréalisation avec Alberto Lattuada


  • 1952 : Le Cheik blanc ou Courrier du cœur (Lo sceicco bianco)


  • 1953 : Les Vitelloni ou Les Inutiles (I vitelloni)


  • 1954 : La strada


  • 1955 : Il bidone


  • 1957 : Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria)


  • 1960 : La dolce vita (parfois intitulé La Douceur de vivre)


  • 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo)


  • 1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti)


  • 1969 : Bloc-notes d'un cinéaste (Block-notes di un regista), documentaire TV


  • 1969 : Satyricon (Fellini Satyricon)


  • 1971 : Les Clowns (I clowns)


  • 1972 : Fellini Roma (Roma)


  • 1973 : Amarcord


  • 1976 : Le Casanova de Fellini (Il Casanova di Federico Fellini)


  • 1979 : Répétition d'orchestre (Prova d'orchestra)


  • 1980 : La Cité des femmes (La città delle donne)


  • 1983 : Et vogue le navire… (E la nave va…)


  • 1986 : Ginger et Fred (Ginger e Fred)


  • 1987 : Intervista


  • 1990 : La voce della luna (parfois intitulé La Voix de la lune)



Court métrage |




  • 1953 : L'Amour à la ville (L'amore in città) - sketch Une agence matrimoniale (Agenzia matrimoniale)


  • 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) - sketch Les Tentations du docteur Antonio (Le tentazioni del dottor Antonio)


  • 1968 : Histoires extraordinaires - sketch Il ne faut jamais parier sa tête avec le diable (Toby Dammit)



Prix, distinctions et hommages |



Distinctions |



  • Cordone di gran Croce OMRI BAR.svg
    Chevalier grand-croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne[9]


Récompenses |




  • 1953 : Lion d'argent à la Biennale de Venise pour Les Vitelloni


  • 1954 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour Les Vitelloni


  • 1954 : Lion d'argent à la Biennale de Venise pour La Strada


  • 1955 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour La Strada


  • 1956 : Bodil du meilleur film européen pour La Strada


  • 1956 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour La Strada


  • 1957 : Oscar du meilleur film étranger pour La Strada


  • 1957 : David di Donatello d'or de la meilleure réalisation pour Les Nuits de Cabiria


  • 1957 : Mention spéciale (prix de l'OCIC) au festival de Cannes pour la réalisation de Les Nuits de Cabiria


  • 1958 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour Les Nuits de Cabiria


  • 1958 : Blue Ribbon Shou du meilleur film en langue étrangère pour La Strada


  • 1958 : Oscar du meilleur film étranger pour Les Nuits de Cabiria


  • 1960 : Palme d'or au festival de Cannes pour la réalisation de La Dolce vita


  • 1960 : David di Donatello d'or de la meilleure réalisation pour La Dolce vita


  • 1961 : Ruban d'argent du meilleur sujet original pour La Dolce vita


  • 1961 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour La Dolce vita


  • 1963 : NYFCC Award du meilleur film étranger pour Huit et demi


  • 1963 : Grand Prix du festival de Moscou pour Huit et demi


  • 1964 : Trois Rubans d'argent (réalisation du meilleur film, meilleur sujet original et meilleur scénario) pour Huit et demi


  • 1964 : Bodil du meilleur film européen pour Huit et demi


  • 1964 : Oscar du meilleur film étranger pour Huit et demi


  • 1965 : NYFCC Award pour Juliette des esprits


  • 1970 : Quatre Rubans d'argent (meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleurs décors et meilleure scénographie, meilleur acteur dans un rôle secondaire) pour Satyricon


  • 1972 : Grand Prix de la Commission supérieure technique au festival de Cannes pour Fellini Roma


  • 1974 : Deux Rubans d'argent (réalisation du meilleur film italien et meilleur sujet original) pour Amarcord


  • 1974 : Deux David di Donatello d'or (meilleur film et meilleure réalisation) pour Amarcord


  • 1974 : NYFCC Award du meilleur film pour Amarcord


  • 1975 : Bodil du meilleur film européen pour Amarcord


  • 1975 : Oscar du meilleur film étranger pour Amarcord


  • 1978 : BAFTA Film Award de la meilleure direction artistique pour Le Casanova de Fellini


  • 1980 : Ruban d'argent de la réalisation du meilleur film italien pour La Cité des femmes


  • 1984 : Ruban d'argent de la réalisation du meilleur film italien pour Et vogue le navire…


  • 1984 : Deux David di Donatello d'or du meilleur film et du meilleur scénario pour Et vogue le navire…


  • 1984 : David di Donatello Luchino Visconti pour sa carrière


  • 1985 : Lion d'or pour la carrière à la Biennale de Venise


  • 1986 : David di Donatello spécial René Clair pour Ginger et Fred


  • 1986 : Médaille d'or de la ville de Rome pour le 30e anniversaire des David di Donatello


  • 1986 : Prix spécial du jubilé d'or aux DGA Awards (Directors Guild of America)


  • 1987 : Prix du 40e anniversaire du Festival International du Film de Cannes pour Intervista


  • 1987 : Grand Prix du Festival international du film de Moscou pour Intervista


  • 1989 : Prix du cinéma européen pour la carrière


  • 1993 : Oscar d'honneur en appréciation de l'un des maîtres-conteurs de l'écran



Hommages |



  • Un musée à sa mémoire a ouvert en octobre 2003 à Rimini, sa ville natale.

  • La partie de l'aéroport de Rimini-Miramare ouverte au trafic civil a reçu le nom d’aéroport international Federico-Fellini (en italien : Aeroporto internazionale Federico Fellini).



Anecdotes |



  • Le terme « paparazzi » vient d'un personnage du film La Dolce vita nommé Paparazzo, un journaliste photographiant des célébrités.

  • Le journal américain Entertainment Weekly, dans ses Lists of Bests of All Time (Liste des meilleurs de tous les temps) a attribué en 1999 :

    • à Fellini, la place de dixième plus grand réalisateur ;

    • à La Dolce vita, la place de sixième meilleur film ;

    • à Huit et demi, la place de trente-sixième meilleur film.



  • Il est le premier acteur à avoir fait la une du magazine Télécâble Sat Hebdo le 12 mai 1990.



Bibliographie |




  • 1955 - Fellini, Federico, Bazin, André, et al. , La Strada. Un film de Federico Fellini, Paris, éd. du Seuil.

  • 1956 - Agel, Geneviève, Delouche, Dominique, Les Chemins de Fellini, suivi de Journal d'un bidoniste, Paris, éd. du Cerf, coll. « 7e Art ».


  • 1974 - Fellini, Federico, et Tonino Guerra, Amarcord (Je me souviens), Paris, Gallimard.


  • 1977 - Salachas, Gilbert, Federico Fellini, Grenoble, éd. Jacques Glénat.


  • 1980 - Fellini, Federico, Les propos de Fellini, Paris, éd. Buchet/Chastel.

  • 1980 - Fellini, Federico, et Zapponi, Bernardino, La Cité des femmes, Paris, éd. Albatros.

  • 1980 - Betti, Liliana, Fellini : un portrait, Paris, éd. Albin Michel. (ISBN 2-226-00963-9)


  • 1984 - Fellini, Federico, et Grazzini, Giovanni, Fellini par Fellini, Paris, Calmann-Levy. (ISBN 2-7021-1309-5)


  • 1987 - Fellini, Federico, Intervista, Paris, éd. Flammarion.


  • 1988 - Ciment, Gilles, éd., Federico Fellini. Dossier Positif-Rivages. Paris, éd. Rivages. (ISBN 2-86930-102-2)


  • 1990 - Collet, Jean, La création selon Fellini, Paris, José Corti.


  • 1990 - Fellini, Federico|Manara, Milo, Voyage à Tulum, Casterman. (ISBN 2-203-33902-0)

  • 1990 - Fellini, Federico, Giulietta, Paris, éd. de Fallois.


  • 1992 - (en) Bondanella, Peter, The Cinema of Federico Fellini, Princeton, Princeton University Press. (ISBN 0-691-00875-2)


  • 1993 - (it) De Santi, Pier Marco, I disegni de Fellini, Roma, Editori Laterza. (ISBN 88-420-2063-X)

  • 1993 - De Villalonga, José Luis, Fellini, Paris, éd. Michel Lafon/Ramsay cinéma.


  • 1994 - Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, Fellini, je suis un grand menteur, Paris, L'Arche. (ISBN 2-85181-340-4)

  • 1994 - Levergeois, Bertrand, Fellini, Paris, éd. de l'Arsenal, coll. « Curriculum ». (ISBN 2-910470-00-8)

  • 1994 - Levergeois, Bertrand, Fellini. La Dolce Vita du Maestro, Paris, éd. de l'Arsenal. (ISBN 2-910470-05-9)

  • 1994 - Fellini: Costumes and Fashion, catalogue de l'exposition au Musée Stedelijk d'Amsterdam du 1er juillet au 19 septembre 1994, sous la direction de Ida Panicelli, Milan, Edizioni Charta.


  • 1995 - Tornabuoni, Lietta, éd., Federico Fellini, New York, Rizzoli.

  • 1995 - Costantini, Costanzo, Conversations avec Federico Fellini, Paris, éd. Denoël.


  • 1996 - Fellini, Federico, Faire un film, Paris, éd. du Seuil.


  • 1996 - Fellini, Federico|Manara, Milo, Le Voyage de G. Mastorna, Casterman.


  • 1997 - Méjean, Jean-Max, Fellini, un rêve, une vie, Paris, Le Cerf, coll. « 7e Art ». (ISBN 2204055891)


  • 1998 - Fellini, Federico, et Simenon, Georges, Carissimo Simenon, Mon cher Fellini, Paris, éd. de l'Étoile/Cahiers du cinéma.

  • 1998 - Bossèno, Christian-Marc, Et vogue le navire (étude critique), Paris, Nathan.


  • 2002 - Mollica, Vincenzo, Fellini mon ami, Paris, éd. du Rocher.


  • 2003 - Zapponi, Bernardino, Mon Fellini, Paris, éd. de Fallois.

  • 2003 - (en) Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, I'm A Born Liar: A Fellini Lexicon, New York, Harry N. Abrams, Inc. (ISBN 0810946173)

  • 2003 - (it) Fellini, Federico, et Pettigrew, Damian, Fellini, sono un gran bugiardo, Roma, Elleu. (ISBN 88-7476-122-8)

  • 2003 - (en) Mollica, Vincenzo, Fellini !, catalogue de l'exposition au Musée Guggenheim du 31 oct 2003 au 14 janvier 2004, Genève, éd. Skira.

  • 2003 - Pernot, Hervé, L'atelier Fellini, une expression du doute, Paris, L'Harmattan.


  • 2007 - Kezich, Tullio, Fellini, Paris, Gallimard.

  • 2007 - Delouche, Dominique, Mes felliniennes années, Paris, éd. P.A.S..

  • 2007 - Merlino, Benito, Fellini, Paris, Gallimard, coll. « Folio biographies ». (ISBN 978-2-07-033508-4)

  • 2007 - Fellini, Federico, Le Livre de mes rêves, Paris, éd. Flammarion. (ISBN 978-2-0812-0538-3)

  • 2008 - (it) Scolari, Giovanni, L'Italia di Fellini, Edizioni Sabinae.

  • 2009 - Stourdzé, Sam, Fellini : la grande parade, Paris, Éditions Anabet.

  • 2009 - Gili, Jean, Federico Fellini, le magicien du réel, Découvertes Gallimard, 2009

  • 2009 - Federico Fellini - Collection Positif. Coordonné par Jean A. Gili. Éditions Scope La Collection Positif (ISBN 2-912573-50-5)

  • 2009 - Jean-Max Méjean (dir.), Fellinicittà. Éditions de la Transparence (avec un DVD de Dominique Delouche), Paris, 2009.

  • 2016 - Daniele Aristaco et Stéphanie Vailati, Federico Fellini, le forain du cinéma, Éditions À dos d'âne, 2016



Films sur Federico Fellini |




  • 1971 : Ciao Federico ! de Gideon Bachmann[note 1]


  • 2002 : Fellini, je suis un grand menteur de Damian Pettigrew[note 2]

  • 2013 : Qu'il est étrange de s'appeler Federico (Che strano chiamarsi Federico : Scola racconta Fellini (Comme il est étrange de s'appeler Federico : Scola raconte Fellini) d'Ettore Scola



Notes et références |



Notes |





  1. Reportage sur le tournage du Satyricon et entretiens de Gideon Bachmann avec Fellini. Film présenté au Festival de Cannes 2003 dans le cadre Hommage à Fellini. 1 DVD avec bonus : Fellinikon, Le Monde de Fellini et des rushes (durée totale 120 min).


  2. Produit par Olivier Gal et Arte France, ce long métrage documentaire - sortie en salle dans plus de 14 pays - utilise les dernières interviews majeures avec le Maestro filmées à Rome en 1992 par Pettigrew. Présenté au Festival international du film d'Édimbourg en 2002 et nommé pour le Prix Arte du Meilleur Documentaire aux European Film Awards / Prix du cinéma européen, le film a gagné le Prix Rockie au Festival International de Banff et le Coup de Cœur au Festival international du documentaire de Marseille (Vue sur les docs). 2 DVD avec les suppléments : Autour de Fellini (durée totale 200 min).




Références |




  1. « Federico Fellini, Naissance d'un regard, Sylvie Sibra », sur www.federico-fellini.net (consulté le 11 janvier 2016).


  2. a b c d et e(it) Tullio Kezich, « Fellini, Federico in "Enciclopedia del Cinema" », sur treccani.it, 2003(consulté le 10 février 2018).


  3. a b c d e f g et h(it) Italo Moscati, « Fellini, Federico in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, 2014(consulté le 10 février 2018).


  4. milieu qui rappelle les descriptions de la société de Rome par Antonio Beltramelli dans Il Cantico.


  5. « La voce della luna », sur www.institut-lumiere.org (consulté le 11 janvier 2016).


  6. « fellini_funerali ITALIANO | Basilica di Santa Maria degli Angeli e dei Martiri alle Terme di Diocleziano di Roma », sur www.santamariadegliangeliroma.it (consulté le 11 janvier 2016).


  7. Gérard Blanchard, « De l’audio dans le visuel », Études de communication. langages, information, médiations,‎ 1er mai 1987, p. 93-108 (ISSN 1270-6841, DOI 10.4000/edc.2920, lire en ligne).


  8. Il y apparaît également à l'écran, dans un rôle de second plan, même si son nom n'est pas crédité au générique.


  9. (it) FELLINI Federico - Cavaliere di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana - 27 avril 1987 sur quirinale.it.



Voir aussi |




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Liens externes |




  • (en) Federico Fellini sur l’Internet Movie Database

  • Site pédagogique sur Fellini


  • (it) La fondation Fellini

  • La Fondation Fellini pour le cinéma (Sion, Suisse)


  • 2010 : Anita - Documentaire inspiré au film jamais réalisé, Voyage avec Anita.

  • Pietro Citati : Federico Fellini, l’homme des rêves


  • (it) Gianni Rondolino, « Fellini, Federico in "Enciclopedia dei ragazzi" », sur .treccani.it, 2005(consulté le 10 février 2018).




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