Bahia





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Blason de Bahia
Héraldique


Drapeau de Bahia
Drapeau


Bahia
Carte de l'État de Bahia (en rouge) à l'intérieur du Brésil
Administration

Pays

Drapeau du Brésil Brésil
Capitale

Salvador
Plus grande ville
Salvador
Région

Nordeste
Gouverneur
Rui Costa (PT)

IDH
0,688 — moyen (en 2000)

Fuseau horaire
UTC-3

ISO 3166-2
BR-BA
Démographie

Population
15 344 447 hab. (2016)
Densité 27 hab./km2
Rang

classé 4e
Géographie

Superficie
564 692,7 km2
Rang

classé 5e


L'État de Bahia est un État fédéré du Brésil, situé dans le sud de la Région Nord-Est, sur la côte Atlantique. Sa capitale est Salvador. Son fuseau horaire est UTC-3, et c'est l'un des États brésiliens qui n'appliquent plus le passage à l'heure d'été.


L'État de Bahia est l'un des grands États du Brésil : quatrième pour la population avec 15 344 447 habitants en 2016 et cinquième pour la superficie avec 564 273 km2.


Le nom de Bahia est la forme archaïque du mot portugais baía « baie », et vient du nom de la baie de Tous les Saints.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Histoire


    • 2.1 Gouverneurs




  • 3 Population


  • 4 Économie


    • 4.1 Tourisme




  • 5 Culture


    • 5.1 Religion


    • 5.2 Gastronomie


    • 5.3 Danse




  • 6 Personnalités illustres


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Liens externes







Géographie |


L'État de Bahia est limité :



  • au nord, par les États d'Alagoas, Sergipe, Pernambouc et Piauí ;

  • au sud, par les États de Minas Gerais et Espírito Santo ;

  • à l'ouest, par les États de Goiás et Tocantins ;

  • à l'est, par l'océan Atlantique.


Les principaux cours d'eau qui arrosent État sont le São Francisco, le Paraguaçu, la Jequitinhonha, l'Itapicuru, le Capivari et le Contas.


Quatre-vingt-dix pour cent du territoire de l'État sont situés à plus de 200 m d'altitude.



Histoire |




Amérindiens Pataxó.


La baie de Tous les Saints était l'un des lieux de débarquement des Portugais au Brésil et l'actuel Nordeste fut la première région du Brésil colonisée, il y a plus de 500 ans. Son premier gouverneur-général, Tomé de Sousa, fonda Salvador qui devint la première capitale du pays en 1549. Les colons portugais y développèrent la culture de la canne à sucre et du coton grâce à des esclaves noirs déportés en masse d’Afrique. Alors que l'évangélisation allait de pair avec la colonisation, la religion chrétienne fut parfois retournée contre le colon, avec le développement de mouvements millénaristes comme la Santidade de Jaguaripe à la fin du XVIe siècle[1].


Les attaques de la part des Anglais et des Hollandais au XVIIe siècle furent repoussées. En 1798, la conjuration de Bahia propose la formation d'une République de Bahia. Avec l'indépendance du Brésil, les habitants de Bahia exigèrent de la fédération une plus grande autonomie, qui fut refusée. Un soulèvement armé fut réprimé par le gouvernement central.


De 1896 à 1897, l'État fut le théâtre de la guerre de Canudos.


En 1926, une loi reconnaissait 9 millions d’hectares aux Amérindiens de l’État de Bahia. Mais ils ont été décimés, et, dans les années 1960, il n’y avait pratiquement plus d’Indiens sur ces terres occupées depuis par des grands propriétaires (fazendeiros) avec la complicité des militaires.
Depuis 1982, quelques familles survivantes de la communauté Pataxó Hãhãhãe tentent de faire reconnaître leur culture, droits et terres en menant des actions juridiques et d’occupations dites « retomadas ». Le gouvernement leur a reconnu 54 100 hectares délimités, mais en 2005, ils n'en disposent effectivement que d’un tiers. Et ils sont toujours confrontés aux pressions de grands propriétaires terriens voulant les garder.


Comme dans d'autres régions du Brésil, plusieurs Indiens Pataxó ont été assassinés en luttant pour la défense de leurs droits, dont l'un brûlé vif[2].

En 2006, une campagne[3] visant à réduire les tensions entre communautés et à promouvoir la paix par une meilleure connaissance mutuelle des cultures indiennes et non indiennes de la région a eu lieu dans le cadre d'un partenariat entre la Maison des Droits de l'Homme de Limoges et l'ONG brésilienne "Thydewas" (Espoirs de la Terre) avec le soutien de l'État de Bahia et du Conseil Régional du Limousin (France). Un livre en portugais décrivant la culture Pataxó Hãhãhãe pour les Brésiliens de la région a été édité lors de cette campagne.



Gouverneurs |






























































Liste des gouverneurs successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1994
1995
Antônio José Imbassahy da Silva

PFL
 
1995
1998
Paulo Souto

PFL
 
1999
2002
César Borges

PFL
 
2002
2003
Otto Alencar

PPB
 
2003
2006
Paulo Souto

PFL
 
2007
2014

Jaques Wagner

PT
 
2015

en cours
Rui Costa

PT
 



Population |


L'État de Bahia compte 417 municipalités pour une population totale de 13 815 334 habitants. La ville principale de l'État, Salvador, compte 2 673 560 habitants. Les autres villes importantes sont : Feira de Santana, Vitória da Conquista, Itabuna, Ilhéus, Juazeiro et Jequié.


Article détaillé : Municipalités de l'État de Bahia par population.

Article détaillé : Liste des villes de l'État de Bahia.


Économie |




La Ford Fiesta, assemblée à Camaçari.


L'économie de Bahia est agraire (canne à sucre, manioc, maïs, noix de coco, cacao), industrielle (chimie, informatique, automobile et pétrochimie) et minière. Il existe aussi un important pôle pétrochimique[4] et un complexe industriel de Ford Motor Company à Camaçari, à proximité de Salvador.


Bahia est également réputé pour la qualité de ses cafés, dont les grains sont séchés au soleil et protégés de la rosée matinale par de grands pans de toile. Cette attention particulière offre aux cafés de Bahia des saveurs douces et fruitées très appréciées.



Tourisme |




Chapada Diamantina.


Grâce à son importante façade maritime et la beauté de ses plages, l'État de Bahia connaît depuis une dizaine d'années un fort développement du tourisme balnéaire dans des lieux tels que Porto Seguro, Praia do Forte, Itaparica ou encore Trancoso.


Depuis la rénovation de son centre historique, le Pelourinho, classé patrimoine mondial de l'Humanité en 1985 par l'UNESCO, Salvador est devenu un lieu incontournable pour tout touriste souhaitant visiter le Brésil, transformant ce quartier réputé malfamé dans les années 1980 en un lieu totalement tourné vers le tourisme.


Plus récemment, la Chapada Diamantina, un parc naturel situé dans l'intérieur de l'état, est devenue un paradis pour les trekkeurs avec de nombreuses randonnées partant de Lençois ou encore de Capao permettant notamment de contempler la « cachoeira da fumaça » — cascade de la fumée — gigantesque chute d'eau (380 m de haut) située sur la Chapada Diamantina.



Culture |


La culture de Bahia est l'une des plus riches et diversifiée du Brésil, l'État est considéré comme l'un des centres culturels les plus riches du pays, non seulement collection d'ouvrages religieux, architectural, mais il est le foyer de la plus typique culture populaire, que ce soit dans la cuisine en musique, et dans presque n'importe quel événement.[réf. nécessaire]


Bahia expose, ses caractéristiques, le riche résultat du mélange entre des Indiens, des Portugais et des esclaves noirs (Isovan). Dans cette vaste étendue culturelles, les principaux événements culturels sont le carnaval de Salvador, la célébration de l'indépendance de Bahia, dans le Jerk, en particulier la guerre d'épée à Cruz das Almas et Senhor do Bonfim, le lavage de Bonfim, la fête de Santa Barbara, et la fête de Saint-Sébastien, le festival de Iemanjá, et bien d'autres. À Bahia, il y a encore place à un proverbe, à la fois drôle et sérieux, qui montre le caractère de ses habitants : « Le Baiano ne naît pas, il entre en scène » (Baiano não nasce, ele estreia).


En novembre 2012, Bahia légalise le mariage gay.



Religion |


Le catholicisme reste la religion dominante à Bahia comme généralement au Brésil.


Les religions afro-brésiliennes y sont toutefois fortement représentées, notamment le candomblé, mais aussi l'umbanda, la quimbanda... Cette forte implantation est la conséquence de la forte proportion de Baianais descendants des esclaves d'origine africaine.


Depuis quelques dizaines d'années, la présence de diverses églises évangéliques d'origine nord-américaine (télévangélistes et autres) est de plus en plus visibles, créant parfois des incidents avec les disciples des cultes traditionnels.



Gastronomie |


L'ingrédient roi est l'huile de dendê, tirée du denzeiro, petit palmier à huile d'origine ouest-africaine. C'est une cuisine d'inspiration très métissée : portugaise, africaine, voire amérindienne. Elle est vendue sur les étals de baianaises en tenue traditionnelle.



  • La moqueca de peixe (moqueca de poisson), de crevettes ou d'autres fruits de mer.

  • Caruru


  • Vatapá (sorte de purée à base d’arachide, noix de cajou, gingembre, de crevettes, de fumet de poisson, etc.)

  • Acarajé : beignet de haricot typiquement bahianais, frit dans de l'huile de Dendé, fourré de crevettes, de piments, de salade de tomates, de vatapá et de gombo. Il est parent de l'accara ouest-africain, et plus lointement de l'accra antillais (fait de morue et non de haricot)



Danse |


Une des danses populaires est le forro (note: l'État capitale du forro est Recife plus au nord de Bahia). Elle se danse à deux et est très joyeuse. Les instruments caractéristiques sont entre autres la zabumba, sorte de grand tambourin, le triangle et l'accordéon. Le Forro est très populaire dans le Nordeste ; à Bahia, il est principalement dansé au cours des fêtes de la São João, qui se déroulent sur une semaine dans la période du 21 juin. Cette Fête est l'analogue de la Saint Jean française. Nourriture, Danse et Feux d'artifices y sont à l'honneur.


Bahia est l'État d'origine d'une autre « danse », puisque la Capoeira que l'on connaît aujourd'hui trouve ses racines à Bahia, plus précisément entre les communes de Salvador et de Santo Amaro.


Il est difficile d'attribuer une origine bahianaise avec certitude à ces danses mais :



  • le puxada de Rede, danse traditionnelle de pêcheurs tirant les filets de la mer,

  • le maculélé, danse africaine pratiquée avec des machettes ou des bâtons. C'est Mestre Popo, capoeiriste de Santo Amaro da Purificação, qui a développé l'enseignement du Maculélé à Bahia.



Personnalités illustres |




  • Rui Barbosa, juriste, homme politique, diplomate, écrivain, linguiste, traducteur.


  • Augusto Teixeira de Freitas (pt), juriste.


  • Itamar Franco, 33º Président du Brésil.


  • Antônio Carlos Magalhães, politique.


  • Milton Santos, géographe.


  • Jorge Amado, écrivain.


  • João Ubaldo Ribeiro, écrivain.


  • Castro Alves, poète.


  • João Gilberto, musicien (créateur de la bossa nova).


  • Dorival Caymmi, musicien.


  • Caetano Veloso, musicien.


  • Maria Bethânia, chanteuse.


  • Gilberto Gil, musicien.


  • Gregório de Matos, poète.


  • Acelino Freitas, boxeur champion du monde.


  • Ricardo Alex Santos, joueur de beach-volley.


  • Mestre Bimba, célèbre capoériste, y est né en 1900.


  • Adriana Lima, mannequin (Victoria's Secret, Maybelline, etc.) y est née en 1981.


  • Nelson de Jesus Silva, dit Dida, gardien de but.


  • Emídio Brasileiro écrivain.


  • Tom Zé, musicien.


  • Ivete Sangalo, musicien.


  • Carlinhos Brown musicien.


  • Raul Seixas musicien.


  • Amélia Rodrigues écrivain.



Notes et références |





  1. Pierre Guidi, « Colonialisme et propagation de la foi », La Vie des idées, 12 juillet 2010. (ISSN 2105-3030).


  2. Exemple de violence subie par les indiens pataxo rapporté par Survival International


  3. Portail francophone de la campagne sur mdh.limoges.free.fr


  4. pôle pétrochimique sur www.coficpolo.com




Voir aussi |



Bibliographie |




  • Michel Agier, Anthropologie du carnaval. La Ville, la fête et l'Afrique à Bahia, Parenthèses, collection « Eupalinos », 2000, 253 p. (ISBN 286364615X)

  • Xavier VATIN, Rites et musiques de possession à Bahia, Paris, L'Harmattan, 2005. (ISBN 2747585433)


  • Traversée d'Océans, Voix poétiques de Bretagne et Bahia, anthologie bilingue, traduction Dominique Stoenesco, éditions LANORE, 2012


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