Saint-Malo





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Saint-Malo
Le port avec à droite l'écluse du Naye donnant accès aux bassins en arrière-plan, et les fortifications de Saint-Malo intra-muros à gauche.

Blason de Saint-Malo
Blason

Saint-Malo
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bretagne

Département

Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)

Arrondissement

Saint-Malo (chef-lieu)

Canton

Saint-Malo-1 (chef-lieu)
Saint-Malo-2 (chef-lieu)

Intercommunalité

Saint-Malo Agglomération

Maire
Mandat
Claude Renoult (DVD)
2014-2020

Code postal
35400

Code commune
35288
Démographie

Gentilé
Malouin

Population
municipale
45 719 hab. (2015 en diminution de 1,34 % par rapport à 2010en diminution de 1,34 % par rapport à 2010)
Densité 1 250 hab./km2
Population
aire urbaine
71 118 hab. (2012)
Géographie

Coordonnées

48° 38′ 50″ nord, 2° 00′ 32″ ouest

Altitude
Min. 0 m
Max. 51 m

Superficie
36,58 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.ville-saint-malo.fr


Saint-Malo est une commune française située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, et le principal port de la côte nord de Bretagne. Le secteur touristique y est également très développé.


Ses habitants, les Malouins et les Malouines, étaient 45 719 en 2015[1].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Relief


    • 1.4 Histoire géologique


    • 1.5 Les marées à Saint-Malo


    • 1.6 Climat


    • 1.7 Flore et faune


    • 1.8 Villages, hameaux, écarts, lieux-dits




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Logement


    • 2.2 Projets urbains


    • 2.3 Transports et déplacements


      • 2.3.1 Bus


      • 2.3.2 Train


      • 2.3.3 Aéroport






  • 3 Toponymie


    • 3.1 Saint-Malo




  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire et Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Époque moderne


    • 4.4 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Liste des maires


    • 5.5 Labels et distinctions


    • 5.6 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Période 1793-1967


      • 6.1.2 Période 1967-aujourd'hui




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Équipements scolaires


      • 6.2.2 Langue bretonne




    • 6.3 Santé


    • 6.4 Équipements culturels


    • 6.5 Sports


      • 6.5.1 Équipements sportifs


      • 6.5.2 Clubs sportifs




    • 6.6 Manifestations culturelles et festivités


      • 6.6.1 Culture


      • 6.6.2 Courses nautiques et sports




    • 6.7 Cultes


    • 6.8 Médias locaux




  • 7 Économie


    • 7.1 Tourisme


    • 7.2 Entreprises


    • 7.3 Centres villes, centres commerciaux et marchés


    • 7.4 Le port




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Les cimetières


      • 8.1.2 Panorama de Saint-Malo


      • 8.1.3 Cité historique de Saint-Malo


      • 8.1.4 Saint-Servan


      • 8.1.5 Rothéneuf


      • 8.1.6 Autres




    • 8.2 Personnalités liées à Saint-Malo


    • 8.3 Saint-Malo dans les arts et les lettres


      • 8.3.1 Roman


      • 8.3.2 Bande dessinée


      • 8.3.3 Films et séries tournées à Saint-Malo




    • 8.4 Devises


    • 8.5 Héraldique




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Sources et bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Situation |




Limites de la commune de Saint-Malo.


La commune de Saint-Malo est située dans le nord-est de la Bretagne, sur le littoral de la Manche et sur la rive droite de l'estuaire de la Rance. Elle se trouve à 18 km au nord de Dinan, à 75 km au nord de Rennes et à 404 km de Paris.


Saint-Malo constitue la partie nord-ouest du Clos Poulet, une large presqu'île délimitée par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. À l'extrémité nord-est du Clos-Poulet, se trouve Cancale, qui ferme à l'ouest la baie du Mont-Saint-Michel. Le littoral du Clos-Poulet fait partie de la côte d'Émeraude, qui s'étend de Cancale au cap Fréhel.


Les communes limitrophes de Saint-Malo sont, au nord-est, Saint-Coulomb, à l'est, Saint-Méloir-des-Ondes, au sud-est et au sud, Saint-Jouan-des-Guérets, au sud-ouest et à l'ouest, sur la rive gauche de la Rance, Dinard, La Richardais et Pleurtuit.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Saint-Malo


Manche

Saint-Coulomb

Rance
Saint-Malo
Saint-Méloir-des-Ondes


Saint-Jouan-des-Guérets



Saint-Malo est limitrophe de Dinard, mais en est séparée par l'estuaire de la Rance.


L'actuelle commune de Saint-Malo résulte de la fusion en 1967 de l’ancienne commune de Saint-Malo (la vieille ville intra-muros et les quartiers de Rocabey, de la gare, de Marville, de Courtoisville et de la Découverte) avec celles de Paramé et Saint-Servan[2],[3].



Relief |



Le site originel de l’agglomération malouine comprend les îlots rocheux de la Cité (altitude 30 m), reliés par le tombolo de Solidor à Saint-Servan où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du Ve siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude 13,80) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.




Carte de Saint-Malo probablement du XVIIIe siècle.


C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ou Maclou (la graphie varie), le futur saint-Malo. Au XIIe siècle, l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor.




Le Fort National peut se visiter et il est accessible à marée basse.



Petit Bé vu depuis le Grand Bé qui sont des îles à marée haute

Le fort du Petit Bé vu du Grand Bé, ici à marée haute


Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu’à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du XIXe siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées, permettant ainsi la création du port. Les endiguements progressifs depuis le XVIIIe siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au XIXe siècle. L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud. Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu’à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.


Le littoral maritime, d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, de Rothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).


Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) et Dinard.


Le site du centre-ville, avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port, est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, des tombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'île du Fort National).



Histoire géologique |


La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye au sud et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709[4], le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction traditionnelle en moellons en suivront par la suite le tracé.



Les marées à Saint-Malo |


Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.


Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit sur l'estuaire de la Rance, en amont de l'intra-muros de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont-Saint-Michel) au début des années 1960.


La prudence est de rigueur en bord de mer. Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer (horaires des marées disponibles dans les offices de tourisme). Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions. Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.



Climat |


La baie de Saint-Malo jouit d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont adoucies par le Gulf Stream et l'amplitude des températures moyennes entre hiver et été est très faible (de 6,1 °C en janvier à 17,8 °C en août) avec une moyenne à 11,6 °C[5].






















































































Relevé météorologique de Dinard-Pleurtuit-Saint-Malo (1981-2010, ensoleillement 1991-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,1 4,8 5,9 9 11,5 13,5 13,6 11,7 9,4 6,1 3,7 8
Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,3 11,9 13,7 17 19,8 21,9 22 20 16,3 12 9,2 15,2
Ensoleillement (h) 69,5 84,3 127,5 164,1 188,4 206,4 206,4 198,6 167,1 112,6 77,8 64 1 666,6
Précipitations (mm) 67 57,6 53,5 53 63,6 49,1 49,7 49,4 62,2 86,8 86,8 80 758,7

Source : Meteo France Normales mensuelles

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

8,8

3,4

67


 

 

 

9,3

3,1

57,6


 

 

 

11,9

4,8

53,5


 

 

 

13,7

5,9

53


 

 

 

17

9

63,6


 

 

 

19,8

11,5

49,1


 

 

 

21,9

13,5

49,7


 

 

 

22

13,6

49,4


 

 

 

20

11,7

62,2


 

 

 

16,3

9,4

86,8


 

 

 

12

6,1

86,8


 

 

 

9,2

3,7

80

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


Flore et faune |


Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[6].
De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe)[7].



Villages, hameaux, écarts, lieux-dits |


Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et restent présentes dans la toponymie locale : Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer), Paramé, Rothéneuf, Saint-Ideuc.



Urbanisme |




La nouvelle gare, inaugurée en 2005.



Logement |



La ville compte 63 074 logements principaux et 19 919 résidences secondaires[8].
De nombreux projets immobiliers voient le jour sur la commune. La mairie de Saint-Malo soutient la construction de nouveaux logements en se fixant l'objectif de construire 400 nouveaux logements par an d'ici dix ans[9].



Projets urbains |



Saint-Malo est en plein renouvellement urbain sur la période 2008 - 2014. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :


  • Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, place à la construction de 355 logements, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier[10].

Le projet, hormis le pôle culturel, est en cours de finition…



  • L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux circulations douces. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et à terme un TCSP[11]. Les travaux commencent en automne 2012[12].

  • ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain est en cours au cœur des quartiers de la Découverte et de L'Espérance. Le projet porte sur la restructuration de l'ensemble de la voirie au niveau de l'avenue du Général de Gaulle, mais aussi sur la résidentialisation des quartiers.


Quelques chiffres :



  • 217 logements déconstruits,

  • entre 200 et 250 logements construits sur le quartier (accession sociale, accession libre et locatif libre),

  • 66 logements reconstruits en dehors du quartier,

  • 645 logements réhabilités,

  • 615 logements résidentialisés.


Coût du projet : 57 millions d’euros.



  • Le musée d'Histoire maritime : ce musée sera un espace historique de 4000 à 6 000 m² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du bassin Duguay-Trouin dans le port. Sa mission sera de mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes. Il comprendra des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels La grande pêche à Terre-Neuve, etc.

  • Le multiplexe : construction d'un cinéma de 7 salles, courant 2014, dans le quartier de la Découverte à l'emplacement des entrepôts logistique du groupe Beaumanoir (anciens locaux de la Seifel)[13]

  • Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce-Demalvillain, va être[Quand ?] complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, qui devrait durer quatre ans, a commencé en 2009. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront 112 logements destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place[14].



Transports et déplacements |




Les Tramways Bretons, avant la Première Guerre mondiale, sur le Sillon



Pont roulant reliant Saint-Malo Saint-Sevran

Pont roulant reliant Saint-Malo à Saint-Sevran, vers 1910.


Saint-Malo est relié au réseau ferroviaire depuis 1864. Il disposait de deux réseaux de tramways, les Tramways Bretons et le Tramway de Rothéneuf, qui circulèrent jusqu'en 1947, et qui sont les ancêtres de l'actuel réseau d'autobus urbain.



Bus |


Article détaillé : Malo Agglo Transports.

Saint-Malo agglomération organise un réseau de transport en commun, actuellement exploité par la société Keolis dans le cadre d'une délégation de service public de six ans, jusqu'en 2012[15], qui dessert notamment Saint-Malo. 137 000 personnes ont accès au réseau de transport en commun, qui est composé de 16 lignes de bus ou cars[16].


En saison, lors des grands week-ends et des grands événements, une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)[17],[18].



Train |


Article détaillé : Gare de Saint-Malo.

Dotée d'une nouvelle gare depuis juin 2005, Saint-Malo est reliée à Rennes (environ 20 trains par jour, temps de parcours : 45 min à 1 h) et à Paris (3 à 4 A/R par jour ; temps de parcours : 2 h 56 à 3 h 15).
En saison s'ajoutent des liaisons avec Granville (2 A/R par jour, 1 h 15) et Lille Europe (le week-end seulement).


De nombreux Malouins partent chaque matin travailler à Rennes et rentrent le soir, bénéficiant de deux arrêts dans la capitale régionale ; outre la gare Rennes, la gare de Pontchaillou dessert l'hôpital Pontchaillou, des établissements scolaires et le campus de Villejean.


De nombreux lycéens de Dol et de Combourg utilisent le train pour se rendre aux lycées de Saint-Malo qui offrent un large choix de formations dans les métiers du tourisme ou du commerce et dans l'enseignement général et technologique.


À l'inverse, les Rennais viennent parfois l'été ou les dimanches profiter de la mer à Saint-Malo.



Aéroport |




Terminal de l'aéroport de Dinard, Pleurtuit et Saint-Malo.


Article détaillé : Aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit.

La ville voisine de Pleurtuit possède un aéroport sur son territoire.


Il est géré par la CCI de Rennes, la CCI de Saint-Malo et le groupe Vinci Airports[19].
En 2007, environ 180 000 passagers[20] ont été transportés par les deux compagnies Ryanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avec Londres Stansted, Nottingham, Bristol, Birmingham et Guernesey.



Toponymie |


On rencontre l'appellations suivante : Insula Aaronis au VIe siècle (« L'île d'Aaron »)[21]. Un ermite du nom de Aaron y construisit à cette époque un ermitage (selon la tradition, au lieu de la chapelle Saint-Aaron).



Saint-Malo |


Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Macloviensem en 1162[22], puis Saent Mallou en 1282, Saint Malou en 1287 et en 1294, Saint Malo en 1304[23], etc.


Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Saint-, dont le second élément -Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom de Maclovius[22],[24].


Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet[3].


En gallo, la commune se nomme Saent-Malo et en breton Sant-Maloù[23]. Saint-Malo ne se trouve pas dans l'aire traditionnelle actuelle[pas clair] d'utilisation de la langue bretonne. Cependant, les variations historiques de la Frontière linguistique bretonne montrent que la langue bretonne était parlée à Saint-Malo au Moyen Âge [25][réf. nécessaire].



Histoire |


Article détaillé : Histoire de Saint-Malo.


Préhistoire et Antiquité |


L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : les Coriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.


Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541[26].



Moyen Âge |


Alet continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Alet est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Alet. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre les ducs de Bretagne et les rois de France. Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, restituée au duc de Bretagne de 1415 à 1488, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488[27].



Époque moderne |


Le 11 mars 1590, Saint-Malo proclame son indépendance au royaume de France et devient la République de Saint-Malo. L’épisode de quatre ans s’achèvera le 5 décembre 1594 avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France[28].


C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf.





Alfred Caravanniez, Monument à Surcouf (1902).



Émile Malo-Renault, Tombeau de François-René de Chateaubriand, Le Grand Bé, estampe, musée de Saint-Malo


Malo-Renault (1870-1938), Tombeau de François-René de Chateaubriand, Le Grand Bé, estampe.


D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées malouinières[29].


L'essor de Saint-Malo est affecté par la Révolution française qui ne l'épargne pas. L'épisode le plus dramatique fut la fusillade dans les dunes du Talard de 60 "contre-révolutionnaires" de l'armée vendéenne en décembre 1793. Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé 19. La pêche errante, la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développe. Le tourisme balnéaire commence très tôt (1er établissement de bains en 1838) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé, 10 ans avant la mort de l’écrivain.



Époque contemporaine |


Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm.


Articles détaillés : Libération de Saint-Malo et Bombardement de Cézembre.

La reconstruction de la vieille ville se fera dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices durent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, purent faire l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et remployées.


Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance[30].



Articles connexes : Pont roulant de Saint-Malo à Saint-Servan et la reconstruction de Saint-Malo.



La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106.



Politique et administration |


Article détaillé : Administration de Saint-Malo.

La fusion entre Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan fut suggérée sous le terme de « réunification » à plusieurs reprises au cours du XIXe siècle, lors des travaux de transformation du port de marée en bassins à flot.


Toutefois ce projet ne se réalisera qu'en 1967 avec pour élément déclencheur la volonté de jeunes entrepreneurs malouins de créer des zones industrielles communes aux trois villes (INDUSMA). L'ensemble des trois communes ainsi réunies, prend le nom de « Saint-Malo »[31].



Rattachements administratifs et électoraux |


La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Malo du département d'Ille-et-Vilaine. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription d'Ille-et-Vilaine.


Elle a été le chef-lieu du canton de Saint-Malo de 1793 à 1967, année où celui-ci est scindé. La commune devient alors le chef-lieu des cantons de Saint-Malo-Nord et de Saint-Malo-Sud[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Saint-Malo devient le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, celui de Saint-Malo-1 et celui de Saint-Malo-2.


La partie de la commune incluse dans le canton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie du canton de Saint-Malo-1.


Quartier maritime


Saint-Malo est un quartier maritime dont le code est « SM ».




Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106.



Intercommunalité |


La ville est la principale commune de la communauté d'agglomération dénommée Saint-Malo Agglomération, créée en 2001. Celle-ci fait partie d’un pays « Voynet » du même nom. Saint-Malo le chef-lieu de l’arrondissement de Saint-Malo regroupant 63 communes.


De manière traditionnelle et historique, Saint-Malo est la « capitale » du pays de Saint-Malo.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine.


Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires depuis 1790.















































Liste des maires successifs depuis la fusion de 1967
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1967
1977
Marcel Planchet[32],[33]
 
Entrepreneur du BTP,
Maire de Saint-Servan-sur-Mer (1965 → 1967)
Conseiller général de Saint-Malo-Sud (1967 → 1998)
Conseiller régional (1972 → 1976)
1977
1983

Louis Chopier[34]

PS
Agriculteur
Président de la chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine[Quand ?]
Conseiller général de Saint-Malo-Nord (1982 → 1994)
Parlementaire européen (1988 → 1989)
1983
1989
Marcel Planchet[32],[33]

DVD
Entrepreneur du BTP,
Conseiller général de Saint-Malo-Sud (1967 → 1998)
1989
avril 2014

René Couanau

UMP (2002-2011),
puis DVD

Inspecteur général de l'administration de l'éducation nationale
Député d'Ille-et-Vilaine (7e circ.) (1986 → 2012);
Conseiller régional de Bretagne (1986 → 1989)
Président de Saint-Malo Agglomération (2001 → 2007)
avril 2014[35],[36]
en cours
(au 19 avril 2018)

Claude Renoult

DVD
Retraité Ingénieur EDF
Président de Saint-Malo Agglomération (2014 → )



Labels et distinctions |



Saint-Malo est[37] :




  • ville fleurie quatre fleurs en 1987 ;


  • prix national de l’arbre en 1992 ;

  • prix national de mise en valeur du patrimoine historique en 1995 ;


  • grand prix national[De quoi ?] en 1999, 2002 et 2005 ;

  • station nautique quatre étoiles décernées par France station nautique[Quand ?].

  • considérée en 2008 comme une station touristique de premier plan pour son attractivité et sa notoriété[38].



Jumelages |



Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo flottant au vent, par temps clair.

Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo.


Saint-Malo est jumelée avec Port-Louis, capitale de l'Île Maurice, en 1999[39].


Au Canada, Saint-Malo a des liens avec les lieux suivants:




  • Drapeau du Canada Gaspé, capitale de la Gaspésie au Québec (Canada), en 2009[40].


  • Drapeau du Canada village de Saint-Malo au Québec (Canada)


  • Drapeau du Canada village de Saint-Malo au Manitoba (Canada)



Population et société |



Démographie |



Période 1793-1967 |


Durant cette période, le maximum de la population est atteint en 1962 avec 17 137 habitants.

























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
10 730 9 147 9 934 9 949 9 981 9 744 10 053























1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
10 076 9 997 10 809 10 886 10 693 12 316 10 295























1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
11 212 10 500 11 896 11 476 11 486 10 647 12 371























1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
12 390 13 137 12 864 13 836 11 311 14 339 17 137

(Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[41].)








Période 1967-aujourd'hui |


1967 va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo, Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) et Paramé (8 811 habitants en 1962), fusion intervenue le 26 octobre 1967. Publié au Journal Officiel de la République Française le 29 octobre 1967, le décret précisera que les anciens cantons de Saint-Malo et de Saint-Servan-sur-Mer prennent respectivement les noms de Saint-Malo-Nord et Saint-Malo-Sud. Quant au siège de la nouvelle commune, il est fixé à l'hôtel de ville de Saint-Malo[42].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1968. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 1].



En 2015, la commune comptait 45 719 habitants[Note 2], en diminution de 1,34 % par rapport à 2010 (Ille-et-Vilaine : +5,54 %, France hors Mayotte : +2,44 %).



























Évolution de la population  [ modifier ]
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
42 297 45 030 46 347 48 057 50 675 49 661 45 201 45 719

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[44].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


Article détaillé : Enseignement à Saint-Malo.


Équipements scolaires |


L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.


Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture ainsi que le lycée Les Rimains nouvellement installé à côté de la nouvelle gare ferroviaire, préparant aux concours de la marine marchande.


Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée La Providence à Saint-Malo (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.


Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :



  • une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais ;

  • un IUT proposant quatre départements: réseaux et télécommunications (Formation initiale classique et formation initiale par alternance, sur un cursus orienté opérateurs de réseaux), carrières juridiques, génie industriel et maintenance ainsi que gestion des entreprises et des administrations[45] ;

  • le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.


L'enseignement secondaire général est réparti dans trois lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier et le lycée Maupertuis, ainsi que l'établissement privé l'Institution-La Providence.



Langue bretonne |


À la rentrée 2016, 27 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 0,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[46].
Saint-Malo est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne)[réf. nécessaire]. Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton[47].



Santé |


La ville regroupe[Quand ?] plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales[48].



Équipements culturels |


La plus grande salle de concerts est la Nouvelle vague (anciennement nommée Omnibus). C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de 920 places qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements.
En octobre 2012, c'est l'association Rock Tympans, organisatrice du festival Route du Rock, qui obtient pour 5 ans la gestion de l'Omnibus, à la suite d'un appel d'offres lancé par la municipalité[49].


Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe intra-muros (Chateaubriand) et l'autre à Saint-Servan (place Bouvet). Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.


Il existe en 2013 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour[50]. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre à côté du centre commercial de la Découverte, sur l'ancien site de la Seiffel (7 salles)[51].



Sports |


Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008, événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales.



Équipements sportifs |


6,8 hectares sont dédiés au sport à Saint-Malo[réf. nécessaire].


La ville possède le patrimoine sportif suivant[Quand ?] :



  • une piscine comptant 173 740 entrées en 2007 ;

  • cinq centres nautiques développant : voile et kayak, aviron, planche, surf, char à voile, plongée ;

  • Bellevue : un plateau omnisports de 920 m2, un gymnase de 120 m2 (tennis de table), un gymnase de 100 m2 (boxe), une salle de 80 m2 (salle de musculation), un terrain de football de 6 000 m2 ;

  • Charcot : une salle de 300 m2 volley ball, handball et basket ;

  • Grand Domaine : une aire de tir à l'arc 8 500 m2 ;

  • Les cottages : un gymnase de 300 m2 ;

  • La découverte : un gymnase de 250 m2, deux terrains de foot de 6 000 m2 chacun ;

  • Duguay Trouin : un plateau omnisports 920 m2, une salle de gymnastique 300 m2, un court de tennis couvert ;

  • Henri Lemarié : un terrain de foot honneur 6 000 m2, un terrain de foot stabilisé 6 000 m2, deux terrains de foot à 9, huit terrains de foot à 5 et 7 un peu moins de 39 600 m2 et un skate park ;

  • Ernest Renan : une salle de 140 m2 (haltérophilie) ;

  • Gentillerie : une salle de gymnastique de 300 m2 ;

  • L'islet : une salle de gymnase de 300 m2, un court de tennis ;

  • Hippodrome : un hippodrome, un terrain de foot 6 000 m2, un terrain de rugby 9 000 m2, un terrain de foot annexe 7 500 m2 ;

  • La Gilbardais : une salle de tir (10 m, 20 m et 50 m) ;

  • Surcouf : une salle omnisports 1600 m², un dojo 400 m², un plateau omnisports 920 m2, un plateau extérieur basket et handball ;

  • Le Naye : un court de tennis, une salle omnisports 1030 m² (handball + basket) et un gymnase 200 m² ;

  • Rocabey : un plateau omnisports (handball + football) ;

  • Trianon : une salle de gymnastique et d'escrime 400 m² ;

  • Les Acadiens : une piste anneau cycliste 200 m, un terrain football d'entraînement et deux terrains de foot à sept.



Clubs sportifs |




  • US Saint-Malo, club de football qui évolue en championnat de France amateur ;

  • UP Saint-Malo, club de tennis de table dont l'équipe féminine a disputé l'élite dans les années 1980 ;

  • Association sportive Jeanne d'Arc ;

  • Cercle Jules Ferry ;

  • Société Nautique de la Baie de Saint-Malo ;

  • Surf School, association de voile de Saint-Malo ;

  • Saint-Malo Rugby (CJF), le club de rugby et champion de Bretagne de division d'honneur ;

  • Les Corsaires Malouins (avec plusieurs sections : tir sportif, kayak, vélo…) ;

  • Émeraude Stand Up Saint-Malo[52], club affilié à la Fédération française de surf ;

  • Emeraude Kite : association regroupant environ 150 pratiquants de kite surf.



Manifestations culturelles et festivités |



Culture |


Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père. La ville organise également le festival de musique "Classique au large"[53], au printemps.


La ville de Saint-Malo, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et le conseil régional de Bretagne soutiennent financièrement l'organisation du "Festival de musique sacrée"[54] qui se tient à la cathédrale Saint-Vincent pendant la période estivale.


Parmi les évènements culturels importants figurent le Quai des Bulles, festival de la bande dessinée et de l'image projetée, qui a lieu à l'automne, ainsi que le festival littéraire des Étonnants voyageurs, au printemps. D'autres évènements animent aussi la ville, tel le Festival européen du théâtre lycéen francophone. Un carnaval haut en couleur a eu lieu le 28 mars 2010[55].


Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festival Renc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations[56]. Sont également proposés au public en été : les "Mardis zicos" (2 concerts au pied du château), les "Mercredis des Douves" (animations ludiques également au pied du Château) et les "Vendredis de la Hoguette" (animations sportives sur la plage).



Courses nautiques et sports |


Les événements ayant pour cadre la ville de Saint-Malo les plus connus sont associés aux courses nautiques : le départ de la Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, et l'arrivée de la Transat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les 4 ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 2012 ou d'envergure plus modestes comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.




le bagad Quic-en-Groigne évolue en première catégorie du championnat national des bagadoù.


Enfin se tient l'été le festival Folklores du monde en remplacement de la "Fête des Œillets de Paramé" créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce festival fut, dans un premier temps, exclusivement orienté vers la culture bretonne. Depuis, il s'est élargi aux cinq continents en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des quatre coins du monde. La cité malouine est, lors de cet événement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Gwik Alet ainsi que le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad classé en 1re catégorie de la fédération Bodadeg ar Sonerion et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2011 de la fédération de danse bretonne War'l leur.


Durant chaque hiver, la fête foraine de la "Saint Ouine" prend place pendant environ un mois sur les quais du port de la ville au pied des remparts. Elle se déroulait dans ses débuts sur l'îlot du Grand-Bé près d'une chapelle (Notre-Dame-du-Laurier) dans laquelle était vénérée une statue de saint Ouen d'où son nom. Avec le temps, la fête se transféra sur les quais coïncidant, de 1926 à 1966 avec le Pardon des Terre-Neuvas - ce qui contribua d'ailleurs à lui redonner de l'importance.



Cultes |


Catholique

Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale Saint-Vincent, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.


Autres lieux de culte catholique :



  • la chapelle Sainte-Anne ;

  • l'église de Saint-Ideuc ;

  • la chapelle Saint-Louis ;

  • l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Saint-Servan ;

  • l'église Saint-Malo (de Paramé) ;

  • l'église Sainte-Croix ;

  • l'église Notre-Dame-des-Grèves ;

  • l'église Saint-Sauveur ;

  • l'église Saint-François-Xavier.


Protestant

  • l'église réformée de la Côte d'Émeraude.

Musulman

  • la salle de prière dans le quartier de La Découverte.

Cimetières

La commune possède plusieurs cimetières : le cimetière de la Vigne au chapitre, le cimetière de Lorette, celui de Paramé, le cimetière du Rosais…




Médias locaux |



Presse 





  • Ouest-France : le quotidien régional diffuse une édition Saint-Malo. La rédaction se situe au 15 avenue Jean-Jaurès.


  • Le Pays malouin : hebdomadaire propriété du groupe Ouest-France et que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo, présent dans les bars-tabacs, les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate des faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.


  • Saint-Malo Magazine[57] : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours sur la commune.


  • Le Télégramme : depuis le 2 juillet 2012, le quotidien régional breton consacre une page sur Saint-Malo dans son édition locale de Dinan-Dinard-Saint-Malo. Fort de ses 19 éditions locales, il est diffusé à plus de 220 000 exemplaires.


  • Le Journal des entreprises couvre l'actualité économique en régions. Il est présent en Ille-et-Vilaine.


  • Le Journal des Remparts, mensuel gratuit traitant de l'actualité économique et culturelle sur les Pays de Saint-Malo, Dinard et Dinan. Il est diffusé à 15 000 exemplaires principalement dans les commerces et les collectivités[58].



Média audiovisuel 




  • Saint-Malo TV : des reportages mis en ligne régulièrement, en complément du Saint-Malo Magazine, sur le site Internet de la Mairie : www.saint-malo.fr.


Économie |


Saint-Malo est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères. Elle gère le port de commerce, de pêche et de plaisance de Saint-Malo ainsi que le port de pêche de Cancale, la cale du Bec de la Vallée et l’aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo. Elle gère aussi l'espace Duguay-Trouin qui permet d'organiser des salons.


Le développement économique de Saint-Malo relève de la compétence de Saint-Malo Agglomération qui a aménagé un parc technopolitain « Atalante Saint-Malo ». Ce parc est destiné à accueillir des entreprises de recherche, de production et de services dans deux filières[59] :



  • Les biotechnologies marines (cosmétique, nutrition, santé, pharmaceutique, agrofourniture…)

  • La filière numérique appliquée au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être.



Tourisme |


Saint-Malo est une station touristique de premier plan[60].



Entreprises |


Le pays de Saint-Malo conserve une activité exportatrice développée[61].


Les plus grosses entreprises de la ville sont :




  • Groupe Roullier, première entreprise privée française en agrofourniture, 6 300 salariés, chiffre d'affaires de 2 000 M€ en 2008.

  • Timac (du groupe Roullier), engrais et amendements, 660 salariés, chiffre d'affaires de 166 M€.


  • Groupe Beaumanoir, commerce de prêt-à-porter, contrôle 850 magasins en France et 1 660 dans le monde (enseignes Cache-Cache, Bonobo, Patrice Bréal), chiffre d'affaires de 858 M€ en 2009.

  • Les Thermes marins de Saint-Malo, thalassothérapie, hôtellerie et restauration, 700 salariés, chiffre d'affaires de 36 M€ en 2011.

  • Sanden, constructeur de compresseurs de climatisation à destination du secteur automobile, 760 salariés, chiffre d'affaires de 129,3 M€.

  • Silverwood-Pinault Bretagne, premier centre national d’importation et de transformation de bois résineux. 180 salariés, chiffre d'affaires de 85 M€.


  • Laiterie Malo, 150 salariés, chiffre d'affaires de 60 M€[61].


  • Goëmar, entreprise travaillant sur la valorisation des algues, créatrice du premier vaccin pour plantes.



Centres villes, centres commerciaux et marchés |


À Saint-Malo, il existe trois centres villes :



  • Saint Malo Intra Muros (350 commerces)

  • Saint Servan (250 commerces)

  • Paramé (80 commerces)


À Saint-Malo, il existe cinq centres commerciaux :



  • Le centre commercial La Madeleine (50 commerces)

  • Le centre commercial La Découverte (24 commerces)

  • Le centre commercial Le Cézembre (15 commerces)

  • Le centre commercial Grand Mât (12 commerces)

  • Le centre commercial Le Grand Bleu (7 commerces)


Les marchés ont lieu tous les jours de la semaine de 8 heures à 13 heures[62] :



  • le lundi, dans le quartier de Rocabey,

  • le mardi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan,

  • le mercredi, dans le quartier de Paramé,

  • le jeudi, dans le quartier de Rocabey,

  • le vendredi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan,

  • le samedi, dans les quartiers de Rocabey et de Paramé

  • le dimanche, dans le quartier de la Gare (place de l'Hermine).



Le port |


Article détaillé : Port de Saint-Malo.

Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne[61]. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet[63].
Les engrais et le bois forment une part importante des exportations[64] du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit[64]. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.


Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles Anglo-Normandes[64].


Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey[65].


Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées et les fonds rocheux. Quatre phares balisent les différents chenaux d'accès : le Grand Jardin, la Balue, les Bas-Sablons et Rochebonne.




Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Malo.

Saint-Malo abrite 83 monuments historiques et 169 bâtiments inventoriés[66]. Les plus connus ou les plus emblématiques, sont situés dans la cité historique, intra-muros :



  • la cathédrale Saint-Vincent[67] ;

  • le château de Saint-Malo[68] ;

  • les remparts[69].




Les cimetières |


Rocabey


  • Carré militaire de 1939-1945, Indochine, Afrique du Nord; 20 croix identiques, à l'exception de celle d'un membre de commando anglais, envoyé pour saboter les écluses ;

  • Colombarium de 1914-1918 avec en bas neuf Africains, deux Annamites, trois Russes et en haut, un Américain, 141 Français ;


  • Guy La Chambre ;


  • Daniel Gélin (1921-2002), acteur ;


  • Charles Guernier ;


  • Édouard Morel, mort en martyr à Verdun ;


  • Cyprien Joseph Raffron de Val, baron du Second-Empire ;


  • Charles Pierre Rouxin (1814-1891), ancien maire et député ;


  • Robert Surcouf (1773-1827), marin, armateur, corsaire.


Le Rosais



  • Louis Duchesne, chanoine, philologue, et historien[70] ;


  • Constant Bricout, organiste ;


  • Geoffroy Dauvergne, artiste peintre.


Lorette


  • Rob-Vel, pseudonyme de Robert Velter, créateur de Spirou.

Saint-Servan



  • François Jean-Marie Vayva, novice sur le Renard, vainqueur à 16 ans de la goélette anglaise Alpha et pilote du port en 1832 ;


  • Le Guen de la Croix, dernier capitaine corsaire malouin et maire de Saint-Pierre-de-Plesguen qui reçut Napoléon III, ainsi que la Légion d'honneur ;


  • René Noël Rosse, corsaire ;


  • François Colomban Étienne Marie Benic, contre-amiral, fondateur de la Société centrale de sauvetage des naufragés[71].



Panorama de Saint-Malo |





Ville et remparts depuis le Grand Bé.





Vue du sud-ouest de la ville fortifiée.



Grand Panorama de Saint Malo, eau-forte en couleur, Malo-Renault (1870-1938)



Malo-Renault (1870-1938), Grand panorama de Saint-Malo, eau-forte en couleurs, 23 × 62 cm.



Cité historique de Saint-Malo |


Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Ces remparts ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.


On pénètre aujourd'hui à l'intérieur de la ville close par huit portes et trois poternes. Au XIIe siècle, il n'existe que





  • L'intra muros de Saint-Malo.


    La porte Saint-Thomas, la première du nom, car il y en aura deux autres. Elle s'ouvre entre deux tours, le vieux donjon, et la Tour Carrée. On y voit encore les anciens mécanismes qui permettaient son ouverture et sa fermeture. Elle trouve l'origine de son nom dans celui d'une chapelle qui se trouvait en face. Au XVIe siècle, elle devient la porte d'entrée du château, avec un pont-levis et un pont dormant. Une seconde porte Saint-Thomas est ouverte dans le rempart nord, devant la Tour Quic-en-Groigne, permettant de sortir de la ville. La seconde porte Saint-Thomas est détruite avec l'ancien rempart et reconstruite dans le nouveau entre 1737 et 1742. C'est la troisième porte Saint-Thomas, qui donne sur la cale et la plage de l'Évantail, elle conserve toujours les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L'escalierconduit à la courtine d'où on a une vue sur toute la baie jusqu'à la pointe de la Varde. Il n'y avait au XIIe siècle que deux portes permettant d'accéder à l'intérieur de la ville par marée basse, celle-ci et la plus ancienne qui suit., La Grand'Porte, Saint-Malo (vers 1910), eau-forte, 16 × 20 cm, Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. La Grande Porte, dite aussi : Porte de la Mer, car à l'origine, les bateaux venaient s'y amarrer. Elle se compose de deux tours avec une plate-forme de tir avec mâchicoulis à quadruple ressaut. C'est la plus ancienne porte. On pouvait y accéder à pied par marée basse. La cale, perpendiculaire aux remparts en facilitait l'accès. La porte ouvrait au-dessus du niveau d'eau des grandes marées, soit à environ 10 mètres.

La statue de Notre-Dame de Bon-Secours, placée dans une niche en haut de la porte date d'après les experts du début du XVe siècle et semble être déjà en place en 1439. Le corps de garde placé en haut, détruit par un incendie en 1661, lui fit quelques dégâts nécessitant sa restauration et elle fut reposée et bénite en 1663. Elle est en calcaire blanc, et était polychrome. Elle subit les outrages du temps et des gens, jetée bas et brûlée à la Révolution, elle fut finalement restaurée et remise en place. L'originale se trouve aujourd'hui à l'abri et est remplacée par une copie. On lui prêta de nombreux miracles.


En 1564, on installe à la porte une herse et un hérisson, les deux grosses tours qui l'encadrent datent de 1582 et furent armées de canons. Le corps de garde au-dessus de la porte, fut supprimé en 1590, et remplacé par un beffroi avec une horloge à Deux visages, on y logea également une cloche répondant au nom de Noguette sonnant tous les soirs le couvre-feu et le lâcher des 24 dogues qui montaient la garde. Ceux-ci furent supprimés en 1770, après plus de 600 ans de bons et loyaux services. "Noguette", sonne toujours, mais l'originale fut placée dans le clocher de la cathédrale, à laquelle on accède directement depuis cette porte. Pour la protéger encore plus, on construisit un ravelin en 1644 qui sera supprimé lors de la reconstruction du quai Saint-Louis en 1839. En ce temps là existaient également trois poternes :




  • La poterne de la Croix du Fief, disparue lors du premier accroissement (1708-1742), fut remplacée par la porte Saint-Vincent lors de l’accroissement de 1709


  • La poterne Brevet, détruite lors du second accroissement (1714-1770), remplacée par la porte de Dinan, dans l'axe de celle-ci qui se trouvait être à l'angle des actuelles rues d'Estrées, des vieux remparts, et Dinan, donnant accès à la grève.


  • La poterne de Bon-Secours (1751-1871). En cas de danger, les poternes étaient murées.


Entre ces deux portes :




Remparts est et porte Saint-Vincent.



  • La porte Saint-Vincent, elle fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Ses parapets sont surmontés de 19 embrasures, armées de pièces de 6,8, et de 12, et une meurtrière, 7 enfilent le sillon, 12 battent la petite Grève qui n'existe plus, et les Talards. Deux écussons ornent sa façade l'un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo : (herse surmontée de l'hermine) et à droite celles du duché de Bretagne. La chaussée de granit actuelle date de 1733[72]. Les cheminées des 32 casemates sont toujours existantes. Ces casemates furent successivement des appartements, puis de nos jours des commerces, avec un étage. Elle fut doublée en 1890.

Puis revenant en arrière le long du quai Saint-Louis :




  • La porte Saint-Louis, percée dans la courtine, en 1721, lors du troisième accroissement, elle ne fut ouverte qu'en 1874. Elle fait face au bassin Vauban, sur le quai Saint-Louis, et à l'intérieur de la cité, à la rue de Toulouse et la rue de Chartres. Elle jouxte le flanc nord du bastion Saint-Louis (1716-1721), qui est couronné de 18 embrasures, et renferme deux magasins voûtés. On dut faire usage de la dynamite tellement le granit était dur[73]. Les passagers anglais débarquaient sur ce quai et l'ouverture de cette porte leur facilitait l’accès aux bureaux des banques situés rue de Toulouse.


  • La porte de Dinan, au XVIIIe siècle, appelée porte de la Marine, ou porte de l'Évêque, car c'est par celle-ci qu'il faisait sa première entrée dans la ville. Elle fut construite en 1714, par Siméon Garangeau, lors des travaux du second accroissement, et remplaça l'ancienne poterne de Brevet qui servait jadis de sortie du côté sud de l'enceinte primitive de la ville, dans l'axe de celle-ci, à hauteur des actuelles rues de Dinan, d'Estrées et des vieux remparts. Elle fut dénommée porte de la Marine, car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l'immeuble situé à gauche de la porte en entrant (1 rue Saint-Philippe). Surcouf habita après son mariage en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l'identique après 1944.


Elle est encastrée de deux pilastres à bossages, et était ornée, avant la Révolution, des armes du roi, posées en 1721. Des inscriptions en latin, rappellent que le territoire de la ville s'est agrandi et que l'évêque et la chapitre de Saint-Malo ont concédé le terrain. Elle est encadrée du côté ville de deux salles voûtées, aménagées dans l'épaisseur du rempart. Elle était précédée d'un pont-levis.
Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance, depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo, a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai, ainsi qu'à la rue en face. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1886.




  • La poterne d'Estrées, ouverte en 1933, entre le bastion de Hollande et celui de Saint-Philippe, elle ouvre sur la plage du Môle, et fait face à la rue d'Estrées. Par vent de noroît et les jours de tempête, l'eau passe par là aussi.


  • La porte Saint-Pierre, ouvre sur la plage de Bon-Secours


  • La porte des Bés, elle donne sur la plage de Bon-Secours, et fut ouverte en 1884 pour faciliter l'accès au Petit-Bé au pied duquel arrivaient les vedettes à vapeur en provenance de Dinard. Elle fut réalisée dans la tour Notre-Dame, dite aussi de La Découvrance. C'est depuis ce lieu que le guet vit le 26 novembre 1693, la flotte anglaise mouiller sous La Conchée, prête à assaillir la Cité.


  • La porte des Champs Vauverts, ouverte en 1879, elle donne sur les rochers qui encerclent la tour Bidouane, et permettant d'accéder à la grève de Malo et de Bon-Secours. Accès facile pour le Grand Bé et le Petit Bé


  • La poterne aux Normands, son nom vient probablement des rochers se trouvant en face dits Les Pierres aux Normands. Elle fut reconstruite après les bombardements et l'incendie de 1944


  • La poterne Jean de Chatillon, ouverte en 1757, condamnée en 1871, lors de l'ouverture de la porte Saint-Pierre, elle fut rouverte en 1958. Elle s'appela poterne de Bon-Secours, jusqu’en 1971 et poterne de la Surveillance, pendant la Révolution. Elle donne rue de la Crosse et permet l'accès à la grève de Bon-Secours.


La Cité historique est une des plus visitées de Bretagne. En 2013, Travellers'Choice Destinations de TripAdvisor a classé la cité malouine en dixième position des villes touristiques françaises[74].



Le donjon du Château de Saint-Malo


Château de Saint-Malo, le donjon.


Le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Par ailleurs, son donjon abrite actuellement le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare − au sud-est de la porte Saint-Vincent − par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.


Au centre de la Cité historique se dresse la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.


Sur le tour des remparts — mais aussi dans la ville — on trouve disséminées les monuments à Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf , Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.


Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.



Saint-Servan |


Article détaillé : Saint-Servan.


  • La tour Solidor, qui abrite le musée international du Long-Cours Cap-Hornier ;

  • L'ancienne cathédrale Saint-Pierre d'Alet (en ruines) ;

  • Vestiges de murs gallo-romains d'Alet ;

  • La base allemande de la Cité qui abrite le mémorial 39/45, lieu de mémoire consacré aux fortifications dressées par l'armée allemande et à la libération de la ville ;

  • Le fort de la Cité et son ancien corps de douaniers donnant sur le chemin de la Corderie, face à la tour Solidor et à l’estuaire de la Rance ;


  • Église Saint-Jean-l'Évangéliste : fresque sur la façade par Geoffroy Dauvergne, restaurée en 2014, à l'intérieur statue en bois de Saint-Jean l’Évangéliste par Jean Fréour, et une statue de Vierge à l'Enfant par Victor Feltrin (1909-1993) ;

  • Réalisées dans le cadre du 1 % artistique dans trois écoles, une dizaine de fresques de Geoffroy Dauvergne : La Cité, Bel-Air, Petit-Trianon[75] ;

  • la fresque d'André-Aleth Masson à l'école de Bellevue ;

  • Le grand aquarium Saint-Malo, avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville. C'est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne[76].




Rothéneuf |



  • Les rochers sculptés de Rothéneuf ;

  • Le manoir de Limoëlou, le manoir de Jacques Cartier.



Autres |



  • L'île de Cézembre, accessible par bateau depuis Saint-Malo ;

  • Le Grand Bé, avec la tombe de Chateaubriand.



Personnalités liées à Saint-Malo |




  • Saint Aaron (VIe siècle), ermite.


  • Saint Brendan (vers 484-vers 571), missionnaire et navigateur, maître de saint Malo.


  • Saint Malo (VIe siècle), ermite et premier évêque d'Alet.


  • Jean de la Grille, ou Jean de Châtillon (1098-1163), évêque d'Alet, premier évêque de Saint-Malo.


  • Josselin de Rohan (vers 1320-1388), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le duc Jean IV de Bretagne à propos de la juridiction temporelle sur la ville, il confie le sort de la ville au pape Urbain VI qui la confie au roi Charles VI.


  • Guillaume de Montfort (fin XIVe siècle-1432), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le duc Jean V pour la juridiction temporelle de Saint-Malo, il est fait cardinal en janvier 1432.


  • Pierre de Rieux (1389-1439), gouverneur de Saint-Malo et maréchal de France.


  • Guillaume Briçonnet (1445-1514), évêque de Saint-Malo, ministre de Charles VIII et cardinal.


  • Denis Briçonnet (1473-1535), évêque de Saint-Malo, artisan de la réforme de l'Église.


  • Jacques Cartier (1491-1557), découvreur et explorateur du Canada (Nouvelle-France).


  • Michel Frotet de la Bardelière (1549-1602), navigateur et explorateur de l'océan Indien.


  • François Gravé, sieur du Pont (1560-1629), marchand, navigateur et explorateur du Canada (Nouvelle-France).


  • François Le Grout du Closneuf (1567-1602), navigateur et explorateur de l'Océan Indien.


  • Guillaume Le Gouverneur (1573-1630), évêque de Saint-Malo et conseiller d'Henri IV.


  • François Nepveu (1639-1708), jésuite et écrivain français.


  • Pierre Porcon de La Barbinais (1639-1681?), capitaine de vaisseau, surnommé le « Regulus » malouin.


  • Jean Magon de la Lande (1641-1709), corsaire, armateur et négociant.


  • Nicolas Magon de la Chipaudière (1644-1740), connétable de Saint-Malo


  • Siméon Garangeau (1647-1741), officier, architecte et ingénieur du roi.


  • Noël Danycan de l'Épine (1651-1731), corsaire, armateur et négociant.


  • Jacques Gouin de Beauchêne (1652-1730), navigateur et découvreur des Mers du Sud (Îles Malouines).


  • Charles Le Gobien (1652-1708), jésuite, missionnaire et écrivain.


  • Pierre Perrée du Coudray de la Villestreux (1656-XVIIIe siècle), corsaire, armateur et navigateur, découvreur des Mers du Sud.


  • Phillip Walsh (1666-1708), corsaire et armateur.


  • Guillaume Dufresne d'Arsel (1668-XVIIIe siècle), capitaine, navigateur, colonisateur de l'île Maurice et introducteur du café aux Mascareignes.


  • Jean de Serré de Rieux (Saint-Malo, 1668-Versailles, 1747) (alias [Jean-]François-Joseph de Seré, Sgr de Rieux, près de Tillé, Oise), parlementaire parisien, poète, mélomane[77].


  • René Duguay-Trouin (1673-1736), corsaire, lieutenant-général de la Marine sous Louis XIV.


  • François-Auguste Magon de la Lande (1679-1761), négociant, armateur, navigateur et corsaire.


  • Amédée François Frézier (1682-1773), ingénieur militaire originaire de Chambéry, adjoint de Siméon Garangeau, navigateur, explorateur, cartographe et botaniste.


  • Nicolas-Charles-Joseph Trublet (1697-1770), homme d'église et moraliste, rival de Voltaire.


  • Pierre Louis Maupertuis (1698-1759), mathématicien et astronome, inventeur du principe de moindre action, à la base de la mécanique quantique et de la relativité.


  • Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais (1699-1753), navigateur et administrateur des Mascareignes, fondateur de Port-Louis.


  • Jacques-François Grout de Saint-Georges (1704-1763), officier de marine.


  • Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier (1705-1786), navigateur et explorateur (île Bouvet).


  • Julien Offray de La Mettrie (1709-1751), médecin et philosophe.


  • Mathieu Loyson de La Rondinière (1710- 1773), corsaire et armateur.


  • Jacques Yves Blondela de Taisy (1713-1788), corsaire.


  • Antoine-Jean-Marie Thévenard (1733-1815), officier de marine et ministre de la Marine de Louis XVI, sénateur et comte d'Empire.


  • Vincent de Gournay (1712-1759), négociant et économiste.


  • Marc-Joseph Marion du Fresne (ou Marion-Dufresne) (1724-1772), navigateur et explorateur (île Marion).


  • François Chenard de la Giraudais (1727-1776), navigateur et explorateur.


  • Bernard François Bertrand de Picot de la Motte (1734-1797), maréchal de camp des armées de la Royauté, né dans la commune.


  • Pierre-Joseph de Clorivière (1735-1820), jésuite, organisateur de la ré-introduction de la Compagnie de Jésus en France.


  • Pierre-Jacques Meslé de Grandclos (1728-1806), armateur et négociant.


  • Joseph Quesnel (1746-1809), poète.


  • Bernard Thomas Tréhouart (1754-1804), armateur et maire de la ville.


  • Louis de Grandpré (1761-1846), navigateur.


  • André Désilles (1767-1791), officier lors de la Révolution.


  • René Noël Rosse (1767-1826), corsaire.


  • Jean-Marie Dutertre (1768-1811), corsaire.


  • Jean-Baptiste Garnier du Fougeray (1768-1843), homme politique.


  • François-René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain, diplomate.


  • François Broussais (1772-1838), médecin.


  • Robert Surcouf (1773-1827), marin, armateur, corsaire.


  • Guillaume-Marie Angenard (1776-1837), corsaire.


  • Pierre-Louis-Auguste Ferron (1777-1842), homme politique, ministre des Affaires étrangères sous la Restauration.


  • Jean-Marie de La Mennais (1780-1860), prêtre, fondateur d'un institut de frères enseignants.


  • Félicité Robert de Lamennais (1782-1854), prêtre, philosophe, écrivain et homme politique.


  • Jeanne Jugan (1792-1879), religieuse, fondatrice de la congrégation des Petites sœurs des pauvres à Saint-Servan, canonisée en 2009.


  • Jean-Marie Duhamel (1797-1872), mathématicien et physicien.


  • Marie-Amélie Fristel (1798-1866), religieuse, fondatrice de la Congrégation des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie, vouant sa vie aux pauvres, elle fut déclarée vénérable.


  • Édouard Gauttier d'Arc (1799-1843), diplomate, orientaliste, traducteur et écrivain français.


  • Hippolyte de La Morvonnais (1802-1853), poète.


  • Auguste-Léopold Protet (1808-1862), officier de marine et fondateur de la ville de Dakar.


  • Charles Pierre Rouxin (1814-1891), né à Saint-Malo, homme politique, maire de Saint-Malo, député d'Ille-et-Vilaine, inhumé à Rocabey.


  • Louis Duveau (1818-1867), artiste peintre, natif de Saint-Malo.


  • Henri Arondel (1827-1900), artiste peintre et conseiller municipal.


  • Eugène Hawke (1830-1914), architecte.


  • Édouard Riou (1833-1900), illustrateur.


  • Adolphe Julien Fouéré (1839-1910), prêtre, sculpteur des rochers sculptés de Rothéneuf.


  • Louis Duchesne (1843-1922), prêtre, historien, membre de l'Académie française.


  • Eugène Lawrence Vail (1857-1934), artiste peintre.


  • Ferdinand-Jean-Jacques de Bon (1861-1923), amiral, chef d'état-major de la Marine durant la Première Guerre mondiale.


  • Olivier-François Ameline (1862-1935), industriel et parlementaire.


  • Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin, navigateur et explorateur.


  • Alain de Boismenu (1870-1953), vénérable, évêque de Papouasie-Nouvelle-Guinée.


  • Malo-Renault (1870-1938), dessinateur, pastelliste, graveur et illustrateur.


  • Charles Guernier (1870-1943), homme politique.


  • Louis Aubert (1877-1968), compositeur.


  • Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation.


  • Théophile Briant (1891-1956), poète.


  • Georges Revers (1891-1974), général d'armée, chef de l'O.R.A. en 1943.


  • Joseph Pouliquen (1897-1988), héros de la France libre, créateur de l'escadrille Normandie-Niémen.


  • Guy La Chambre (1898-1975), homme politique, maire de la ville de 1947 à 1965, ministre de la Troisième et de la Quatrième République.


  • Colin Clive (1900-1937), acteur britannique.


  • Suzy Solidor (1900-1983), chanteuse.


  • Jean Malo-Renault (1900-1988) , bibliothécaire, bibliographe, auteur de la bibliographie rétrospective de la Bretagne (de 1480 à 1960).


  • Robert Dauphin (1905-1961), international français de football.


  • Alain Cuny (1908-1994), acteur.


  • Robert Velter (1909-1991), auteur de bandes dessinées, créateur de Spirou, mort à Saint-Malo.


  • Éliane Petit de La Villéon (1910-1969), artiste peintre, graveur, sculptrice.


  • Michel Etevenon (1914-2001), publicitaire et créateur de la Route du Rhum.


  • André-Aleth Masson (1919-2009), céramiste, sculpteur, peintre et graveur.


  • Geoffroy Dauvergne (1922-1977), artiste peintre, fresquiste, auteur de fresques dans les écoles de la ville, inhumé au cimetière du Rosais.


  • Georges Pinault (1928-2000), nationaliste breton et linguiste.


  • Daniel Gélin (1921-2002), acteur, scénariste et réalisateur.


  • Jean Morel (né en 1922 à Paris), il fait partie des 177 Commandos Kieffer qui ont débarqué en Normandie en juin 1944. Il est citoyen d'honneur de la ville depuis le 14 décembre 2012.


  • Jacques Villeglé (né en 1926), affichiste, plasticien.


  • Gwen Jégou (1931-2011), sculpteur, cofondateur de la Maison internationale des poètes et des écrivains.


  • Georges Delahaie (1933-2014), sculpteur.


  • Dodik Jégou (1934), artiste-peintre, céramiste, fondatrice et directrice de la Maison internationale des poètes et des écrivains.


  • Hervé Dubly (1935-2005), peintre et aquarelliste, mort à Saint-Malo.


  • Pierre Kériec (né en 1935 à Saint-Malo), dramaturge et écrivain.


  • Marcel Loncle (né en 1936), joueur international de football français.


  • Michel Le Bris (né en 1944), écrivain et éditeur, fondateur et directeur du festival Étonnants voyageurs.


  • Bob Escoffier (né en 1949), skipper, navigateur et chef d'entreprise.


  • Jean Lebrun (né en 1950), journaliste.


  • Léonie Lousseau (née en 1950), chanteuse.


  • Jonathan Kerr (né en 1951 à Saint-Malo), acteur, chanteur, écrivain, compositeur et metteur en scène.


  • Bertille de Baudinière (née en 1955 à Saint-Malo), artiste peintre.


  • Jean-Charles Kraehn (né en 1955), dessinateur et scénariste de bandes dessinées.


  • Franck-Yves Escoffier (né en 1957), skipper, navigateur.


  • Bruno Edan (né en 1957 à Saint-Malo et mort en 1981), artiste peintre et poète.


  • Yvan Salomone (né en 1957 à Saint-Malo), artiste peintre.


  • Michel Plessix (1959-2017), dessinateur de bandes dessinées.


  • Roberto Fraga (né en 1960), créateur de jeux de société et organisateur des Rencontres du Corsaire ludique depuis 2002.


  • Jacques Habert (né en 1960 à Saint-Malo), évêque de Séez.


  • Annick Girardin (née en 1964 à Saint-Malo), députée de Saint-Pierre-et-Miquelon, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée du Développement et de la Francophonie de 2014 à 2016, Ministre des Outre-Mer depuis mai 2017.


  • Olivier Adam (né en 1974), romancier.


  • Servane Escoffier (née en 1981), skipper, navigatrice.


  • Justine Le Pottier (née en 1983), comédienne, scénariste.


  • Guillaume Blot (né en 1985), coureur cycliste.


  • Alexis Contin (né en 1986), patineur de vitesse.


  • Nicolas Janvier (né en 1998), footballeur.





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Saint-Malo dans les arts et les lettres |



Roman |




  • Carole Lavoie, Éclats d'Emeraude, roman historique qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d'Emeraude, Prix Jackie Bouquin « la Femme dans l'histoire ». Éditions Prologue 2007.


  • Bernard Simiot, Ces messieurs de Saint-Malo, roman, éditeur : Albin Michel, 1983.


  • Anthony Doerr, Toute la lumière que nous ne pouvons voir, Albin Michel, 2015, Prix Pulitzer 2015.



Bande dessinée |




  • Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier, Surcouf, Dupuis.


  • Jean Cézard, Surplouf.


  • Yves Magne, Défi dans l'Atlantique, 1984.


  • Bruno Bertin, Le Trésor des Chevrets, bande dessinée des Aventures de Vick et Vicky aux Éditions P'tit Louis, 1995


  • Nicolas Malfin, Cézembre, Dupuis, 2012.



Films et séries tournées à Saint-Malo |


Films



  • Le Septième Jour de Saint-Malo - film de Paul Mesnier (ville, port, Fort National), 1960


  • La Cérémonie - film de Claude Chabrol, 1995


  • Conte d'été - film d'Éric Rohmer, 1996


  • Au cœur du mensonge - film de Claude Chabrol, 1999


Téléfilms et séries


  • Les enquêtes du Commissaire Maigret : Au rendez-vous des Terre Neuvas, 1977.


  • Entre terre et mer (série télévisée) de Hervé Baslé , 1997

  • Chasseurs d'écumes (série télévisée) de Denys Granier-Deferre, 1999.


  • Tempêtes - téléfilm de Dominique Baron, Marc Rivière et Michel Sibra, 2010


  • Meurtres à Saint-Malo - téléfilm de Lionel Bailliu, 2012



Devises |


Les devises sont traditionnellement associées aux armoiries.



  • « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine.

  • « Ni Français, ni Breton, Malouin suis » n’est pas une devise mais un simple dicton - lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise « Malouin suis » utilisée pendant la période autonomiste (1590-94).

  • « Semper fidelis » est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous forme de mouchetures d’hermine). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.



Héraldique |




Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en 1949 par Robert Louis.


« De gueules à la herse d’or mouvant de la pointe, sommé d’une hermine passante d’argent, lampassée de sable, accolée, bouclée d’or et cravatée d’hermine ». L'hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville.


Quant à la présence du dogue dans les armoiries, ces chiens qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires, et ce jusqu'en 1770 : Seul Guy Le Borgne indique en 1667 dans son Armorial breton « d’argent à un dogue de gueules », mais dès sa période autonomiste de 1590-1594, la ville de Saint-Malo a fait usage d’un blason avec une hermine. Ce dernier fut confirmé en 1615 par le roi Louis XIII et, en 1696, dans l’Armorial général d’Hozier. On peut donc douter que le blason à dogue ait été celui de Saint-Malo.


Le pavillon bleu à croix blanche était celui de la marine marchande française. On y a ajouté un quartier rouge avec l'hermine marchant vers la gauche pour personnaliser les navires de Saint-Malo.


Il n’y a pas de pavillon propre aux corsaires malouins mais un pavillon propre aux navires enregistrés à l’Amirauté de Saint-Malo. Existant dès le XVIIIe siècle, le corsaire en cas d’attaque ne devait arborer que les suivants : Pavillon du Roi sous l'Ancien Régime, ou le drapeau national tricolore à partir de la Révolution.



Voir aussi |


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Sources et bibliographie |



  • Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Projet d'établissement d'un bassin à flot commun aux deux villes de Saint-Malo et de Saint-Servan dressé le 21 octobre 1834 (voir)

  • Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Note sur la construction du môle des Noires, abritant l'avant-port et l'entrée de l'écluse de Saint-Malo, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 1er semestre 1840, p. 271-284 (lire en ligne) et planche CXXXVII (voir)

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  • Eugène Herpin, Histoire de la ville de Saint-Malo - Depuis son origine jusqu'à la Révolution, La Découvrance, 1927(ISBN 2-84265200-2)


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  • Eugène Herpin, Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, La Découvrance, 2001(ISBN 2-84265169-3)


  • Ernest Le Barzic, À Saint-Malo les Magon !, Quimper, Nature et Bretagne, 1974(ISBN 2-85257006-8){

  • Jean-Baptiste Le Pezeron, Au Péril des Grèves La Paroisse de Rocabey, A. P Rocabey, juin 1994

  • André Lespagnol (dir.), Histoire de Saint-Malo et du pays malouin, Toulouse, Privat, 1984(ISBN 2-70898230-3)

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  • Alain Roman, Saint-Malo au temps des négriers, Paris, éditions Karthala, 2001

  • François Tuloup, De Viris Illustribus Urbis Macloviensis, Rennes, Les Nouvelles de Bretagne, 1966

  • François Tuloup, Histoire générale de Saint-Malo, Paris, éditions Klincksieck, 1970

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  • Roger Vercel, Saint-Malo et l'âme malouine, éditions Albin Michel, 1948

  • Mehdi Zmuda, Saint-Malo port négrier ?, éditions Phoenix, 2004

  • "Saint-Malo. Construction d’un pôle marchand (1500-1660)", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, n° 125-3, textes réunis par Jean-Philippe Priotti, Presses universitaires de Rennes, 2018, (ISBN 978-2-7535-7572-1). Sur Open Edition Journals : https://journals.openedition.org/abpo/3889




Articles

  • Étienne Maignen, « La Terreur à Port-Malo », Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine,‎ 2004, p. 141 à 152 (ISSN 1635-8279)


Articles connexes |



  • Liste des communes d'Ille-et-Vilaine

  • Liste des monuments historiques de Saint-Malo



Liens externes |



  • Site officiel de la mairie de Saint-Malo

  • La Porte de Dinan à Saint Malo

  • Résumé statistique de Saint-Malo sur le site de l'Insee


  • « Dossier complet : Commune de Saint-Malo (35288) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, 6 avril 2018(consulté le 14 mai 2018).



Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |



  • Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)



  1. Population municipale de la commune de Saint-Malo sur le site de l'INSEE, légale en 2018


  2. « Ni français ni breton, malouin suis », sur le site de l'Express, propos de Gilles Foucqueron


  3. a b c et dDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  4. Cette légende correspondrait à une montée des eaux continue sur un laps de temps très important


  5. Températures moyennes relevées à Dinard entre 1981 et 2010, depuis Meteo France


  6. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.


  7. http://saintservancentreville.unblog.fr/2012/11/27/nos-espaces-verts-la-roseraie-sainte-anne/


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  13. https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Malo-un-entrepot-logistique-de-C-Log-a-la-Decouverte_40771-2112646-pere-region--29019-abd_filDMA.Htm


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  16. « Site officiel de Keolis Saint-Malo Agglomération »


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  18. « L'esplanade Saint-Vincent bientôt sans voitures ? », sur www.saint-malo.maville.com (consulté le 7 août 2010)


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  22. a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France, tome III, p. 1558 (lire en ligne)


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  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 612b


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  26. S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, p. 3 à 9.


  27. Philippe Valode, L'histoire de France en 2 000 dates, 2011, p 232,


  28. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 10 à 32.


  29. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 32 à 73.


  30. S. et J. Beaulieu, op. cit., p. 73 à 108.


  31. Brigitte Hug, « Il y a 50 ans naissait le grand Saint-Malo : C'était il y a 50 ans. Le 26 octobre 1967, le gouvernement signait le décret de fusion de Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé. Les trois villes n'en ont fait plus qu'une. Cette union était un mariage de raison », France Bleu Armorique,‎ 26 octobre 2017(lire en ligne).


  32. a et bChristian Bouzols, « L’ancien maire de Saint-Malo Marcel Planchet est décédé : C’est une grande figure de la récente histoire de Saint-Malo qui vient s’éteindre. Marcel Planchet, maire pendant 15 ans de la cité corsaire, avant d’être battu en 1989 par son premier adjoint de l’époque, René Couanau, est décédé à l’âge de 95 ans. Marcel Planchet a été le premier maire, en 1967, à présider au destin des trois villes réunies – Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan, cette dernière commune étant restée chère à son cœur », Le Pays Malouin,‎ 11 avril 2014(lire en ligne).


  33. a et b« Nécrologie : Marcel Planchet, ancien maire de St-Malo », Ouest France,‎ 14 avril 2014(lire en ligne).


  34. « Louis Chopier. L'ancien maire PS a sa rue », Le Télégramme,‎ 27 septembre 2015(lire en ligne).


  35. Benjamin Fontaine, « Municipales 2014 : zoom sur Saint-Malo : La cité corsaire est dirigée depuis 1989 par René Couanau, homme de droite. A 77 ans, le maire repart pour un cinquième mandat. Face à lui, le maire sortant affronte quatre candidats dont l'un de ses anciens adjoints et un ex-directeur des services techniques de l'agglomératio », France Bleu Armorique,‎ 3 mars 2014(lire en ligne).


  36. Krystell Veillard, « Municipales à Saint-Malo : Claude Renoult élu, une veste pour René Couanau : Alors qu'il postulait à un 5e mandat, le maire sortant René Couanau, divers droite est battu par son ancien adjoint, Claude Renoult qui se présentait en face. Dépassé par son rival, et talonné par la liste de gauche à l'issue du premier tour, il avait décidé de se maintenir malgré tout », France 3 Bretagne,‎ 31 mars 2014(lire en ligne).


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  50. Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo sur le site de la mairie


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  69. Henri-Franois Buffet, L'enceinte de Saint-Malo, dans Congrès archéologique de France. 107e session. Saint-Brieuc. 1949, Société française d'archéologie, 1950, p. 309-319


  70. Il railla l'encyclique de Pie X en la qualifiant de « Digitus in ocul » (« doigt dans l'œil »).


  71. Saint-Malo Magazine, no 114, décembre 2012, p. 9.


  72. Loïc Coudron, Visite des remparts de Saint-Malo


  73. Loïc Coudron, op. cit.


  74. « Saint-Malo dans le top 10 des villes touristiques », Ouest-France, 21 mai 2013.


  75. Toutes aujourd'hui recouvertes de toile de verre à la fin du XXe siècle. Après des démarches de l'Association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne, la municipalité a lancé en décembre 2012 une offre de marché public pour la restauration de l'ensemble de ces fresques. Démarrage du premier chantier le 25 avril 2013.


  76. « Le grand aquarium de Saint-Malo », sur www.aquarium-st-malo.com (consulté le 7 août 2010)


  77. Il n'est pas né à « Rieux dans l'évêché de Toulouse », comme l'a écrit par erreur don Jean Pietri, en se référant à la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis (Paris, 1860, vol. 8, p. 21). Cf. l'article « Serré (Jean de) », dans cette Biographie universelle. Cf. de don Jean Pietri, « L'héritage de Dampierre », tiré à part, extrait de Vénerie, Revue de la Société de Vénerie, n° 27, 3e trimestre 1972. Voir aussi son texte de présentation de l'enregistrement de La Chasse du Cerf (Jean-Baptiste Morin, compositeur; Jean-François Paillard, direction; 1969; Erato STU 70541).




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