Douarnenez

























































































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Douarnenez
Vue du port du Rosmeur

Blason de Douarnenez
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bretagne

Département

Finistère

Arrondissement

Quimper

Canton

Douarnenez (chef-lieu)

Intercommunalité

Douarnenez Communauté

Maire
Mandat
François Cadic
2017-2020

Code postal
29100

Code commune
29046
Démographie

Gentilé
Douarnenistes

Population
municipale
14 208 hab. (2015 en diminution de 4,72 % par rapport à 2010en diminution de 4,72 % par rapport à 2010)
Densité 570 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 05′ 34″ nord, 4° 19′ 45″ ouest

Altitude
61 m
Min. 0 m
Max. 86 m

Superficie
24,94 km2
Localisation


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Liens

Site web

mairie-douarnenez.fr


Douarnenez [dwaʁnəne][a] (en breton : [duaʁˈnəːnes][b]) est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.


Douarnenez garde encore la réputation d'un grand port sardinier, même si les caprices de la sardine, au fil du temps, ont entraîné une diversification des pêches autrefois saisonnières ainsi que dans d'autres secteurs économiques (cinéma[1]...).


Port de pêche florissant jusqu'à la fin des années 1970 et début 1980, il a connu un très net déclin depuis. C'est également un port de plaisance important du Finistère avec Tréboul et le Port-Rhu. C'est la ville dans laquelle a été inventé le Kouign-amann.


La commune fut agrandie en 1945 en fusionnant avec les communes voisines de Ploaré, Pouldavid et Tréboul, et elle est aujourd'hui connue comme ville aux trois ports (Port-Rhu, port du Rosmeur, port de plaisance).




Sommaire






  • 1 Toponymie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Situation et site


    • 2.2 Communes limitrophes


    • 2.3 Climat


    • 2.4 Description de la ville actuelle


    • 2.5 Transports




  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire


    • 3.2 Antiquité


    • 3.3 Moyen Âge


      • 3.3.1 L'île Tutuarn (île Tristan)


      • 3.3.2 Le port et les toiles de Pouldavid




    • 3.4 Époque moderne


      • 3.4.1 Douarnenez au XVIe siècle


      • 3.4.2 Le XVIIe siècle


      • 3.4.3 Le XVIIIe siècle




    • 3.5 Révolution française


    • 3.6 Le XIXe siècle


      • 3.6.1 Le blocus anglais en baie de Douarnenez


      • 3.6.2 L'extension progressive de la ville


      • 3.6.3 L'essor du port sardinier et des conserveries


        • 3.6.3.1 Le quartier maritime de Douarnenez


        • 3.6.3.2 Jacques Le Du et la station de sauvetage de Douarnenez


        • 3.6.3.3 L'aménagement du Port-Rhu




      • 3.6.4 Le village des Plomarc'h


      • 3.6.5 Les épidémies


      • 3.6.6 La construction des nouvelles halles




    • 3.7 Le XXe siècle


      • 3.7.1 La Belle Époque


        • 3.7.1.1 La création de la Place de l'Enfer


        • 3.7.1.2 Les tensions politico-religieuses


        • 3.7.1.3 La crise sardinière




      • 3.7.2 La Première Guerre mondiale


      • 3.7.3 L'entre-deux-guerres


        • 3.7.3.1 La seconde municipalité communiste de France


        • 3.7.3.2 Joséphine Pencalet


        • 3.7.3.3 La grève des penn sardin en 1924




      • 3.7.4 L'aménagement progressif des ports de pêche


        • 3.7.4.1 Les naufrages




      • 3.7.5 La Seconde Guerre mondiale


        • 3.7.5.1 L'occupation allemande


        • 3.7.5.2 Les départs vers l'Angleterre


        • 3.7.5.3 Les victimes de la Seconde Guerre mondiale


        • 3.7.5.4 La libération de la ville




      • 3.7.6 L'après Seconde Guerre mondiale


        • 3.7.6.1 La création du « grand Douarnenez »


        • 3.7.6.2 La Stella Maris


        • 3.7.6.3 Les « Mauritaniens »


        • 3.7.6.4 Le déclin de Douarnenez


        • 3.7.6.5 Le port-musée du Port-Rhu






    • 3.8 Le XXIe siècle


      • 3.8.1 Le regain de la pêche et de quelques conserveries


      • 3.8.2 La rénovation de l'ancienne usine Chancerelle






  • 4 Démographie


    • 4.1 Évolution démographique


    • 4.2 Pyramide des âges




  • 5 Héraldique


    • 5.1 La devise




  • 6 Politique et administration


    • 6.1 Tendances politiques et résultats


    • 6.2 Administration municipale


    • 6.3 Liste des maires


    • 6.4 Jumelages




  • 7 Tourisme


    • 7.1 La « station classée de tourisme »




  • 8 Économie


    • 8.1 De la mer


      • 8.1.1 Ports


      • 8.1.2 La sardine (pêche et conserveries)




    • 8.2 Le cinéma


      • 8.2.1 Sociétés


      • 8.2.2 Personnalités




    • 8.3 Autres entreprises


      • 8.3.1 Franpac






  • 9 Transports


  • 10 Langue bretonne


  • 11 Santé


  • 12 Monuments et sites


  • 13 Douarnenez dans l'art


    • 13.1 Littérature


    • 13.2 Tableaux


    • 13.3 Artistes résidant à Douarnenez


    • 13.4 Cinéma




  • 14 Culture - Sports - Loisirs


    • 14.1 Loisirs


    • 14.2 Musique


    • 14.3 Sports


    • 14.4 Infrastructures


    • 14.5 Principaux clubs sportifs


    • 14.6 Événements culturels


    • 14.7 Cuisine




  • 15 Enseignement


    • 15.1 Écoles


    • 15.2 Centres de vacances et de loisirs




  • 16 Espaces verts


  • 17 Quartier maritime


  • 18 Personnalités


    • 18.1 Naissances


    • 18.2 Décès


    • 18.3 Personnalités liées à Douarnenez




  • 19 Lieux de culte


  • 20 Notes et références


    • 20.1 Notes


    • 20.2 Références




  • 21 Voir aussi


    • 21.1 Bibliographie


    • 21.2 Articles connexes


    • 21.3 Liens externes







Toponymie |


Le port, avant de devenir Douarnenez, en 1541, s'était appelé hameau de Saint-Michel puis bourg de l'île Tristan, en 1520.


Le nom « Douarnenez » proviendrait de l'expression bretonne Douar an enez [ˈduːar ɑ̃n ˈːnes] (« la terre de l'île » en français)[2],[3] car le site dépendant alors de l'Île Tristan. Cette hypothèse est rendue crédible par le père Maunoir qui, au XVIIe siècle nomme la localité en latin terra insulæ, car l'emplacement dépendait du prieuré de Saint-Tutarn situé dans l'Île Tristan. Une autre hypothèse émet l'idée que le nom "Douarnenez" proviendrait du nom même de l'Île Tristan, Tutuarn enez ou Toutouarnenez en breton[4].


Le nom de Douarnenectz apparaît pour la première fois en 1505 ; il est écrit Douarnenes en 1520 dans une « lettre scellée » du Roi François Ier à la chancellerie de Bretagne".


Ses habitants portent le nom de Douarnenesiens ou douarnenistes; leurs voisins les appellent parfois (notamment les femmes) Penn Sardin, en référence au travail des ouvrières des conserveries qui consistait entre autres à couper la tête des sardines[5] (penn [ˈpɛnː] signifiant tête en breton).



Géographie |










Situation et site |


Douarnenez est situé à 600 km à l'ouest de Paris, 250 km au nord-ouest de Nantes et à 25 km au nord-ouest de Quimper, au fond de la baie de Douarnenez, dans le sud du département du Finistère et fait partie historiquement de la Cornouaille. Particularité de la ville, l'île Tristan qui se situe à 50 mètres environ de la côte, est accessible à pied, lors des marées basses à fort coefficient. Un manoir, un phare et un fort s'y trouvent. L'île Tristan appartient désormais au Conservatoire du littoral. Une autre île existait, l'île Flimiou, appelée aussi l'île de l'Ermitage[6] mais elle a été absorbée par les travaux de construction du port du Rosmeur dans la décennie 1930.


Le port s'est d'abord développé le long des rives de la rivière de Pouldavid, une ria, désormais connue sous le nom de Port-Rhu, avant de s'étendre plus à l'est (port du Rosmeur).


La ville, nichée au fond d'une baie harmonieusement incurvée, déploie ses façades colorées et pittoresques qui ont séduit de nombreux artistes tels Auguste Renoir, Eugène Boudin, Maurice Boitel, Emmanuel Lansyer, Roberto Cedrón…




Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Douarnenez

Océan Atlantique

Océan Atlantique

Océan Atlantique

Poullan-sur-Mer
Douarnenez
Kerlaz

Poullan-sur-Mer

Pouldergat

Le Juch


Onésime Reclus décrit ainsi Douarnenez vers 1900 : « Ce qui fait le charme et la grâce de la ville, dit Maupassant, c'est son golfe [en fait la Baie de Douarnenez]. Elle est assise tout au fond et semble regarder la douce et longue ligne des côtes, onduleuses, arrondies toujours en des courbes charmantes, et dont les crêtes lointaines sont noyées en ces brumes blanches et bleues, légères et transparentes, que dégage la mer. (...) Du pont [le viaduc], la vue de Douarnenez est splendide. D'un côté, l'estuaire de Pouldavid, profondément encaissé entre des collines pleines de verdure ; de l'autre, la ville qui s'étage en amphithéâtre jusque sur les hauteurs dominées par la belle église de Ploaré, un véritable faubourg, à deux kilomètres. Mais ce magnifique panorama (...) que ferme à l'orient l'île Tristan, perd de son attrait quand on parcourt la ville, qui ne présente rien de remarquable. Les rues sont étroites, malpropres et mal pavées. Aucun monument n'éveille l'attention »[7].



Climat |


Article connexe : Climat du Finistère.

La commune bénéficie d'un climat océanique.


































































Relevé météorologique de Douarnenez
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 5,1 2,9 3,6 5,3 7,3 10,7 13,7 13,2 12,1 11,3 8,1 6,1
Température moyenne (°C) 7,3 5,6 6,7 7,8 11,4 13,9 18,1 17,4 16,2 15,7 10,6 8,5
Température maximale moyenne (°C) 9,5 8,7 9,9 10,4 15,5 17,2 22,6 21,7 20,4 17,1 13,2 11

Source : Infoclimat[8]




Description de la ville actuelle |


Le quartier qui surplombe le port du Rosmeur, dévalant la colline jusqu'au port, s'est construit lors de l'âge d'or de la sardine, pendant la seconde moitié du XIXe siècle : les familles s'y entassaient alors dans des conditions d'hygiène exécrables : « les petites mains de la friture vers le bas (...), les "huiles" de la conserve vers le haut » du quartier. Les rues extrêmement étroites de ce quartier traversent un incroyable empilement urbain dans un véritable dédale[9].


Le quartier situé juste au-dessus du port de Tréboul, « un lacis de blanches et étroites ruelles, des maisonnettes blotties les unes contre les autres et des pas de portes fleuris.. » donnent à ce quartier des allures andalouses. Ce quartier est en fait surnommé "Petit Maroc", ce surnom faisant référence aux pêcheurs qui partaient pêcher la langouste au large des côtes du sud du Maroc et de la Mauritanie[9].




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Transports |




Le viaduc de Douarnenez vers 1900 (reliant Douarnenez à Tréboul et à sa gare)


La voie ferrée desservant Douarnenez depuis Quimper, concédée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans ouvre en 1884 (elle s'arrête en fait à Tréboul, où se trouve la gare, ne desservant pas le port de Douarnnenez). Elle est prolongée par une voie métrique gérée par les Chemins de fer départementaux du Finistère, déclarée d'utilité publique le 14 février 1891, mise en service le 29 janvier 1894, surnommée Ar Youter (youd en breton signifiant « bouillie », cette appellation se veut ironique : la « ligne des mangeurs de bouillie »). Cette ligne, longue de 20 km, ferma en 1946.


La ligne Quimper-Douarnenez fut fermée au trafic voyageurs en 1972 et au trafic marchandises en 1988. Déclassée, elle est désormais une voie verte gérée par le Conseil départemental du Finistère.


Par voie routière, Douarnenez est principalement desservi par la RD 765, tronçon de l'ancienne route nationale déclassée RN 165 qui, initialement, reliait Nantes à Audierne. Cette route n'est actuellement que très partiellement à 4 voies entre Quimper et Douarnenez. La RD 7 relie Douarnenez à Châteaulin.


L'aéroport de Quimper-Pluguffan est à une vingtaine de kilomètres de Douarnenez.



Histoire |



Préhistoire |




Douarnenez : statue d'Hercule, en calcaire, trouvée dans une cuve de salaison du Port-Rhu et datée du IIIe siècle apr. J.-C. (Musée départemental breton, Quimper)


Une stèle datant de l'âge du fer, qui se trouvait dans une nécropole située à l'entrée de la ferme de Kerru en Ploaré, dont il ne subsiste qu'un fragment haut de 22 cm pour un diamètre de 15 cm, orné de frises, se trouve au musée de la préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé en Penmarc'h[10].



Antiquité |


À l'époque gallo-romaine, le site de Douarnenez faisait partie du territoire des Osismes et le port et la ville avaient alors une certaine importance si l'on en croît les nombreuses traces archéologiques retrouvées (tuiles, statues, poteries, monnaies, ..), même si le nom de la localité à l'époque demeure inconnu. Le noyau central de la ville se trouvait au Guet, mais de nombreux établissements de salaison produisant du garum existaient le long de la rive droite de la rivière en Pouldavid, ainsi qu'aux Plomarc'h, au Ris et en d'autres endroits proches. Plusieurs voies romaines convergeaient vers Douarnenez[11].


Un piège à poisson (gored en breton), formé d'une digue de pierres entassées fermée par une grille, se trouvait au lieu-dit Ar Gored, une crique située à proximité des Plomarc'h. Le poisson était rabattu dans cette enceinte de roches à marée haute et capturé ensuite à marée basse[12]. Le Gored est une crique aménagée de façon à capturer les poissons au moyen d’une grille placée au cœur d’une digue formée de pierres entassées[c]. Son tracé est difficilement visible aujourd'hui, mais peut encore être distingué.




L'ancien bâtiment des salaisons des Plomarc'h (époque gallo-romaine ; servait à la fabrication du garum)


L’abondance de la sardine à l’époque gallo-romaine a entraîné la création de nombreux établissements de traitement de ce poisson (salaisons et fabrication de sauce de garum, condiment ressemblant à notre nuoc-mâm) tout au long de la Baie de Douarnenez : des cuves de salaison ont été retrouvées le long de la côte à l'Aber de Crozon, Telgruc-sur-Mer, Saint-Nic, Plonévez-Porzay, Douarnenez (de la plage du Ris à Tréboul), Poullan-sur-Mer ainsi qu’à Audierne. Les analyses des sédiments de poisson trouvés lors des fouilles ont montré une pêche axée sur la sardine ; le poisson était salé pour être conservé, les abats et une partie du poisson étaient coupés et mis à macérer avec des épices pour produire un condiment, le garum. La préparation comportait des couches successives de sel, de poisson et d’épices. Cette préparation était ensuite filtrée et vendue sous forme d’un liquide et d’une pâte[d].


Le site antique de salaisons des sardines de Plomarc’h Pella est le plus important de la région : la présence de cuves à garum aux Plomarc'h atteste de l'antiquité du site qui se trouve être un des sites les mieux conservés d'Europe ; il fut occupé dès le Ier siècle apr. J.-C. Les cuves étaient réparties en trois unités de production regroupant en tout une trentaine de cuves creusées dans le sol, dans lesquelles le poisson pilé et salé macérait. Détruit à la fin du IIIe siècle (peut-être en 276, année qui vit la côte ouest de l'Armorique ravagée par de nombreux raids de pirates venant du nord de l'Europe). Le premier douarneniste connu est d'ailleurs un romain, Caius Varénius Varus, probablement issu de la Narbonnaise. Son nom est inscrit sur une stèle votive conservée au musée départemental breton de Quimper.


Le site fut réoccupé à partir du IVe siècle par une forge, et le lieu est resté occupé jusqu’au XIIIe siècle par quelques cabanes et un cimetière. L’ensemble de Plomarc’h Pella comprend quatre édifices répartis dans le vallon et les hauteurs avoisinantes, construit avec des pierres trouvées à proximité, liées avec du mortier de sable et de chaux naturelle[13]. Les bâtiments étaient couverts de tuiles plates à rebord (tegula) et de tuiles semi-rondes (imbrex), reposant sur une puissante charpente.


Un seul bâtiment, celui consacré à la préparation du poisson, des anciennes salaisons romaines a été restauré : il mesure 30 m sur 18 m, et comprenait 15 cuves desservies par un large couloir (dix, enduites d’un mortier d’étanchéité, pour le stockage du poisson et du garum ; cinq, en pierres apparentes, pour le stockage du produit conditionné. Trois niches situées dans le mur arrière contenaient les statues des divinités protectrices (Hercule dont la statue a été découverte en 1906) et probablement Jupiter et Neptune. Les trois autres bâtiments, non restaurés, servaient au stockage et au conditionnement.


Un temple romano-celtique, ainsi que 130 pièces de monnaie datées de cette époque, a été découvert à Trégouzel, aux environs de Ploaré.


Une statue d'Hercule, datant du IIe siècle ou IIIe siècle apr. J.-C., en marbre de Carrare, a été trouvée sur le site des salaisons de Plomarc'h[14]. Elle se trouve au Musée de Bretagne à Rennes. Une autre statue d'Hercule, en calcaire, a été aussi découverte dans une cuve de salaison du Port-Rhu et se trouve au Musée départemental breton de Quimper.



Moyen Âge |


Selon Bernard Tanguy, la carte du géographe arabe Al Idrissi, qui date du XIIe siècle, localise un lieu dénommé Leones(ce nom étant probablement une déformation du latin Legionense, qui signifie "ville où stationne une légion romaine") entre la Pointe Saint-Mathieu et Quimper, qui pourrait être Douarnenez. Ce "Léonois" (ou '"Loonois", ou "Lehnois") est par ailleurs cité dans plusieurs textes médiévaux comme le pays d'origine de Tristan et du roi Marc'h[11].



L'île Tutuarn (île Tristan) |


Article détaillé : Île Tristan.



Ile Tristan (dessin de 1912).




Le fort Napoléon III, construit en 1859.



« L'île, ou plutôt l'îlot, car la superficie n'est que d'environ 7 hectares, devient une presqu'île à marée basse comme les oppidums gaulois que décrit César en parlant de la Guerre des Vénètes. Dès l'époque gauloise, ce poste qui commande l'entrée de la rivière fut habité. En y faisant des défrichements, on a découvert un très grand nombre d'habitations disposées comme les cases d'un échiquier ; deux monnaies gauloises, des fragments d'armes, des meules, ont été trouvés au milieu des ruines. Des gallo-romains résidèrent dans l'île. (...)[15] »



Selon la légende de la ville d'Ys, une cité prospère et insoumise aurait été construite jadis dans la baie, avant d'être engloutie par l'océan en guise de punition divine. Cette légende, mise en forme au XIIe siècle, recrée un passé mythique à la Cornouaille en se basant sur des personnages historiques ayant marqué la région avant l'an mil et l'époque des invasions scandinaves.


Il faut attendre 1118 pour trouver un nom à l'île. C'est à cette date que l'évêque de Cornouaille, Robert de Locuon (ou Locuan)[e], fait don en 1121 aux moines de l'abbaye tourangelle de Marmoutier de sa petite île de saint Tutuarn[f] et d'une maison lui appartenant dénommée hamot (en breton) avec toutes les rentes et les dépendances, ainsi que les deux-tiers de la dîme du Plebs Sancti Ergadi (Pouldergat). La première supposition de l'origine du nom serait liée à un ermite du nom de l'île qui s'y serait installé au VIIIe siècle. Cependant la plus probable serait la suivante : ce serait une déformation du nom de saint Tugdual (ou Tudy), Tutual étant sa forme ancienne en vieux breton. Ce nom apparaît du XIIe au XIVe siècles avant que l'île « Trestain » puis « Trestan » vienne le remplacer dans les écrits.


Cette île a été identifiée avec l'île Tristan et son nom ancien fait référence à saint Tudy[2].
L'acte de donation indique qu'une église existait déjà, plutôt un petit monastère qu'une église paroissiale. Quant au don, il semble avoir eu comme but un renouveau dans la vie religieuse du diocèse.



Le port et les toiles de Pouldavid |


Le port de Pouldavid a une importance notable au Moyen Âge ; ses navires fréquentent alors des ports tels que Nantes, La Rochelle, Bordeaux, Bilbao, Rouen, Dunkerque, etc., important sel, blé et vin, exportant sardines et toiles de chanvre tissées à usage agricole, domestique ou servant à fabriquer des voiles ; les olonnes de Locronan et du Porzay étant aussi à l'époque connues sous le nom de Pouldavid ou des noms avoisinants, car le nom est parfois déformé[11].


Le nom de Pouldavid, écrit de diverses manières, figure d'ailleurs sur nombre de cartes marines médiévales. Il désignait le site où venaient s'approvisionner certains bâtiments.



Époque moderne |



Douarnenez au XVIe siècle |


Un aveu de 1541 détaille les biens et prérogatives du prieuré de l'Île Tristan : il précise que la ville et bourg de Douarnenez couvre une superficie d'environ 13 ha et que les revenus du prieur de l'Île Tristan consistent essentiellement en le moulin banal et une taxe modeste sur chaque bateau de pêche ; le port de pêche étant dénommé Pors Comoneuc dès 1336 et il était situé entre la cale ronde et la cale raie dans l'actuel port du Rosmeur.


Le hameau situé aux alentours de Pors Comoneuc se développe à partir de la fin du XVe siècle ; la chapelle dédiée à sainte Hélène est construite au XVIe siècle, sa flèche datant de 1642. Cette chapelle fut reconstruite vers 1755, date inscrite sur le nouveau clocher, un certain nombre d'éléments de l'ancienne chapelle étant réemployés[11].


À l'époque des Guerres de la Ligue (1576-1598), le bandit Guy Éder de La Fontenelle profite de la situation pour brigander la Bretagne et plus particulièrement la Cornouaille et la région de Douarnenez. L'île Tristan est un moment sa base. Le consensus de mise à la fin des guerres de religion le voit même se faire confier la gouvernance de l'île. Finalement convaincu d'intelligence coupable avec les Espagnols et sans que soit oublié le souvenir de ses massacres, il fut roué en place de Grève en septembre 1602.



Le XVIIe siècle |


Dom Michel Le Nobletz a vécu à Douarnenez de 1617 à 1639, dans une maison proche de l'actuelle chapelle Saint-Michel, construite entre 1663 et 1665 sous l'influence du prédicateur Julien Maunoir (lequel a prêché 29 missions à Douarnenez, un record) pour honorer la mémoire de Michel le Nobletz. Les 64 peintures qui ornent le plafond de la chapelle ont été peintes entre 1667 et 1675 (et complétées en 1692) : elles représentent des scènes de la Passion du Christ, de la Vie de la Vierge, des Évangélistes et des Docteurs de l'Église, et sont des reprises des taolennoù de Michel Le Nobletz[16].




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À l'époque de Louis XIV, Douarnenez fut connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets Rouges (1675).



Le XVIIIe siècle |


En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec, Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun, Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour »[17].


La pêche, principalement celle des congres et des sardines, a été une activité très florissante, en particulier aux XVIIe et XVIIIe siècles (en 1717, trois cents chaloupes, chacune montée par 4 hommes, pêchent la sardine à Douarnenez et Tréboul), mais en 1784 fut abrogé l'arrêt royal de 1748 qui interdisait l'entrée des sardines étrangères en France. « L'entrée trop facile du poisson étranger dans le royaume porta aux pêcheries des pertes affreuses et ralentit le courage des marins» est-il écrit dans le cahier de doléances de Douarnenez. En 1792 Lesconil et Le Guilvinec n'avaient qu'une chaloupe, Sainte-Marine 3, Treffiagat et Kérity 4 chacun, L'Île-Tudy 8, Concarneau 250 et Douarnenez 275 environ[18].


Les installations portuaires sont longtemps restées très médiocres : en 1786 commence la construction du môle du Rosmeur et, dans le Port-Rhu, des deux cales de l'Enfer et du Guet. La rivière de Pouldavid reste sans aucun aménagement et les chargements et déchargements des navires ne peuvent s'y faire qu'à marée basse jusqu'à la construction des quais entreprise seulement à partir de 1845, en même temps que le remblaiement de l'Anse de l'Enfer.



Révolution française |


Le 6 mai 1789, l'assemblée du tiers-état de Douarnenez, forte de 300 à 400 personnes, réunie dans la chapelle Sainte-Hélène, rédige un cahier de doléances et élit deux représentants à l'assemblée du tiers-état de Quimper, le sénéchal Bouricquen et un marin, Jean-Claude Belbéoc'h ; deux autres députés (deux négociants : Guillier-Dumarnay et Jérome Joachim Grivart de Kerstrat) sont élus par la bourgeoisie locale dans le cadre de la "Chambre des nouvelles de Douarnenez", une "Chambre de lecture" créée en 1787[11].


Ce n'est qu'en 1790 que Douarnenez devint une commune indépendante (de 70 ha seulement), au détriment de Ploaré dont elle dépendait jusque-là, et même chef-lieu de canton. Douarnenez, ancienne trève de Ploaré, devient sur le plan religieux une succursale de Ploaré et ne devint une paroisse indépendante qu'en 1875.


Jérome Joachim Grivart de Kerstrat[19] devint le 5 février 1790 le premier maire de Douarnenez, mais démissionna le 20 juin 1790 car il devint membre de l'administration départementale et il fut remplacé par Chardon, un autre négociant, le 10 juillet 1790.


En 1791, Douarnenez a 1795 habitants permanents, mais un millier de plus environ durant la saison de la pêche à la sardine[11].


La loi du 12 septembre 1791 « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Ploaré comme succursales Le Juch et Douarnenez[20].


En août 1793, des Girondins pourchassés par la Convention montagnarde se réfugièrent dans le manoir de Kervern en Pouldavid[21].



Le XIXe siècle |



Le blocus anglais en baie de Douarnenez |


En 1813, et depuis longtemps déjà, en raison du Blocus continental, une division anglaise mouille en baie de Douarnenez sans empêcher toutefois les pêcheurs de se livrer à leur activité et de tendre leurs filets. Fin juillet, une péniche anglaise qui pratiquait aussi la pêche afin d'approvisionner en poisson les marins anglais, chavire à la Pointe de Morgat et est alors canonnée par des garde-côtes, ce qui provoqua plusieurs tués et noyés dans les rangs anglais. Les Anglais menacèrent alors d'empêcher la pêche et même de détruire Douarnenez si de tels incidents se reproduisaient[22].



L'extension progressive de la ville |


La presqu'île de Douarnenez est délimitée à l'ouest par le Port-Rhu et à l'est par la Baie de Douarnenez. Le cadastre de 1820 montre que le développement urbain s'est produit à partir de deux noyaux urbains initiaux, celui à l'ouest de Saint-Michel, autour de l'Anse de l'Enfer (désormais comblée et devenue la Place de l'Enfer), qui fur le premier port de Douarnenez, mais déjà supplanté par un noyau plus important, à l'est, autour du Grand Port ; les rues se sont développées principalement selon une orientation est-ouest à l'exception de l'axe principal formant un axe nord-sud au milieu de la presqu'île, se dirigeant vers Ploaré. Les maisons étant pour la plupart alignées le long des rues étaient donc aussi orientées est-ouest, seul un pignon donnant face au port. Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle qu'en raison des remblaiements nécessités par les aménagements portuaires, des rues parallèles aux quais furent aménagées, bordées de maisons faisant fac aux ports. À partir de 1880, l'essor se poursuivit avec la prolongation de la digue, l'aménagement des halles et la construction du nouveau port. une nette ségrégation existe alors entre les villas des usiniers, entourées de murs très hauts et clos de grilles, qui s'établirent sur les hauteurs, avec vue sur mer, et l'habitat populaire mêlé aux usines implantées dans le tissu urbain[23].



L'essor du port sardinier et des conserveries |


L'essor de la pêche à la sardine continue pendant la première moitié du XIXe siècle : en 1832, il y a 150 ateliers de pressage de la sardine, employant environ 600 femmes, à Douarnenez, dont 60 à Tréboul. La cale ronde est construite en 1836. Toute la ville est imprégnée d'odeurs de sardines, de saumure et les filets bleus pendent le long des façades. Douarnenez est alors le premier port sardinier de France : en 1850, Douarnenez remplit 90 000 barils de 80 kg de sardines pressées, chaque baril contenant environ 25 000 sardines, cela fait en tout environ 225 millions de sardines. En 1848, Douarnenez compte 544 chaloupes de pêche, 786 en 1865 et en 1875 elles sont 850, la plupart étant la propriété de patrons embarqués[24].




Publicité pour les sardines Béziers datant de 1920


En 1860, Douarnenez pêche 300 millions de sardines, dont la moitié est cuite à l'huile dans les "fritures" (nom que portaient alors les conserveries) avant d'être mise en conserve, le reste étant encore en bonne partie pressé, à l'exception de celles qui sont vendues fraîches. La sardine était saumurée dans des tonneaux, pressée à l’aide de madriers et le jus s’écoulait du fond du tonneau. On obtenait une sardine salée et séchée qui pouvait être consommée pendant plus d’un an. On l’appelait la "viande de Carême".




Douarnenez : Sardinières au travail vers 1900


La première conserverie, remplaçant la technique de la presse pour la conservation des sardines, ouvre à Tréboul en 1853, fondée par Eugène Clarian, qui fait faillite (la conserverie est rachetée en 1855 par Robert Chancerelle[g] et son frère Toussaint-Laurent Chancerelle ); une autre conserverie est créée la même année par Jules Lemarchand, qui devint maire de Tréboul en 1880[11]. C'est en 1860 que sont créées les premières conserveries à Douarnenez même, l'une en ville, créée par Debon, l'autre dans l'Île Tristan par Gustave Raymond Le Guillou de Pénanros[h], qui fut deux fois maire de Douarnenez entre 1849 et 1865 et fut le premier bourgeois patron de presses à sardines à investir dans la conserverie ; en 1862 l'usine Rabot est construite à la pointe du Rosmeur. Entre 1860 et 1901, une quarantaine d'usines sont construites dont en 1866 l'usine fondée par Wenceslas Chancerelle[i] à Pors Laouen, celle de Pierre Chancerelle[j], celle d'Auguste Chancerelle[k] et en 1872 celle créée par René Béziers[l] ; en 1901, Émile Chemin[m] reprend la marque Capitaine Cook, fondée en 1877 par un négociant parisien, Alphonse Canneville. Les "fritures" étaient une vingtaine le long des quais en 1905 ; en 1956 les conserveries n'étaient plus que 16 et 10 en 1961. Progressivement, pendant la seconde moitié du XIXe siècle, la rive droite de la rivière de Pouldavid est vouée à la conserverie. Partout les cheminées des fritures crachent leur vapeur odorante. Au-dessus du Guet, les conserveurs se construisent de somptueuses demeures à l'écart de la promiscuité populeuse du Rosmeur.


De l'autre côté de la rivière, à Tréboul, peu de conserveries, mais un village de pêcheurs qui a conservé son charme pittoresque et une vue imprenable sur la baie. L'arrivée du chemin de fer à Quimper en 1863, puis à Tréboul en 1884, ouvre les portes de l'exotisme et des bains de mer à nombre d'artistes et aux premiers touristes fortunés, transformant les abords des plages de Tréboul en station balnéaire[n].


Les bacs franchissant la rivière de Pouldavid ne suffisant plus en raison de l'augmentation du trafic due à l'essor des activités économiques douarnenistes (de nombreuses personnes habitant Tréboul y travaillent) et le passage à gué étant risqué (des noyades surviennent[25], par exemple le 22 novembre 1883 le bac parti de la cale du Guet pour rejoindre Tréboul chavira et le naufrage provoqua la noyade de 17 femmes, employées dans une usine, et un homme[26]), un pont métallique reliant Tréboul et Poullan-sur-Mer à Douarnenez en franchissant la rivière de Pouldavid est construit entre 1874 et 1878[27]. « L'établissement de cet ouvrage est demandé depuis de longues années (...) par les populations intéressées, pour mettre en communication la commune de Poullan et notamment le petit port de Tréboul avec la ville de Douarnenez. Le principal motif est de permettre aux pêcheurs qui, suivant le temps et l'heure de la marée, vont souvent débarquer en très grand nombre à Tréboul, d'apporter sans aucun retard leur poisson aux usines de Douarnenez »[28].


Pendant le XIXe siècle, Douarnenez connaît une croissance démographique rapide (1 800 habitants en 1820, 4 193 habitants en 1851, 8 637 habitants en 1876), d'où la création d'une nouvelle paroisse en 1875 et la construction de l'église du Sacré-Cœur par Joseph Bigot.




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En 1889, Benjamin Girard écrit que la pêche, principalement à la sardine, emploie environ 800 bateaux montés par plus de 3 500 marins. Il ajoute : « On y trouve aussi un grand nombre d'usines et d'ateliers pour la fabrication des conserves alimentaires et il s'y fait un commerce considérable de poissons frais, salés et pressés »[29].


En 1900, Douarnenez est alors le premier port français de pêche côtière[30].



Le quartier maritime de Douarnenez |

La création du quartier maritime de Douarnenez date de 1863. Il est devenu depuis 2010 le quartier d'immatriculation DZ.



Jacques Le Du et la station de sauvetage de Douarnenez |



Gravure d'Osvaldo Tofani pour le Supplément illustré du Petit Journal du 13 juin 1897, représentant la décoration de Jacques le Du lors de la cérémonie annuelle de la Société centrale de sauvetage des naufragés.


Jacques Le Du est patron du premier canot de sauvetage de Douarnenez, la « Maréchale de Mac Mahon », du nom de la femme du président de la république de l'époque, Élisabeth de Mac Mahon[31]. Le bateau, d'une longueur de 9,78 m et doté de 10 avirons, est construit aux chantiers Augustin Normand sur un budget de 500 F alloués en 1868[32]. Le Du sauve en tout 208 personnes entre novembre 1875 (date de la mise en eau du navire) et 1904, et devient célèbre pour son héroïsme lors des tempêtes d'octobre 1891. Il est décoré à maintes reprises, notamment du Prix Montyon en 1896, et monte à Paris la même année pour être récompensé lors de la cérémonie annuelle de la Société centrale de sauvetage des naufragés, en même temps que son fils qui, âgé de 13 ans, sauve deux personnes de la noyade[33],[34]. Frédéric Caille juge notamment que l'événement, couvert par le Supplément illustré du Petit Journal du 13 juin 1897, « permet d'orchestrer, en une scénographie unique, l'importance de la Société centrale de sauvetage des naufragés, la filiation et la relève courageuse, et la spontanéité de l'admiration et du désir d'exemplarité du peuple de France »[35]. Il meurt en 1912 et est enterré au cimetière de Ploaré[36]. Une impasse porte son nom à Douarnenez[37].



L'aménagement du Port-Rhu |

L'aménagement du Port-Rhu, le port de cabotage de Douarnenez, se fait dans la seconde moitié du XIXe siècle. Benjamin Girard décrit ainsi le port de commerce de Douarnenez, dénommé Port-Rhu et situé dans la rivière de Pouldavid : il indique qu'en 1885 ce port a reçu 222 bateaux venant de l'étranger (important surtout du charbon, du bois du Nord et de la rogue[o]) et 186 venant d'autres ports français[38].


Article détaillé : Port-Rhu.


Le village des Plomarc'h |




Photographie ancienne (vers 1900 ?) de l'ancien village des Plomarc'h


Le "village des pêcheurs" des Plomarc’h daterait du début du XIXe siècle. En 1820, le village comprenait 23 maisons et trois mazières, qui comprenaient toutes un petit courtil ; on y dénombre alors trois tonneliers, un maçon, un scieur de long, un tailleur, des marins au service du Roi, des cultivateurs qui certes, tous, devaient aussi pratiquer la pêche à la belle saison. Les femmes étaient ménagères, ramendeuses[p], faiseuses de filets. Les maisons, aux murs de pierres de granite revêtus d’un badigeon de chaux (les maisons étaient chaulées chaque année aux environs de la Saint-Michel[q]), ont un sol en terre battue et étaient couvertes initialement de chaume de seigle avant de l’être ensuite d’ardoises. Toutes les maisons tournaient le dos à la mer, afin de se protéger du vent du nord. Les ouvertures étaient petites et il faisait donc sombre à l’intérieur[r].


Le village des Plomarc’h, avec ses penty [maisonnettes bretonnes] et sa vue imprenable sur la baie, les chaloupes du port, les plages du Ris et des Sables Blancs, a attiré de nombreux peintres tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle et XXe siècle ; Jules Breton, Emmanuel Lansyer, Eugène Boudin, Maxime Maufra, Paul Sérusier, Charles Cottet, Paul Signac, Henri Matisse et de nombreux peintres scandinaves ; plus tard, dans le courant du XXe siècle, Mathurin Méheut, Pierre de Belay, Maurice Le Scouëzec, Émile Simon, Louis-Marie Désiré-Lucas. Des poètes et écrivains ont aussi été attirés ici, comme José Maria de Heredia, Jean Richepin, Jules Breton, Max Jacob. André Theuriet a écrit : « On accompagnait en bandes les peintres qui allaient travailler au Riz [Ris], à Tréboul ou sous les vertes hêtraies de Ploaré »[39].



Les épidémies |


La ville est sale, si l'on en croit une délibération du Conseil municipal datant de 1832 : « Cette ville (...) est croisée de trente petites venelles et culs de sac, dans lesquels les voitures ne peuvent pénétrer pour en extraire les fumiers et les ordures de toutes natures ». En 1835, il n'y a pas encore de réseau d'eau potable dans la ville : seuls deux puits et deux fontaines donnent une eau fade et saumâtre ; il faut aller à Ploaré pour trouver de l'eau potable en abondance.


Les épidémies y sont fréquentes : en 1849, le choléra provoque 256 morts à Douarnenez et 507 si l'on ajoute ceux de Tréboul, Ploaré et Pouldavid. Cette épidémie de 1849-1850, venue d'Audierne, fit, entre le 29 septembre 1849 et le 5 décembre 1849 256 victimes à Douarnenez et de nombreuses également dans les localités avoisinantes : 146 victimes à Poullan (qui incluait alors Tréboul), 60 à Ploaré, 50 à Pouldergat (qui incluait alors Pouldavid), 31 à Plonévez-Porzay[40].Une autre épidémie de choléra fait 80 morts dans la seule ville de Douarnenez entre décembre 1885 et mars 1886[41]. En mars 1888, une épidémie de petite vérole sévit à Douarnenez, faisant de nombreuses victimes[42] ; on compte 844 décès parmi les 11 000 habitants de la ville à l'époque. Entre le 30 août 1893 et le 1er mai 1894, le canton de Douarnenez enregistra 172 cas de choléra (dont 99 décès), dont 88 cas (48 décès) pour la seule ville de Douarnenez[43]. En juin 1895, un projet d'alimentation en eau potable est voté par le Conseil municipal.


Une épidémie de diphtérie sévit à Douarnenez entre le 29 novembre 1897 et le 6 juin 1898. Elle fit 59 malades et provoqua 17 décès[44].



La construction des nouvelles halles |




Les halles de Douarnenez vers 1908


De nouvelles halles furent construites à Douarnenez en 1871 à l'emplacement d'un bâtiment précédent devenu trop exigu ; construites de plain-pied, elles furent surélevées d'un étage au début de la décennie 1930 pour y installer la Salle des fêtes qui ouvrit en 1934 ; elle fut décorée par six peintres qui y peignirent des fresques.



Le XXe siècle |



La Belle Époque |


En 1900, Douarnenez comptait 22 000 habitants (dans les limites de l'actuel "grand Douarnenez") ; 26 conserveries y employaient près de 3 000 personnes, des femmes principalement, et 5 600 marins pêcheurs ; installés pour la plupart le long du Port Rhu, 8 chantiers navals construisirent cette année-là 176 chaloupes[45].



« Au début du XXe siècle, une ville comme Douarnenez compte autant de buvettes que de bateaux dans le port... ce qui en dit long sur les bordées et les débordements que connaît la ville lors des grands retours de campagne [de pêche]. Ces maisons sont un peu la "deuxième" maison du marin. Certes il y consomme du vin rouge, le gwin ruz, ou de l'eau-de-vie, plus rarement du cidre, mais il y retrouve aussi ses amis, joue aux cartes ou aux dominos, procède au partage de l'argent gagné par la vente des poissons[46]. »



La Société des régates de Douarnenez fut fondée en 1874 ; Corentin Quinquis, dit "Bidouche", et les frères Trellu, furent les plus célèbres régatiers douarnenistes, le premier entre 1893 et 1928, les seconds pendant l'Entre-deux-guerres[45].


La Mission organisée en 1901 à Douarnenez dura un mois, avec le concours de 74 prêtres[47].


La villa d'Emmanuel Delécluse, avocat, industriel et maire de Douarnenez, est construite en 1906 par l'architecte Charles Chaussepied.



La création de la Place de l'Enfer |

La place de l'Enfer est aménagée en 1901, avec la création d'un lavoir, à l'emplacement d'une anse marécageuse (un marais se dit gwern en breton ; par déformation progressive, le nom se serait transformé en Ivern, puis en Ifer, francisé en "Enfer").



Les tensions politico-religieuses |

Le samedi 16 août 1902, avant de faire de même à Ploaré, les forces de l'ordre vinrent, en vertu de la loi sur les congrégations du 1er janvier 1901, expulser de force les 17 religieuses de la congrégation des Filles du Saint-Esprit qui enseignaient dans l'école privée catholique de Douarnenez où elles assuraient la scolarisation de 1 015 enfants:



« Les habitants avaient barricadé solidement toutes les issues conduisant à l'école des Sœurs : d'énormes pierres avaient été placées sur la route. Quand arrive le bataillon du 118e, la 20e brigade de gendarmerie, le commissaire spécial Thomazi, les deux commissaires qui l'accompagnaient et le serrurier, la foule leur barre les rues en criant : « À bas Combes !Vive l'armée ! ». Le commissaire fait les sommations, mais la foule rompt le cordon des troupes. Les gendarmes à pied essaient de faire une brèche dans la muraille vivante. Une terrible bousculade se produit. De nombreuses arrestations sont opérées, un prêtre est arrêté et gardé à vue. M. Thomazi lui offre la liberté s'il consent à rester neutre. « Jamais, répond l'abbé, tant qu'il s'agira de crier "Vive la liberté !", je serai là ». Les gendarmes à pied s'avancent. Une lutte corps à corps s'engage. Il en faut trois ou quatre pour chaque homme. (...) Pendant une hure, c'est une résistance acharnée (...). De nouveaux contingents viennent renforcer les soldats fatigués par une nuit d'insomnie et parviennent, après trois-quarts d'heure d'une résistance superbe, à dégager la porte de l'école dont les femmes se font arracher une à une. M. Le Maire proteste, au nom des pères de famille, contre la violence qui leur est imposée, au nom de ses administrés, au nom des 1 100 enfants que l'on veut jeter sur la rue. (...) Le commissaire s'avance, demande qu'on laisse entrer. Les défenseurs de l'école, montés sur le mur répondent : « Vive la liberté ! À bas les proscripteurs ! », et la foule, une masse de 5 à 6 000 personnes, appuie en criant : « Vivent les Sœurs ! À bas Combes ! À bas Le Bail ! ». Le crocheteur avance, protégé par un quadruple cordon de soldats et de gendarmes. À coup de hache, de levier, il s'attaque à la porte qui résiste; il s'en prend au mur. Pendant deux heures, il s'acharne sous les huées et son travail n'avance guère. Des baquets d'eau lui tombent (...). Épuisé, il renonce à la besogne. Les sapeurs avancent. À coup de hache et de pioche, ils démolissent la porte et le mur ; une grande heure leur est nécessaire pour pratiquer un passage aux commissaires. (...) Enfin, à 10 heures ½, les Sœurs sortent aux bras des dames et des femmes de marins qui les gardent depuis trois semaines[48]. »



En 1902, le commandant Barthélemy-Emmanuel Le Roy Ladurie, grand-père de l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie, fut destitué de son grade pour avoir refusé de fermer les écoles tenues par des congrégations catholiques à Douarnenez.



La crise sardinière |



Le port de Douarnenez en 1902




Le comptage des sardines et la "goutte de marée" (1902)


Yan de La Noët a longuement décrit dans un article publié en 1902 les techniques de pêche de la sardine et les conditions de vie difficiles des pêcheurs à une époque où l'alcoolisme sévissait :



« Les pêcheurs de Douarnenez et Concarneau habitent presque tous dans de grandes et nauséabondes casernes ouvrières (...). L'odeur de ces chambres, habitées souvent par quatre à six personnes, n'a pas d'équivalent. L'âcre saveur du poisson avancé domine. (...) L'alcoolisme dégrade les sardiniers ; eaux-de-vie de grains, tafias monstrueux, "gwin-ardent", gouttes incendiaires (...). L'ingurgitation de ces mixtures nocives a donné aux hommes un teint qui tourne au garance, et à l'aubergine mûre quand ils sont vieux. (...) Un directeur d'usine qui emploie beaucoup de femmes sait que quelques-unes s'enivrent et que l'argent gagné par les jeunes filles sera pris par leurs pères et par leurs frères pour boire[49] »





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« À l'époque, les chaloupes [qui allaient pêcher la sardine jusqu'à l'Île d'Yeu] n'étaient pas pontées, seulement à demi-pontées. Elles étaient noires sous leurs voiles cachou. L'hiver, quand les marins dormaient sur leur bateau, ils s'enveloppaient dans leur kapo bras, une grande capote à capuchon, taillée dans de la toile à voile et tombant jusqu'aux pieds. Et ils se glissaient sous l'auvent du bateau. (...) Pour teindre leurs voiles, les hommes préparaient leur tannée dans de grands chaudrons, puis ils tendaient leurs voiles sur la cale et, avec des balais-brosses, ils versaient la tannée pour que la teinture, le cachou, pénètre bien »[50].


La crise de la sardine, due à sa raréfaction, frappe Douarnenez à partir de 1902 : le 14 juillet 1902, l'usine Masson est mise à sac par des ouvriers : « Les syndiqués se réunirent vers 9 heurs à la salle Lozach [en Ploaré]. (...) Au nombre de plusieurs centaines, drapeau, clairon et bureau en tête, se mirent en marche dans la direction de Douarnenez. (...) Le cortège s'engagea dans la rue du Môle et arriva devant l'usine des Franches-Montagnes, dite couramment usine Masson. (...) Des cris nombreux : "Vive la main-d'œuvre ! À bas les machines !" éclatèrent de toutes parts (...) . Des pierres furent jetées et éclatèrent les vitres des bâtiments. (...) Un certain nombre d'assaillants pénétrèrent dans l'usine (...). L'usine fut entièrement saccagée, les machines brisées et le matériel anéanti »[51]. Un syndicat de sardinières est constitué à Douarnenez en 1905, animé par Angéla Gonidec.


Pour survivre, il faut trouver des expédients :« C'était la grande vogue de la dentelle d'Irlande[52]. Les petites filles, comme les femmes de marin, apprenaient toutes à faire de la dentelle d 'Irlande. Cette dentelle était expédiées en Amérique, des mètres et des mètres ! On disait que c'était pour garnir les cercueils... Quand il y a eu la crise de la sardine, la dentelle irlandaise a été un moyen de survivre »[50].


Parmi les drames de la mer survenus à cette époque, le naufrage du 913 coûta la vie à onze pêcheurs de Douarnenez et Ploaré : il se perdit corps et biens le 22 avril 1902 au large d'Ouessant[53].


Bien qu'envisagé dès 1900 par Jacques de Thézac, qui se heurte alors au refus de la municipalité républicaine, ce n'est qu'en 1914 (en raison de l'élection de la municipalité conservatrice dirigée par Louis Le Guillou de Penanros en 1912) qu'est inauguré l'Abri du marin de Douarnenez. Il abrita pendant la Première Guerre mondiale une unité du 151e régiment d'infanterie. L'Abri ferma en 1971, mais abrite désormais les éditeurs de la revue Chasse-Marée[54].




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La Première Guerre mondiale |




Gare de Tréboul : départ pour le front en 1914


Le monument aux morts de Douarnenez[s], édifié en 1919 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 389 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, plusieurs ont été décorés, souvent à titre posthume : Jean Brusq[t] et Joseph Gorgeu[u] reçurent la Médaille militaire, Élie Chancerelle de Roquancourt Keravel[v] reçut la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes. Vilhelm Nicolaysen[w], mort en captivité en Allemagne, reçut lui aussi la Croix de guerre avec palmes. Par ailleurs Guillaume Normant[x] est aussi mort en captivité en Allemagne le dernier jour de la guerre. Quinze au moins sont des marins disparus en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français à quelques exceptions près comme Herlé Gadal, tué à Wiltz (Luxembourg) le 14 septembre 1914, six soldats (François Gloaguen, Charles Guillou, Émile Hanras, Guillaume Le Gall, Louis Hippolythe Quentrec, Louis Marie Quentrec) tués sur le front belge lors de la Course à la mer, Hervé Sergent mort à Salonique (Grèce)[55].


Quatre soldats sans attaches particulières avec Douarnenez sont inhumés dans une tombe collective du cimetière communal car ils sont morts alors qu'ils étaient hospitalisés dans l'hôpital temporaire no 43, qui était implanté à Douarnenez[56].



L'entre-deux-guerres |



La seconde municipalité communiste de France |

En 1921, Douarnenez devient la seconde municipalité communiste de France avec l'élection de Sébastien Velly, après celle de Saint-Junien en Haute-Vienne[57]. Daniel Le Flanchec[58] lui aussi communiste, lui succède comme maire de 1924 à 1940. C'est à cette époque que Douarnenez gagne son surnom de "Ville rouge"[59].


Alors que les femmes n'ont pas encore le droit de voter, le conseil municipal élit Joséphine Pencalet en son sein en 1925 mais le vote est invalidé par la préfecture[60].



Joséphine Pencalet |

À cette époque les femmes n'avaient pas le droit de vote. Le 3 mai 1925, une femme d'usine de Douarnenez, qui a participé aux grandes grèves des mois précédents, Joséphine Pencalet, se présente comme candidate aux élections municipales (veuve, elle n'a donc pas besoin de l'aval de son mari) et est l'une des dix premières femmes de France élues conseillères municipales. Elle siège dans six conseils municipaux (aucun n'est invalidé), avant que le Conseil d'État n'invalide son élection en novembre 1925[61]. Son cas fut à l'époque très médiatisé, notamment par le journal L'Humanité, mais elle fut totalement oubliée par la suite.



La grève des penn sardin en 1924 |

Article détaillé : Grève des sardinières.

Le travail dans les conserveries de sardines était pour l'essentiel réservé aux femmes ; leurs conditions de travail étaient exécrables, comme en témoigne Charles Tillon : « J'ai tout de suite été sidéré par le degré de misère de ces gens-là (...). Les conditions de vie et de salaire des ouvrières étaient effroyables (...). L'économie de la pêche et de la conserve reposait avant tout sur l'exploitation de la main-d'œuvre »[62].




Douarnenez : la préparation des boîtes de conserves vers 1920 (carte postale Lévy et fils)




La grève des sardinières de Douarnenez en 1924 : la manifestation dite triomphale début janvier 1925 devant l'usine rouge


En 1924, la grève des penn Sardin (les « têtes de sardines », surnom des Douarnenistes en référence à la coiffe que portaient les femmes) connaît un retentissement national[63]. Les femmes d'usine, dit Jean-Michel Le Boulanger, « ont écrit des pages parmi les plus belles de l'histoire de Douarnenez. La ville leur doit beaucoup[64]… ». Les Penn Sardin de Douarnenez ont déjà fait grève en 1905 pour obtenir d'être payées à l'heure, et non plus au cent de sardines. La grève de 1924, «  la grande grève », porte sur une revalorisation du salaire[65].


Cette année-là, Douarnenez compte 21 usines de conserve[66], ainsi que deux entreprises liées, l'usine Ramp (qui sertissait les boîtes de conserve) et la filature Beleguic (qui fabriquait des filets de pêche). Les ouvrières, qu'elles aient 12 ou 80 ans, gagnent 16 sous de l'heure[67]. Elles travaillent en principe dix heures par jour, mais parfois jusqu'à 72 heures d'affilée. Les patrons ignorent la loi des huit heures de 1919. Les heures passées à l'usine dans l'attente du poisson ne sont pas payées, les heures supplémentaires ne sont pas majorées, les heures de travail de nuit (en principe interdit pour les femmes) ne sont pas majorées[68]. Les revendications vont porter sur tous ces points[69].


La grève, soutenue par le maire Daniel Le Flanchec[y] et animée entre autres par Charles Tillon, commence le 21 novembre dans une fabrique de boîtes. Elle s'étend le 25 à toutes les usines du port[66]. Les 1 600 femmes (sur 2 100 grévistes), sont chaque jour en première ligne des manifestations[67], au cri de « Pemp real a vo ! » (« Cinq réaux ce sera »[70], c'est-à-dire 25 sous, ou 1,25 franc). Les patrons sont intraitables. Et les choses s'enveniment dans la deuxième quinzaine de décembre lorsqu'ils font appel à 16 « jaunes » (briseurs de grève)[71], recrutés dans une officine spécialisée de la rue Bonaparte, à Paris[72]. Le préfet destitue le maire communiste, Daniel Le Flanchec[73]. La grève « déborde Douarnenez. Elle devient un enjeu national[74]. » Le 1er janvier 1925, au débit L'Aurore, les jaunes tirent plusieurs coups de feu sur Le Flanchec, l'atteignant à la gorge, blessant grièvement son neveu[75] et touchant quatre autres personnes[70].


On apprend que deux conserveurs, Béziers et Jacq, ont remis aux jaunes la somme de 20 000 francs[76] (l'équivalent de 25 000 heures de travail de leurs ouvrières). Ils risquent la cour d'assises[72]. Le préfet menace de porter plainte contre le syndicat des usiniers. Le 7 janvier, ce dernier pousse à la démission ses membres les plus durs. Le 8 janvier, après 46 jours de grève, des accords sont signés[76] : toutes les heures de présence à l'usine sont désormais payées, les femmes obtiennent un relèvement de leur salaire horaire à un franc[70], une majoration de 50 % des heures supplémentaires et de 50 % pour le travail de nuit ; aucune sanction pour fait de grève ne sera prise[72]. La grève est victorieusement terminée le 10 janvier 1925 alors que des briseurs de grève ont tiré sur le maire Daniel Le Flanchec le 1er janvier 1925[77].


Considérée comme « exemplaire » par la CGTU[72], la grève des Penn Sardin marque une date dans l'histoire des luttes syndicales. Cette affaire fut évoquée à plusieurs reprises à la Chambre des députés, donnant lieu à des discussions animées, en particulier lors des séances du 14 décembre 1924 et du 15 janvier 1925[78].


La chanson Penn Sardin est écrite par la chanteuse Claude Michel en mémoire de cette grève.



L'aménagement progressif des ports de pêche |


Le projet de construction d'une grand port eu eau profonde, grâce à un môle de 350 m de long qui aurait relié l'Île Tristan au continent échoue dans la décennie 1920, en dépit des réclamations des pêcheurs qui se plaignent de l'insuffisance du port pour abriter les 700 chaloupes et canots de pêche, ainsi que la quarantaine de bateaux de 25 à 100 tonneaux que possède alors le port. L'aménagement du port du Rosmeur, grâce à la construction d'une digue reliant le Flimiou à la côte et d'un môle est-ouest de 300 m de long, commence enfin en 1937 ; la chaussée bordant le quai du Port-Rhu est aussi goudronnée la même année, elle était jusque-là dans un état déplorable[79].



Les naufrages |

Selon un recensement effectué par Jean-Michel Le Boulanger, au moins 870 marins originaires de Douarnenez auraient été victimes de naufrages entre 1899 et 1999, les naufrages les plus nombreux s'étant produits entre 1920 et 1960, à l'époque où la pêche artisanale douarneniste était la plus active, mais la période 1899-1914, âge d'or de la pêche à la sardine sur des chaloupes non pontées provoqua aussi de nombreux drames[80].


Parmi ces naufrages, celui de la chaloupe Idéal au large d'Ouessant le 3 juin 1909 fit 8 victimes ; celui du Rosine Philomène le 13 avril 1919 provoqua la disparition de 11 hommes au large de Penmarc'h ; celui du dundee Telen Mor le 31 mars 1927 parti dans la Manche à la pêche aux maquereaux fit 18 disparus ; celui du Diogène le 15 mars 1946 fit 6 disparus ; celui du Jules Verne le 20 septembre 1953 fit 7 disparus.


En novembre 1941, deux naufrages de bateaux douarnenistes surviennent : celui du palangrier Sainte-Thérèse, disparu dans le Raz de Sein, fit 16 morts[81] et celui du palangrier Sapigneul 18 morts[82].



La Seconde Guerre mondiale |



L'occupation allemande |

La maison Ker Tadcoz ("Chez le grand-père"), qui domine la plage du Ris, construite en 1901 par la famille Chancerelle, est réquisitionnée par les Allemands, qui y installent un canon, en raison de sa position stratégique.



Les départs vers l'Angleterre |



La Porte de la Glacière (1890) et son inscription à la mémoire des Français libres embarqués le 18 juin 1940 sur le Trébouliste


Le Port-Rhu fut le lieu de départ de deux bateaux à destination de l'Angleterre : le Ma Gondole dès le 18 juin 1940, le jour même de l'appel du 18 Juin[83]. 115 élèves pilotes de l'école élémentaire de pilotage du Mans, dirigés par le lieutenant de réserve d'aviation Pinot, embarquèrent le 18 juin 1940 à bord du Trébouliste, un langoustier à voiles équipé d'un moteur auxiliaire, dirigé par François Lelguen[84] ; ils parvinrent à Falmouth le 20 juin 1940 et contribuèrent à former le premier noyau des futures forces aériennes françaises libres (36 d'entre eux périrent dans des combats aériens pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple Jacques Joubert des Ouches). Dès le lendemain 19 juin 1940, la Brise évacue une soixantaine de militaires et le Ma Gondole une cinquantaine de personnes vers l'île d'Ouessant, qu'un autre bateau, le Dm Michel Le Nobletz, rallie directement


Dix autres bateaux de pêche à des dates diverses[85] : la Petite Anna partit le 22 octobre 1940 et parvint à Newlyn le 31 octobre 1940 ; l' Émigrant partit le 16 décembre 1940 et l' Émeraude le 25 juin 1941 ; le Dalc'h Mad partit le 7 avril 1943, barré par Louis Marec âgé de 21 ans. Ce départ bénéficie de la complicité de Victor Salez (syndic de l'inscription maritime à Tréboul). 19 personnes[86] prirent place à bord dont Xavier Trellu (un professeur quimpérois membre du réseau Johnny), plusieurs réfractaires du STO et des résistants en danger. Il y avait également à bord un aviateur anglais, Pat O'Leary qui a été amené de Carhaix par une filière d'évasion ; le Moise partit le 23 août 1943 de Lanvers dans le Cap Sizun avec 22 passagers dont 4 aviateurs alliés ; l'Ar Voulachavec 9 passagers dont des officiers français et 2 aviateurs américains ; le La Pérouse le 2 octobre 1943[87] ; le Breiz Izel, commandé par un jeune patron-pêcheur, Gabriel Cloarec[88], et son équipage[89] partit beaucoup plus tard en janvier 1944 avec à son bord 12 aviateurs alliés et 19 volontaires dont Yves Vourc'h et Joseph Le Bris, tous deux de Plomodiern, Jean Celton, André Delfosse, Théodore Doaré , François Jaouen, Yves Le Fol, Jean de la Patelière, Yves Péron, Pierre Philippon, Jacques Reverchon, Jean Richard.


Selon l'historien Jean-François Muracciole, la seule ville de Douarnenez a connu plus de départs de Français libres pour l'Angleterre que les agglomérations de Marseille, Toulouse et Montpellier réunies, leur nombre avoisinant 300[87].



Les victimes de la Seconde Guerre mondiale |

Les victimes de la Seconde Guerre mondiale originaires de Douarnenez furent nombreuses : le monument aux morts porte les noms de 53 combattants morts pendant les deux campagnes de 1939-1940 et de 1944-1945 ; il faut y ajouter 9 marins morts à Mers el-Kébir, 7 soldats morts dans les Territoires d'Outre-Mer. De nombreux marins-pêcheurs furent victimes de la guerre : parmi eux, les 18 victimes du Regina Pacis, coulé par les Allemands dans le passage du Fromveur le 28 avril 1941, les 18 victimes du Sapigneul coulé par les Allemands le 6 septembre 1941, les 16 victimes du Sainte-Thérèse, coulé par les Allemands dans le raz de Sein le 10 novembre 1941 ; 9 autres-marins pêcheurs ont été tués à des dates diverses[90]. Jean Lesteven[91] est mort le 15 février 1945 au camp de concentration d'Orianenbourg[92].


Le 30 juin 1943, le palangrier Mam-Doue de Douarnenez fut vers 12h45 mitraillé par deux avions anglais alors qu'il se livrait à la pêche entre Ouessant et le phare d'Ar Men : deux marins furent tués et deux autres blessés[93].


Le 22 avril 1944, Robert Tricard, un commerçant brestois, est tué par une patrouille allemande alors qu'il circulait après l'heure du couvre-feu[94]


Trois aviateurs britanniques (Reginald Pool, William Wait, Robert Welch) sont inhumés dans le carré militaire du cimetière de Douarnenez, leur avion, un Avro Lancaster, ayant été abattu par la flak allemande le 5 août 1944 au-dessus de la Baie de Douarnenez[95].



La libération de la ville |

Le vendredi 4 août 1944 dès le matin, la fausse nouvelle de la libération de Quimper parvient à Douarnenez ; spontanément de nombreux habitants se mirent à pavoiser leurs fenêtres aux couleurs alliées. Les FFI de Douarnenez prennent le contrôle du siège de la douane allemande installée dans les locaux de la Vallombreuse et des barricades sont construites à Ploaré. Des combats faisant plusieurs victimes ont lieu en début d'après-midi aux alentours de la place Paul-Stéphazn. Le lendemain, les Allemands reprennent le contrôle de Ploaré en dépit de bombardements alliés et prennent en otage une vingtaine de personnes dont les maires de quelques communes avoisinantes et menacent de les fusiller. Les Allemands quittent finalement la ville le 8 août 1944 après avoir fait exploser leurs stocks de munitions, ce qui fit voler en éclats toutes les vitres du groupe scolaire de Ploaré ainsi que les vitraux de l'église paroissiale[96].


Les FFI de Douarnenez contribuèrent ensuite aux combats pour la libération du Menez-Hom, de la presqu'île de Crozon, de Beuzec-Cap-Sizun, de Lesneven, etc.


Yves Criou (1909-1981), Alfred (1891-1949) et Augustine Le Guellec (1891-1977) sont trois douarnenistes qui ont été reconnus "Justes parmi les nations" par l'institut Yad Vashem.



L'après Seconde Guerre mondiale |



La création du « grand Douarnenez » |

En 1945, Douarnenez fusionne avec les communes voisines de Ploaré, Pouldavid-sur-Mer et Tréboul.


Article détaillé : Ploaré.

Article détaillé : Pouldavid-sur-Mer.

Article détaillé : Tréboul (Finistère).


La Stella Maris |

Le patronage catholique Stella Maris a pris ce nom en 1951 lors de la construction de la salle de patronage construite à l'initiative de l'abbé Pierre Cariou[97], ancien résistant et déporté ; la statue de Notre-Dame-de-la-Mer qui orne le pignon sud de cette salle provient du moulin à vent situé au-dessus de Pors Cad. La Stella Maris a succédé au patronage du Sacré-Cœur fondé en 1901 par l'abbé Auffret ; initialement à but éducatif et culturel, ce patronage a développé pendant l'Entre-deux-guerres des sections sportives ; celle du football a connu ses heures de gloire en 1960 en gagnant contre les Chamois Niortais la finale de la coupe de France FSF et en 1968 (match de coupe de France de football contre le SCO d'Angers)[98]. Cette institution douarneniste a bien failli disparaître en 2014 en raison de difficultés financières[99].



Les « Mauritaniens » |

Dans les années 1950, une véritable « guerre de la sardine » opposa les pêcheurs guilvinistes qui utilisaient des bolinches (filets tournants) aux pêcheurs douarnenistes restés fidèles au filet droit ; les premiers, osant venir pêcher en Baie de Douarnenez, furent considérés comme des intrus par les seconds qui considéraient cette baie comme leur chasse gardée ; le conflit devint si violent que la Marine nationale dut intervenir[45].




Le Notre-Dame-de-Rocamadour, langoustier "mauritanien" à pont arrière de Douarnenez 1




Le Notre-Dame-de-Rocamadour, langoustier "mauritanien" à pont arrière de Douarnenez 2


Douarnenez, ainsi que Camaret-sur-Mer, se sont spécialisés dans la pêche à la langouste : en 1960, Douarnenez arme une trentaine de navires langoustiers (c'est alors le 2e port français de pêche à la langouste derrière Camaret-sur-Mer qui en arme une quarantaine), construits pour la plupart dans les deux ports précités ; les pêcheurs allaient pêcher la langouste (la langouste verte et la langouste rose) au large des côtes de la Mauritanie et étaient pour cette raison dénommés des "Mauritaniens": c'était des navires en bois de 26 à 35 m de long et de 8 m de large qui jaugeaient entre 250 et 350 tonnes de jauge brute et avaient généralement un équipage de 13 hommes, les bateaux partant en moyenne pour une durée de trois mois ; seuls quelques vieux langoustiers possédaient une voilure auxiliaire, qu'ils utilisaient pour le trajet aller. Une demi-douzaine de bateaux, construits entre 1949 et 1955, étaient des langoustiers purs, dépourvus de toute installation frigorifique (les langoustes étant conservées dans des viviers), appartenant à des patrons pêcheurs. La génération suivante de bateaux est formée de bateaux-congélateurs (seules les queues de langoustes étaient congelées) ; une douzaine de bateaux de ce type furent construits entre 1958 et 1960 et armés au départ de Douarnenez. Mais très vite un nouveau type de bateaux s'imposa, les langoustiers mixtes, qui juxtaposaient les deux types de conservation, vivier et congélateur, ce qui leur permettaient d'être plus rentables. Les armements des bateaux sont des actionnaires d'origine diverse (armateurs locaux principalement surtout dans la décennie 1950, banques, actionnaires d'origine diverse, beaucoup étant des Parisiens, surtout dans la décennie 1960), dénommés quirataires[z]. Après déduction des frais d'exploitation, le partage des bénéfices était variable selon le type de pêche pratiqué, les quirataires se partageant entre 50 et 65 % de ceux-ci, l'équipage le reste[100].


Les interdictions de pêche dans leurs zones économiques exclusives décidées par les gouvernements mauritanien et marocain dans la décennie 1970 mirent fin à cette pêche.



Le déclin de Douarnenez |

Le nombre des conserveries à Douarnenez passe de 30 usines en 1904 à 18 en 1945, à 11 en 1960 avec la fermeture notamment d'Amieux, de Garres-Pennanros, de Lemarchand, de Pennamen, de Farnan-Legros, de Philippe et Canaud et de Chemin. Trois subsistent en 2004 : Wenceslas Chancerelle, Paulet et la Sobreco[101].


Au début de la décennie 1970, des chalutiers douarnenistes allèrent pêcher la langoustine à proximité des côtes islandaises, mais cette diversification ne dura guère en raison de l'extension des eaux territoriales décidées par le gouvernement islandais, portées à 50 milles en 1972 et 200 milles en 1975[102].


Pendant la seconde moitié du XXe siècle, le déclin de Douarnenez est très net : le déclin démographique est constant entre 1946 et le début du XXIe siècle, la ville passant de 20 564 habitants en 1946 (lors du premier recensement postérieur à la fusion avec les communes voisines de Pouldavid-sur-Mer, Ploaré et Tréboul) à 14 747 en 2012, soit une perte de 5 817 habitants ( - 28,3 % en 66 ans). Dès la décennie 1950, Douarnenez a été, avec Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) l'une des deux premières villes de France de plus de 20 000 habitants à déjà perdre des habitants à une époque où la quasi-totalité des villes françaises était en rapide essor démographique. Le déclin de la pêche, la situation excentrée de la ville (aggravée par la fermeture des voies ferrées desservant la ville et sa non-desserte par une voie expresse) , la réputation contestatrice de ses habitants (Douarnenez a eu à plusieurs reprises une municipalité communiste, d'où son surnom de "ville rouge").



Le port-musée du Port-Rhu |



Le port-musée de Douarnenez et la médiathèque Georges Perros


Le 22 mai 1993, Douarnenez inaugure le port-musée du Port-Rhu : il a fallu assécher la ria de Pouldavid pour permettre la construction des pontons en bois et de la digue-écluse permettant le bassin à flot, afin que l’eau y demeure à marée basse. Le projet est né dans le sillage du succès de la fête maritime ‘’Douarnenez 1988’’ et prend la relève de l’ancien ‘’musée du bateau’’ créé en 1985 par l’association Treizour, laquelle fit don de sa collection, une centaine de vieilles coques, à la ville en 1986. Mais le port-musée doit fermer en 1995, faute de moyens financiers car il n’attire pas suffisamment de visiteurs. Le port-musée ouvre à nouveau au début de l’année 2 000, avec un budget plus important[103].


Article détaillé : Port-musée de Douarnenez.


Le XXIe siècle |



Le regain de la pêche et de quelques conserveries |


Le déclin de la pêche s'est poursuivi pendant la première décennie du XXIe siècle, le nombre des navires de pêche de plus de 12 mètres diminuant de moitié. Il en subsiste une vingtaine dont 19 armés pour la pêche côtière, un seul pour la pêche hauturière[104].


En 2011, 8 000 tonnes de poissons sont débarquées à Douarnenez pour être vendues à la criée et 13 000 tonnes hors criée, notamment par des bateaux espagnols, mais aussi par des chalutiers français, qui utilisent Douarnenez comme base de débarquement en raison du fort tirant d'eau du port et de sa situation péninsulaire, plutôt que de rejoindre leur port d'origine, afin de faire des économies, notamment de gazole : cela a fait de Douarnenez le 3e port français par le tonnage de poissons débarqués cette année-là derrière Boulogne-sur-Mer et Lorient. Des travaux de réhabilitation du port de pêche du Rosmeur ont été engagés dans la décennie 2010[105].


En 2015, deux conserveries industrielles seulement subsistent dans la cité des Penn Sardin : la conserverie Paulet, qui vend ses produits sous le nom de marque Petit Navire et qui se trouve dans la zone industrielle de Pouldavid et la conserverie Chancerelle (la maison Chancerelle serait la plus ancienne conserverie de sardines du monde encore en activité, elle emploie environ 500 salariés), qui vient de quitter son usine historique sur le port du Rosmeur pour s'installer dans la zone industrielle de Lannugat, à proximité de la Cobreco, que Chancerelle a racheté en 2013 ; la Cobreco est le plus important groupe français sur le marché de la conserve des Saint-Jacques et du thon et est issue de la fusion de deux anciennes conserveries de Douarnenez : Jacq et Gourlaouen[106]. Une conserverie artisanale et familiale, Kerbriant, existe aussi dans la zone industrielle de Lannugat[107].



La rénovation de l'ancienne usine Chancerelle |


L’ancienne conserverie de poissons Chancerelle, dont le premier bâtiment a été construit en 1877, était le plus grand atelier de presse de Douarnenez. On l’appelait la viande de Carême. Le bâtiment a été acheté par la ville en 1992 dans le cadre du projet muséographique et racheté en 2014 par un investisseur privé, Alain Le Doaré, qui projette d'en faire un espace dédié au patrimoine maritime et industriel de la ville, une fois la restauration du bâtiment terminée[108].



Démographie |



Évolution démographique |


D’après le recensement Insee de 2011, Douarnenez compte 14 815 habitants (soit une diminution de près de 7 % par rapport à 1999).
La commune occupe le 597e rang au niveau national, alors qu'elle était au 565e en 1999, et le 5e au niveau départemental sur 283 communes.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Douarnenez depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1946 avec 20 564 habitants, après la fusion des 4 villes de Douarnenez, Ploaré, Tréboul et Pouldavid.





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 473 1 708 1 763 1 800 2 687 3 303 3 646 3 952 4 193



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 470 4 870 5 434 7 180 8 637 9 809 10 985 10 021 11 465



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 865 13 568 13 753 12 259 11 290 10 536 10 556 20 564 20 089



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
19 887 19 705 19 096 17 653 16 457 15 827 15 608 14 815 14 208

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[109] puis Insee à partir de 2006[110].)



Histogramme de l'évolution démographique




Commentaire : Le déclin démographique de l'agglomération de Douarnenez depuis un siècle est spectaculaire : en 1921, les quatre communes qui formeront en 1945 le "Grand Douarnenez" étaient peuplées en tout de 21 666 habitants (12 259 habitants pour Douarnenez, 5 008 pour Tréboul, 2 831 pour Ploaré, 1 568 pour Pouldavid-sur-Mer), soit 6 919 habitants de plus qu'en 2012 ( - 32 % en 91 ans). Pendant les décennies 1960-1970, Douarnenez est, avec Hénin-Liétard, la seule ville de France de plus de 20 000 habitants à perdre des habitants en raison du déclin de la pêche et des conserveries, déjà sensible à l'époque.


La population de Douarnenez est âgée : en 2012, les 65 ans et plus formaient 26,3 % de la population totale, soit plus que les 0 à 19 ans qui n'en formaient à la même date que 18,7 %. En 2012 Douarnenez a enregistré 95 naissances seulement (109 en 2011) et 237 décès de douarnenistes (208 en 2011), soit un solde naturel largement négatif de - 142 personnes[111]. Depuis 2007, le nombre des décès annuels avoisine 250 et celui des naissances 100[112]. Entre 2007 et 2012, le taux de mortalité a été en moyenne de 15,6 pour mille et le taux de natalité de 7,4 pour mille, d'où un taux d'accroissement naturel négatif de - 8,2 pour mille[113]. Le solde migratoire par contre est voisin de zéro depuis une trentaine d'années, parfois même légèrement positif ( + 0,1 % l'an entre 1990 et 1999, + 0,4 % l'an entre 1999 et 1999 et 2007, - 0,1 % l'an entre 2007 et 2012)[113].


En 2009, pour un total de 9 869 logements, Douarnenez comptait 7 595 résidences principales et 1 361 résidences secondaires (13,8 % du total des logements), le reste étant constitué de logements vacants. Le parc immobilier est surtout constitué de maisons individuelles (6 036 en 1999), les appartements étant au nombre de 3 815[114].



Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,5 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,7 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 45,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 24,3 %, plus de 60 ans = 25,1 %) ;

  • 54,7 % de femmes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 12,1 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 37,5 %).














































Pyramide des âges à Douarnenez en 2007 en pourcentage[115]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,5 

90  ans ou +

1,6 



9,8 

75 à 89 ans

17,7 



14,8 

60 à 74 ans

18,2 



24,3 

45 à 59 ans

21,3 



19,3 

30 à 44 ans

15,9 



15,0 

15 à 29 ans

12,1 



16,3 

0 à 14 ans

13,1 














































Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[116]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,2 



6,7 

75 à 89 ans

11,6 



13,6 

60 à 74 ans

15,3 



21,4 

45 à 59 ans

20,2 



20,8 

30 à 44 ans

18,9 



18,4 

15 à 29 ans

16,1 



18,7 

0 à 14 ans

16,7 




Héraldique |


L'ancien blason a été dessiné par le Docteur Benoiston, de Quimper, membre de la Société française d'héraldique et de sigillographie et de la commission départementale d'héraldique du Finistère.




Blason Ville de Douarnenez (Finistère).


D'azur à la clé renversée et posée en pal d'or, l'anneau en losange pommeté, le panneton figurant une ancre. L'écu timbré d'une couronne murale d'or à la porte à deux battants du même, ferrés de sable ; soutenu aux cantons du chef et aux flancs d'un cordage entrelacé tressé d'argent et de sable ; supporté en baroque de deux fous de Bassan d'argent ailés de sable essorés, descendant et affrontés en chevron renversé sous la pointe de l'écu, tenant en leurs bec un listel d'or bordé et doublé d'azur chargé de la devise DALC'H MAD en lettre de sable[117].



La devise |


La devise de la ville est Dalc'h mad, ce qui signifie "Tiens bon". Elle est tiré du nom d'une barque que des résistants douarnenistes avaient emprunté pour rejoindre l'Angleterre à la suite de l'appel du général de Gaulle.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Finistère.



Administration municipale |




Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Douarnenez.














































































































Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[118]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
octobre 1944
juillet 1945
Joseph Pencalet

PCF
 
juillet 1945
avril 1949
Yves Caroff

PCF
 
avril 1949
février 1951
Joseph Trocmé

PCF
 
février 1951
mars 1951
Charles Féjean
 
 
mars 1951
mars 1959
Marcel Arnous des Saulsays

MRP
 
mars 1959
mars 1965
Henri Mottier

MRP
 
mars 1965
janvier 1967
Georges-Camille Réaud
 
 
1967
1971
Jean-Claude Dubourg

MRP
 
1971
1995
Michel Mazéas[119]

PCF
Enseignant.
1995
1997
Joseph Trétout

DVD
 
1997
2001
Jocelyne Poitevin

DVD
 
2001
2008
Monique Prévost

DVG
 
2008
2017

Philippe Paul

UMP-LR

Sénateur
2017
en cours
François Cadic

LR

Antiquaire



Jumelages |




  • Drapeau du Liban Rashidieh (en) (Liban) depuis 2006


  • Drapeau du Royaume-Uni Falmouth (Royaume-Uni)



Tourisme |



La « station classée de tourisme » |


Par décret en date du 21 mars 2014 , la commune de Douarnenez est érigée en « Station classée de Tourisme », la nouvelle dénomination des stations balnéaires.


L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, dispose d'un centre permanent dans la commune; Odcvl le steredenn.



Économie |



De la mer |




Port-Rhu vers l'aval.




Port-Rhu vers l'amont.




Conserverie Chancerelle.



Ports |


La ville dispose de trois ports :



  • le Rosmeur, port de pêche avec criée, géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille, inauguré en 1958 sous sa forme actuelle;

  • le Port-Rhu (ancienne ria de Pouldavid) où est basé le Port Musée, inauguré en 1992;

  • le Port de Plaisance à Tréboul.


De nombreux chantiers navals restent en activité ; le Port-Rhu continue à produire des bateaux traditionnels en bois, tandis que le Rosmeur fabrique des bateaux modernes de pêche en acier.

Si le port de pêche connaît une période de mutations, le port de plaisance de Tréboul, lui, accueille de nombreux bateaux de croisière.



La sardine (pêche et conserveries) |


Douarnenez a été et reste un haut lieu de la pêche à la sardine (3 714 tonnes en 2006), ce qui lui vaut le surnom de « Sardinopolis ». Ainsi, depuis le XIXe siècle, plusieurs conserveries se sont installées dans la ville, dont la plus ancienne au monde (1853), Chancerelle, est toujours en activité[120]. La technique de pêche à la sardine met en concurrence les sardiniers douarnenistes qui utilisent le filet droit et leurs concurrents utilisant la bolinche, ce qui entraîne deux « guerres de la bolinche » en 1951 et 1958[121].


Face à la concurrence, la plupart des conserveries de sardine de la ville ont progressivement fermé leurs portes, notamment à cause de l'appauvrissement de la ressource en sardine entre 1880 et 1914. Les pêcheurs douarnenistes se diversifient alors dans la pêche au homard et à la langouste sur les côtes d'Espagne, du Portugal, du Maroc[122], de Mauritanie, créant chez les marins-pêcheurs douarnenistes jusque dans les années 1980 une caste de Mauritaniens[123].


Avant 1900, Douarnenez abrite 32 conserveries, leurs patrons faisant partie de la « noblesse de l'huile » alors que les femmes qui y travaillent sont appelées les « dames ou filles de la friture »[124] (4 000 lors de la grève déclenchée en 1924 pour obtenir des salaires décents)[125]. En 1958, il reste 14 usines, embauchant à l'année 118 personnes. Actuellement, il reste trois usines industrielles qui ont su se développer, qui emploient près de 1 000 personnes et mettent en conserve 70 % du thon français[126] : Paulet (marque Petit Navire), Cobreco[aa] (avec ses marques Arok et Jacq, elle est le leader de la conserve de coquilles Saint-Jacques et du thon fabriqué en France) et Chancerelle (marque Le Connétable)[127]. Depuis 2010, Kerbriant (marque Kerbriant) une petite conserverie artisanale et familiale de plats cuisinés à base de produits de la mer, installée à Beuzec-Cap-Sizun depuis 1986, s'est déplacée sur le site de Lannugat à proximité de la conserverie Cobreco. En 2013, Chancerelle rachète Cobreco et quitte son usine historique sur le port du Rosmeur[128]. Douarnenez est toujours la capitale européenne de la conserve de poisson.


Le port-musée au Port Rhu a récemment abrité une importante exposition de l'historien local Alain Le Doaré, relatant l'histoire des conserveries dans la ville des "Penn-sardin", mais aussi en Cornouaille et sur tout le littoral atlantique. Pointeuse, tables, sertisseuses, autoclaves, camion, coffre, boîtes, archives, photos, maquette et films… témoignent de cette activité industrielle[ab].




Le cinéma |


En raison de l'importance primordiale de la mer dans l'identité et l'histoire de Douarnenez, celle-ci colle toujours à l'image de la ville et à une part de son économie (voir ci-dessus). Toutefois, parallèlement à l'important déclin de ce secteur, celui des arts a connu une courbe de progression inverse : de ville appréciée par les artistes du monde entier venant la croquer, elle est devenue un important centre artistique. Il n'est ainsi pas exagéré de la considérer comme une "ville du cinéma".



  • Son collège-lycée public "Jean-Marie Le Bris" a vu la création de la première option cinéma en Bretagne, en 1986. Celle-ci, s'étalant désormais de la seconde à la terminale, s'est révélée un vivier de talents ;

  • Son festival du cinéma minoritaire, de renommée internationale, existe depuis 1978 et présente des spécificités uniques avec des thèmes iconoclastes qui résonnent fortement avec l'actualité, plus ou moins volontairement. Il est subventionné à hauteur d'environ 50 000 Euros annuels et l'assistance des équipes techniques de la ville, y compris en plein été, lui est assurée afin d'accueillir ses 15 000 spectateurs ;

  • L'association Daouagad Breizh, subventionnée à hauteur d'environ 15 000 Euros annuels ;

  • Le cinéma "Le Club", certifié "art et essai", propriété de la ville, mis à disposition gracieuse de l'association "Toile d'Essai" qui en assure le fonctionnement afin d'accueillir près de 23 000 spectateurs tous les ans. Cette dernière est de plus subventionnée environ à hauteur de 40 000 Euros annuels ;

  • Le cinéma "Le K" ;

  • Un centre des arts n'oubliant pas non plus le cinéma dans ses enseignements ;

  • Une cinquantaine de personnes vivent du septième art (valeur à mettre en rapport avec la démographie), qui la placent dans les premières de Bretagne, avec des sociétés, des scénaristes, producteurs, diffuseurs, techniciens, costumiers...



Sociétés |




  • Next Films Distribution ;

  • "Tita B Productions"



Personnalités |


Kenan An Habask (journaliste et vidéaste), Jlien Cadilhac (monteur), Erwan Moalic, Sophie Morice Couteau (réalisatrice, projectionniste), Thierry Salvert (vidéaste), Anthony Trihan ("Next Films Distribution")...



Autres entreprises |


Les deux places de marché (Douarnenez Centre et Tréboul) sont très fréquentées par les touristes. Le marché de Tréboul borde le port de plaisance tandis que celui des Halles est au cœur de la vieille ville.


La Communauté de communes du Pays de Douarnenez comptait 640 entreprises en 2006 (source CCI) dont 90 % sur la seule commune de Douarnenez, réparties dans les secteurs d'activités suivants :



  • Agriculture - Pêche : 32 entreprises (5 %)

  • Industrie de la transformation : 51 entreprises (8 %)

  • BTP : 56 entreprises (9 %)

  • Tertiaire (y compris commerces) : 501 entreprises (78 %).


La répartition de ces établissements par tranche d'effectifs est la suivante :



  • De 0 à 2 salariés : 435 entreprises (68 %)

  • De 3 à 5 salariés : 104 entreprises (16,3 %)

  • De 6 à 9 salariés : 51 entreprises (8 %)

  • De 10 à 49 salariés : 40 entreprises (6,3 %)

  • Plus de 50 salariés : 10 entreprises (1,6 %).



Franpac |


Actuellement membre du groupe Massilly[129], Franpac fabrique des boîtes de conserves et autres emballages métalliques au 32 de la route de Kerveoc'h. Elle était une des rares entreprises au monde à utiliser le procédé « BOX BAND », qui permettait une ouverture et une fermeture facile grâce à une petite bande de feuillard métallique soudée entre le corps et le couvercle. Passée sous technologie Soudronic au milieu des années 1990, la ligne, sous la direction de Jean-Claude Ascoët, sort sa dernière boîte au milieu de l'année 1999 en raison de l'interdiction du plomb par une directive européenne. Aucun substitut n'ayant pu être trouvé, les boîtes qui utilisaient ce procédé, dont les mythiques paté Hénaff, ont basculé vers un système d'ouverture classique par capsule.



Transports |


La ville met à la disposition de ses habitants un réseau urbain de bus (TUD'bus)[130],[131].

La ville ne possède plus de gare routière depuis 1974, la gare SNCF et l'aéroport étant à Quimper.



Langue bretonne |


L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 22 décembre 2004. Le 8 février 2008, la commune a reçu le label du niveau 2 de la charte.


À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 11,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[132].



Santé |


La ville possède un centre hospitalier "Michel Mazéas"[133] , un centre de thalassothérapie aux Sables Blancs à Tréboul[134], le Centre de Rééducation Fonctionnelle de Tréboul[135] et trois maisons de retraite[136].


La Ville regroupe :



  • Dix-sept médecins généralistes

  • Une cinquantaine de médecins spécialisés

  • Plus d'une soixantaine d'auxiliaires médicaux.



Monuments et sites |



  • Le Port-Rhu, véritable conservatoire de bateaux anciens, et le Musée à terre, qui illustre la vie maritime de Douarnenez

Article détaillé : Port-musée de Douarnenez.


  • L' Île Tristan : accessible à pied à marée basse lorsque les coefficients de marée dépassent 90, l’île est gérée par le Conservatoire du littoral, accessible pour le public uniquement sur autorisation ou certains jours de l’année et surveillée par un garde. Son jardin exotique abritent 358 espèces florales différentes et des espèces animales protégées vivent sur l’île comme l’escargot de Quimper, la chouette hulotte ou plusieurs espèces de chauves-souris[137].


  • Les Plomarc'h, site naturel et historique : Les Plomarc’h sont désormais un site protégé de 16 ha, acquis par la Ville de Douarnenez, le département du Finistère et le Conservatoire du littoral. La commune y entretient un espace naturel ouvert au public, qui comprend en particulier une ferme pédagogique qui élève des animaux de ferme des races bretonnes et cultive entre autres du blé noir. Les boisements sont constitués des arbres traditionnels de la région (châtaigniers, hêtres, chênes).




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  • L'enceinte fortifiée de Kerbellay Lesperbé datée du haut Moyen Âge[138].

  • L'église Saint-Jacques de Pouldavid (XIVe et XVe siècles) : construite à flanc de coteau, l'église présente une nef avec des arcades du XIVe siècle, un porche du XVe siècle, et un chœur du XVIe siècle. La voûte du chœur est ornée de seize panneaux peints du XVIe siècle retraçant des scènes de la Passion, mais il n'en subsiste que des fragments. L'église renferme plusieurs statues anciennes, dont une Piétà (fin du XVIe siècle) sur un autel en pierre.




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  • L'église du Sacré-Cœur de Douarnenez : de style néogothique, elle a été construite par Joseph Bigot entre 1874 et 1877 ; sa flèche ne fut toutefois achevée qu'en 1939. Son mobilier date pour l'essentiel de la fin du XIXe siècle[139].

  • L'église Saint-Joseph de Tréboul, construite selon les plans de Jean-Marie Abgrall entre 1881 et 1884 comprend une nef de six travées avec bas-côtés et un clocher-porche qui lui donne accès, situé sur le bas-côté sud[139].

  • La chapelle Saint-Jean de Tréboul date du XVIIIe siècle, mais avec un réemploi d'un édifice précédent datant du XVe siècle, en particulier pour les fenestrages. Son maître-autel en bois polychrome date du XVIIIe siècle. Elle possède des statues anciennes en bois polychrome de l'Immaculée Conception, d'un Ange de l'Annonciation, deux Anges adorateurs, de saint Jean-Baptiste, etc. Elle a servi d'église paroissiale entre 1841 et 1884. Ses vitraux, mis en place entre 1986 et 1988, sont de René Quéré. Un calvaire mutilé datant du XVIIe siècle se trouve à un carrefour voisin[139].

  • L'église Saint-Herlé de Ploaré (XVIe au XVIIIe siècles) : la construction de l'église a commencé vers 1548 comme l'attestait une inscription jadis visible à la base de la tour ; la flèche fut construite en plusieurs étapes dans le courant du XVIIe siècle. Le tout est de style gothique cornouaillais. Mais la tour et sa flèche ont été reconstruits à plusieurs reprises, probablement après des destructions partielles dues à la foudre, d'où leur caractère composite. La sacristie date du XVIIIe siècle[140],[139].

  • La chapelle Saint-Michel est située à 50 m du Port-Musée et de la Médiathèque ; une chapelle antérieure du même nom est mentionnée en 1312, mais la chapelle actuelle fut construite entre 1663 et 1668 à l'emplacement de la maison où aurait habité le prédicateur Michel Le Nobletz ; son mobilier, de style baroque, entre autres un retable à colonnes torses, date du XVIIe siècle. La chapelle est surtout connue pour les peintures de ses lambris qui illustrent en 52 panneaux les taolennoù de Michel Le Nobletz, représentant les mystères, les Anges gardiens, etc[141].




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  • La chapelle Sainte-Hélène sur le Port du Rosmeur date du XVIIe siècle, mais a été très remaniée au XVIIIe siècle. Elle comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, un maître-autel et deux autels latéraux avec retables datant du XVIIIe siècle et de nombreuses statues. Deux vitraux datent du XVIe siècle et sont probablement dus à un artisan espagnol[139].



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La statue du Bolomig



  • La chapelle de la Sainte-Croix à Ploaré est un édifice de plan presque carré qui date du XVIIe siècle.

  • La statue du Bolomig, place Gabriel Péri. Cette statue, qui date de 1860 et surplombe une fontaine publique est un peu l'emblème de Douarnenez. Son nom provient de Bolomig Tal ar Groas en breton ("Petit bonhomme de la place de la Croix", nom que portait la place à l'époque). Déboulonné en 1932 pour faire place à un parking, il a été réinstallé en 1990. Il s'agit ici d'une copie de l'original qui se trouve désormais dans le hall de la mairie de Douarnenez.

  • Le mémorial à Laënnec à côté de l'église Saint-Herlé à Ploaré.

  • Le temple de Trégouzel à Ploaré : ancien temple romain, quelques vestiges subsistent.

  • Le sentier littoral (une partie du GR 34) allant de Douarnenez à la Pointe du Van, est long d’une cinquantaine de kilomètres et il faut une douzaine d’heures à de bons marcheurs pour le parcourir. Très accidenté, en tout l’addition des dénivelés dépasse 2 000 mètres) ce sentier permet de découvrir les pointes de Leydé, de la Jument, du Millier, de Beuzec, de Luguénez, de Brézellec et du Van (avec sa chapelle Saint-They), les éperons barrés de Castel-Meur et de Kastel-Koz (Castel Coz), Pors Lanvers , Pors Péron et Pors Théolenn, la réserve naturelle de Goulien-Cap Sizun, le phare du Millier (qui accueille l’été des expositions), Ti Félix (maison achetée et restaurée par la commune de Goulien).

  • Le cimetière marin de Douarnenez et le cimetière marin de Tréboul.



Douarnenez dans l'art |



Littérature |




  • Tempête sur Douarnenez de Henri Queffélec, Éditions Mercure de France - 1951 (dans ce roman, l'auteur décrit les campagnes lointaines des thoniers ainsi que la pêche à la sardine depuis le port de Douarnenez)


  • La cale ronde de Charles Madézo, Calligrammes, 1984, rééd. Coop Breizh 2002, rééd. Stéphane Batigne éditeur 2017.


  • Boucaille sur Douarnenez de Jean Failler, Éditions du Palemon - 1999


  • Le Fils de Michel Rostain, Oh ! Éditions - 2011, Prix Goncourt du Premier Roman


  • Un océan d'amour, bande dessinée scénarisée par Wilfrid Lupano et dessinée par Grégory Panaccione



Tableaux |




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Fresques de la salle des fêtes 





Robert Paulo Vilar : Le lavoir des Plomarch




Gaston Pottier : Le guet et l'anse de Port Rhu


Le décor de la salle des fêtes de Douarnenez, située à l'étage construit en 1934 au-dessus des anciennes halles datant du XIXe siècle fut confié, à l'initiative du maire de l'époque Daniel Le Flanchec, à six peintres : Abel Villard, Robert Paulo Villard (1903-1975), Lionel Floch, Jim Sévellec, Gaston Pottier, Maurice Le Scouëzec qui réalisèrent en tout 16 huiles sur toile[142], achevées en 1938 et classées monument historique en 1997[143]



  • Robert Paulo Villard ;

    • Le port et la cale ronde

    • Vieilles maisons des Plomarc'h et usine


    • Le lavoir des Plomarc'h[144]



  • Abel Villard :

    • La Baie, vers le Ménez-Hom

    • La plage du Ris


    • Panorama sur la falaise des Plomarc'h[144]



  • Maurice Le Scouëzec :

    • Le village de Pouldavid

    • La plage du Ris



  • Gaston Pottier :
    • Le guet et l'anse de Port-Rhu


  • Jim Sévellec
    • Le port du Rosmeur




Autres tableaux représentant Douarnenez 






Jules Chadel : Le port de Douarnenez (estampe, 1924)





Christopher Wood : Pêcheur endormi, Ploaré (1930, Laing Art Gallery, Newcastle-upon-Tyne)





Odilon Redon : Rue à Douarnenez (huile sur toile, 1880, musée d'Orsay)




  • Jules Noël : Souvenir de Douarnenez (The Bowes Museum, Barnard Castle, Co. Durham)

  • Robert-Weir Allan : Le bac à Douarnenez (1876, collection privée)


  • Auguste Anastasi : Le passage du bac à Tréboul (1870)


  • Jules Breton : Fille de pêcheur, raccommodeuse de filets (au Port-Rhu vers 1878)


  • Emmanuel Lansyer :


    • Le Port-Rhu (1867, musée Lansyer de Loches)


    • Bac à Douarnenez (1869, musée Lansyer de Loches)


    • La baie de Douarnenez à marée basse (1879, musée des beaux-arts de Quimper)




  • Robert Louis Antral : Rue Monte-au-Ciel à Douarnenez


  • Odilon Redon : Rue à Douarnenez (huile sur toile, 1880, musée d'Orsay)


  • Ernest Ponthier de Chamaillard : La baie de Douarnenez, côte de Cornouaille (1930)[145] ; La vallée de Tréboul


  • Amélie Lundhal : Le sentier des Plomarc'h (1884)

  • Edward Henri Guyonnet[ac] (1885-1980) : nombreux tableau représentant Douarnenez, dont :


    • Retour de pêche, Douarnenez, huile sur canevas, 25,6 cm x 31,9 cm[146]


    • Retour de pêche[147].




  • Christopher Wood : Pêcheur endormi, Ploaré (1930, Laing Art Gallery, Newcastle-upon-Tyne) [en fait le motif est le paysage marin devant la chapelle Saint-Jean de Tréboul]

  • Jules Chadel (1870-1942) :


    • Entrée du Port-Rhu vu de Tréboul (estampe, 1922)


    • Le port de Douarnenez (estampe, 1924)


    • Douarnenez (estampe, 1930)




  • Charles Léon Godeby (1866 - 1952) :


    • Douarnenez Les Plomarc'h, huile sur toile, 38 cm x 46 cm[148]


    • Environs de Douarnenez, huile sur canevas[149]


    • Le port de Douarnenez vu des chaumières des Plomarc'h, huile sur canevas[150]




  • Alexis Gritchenko : Baie de Douarnenez (huile sur panneau)[151]


  • Léopold Survage : Le port de Tréboul (1922, collection particulière)[152]

  • Abel Villard : Baie de Douarnenez vers 1929 (huile sur toile, musée de Locronan)


  • Carl Moser : Marché aux poissons, Douarnenez (1929, gravure sur bois imprimée en couleurs, musée de Pont-Aven)


  • Pierre de Belay (1890-1947) : À la plage, Tréboul (1933, collection particulière)[153].


  • Louis-Marie Désiré-Lucas (1869-1949) : Marché aux halles de Douarnenez (1910, collection particulière)[153].

  • Guy Dezaunay (1896-1964):

    • Les peupliers à Tréboul (huile sur toile, musée des beaux-arts de Nantes)[154]





Alexandre Charles Masson : Le séchage des sardines sur civière à Douarnenez (premier quart du XXe siècle, collection du port-musée de Douarnenez)



  • Pierre Pelhate (1876-1973)


    • Pêcheur de Douarnenez (1933, musée des beaux-arts de Rennes)


    • Vieux pêcheur de Douarnenez, assis, somnolant, sur sa canne (1938, musée des beaux-arts de Rennes)


    • Portrait d'un pêcheur de Tréboul (musée des beaux-arts de Rennes)




  • Paul Baudier (1881-1962)

    • Douarnenez (Voile rouge au port), gouache



  • Pierre Abadie-Landel (1896-1972), qui fréquenta Douarnenez quarante années durant, en fit un thème majeur de sa peinture (Port de Douarnenez accroché au Ministère de la défense) et de ses gravures (Le débarquement des sardines, Musée de la Cohue, Vannes).

  • Alexandre Charles Masson :


    • Vue de Douarnenez[155]


    • Retour des chaloupes sardinières à Douarnenez[156]


    • Le séchage des sardines sur civière à Douarnenez (premier quart du XXe siècle, collection du port-musée de Douarnenez)


    • Conserverie au Port-Rhu (vers 1900, collection particulière)[153]

    • Douarnenez, le port animé



  • Roger Kérinec[157] (né en 1917 à Brest, décédé le 7 mai 2001 à Douarnenez)



Artistes résidant à Douarnenez |


Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, de nombreux artistes résident à Douarnenez, participant au dynamisme culturel de la ville. On peut, par exemple, citer Bruno Peinado, Virginie Barré, Florence Doléac, Sylvain Rousseau, Yoann Sorin, Flora Moscovici, Elsa Tomahawk, Gabriel Haberland, Jean-Pierre Le Bars, Alexandra Duprez, Hervé Thoby, etc...



Cinéma |


Le film Microclimat de Marie Hélia sorti en 2007, est entièrement tourné dans la ville.


De même, la ville fut le théâtre d'un film retraçant les événements de la grève des Penn Sardin de 1924 : Penn-sardines, 2004 de Marc Rivière[158].


Autres films tournés à Douarnenez :




  • Élisa de Jean Becker a été tourné en 1994 à Douarnenez. Les acteurs principaux étaient Vanessa Paradis, Gérard Depardieuet Clotilde Courau.


  • Les Yeux de sa mère de Thierry Klifa a eu lieu à Douarnenez début 2010. Les acteurs principaux étaient Catherine Deneuve, Marina Foïs, Jean-Baptiste Lafarge, Jean-Marc Barr et Nicolas Duvauchelle.

  • "La place du Maure" (2012);


  • Odette spirite [159] (2013) et Le rêve géométrique[160] (2017), deux films d'artiste de Virginie Barré.



Culture - Sports - Loisirs |



Loisirs |


Douarnenez est une ville à forte identité culturelle. Les équipements municipaux sont importants eu égard à la taille de la commune :



  • Le Centre des Arts André Malraux abrite l'école de musique et de danse, les ateliers d'arts et le service culturel de la mairie. C'est également un lieu d'exposition et de concert.

  • La médiathèque propose aussi des expositions, rencontres, lectures, conférences, projections…

  • Un musée maritime - Le Port Musée - d'envergure régionale, entièrement modernisé en 2006[161].


La ville possède également 2 cinémas, le K et le Club.


  • Les « Reuz bonbon » sont une fanfare douarneniste « 100 % filles »[162].


Musique |



  • La Ville a un bagad[163]. Le Bagad de Douarnenez sous sa forme actuelle est le quatrième bagad qui se soit monté sur la ville.

  • Douarnenez possède également une École de Musique.

  • L'association Dz City Rockers, regroupe beaucoup de groupes de jeunes musiciens locaux, plutôt axés sur un style de musique "rock". Ils répètent dans des locaux situés au Centre des Arts André Malraux. Ils se produisent plusieurs fois par an dans les bars locaux, à la MJC ou à la salle des Fêtes de Douarnenez.

  • il y existe plusieurs fanfares: À bout de souffle, la Fanfare de Kermarron, Sabato, les Reuz Bonbon...(A compléter)



Sports |



Infrastructures |


Douarnenez compte près de 40 associations sportives représentant plus de 30 disciplines regroupant près de 3 500 pratiquants en loisir et compétition. La ville leur met à disposition, les équipements suivants :



  • 1 terrain de rugby

  • 5 stades de football (11 terrains)

  • 4 salles de sport, dont des salles spécifiques pour la pratique du billard français - américain et anglais (10 billards), du tennis de table, de la danse et des sports de combat

  • 1 centre nautique municipal[164]

  • 1 piscine

  • 1 salle de musculation, préparation physique avec un éducateur sportif municipal à disposition des associations

  • 1 piste d'athlétisme.

  • Ainsi que 6 courts de tennis privés appartenant au Tennis Club de la Baie


Un aperçu de cette diversité et du nombre de pratiquants est vérifié chaque année lors de la Fête du Sport qui a lieu début septembre sur le site du Stade Lesteven.



Principaux clubs sportifs |




Yole Volonté de l'association Treizour naviguant en baie de Douarnenez.



  • Le Winches Club, la Société des Régates de Douarnenez (SRD) et Douarnenez Voile. Plusieurs grandes manifestations nautiques s'y déroulent chaque année comme le Grand Prix Guyader ou le Mini-Fastnet.


  • Treizour, Société de voile traditionnelle depuis 1979. L'équipage actuel de la yoleVolonté est actuellement champion d'Europe de Yole de Bantry. Il remettra son titre en jeu en 2012 à Bantry en Irlande lors de l'Atlantic Challenge.

  • Le Savate Boxing Club Douarnenez (SBCD). Association de Savate Boxe Française, Savate Bâton Défense, Savate Forme et Canne de Combat créée en 1986. Club formateur avec de multiples titres Régionaux et Nationaux.

  • Le Douarnenez Aqua Club, club de plongée et de chasse sous-marine

  • Le Douarnenez Sport Billard (DSB) : L'Equipe de Douarnenez Valdys - JD Billard a remportée en 2018 la Coupe d'Europe Classic Teams et le Championnat de France de billard carambole par équipes aux jeux de série Division 1 en 2017 et 2018. 1er club Breton, 5e club français et 2ème école de billard de France. Vice-Champion de France par Équipe Division 2 en 2010, Champion de France par Équipe Division 3 en 2007 et 4 titres de Champion de France en individuel en 2001, 2008, 2014 et 2016.


    Salle du Douarnenez Sport Billard lors du NATIONAL PREVALRISK 2015



  • Le Handball Club Douarneniste évolue en Honneur départementale.

  • Le Douarnenez Volley Ball Club, qui organise chaque été un tournoi de Beach Volley.

  • Le Basket Club Douarnenez Tréboul, qui évolue en prérégionale et organise un grand tournoi outdoor l'été.

  • Trois clubs de Football : Stella-Maris (DSE) - FC Douarnenez (D2) - Gas d'Ys de Tréboul (D1)

  • Le Douarnenez Rugby Athletic Club (DRAC), champion de Bretagne 2012 de la 4e série régionale évolue en 2014 en 2e série régionale.

  • Le club d'aviron de Douarnenez (sortie en baie) toutes catégories qui se développe



Événements culturels |



  • Les Fêtes maritimes de Douarnenez[165] sont un rassemblement de bateaux traditionnels qui a lieu tous les deux ans, depuis 1986. Elle réunit tous types de voiliers traditionnels venus des quatre coins du monde. À chaque manifestation la culture et le savoir-faire d'un pays sont à l'honneur. La dernière édition a eu lieu en juillet 2014.

  • Le Festival international de cinéma des minorités a lieu tous les étés en août depuis 1978 ; chaque année les peuples et leurs cultures sont à l'honneur, à travers des films, mais aussi des débats, des concerts, des expositions…

  • « La Vie en Reuz » est un festival musical convivial et gratuit, qui rassemble tous les ans fanfares, batucadas, concerts, spectacles et animations. La première édition a eu lieu en mai 2012 pour l'arrivée de la Redadeg ; la deuxième édition a eu lieu du 17 au 19 mai 2013[166].

  • Le Carnaval de Douarnenez, les Gras, a lieu en février pendant cinq jours et cinq nuits… C'est l'occasion d'une véritable folie carnavalesque où toute la population, sans distinction d'âge ou de sexe, fait la fête en se déguisant. « Les douarnenistes font figure de dismegans, mot typiquement douarneniste, qui désigne deux qui se font remarquer par leurs excentricités ou leurs exhibitions provocantes ». Selon une hypothèse très incertaine, avancée par Serge Duigou et Jean Failler, cette tradition paillarde de Douarnenez pourrait remonter aux soudards en partie italiens qui formaient les troupes de Guy Éder de La Fontenelle, ce qui expliquerait aussi l'architecture de la vieille ville qui fait quelque peu penser à celle de Naples[45].

  • Le Festival international de folklore « son, lumière et danses » a lieu fin août une année sur deux (années paires).

  • Le Festival de La Nuit des Sables Blancs a été créé en 2011 et se déroule sur un ou deux jours, traditionnellement le dernier weekend de juin. Festival musical gratuit qui a lieu sur la plage des Sables Blancs à Tréboul. Jeunes talents et tête d'affiche Bretonne se retrouvent sur scène. Un feu d'artifices y est tiré depuis la baie de Douarnenez.



Cuisine |


Douarnenez est célèbre pour son gâteau local, le kouign-amann inventé par le boulanger Scordia vers 1860, son nom (« gâteau au beurre », en breton) est évocateur quant à la matière première utilisée pour sa confection.


Il est fabriqué à partir de pâte à pain, recouverte d'un mélange beurre-sucre puis repliée à la manière d'un feuilletage. Lors de la cuisson le mélange beurre-sucre fond, imprègne la pâte à pain et suinte à travers le feuilletage pour caraméliser, ce qui confère au kouign-amann une texture fondante à l'intérieur, et croustillante et caramélisée à l'extérieur.



Enseignement |



Écoles |



  • Écoles maternelles et primaires publiques

    • École Victor-Hugo

    • École Marie-Curie

    • École Laënnec

    • École Francois-Guillou

    • École Jules-Verne



  • Écoles maternelles et primaires privées

    • École Les Saints-Anges

    • École Sainte-Philomène

    • École Saint-Jean



  • Collèges et lycées privés et publics

    • Collège et lycée Jean-Marie-Le-Bris

    • Collège Saint-Blaise

    • Lycée (général, technologique et professionnel) Sainte-Élisabeth





Centres de vacances et de loisirs |


La commune met à la disposition des habitants un Centre de vacances ou de loisirs, permettant d'accueillir des enfants de 3 à 12 ans hors des heures scolaires.


Cet espace offre des jeux et des loisirs, qui favorisent l'éveil et la créativité des enfants[167].


L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Il dispose d'un centre permanent dans la comumne.


Le groupe "Pierre et Vacances" possède une résidence touristique dénommée "Le coteau et la Mer", située route des Roches Blanches[168].


Une thalassothérapie existe en bordure de la plage des Sables Blancs dans le quartier de Tréboul à Douarnenez[169].



Espaces verts |


La commune est connue pour son Jardin des plantes aromatiques (qui regroupe bon nombre de plantes médicinales), ses Jardins de la baie qui possèdent notamment un atelier d'insertion sociale[170], et Les Plomarc'h, un espace naturel protégé de 20 hectares[171], qui encercle la ferme des Plomarc'h, une exploitation municipale pour la sauvegarde des races anciennes[172].


D'autre part, la ville est une des étapes du circuit randonnée allant de la baie d'Audierne à la baie de Douarnenez, jusqu'à la pointe du Raz[173].



Quartier maritime |


Douarnenez est un quartier maritime dont le code est: DZ.



Personnalités |



Naissances |




  • François-Étienne L'Haridon de Créménec (1768-1807), médecin membre de l'expédition Baudin aux Terres australes

  • Emile-Joseph-Maurice Chevé (1804-1864), professeur de musique et l'un des inventeurs et propagateurs de la méthode de musique chiffrée Galin-Paris-Chevé.


  • Jean-Marie Villard (1828-1899), peintre et photographe (Ploariste)


  • Albert Le Clec'h (1857-1942 ou 43), homme politique


  • Charles Daniélou (1878-1953), homme politique


  • Corentin Celton (1901-1943), syndicaliste et résistant français, fusillé par les nazis


  • Joseph Savina (1901-1983), ébéniste et créateur


  • Jean Marin, pseudonyme d'Yves Morvan (1909-1995), journaliste et résistant


  • Yves Guellec (Ploaré 1913 - 1944), adjudant-chef de la 2e DB, Compagnon de la Libération[174], mort pour la France le 19 novembre 1944 au col de Lafrimbolle.

  • René Quéré (1932), artiste peintre et céramiste


  • Charles Madézo (1939), écrivain


  • Jean-Pierre Le Goff (1942-2012), écrivain et plasticien


  • Ronan Olier (1949), Peintre de la Marine

  • Monique Laborde née Le Pors (1950), auteur de Dehors les P'tits Lus Flammarion, avril 2005

  • Jean-Claude Le Mao, céramiste


  • Ronan Pensec (1963), coureur cycliste


  • Serge Le Dizet (1964), footballeur puis entraîneur de football


  • John Lang (1972), musicien, auteur


  • Gildas Philippe (1973), skipper


  • Sonia Chironi (1979), journaliste de télévision


  • Stéphane Lerouge (1970), spécialiste de la musique de film


  • Grégory Levasseur (1979), scénariste


  • Grégory Le Deventec (1982), joueur de billard


  • Florent Le Deventec (1986), joueur de billard


  • Romain Danzé (1986), joueur de football au Stade rennais


  • Jérémy Kapone (1990), acteur et membre du groupe Kaponz & Spinoza



Décès |




Maison de Georges Perros.




  • René Laennec (1781-1826), médecin et inventeur du stéthoscope ;


  • Jean-Marie Le Bris (1817-1872), capitaine au long cours et premier aviateur au monde[réf. nécessaire] ;


  • John-Antoine Nau (1860-1918), écrivain et premier lauréat du Prix Goncourt en 1903 ;

  • Yves Coulloc'h (1847-1933), plus vieux travailleur de France (72 ans de travail dans la même usine), décoré de la Légion d'honneur par Dalimier, ministre du Travail, le 11 septembre 1932 à Tréboul.


  • Maurice Le Scouëzec (1881-1940), peintre français expressionniste ;


  • Louis-Marie Désiré-Lucas (1869-1949), peintre français, influencé par Paul Cézanne ;


  • Noël Roquevert (1892-1973), de son vrai nom Noël Bénévent, acteur de cinéma ;


  • Georges Perros (1923-1978), écrivain ;


  • Anita Conti (1899-1997), exploratrice et photographe ;


  • Youenn Gwernig (1925-2006), poète, sculpteur et chanteur auteur-compositeur ;

  • Jean Peuziat (1924-2008), ancien député du Finistère, ancien conseiller général du Finistère, ancien conseiller municipal et maire-adjoint de Douarnenez.

  • René Pichavant (1929-2009), journaliste, écrivain



Personnalités liées à Douarnenez |




  • Gérard Alle (1954-), écrivain et réalisateur autodidacte ;


  • Michel Le Nobletz (1577-1652), célèbre prédicateur.


  • Lucien de Vissec (1872-1953) a décrit Douarnenez au début du XXe siècle dans son roman Les Filets bleus.


  • Max Jacob (1876-1944), poète, a vécu deux ans à l'hôtel Ty-Mad, puis dans sa maison dans l'allée de Kerlien.


  • Pablo Picasso (1881-1973) et Henri Matisse (1869-1954) ont aussi séjourné à l'hôtel Ty-Mad[175].


  • Yves Tanguy (1900-1955), peintre, demanda que ses cendres soient dispersées en baie de Douarnenez.

  • Eugène Gonidec (1906-1976)[176], maître timonier et unique survivant du naufrage en 1936 du navire océanographique le Pourquoi-Pas ?


  • Maurice Boitel (1919-2007), peintre, a peint de nombreux tableaux à Douarnenez au début des années 1950.


  • Yan Balinec (1928-2009), poète et écrivain


  • Jean-Pierre Abraham (1936-2003), écrivain, ancien gardien du phare d'Ar-Men. Abraham a vécu plusieurs années à Douarnenez, alors qu'il travaillait pour le Chasse-marée. L'un de ses livres posthumes, Au plus près (2004), contient plusieurs récits qui se déroulent à Douarnenez ou dans ses environs immédiats.


  • Jean Toth (1931-1997), peintre d'origine hongroise, s'y est installé plusieurs années.

  • Michel Mazéas (1928-2013), maire honoraire de Douarnenez, on lui doit la mairie actuelle.

  • Félix Mahé (1920-2002), Ingénieur des Travaux Publics de l'État, en exercice après guerre jusqu'à la fin des années 1970, maitre d'œuvre du slipway, rosmeur, criée, port de plaisance de Tréboul. Co-Fondateur de la SOGADO (SOciété de Gérance et d'Armement DOuarneniste).


  • Paco Rabanne (1934) s'y est réfugié avec sa famille en 1939, après l'exécution de son père par la dictature franquiste.


  • Christian Gourcuff (1955), footballeur puis entraîneur, a fait ses débuts footballistiques à Douarnenez.


  • Yann Kersalé (1955), plasticien lumière.

  • Gabrielle Islwyn, cantatrice wagnérienne et celtique internationale


  • Tonton Jos an Avalou Poaz (Tonton Joseph les Pommes cuites), marchand de pommes cuites notable[177].


  • Nolwenn Korbell (1968), chanteuse et actrice


  • Bruno Peinado (1970-....), artiste


  • Virginie Barré (1970-....), artiste


  • Florence Doléac (1968-....), artiste


  • Sylvain Rousseau (1979-....), artiste

  • Eugène Kérivel, militant et résistant communiste, né à Douarnenez le 4 Sept. 1891, marin pêcheur puis capitaine côtier dans le service des Ponts et Chaussées à St Nazaire. Arrêté, puis emprisonné au camp de Choisel - Chateaubriant (44) puis fusillé pour faits de résistance à l'occupant Nazi - Carrière des fusillés - Châteaubriant le 21 Octobre 1941, avec 26 autres otages aux côtés de Guy Moquet (17 ans), dans la 3ème et dernière salve.

  • Léoncie Kérivel, née Le Doaré, à Douarnenez le 7 Août 1894, épouse d'Eugène, militante communiste et résistante, également arrêtée à Indre en Juillet 1941 et internée au camp de Choisel à Châteaubriant (44) dans la baraque des femmes, élue conseillère municipale à Douarnenez en 1945, à son retour de déportation.



Lieux de culte |



  • Église Saint-Jacques de Pouldavid datant du XIVe siècle

  • Église du Sacré-Cœur de Douarnenez

  • Église Saint-Joseph de Tréboul

  • Chapelle Saint-Jean de Tréboul

  • Église Saint-Herlé de Ploaré

  • Chapelle Saint-Michel située à 50 m du Port-Musée et de la Médiathèque

  • Chapelle Sainte-Hélène sur le port du Rosmeur

  • Chapelle de la Sainte-Croix

  • Église protestante baptiste, située rue du Docteur-Paugam[178].



Notes et références |



Notes |





  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.


  2. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.


  3. Ce type de piège à poisson était fréquent dans les pays celtiques et on en a retrouvé de nombreux exemples, y compris le long des côtes bretonnes.


  4. D’après des panneaux d’information touristique se trouvant sur le site des Plomarc’h.


  5. Peut-être Locronan.


  6. L'île est dénommée Sanctus Tutuarnus en 1126, Sanctus Tutuguarnus en 1162, Sanctus Tutualdus en 1248 et 1252, Sanctis Tutuarinus en 1255, Sanctus Tutuarnus en 1264, Saint Tutoarn en 1328, Saint Tutuarne en 1336 et enfin Saint Tutarn, voir Henri Bourde de La Rogerie, Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Île Tristan, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207673q/f137.image.


  7. Robert Chancerelle, né le 27 février 1808 à Joué-sur-Erdre, décédé le 11 novembre 1868 à Douarnenez.


  8. Gustave Raymond Le Guillou de Penanros (né le 2 juin 1815 à Douarnenez, décédé le 14 avril 1900 à Tréboul), notaire, négociant.


  9. Wenceslas Chancerelle, fils de Robert Chancerelle, né le 24 octobre 1833 à l'Île-Tudy, décédé le 2 décembre 1895 à Douarnenez.


  10. Pierre Chancerelle (1854-1942), fils de Robert Chancerelle et frère de Wenceslas Chancerelle, investit dans des conserveries à Douarnenez, Audierne, Guilvinec, Penmarc'h, Quimper.


  11. Auguste Chancerelle (père), autre fils de Robert Chancerelle, né le 25 janvier 1842 à Douarnenez, décédé le 8 janvier 1927 à Douarnenez ; son fils Auguste Chancerelle, né le 25 janvier 1872 à Douarnenez, décédé le 24 septembre 1941 à Douarnenez, posséda des usines à Douarnenez, Concarneau, L'Herbaudière, Gujan-Mestras entre 1930 et 1970.


  12. René Béziers (né le 14 août 1845 à Saint-André-des-Eaux (Loire-Inférieure), décédé le 17 septembre 1922 à Douarnenez), négociant-conserveur de Douarnenez, a possédé au début du XXe siècle une douzaine de conserveries (outre celle de Douarnenez, à Concarneau, Doëlan, Saint-Guénolé (Penmarc'h), Camaret-sur-Mer, etc. , une (l'usine Cascadec) au Maroc à Fédala, 2 au Portugal. Il a créé une marque de prestige, le Yacht-Club.


  13. Émile Chemin possède des usines à Douarnenez, Étel, Plozévet, Doëlan, Guilvinec.


  14. Panneau d'information touristique le la ville de Douarnenez implanté face à l'Île Tristan.


  15. Des œufs de morue, de la pâte de sauterelles et des graines oléagineuses étaient aussi utilisées comme appâts, voir Charles Lhentéric, "Côtes et ports français de l'Océan", Revue des deux mondes : recueil de la politique, de l'administration et des mœurs, 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4317682/f894.image.r=Pouldavid.


  16. Les ramendeuses étaient les réparatrices de filets de pêche.


  17. C'est-à-dire aux environs du 21 septembre.


  18. D'après des panneaux d'information touristique se trouvant sur le site des Plomarc'h.


  19. Pour les soldats de Tréboul, Ploaré et Pouldavid-sur-Mer, voir ces anciennes communes.


  20. Jean Brusq, né le 4 juillet 1889 à Douarnenez, matelot à bord du chalutier Ginette réquisitionné en tant que patrouilleur auxiliaire et qui saute le 20 mars 1916 sur une mine au large de Corfou (Grèce).


  21. Joseph Gorgeu, né le 5 novembre 1893 à Pont-Croix (Finistère), soldat au 116e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 2 mai 1917 à Oulches (Aisne).


  22. Élie Chancerelle de Roquancourt Keravel, né le 6 novembre 1878 à Douarnenez, capitaine au 115e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le 22 août 1914 à Virton (Belgique).


  23. Vilhelm Nicolaysen, né le 17 août 1875 à Douarnenez, capitaine au 31e bataillon de chasseurs à pied, blessé grièvement le 21 août 1914 et fait prisonnier, décédé dans un hôpital militaire allemand le 28 août 1914 à Weingarten[Où ?].


  24. Guillaume Normant, né le 23 août 1894 à Pouldergat, soldat au 147e régiment d'infanterie, mort en captivité en Allemagne le 11 novembre 1918 à Czersk[Lequel ?].


  25. Daniel Le Flanchec, né le 2 juillet 1881 à Trédrez (Côtes-du-Nord), fut parmi les fondateurs du Parti communiste en Bretagne et devint secrétaire fédéral du Parti communiste pour le département du Finistère ; en 1936 il rompt avec le parti communiste et adhère un temps au Parti populaire français de Jacques Doriot ; en juin 1940, lors de l'arrivée des Allemands, il refuse par bravade d'enlever le drapeau français de la façade de la mairie et est destitué ; il se retire alors à Ploulec'h où il est arrêté par les Allemands et déporté au camp de concentration de Buchenwald où il mourut.


  26. Un "quirat" est une part de propriété d'un navire indivis.


  27. Compagnie bretonne de la coquille née en 1986 de la fusion de la conserverie de Jacq (fondée en 1897) et Gourlaouen (créée en 1937)..


  28. Le Penn sardin. L'exposition "L'art de fixer les saisons - histoires des conserveries de poissons" dont Alain Le Doaré est le commissaire accordait aussi une place importante à la FRANPAC, entreprise installée à Douarnenez depuis 1912 et qui réalise depuis cette époque les différents emballages nécessaires à la mise en boîte de la sardine, du thon, du maquereau… Beaucoup de documents collectés par l'historien ont également servi à la réalisation à Douarnenez d'un "chemin de la sardine", quelques kilomètres de promenade à travers la ville, balisés par des panneaux repères émaillés sur lesquels le promeneur repère des vues anciennes de la ville-port au cœur d'un récit succinct qui apporte un éclairage sur l'histoire de Douarnenez, petite ville particulièrement pétrie par la mer.


  29. Edward Henri Guyonnet ou Édouard Henri Guyonnet (né le 24 avril 1885 à Poitiers, décédé en 1980) est un peintre français. Il fut l'élève de Louis-François Biloul. Il a peint de nombreux paysages bretons ainsi que des nus.




Références |





  1. http://fr.calameo.com/books/001156891433e3ab06ae2.


  2. a et b« Douarnenez » (consulté le 4 mars 2010).


  3. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, 2004(lire en ligne), p. 133.


  4. Chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Douarnenez, Archives diocésaines de Quimper et de Léon, 1907, consultable http://catholique-quimper.cef.fr/opac/doc_num.php?explnum_id=31.


  5. La coiffe Penn sardin.


  6. Car cet îlot aurait été, selon une légende, un temps habité par un ermite, voir "Mémoires de la ville de Douarnenez" no 6, année 2005.


  7. Onésime Reclus, "À la France : sites et monuments. L'Armorique (Morbihan, Finistère, Côte-du-Nord) ", 1900-1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6492695t/f66.image.r=Pouldavid.


  8. « Relevé météorologique de Douarnenez : 1961-1990 », sur Infoclimat (consulté le 30 août 2010).


  9. a et bFrançoise Genevois, Les petits bonheurs de Douarnenez, revue "Bretagne magazine" no 85, septembre-octobre 2015.


  10. Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no 13, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044.


  11. a b c d e f et gJean-Michel Le Boulanger, "Douarnenez, histoire d'une ville", éditions Palantines, 2000 [ (ISBN 2-911434-11-0)].


  12. http://www.sahpl.asso.fr/site_sahpl/Maz%C3%A9as_Les_%C3%A9tablissements_romains_des_Plomarc'h.pdf.


  13. La chaux provenait de quelques affleurements calcaires qui existent le long de la Baie de Douarnenez, particulièrement le site de l’Aber.


  14. http://www.mairie-douarnenez.fr/3754-les-plomarc-h-depliant-des-cuves-a-salaison/file.html.


  15. Henri Bourde de La Rogerie, Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Île Tristan, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207673q/f136.image.


  16. http://www.sprev.org/centre-sprev/douarnenez-chapelle-saint-michel/.


  17. A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f31.image.r=Plogoff.langFR.


  18. Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger, Histoire du Pays bigouden, Plomelin, Palantines, 2002.


  19. Jérome Joachim Grivart de Kerstrat, né le 20 décembre 1757, négociant, décédé le 18 décembre 1828 à Douarnenez. Deux de ses fils furent également maires de Douarnenez pendant la première moitié du XIXe siècle.


  20. " Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR.


  21. http://www.infobretagne.com/meilars-confort-kervenargant.htm.


  22. L. Ogès, Le blocus des côtes bretonnes sous le premier Empire : les Anglais dans la Baie de Douarnenez, "Actes du 76e congrès des Sociétés savantes", Rennes, 1951, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243587c/f152.image.r=Douarnenez.


  23. Rémi Le Berre, "Aspects de l'histoire urbaine d'un port : Douarnenez", Gwéchall, Le Finistère autrefois, tome 2, Quimper, 1979.


  24. Claude Vauclare, "Les pêches maritimes en Pays bigouden", IFREMER, 1985, consultable http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-4137.pdf.


  25. "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564668r/f359.image.r=Tr%C3%A9boul.


  26. Journal La Justice n° 1 408 du 23 novembre 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k770653t/f3.image.r=Tr%C3%A9boul.


  27. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645158/f279.image.r=Douarnenez.


  28. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562132s/f185.image.r=Douarnenez.


  29. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f304.image.r=Pouldavid.


  30. Onésime Reclus, "À la France : sites et monuments. L'Armorique (Morbihan, Finistère, Côte-du-Nord) ", 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6492695t/f66.image.r=Pouldavid.


  31. Guewen Sausseau, « Une rencontre autour de la sécurité en mer », sur Ouest-France, 30 septembre 2013(consulté en juillet 2016).


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Voir aussi |


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Bibliographie |




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Articles connexes |



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  • Légende du roi Marc'h

  • Île Tristan

  • Kouign-amann



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