Seine





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Illustration
La Seine à Rouen.

Carte.
Carte topographique du bassin de la Seine.
Caractéristiques
Longueur 776,6 km [1]
Bassin 79 000 km2

Bassin collecteur

Bassin de la Seine
Débit moyen 563 m3/s (Le Havre)

Régime

Pluvial océanique
Cours

Source

Plateau de Langres
· Localisation

Source-Seine, Côte-d'Or, France
· Altitude
446 m
· Coordonnées
47° 29′ 10″ N, 4° 43′ 01″ E

Embouchure

Manche
· Localisation

Le Havre/Honfleur, Normandie, France
· Altitude
m
· Coordonnées
49° 26′ 02″ N, 0° 12′ 24″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche

Yonne, Loing, Eure, Risle
· Rive droite

Ource, Aube, Marne, Oise, Epte
Pays traversés

Drapeau de la France France
Principales localités

Troyes, Melun, Paris, Argenteuil, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Rouen, Le Havre


Sources : SANDRE:« ----0010 », Géoportail, Banque Hydro

La Seine (prononcé [ˈsɛn]) est un fleuve français, long de 776,6 kilomètres[1], qui coule dans le Bassin parisien et arrose notamment Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 m d'altitude[2] à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Son bassin versant, d'une superficie de 79 000 km2[3], englobe près de 30 % de la population du pays.




Sommaire






  • 1 Hydronymie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Le cours de la Seine


    • 2.2 La source de la Seine


    • 2.3 Le bassin versant de la Seine


    • 2.4 Hydrographie


    • 2.5 Principaux affluents


    • 2.6 L'Yonne ou la Seine ?


    • 2.7 Aspects géologiques


    • 2.8 Les régions et départements traversés


    • 2.9 Communes riveraines




  • 3 Hydrologie


    • 3.1 Crues et étiages


    • 3.2 Les marées




  • 4 Histoire


  • 5 Aménagements


    • 5.1 Navigation


    • 5.2 Traversée du fleuve


      • 5.2.1 Bacs et gués


      • 5.2.2 Ponts et ouvrages d'arts




    • 5.3 Aménagements du cours du fleuve




  • 6 Activités économiques


  • 7 Milieu naturel


    • 7.1 La faune




  • 8 Qualité microbiologique


    • 8.1 Menaces et protections




  • 9 Aspects culturels


    • 9.1 La Seine et les peintres


    • 9.2 La Seine dans la littérature


    • 9.3 Tourisme et patrimoine




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Sources


    • 10.2 Bibliographie


    • 10.3 Articles connexes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Hydronymie |


La forme la plus ancienne se trouve chez César : Sequana, Ier siècle av. J.-C.[4] ; le grec Strabon au Ier siècle écrit : (S)epkoanas[4] ; Ptolémée Sekoana au IIe siècle[5] ; Sequana, 558[6] ; Segona, Sigona au VIe siècle[6] ; Secana ou Sequana au XIIIe siècle[7].


La plupart des spécialistes considèrent l’origine du nom Sequana comme incertaine et obscure. Certains[Qui ?] y voient une erreur de transcription d'un ou de plusieurs mots celtiques différents. D'autres[Qui ?] un hydronyme préceltique, au motif que le groupe [kʷ] n'existe pas en celtique gaulois (et brittonique), où il a évolué en [p] (exemple : pinp[etos] « cinq[uième] » en gaulois[8], pimp en gallois, pemp en breton, par contre irlandais cinc, latin quinque > cinq, etc. Ils procèdent tous de l'indo-européen *pénkʷe). Cependant, cette évolution a pu se produire postérieurement à l'attribution du nom Sequana par les premiers arrivants celtes : ceux-ci semblent en effet avoir parlé un « proto-celtique » où la mutation /kʷ/ > /p/ n'était pas encore réalisée, comme l'attestent certaines inscriptions celtibères retrouvées en Espagne.


Mais rien n'empêche une réinterprétation du nom en *se-ku-ana[9]. L'élément -ana est fréquent par ailleurs en hydronymie et en toponymie. Il apparaît sous la forme à l'accusatif anam dans le glossaire d'Endlicher[10] ; il y est traduit par le latin paludem[11] (accusatif de palus, -udis « étang, marais »). Le nom de l'Yonne contiendrait plutôt l'élément -onno (cf. onno donné pour flumen « cours d’eau, rivière, fleuve », lui aussi répandu, dans ce même glossaire). On peut douter de la celticité de ces deux termes, notamment du mot onno, utilisés pourtant en gaulois, semble-t-il[11].


Pour expliquer Sequana, Ernest Nègre a proposé un hypothétique thème préceltique *seikw « verser, couler, ruisseler » suivi du suffixe gaulois -ana[12]. Une racine indo-européenne *seikʷ- de même signification a été conjecturée[13],[14].


Jacques Lacroix le fait dériver d'un radical (S)Ico- « eau »[pas clair][15]. Albert Dauzat propose une racine hydronomique pré-celtique *sēc-, dont des variantes figureraient dans d'autres hydronymes *seg-, *sac-/*sag-, *sic-/*sig-[16].



Géographie |




Carte de la vallée de la Seine, vers 1750, BnF.



Le cours de la Seine |


Article détaillé : Seine à Paris.

La Seine est partagée en cinq parties, d'amont en aval[17] :



  • la Petite Seine, de la source à Montereau-Fault-Yonne (confluent avec l'Yonne) ;

  • la Haute Seine, de Montereau-Fault-Yonne à Paris ;

  • la traversée de Paris ;

  • la Basse Seine, de Paris à Rouen ;

  • la Seine maritime, de Rouen à la Manche.


Le lac artificiel de la forêt d'Orient, en amont de Troyes, ainsi que le lac du Der-Chantecoq en amont de Saint-Dizier ont été créés dans les années 1960 et 1970 pour réguler le débit du fleuve.


En Île-de-France et en Normandie, la faible déclivité de la vallée de la Seine a causé la formation de multiples et profonds méandres, parfois d'une très forte sinuosité sur plusieurs dizaines de kilomètres. Pour la même raison, les effets de la marée se font sentir sur une centaine de kilomètres, jusqu’au barrage de Poses et se manifestaient jusqu’à un passé récent, par le phénomène du mascaret, appelé barre en Normandie. Le phénomène et le mot ont été popularisés par le roman de Maurice Leblanc appartenant à la série des Arsène Lupin : La Barre-y-va.



La source de la Seine |


Article détaillé : Sources de la Seine.




Source de la Seine.





Premier pont.


Les « sources officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres[18],[2]. Les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à la région Bourgogne qui souhaite valoriser le site[19]. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon.



Le bassin versant de la Seine |


Le bassin versant de la Seine, d'une superficie de 79 000 km2[3], est quasi entièrement compris dans le Bassin parisien qui, d'un point de vue géologique, constitue un bassin sédimentaire affectant la forme d'une cuvette ouverte vers la Manche et l'Atlantique. Ce bassin est constitué par un empilement de formations géologiques à faible pente convergeant vers le centre et entre lesquelles s'intercalent d'importantes formations aquifères[20]. Le relief du bassin versant de la Seine ne s'élève généralement pas au-dessus de 300 mètres, sauf sur sa marge sud-est dans le Morvan où il culmine à 901 mètres (Haut-Folin). La modestie de l'altitude moyenne du bassin versant explique les faibles pentes des cours d'eau (entre 0,01 et 0,03 m pour 100 mètres) qui coulent globalement vers le nord-ouest, en se frayant leur chemin à travers les cuestas faisant saillie à l'est du bassin puis en incisant les plateaux du centre de la région[21].


Les tripoints hydrographiques aux extrémités des lignes de partage des eaux séparant le bassin versant de la Seine avec :



  • celui du Rhône (par la Saône) vers la mer Méditerranée et celui de la Meuse vers la mer du Nord : en Haute-Marne sur le plateau de Langres dans la commune de Val-de-Meuse, au sud des vestiges de la voie romaine de Langres à Bourbonne-les-Bains, à proximité du chemin de Falouande (47° 56′ 29″ N, 5° 30′ 20″ E, altitude : 453 m) ;

  • celui du Rhône vers la mer Méditerranée et celui de la Loire vers l'océan Atlantique : en Côte-d'Or sur la commune de Meilly-sur-Rouvres, identifié (sur la carte IGN) au château d'eau du chemin communal de la Vachère, en bordure de la « Pièce du Pâtis » (47° 12′ 16″ N, 4° 33′ 07″ E, altitude : 440 m).



Hydrographie |


Le Bassin parisien connait un climat océanique avec un apport constant d'humidité véhiculé par les vents dominants d'Ouest. La pluviométrie est comprise entre 800 mm et 1 100 mm dans les régions côtières s'abaisse jusqu'à 550 mm dans les régions centrales faute de relief (altitude inférieure à 200 m en Île-de-France) avec un minimum dans la Beauce pour remonter sur les marges orientales avec un maximum à 1 300 mm dans le Morvan[22]. La Seine et trois de ses principaux affluents — l'Aube, la Marne et l’Oise — qui circulent dans des régions aux caractéristiques similaires (régime océanique, faible relief et géologie identique) partagent le même régime hydrographique avec un débit maximal en janvier et un minimum en août. Le Bassin parisien comprend 9 aquifères qui s'intercalent entre les différentes couches géologiques. Le réseau hydrographique est relié en différents points directement à l'aquifère la moins profonde : en fonction de la hauteur des eaux elle alimente la Seine ou est alimentée par celle-ci. Enfin la couche d'alluvions, présente dans les vallées avec une épaisseur inférieure à 10 mètres, constitue une dixième formation aquifère très productive[23].



Principaux affluents |


Voir la : Liste des affluents de la Seine.

Voici une liste des principaux affluents (longueur[1] supérieure à 100 km, ou bassin versant[3] supérieur à 1 000 km2 ou débit[3] moyen (module) supérieur à 10 m3/s connu au plus proche du confluent) directs de la Seine et situés avec leur confluent par la distance (km) avec la limite Ouest de l'estuaire de la Seine 49° 26′ 14″ N, 0° 06′ 33″ E[1] selon son écoulement à l'aval, par l'altitude (m) (du plan d'eau en débit moyen, estimé au mieux d'après carte topographique), par la rive, par le nom du département (amont si limite interdépartementale), par la commune de la pointe de confluence, par les coordonnées puis avec les 3 données comparables pour la Seine (juste à l'amont du confluent) :




Diagramme comparatif des bassins versants des principaux affluents, supérieurs à 1 000 km2 :






L'Yonne ou la Seine ? |


Si, comme c'est l'usage, le cours d'eau entrant à une confluence avec le plus fort débit annuel (module) avait donné son nom au cours d'eau issu de cette confluence, le cours principal du bassin parisien ne serait pas la Seine mais l'Yonne[24]. En effet, à leur confluent à Montereau-Fault-Yonne, l'Yonne présente un débit et un bassin versant supérieurs[3] à ceux de la Seine (respectivement 93 m3/s et près de 10 800 km2 pour l'Yonne, tandis que la Seine présente un débit de 80 m3/s et 10 300 km2)[25]. La même situation se reproduit d'ailleurs en amont avec l'Aube dont le bassin versant est de 4 700 km2, avec un débit de 41 m3/s, contre 4 000 km2 et 33 m3/s pour la Seine. D'un point de vue strictement hydrographique, la Seine est donc un sous-affluent de l'Yonne par l'Aube et c'est pour des raisons culturelles et historiques que l'on parle du bassin de la Seine[26],[27]. Cette situation se rencontre aussi entre la Saône et le Doubs.



Aspects géologiques |


Articles connexes : Manche (fleuve) et Tracé antérieur de la Loire.

Il est possible que la Loire ait été, jusqu’au Miocène ou au Pliocène, un affluent de la Seine qu’elle rejoignait par le cours de l’actuel Loing[28]. La Seine traversait alors une vaste pénéplaine de nature argileuse sous un climat subtropical. Il y a trois millions d'années, la région subit un refroidissement et un soulèvement dû à la poussée des chaînes pyrénéenne et alpine au sud. Les glaciations de l'ère quaternaire firent baisser le niveau des mers et océans, si bien que la Seine se jetait alors au large de la Bretagne actuelle (la Manche était la vallée du Rhin augmentée de la Meuse, de la Tamise et de la Somme, entre autres)[29]. Cette période fut marquée par la migration des méandres du fleuve, encore visible en Normandie, et par une intense érosion rabotant les plateaux et formant des terrasses alluviales. L'aspect actuel de la Seine remonte à la fin de la dernière glaciation, vers -12 000[réf. nécessaire].



Les régions et départements traversés |


Les régions et départements traversés sont les suivants, en allant de la source vers l'embouchure :



  • dans la région Bourgogne-Franche-Comté : la Côte-d'Or ;

  • dans la région Grand Est : l'Aube et la Marne ;

  • dans la région Île-de-France : la Seine-et-Marne, l'Essonne, le Val-de-Marne[30], Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-d'Oise et les Yvelines ;

  • dans la région Normandie : l'Eure, la Seine-Maritime et le Calvados (longé à l'extrême fin de l'embouchure).



Communes riveraines |


Article détaillé : Liste des communes riveraines de la Seine.

De Source-Seine (ex-Saint-Germain-Source-Seine) à Honfleur, il y a 164 communes riveraines de la Seine, parmi lesquelles Paris, capitale de la France. L'une d'elles, L'Île-Saint-Denis est même entourée par le fleuve.



Hydrologie |


Bien que la pluviométrie soit bien distribuée sur l'année, la Seine et ses affluents peuvent connaitre des périodes d'étiage sévère à la fin de l'été ou au contraire des crues importantes en hiver. Les crues sont de deux types : les crues rapides dans les parties amont du bassin à la suite de précipitations fortes et les crues lentes dans les vallées plus en aval qui font suite à des épisodes pluvieux prolongés[31]. Pour maîtriser les crues et les étiages d'importants travaux de régulation ont été réalisés dans la partie supérieure du cours de la Seine et de ses affluents. Son débit moyen à Paris est d'environ 328 m3/s et peut dépasser 1 600 m3/s en période de crue. Quatre grands lacs-réservoirs ont été créés entre 1960 et 1990 sur la Seine (lac d'Orient), la Marne (lac du Der-Chantecoq), l'Aube (lac d'Amance et lac d'Auzon-Temple) et l'Yonne (lac de Pannecière agrandi qui alimentait déjà le canal du Nivernais dès le XIXe siècle). Ces lacs qui constituent une réserve de 800 millions de mètres cubes permettent à la fois d'écrêter les crues et d'assurer un débit minimum d'étiage. Ils sont gérés par un établissement public, l'Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine.




Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : H7900010 - la Seine à Poissy pour un bassin de 61 820 km2 et à 17 m d'altitude[3],[32]
(08/12/2013 - données calculées sur 36 ans de 1975 à 2010)




Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable


Article détaillé : Débit de la Seine à Paris.


Crues et étiages |


Article détaillé : [VIGICRUES Territoire Seine moyenne-Yonne-Loing].

En 1719, la sécheresse est si importante qu’à Paris, la Seine atteint son plus bas niveau historique (26,25 mètres au-dessus du niveau de la mer) que correspond la cote zéro de l'échelle hydrométrique du pont de la Tournelle, autrefois utilisée pour mesurer la crue de la Seine. Une vague de dysenterie provoque des milliers de morts[33].


À Paris, les crues sont mesurées depuis 1876 par une l'échelle hydrométrique installée au pont d'Austerlitz, néanmoins c'est la statue du zouave du pont de l'Alma qui reste l'indicateur le plus populaire (bien que cette mesure soit peu fiable à la suite des travaux du pont de l'Alma dans les années 1970 qui ont élevé la statue, rendant ainsi impossibles les comparaisons pré et post travaux). Au cours de la crue de janvier 1910, l'eau a atteint sur cette échelle la hauteur record de 8,68 mètres.


Depuis 1870, la hauteur est prise à la station Paris Austerlitz. S'il n'y a pas eu de grandes crues depuis une soixantaine d'années, cinq grandes crues se sont produites au XXe siècle : en 1910, 1920, 1924, 1945 et 1955[34],[35]. Les plus anciennes crues de la Seine connues ont été relatées par Julien (crue de 358) et Grégoire de Tours (crue de février 582).


Si les crues centennales sont redoutées, le réchauffement climatique conduit inversement à envisager plusieurs hypothèses de baisse du débit du fleuve sur la base des travaux du GIEC. Ainsi dans l'hypothèse d'une hausse des températures de 2 degrés d'ici 2100, le débit serait réduit de 5 % en hiver et de 10 % en été. En cas de hausse des températures de 4 degrés, le débit global chuterait de 30 % avec des valeurs entre 20 % et 40 % en période estivale. Ces scénarios impliquent une diminution de l'approvisionnement des nappes phréatiques et aurait aussi pour conséquence une plus forte pollution des eaux car « à volume de pollution égal, avec un débit des eaux amoindri, la concentration des pollutions sera plus élevée »[36].


Du 28 mai au 4 juin 2016, la Seine connaît une crue importante. Le niveau d'eau culmine à 6,10 mètres dans la nuit du 3 au 4 juin. C'est la plus grosse crue survenue a Paris depuis plus de 30 ans. Elle ne dépasse cependant pas les 6,18 mètres de la crue de 1982.


À la fin du mois de janvier 2018, la Seine connaît une nouvelle forte crue, dont le niveau culminant est atteint dans la nuit du 28 au 29 janvier, à 5,84 mètres.


La débâcle qui suit le gel de la Seine peut s'accompagner de crues liées à la pluie ou à la fonte de neige. En 1868, la débâcle peinte par Claude Monet ne fit monter le niveau des eaux que de 0,5 mètre à l'échelle du Pont-Royal[37]. Après plus de 30 jours de gel, la grande débâcle qui commença le 2 janvier 1880 fut un événement unique de l'histoire du climat parisien. Elle se généralisa le 3 janvier où, en 3 heures, le niveau des eaux monta de 1,50 mètre et continua de progresser. La seconde arche du pont des Invalides, côté rive droite, s'effondra[38].





Glaçons sur la Seine à Bougival par Claude Monet, 1868.





Après la débâcle, la Seine au pont de Suresnes par Alfred Sisley, 1880, Palais des beaux-arts de Lille.




Le déversoir de Saint-Julien-les-Villas lors de la crue de mai 2013.




Crue de la Seine le 4 juin 2016.



Les marées |




La Seine à Caudebec-en-Caux, Normandie.


La Seine maritime ainsi qu'une partie de la basse Seine sont soumises au régime des marées, qui remontent jusqu'au barrage de Poses dans l'Eure[39] (60 cm de marnage). On pouvait encore observer jusque dans les années 1960[40] une imposante vague qui pouvait atteindre 4 m au moment des grandes marées et qu'on appelle mascaret, plus localement barre. Le phénomène atteignait son maximum à Caudebec-en-Caux, à mi-distance environ entre Le Havre et Rouen. Il a pratiquement disparu à la suite des aménagements apportés au fleuve (dragage, endiguement et modification de l'estuaire).


Article détaillé : Mascaret.


Histoire |



  • La plus ancienne crue de la Seine relatée dans les textes anciens est celle de l'hiver 358, relatée par Julien, qui se trouvait alors à Lutèce, dans son Misopogon[35].

  • Celle de février 582 est rapportée par Grégoire de Tours dans son Historia Francorum.

  • Dès 855, les Vikings remontent la Seine, pillent la Neustrie et assiègent Paris. Les Vikings s'installent de façon permanente dans l'embouchure de la Seine vers 896, puis dans les îles aux environs de Rouen, comme celle de Thorholm (Oissel - Tourville-la-Rivière). À partir du traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911, le duché de Normandie est reconnu par le roi de France Charles III. Sa limite est un petit affluent de rive droite de la Seine, l'Epte. En Normandie, on note également que presque toutes les trouvailles archéologiques d'objets liés aux Vikings ont été effectuées directement dans le fleuve ou à quelques kilomètres de celui-ci, à savoir : des épées (découvertes dans la partie normande de la Seine au cours de dragages et déposées au musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye et au musée des antiquités de Rouen), les bijoux féminins de la tombe viking de Pîtres (Eure, en bord de Seine), les deux marteaux de Thor de Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Maritime, à 3 km de la Seine) et le trésor de monnaies vikings de Saint-Pierre-des-Fleurs (Eure, à 5 km de la Seine).

  • À partir du milieu du XVIe siècle et jusqu'au début du XXe siècle, l'approvisionnement en bois de chauffage de Paris s'est fait par flottage sur l'Yonne et la Seine à partir des forêts du Morvan.

  • En 1517, le port du Havre fut construit par François Ier, il est le plus grand port de France. La taille de la zone industrialo-portuaire fait la taille de la ville de Paris.

  • En 1684, le roi Louis XIV inaugure la machine de Marly installée dans le lit de la Seine à Bougival pour pomper l'eau du fleuve afin d'alimenter les jeux d'eaux du parc de Versailles.

  • À partir de 1830 commence l'aménagement de la Seine par la construction de barrages et d'écluses.

  • Le 4 septembre 1843, Léopoldine Hugo, fille de Victor Hugo et son époux, Charles Vacquerie, se noient dans la Seine à Villequier (Seine-Maritime) par suite du chavirage de leur canot à voile.

  • En 1900, l'État et les collectivités y installent des installations d’eau potable, des ouvrages hydrauliques, des systèmes de gestion des eaux usées (en améliorant notamment le système des égouts de Paris, avec des usines de relevage des eaux usées, de vastes champs d’épandage[41].

  • En 1910, la Seine a connu sa dernière crue centennale.

  • En 1944, en mai et juin, des vagues de bombardements alliés, préparant le débarquement de Normandie, visent de nombreux points stratégiques, et tous les ponts situés entre Paris et la mer, qui sont tous atteints et pour la très grande majorité détruits. Dans la nuit du 19 au 20 août, des éléments avancés de l'armée américaine franchissent la Seine pour la première fois en empruntant le barrage de Méricourt. Par la suite un pont de bateaux installé à Rosny-sur-Seine permit d'établir une tête de pont sur la rive droite. En revanche, les Allemands de la 7e armée, rescapés de la poche de Falaise, ne parviennent pas à traverser la Seine à Rouen avec leur matériel, les deux ponts ayant été détruits par la R.A.F. Cette 7e armée est anéantie fin août sur les quais rive-gauche, puis l'armée canadienne franchit la Seine le 30 août.



Aménagements |



Navigation |




La Seine à Paris.




La Seine près de La Roche-Guyon, Île-de-France.




La Seine aux Andelys, Normandie.




Cargo en route vers Rouen sur la Seine à Vieux-Port, Normandie.




L'écluse de Poses-Amfreville, Normandie, première écluse sur la Seine à partir de l'embouchure et entre Rouen et Paris.


Pour les mariniers et les services de navigation fluviale, la Seine se décompose en :



  1.  : « Petite Seine » de Marcilly-sur-Seine à Montereau-Fault-Yonne ;

  2.  : « Haute Seine » de Montereau-Fault-Yonne à Paris[N 1] ;

  3.  : « Seine parisienne » dans Paris ;

  4.  : « Basse Seine » de Paris à Rouen ;

  5.  : « Seine maritime » de Rouen à la mer.


Depuis Troyes jusqu'à son confluent avec l'Aube à Marcilly-sur-Seine, elle est longée par le canal de la Haute-Seine qui n'est plus en service. De Marcilly-sur-Seine à Montereau-Fault-Yonne, la navigation est établie tantôt sur des dérivations latérales (trois au total), tantôt dans le lit du fleuve même. De Montereau-Fault-Yonne à Tancarville, la navigation se fait toujours dans le lit de la Seine. De Tancarville au Havre, les bateaux fluviaux peuvent emprunter le canal de Tancarville.


La Seine est navigable sur une grande partie de son parcours. La responsabilité de la navigation appartient à Voies navigables de France jusqu'au pont Boieldieu à Rouen, et en particulier au Service de navigation sur la Seine en amont d'Amfreville-sous-les-Monts. Le bassin de ce Service de Navigation de la Seine s'étend aussi à ses principaux affluents (Oise, Marne, Yonne) et parfois à des canaux qui y sont reliés (canal de la Haute-Seine jusqu'à Méry-sur-Seine, par exemple). En revanche, il ne comprend pas les canaux parisiens (canal de l'Ourcq, canal Saint-Denis et canal Saint-Martin) qui sont gérés par la ville de Paris.


La basse Seine, au sens maritime du terme, c'est-à-dire à partir de la mer jusqu'au pont Guillaume-le-Conquérant à Rouen est accessible aux navires de haute mer (jusqu’à 280 m de long et 150 000 tonnes). Sur cette partie du fleuve, longue d'environ 120 km, les trois seuls ponts existants (pont de Normandie, pont de Tancarville et pont de Brotonne) offrent un tirant d'air de 50 mètres et le fleuve est constamment dragué pour permettre aux bateaux ayant un tirant d'eau de 10 mètres de circuler. Compte tenu du nombre limité de ponts, plusieurs bacs permettent également de traverser le fleuve. Les installations portuaires y relèvent de l'autorité du grand port maritime de Rouen. Celui-ci, cinquième port maritime français avec environ 25 millions de tonnes de marchandises embarquées et débarquées, est spécialisé dans le trafic de céréales, engrais et produits pétroliers. Ses installations s'échelonnent le long du fleuve sur 120 km de l'agglomération de Rouen jusqu'à Honfleur.




Dragage sur la Seine à Paris.


Entre Rouen et Paris, la Seine a été canalisée au XIXe siècle. Sept barrages éclusés situés à Poses-Amfreville-sous-les-Monts, Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure), Méricourt, Andrésy, Bougival, Chatou (Yvelines) et Suresnes (Hauts-de-Seine) permettent la navigation de péniches automotrices (350 t de fret) dites « bateaux automoteurs de gabarit Freycinet », de 38,5 mètres, de chalands automoteurs de rivière (de 800 à 1 350 t de fret), de 48 à 70 mètres, de convois de barges poussées (de 3 000 à 10 000 t de fret) et de caboteurs fluvio-maritimes (4 000 t de fret). ces barges transportent, entre autres choses, des conteneurs, des automobiles, des produits pétroliers, du ciment, etc.


Les installations portuaires situées en Île-de-France relèvent du port autonome de Paris, premier port fluvial français. Les principales installations portuaires pour le trafic de marchandises se situent à Limay (Yvelines) et Gennevilliers (Hauts-de-Seine). En projet, une plate-forme multi-modale (voie d'eau, autoroute, voie ferrée) est en cours d'étude sur la commune d'Achères en aval de Conflans-Sainte-Honorine.


À Paris existe aussi un trafic de voyageurs, principalement touristique (bateaux-mouches), mais aussi une tentative d'utiliser la Seine pour les déplacements quotidiens (Batobus). Des navettes circulent régulièrement entre la Tour Eiffel et le Jardin des plantes ; toutefois, ce service semble intéresser davantage les touristes que les Parisiens, créant ainsi une concurrence gênante pour les bateaux-mouches. Un autre service voyageur (Voguéo) est également expérimenté entre la gare d'Austerlitz et Maisons-Alfort (sur la Marne).


Un projet de liaison fluviale à grand gabarit entre le bassin de la Seine et le bassin de l'Escaut, la liaison Seine-Escaut devrait être réalisé à l'horizon 2012, doublant le canal de Saint-Quentin (1810) et le canal du Nord (1960). Il mettra en communication les ports normands et l'Île-de-France avec le réseau navigable du nord de la France et du Benelux en offrant le gabarit de la classe Vb européenne.[Passage à actualiser]



Traversée du fleuve |




Péniche sur la Seine - Paris.




Au pont de Normandie, près de l'embouchure.



Bacs et gués |


Article détaillé : Bacs de la Seine.


Ponts et ouvrages d'arts |


Article détaillé : Liste des ponts sur la Seine.

En aval de Rouen, seuls trois grands ponts enjambent la Seine (ponts de Brotonne, de Tancarville et de Normandie).



Aménagements du cours du fleuve |



Activités économiques |




Vue panoramique de la Seine avec le pont Saint-Michel à gauche et Notre-Dame de Paris à droite.


La Seine est une voie navigable très importante, reliant Paris à la Manche. De ce fait, deux des plus importants ports fluviaux de France s'y trouvent : Paris (port de Gennevilliers) et Rouen, qui est également un important port maritime permettant le transbordement (c'est le premier port céréalier d'Europe). Elle est navigable en amont de Paris jusqu’à Nogent-sur-Seine, important port céréalier. Autres ports fluviaux notables : Limay-Porcheville (agglomération de Mantes-la-Jolie), Montereau-Fault-Yonne (sites gérés par le port autonome de Paris). De nombreuses industries sont situées le long de la vallée de la Seine, automobile (Poissy, Flins, Cléon, Sandouville), pétrochimie (Port-Jérôme, Gonfreville-l'Orcher, Notre-Dame-de-Gravenchon, Grand-Couronne), centrales thermiques (Porcheville, Saint-Ouen).


L'eau de la Seine est utilisée pour le refroidissement de la centrale nucléaire de Nogent.



Milieu naturel |



La faune |




Barrage-écluse de Méricourt (Yvelines).


On dénombrait en 2009 52 espèces de poissons d'eau douce dans l'ensemble du bassin de la Seine. Cette faune n'est que pour moitié d'origine naturelle. Les grandes glaciations qui ont touché plus particulièrement le Nord-Ouest de l'Europe durant le Quaternaire ont appauvri la diversité de la faune piscicole naturelle de la Seine (estimée à une trentaine d'espèces[N 2]) par rapport à celle des fleuves situés plus à l'est comme le Rhin (44 espèces autochtones) ou le Danube (une centaine d'espèces). Dès le Moyen Âge l'homme introduit la carpe commune. Au XVIIIe siècle la grémille, le carassin doré et le carassin commun apparaissent à leur tour soit du fait d'introductions volontaires soit par colonisation depuis d'autres bassins. Mais c'est à compter de la deuxième moitié du XIXe siècle que les introductions se multiplient. Elles résultent soit de tentatives d'acclimatation d'espèces exotiques soit de la volonté d'améliorer la productivité d'installations piscicoles. C'est à cette époque qu'apparaissent les espèces d'origine nord-américaine comme la truite arc-en-ciel, le poisson-chat et la perche soleil. Dans la deuxième moitié du XXe siècle débute une deuxième phase d'introduction encore plus massive avec des motivations différentes. L'extension du réseau de canaux favorise également l'arrivée d'espèces étrangères. À la fin du XXe siècle on comptait en tout 23 espèces non autochtones[N 3]. Mais les aménagements de la Seine et de ses affluents qui débutent à compter de 1850 pour favoriser la navigation créent des obstacles et suppriment les milieux naturels nécessaires aux espèces autochtones migratrices. L'esturgeon, le saumon et la grande alose disparaissent au début du XXe siècle. La pollution croissante du fleuve qui culmine à la fin des années 1960 contribue à chasser les autres espèces de cette catégorie. Au début des années 1990, 7 des 10 espèces migratrices ont disparu[N 4] et seule une espèce, l'anguille, est encore aujourd'hui largement répandue[N 5],[42].


L'aménagement de la Seine en voie navigable, avec de nombreux barrages, a créé autant d'obstacles s'opposant au passage des poissons migrateurs. Un programme en cours, sous l'égide de VNF, vise à équiper tous les barrages de la Seine aval, entre Poses-Amfreville et Suresnes, de passes à poissons, ce qui permettra aux migrateurs de remonter jusqu'au confluent de la Marne[43]. Des saumons et des truites de mer ont été observés devant le barrages de Poses, à 150 km de l'embouchure, en 2007[44]. En 2008, 260 saumons ont été comptés dans la passe à poissons de ce barrage. Le 26 juillet 2008, pour la première fois depuis très longtemps, une truite de mer a été pêchée dans la Seine, au niveau du barrage de Suresnes, juste en aval de Paris[45]. S'agissant d'espèces de poissons migrateurs très sensibles aux conditions du milieu, ces événements indiquent une amélioration de la qualité des eaux de la Seine en aval de Paris. Le 3 octobre 2008, à hauteur du barrage de Suresnes en région parisienne, un saumon de 7 kg[46] a été pêché, pour la première fois à un point aussi éloigné en amont sur la Seine depuis 70 ans. Des chercheurs de l'INRA (en collaboration avec l'ONEMA et le CEMAGREF) ont été sollicités pour confirmer la présence de l'espèce sur la Seine[47].




Roselières dans l'estuaire de la Seine, au sud du Havre, Seine-Maritime, Normandie.


Les résultats de l'étude, dévoilés en août 2009, montrent que les saumons pêchés dans la Seine ont des origines diverses. Aucun poisson issu d'élevage n'a officiellement été déversé dans la Seine depuis 1895, contrairement à ce qui a été fait dans d'autres bassins où des espèces avaient disparu.


Certains marais naturels des bords de Seine ont été revalorisés et remis en état dans le but de favoriser la faune et la flore, comme à Hénouville, Mesnil-sous-Jumièges ou au Trait.



Qualité microbiologique |


La qualité microbiologique de l'eau de la Seine fait l'objet d'un suivi. Un bilan a été publié en 2016 dans la perspective de la baignade dans la Seine (il est interdit depuis un arrêt préfectoral de 1923 de se baigner dans le fleuve[48]) et la Marne et d'épreuves olympiques aquatiques en 2024[49].



Menaces et protections |




La situation dans le domaine de la pollution s'est améliorée depuis la fin des années 1960 mais la Seine est toujours le fleuve le plus pollué d'Europe aux PCB (Le Havre et la baie de Seine, image NASA).


Le bassin de la Seine concentre 40 % de la production industrielle française et l'agriculture intensive occupe 60 % de la surface du bassin, avec pour résultat un fleuve dont le débit est parfois à moitié constitué d'eaux usées[50]. Au début des années 1960, les scientifiques considèrent la Seine comme presque biologiquement morte, seules trois espèces de poissons sur les 32 endémiques étant parfois aperçues[50].


La loi sur l'eau de 1964 permet un redressement de l'écosystème des eaux de la Seine, complétée par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992. Des indicateurs de pollution sont créés et une aide financière et technique est proposée aux municipalités, aux agriculteurs et aux industriels. De 1991 à 2001, 10 milliards d'euros, dont 5,6 milliards par l'État, sont investis dans des infrastructures, dont 500 stations d'épuration[50].


En résultat, la qualité des eaux s'améliore de manière continue, surtout à Paris, qui abrite vingt espèces endémiques de poissons. Cependant les taux en azote sont toujours trop élevés, 66 % de la pollution provenant de l'agriculture, et la pollution par les nitrates et pesticides augmente, là aussi à cause de l'agriculture. Une autre pollution est liée aux eaux de pluie qui entraînent des polluants des zones urbaines : celles de Paris représentent à elles seules l'équivalent de tous les rejets des autres municipalités du bassin[50].


La Seine a fait l'objet d'une pollution au plutonium 239 en 1961 et au plutonium 238 en 1975. L'origine en est connue puisque la pollution est issue des installations du CEA à Fontenay-aux-Roses[51]. Selon l'ASN le risque sanitaire est toutefois quasi nul.


La Seine est le fleuve européen le plus pollué aux polychlorobiphényle (PCB) depuis vingt ans. Toxiques, les PCB s'accumulent dans les lipides tout le long de la chaîne alimentaire[52]. D'après des analyses effectuées par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) depuis 2008, 70 % des espèces de poissons sont impropres à la consommation à cause d'une contamination aux PCB. L'usage des PCB est interdit depuis 1987 mais, très utilisés dans les années 1970, ils se sont accumulés dans l'environnement. L'association Robin des Bois dénonce une absence de réglementation au niveau de la pêche afin de protéger la population d'une consommation à Paris, dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et les Yvelines[53]. Cette pollution aux PCB est étendue jusqu'à la baie de Seine où la pêche à la sardine est interdite en 2010[52].


En 2010, la Seine est touchée par une pollution de rondelles en plastique, pollution accidentelle, limitée et non dangereuse selon les autorités, provenant d'une station d'épuration[54].


Les déchets de la Seine normande représentent un volume d’environ 30 000 m3 ou 9 000 tonnes, soit la production annuelle de déchets ménagers des habitants d’une ville de 20 000 habitants[55].



Aspects culturels |



La Seine et les peintres |


La Seine a inspiré de nombreux peintres, et aux XIXe et XXe siècles, les peintres suivants :





  • Richard Parkes Bonington,


  • Joseph Mallord William Turner,


  • Camille Corot,


  • Eugène Isabey,


  • Constant Troyon,


  • Charles-François Daubigny,


  • Joseph-Félix Bouchor,


  • Louis-Émile Minet,


  • Eugène Boudin,


  • Johan Barthold Jongkind,


  • Claude Monet,


  • Pierre-Auguste Renoir,


  • Camille Pissaro,


  • Alfred Sisley,


  • Frédéric Bazille,


  • Gustave Caillebotte,


  • Paul Signac,


  • Édouard Vuillard,


  • Félix Vallotton,


  • Raoul Dufy,


  • Othon Friesz,


  • Albert Marquet,


  • Robert Antoine Pinchon,


  • Emilio Grau Sala,


  • Gaston Sébire,


  • Maurice Boitel,


  • Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet.





La Seine dans la littérature |




  • Honoré de Balzac a décrit la Seine sous tous les angles : à Paris, à la campagne. C'est dans Modeste Mignon (1844) qu'il lui accorde le plus de place : « Les quatre cavaliers, se trouvant dans un chemin assez large, allèrent de front et gagnèrent le plateau d'où la vue planait sur le riche bassin de la Seine, vers Rouen, tandis qu'à l'autre horizon les yeux pouvaient encore apercevoir la mer. - Dieu est un grand paysagiste, dit Canalis en contemplant ce point de vue unique parmi ceux qui rendent les bords de la Seine si justement célèbres[56]. » Il la décrit encore à Rouen[57] et au Havre[58].

  • Dans L'Éducation sentimentale (1869), Gustave Flaubert utilise la Seine comme métaphore de l'écoulement linéaire du temps, le symbole du déroulement narratif. Lorsque la Seine coule, c'est qu'il ne se passe rien, mais c'est également le temps qui passe. Elle est l'une des notions-clés dans la conception de cette œuvre en tant qu'anti-roman.

  • De nombreux poètes, français et francophones, ont chanté la Seine : Chanson de la Seine de Jacques Prévert ; Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire ; La Seine de Louis Aragon ou encore Aux bords de la Seine de Carlos Alvarado-Larroucau.



Tourisme et patrimoine |




La Patrouille de France au-dessus de la Seine à Paris.


Le cours de la Seine est jalonné de nombreux sites touristiques.


En amont de Paris :



  • les sources de la Seine à Source-Seine ;


  • Châtillon-sur-Seine avec les nombreux bras de la Seine, ses rues anciennes et la source vauclusienne de la Douix ;


  • Troyes et son centre ancien avec ses églises et sa cathédrale ;


  • Saint-Mammès qui est au confluent de la Seine et du Loing ;


  • Moret-sur-Loing qui est toute proche du confluent du Loing avec la Seine ;


  • Thomery et la forêt de Fontainebleau ;

  • la forêt de Sénart.


À Paris, les rives de la Seine sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1991[59].


En aval de Paris :




  • Bougival et son parc de la Grenouillère sur l'île de Bougival dont le prolongement est l'île de Chatou ;


  • Chatou et sa maison Fournaise, rendez-vous des impressionnistes et souvent peinte par eux ;


  • Conflans-Sainte-Honorine et le musée de la batellerie (Yvelines) ;


  • Poissy et sa collégiale du XIIe siècle, où le roi saint Louis fut baptisé ;


  • Mantes-la-Jolie et sa collégiale du XIIe siècle ;


  • La Roche-Guyon et son château (Val-d'Oise), où l'auteur de bande dessinée Edgar P. Jacobs a situé l'une des aventures de Blake et Mortimer, Le Piège diabolique ;


  • Giverny et la maison de Claude Monet (Eure) ;


  • Les Andelys et le Château-Gaillard ;


  • Rouen, la ville médiévale (Seine-Maritime) ;


  • La Bouille, ancien village de pêcheurs et lieu de naissance d'Hector Malot ;

  • le pont de Brotonne ;


  • Caudebec-en-Caux et l'église Notre-Dame de Caudebec-en-Caux, chef-d'œuvre du gothique flamboyant et de la Renaissance ;


  • Villequier, lieu de sépulture des familles Hugo et Vacquerie ;

  • le pont de Tancarville ;

  • le pont de Normandie ;


  • Honfleur et son port ;


  • Le Havre reconstruit par l'architecte Auguste Perret après la Seconde Guerre mondiale, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.



Voir aussi |


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Sources |




  • [PIREN Seine : Le bassin de la Seine] Gilles Billen, Marie Silvestre, Sabine Barles, Jean-Marie Mouchel et al., Le bassin de la Seine (Programme PIREN-Seine), CNRS et Agence de l'eau Seine Normandie, juin 2009, 52 p. (ISBN 978-2-918251-00-2, lire en ligne).


  • [PIREN Seine : Hydrogéologie du bassin de la Seine] Pascal Viennot, Agnès Ducharne, Florence Habets, François Lamy, Emmanuel Ledoux et al., Hydrogéologie du bassin de la Seine (Programme PIREN-Seine), CNRS et Agence de l'eau Seine Normandie, janvier 2009, 44 p. (ISBN 978-2-918251-01-9, lire en ligne).


  • [PIREN Seine : le peuplement de poissons du bassin de la Seine] Evelyne Tales, Jérôme Bekkuard, Guillaume Gorges, Céline Le Pichon et al., Le peuplement de poissons du bassin de la Seine (Programme PIREN-Seine), CNRS et Agence de l'eau Seine Normandie, janvier 2009, 44 p. (ISBN 978-2-918251-03-3, lire en ligne).



Bibliographie |



  • Jean Aubert, La Vie des bords de Seine, Éditions Horvath, Le Coteau (Loire), 1986 (ISBN 978-2-7171-0414-1).


  • Isabelle Backouche, La trace du fleuve. La Seine et Paris (1750-1850), Paris, Éditions de l'EHESS, 2016 [2000] (ISBN 978-2-7132-2543-7).

  • François Beaudouin, Paris-sur-Seine, ville fluviale. Éditions de la Martinière, 1993 (ISBN 978-2-7324-2035-6). (François Beaudouin est le fondateur du musée de la batellerie de Conflans-Sainte-Honorine et en a été le conservateur jusqu'en 1994)


  • [PDF] Conseil général des Ponts et Chaussées - L'Estuaire de la Seine, octobre 2004, 63 p.

  • Martine Delahaye, Les enfants du fleuve, la Seine au XXe siècle - Récits, Nanterre, Martine Delahaye, 2001, 233 p.


  • Catherine et Bernard Desjeux, Seine de vies : de la source à l'embouchure, Grandvaux, 2015, 200 p. (ISBN 978-2-909550-97-8).

  • Isabelle Duhau, Stéphane Asseline (photogr.), La Seine en amont de Paris, Région Île-de-France, service patrimoines et Inventaire, 2009.


  • Christian Dupavillon, Paris côté Seine, Paris, Le Seuil, 2001, 383 p. (ISBN 978-2-02-051688-4 et 2-02-051688-8, LCCN 2002385237).


  • Stéphane Hardouin (dir.), Djillali Hadjouis (dir.) et Myriam Arroyo-Bishop (dir.), Étude archéologique de la Seine dans le Val-de-Marne : Du paléolithique au Haut Moyen Âge, Direction de la Culture - Service Archéologie, mars 2009, 126 p. (lire en ligne [PDF]).


  • Antoine Hoareau, Au pays des sources de la Seine, Cléa Micro-édition, 2010, 80 p. (ISBN 978-2-913835-99-3).

  • Bernard Jacomin, Les Sources de la Seine. Yvelinédition, 2006 (ISBN 978-2-84668-049-3).

  • Charlotte Lacour-Veyranne, Les Colères de la Seine. Éditions Paris-Musées, 1994 (ISBN 978-2-87900-191-3).


  • Simon Lacordaire, Les Inconnus de la Seine, Paris et les métiers de l'eau du XIIe au XIXe siècle, Paris, Hachette, 1985, 306 p. (ISBN 978-2-01-009763-8 et 2-01-009763-7).


  • François Lespinasse, La Seine vue par les peintres, Lausanne, Édita SA, 1993, 139 p. (ISBN 978-2-88001-286-1 et 2-88001-286-4).


  • Monique et Georges Lucenet, La Seine impressionniste : Itinéraire artistique et touristique, Projection, 2010, 463 p. (ISBN 978-2-916112-36-7).

  • Bernard Vedry, Balade écologique au fil de la Seine en 1900, 2015, 168 p. (ISBN 979-10-91089-19-7).



Articles connexes |




  • Agence de l'eau Seine-Normandie

  • Liste des fleuves de France

  • la liste des cours d'eau de l'Aube

  • Liste des écluses de la Seine

  • Liste des îles de la Seine

  • Liste des ponts sur la Seine

  • Seine à Rouen

  • Seine à Paris

  • Crue de la Seine de 1910

  • Paris Plages

  • Tourisme fluvial à Paris

  • Inconnue de la Seine

  • Liste des communes de France portant la mention rajoutée des grands fleuves français




Notes et références |



Notes |




  1. Attention ! Pour les canoë-kayakistes, la « haute Seine », c'est plutôt en amont de Troyes !


  2. Espèces sans doute autochtones : lamproie de planer, brème commune, chevaine, vandoise, vairon, gardon, goujon, loche franche, brochet, truite fario, épinoche, épinochette, perche, chabot commun ; espèces probablement autochtones : spirlin, ablette, barbeau fluviatile, brème bordelière, rotengle, tanche, bouvière, lote ; voir également les espèces migratrices.


  3. Espèces non autochtones (année introduction) : carassin doré (XVIIIe siècle), carassin commun (XVIIIe siècle), carassin argenté (XXe siècle), amour blanc (après 1950), carpe commune (Moyen Âge, hotu (1860), toxostome (1990), carpe argentée (après 1950), able de Heckel (XXe siècle), ide mélanote (1995), blageon (vers 1980), pseudorasbora (XXe siècle), silure glane (1980), poisson-chat (1871), umbre pygmée (début XXe siècle), truite arc-en-ciel (vers 1880), omble de fontaine (vers 1880), ombre commun (vers 1950), perche soleil (vers 1885), black-bass à grande bouche (vers 1890) ; espèce migratrice : esturgeon de Sibérie (depuis 2000).


  4. Espèces migratrices autochtones disparues (année de leur disparition) : lamproie marine (1970), esturgeon européen (1917), grande alose (1920), alose feinte (1970), éperlan (vers 1970), saumon atlantique (1900-1910), truite de mer (en cours de réinstallation).


  5. Les deux autres espèces sont la lamproie de rivière et le flet.



Références |




  1. a b c et dSandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le 30 juin 2013).


  2. a et bD'après le repère de nivellement Z.C.R3-7 du service de géodésie et nivellement de l'IGN. L'altitude s'entend comme l'altitude normale dans le système IGN69 ; elle est exactement de 446,765 m pour un repère à 0,75 m du sol. Les coordonnées sont données dans le système WGS 84 et ont été obtenues par transformation depuis le système NTF en projection Lambert 2 grâce au logiciel Circé fourni par l'IGN.


  3. a b c d e et fEauFrance - MEDDTL, « Banque Hydro » (consulté le 22 novembre 2013).


  4. a et bMarianne Mulon, Noms de Lieux d'Île-de-France, Éditions Bonneton, 1997, p. 26.


  5. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, (91-92-93-94-95) (2009), p. 63.


  6. a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, t. 1, p. 44.


  7. Léopold Delisle, Catalogue des actes de Philippe-Auguste…[réf. incomplète]1856, p. 639.


  8. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance 1994, p. 131.


  9. Pierre-Yves Lambert, op. cit., p. 111.


  10. De nominibus Gallicis, basé sur des copies, dont la plus ancienne date de 796.


  11. a et bPierre-Yves Lambert, op. cit., p. 202–203.


  12. Ernest Nègre, op. cit.


  13. (de) Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959(lire en ligne).


  14. (de) Gerhard Köbler, Indogermanisches Wörterbuch, 2014(lire en ligne).


  15. Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise : la Gaule des Combats, 2012, p. 45.


  16. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Klincksieck, 1982, 234 p., p. 83.


  17. Selon projetlabel.org.


  18. Pierre Gounand, « À qui appartiennent les sources de la Seine ? », Le Bien public,‎ 21 septembre 2003(lire en ligne).


  19. Xavier Grizot, « La Seine reviendrait enfin aux sources — La ville de Paris pourrait céder son terrain au département », Le Bien public,‎ 13 janvier 2004(lire en ligne[archive du 13 janvier 2009]).


  20. PIREN Seine : le bassin de la Seine, p. 9-10.


  21. PIREN Seine : le bassin de la Seine, p. 11.


  22. PIREN Seine : le bassin de la Seine, p. 12.


  23. PIREN Seine : le bassin de la Seine, p. 13-14.


  24. Bernard Lecomte, La Bourgogne Pour les Nuls, First-Gründ, coll. « pour les nuls », 2013(ISBN 2754054871).


  25. Service de Prévision des Crues : Seine moyenne-Yonne-Loing.


  26. [1]Service de Prévision des Crues : Seine amont-Marne amont.


  27. Jean-François Bazin, Les Compagnons du grand flot, Calmann-Lévy, coll. « France de toujours et d'aujourd'hui », 2013(ISBN 2702152120).


  28. Robert Étienne et Jean-Pierre Larue, « Contribution à l'étude des liaisons Loire-Seine : mise en évidence par l'étude des minéraux lourds de l'antécédence de la Loire en Sologne (Bassin Parisien, France) », Physio-Géo, vol. 5,‎ 2011(DOI 10.4000/physio-geo.2181, lire en ligne). Lire notamment la section « Hypothèses des liaisons Loire-Seine ».


  29. Jérôme Chaib, « Vallée de la Seine : entre naissance et renaissance », dans Études normandes no 2, 2007 (ISSN 0014-2158), p. 40-41.


  30. La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et Inventaire.


  31. PIREN Seine : le bassin de la Seine, p. 15-18.


  32. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Seine à Poissy (H7900010) » (consulté le 15 décembre 2013).


  33. Julien Colliat, « Mortelles canicule », sur herodote.net, 7 août 2018(consulté le 7 août 2018)


  34. Le risque d'inondation dans le bassin de la Seine. 1910 et demain ?


  35. a et bCharlotte Lacour-Veyranne, Les colères de la Seine, Éd. Paris-Musées, 1994 (ISBN 978-2-87900-191-3).


  36. Hervé Guénot, « La Seine fragilisée par le réchauffement », lejdd.fr, 7 mars 2016(consulté le 7 mars 2016).


  37. La Météorologie, Volumes 15 à 16, p. 122-123.


  38. Gaston Tissandier, L'Océan aérien: Études météorologiques, p. 33-38


  39. Barrage de Poses.


  40. Bruno Lecoquierre, L'Estuaire de la Seine : espace et territoire, Universités de Rouen et du Havre, 1998, 193 p. (ISBN 287775247X), p. 16.


  41. Bernard Vedry, Balade écologique au fil de la Seine en 1900, 2015 (ISBN 979-10-91089-19-7), 168 p.


  42. PIREN Seine : le peuplement de poissons du bassin de la Seine, p. 9-12,40.


  43. La restauration des fonctionnalités écologiques des voies navigables, VNF, p. 2. [PDF]


  44. Le retour du saumon en Seine, une réalité !, SIAAP.


  45. « Une truite de mer pêchée à Paris », Le Figaro, 21 juillet 2008.


  46. Communiqué de la fédération nationale de pêche.


  47. Analyser le retour du saumon dans la Seine : quels enseignements pour la gestion des rivières ?, 05/08/2009, Fiche de Presse Info. disponible en ligne sur le site web de l'INRA.


  48. Barthélémy Gaillard, « Quels sont les risques d'une baignade dans la Seine ? », europe1.fr, 9 juillet 2015.


  49. Collectif coordonné par Vincent Rocher et Sam Azimi, Qualité microbiologique des eaux en agglomération parisienne, Édition Quæ, 2017, 96 p. (ISBN 9791091089296) (bilan des connaissances acquises sur la contamination microbiologique des eaux de la Seine et de la Marne en 15 ans par le SIAAP et ses partenaires ; des données sur les transferts de contaminants du réseau d'assainissement aux station d'épuration puis au fleuve y figurent aussi).


  50. a b c et d(en) World Water Assessment Programme: Seine-Normandy Basin (France), UNESCO, 2001.


  51. ASN Radionucléies artificiels dans les dépôts sédimentaires de la Seine.


  52. a et b« PCB : les poissons de la baie de Seine touchés par la pollution », Paris Normandie, 14 mars 2010 extrait.


  53. « Eaux : alerte à la pollution dans la Seine, 70 % des poissons contaminés », 20 minutes, 2/6/2010.


  54. Sophie Verney-Caillat, « Embarras autour d'une pollution au plastique dans la Seine », Rue89, 05/03/2010.


  55. Les Boucles de la Seine Normande et les macro-déchets.


  56. Édition dite du Furne, vol. 4, p. 310.


  57. Furne, p. 117–118.


  58. Furne, p. 116.


  59. Rives de la Seine sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco.


Ressources relatives à la géographie : Digital Atlas of the Roman Empire • GeoNames • OpenStreetMap • SandreVoir et modifier les données sur WikidataNotices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète




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