Basque





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Basque
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Pays

Espagne, France
Région

Pays basque
Nombre de locuteurs

751 500 première langue et
1 185 500 en incluant les bilingues réceptifs (434 000) en 2016 chez les 16 ans et plus[1],[2].
Nom des locuteurs
bascophones

Typologie

SOV et dans les phrases négatives SVO, dans la construction de certaines structures VOS ou OSV ou encore VSO, et dans certains cas OVS, pour certaines questions l'ordre dépend de l'importance de chaque terme. Il est donc possible de retrouver chaque ordre dans ce cas de figure. polysynthétique, agglutinante, ergative, syllabique
Classification par famille

  • - hors classification (isolat)
Statut officiel

Langue officielle

Flag of the Basque Country.svg Communauté autonome du Pays basque
Bandera de Navarra.svg Navarre (dans le tiers septentrional)

Régi par

Académie de la langue basque
Codes de langue

ISO 639-1
eu

ISO 639-2
baq, eus

ISO 639-3

eus

Étendue
langue individuelle

Type
langue vivante

IETF
eu

Linguasphère
40-AAA-a
Article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (voir le texte en français)

1. atala


Gizon-emakume guztiak aske jaiotzen dira, duintasun eta eskubide berberak dituztela ; eta ezaguera eta kontzientzia dutenez gero, elkarren artean senide legez jokatu beharra dute.


Le basque (euskara) est une langue parlée au Pays basque. C'est le seul isolat encore vivant parmi les langues en Europe de l'ouest, tant du point de vue génétique que du point de vue typologique. De type ergatif et agglutinant, le basque, appelé aquitain dans l'Antiquité et Lingua Navarrorum (langue des Navarrais) au Moyen Âge, représente la langue d'Europe occidentale la plus ancienne in situ.


En 2016, l'enquête sociolinguistique du Pays basque a recensé 700 300 locuteurs bascophones de 16 ans et plus en Espagne (provinces de Biscaye, Alava, Guipuscoa et de Navarre) et 51 202 au Pays basque français, soit 28,4 % de la population. Le nombre total de locuteurs s'élève à 1 185 500, bilingues réceptifs inclus, soit 44,8 % de la population. Environ 10 000 personnes sont unilingues bascophones. Le basque est aussi parlé dans sa diaspora.


La langue basque comporte une grande diversité dialectale. Pour pallier le manque d'intercompréhension entre locuteurs de dialectes éloignés, l'Académie de la langue basque (dont le siège officiel est à Bilbao en Biscaye), a mis en place vers la fin des années 1960 une koinê, un basque unifié (euskara batua). Engagé dans un processus de standardisation, d'unification et d'un développement du corpus, ce dialecte commun et nouvelle variété de basque est basé sur les dialectes du centre tels que le guipuscoan essentiellement, et le navarro-labourdin, et ce, parmi cinq ou sept dialectes constituant un continuum dialectal.


De nos jours, le basque unifié investit tous les secteurs formels tels que les émissions de radio-télévision, la presse écrite, Internet, la recherche, l'enseignement, la littérature, l'administration, etc. Dans les domaines informels, le basque unifié cohabite avec chacun des dialectes dans un espace où se côtoient les bascophones natifs (euskaldun zahar) et les néo-locuteurs (euskaldun berri).




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Histoire


  • 3 Distribution géographique


  • 4 Langue et gènes


  • 5 Survie de la langue


  • 6 Les Codes talkers basques


  • 7 Phonologie


  • 8 Grammaire


  • 9 Vocabulaire


  • 10 Écriture


  • 11 Dialectes


  • 12 Locuteurs


  • 13 Statut


    • 13.1 Antécédents


    • 13.2 Attitude des États espagnol et français


    • 13.3 Le basque langue co-officielle


    • 13.4 Le basque langue minoritaire




  • 14 Vie publique


    • 14.1 Enseignement


    • 14.2 Télévision


    • 14.3 Radio


      • 14.3.1 Communauté autonome basque


      • 14.3.2 Navarre


      • 14.3.3 Pays basque français




    • 14.4 Journaux


      • 14.4.1 Quotidiens (egunkaria)


      • 14.4.2 Hebdomadaires (aldizkaria)


      • 14.4.3 Bimensuels






  • 15 Notes et références


  • 16 Voir aussi


    • 16.1 Bibliographie


    • 16.2 Articles connexes


    • 16.3 Liens externes







Étymologie |




Production littéraire basque


Le mot basque vient du nom d’un peuple antique, les Vascons (en espagnol, basque se dit vasco), qui était le peuple protohistorique occupant le territoire de l'actuelle Navarre. Il s'agirait d'une forme latinisée (prononcée comme ‘uascone’) du nom autochtone de la racine eusk-, présente dans le nom de la langue (Euskara), et de ceux qui parlent cette dernière euskaldunak (en français : « ceux qui possèdent (parlent) l'Euskara »). De nombreux linguistes ont comparé cette racine avec le nom des Auscii, le peuple aquitain antique qui a donné son nom à la ville d'Auch (dont l'ancien nom était basque : Elimberrum, c'est-à-dire ville nouvelle du basque iri "ville" et berri "nouveau"[3]).


Un rapprochement par étymologie populaire entre euskal "basque" et eguzki "soleil"[4] est à l'origine du néologisme Euzkadi (dû à Sabino Arana Goiri) et des formes comme euzko[5].
Selon une autre hypothèse, la base *aus- pourrait représenter une variante de haitz « roche » (on la trouve dans la toponymie basque : Etxauz à Saint-Étienne-de-Baigorry, le mont Hautza, etc.). Ces deux hypothèses buttent sur la nature de la sifflante (laminale contre apicale).


Les formes anciennes du mot sont :




  • Enusquera, Esteban de Garibay[6], 1571 (probablement pour indiquer une prononciation simplement nasalisée eũskera) ;


  • Heuscara, Bernard d'Etchepare, Linguæ Vasconum Primitiæ, 1545 ; Joannes Leizarraga[7], 1571 ;


La forme Enusquera est citée à deux reprises ce qui exclut un faute de frappe. Le n simple intervocalique disparait en basque sur le modèle de l'évolution du latin anatem au basque ahate. Les deux formes archaïques sont donc cohérentes si on corrige heuscara en *ehuskara[8]. Le h s'est par la suite effacé.


Le linguiste Alfonso Irigoyen analyse Enuskera/Ehuskara en deux termes :



  1. un radical *en(a)us, de la forme dative du verbe "dire" : *enausi (verbe archaïque présumé à travers la conjugaison diot, Biscayen diñot "je dis", diost, Bisc. diñost/diñaust "il me dit")[9] ;

  2. le suffixe -kara/-kera signifiant "manière de".


Selon cette thèse, Euskara signifierait « manière de parler »[10],[11]. Cette thèse est admissible phonétiquement mais aussi séduisante soit-elle, rien n'exclut une origine plus ancienne, une évolution plus complexe, la langue étant refaçonnée de générations en générations.


Euskera, eskuara, uskara et üskara sont des formes dialectales de euskara.



Histoire |


Article détaillé : Histoire des Basques.



Aire linguistique du basque depuis 2000 ans




Premiers écrits en basque.


Sa présence est antérieure à l'arrivée des deux langues indo-européennes qui, au cours de l'histoire, allaient devenir majoritaires, le celte, puis le latin, idiome dont dérivent les langues parlées aujourd'hui dans la région (français, espagnol, portugais, galicien, occitan, catalan, gascon, aragonais, etc.).


Au cours des siècles, le basque a reçu de nombreux emprunts lexicaux des langues indo-européennes voisines, mais a gardé sa syntaxe totalement différente de ces langues, ainsi qu'un abondant lexique également sans connexion avec elles. La plus ancienne preuve d'une écriture basque daterait du XIe siècle, il s'agit des Glosas Emilianenses. Toutefois, des inscriptions basques aurait été découvertes sur le site d’Iruña-Veleia dans la province d'Alava. Elles dateraient du IVe siècle et de l'époque à laquelle les Basques ont été christianisés. Certains les tiennent pour falsifiées, d'autres estiment qu'elles sont authentiques. Mais si l'on considère l'aquitain comme du basque, alors les premières traces écrites datent de l'époque romaine.



Distribution géographique |


Outre les locuteurs de la diaspora, le basque est parlé au Pays basque (Euskadi au sens initial), et plus précisément dans une partie des 3 provinces formant la Communauté autonome basque d'Espagne (Guipuzcoa, centre et Est de la Biscaye, extrême nord de l'Alava) ; dans le nord de la Navarre (Espagne également) ; et dans les 3 provinces basques de France : Labourd, Basse-Navarre et Soule (voir la carte).



Langue et gènes |




Carte chronologique montrant le développement et l'évolution des langues parlées dans la péninsule ibérique de l'an 1000 à nos jours.


Il y a différentes études sur l'origine de la langue basque en corrélation avec l'archéologie et la génétique. Elles sont détaillées dans l'article suivant :


Article détaillé : Origines des Basques.

Si, sur le plan linguistique, le basque unifié est une forme de basque au même titre que chacun des autres dialectes, d'un certain point de vue, et de par son statut officiel, on peut le comparer à une langue comme le français issu du francien, qui a réussi au détriment des autres formes d'oïl[12].


L'origine de la langue basque étant antérieure à la diffusion de l'écriture en Europe elle est de ce fait, mal connue et toujours débattue. Ceci ne saurait toutefois constituer un obstacle insurmontable pour la paléolinguistique qui permet de remonter bien au-delà par la comparaison avec d'autres langues.


On a proposé des relations lexicales entre le basque et un grand nombre de langues : l'ibère, le picte, les langues afro-asiatiques (dont les langues berbères, le guanche), les langues Niger-Congo et langues Khoïsan, l'étrusque, le minoen, les langues ouraliennes, le bourouchaski, les langues dravidiennes du sud de l'Inde, les langues munda de l'est de l'Inde, les langues caucasiennes, certaines langues paléo-sibériennes, le chinois, les langues esquimaudes, les langues na-dené d'Amérique du Nord et les langues indo-européennes[13]. Les seuls continents qui ont échappé à ces comparaisons sont l'Amérique du Sud et le Pacifique. Les travaux scientifiques les plus récents la disent soit pré-indoeuropéenne[14], soit indo-européenne, ce qui fut longtemps considéré comme improbable, mais qu’une thèse récente d'Arnaud Etchamendy essaye de réhabiliter[15]. Par ailleurs, plusieurs études estiment qu'au bout de 10 000 ans, il ne resterait presque plus rien d'une langue, le matériau linguistique se trouverait entièrement renouvelé et l’origine commune entre le basque et toute autre langue (mais pourquoi une seule ?) serait alors très difficile à prouver[16],[17],[18]. Le linguiste et bascologue français Michel Morvan conteste le fait qu'on ne puisse pas remonter très haut dans le temps, jusqu'à l'eurasien primitif en travaillant sur l'ensemble des langues non-indoeuropéennes du continent eurasien.



Survie de la langue |


Héctor Iglesias explique cette survivance par le fait que durant l'Antiquité les Basques auraient été des alliés plutôt que des ennemis de l'Empire romain, ce qui leur aurait permis de mieux sauvegarder leur langue[19]. L'habitat dispersé a sans doute aidé aussi à la préservation de la langue basque.


Selon Luis Núñez Astrain, la raison principale de la survivance du basque est due précisément à la chute de l'Empire romain d'Occident, vers l'an 400 avec l'invasion des Visigoths. Les Basques (Autrigons, Caristes, Vardules, Vascons), et même Gascons dont le nom provient d’une prononciation germanique de vascone, sont à cette époque des alliés des Romains. Astrain estime que si l'invasion des Goths avait été retardée de 200 ans, l'euskara aurait été laminé. Par conséquent, bien que les Goths aient été contre les Basques, c'est à ces derniers que le basque doit en grande partie sa survie[20],[21].


Cependant, depuis les deux derniers siècles, la révolution industrielle, l'urbanisation, le centralisme politique, la répression franquiste et l'exode rural au Pays basque nord ont exercé une pression écrasante sur l'euskera, ce qui a aggravé les disparités démographiques régionales et linguistiques[22]. De 1868 à 1970, la population bascophone est passée de 471 000 à 597 000 locuteurs, alors que la population totale a augmenté de 875 900 à 2 561 400 habitants. La population totale a donc presque triplé, tandis que le pourcentage de la population bascophone a diminué, passant de 54 % à 23 %, soit le quart de la population totale[22].


La langue basque a beaucoup souffert des conséquences de la guerre civile espagnole, entre 1936 et 1939, lors de laquelle de très nombreux jeunes qui parlaient le basque durent émigrer (surtout vers la France). Entre 1939 et 1975, la période franquiste contribuera encore à faire émigrer beaucoup de jeunes Basques.



Les Codes talkers basques |


Les Américains auraient utilisé des Codes talkers basques, pour l'encodage, en mai 1942, dans la guerre contre les Japonais. Cette histoire est néanmoins contestée par des travaux d'historiens publiés en 2017[23].



Phonologie |




La lettre h n'est prononcé que dans le nord-est, comme le montrent les isoglosses de cette carte. La réalisation de ce phonème, déjà minoritaire, est de moins en moins fréquente.























































































Consonnes
Type

Labiale

Alvéolaire

Palato-alvéolaire

Palatale

Vélaire

Glottale

Nasale

m [m]

n [n]


ñ, -in- [ɲ]



Occlusive

p [p]
b [b]

t [t]
d [d]


tt, -it- [c]
dd, -id- [ɟ]

k [k]
g [g]


Affriquée


tz, ts [t͡s]

tx [t͡ʃ]




Fricative

f [f]

s, z [s]

x [ʃ]


j [x]

h [h ~ ∅]

Spirante




j [j]



Roulée


r-, -rr-, -r
[r]





Battue


-r- [ɾ]





Latérale


l [l]


ll, -il- [ʎ]


























Voyelles
Type

Antérieure

Postérieure

Fermée

i [i]

u [u]

Moyenne

e [e]

o [o]

Ouverte

a [a]


Grammaire |


Article détaillé : Grammaire du basque.



Tableau du verbe auxilaire basque


La grammaire basque est d’une originalité radicale. Le basque est une langue agglutinante, et des suffixes ou des radicaux peuvent être accolés derrière d’autres suffixes ou radicaux. Le genre n’existe pas, sauf attaché au verbe pour le tutoiement (du-k "tu as" (homme) et du-n "tu as" (femme)).
Sa conjugaison fait que, en plus de s’accorder avec le sujet, le verbe s’accorde avec les compléments, dits directs et indirects en français. L’évolution moderne de la langue fait qu’en basque on ne conjugue souvent que l’auxiliaire du verbe.


Le basque suit généralement une syntaxe SOV ou OVS, dans certains cas rares.


Le système numérique du basque présente la particularité d'être vicésimal (base 20) comme en ancien français, en breton ou en danois.



Vocabulaire |


Article connexe : Liste Swadesh du basque.




Signalisation bilingue à Saint-Pée-sur-Nivelle.


Si la grammaire basque est d’une originalité radicale, on estime qu'avant la normalisation de la langue, 75 % du vocabulaire provenait du latin ou des langues géographiquement voisines (gascon, aragonais, roman de Navarre, espagnol, français, voire le gaulois auparavant). Par ex. dans la liste ci-dessus zeru dérive du latin caelum "ciel".








































































































































































Français Basque Prononciation
(conventions française)
eau
ur
our
terre lur lour
neige
elur
élourr
bois
zur
sour
os
hezur
essourr
porc
urde
ourde
ciel zeru, ortzi sérou, orrtsi
feu su Shou
vent haize (h)aïssé
homme gizon guiçon'
femme emakume émakoumé
mangé (manger) jan yan’
bu (boire) edan édan’
grand handi (h)an'di
petit txiki, ttipi tchiki / tyipi
nuit gau gao
jour egun égoun'
mot hitz (h)its
hier
atzo
atsso
aujourd'hui
gaur
gaor
demain
bihar
biarr
chiffre zenbaki sèn'baki
un bat batt
deux bi bi
trois
hiru(r)
(h)irou
quatre
lau(r)
laou
cinq bost, bortz boSht / borrts
six sei Shei
sept zazpi saspi
huit zortzi sorrtsi
neuf
bederatzi / behatzi
bédératsi /béatsi
dix hamar (h)amar

Notes :


Le r est roulé mais, au Pays basque nord, le r simple est roulé, le r double est généralement prononcé « à la française » chez les nouvelles générations. En Soule, le « r » est parfois amuï, il peut être aussi entre le « l » et le « d », la règle est que seul on le roule, double ou devant une consonne on le grasseye. Le h est généralement aspiré par les locuteurs âgés du Pays basque nord, mais il est tout à fait muet au Pays basque sud. Le s est prononcé au Pays basque sud comme le s espagnol standard de Castille, le s finlandais ou le sigma grec ; au Pays basque Nord, par influence du français, il est pratiquement — mais fautivement — prononcé comme un ch. Le z est prononcé comme une sifflante sourde s partout, sauf en Biscaye et sur la côte de Gipuzkoa, où il est prononcé comme le s basque ; finalement, le x est prononcé comme une chuintante ch partout[24].


Le j représente en principe le y de yaourt au début d’un mot (à l’intérieur d’un mot, on utilise généralement la lettre i). C'est la prononciation standard recommandée pour le basque unifié. Cependant, au Pays basque Sud, on a tendance à le prononcer comme le j espagnol (Rajoy, 'José, Guadalajara) ou le ch allemand ou écossais (Bach, loch), alors qu’en Soule et à Lekeitio (Biscaye), on le prononce comme le j français de journal.


Les noms et adjectifs se déclinent en s’augmentant de suffixes. La forme donnée dans la liste ci-avant est celle de l’absolutif indéterminé : à cette forme, les noms et adjectifs apparaissent sous leur forme la plus simple, sans aucun suffixe.



Écriture |


Article détaillé : Écriture du basque.

La langue basque s’écrit avec l’alphabet latin. L’alphabet basque est globalement phonétique, toutes les lettres d’un mot se prononcent à l’exception du h qui est muet dans la plupart des dialectes. Généralement, les voyelles qui se suivent forment une diphtongue[25].



Dialectes |


Article détaillé : Dialectes du basque.






  •      L'occidental (biscayen)


  •      Le central (guipuscoan)


  •      Le navarrais


  •      Le navarro-labourdin


  •      Le souletin




En 1571, on doit à Jean de Liçarrague, sur ordre de la reine de Navarre Jeanne d'Albret, la traduction en basque du Nouveau Testament[26]. Les cinq dialectes du basque sont le navarro-labourdin, le guipuscoan, le navarrais, le souletin et le biscayen. Certains sont peu intelligibles entre eux comme le biscayen et le souletin[27].


Un autre dialecte, le roncalais, a vu sa dernière locutrice s’éteindre en 1991 (Fidela Bernat)[réf. nécessaire].


Le basque standard, ou « basque unifié », se fonde sur les dialectes centraux comme le guipuzcoan et le navarro-labourdin, mais aussi sur le labourdin classique du XVIIe siècle, précurseur de la littérature basque et trait d’union entre les dialectes continentaux et péninsulaires.


Le basque unifié, ou euskara batua, langue coofficielle avec le castillan dans les communautés autonomes basque et navarraise, y est largement enseigné, et commence à y supplanter les formes dialectales, dorénavant associées aux échanges non formels, voire à la ruralité.



Locuteurs |




Distribution linguistique du basque


Sur une population totale de 2 975 000 habitants répartis dans les 7 provinces du Pays basque, 26,9 % sont bilingues et 15,3 % ont une connaissance approximative du basque, soit 1 255 750 personnes (881 300 personnes sont des locuteurs bilingues actifs et 454 400 sont des locuteurs bilingues passifs). Du point de vue de leur rapport avec l’euskara, les habitants du Pays basque se répartissent en 4 grandes catégories[28].




  1. Les unilingues bascophones ne parlent que le basque en France ou en Espagne. Ils sont âgés, mais certains enfants sont mis à l'ikastola (moins de 0,7 %, ce qui représente tout de même 20 000 personnes).

  2. Les bilingues basque actifs parlent deux langues, français / basque ou espagnol / basque. Ils sont 26,9 % et se répartissent en 3 sous-catégories :

    • 40 % sont bilingues avec le français ou l’espagnol dominant ou l’erdara dominant.

    • 29 % sont des bilingues équilibrés, ils connaissent aussi bien le basque que l’espagnol (ou le français).

    • 32 % sont bilingues avec le basque dominant.



  3. Les bilingues basques réceptifs comprennent ou lisent le basque mais le parlent rarement. Ils représentent 15,3 % et sont de plus en plus nombreux, les cours de langue pour adultes étant très populaires.


  4. Les non-bascophones qui ne connaissent pas le basque. Ils sont majoritairement unilingues espagnol ou français, mais ils peuvent aussi être des bilingues voire multilingues par leur connaissance d'autres langues (immigrés non espagnols ni français notamment). Ils forment la majorité de la population, avec 57,8 %.


Il existe de grandes disparités dans la population au regard du bilinguisme basque selon les provinces. La Biscaye compte 1 141 000 habitants, dont 26,5 % (302 000) sont bilingues et 24,9 % (284 000) de bilingues passifs. Le Guipuzcoa avec 686 000 habitants a le plus grand nombre de locuteurs bascophones, soit 329 000, ce qui correspond à 48 % de la population et 9,5 % (65 000) de bilingues réceptifs. La Navarre (594 000) n’a que 14,4 % (85 500) de bascophones qui sont groupés essentiellement dans le nord de la province et 6,8 % de bilingues réceptifs (40 200). L’Alava avec ses 298 000 habitants a 13,4 % (40 000) de bilingues et 11,1 % (33 000) bilingues réceptifs. Le Labourd avec 208 000 habitants a 18,6 % de sa population bilingue (38 600) et 24 600 bilingues réceptifs. Quant à la Basse-Navarre et à la Soule, les plus faiblement peuplées (30 000 et 17 000), elles ont de loin les plus forts pourcentages de personnes bilingues, avec 60,9 % de bilingues (28 600) et 15,1 % de bilingues réceptifs (7 000).



Statut |



Antécédents |


  • La langue basque fut déclarée langue co-officielle, avec l'espagnol, lors de la mise en place du premier Statut d'autonomie du Pays basque le 7 octobre 1936, peu après le début de la Guerre d'Espagne.

La prise de Bilbao le 19 juin 1937 par les troupes franquistes mit fin à l'expérience sur le territoire basque. Cependant, le Gouvernement basque en exil (1937-1979) continua d'utiliser cette langue dans ses activités.


  • En 1948, à l'occasion du VIIe Congrès d'Eusko Ikaskuntza, est créée une « Journée internationale de la langue basque » fêtée tous les 3 décembre[29], anniversaire du décès, en 1552, de Saint François-Xavier.


Attitude des États espagnol et français |



  • Espagne : La constitution espagnole de 1978 reconnait dans son préambule et à son article 3 que le Castillan est la langue nationale et que les communautés autonomes ont le droit d'adopter une ou des langues officielles, ces dernières devenant de jure langue co-officielle. L'Espagne a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires le 5 novembre 1992 et l'a ratifiée le 9 avril 2001.

  • France : La constitution française ne reconnait que le français comme seule langue officielle sur son territoire. Le 7 mai 1999, la France a signé la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, mais ne l'a jamais ratifiée, ce qui laisse cette Charte sans effets.




Situation juridique de l'euskara au Pays basque



Le basque langue co-officielle |


La langue basque est co-officielle, avec l'espagnol, dans les deux communautés autonomes qui correspondent au territoire basque traditionnel en Espagne.



  • Communauté autonome basque, qui regroupe les provinces d'Alava, Biscaye et Guipuscoa.

La langue basque est co-officielle, avec l'espagnol, depuis 1980 et la mise en place du statut d'autonomie (2 184 606 habitants en 2011).



  • Communauté forale de Navarre, qui correspond à la Haute-Navarre.

La langue basque est co-officielle, avec l'espagnol, depuis la loi forale de 1986, dans la zone historiquement "bascophone". Cette zone correspond à 63 communes du nord de la Navarre (soit, en 2009, 58.932 habitants).



Le basque langue minoritaire |



  • Communauté forale de Navarre.

La langue basque est minoritaire dans deux autres zones de la Navarre, l'espagnol étant la seule langue administrative. Dans la Zone Mixte (55 communes du centre de la Navarre, dont la capitale Pampelune) la langue basque peut bénéficier de certaines mesures comme l'enseignement public bilingue ou la signalisation toponymique bilingue. Dans la Zone Non Bascophone (sud de la Navarre) la langue basque ne béneficie d'aucun statut juridique officiel.


  • Département des Pyrénées-Atlantiques

Le français est la seule langue officielle dans cette circonscription administrative dans laquelle sont regroupées les provinces basques de Labourd, Basse-Navarre et Soule.


  • Commune d'Ustaritz

Le 26 juin 2014, le Conseil municipal d'Ustaritz, ville de 6.200 habitants, chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Atlantiques a fait du basque la langue officielle de la commune. Le tribunal administratif de Pau a annulé, le 26 janvier 2015, cette délibération. La commune attend depuis de recevoir les motivations de ce jugement pour décider si elle fera appel ou non.



Vie publique |



Enseignement |




Pourcentage d'élèves inscrits avec une scolarité en basque. La ligne rouge démarque la frontière franco-espagnole.


Le basque est enseigné dans les écoles immersives associatives dites « ikastola » où tous les cours, dans les premières années de maternelle se font par immersion en basque avec introduction progressive du français qui est utilisé en parité avec l'euskara (histoire, géographie, sciences, mathématiques…). Les enfants sont donc rapidement parfaitement bilingues.


La langue est aussi enseignée dans certaines écoles, collèges et lycées publics en tant que langue facultative. Il existe aussi des cours du soir pour apprendre la langue et la culture basques.


En France est créé à Bayonne en 2004 l’Office Public de la Langue Basque (OPLB) qui poursuit son projet de politique linguistique en ouvrant des sections d'enseignement bilingue dans le Pays basque[29].



Télévision |




  • Euskal Telebista : Le consortium qui dépend de la communauté autonome basque possède deux chaînes exclusivement en basque :


    • ETB 1 : Chaîne généraliste exclusivement en basque créée en 1982. Peut être captée en hertzien dans la CAB, la Navarre et le Pays basque français.


    • ETB 3 : Chaîne dédiée aux jeunes créée exclusivement en basque en 2008. Diffusée via la TNT dans la CAB.


    • ETB Sat : Chaîne disponible via les systèmes satellites et ADSL diffusant une partie des programmes d'ETB-1.




  • Hamaika : Chaîne généraliste exclusivement en basque créée en 2009. Diffusée via la TNT dans la CAB.


  • France 3 Euskal Herri Pays Basque : Décrochage local de France 3 Aquitaine. Une petite partie des informations est diffusée en basque (1 min par jour sur les 6 minutes totales du décrochage d'information ainsi qu'un tiers des reportages hebdomadaires).


  • TVPI.

  • Kanaldude : Télévision de Basse-Navarre, participative et en langue basque. Diffusion par internet et via le canal TNT de TVPI.



Radio |



Communauté autonome basque |


Dans la CAB, en plus de certaines stations de service public Euskadi Irratia (groupe EITB) — Euskadi Irratia, Gaztea, EiTB Musika —, une cinquantaine de radios associatives émet en basque.



Navarre |


De nombreuses radios associatives parmi lesquelles Euskalerria irratia[réf. souhaitée] à Pampelune, Xorroxin Irratia (Baztan).



Pays basque français |


Les radios associatives du Pays basque nord se sont groupées dans une association nommée Euskal irratiak et diffusent des programmes en commun :



  • Gure Irratia créée en 1981 et Antxeta Irratia créée en 1999, basées au Labourd

  • Irulegiko Irratia créée en 1982 et basée en Basse-Navarre

  • Xiberoko Botza créée en 1982 et basée à Mauléon (Soule)


De plus France Bleu Pays Basque consacre 55 minutes d'actualité en basque.


Il existe aussi une radio à caractère religieux diffusant en basque depuis Ustaritz, Radio Lapurdi Irratia.



Journaux |



Quotidiens (egunkaria) |




  • Berria, quotidien exclusivement en basque. Successeur d'Egunkaria.


  • Gara, quotidien en basque et en espagnol.



Hebdomadaires (aldizkaria) |


De nombreux hebdomadaires sont écrits en basque parmi lesquels :




  • Herria, hebdomadaire du Pays basque nord exclusivement en basque. Créée en 1944.


  • Argia, hebdomadaire exclusivement en basque.


  • Mintza, hebdomadaire exclusivement en basque ajouté chaque jeudi au quotidien basque de langue française le Journal du Pays basque.


  • Iparraldeko hitza, hebdomadaire exclusivement en basque. Distribué avec Berria.



Bimensuels |



  • Ekaitza, bimensuel politique de gauche, indépendantiste, du Pays basque nord. La majorité des articles sont en français, mais certains sont en basque. Créé en 1986.


Notes et références |




  1. VI° Enquête Sociolinguistique en Euskal herria (Communauté Autonome d'Euskadi, Navarre et Pays Basque Nord) (2016). Dans l'échantillon total du Pays basque, la marge d'erreur est de plus ou moins 1,4%.


  2. VI° Enquête Sociolinguistique au Pays Basque Nord (2016).


  3. le r basque intervocalique /ɾ/ correspond au l latin.


  4. Augustin Chaho, Voyage en Navarre pendant l'insurrection des basques (1830-1835), Bayonne, 1865, p. 85-89.


  5. Sabino Arana Goiri, Euzko, Euzkadi I, 1901


  6. Esteban de Garibay, Compendio historial de las chronicas y unibersal historia de todos los reynos de España, donde se escriven las vidas de los reyes de navarra, Lib. III, Cap. III, p. 91,Amberes, 1571.


  7. Joannes Leizarraga, Iesvs Christ gure Iavnaren Testamentv Berria, La Rochelle, 1571.


  8. de même que Huarte voulait écrire le basque uharte "entre eaux".


  9. comparer aussi avec le sens "bavarder" du verbe erautsi (darautsate "ils bavardent"), phonétiquement proche.


  10. Alfonso Irigoyen, Geure hizkuntzari euskaldunok deritzagun izenaz, Euskera XXII, 1977


  11. Alfonso Irigoyen, Etimología del nombre vasco desl vascuence y las vocales nasales vascas descritas por Garibay, 1990.


  12. SOULETIN ET BATUA : pour un duo plutôt qu'un duel. Par Battittu Coyos, UMR 5478 IKER, Université René Descartes – Paris V. « Au plan linguistique, le batua est une forme de basque au même titre que le souletin. Toutefois il est réservé à certains domaines alors que le souletin l'est à d'autres. D'un certain point de vue, on peut comparer le batua au français. Le français est issu du francien, un dialecte d'oïl qui a réussi au détriment des autres formes d'oïl (picard, champenois, poitevin, wallon, etc.). ».


  13. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-basque-est-une-langue-indo-europeenne_1676396.html


  14. Michel Morvan, Les origines linguistiques du basque, Bordeaux, Presses Universitaires, 1996, 284 pages, p. 19.


  15. Arnaud Etchamendy, thèse de doctorat d'État Euskera-Erdarak, Basque et langues indo-européennes. Essai de comparaison. [archive], Pau, 23 mars 2007 et sa vulgarisation dans l’ouvrage L’origine de la langue basque Editions L’Harmattan  juin 2018 de Arnaud Etchamendy, Fina & Dominique Davant et  Roger Courtois.


  16. (en) Joseph Harold Greenberg, Language in the Americas, Stanford University Press, 1987, 438 pages.


  17. (en) Nicholas Wade, Before the Dawn: Recovering the Lost History of Our Ancestors, Penguin, 2007-03-27, 320 pages.


  18. Swadesh, Morris (1963). Nuevo Ensayo de Glotocronología Yutonahua, Anales del INAH 15:263-302.


  19. Dans un article intitulé "Affinités toponymiques cantabropyrénéennes et énigmes historiques" Une survivance linguistique apparemment inexplicable.


  20. EL "EUSKERA ARCAICO" EN BUSCA DE LA KUTXA PERDIDA..


  21. (es) Luis Núñez Astrain, El euskera arcaico : extensión y parentescos, Tafalla, Txalaparta, novembre 2003, 390 p. (ISBN 9788481363005, lire en ligne).


  22. a et bAréologie dialectale et modularité des réseaux dialectaux : étagement spatial et structural des processus (morpho-)phonologiques dans le réseau dialectal basque par Jean-Léo Léonard, Osterlits, Paris III.


  23. (es) « El enigma del mito y la historia: Basque Code Talkers en la Segunda Guerra Mundial' » (consulté le 6 décembre 2018)


  24. (es) La grammaire basque.


  25. (eu) Euskaltzaindia : Règle n° 17 du basque standard (batua), Noms des lettres de l'alphabet basque, règle votée le 25 novembre 1994.


  26. Biblia, traduction de toute la Bible en navarro-labourdin.


  27. Les dialectes basques : homogénéité ou dispersion ?.


  28. EITB - EAEko herritarren %60 euskara ondo edo hala-hola hitz egiteko gai dira.


  29. a et bFère Emmanuelle, « La langue basque fêtée le 3 décembre », Sud Ouest, 1er décembre 2010.



Voir aussi |


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Bibliographie |




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  • Eguzki Urteaga, La langue basque dans tous ses états - sociolinguistique du Pays basque, l'Harmattan, Paris 2006.

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  • (eu) Gotzon Garate, « Atsotitzak » 27 173 proverbes dont 14 000 en basque.


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  • (de) Joxe Azurmendi: "Die Bedeutung der Sprache in Renaissance und Reformation und die Entstehung der baskischen Literatur im religiösen und politischen Konfliktgebiet zwischen Spanien und Frankreich" In: Wolfgang W. Moelleken (Herausgeber), Peter J. Weber (Herausgeber): Neue Forschungsarbeiten zur Kontaktlinguistik, Bonn: Dümmler, 1997. (ISBN 978-3537864192)

  • Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Centre d'études linguistiques et littéraires basques, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, 246 p. (ISBN 2867813964 et 9782867813962)


  • Koldo Mitxelena, avec la collaboration d'Ibon Sarasola, Dictionnaire général basque ou Orotariko Euskal Hiztegia, Bilbao, 1987-2005.


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  • (en) Alan R. King, Communicative grammar of the Basque verb : (selected aspects), Londres, 1993(lire en ligne)


  • (es) Manuel de la Sota, Pierre Lafitte, Lino Akesolo, et la collaboration de José Lasa et al., Diccionario Retana de autoridades de la lengua vasca: con cientos de miles de nuevas voces y acepciones, antiguas y modernas..., 9 volumes, La Gran Enciclopedia Vasca, Bilbao, 1976. (ISBN 978-84-248-0248-6).

  • Michel Morvan, Les origines linguistiques du basque, Bordeaux, Presses Universitaires, 1996.

  • Michel Morvan, Le basque, langue eurasienne, Euskera - LIII, 2008, 1, pages 85 à 90.


  • Michel Morvan, Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne, Paris, Bonneton, 2004, 231 p. (ISBN 978-2-86253-334-6).


  • Pierre Lafitte, Grammaire basque (navarro-labourdin littéraire), Elkarlanean, 1998 (ISBN 978-2-913156-10-4) (reprise complétée d’une édition de 1962 ; édition originale 1944).


  • Txomin Peillen, Les emprunts de la langue Basque à l'Occitan de Gascogne - étude du dialecte souletin de l'euskara, Univ. Nacional de Educación a Distancia, Madrid, 1998.

  • Chaho, Joseph Augustin, La guerre des alphabets : règales d'orthographe euskarienne, adoptees pour la publication du Dictionnaire basque, français, espagnol et Latin, Bayonne, Impr. Lespés, 1856, 472 p. (lire en ligne)

  • Gèze, Louis 18.., Éléments de grammaire basque : dialecte souletin suivis d'un vocabulairebasque-français & français-basque, Bayonne, Imprimerie de veuve Lamaignère, 1873, 360 p. (lire en ligne)

  • Ribary, François, Essai sur la langue basque, Paris, Vieweg, 1877, 184 p. (lire en ligne)

  • Eys, Willem J. van 1825-...., Grammaire comparée des dialectes basques, Paris, Maisonneuve, 1879, 548 p. (lire en ligne)



Articles connexes |





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  • Le basque, Lexilogos

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