Asnières-sur-Seine





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Asnières-sur-Seine
Château d'Asnières.

Blason de Asnières-sur-Seine
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Hauts-de-Seine

Arrondissement

Nanterre

Canton

Asnières-sur-Seine et Courbevoie-1

Intercommunalité

Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine

Maire
Mandat

Manuel Aeschlimann
2015-2020

Code postal
92600

Code commune
92004
Démographie

Gentilé
Asniérois

Population
municipale
85 973 hab. (2016 en augmentation de 3,11 % par rapport à 2011)
Densité 17 837 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 54′ 39″ nord, 2° 17′ 20″ est

Altitude
Min. 22 m
Max. 43 m

Superficie
4,82 km2
Localisation


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Liens

Site web

asnieres-sur-seine.fr


Asnières-sur-Seine (prononcé [a.njɛʁ syʁ sɛn]), anciennement Asnières jusqu'au 15 février 1968, est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


      • 1.1.1 Communes limitrophes




    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Voies fluviales


      • 1.4.2 Voies routières


      • 1.4.3 Transports en commun






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Nouveaux aménagements


      • 2.3.1 La ZAC Asnières-Bords de Seine


      • 2.3.2 La ZAC Parc d'Affaires


      • 2.3.3 La ZAC PSA - Quartier de Seine Est


      • 2.3.4 Le renouvellement urbain des Hauts d'Asnières


      • 2.3.5 Le quartier des Philosophes


      • 2.3.6 L'aménagement des berges de Seine






  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Administration municipale


    • 5.5 Liste des maires


    • 5.6 Politique de développement durable


    • 5.7 Finances locales


    • 5.8 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Établissements scolaires


      • 6.2.2 Vie universitaire




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


    • 6.7 Cultes


      • 6.7.1 Culte catholique


      • 6.7.2 Culte musulman


      • 6.7.3 Témoins de Jéhovah






  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine culturel


      • 8.2.1 Asnières et la peinture


      • 8.2.2 Asnières et la musique


      • 8.2.3 Asnières et la littérature


      • 8.2.4 Asnières et les humoristes


      • 8.2.5 Asnières et le cinéma


      • 8.2.6 Asnières et le théâtre




    • 8.3 Personnalités liées à la commune


    • 8.4 Héraldique




  • 9 Pour approfondir


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |


La commune est située sur la rive gauche de la Seine dans la banlieue nord-ouest de Paris.




Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Asnières-sur-Seine

Colombes

Gennevilliers


Bois-Colombes
Asnières-sur-Seine
Saint-Ouen-sur-Seine

Courbevoie

Levallois-Perret

Clichy



Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 482 hectares ; l'altitude varie de 22 à 43 mètres[1].


Son territoire est dépourvu de relief. Les anciens bras de la Seine ont été remblayés à la fin du XXe siècle lors du prolongement de la ligne 13 du métropolitain et la construction du nouveau pont de Clichy, entraînant la disparition des deux îles parallèles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), souvent citée dans les romans d'Eugène Sue, et l'île Robinson qui porte le nom du célèbre héros de Daniel Defoe.


Les bords de Seine sont construits sur des terrains sableux humides, et la plupart des immeubles près du bord de Seine n'ont que des demi-sous-sols uniquement dans la couche de remblais, jouant le rôle de vide sanitaire. Le terrain est meuble, et suit des mouvements périodiques liés au niveau d'assèchement des nappes humides de l'ancien fond marécageux désormais souterrain.


Les constructions récentes en bord de Seine ont des sous-sol profonds qui nécessitent des pompages incessants durant chaque chantier, ce qui accentue les mouvements de terrains environnants quand les nappes voisines se vident. Ces constructions nécessitent des fondations en béton armé précontraint, munies de poutres de soutien des murs de sous-sol pour retenir la poussée des terrains environnants, particulièrement en période de sécheresse. Ces constructions récentes en bord de Seine ont posé des problèmes aux constructions voisines plus anciennes, à cause des mouvements de terrain nettement plus importants que ceux pour lesquels ils avaient pourtant été prémunis.[réf. nécessaire]


Le territoire de la commune comprend trois anciennes îles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), île Robinson et île Vailard.



Climat |


Étant donné sa proximité avec Paris, le climat n'est guère différent de celui de la capitale.



Voies de communication et transports |



Voies fluviales |


En dehors du petit port fluvial sur la Seine au sud, à l'usage de la navigation de loisirs, et rattaché au port autonome de Paris, la ville possède une zone portuaire à caractère industriel au Nord de la ville sur la boucle suivante de la Seine. Cette zone permet les échanges de matériaux pesants, notamment de construction, dont les coûts de transport sont très élevés et que seule la navigation fluviale permet d'acheminer en grande quantité pour Paris et sa couronne immédiate.



Voies routières |


La circulation automobile à Asnières est difficile. L'essentiel du trafic se fait en bord de Seine autour de la ville. La traversée du pont d'Asnières est excessivement pénible aux heures de pointe. La Grand rue Charles-de-Gaulle puis l'avenue d'Argenteuil sont également difficilement praticables car desservant Bois-Colombes et les communes du nord. De plus la ville dispose de très peu de places de stationnement, et les garages et places de parkings privés sont très convoités, rares et chers.


À la suite d'un plan d'aménagement mis en place de 2010 à 2013[2], les rues de la ville étant à sens unique sont devenus praticables dans les deux sens pour les vélos.



Transports en commun |


La ville dispose d'une desserte variée de transports publics.



  • La gare d'Asnières-sur-Seine est desservie par les lignes J et L du Transilien. Les deux lignes aboutissent à la gare Saint-Lazare en empruntant le pont ferroviaire d'Asnières. Concernant la ligne L il s'agit des trains en direction de Versailles Rive-Droite ou Nanterre-Université. Ceux à destination de Versailles Rive-Droite permettent par ailleurs un accès au quartier d'affaires de La Défense. Concernant la desserte par la ligne J, il s'agit des trains en provenance d'Ermont-Eaubonne, qui sont direct entre Asnières et Paris. Le quartier de la gare à Asnières est donc une zone convoitée pour cette facilité d'accès, et également très dynamique en termes d'activité commerciale.

  • La gare de Bécon-les-Bruyères, à l'ouest, est entre les gares d'Asnières et de Courbevoie et située à la limite de ces deux communes. Elle est desservie par la ligne L, par les trains en direction de Nanterre-Université ou Saint-Nom-la-Bretèche Ces derniers permettent aussi un accès direct à La Défense.

  • La gare de Bois-Colombes, également à l'ouest, est située non loin de la limite communale avec Asnières. Elle est desservie par la ligne J, par les trains en direction d'Ermont-Eaubonne.

  • La gare des Grésillons, desservie par le RER C : située avenue des Grésillons, marquant la limite entre Gennevilliers et Asnières, tout à l'est de la commune. Elle permet de relier Pontoise à Massy-Palaiseau, en desservant de nombreux arrêts dans Paris, notamment Invalides, Saint-Michel Notre-Dame, gare d'Austerlitz.


  • Ligne 13 du métro : traversant Asnières, du nord au sud à la limite avec Gennevilliers, trois stations desservent Asnières : Les Courtilles, Les Agnettes et Gabriel Péri. Cette ligne permet également de rejoindre rapidement la gare Saint-Lazare, mais aussi Montparnasse.


  • Ligne 1 du tramway dont, le terminus est situé aux Courtilles, à destination de Noisy-le-Sec, en traversant Saint-Denis notamment

  • Bus 54, 138, 140, 165, 167, 175,177, 178, 235, 238, 276, 304, 340, 366, 378, 577 et du bus du port à la gare routière Gabriel-Péri. Un service spécial de transport public pour personnes handicapées est également disponible à domicile pour les Asniérois.


La desserte par le train et le bus se situe en zone 3 de passe Navigo.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Square Voyer-d'Argenson.


L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit Bécon-Flachat, Champs-Magenta, Alma-Philosophes, Mairie, Grésillons, Renoir-Métro et Nord, eux-mêmes découpés en 32 îlots regroupés pour l'information statistique[3].




























Occupation des sols en 2003
Type d'occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
86,60 %
424,31
Espace urbain non construit
8,36 %
40,94
Espace rural
5,05 %
24,73

Source : Iaurif[4]


Les environs du château d'Asnières (légué à la ville au XXe siècle), non loin de l'actuel hôtel de ville, sont un secteur protégé au plan de l'urbanisme, car le château est à l'inventaire des monuments historiques. Cependant, il a été laissé à l'abandon durant des décennies, au point que celui-ci n'était même plus accessible au public, et que son ancien parc a presque totalement disparu sous la pression immobilière des années 1960. Il a été rénové dans les années 2000 et est à présent ouvert au public.


Quelques parcs sont situés en centre ville (parc Joffre, parc Voyer-d'Argenson, parc de l'île Robinson sur les quais, square des Impressionnistes, square Leclerc près de la mairie).



Logement |




La cité-jardin des Grésillons.


Au 100 avenue des Grésillons, 730 logements sociaux environ dans des immeubles en brique rouge, séparés par des espaces verts ont été construits en 1934 sur les anciens champs d'épandage par l'office d'HBM de la Seine qui avait engagé une politique de constructions de cités-jardins.


L'immeuble des Gentianes a été détruit en juillet 2011. Construits en 1967, les 317 logements HLM seront remplacés par des équipements sportifs, une maison des loisirs et de la culture, une maison des femmes et un nouveau local pour la police municipale.


Asnières-sur-Seine est fortement urbanisée, c'est une ville principalement résidentielle où alternent maisons de ville, pavillons et immeubles d'habitation. Toutefois l'urbanisation du Sud de la Ville (près de Courbevoie et Colombes, dans le quartier de Bécon-les-Bruyères) est nettement plus ancienne que les quais immédiats de la Seine (dont l'urbanisation date seulement du début du XXe siècle sur les terrains de l'ancien parc du château de la ville en bord de Seine).



Nouveaux aménagements |



La ZAC Asnières-Bords de Seine |


La ZAC Asnières-Bords de Seine (2009) est bordée au nord par l'avenue des Grésillons et sa gare RER C, à l'ouest par les rues Pierre-et-Marie-Curie et au sud par le quai Aulagnier. Dans le cadre du renouvellement urbain d’Asnières et en accord avec les fondamentaux du développement durable, la ZAC accueille un quartier mixte comprenant un parc de 7 000 m2, 800 logements, une résidence hôtelière, un groupe scolaire, 1 500 m2 de commerces de proximité et deux immeubles de bureaux : O2 (23 420 m2) et Front Office 92 (23 470 m2 – HQE® Exploitation). À terme, une crèche, un gymnase, des terrains de sport de plein air, une résidence étudiante et une pépinière d’entreprises compléteront cet ensemble urbain.



La ZAC Parc d'Affaires |


D’une superficie de 15 hectares, la ZAC Parc d’affaires se situe en bordure de la ZAC Asnières-Bords de Seine. Ce secteur en mutation se caractérise par son orientation développement durable et la réalisation d’une mixité urbaine. Il prolonge et complète la modernisation du tissu économique de l’est de la commune. Elle accueillera un écoquartier proposant espaces verts, logements, bureaux et commerces et assurera la continuité urbaine entre le centre-ville et Bords de Seine.


Le projet comprend :



  • une offre de 160 000 à 180 000 m2 de bureaux et d’activités ;

  • un ensemble de 5 000 à 7 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;

  • un programme de 70 000 à 90 000 m2 de logements et d’hébergement hôtelier ;

  • un aménagement de 7 000 à 10 000 m2 d’équipements publics dont un parc de stationnement, une crèche, un groupe scolaire, un gymnase, un stade…



La ZAC PSA - Quartier de Seine Est |


Situé à l’entrée est d’Asnières et jouxtant la ZAC Bords de Seine, cet ancien site industriel de 7 ha (Ford puis Citroën) offre un potentiel de développement économique important. En mêlant la restructuration de bâtiments existants comme l’aménagement de nouveaux bureaux, le projet met en avant une gestion équilibrée de l’espace tout en gardant son patrimoine industriel hérité de l’histoire de la construction automobile. Toutes les fonctions urbaines s’y retrouvent : activités économiques, commerces, équipements, espaces verts, habitat.


Le projet comprend :



  • une offre de 85 000 m2 de bureaux (campus) ;

  • un ensemble de 5 000 m2 de commerces et d’activités artisanales ;

  • un programme d'environ 30 000 m2 de logements ;

  • un aménagement d’équipements publics intégrés au quartier.



Le renouvellement urbain des Hauts d'Asnières |


Depuis 2008, le quartier des Hauts d'Asnières bénéficie d’un vaste programme de rénovation urbaine : requalification des espaces collectifs et publics, redistribution des équipements publics et commerciaux, reconstitution d’un nouveau quartier et revitalisation des polarités commerciales existantes. De nouveaux logements, commerces et bureaux seront livrés entre 2011 et 2016 et seront desservis par le prolongement de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France jusqu'aux Courtilles qui, relié au terminus de la ligne 13 du métro et bénéficiant du redéploiement du réseau de bus, constitue à présent un pôle multimodal.



Le quartier des Philosophes |


Situé au cœur historique de la ville d’Asnières, le long du boulevard Voltaire puis de l’avenue Gabriel-Péri, le quartier des Philosophes est en mutation notamment la place Voltaire (en pleine aménagements de la voirie et des espaces publics, démolition/reconstruction, nouveaux commerces). Ce renouvellement contribue à la requalification de l’entrée de ville située entre le pont de Clichy et Gennevilliers.



L'aménagement des berges de Seine |


Dans la démarche d’ouverture de la ville sur la Seine souhaitée par le département dans le cadre du schéma d’aménagement et de gestion durables de la Seine et inscrite dans le plan local d'urbanisme (PLU), les berges de Seine seront réaménagées d’ici 2015 : promenade piétonne et cyclable continue sur l’ensemble du linéaire des berges de Seine et valorisation de la façade sur Seine.



Toponymie |


Le nom de la commune fut Anières puis Asnières-Saint-Marcel et Asnières avant de devenir Asnières-sur-Seine le 15 février 1968[5], nom conservé depuis[6].


Son nom proviendrait des nombreux haras d'ânes (asinaria, asneria en latin) présents sur son territoire, et ayant été employés à la construction de l'abbaye de Saint-Denis, voire des ânes utilisés pour transporter les sacs de farine, en provenance des moulins de Sannois et d'Argenteuil, à travers la plaine de Gennevilliers.[réf. nécessaire]



Histoire |


Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.

Asnières a une histoire commune avec la commune de Gennevilliers.



  • 1158 - (26 juin) Une bulle du pape Adrien IV : Ecclesiam de Asneriis cum cimiterio (église d'Asnières, avec cimetière) précise et atteste de l'existence d'Asnières à cette époque[7].

  • 1224 - La seigneurie d'Asnières, impliquant le droit de haute justice, appartient dès avant 1224 à l'abbaye de Saint-Denis. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Gennevilliers dépend de la paroisse d'Asnières, et s'en sépare en 1302.

  • 1248 - Guillaume de Marcouris, abbé de Saint-Denis, seigneur d'Asnières, affranchit l'ensemble des habitants et tous ceux des villages voisins.

  • 1460 - La commune dont la population a payé un lourd tribut à la guerre de Cent Ans est de cinq feux (environ 25 âmes).

  • 1518 - Présence d'une ferme (propriété de l'abbaye de Saint-Denis), dont le fermier devait servir le port, fournir embarcations et acquitter son droit de fermage (112 livres-tournoi à cette époque) que venait recevoir le prévôt ou bailli, chaque année aux Rogations, en même temps qu'il rendait justice et restait à déjeuner.

  • 1650 - La commune s'honore de la résidence d'illustres personnages tels que la duchesse de Brunswick, du prince Palatin Édouard de Bavière et de son épouse Anne de Gonzague de Clèves, princesse de Mantoue.

  • 1676 - (20 mars) Naissance de Pierre Boudou, chirurgien du roi et fondateur de la première école de filles du village d'Asnières. Chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu, il s'est rendu célèbre comme ophtalmologiste (opération d'une cataracte avec énucléation de l'œil). Il meurt à Paris le 25 novembre 1751.

  • 1680 - (vers) L'abbé Antoine Lemoyne (Le Moyne ou Lemoine), seigneur d'Asnières par usufruit du chapitre de Saint-Marcel, docteur en Sorbonne, tente d'embellir le nom de la commune par « Asnières-Belle-Ile ». Toutes ces tentatives resteront vaines.

  • 1700 - (13 septembre) Bornage entre Asnières et Colombes pour la fixation des dîmes.

  • 1704 - Asnières compte environ 80 feux (450 âmes ?).

  • 1711 - (6 septembre) Consécration de l'église Sainte-Geneviève (sainte protectrice d'Asnières).

  • 1715 - (vers) Marie-Madeleine de Vieuville, comtesse de Parabère, possède une maison à Asnières, à l'emplacement du château construit ultérieurement. Elle est la favorite de Philippe d'Orléans (1674-1723), régent du royaume de 1715 à 1723.

  • 1730 - (12 juillet) Décès de Mme de Brunswick, duchesse douairière de Hanovre.

  • 1750 - Construction du château de Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787), marquis de Paulmy puis d'Argenson (1757) par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (petit-fils du célèbre Jules-Hardouin Mansart).

  • 1752 - Mise au jour d'une importante nécropole, datant du IVe siècle apr. J.-C., découverte lors dès travaux de construction du château. Le Comte de Caylus, consulté à cet effet, affirme avoir ouï dire qu'un roi Dagobert, de la « première race », avait une maison de campagne sur le terrain d'Asnières[8].

  • 1790 - Pierre Dieudonné Delguèdre, paysan, devient le premier maire d'Asnières, pour trois ans.

  • 1812 - Premier plan cadastral. Asnières y trouve à peu près son territoire actuel.

  • Le 3 juillet 1815, les troupes françaises, cantonnées à Asnières, voulant empêcher les troupes ennemies de passer la Seine en cet endroit, firent couler bas le bac et tous les bateaux qui étaient sur la rivière.

  • 1815 - Occupation du château d'Asnières par les troupes anglaises.

  • 1826 - Construction du premier pont routier. Il est à péage et signe le décollage économique et démographique du bourg.

  • 1837 - Arrivée du chemin de fer (ligne Paris-Le Pecq en 45 minutes contre 4 ou 5 heures auparavant).

  • 1838 - Ligne de chemin de fer Asnières-Versailles Rive Droite.

  • 1839 - Gaspard de Prony, meurt à Asnières. Cet ingénieur et mathématicien (né en 1755), premier directeur du bureau du cadastre, membre du bureau des longitudes, prend en charge la fabrication du kilogramme étalon et établit un jeu de tables trigonométriques en système métrique (quatorze décimales). Fait baron et pair de France par Charles X . Un lycée professionnel d’Asnières-sur-Seine porte aujourd’hui son nom.

  • 1841- La commune est ainsi décrite dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Le village d'Asnières et ses environs possèdent de fort jolies maisons de campagne, bien situées, d'un aspect agréable. On y voyait autrefois plusieurs beaux châteaux, entre autres, celui de la belle marquise de Parabère, maîtresse du régent Philippe d'Orléans. Il n'y a pas plus d'une lieue et demie de Paris à Asnières ; c'est une promenade assez fréquentée par la population parisienne dans les beaux jours d'été. On y compte 600 habitants environ. Sa situation offre des points de vue délicieux, un air pur et des commodités de toute espèce[9]. ».

  • 1845 - (9 décembre) Mise à l'eau du bateau le Chaptal. Cette période marque le début de nombreuses régates, et la mode des canotiers et guinguettes sur les berges.





Siège de Paris (1870) : Pont de bateaux à Asnières en remplacement du pont détruit.




Un jour de régates au bord de la Seine à Asnières, dessin de P. Merwart.




Seurat : Une baignade à Asnières. 1884.




Le restaurant de la Sirène par van Gogh. 1887.




Ancienne Mairie d'Asnières.




La « nouvelle » poste de 1904 et les tramways.





Crue de la Seine de 1910 rue Dusseau à Asnières.




Autre vue de la crue de 1910, rue de Normandie.



  • 1848 - Les évènements qui marquent la chute de la monarchie de juillet entraînent la destruction du pont. Il sera reconstruit par Émile Clapeyron (1799-1864).

  • 1848 - Le château d'Asnières est transformé en restaurant, devenant un endroit particulièrement prisé de la bourgeoisie parisienne, avec des nombreux bals et soirées.

  • 1850 - (vers) Création d'un club de canotage qui deviendra l'un des symboles de la ville au XIXe siècle, attirant une telle foule que l'on compare Asnières à Palos de la Frontera, le port espagnol d'où partit Christophe Colomb.

  • 1852 - Ernest Goüin introduit en France la construction des ponts métalliques avec celui d'Asnières.

  • 1857 - Inauguration de la première école maternelle de la ville.

  • 1860 - Louis Vuitton installe ses ateliers à Asnières.

  • 1861-1862 - Transfert du cimetière de l'avenue d'Argenteuil à la rue du Ménil.

  • 1869 - L'éditeur d'art Adolphe Goupil installe ses ateliers photographiques.

  • 1870 - Création d'un service d'omnibus entre la place Voltaire à Asnières et l'avenue de Clichy à Paris.

  • 1870 - (septembre) Durant le siège de Paris (1870), le pont d'Asnières est totalement détruit, et une partie du pont de Clichy est endommagée. Les dégâts subis par les édifices publics sont considérables, la gare s'écroule sous les bombardements.

  • 1871 - (9 avril) Le général Ladislas Dombrowski, commandant de la Place de Paris, s'empare d'Asnières aux mains des Versaillais. Le 19 avril, nouveau combat entre les insurgés et les Versaillais commandés par le général Montaudon. (cf. Chronologie de la Commune de Paris (1871))

  • 1871 - L'ouvrier imprimeur-lithographe Jean-Baptiste Girard (1821-1900) fonde la Bibliothèque populaire avec 3 000 ouvrages.

  • 1873 - Naissance d'Henri Barbusse. Son livre le plus célèbre, Le feu, journal d'une escouade obtient le prix Goncourt en 1917.

  • 1873 - (vers) Le succès populaire des baignades et des guinguettes en bord de Seine attire de nombreux artistes. En 1873, Claude Monet (l'année d'Impression, soleil levant) et Auguste Renoir (1879) peignent chacun La Seine à Asnières, Georges Seurat en 1883 avec une baignade à Asnières, puis les néo-impressionnistes (Paul Signac…) posent leur palette sur les berges de la Seine : Van Gogh immortalise à son tour le pont d'Asnières (1887) et le restaurant de la Sirène.

  • 1873-1874 - Reconstruction des deux ponts (Asnières et Clichy) avec tabliers métalliques.

  • 1874 - (1er mai) Ouverture du premier commissariat de police.

  • 1875 - La ligne de tramway de Paris et du Département de la Seine arrive place Voltaire.

  • 1879 - Sarah Bernhardt, la grande tragédienne, s'installe au 19 de la rue Magenta dans une propriété portant le nom de château des Brumes.

  • 1880 - (vers) Des opérations d'épuration du préfet de police Camescasse à Paris font fuir les prostituées qui se réfugient en nombre à Asnières, dès lors surnommée Pouffiasses Ville.

  • 1887 - (30 mai) Inauguration du monument dédié à Jean-Jacques Rousseau (œuvre de Carrier-Belleuse, fondu par Thiébaut).

  • 1891 - La ligne de tramway Madeleine/Bourguignons est ouverte au public avant d'être prolongée jusqu'à Colombes quelques années plus tard (la traction animale est dès lors remplacée par la traction mécanique).

  • 1892 - Le compositeur et organiste Joseph-Antonin Aulagnier lègue à la ville 370 000 francs pour la construction d'un hospice pour vieillards (17 places et seulement pour des hommes) qui sera inauguré sur les quais de Seine en 1898. Cette même année, Louis Vuitton meurt à Asnières. Il est enterré au cimetière de la rue du Ménil.

  • 1893 - Achille Laviarde (1841-1902) alias Achille Ier, roi d'Araucanie et de Patagonie, prince des Aucas, duc de Kialéon pose ses valises Villa des Cigales (il en repart en 1894).

  • 1897 - (18 juin) Passage d'un cyclone qui entraîne le décès de plusieurs personnes et de très nombreux dégâts[10].

  • 1897 - (25 juillet) Début de la construction de l'hôtel de ville.

  • 1899 - Création du cimetière des Chiens, première nécropole zoologique au monde, située sur l'ancienne Ile des Ravageurs, à côté du parc Robinson. On y trouve des tombes de chats, de chiens, de chevaux, de singes, de colombes, perroquets, etc. mais aussi celle d'un mouton, du célèbre chien Rintintin et de Barry.

  • 1899 - (15 octobre) Inauguration du tout nouvel hôtel de ville et sa splendide salle des mariages (architecte : Emmanuel Garnier).

  • 1899 - Installation rue de Normandie des ateliers de Chenard et Walcker, constructeur automobile.

  • 1900 - Les compétitions de natation des jeux de la seconde Olympiade (Jeux olympiques d'été de 1900) se déroulent à Asnières dans la Seine. Le 60 m sous l'eau vaut à la France sa première médaille d'or.

  • 1901 - Ernest Daltroff (1870-1941) achète la parfumerie Emilia qui prend ensuite le nom d'un acrobate en vogue : Caron. Il crée ses propres parfums dès 1904 (Royal Emilia, Royal Caron, Radiant) et s'installe en partie avenue de la Lauzière donnant sur la voie ferrée.

  • 1907

    • - Naissance de Maurice Bonnet († 1994), inventeur du « procédé Bonnet » de photographie en relief.

    • - Naissance du cinéaste Yves Allégret († 1987).



  • 1910 - En janvier, Asnières est victime des crues de la Seine.

  • 1912 - Naissance d'Hélène Perdrière († 1992) de la Comédie-Française, actrice (D'homme à hommes de Christian-jaque, Le Mystère de la chambre jaune d'Aisner, Topaze de Marcel Pagnol, Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel…).

  • 1915 - En février, un Zeppelin bombarde la ville et détruit, entre autres, l'ancienne résidence de Sarah Bernhardt.

  • 1927 - Albert Véchambre fonde la société Radialva en décembre.

  • 1928 - L'association Léopold Bellan (conseiller de Paris) ouvre une maison de retraite.

  • 1933 - Découverte d'un mégalithe ou menhir en position verticale lors d'une fouille de sépultures dans un tumulus (visible dans le square du Maréchal-Leclerc).

  • 1935 - Inauguration du Centre administratif et social (architectes : Chevallier et Launay).

  • 1939 - L'abbé Jean Glatz est vicaire à Saint-Joseph-des-Quatre-Routes pendant la guerre de 1939-1940.

  • 1944 - (15 mars) Le Conseil national de la Résistance (CNR) se réunit à Asnières et adopte un programme d'action qui jette les bases de la Sécurité sociale, des retraites généralisées, des grands services publics, des comités d'entreprises, des lois sociales agricoles, du droit à la culture pour tous…

  • 1945 - Georges Colomb, dit Christophe, dessinateur français né le 25 mai 1856 à Gleux-lès-lure, décède à Nyons (Drôme), est inhumé à Asnières. Il est l'auteur de : La Famille Fenouillard, Le Sapeur Camember, Le Savant Cosinus, Les Aventures de Plick et Plock.

  • 1952 - (27 mai) La Croix de Guerre est apposée au blason de la commune pour honorer les 772 victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.

  • 1959 - Michel Maurice-Bokanowski est élu maire. Ancien compagnon de la Libération, ancien ministre du général de Gaulle, il meurt le 3 mai 2005.

  • 1968 - Asnières s'appelle désormais « Asnières-sur-Seine » (afin d'éviter toute homonymie avec Asnières dans l'Eure par exemple).



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


De 1967 à 2015, Asnières-sur-Seine est divisée en deux cantons Nord et Sud. À partir des élections départementales de 2015, une première partie de la commune constitue le canton d'Asnières-sur-Seine, la seconde fait partie de celui de Courbevoie-1.



Intercommunalité |


La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.


Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[11].


La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le 1er janvier 2016 à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[12].


Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Boucle Nord de Seine.


Tendances politiques et résultats |


Le système mis en place par Manuel Aeschlimann, maire de 1999 à 2008, a été épinglé pendant plusieurs années par les médias. L’Express notamment parle de : « guérilla judiciaire », « esprit de famille », « occupation du terrain sans relâche » (par une communication outrancière), « discrédit des adversaires », communautarisme, mises en examen, condamnations pour diffamation, affaire de favoritisme[13]


Ce contexte, allié à la poussée nationale de la gauche, a conduit à un changement de majorité lors des élections municipales des 9 et 16 mars 2008 au profit d'une inédite coalition PS, Les Verts, Modem, divers droite. Le socialiste Sébastien Pietrasanta a remporté l'élection avec 51,86 % des voix au second tour. Un an plus tôt, Nicolas Sarkozy (UMP) avait réalisé un score de 53,61 % au deuxième tour de l'élection présidentielle sur la ville d'Asnières.


En 2012, la ville a suivi la tendance nationale, en votant à 52,28% pour François Hollande au deuxième tour[14].


Aux législatives de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine, qui couvre aussi le canton de Colombes-Sud, Sébastien Pietrasanta a été élu en 2012 avec 54,28% des suffrages exprimés sur la commune[15].


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine.

La liste menée par Manuel Aeschlimann est élue en 2014 avec 50,1% des voix, avec 70 voix d'avance sur la liste menée par le maire sortant Sébastien Pietrasanta. Toutefois, le Conseil d’État annule le 11 mai 2015 ces élections, en raison de « pressions » à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, ainsi que pour les villes de Clichy et de Puteaux, deux autres communes du département des Hauts-de-Seine[16],[17],[18]. Le préfet nomme alors une délégation spéciale » présidée par Alain Lercher[19] chargée d'organiser de nouvelles élections. Lors des élections municipales organisées les 14 et 21 juin 2015, la liste « Oxygène » conduite par Manuel Aeschlimann obtient 47,42 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour[20] puis 56,7 % des suffrages exprimés au second tour[21],[22],[23] ce scrutin étant marqué par une très forte abstention.



Administration municipale |


Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 80 000 et 99 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 53[24].



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires d'Asnières-sur-Seine.




































































Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1945
Jacques Rehault (dit Jacquin)
 
Ingénieur[25]
Président du comité local de libération[26]
1945
1947
Charles-Louis Froideval
 
Industriel[27]
1947
1959
Jean-Auguste Huet
 
Docteur en médecine[28]
1959
1994

Michel Maurice-Bokanowski[29]

UNR puis UDR puis RPR

Député de la Seine (1951 → 1959)
Ministre (1959 → 1966)
Sénateur des Hauts-de-Seine (1968 → 1994).
1994
mars 1999

Jean-Frantz Taittinger[29]

RPR
Maître de conférences à l'IEP-Paris
Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (1993 → 2002).
1999
2008[30],[31],[32]

Manuel Aeschlimann

UMP

Conseiller général d'Asnières-sur-Seine-Sud (1994 → 2002)
Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (2002 → 2012)
2008[30]
avril 2014

Sébastien Pietrasanta

PS

Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (2012 → 2017)
avril 2014
En cours
(au 7 février 2016)

Manuel Aeschlimann

UMP
puis LR
Maître de conférences à l'IEP-Paris
Vice-président de la Métropole du Grand Paris (depuis 2016)
Réélu en juin 2015 après l'annulation des élections de 2014 par le Conseil d'État



Politique de développement durable |


La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[33].



Finances locales |


Depuis l'année 2000, bien que le montant par habitant de la dette de la commune soit inférieur à la moyenne de la strate (communes de plus de 50 000 habitants n'appartenant à aucun groupement à fiscalité propre), la capacité d'autofinancement[Note 1] reste toujours inférieure, voire largement inférieure, à la moyenne de la strate, ce qui obère les finances locales[35] :


Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)






















































2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Asnières-sur-Seine 187 161 185 212 162 126 138 160 100 87 79 - 16 49 37
Moyenne de la strate 240 251 276 254 239 207 215 251 201 210 198 179 171 192


Jumelages |


Au 22 juin 2015, Asnières-sur-Seine est jumelée avec :



  • Drapeau de l'Allemagne Spandau (Allemagne) depuis 1959, 5e arrondissement de Berlin[36].

Après 50 ans de jumelage en sommeil avec Berlin-Spandau, les maires des deux villes ont resigné le 9 mai 2009, jour de la fête de l'Europe, leur jumelage officiel.[réf. nécessaire]



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 2].


En 2015, la commune comptait 86 512 habitants, en augmentation de 5,08 % par rapport à 2010 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
345 334 316 386 514 556 702 925 1 186



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 822 3 213 5 455 6 236 8 278 11 352 15 203 19 575 24 317



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
31 336 36 482 42 583 49 607 52 609 63 654 71 831 72 273 77 838



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
81 768 80 113 75 431 71 077 71 850 75 837 82 351 83 376 86 512

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).


À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 26,7 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 12,9 %) ;

  • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 25,4 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 15,9 %).














































Pyramide des âges à Asnières-sur-Seine en 2007 en pourcentage[40]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,2 

90  ans ou +

0,8 



3,9 

75 à 89 ans

6,4 



8,8 

60 à 74 ans

8,7 



18,4 

45 à 59 ans

17,4 



26,7 

30 à 44 ans

25,4 



20,3 

15 à 29 ans

21,5 



21,7 

0 à 14 ans

19,8 














































Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[41]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,0 



4,8 

75 à 89 ans

7,8 



10,2 

60 à 74 ans

11,0 



18,5 

45 à 59 ans

18,9 



24,7 

30 à 44 ans

23,3 



21,0 

15 à 29 ans

19,9 



20,6 

0 à 14 ans

18,1 




Enseignement |


Asnières-sur-Seine est située dans l'académie de Versailles.



Établissements scolaires |


La ville administre 19 écoles maternelles et 16 écoles élémentaires communales en addition des 4 écoles élémentaires privées[42].


Le département gère quatre collèges publics (Malraux, Renoir, Truffaut et Voltaire), et trois privés (Sainte-Geneviève, Saint-Joseph et Chambertin)[43], dont le collège Malraux classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP).


La région Île-de-France gère trois lycées publics (le lycée professionnel de Prony, le lycée général et technologique Auguste-Renoir et le lycée d'enseignement adapté Martin-Luther-King) ainsi que le lycée général privé Sainte-Geneviève[44].



Vie universitaire |




Manifestations culturelles et festivités |




Santé |


La ville accueille l'Institut départemental Gustave-Baguer, établissement médico-social d'accueil et d'éducation des malentendants de 0 à 20 ans[45].




Sports |



Outre la patinoire des Courtilles, la commune compte dix gymnases, six stades, un stand de tir, deux clubs de tennis (Azur Tennis Club[46] et le Tennis Club du Ménil[47]), un skate park, un terrain de boules parisiennes et une piscine.
Le Asnières Volley 92 participe au Ligue B (2e niveau national). Il joue ses matchs au gymnase des Courtilles. La ville compte également un club de handball en entente avec les villes voisines. Pour la saison 2017-2018, l'équipe première évolue dans la Poule 2 en Nationale 2[48].
Enfin, la ville compte, avec les Molosses, un club de football américain, créé en 1992, évoluant en Casque de Diamant (D1), 2 fois vice-champion de France de D1 (1999, et 2014).



Médias |



Asnières a depuis quelques années un journal qui porte le nom de la ville : Asnières Infos, publié par les services municipaux.



Cultes |


Les Asniérois disposent de lieux de culte catholique, juif, musulman, bouddhiste et des Témoins de Jéhovah.



Culte catholique |




Vue de l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.


Article connexe : Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune d'Asnières-sur-Seine fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[49].


Au sein de ce doyenné, les six lieux de culte relèvent des quatre paroisses[50] :



  • paroisses Sainte-Geneviève et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours[51] : église Sainte-Geneviève d'Asnières-sur-Seine, chapelle Saint-Daniel, église Notre-Dame-du-Perpétuel Secours ;

  • paroisse Saint-Marc des Bruyères[52] : église Saint-Marc-des-Bruyères ;

  • paroisse Saint-Joseph des Quatre-Routes : église Notre-Dame-de-la-Route, église Saint-Joseph-des-Quatre-Routes.



Culte musulman |


L'association culturelle islamique d'Asnières-sur-Seine administre la mosquée El Hidaya.



Témoins de Jéhovah |


L'association cultuelle des Témoins de Jéhovah détient une Salle du Royaume située rue Adolphe Briffault.



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 937 €, ce qui plaçait Asnières-sur-Seine au 9 274e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[53].



Emploi |




Entreprises et commerces |


De nombreuses entreprises sont installées à Asnières-sur-Seine, notamment le siège social de la société Eiffage, ainsi que Lucas, Louis Vuitton, Lesieur, Medishop, Medistore (VPC professionnel santé), OCTÉ, PSA Peugeot Citroën…



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




La mairie d'Asnières.


La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[54].




  • L'Alcazar : L’une des premières salles de banlieue consacrée au cinéma d’art.

  • Le cimetière des Chiens. Premier du genre, il fut créé en 1899 sur l'ancienne île des Ravageurs, à côté du pont de Clichy. On y trouve non seulement des chiens, des chats, des oiseaux mais aussi des chevaux, lions, singes, etc.

  • Le château d'Asnières : édifié de 1750 à 1752 pour le marquis d'Argenson, le château d'Asnières fut construit à l'emplacement d'un ancien château ayant appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Ce monument fut dessiné par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. La décoration intérieure est due à Nicolas Pineau et Guillaume II Coustou. Acquis en 1991 par la mairie, la restauration intérieure est loin d'être achevée : seule la moitié du rez-de-chaussée est accessible au public. La statue centrale qui orne son fronton a été remplacée à l'identique de l'original par une association asniéroise.

  • L'église Sainte-Geneviève d'Asnières-sur-Seine : édifice consacré en 1711 à une époque où la ville ne comptait que quelques centaines d'habitants. La façade, la tribune et les bas-côtés ont été reconstruits en 1929.

  • La gare Lisch, plus connue sous le nom de gare des Carbonnets : édifié en 1878, cet ancien embarcadère du Champ-de-Mars de Paris a été construit pour l'exposition universelle de 1878. Cette structure fut démontée en 1897 et transporté à Asnières ; quoique classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, ce bâtiment est très dégradé et aucune perspective de rénovation n'est actuellement envisagée [lire en ligne].

  • Le monument aux morts de la place Aristide-Briand, l'un des onze subsistants dédiés à la mémoire des morts de la guerre de 1870. C'est une œuvre de l'architecte Cousteix et du sculpteur Auguste Maillard. En juillet 2006, le monument est déplacé pour être installé contre le flanc gauche de l'hôtel de ville, en raison des travaux de construction d'un parking souterrain.

  • Le nouvel hôtel de ville qui date de 1899. La décoration intérieure est de Paul Signac[55].

  • L'église Saint-Joseph des Quatre-Routes[56], proche du carrefour du même nom.



Patrimoine culturel |



Asnières et la peinture |





Emile Bernard et Vincent van Gogh sur les berges de la Seine à Asnières (1886).


De nombreux artistes, principalement impressionnistes, ont peint Asnières et ses rives : Emile Bernard, Claude Monet, Auguste Renoir, Georges Seurat, Paul Signac, Vincent van Gogh, etc.



  • Vincent Van Gogh a peint de nombreux tableaux à Asnières, dont Le restaurant de la Sirène à Asnières, Le Pont d'Asnières, Le Pont sur la Seine à Asnières, Usine d'Asnières, Maison flottante sur la Seine à Asnières, Entrée du parc Voyer-d'Argenson à Asnières, Vue du parc Voyer d'Argenson à Asnières, Parade de Couples dans le parc Voyer d'Argenson à Asnières, Chemin au parc Voyer d'Argenson à Asnières, Coin du parc Voyer d'Argenson à Asnières, ainsi que Usines à Asnières, vues du quai de Clichy, peint depuis Clichy. Ces tableaux ont été peints en 1887 et sont connus en anglais sous le nom de en:Asnières (Van Gogh series).

  • Le château d'Asnières héberge des expositions, par exemple l'exposition rétrospective 1972/2009 de Dominique Mulhem.



Asnières et la musique |


C'est la chorale des Petits Chanteurs d'Asnières qui donna naissance au groupe d'enfants stars des années 1970 Les Poppys (5 000 000 de disques vendus). Elle est encore active aujourd’hui.



Asnières et la littérature |


Dans Viva Bertaga !, de San-Antonio, alors que le héros est réfugié dans une ambassade en Amérique du Sud, il prend le téléphone pour appeler les Services Secrets et tombe sur le 22 à Asnières.


Dans Fleur de nave vinaigrette, de San-Antonio, le héros Bérurier compare la ville de Tokyo à Asnières, « mais un Asnières en papier ».


Dans San-Antonio renvoie la balle, toujours du même auteur, l'écrivain fait un double jeu de mot : les assassins ont dû faire le 22, à part qu'on est à Colombes et pas à Asnières (faire le 22 signifie faire le guet en argot, et l'action se déroule au stade olympique de Colombes).


Dans CTRL+ALT+SUPPR, petit traité criminel à destination des entreprises, de Roméo Saint H, le héros principal du roman réside dans un « Appart'hôtel du centre d'Asnières »[réf. souhaitée]



Asnières et les humoristes |


Asnières fut rendue célèbre par le sketch de Fernand Raynaud, le 22 à Asnières.


C'est aussi dans cette ville qu'est né et a vécu l'humoriste et acteur François-Xavier Demaison.



Asnières et le cinéma |



  • Le film Holy Motors de Leos Carax (2013) : usine Citroën.

  • Le film Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard (1969) voit Annie Girardot traverser le pont d'Asnières.

  • Le film franco-béninois Djib (2000), de Jean Odoutan, fut en partie tourné à Asnières.

  • Le film Peur sur la ville (1975), réalisé par Henri Verneuil, avec Jean-Paul Belmondo fut en partie tourné à Asnières. La scène du début représente d'ailleurs le braquage de la Banque d'Asnières et est tourné sur le parvis de la Mairie.

  • Le film La Zizanie avec Annie Girardot et Louis de Funès fut en partie tourné à Asnières, et plus particulièrement dans la salle des mariages de la mairie.

  • Le film Seul two avec Eric et Ramzy (2008), fut en partie tourné dans la patinoire municipale d'Asnières.

  • Le film Tais-toi ! avec Gérard Depardieu et Jean Reno voit une scène tournée au cimetière des Chiens.

  • La série Alice Nevers avec Marine Delterme, Jean-Michel Tinivelli. Scènes tournées Rue de la station et devant la brasserie "La Rotonde" Rue Denis Papin

  • Le film Telle mère telle fille avec Juliette Binoche et Lambert Wilson

  • La série Juste un Regard avec Virginie Ledoyen, Thierry Neuvic et Arthur Jugnot (La série fut tournée pendant plus d'un mois entre la Rue du Bac, le cimetière ancien, l'église Notre dame du perpétuel secours)

  • Le film Les Tuches 3 avec Jean Paul Rouve et Isabelle Nanty (scènes tournées à la librairie nouvelle en 2017)

  • La série Joséphine Ange Gardien avec Mimie Mathy. Plusieurs épisodes tournés, certains à la patinoire d'Asnières






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  • Le Crossover des séries Joséphine Ange Gardien et Camping Paradis "Un mariage Parfait" ou les 14 acteurs des deux séries auront été sur place en même temps pour la première et unique fois(Episode de Joséphine Ange Gardien aidant les héros de Camping Paradis) tourné à la mairie d'Asnières, sur le parvis de la mairie, à l'état civil et dans la salle des mariages


Asnières et le théâtre |



  • C'est à Asnières que se trouve le seul centre de formation d'apprentis de comédiens, au sein du Studio-théâtre d'Asnières qui fait aussi office de théâtre.

  • Asnières dispose d'une salle de théâtre, le théâtre Armande-Béjart.



Personnalités liées à la commune |




  • Jacques Jubé (1674-1745), prêtre janséniste, curé de l'église Sainte-Geneviève au début du XVIIIe siècle.


  • Philippe Pinel (1745-1826), savant, premier médecin généraliste établi à Asnières[réf. nécessaire].


  • Louis Vuitton (1821-1892) fait construire en 1859 son atelier et sa demeure familiale, rue de la Comète à Asnières. Une rue parallèle à cette dernière porte son nom. Sa tombe est visible au cimetière de la rue du Ménil.


  • Jean-François Nicot (1828-1903), pédagogue français, est décédé dans sa résidence de la rue de Paris à Asnières, ville dans laquelle il a vécu les 10 dernières années de sa vie.


  • Antoine-Hippolyte Cros (1833-1903), médecin et homme de lettres, mort à Asnières.



  • Alain Dumait, journaliste, maire du 2e arrondissement de Paris, né à Asnières en 1944.



  • Achille Laviarde (1841-1902), aventurier, vécut quelque temps à Asnières[réf. nécessaire].


  • Sarah Bernhardt (1844-1923), actrice, un rue porte son nom, car elle aurait eu une résidence secondaire à Asnières.


  • Paul Lazerges (1845-1902), peintre orientaliste, mort à Asnières.


  • Achille Lemot (1846-1909), dit Uzès, illustrateur, vignettiste et caricaturiste, vécut à Asnières où il est mort.


  • Vincent van Gogh (1853-1890), peintre et dessinateur néerlandais, a peint une dizaine de tableaux à Asnières.


  • René Lacoste sa mère décède à Asnières sur Seine le 8 avril 1946. René (dit Le Crocodile, ou L'Alligator), (1904-1996) champion de tennis français. Il est également le fondateur de la marque Lacoste.


  • Réjane (1856-1920), comédienne. Elle vécut 24, villa Davoust dans une folie du XIXe siècle démolie en 1992. Une école maternelle à quelques pas de là porte son nom depuis 1998[57].


  • Frédéric Le Rey (1858-1942), compositeur lyrique, mort à Asnières.


  • Gaston Mouchet (1862-1942), auteur et pédagogue a vécu les dernières années de sa vie à Asnières.


  • Paul Signac (1863-1935), peintre, vécut à Asnières.


  • Émile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain. La médiathèque porte son nom[pourquoi ?].


  • Fernande Dépernay (1868-1956), comédienne, mère de l'acteur Fernand Gravey, a vécu et est décédée à Asnières.


  • André Metthey (1871-1920), céramiste, s'installe à Asnières en 1903 et y travaille jusqu'à sa mort.


  • Henri Barbusse (1873-1935), écrivain, né à Asnières.


  • Pavel Chatilov (1881-1962), général de cavalerie russe, mort à Asnières.


  • Georges Bruyer (1883-1962), illustrateur, membre du comité d'organisation du salon d'Asnières.


  • Joseph Verlet (1883-1924), international français de football.

  • Raphaël Febrari (1884-1928), sculpteur, inhumé dans le cimetière ancien d'Asnières.


  • Paul Demange (1901-1983), acteur, inhumé dans le cimetière ancien d'Asnières.


  • Fanny Bunand-Sevastos (1905-1998), peintre et féministe française.


  • Jean Lescure (1912-2005), écrivain, poète et scénariste, né à Asnières.


  • Guy Lux (1919-2003), producteur et animateur de télévision, a tenu une quincaillerie à Asnières.


  • Madeleine Vincent (1920-2005), femme politique, résistante communiste et déportée, née à Asnières.


  • Ginette Keller (1925) compositrice, née à Asnières.


  • Georges Beauvilliers (1932-2010), acteur, mort à Asnières.


  • Édouard Zarifian (1941-2007), psychiatre, universitaire et psychothérapeute, né à Asnières.


  • Jean-Louis Florentz (1947-2004), compositeur, né à Asnières.


  • François-Xavier Demaison (1973), acteur, né à Asnières.


  • Frédéric Gorny (1973), acteur, né à Asnières.


  • Bruce Toussaint (1973), journaliste, animateur de télévision et de radio, né à Asnières.


  • Dj Mehdi (1977-2011), producteur et compositeur de musique, né à Asnières.


  • William Gallas (1977), footballeur, né à Asnières.


  • Lucie Lucas (1986), actrice et mannequin, née à Asnières.


  • Axel Ngando (1993), footballeur, né à Asnières.


  • Les Poppys, groupe d'enfants constitué d'une partie des Petits Chanteurs d'Asnières.



Héraldique |






Blason

Blasonnement :
De gueules à la barque équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'or chargé de trois fleurs de chardon au naturel tigées et feuillées de sinople, au franc-quartier d'azur brochant, chargé de deux léopards couronnés d'or.


Commentaires : Par le dessin d'une barque à l'antique, le blason de la ville évoque sa vie fluviale. Des fleurs de chardon tigées et feuillées rappellent les ânes de temps révolus. Des léopards couronnés d'or sont empruntés aux armes du Marquis de Voyer d'Argenson, propriétaire du château d'Asnières. Le 27 mai 1952, la Croix de guerre est apposée au blason pour honorer les 772 victimes, militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.



Pour approfondir |



Bibliographie |



  • Lucienne Jouan (lauréate de l'Académie française), Asnières et Bois-Colombes à la Belle Époque, Asnières, UNAL, 1980.

  • J.-A Dulaure, A. Joanne et E. de Labedollière, Asnières, Éditions du Bastion, 1992.


  • Le Patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994.

  • F. Martin et M. Toulet, Asnières-sur-Seine, Editions Alan Sutton, 1996, coll. « Mémoire en images ».

  • Le guide municipal d'Asnières-sur-Seine, édition 2007-2008.

  • Antoine Cassan, Le château d'Asnières-sur-Seine, in Sites et monuments, décembre 1978.

  • Collectif AACA, Asnières et son château, in La Gazette du château, n°2, 1980.

  • Edme Perier, Notes sur la ville d'Asnières, Asnières, 1890.

  • Joseph Petit, Asnières, jadis Belle-Isles, aujourd'hui 47e ville de France, 1939.

  • Ned Rival, Album du cinquantenaire de l'usine Astra-Calvé à Asnières, éd. J. Grancher, 1993.



Articles connexes |



  • Liste des communes des Hauts-de-Seine

  • Centre universitaire d'Asnières

  • Busing



Liens externes |


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  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |





  1. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[34].


  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.




Références |





  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]


  2. http://www.mdb-idf.org/spip/spip.php?article982



  3. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Asnières-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le 28 février 2011).




  4. « Fiche communale d'occupation des sols », sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France, 2003(consulté le 7 janvier 2010).




  5. « Modifications de communes », sur le site de l'Insee (consulté le 4 février 2010).




  6. « [[Code officiel géographique]] », sur le site de l'Insee (consulté le 30 décembre 2012).



  7. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique, Volume 3, par l'abbé Lebeuf


  8. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique. Volume 3, par l'abbé Lebeuf


  9. Julien de Gaulle (préf. Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs : avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, t. 5, Paris, P. M. Pourrat frères, 1841, 586 p. (lire en ligne), p. 196.


  10. René Deflandre, Dictionnaire historique et géographique des voies publiques et privées d'Asnières-sur-Seine, p. 210, (ISBN 2-9508792-1-7).


  11. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance


  12. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.


  13. [PDF] L'Express du 28 septembre 2006 Spécial Asnières - Le système Aeschlimann, par Philippe Bidalon. Sur le site de L'Express


  14. Chiffres du Ministère de l'Intérieur, site consulté le 12 juillet 2013.


  15. Chiffres du Ministère de l'Intérieur, site consulté le 12 juillet 2013.


  16. « Élections municipales d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) : Le Conseil d’État annule les élections municipales d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) », Communiqués, Conseil d'Etat, 11 mai 2015(consulté le 7 février 2016).



  17. Tristan Quinault Maupoil, « Hauts-de-Seine : trois élections municipales annulées par le Conseil d'État », sur le site du quotidien Le Figaro, 11 mai 2015(consulté le 15 juin 2015).



  18. AFP, « Asnières, Puteaux, Clichy... trois élections municipales annulées pour irrégularités », Le Monde,‎ 115/5/2015 (lire en ligne).



  19. « Communication de M. Alain Lercher, président de la délégation spéciale d’Asnières-sur-Seine » [PDF] (consulté le 14 juin 2015).




  20. « Élection municipale 2015 : les résultats du 1er tour » [PDF], sur le site de la mairie, 14 juin 2015(consulté le 15 juin 2015).




  21. AFP, « Municipales partielles dans les Hauts-de-Seine : la droite conserve Asnières et conquiert Clichy », FranceTV Info,‎ 22 juin 2015(lire en ligne).




  22. Olivier Bureau, « À Asnières, Manuel Aeschlimann (LR) écrase Sébastien Pietrasanta (PS) », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ 22 juin 2015(lire en ligne).



  23. « Manuel Aeschlimann élu maire d'Asnières », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ 26 juin 2015(lire en ligne).


  24. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.


  25. Les maires de Asnières-sur-Seine (Jacques Rehault), site de francegenweb.org


  26. Ville d’Asnières-sur-Seine / Culture et Patrimoine, asnieres-liban-amitie.fr


  27. Les maires de Asnières-sur-Seine (Charles-Louis Froideval), site de francegenweb.org


  28. Les maires de Asnières-sur-Seine (Jean-Auguste Huet), site de francegenweb.org


  29. a et bDominique Montvalon, « L'Homme de la semaine : Frantz Taittinger », L'Express,‎ 17 mars 1994(lire en ligne, consulté le 20 août 2014).


  30. a et b« Asnières: l'ex-député-maire Aeschlimann candidat UMP aux municipales », Le Nouvel Observateur,‎ 2 octobre 2013(lire en ligne, consulté le 20 août 2014).


  31. « Manuel Aeschlimann chassé d’Asnières », Le Parisien, Municipales 2008,‎ 17 mars 2008(lire en ligne).


  32. « À Asnières-sur-Seine, le conseil d'Etat valide les élections : Manuel Aeschlimann, député UMP des Hauts-de-Seine, a bel et bien perdu les élections municipales à Asnières en mars 2008 », L'Express,‎ 20 mai 2009(lire en ligne, consulté le 20 août 2014).


  33. Fiche | Agenda 21 de Territoires - Asnières-sur-Seine, consultée le 25 octobre 2017


  34. Mémento financier et fiscal du maire, ministère du Budget, avril 2008, p. 34, [lire en ligne].



  35. « Comptes de la commune d'Asnières-sur-Seine », sur la base de données alize2 du ministère des Finances (consulté le 29 avril 2015).




  36. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 22 juin 2015).



  37. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
    20062007
    2008
    2009
    2010
    20112012201320142015



    .




  40. « Évolution et structure de la population à Asnières-sur-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 5 septembre 2010).




  41. « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 5 septembre 2010).




  42. « Écoles à Asnières-sur-Seine », sur le site du ministère de l’Éducation nationale (consulté le 3 décembre 2012).




  43. « Collèges à Asnières-sur-Seine », sur le site du ministère de l’Éducation nationale (consulté le 3 décembre 2012).




  44. « Lycées à Asnières-sur-Seine », sur le site du ministère de l’Éducation nationale (consulté le 3 décembre 2012).




  45. « Institut Gustave Baguer », sur site de l'institut (consulté le 12 juillet 2013).



  46. « Azur Tennis Club Asnieres », sur www.azur-tennis-club-asnieres.com (consulté le 24 septembre 2016)


  47. « MENIL (TC DU) - », sur www.club.fft.fr (consulté le 24 septembre 2016)


  48. http://www.handzone.net/asp.net/main.news/news.aspx?id=63272



  49. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le 18 septembre 2011).




  50. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le 18 septembre 2011).




  51. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Sainte-Geneviève et Notre-Dame du Perpétuel Secours (consulté le 18 septembre 2011).




  52. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Bois-Colombes et Saint-Marc des Bruyères (consulté le 18 septembre 2011)




  53. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).



  54. « Asnières-sur-Seine », base Mérimée, ministère français de la Culture


  55. L’hôtel de ville


  56. Église Saint-Joseph-des-Quatre-Routes Asnières-sur-Seine


  57. Site de la mairie.







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