Cahors
Pour l’article homonyme, voir cahors (AOC).
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Le pont Valentré. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot (préfecture) | ||||
Arrondissement | Cahors (chef-lieu) | ||||
Canton | Bureau centralisateur de Cahors-1 Cahors-2 Cahors-3 | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors (siège) | ||||
Maire Mandat | Jean-Marc Vayssouze-Faure 2014-2020 | ||||
Code postal | 46000 | ||||
Code commune | 46042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cadurciens (ou Cahorsins, ancien et rare) | ||||
Population municipale | 19 405 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 300 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 44 123 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 54″ nord, 1° 26′ 29″ est | ||||
Altitude | 219 m Min. 105 m Max. 332 m | ||||
Superficie | 64,72 km2 | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Cahors /ka.ɔʁ/ est une commune du Midi de la France, située dans le quart sud-ouest du pays. Préfecture du Lot, elle est située dans la région Occitanie. Principale ville du département, forte de 19 340 habitants, au cœur d'une agglomération de 40 669 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois les Cahorsins).
Lovée dans un méandre du Lot, entourée par des collines escarpées et les hauteurs arides des causses, la cité est riche d'une parure monumentale d'une grande diversité, héritée notamment de l'Antiquité et du Moyen Âge (centre historique aux ruelles tortueuses et aux riches hôtels particuliers, cathédrale Saint-Étienne et surtout le célèbre pont Valentré, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[1]). Pôle touristique majeur, célèbre pour son vignoble et sa gastronomie (truffes, foie gras), cette petite ville typiquement méridionale bénéficie du label « Villes d'art et d'histoire ».
Principal centre économique du département, Cahors est un pôle d'activités tertiaires, où prédominent les services et le commerce. Elle profite de la présence d'équipements culturels de premier plan, tels son théâtre à l'italienne, son auditorium et ses deux cinémas classés « salles d'art et d'essai ».
Plusieurs quartiers font partie de la ville : Saint-Henri, Larosière, Bégoux, Lacapelle, Terre-Rouge.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Géologie, relief et hydrographie
1.4 Voies de communication et transports
1.4.1 Voies routières
1.4.2 Transports en commun
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Les premières traces humaines
4.2 Divona Cadurcorum
4.3 Pillages barbares et disputes médiévales
4.4 Jean XXII, un pape cadurcien
4.5 Renaissance
4.6 Le pèlerinage de Compostelle
4.7 Du roi Soleil à Gambetta
4.8 Début du XXe siècle : Darquier et de Monzie
4.9 En temps de guerre, Occupation et Résistance
4.10 « Cahors Mundi » : Cahors ville du monde
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Liste des maires
5.3 Politique de développement durable
5.4 Instances judiciaires et administratives
5.5 Finances locales
5.6 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.2 Enseignement
6.2.1 Établissements scolaires
6.2.2 Enseignement supérieur
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Santé
6.5 Sports
7 Économie
7.1 Revenus de la population et fiscalité
7.2 Entreprises et commerces
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Parcs et espaces verts
8.3 Patrimoine culturel
8.3.1 Label Ville d'art et d'histoire
8.3.2 Infrastructures culturelles
8.3.3 Cahors gastronomique
8.4 Personnalités liées à la commune
8.5 Héraldique, logotype et devise
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
10.3 Références
Géographie |
Localisation |
La commune se situe à 114 km au nord de Toulouse, sur l'axe RN 20 / A20 reliant la ville rose à Paris via Limoges et Orléans. La densité de la population y est relativement élevée (303 habitants au km2).
Communes limitrophes |
|
Géologie, relief et hydrographie |
La superficie de la commune est de 6 472 hectares, l'altitude varie entre 105 et 332 mètres[3].
La barre de relief constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente de fait à un pont supplémentaire : Cahors est une presqu'île. C’est une première spécificité. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.
Voies de communication et transports |
Voies routières |
En France, l’autoroute A20 est appelée « L’Occitane ». Elle traverse trois régions : Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. L'autoroute relie Vierzon dans le département du Cher, à Montauban dans le département de Tarn-et-Garonne, via Limoges dans la Haute-Vienne. Elle constitue ainsi un maillon essentiel de l'axe autoroutier reliant Paris (via les autoroutes A71 et A10 au nord) à Toulouse (via l'autoroute A62 au sud).
Transports en commun |
Le réseau de transports en commun de la ville, Évidence, permet une desserte de la ville, ainsi que de la commune voisine de Pradines, à travers 6 lignes régulières, une navette gratuite ainsi que des services à la demande. Le réseau est exploité par Verdié Cahors, dont la gestion repose sur l'agglomération du Grand Cahors.
Les transports principaux sont les bus, les cars et les taxis. Beaucoup des itinéraires de cars desservent la gare de Cahors ou les établissements scolaires (ex. : Labastide-Marnac, Mercuès…). Des taxis existent aussi à Cahors.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la ville s'est trouvée limitée dans son expansion géographique, et a ainsi densifié son territoire.
La croissance de l’urbanisation de Cahors doit en effet tenir compte de la topographie très tourmentée de la vallée du Lot.
En effet, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'espace de la ville. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est isolée doublement, d'une part par la ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot renfermé autour de ses murs, d'autre part par les parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle de toutes parts.
Le site ne paraît pas favorable au développement d'une grande agglomération. La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, on se heurte aux versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée du Bartassec, ce qui représente une menace car ce ruisseau est en effet reconnu pour ses crues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud.
Logement |
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 12 210, alors qu'il était de 10 976 en 1999[4].
Parmi ces logements, 82,9 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 12,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 45,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,5 % des appartements[5].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 49,9 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (46,9 %)[6].
Toponymie |
Attestée sous les formes Δουεονα par Ptolémée au IIe siècle, latinisé en Divona au IVe siècle, dérivé de devona ou divona (« divine »), du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Sans doute en référence à une source sacrée, aujourd’hui dite la Fontaine des Chartreux.
Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques, un peuple gaulois. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors[7].
En occitan la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au][8].
La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].
Histoire |
Les premières traces humaines |
Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol[9] à Caniac-du-Causse ou celles de la vallée du Célé comme la grotte du Pech Merle à Cabrerets.
Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiés. Une de leurs places-fortes, Uxellodunum, fut en 51 av. J.-C., l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.
Divona Cadurcorum |
La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone, Ordo, XX.169 « …Divona Celtarum linga fons addite divis »)[10]. C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaies antiques.
À partir du Ier siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source de trouvant au pied de l'oppidum de Murcens[11], dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs[12], des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé récemment les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'« Arc de Diane » et des éléments de pierres sculptées au musée Henri-Martin), une basilique et, révélé récemment, un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle[13]. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a été aménagé de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis un balustre aménagé au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès 50 av. J.-C.
Pillages barbares et disputes médiévales |
La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Thibert au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir.
Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, est incendiée en 571 par Thibert, roi d'Austrasie et petit-fils de Clovis. Dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.
Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.
Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélémy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[14].
Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots[14].
Jean XXII, un pape cadurcien |
Au XIVe siècle, Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze (ou d'Euze ?) en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. La famille Duèze est bien établie dans la ville et liée aux notables.
Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Ainsi, le 20 octobre 1320, il rachète au grand maître des Hospitaliers Hélion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu aux Templiers à Cahors et le donne aux Chartreux. Son frère Pierre Duèze construisit une demeure familiale, le palais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du pape Jean XXII ». Jean XXII fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cette université était composée des quatre facultés de théologie, droit, médecine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1 600 étudiants[15].
À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards. Le prêt sur gages et l'usure y sont pratiqués par des chrétiens à partir du XIIe siècle, et au XIVe siècle cette franchise est officiellement reconnue[16],[Note 1].
Pendant la guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».
Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes de Louis XI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi[17],[18].
Renaissance |
À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En 1562, des catholiques tuent un certain nombre de protestants[19],[Note 2].
En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l’hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futur Henri IV[20]. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise »[21].
Le pèlerinage de Compostelle |
La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis.
Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.
Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.
Du roi Soleil à Gambetta |
La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou de Françoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée du XIVe au XVIe siècle est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département de Tarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra le lycée Gambetta. Ce lycée — et avant lui le collège de Jésuites — a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes…
L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereur Napoléon III, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achètent des terres à Pradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienne Françoise Auricoste, la « métairie de Cahors »[22]
Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi, Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtout Le Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé)[23] et qui a été édité jusqu'en 1944.
Début du XXe siècle : Darquier et de Monzie |
Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur[23], a été le fondateur du Journal du Lot) — et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille — membre du Parti radical, Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puis conseiller général. Élevé dans une famille catholique, il n'est pas franc-maçon, ni foncièrement anticlérical, ni d'ailleurs antisémite (comme le sera violemment son fils Louis, dit Darquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors à Anatole de Monzie, député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général de Castelnau-Montratier, Lot, est adhérent d'un petit groupe, le républicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de la IIIe République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942.
En temps de guerre, Occupation et Résistance |
Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942[24]. Au début de 1944, on dénombre à Cahors 400 soldats de la Wehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms de Pierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ou Jacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du Mouvement Libération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le Mouvement Combat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : la Résistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le Commandant Delmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de Résistance de l’Armée (avec Wurtesein et Trémolière) —, ainsi que Résistance Catholique, Francs-Tireurs et Partisans (FTP), les Corps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot…
Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy »[Note 3], suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général[25] un livre de poésie de Tristan Tzara, intitulé Ça va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre de Claude Aveline, du même éditeur, Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant[26] ; un autre de Charles Vildrac, Enfance, 1945).
Après la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; le Dr Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).
« Cahors Mundi » : Cahors ville du monde |
En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et à celle associée d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche du Parti communiste français, les Francs et franches camarades, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, s'était déclaré ville citoyenne du monde : Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, « le pape du surréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays.
Le 25 août 1973, la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le président Georges Pompidou et l'évêque d'Urgel Joan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence à Cajarc, non loin de là.
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Personnalité du Parti Radical, Gaston Monnerville présida à Cahors le conseil général du Lot de 1951 à 1971. Élu au Conseil de la République (Guyane) en 1946. Il devient président de ce conseil — de la IVe République — en mars 1947. En 1948, il est élu dans le Lot. Puis il sera encore président de la Haute Assemblée (de la Ve République) en étant président du Sénat de 1959 à 1968.
En mai 1962, le général de Gaulle, président de la République, vient à Cahors en visite officielle. Il est accueilli par le préfet du Lot, Frantz Gaignerot, et reçu par Me Mellac, faisant office de maire. Le président Monnerville est à ses côtés.
Élu maire de la ville de Cahors en 1965, Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place à Maurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en juin 1967, date de sa mort survenue prématurément à l'âge de 41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp de Neuengamme en Allemagne.
Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS (fédération de la gauche démocratique et socialiste) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1957 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du 22 mai au 23 juin 1981, il est ministre de l'Équipement et du Logement du 12 mai 1988 au 22 février 1989, avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel.
Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001.
Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le 9 février 2001, Jacques Chirac, président de la République, Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne et Lionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique.
En mars 2001, faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui-même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation.
En mars 2008, avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.
Le 8 avril 2008, Nicolas Sarkozy, président de la République, accompagné de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales et d'Eric Woerth, ministre du Budget et de la Fonction publique, y prononce un discours sur la réforme de l'État.
Liste des maires |
Politique de développement durable |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[27].
Biodiversité, suppression des produits phytosanitaires, gestion de l'énergie… Cahors est engagée dans diverses actions avec des interventions dans le registre agricole, avec la légumerie : un écosystème local où la production locale va directement dans l'assiette des enfants locaux[28].
Instances judiciaires et administratives |
Cahors est le siège d'un tribunal de grande instance. La juridiction d'appel est celle d'Agen.
Finances locales |
Cette section est consacrée aux finances locales de Cahors de 2000 à 2015[Note 4].
Pour l'exercice 2015, le compte administratif du budget municipal de Cahors s'établit à 31 938 000 € en dépenses et 35 055 000 € en recettes[A2 1] :
- les dépenses se répartissent en 24 250 000 € de charges de fonctionnement et 7 688 000 € d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des 26 660 000 € de produits de fonctionnement et de 8 395 000 € de ressources d'investissement.
Pour Cahors en 2015, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 24 250 000 € de charges (1 144 € par habitant) pour 26 660 000 € de produits (1 258 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 410 000 € (114 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour un montant de 12 502 000 € (52 %), soit 590 €par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (758 € par habitant). En partant de 2011 et jusqu'à 2015, ce ratio augmente de façon continue de 544 € à 590 € par habitant. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 7] pour 18 %, des subventions versées[Note 8] pour 11 %, des charges financières[Note 9] pour 5 % et finalement celui des contingents[Note 10] pour 4 % ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 11] pour un montant de 16 889 000 € (63 %), soit 797 €par habitant, ratio supérieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (582 € par habitant). En partant de 2011 et jusqu'à 2015, ce ratio augmente de façon continue de 737 € à 797 € par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 12] pour 12 % et des autres impôts[Note 13] pour 11 %.
La dotation globale de fonctionnement est inférieure (-13 %) à celle versée en 2014.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Cahors. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2014[A2 3] :
- la taxe d'habitation égale 16,55 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 38,25 % ;
- celle sur le non bâti égale 163,34 %.
Les emplois d'investissement en 2015 comprenaient par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 14] pour 4 352 000 € (57 %), soit 205 €par habitant, ratio inférieur de 26 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (278 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 205 € par habitant en 2015 et un maximum de 374 € par habitant en 2012 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 15] pour un montant de 2 991 000 € (39 %), soit 141 €par habitant, ratio supérieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (103 € par habitant).
Les ressources en investissement de Cahors se répartissent principalement en[A2 4] :
nouvelles dettes pour un montant de 2 300 000 € (27 %), soit 109 €par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2011 et jusqu'à 2015, ce ratio fluctue et présente un minimum de 67 € par habitant en 2013 et un maximum de 187 € par habitant en 2012 ;
subventions reçues pour une valeur totale de 837 000 € (10 %), soit 39 €par habitant, ratio inférieur de 43 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68 € par habitant).
L'endettement de Cahors au 31 décembre 2015 peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :
- l'encours de la dette pour 35 373 000 €, soit 1 669 €par habitant, ratio supérieur de 50 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 109 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 669 € par habitant en 2015 et un maximum de 1 832 € par habitant en 2012[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour une valeur totale de 4 094 000 €, soit 193 €par habitant, ratio supérieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (138 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 193 € par habitant en 2015 et un maximum de 291 € par habitant en 2011[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 3 804 000 €, soit 180 €par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 153 € par habitant en 2012 et un maximum de 219 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 9 années en 2015. Sur une période de 16 années, ce ratio présente un minimum d'environ 8 années en 2013 et un maximum élevé d'un montant de 21 années en 2006.
Jumelages |
Cahors n'est jumelée avec aucune commune[29]. Cependant, en 2010, un rapprochement a été entrepris avec la ville de Lujan de Cuyo, en Argentine[30].
Population et société |
Démographie |
Population (2014) | |
---|---|
Commune | 19 630 |
Unité urbaine | 23 063 |
Aire urbaine | 43 317 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 19].
En 2016, la commune comptait 19 405 habitants[Note 20], en diminution de 4,05 % par rapport à 2011 (Lot : -0,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
L'aire urbaine de Cahors est composée de 43 communes. Ses 42 107 habitants font d'elle la 171e aire urbaine de France.
Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :
Département | Communes | Communes (%) | Superficie (km²) | Superficie (%) | Population (2012) | Population (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Lot | 43 | 12,6 | 636,34 | 12,2 | 42 294 | 24,3 |
Enseignement |
Cahors est située dans l'académie de Toulouse.
Établissements scolaires |
La commune administre 10 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales.
2 écoles élémentaires et 2 maternelles sont également gérées dans le domaine privé.
Le département gère 2 collèges et la région Occitanie 2 lycées.
Enseignement supérieur |
- Le pôle patrimoine de l'Université Toulouse-Jean-Jaurès :
- Master Métiers de l'Art : Régie, Documentation et Numérique
- Master Patrimoine
- Licence pro Animation et valorisation du patrimoine urbain et périurbain
- ESPE - Écoles supérieures du professorat et de l’enseignement
- Un IFSI (Institut de Formation aux Soins Infirmiers) et un IFAS (Institut de Formation d'Aide-Soignant)
- École d'audioprothésistes - Diplôme D’État d’Audioprothésiste
- Lycée Clément Marot :
- BTS Assistant de gestion - PME PMI
- BTS Comptabilité Gestion
- BTS Négociation Relation Client
- BTS Économie Sociale et Familiale
- CPGE : Classe Préparatoire aux Grandes Écoles économiques et commerciales option économie
- Lycée Monnerville :
- BTS Conception des produits industriels
- BTS Électrotechnique
- BTS AVA (Après-Vente Automobile)
- BTS Maintenance des Systèmes option systèmes de production
- Licence pro Instrumentation médicale, maintenance du matériel biomédical
- Licence pro Gestionnaire de l’efficacité énergétique pour le bâtiment intelligent
- Lycée Saint-Étienne :
- BTS Design graphique, communication et médias numériques
- MANAA – Mise à niveau en Arts Appliqués
- Lycée Agricole du Montat :
- Licence pro « Vinovation et Mondialisation » Innovation et techniques de pointe au sein de la filière œnologique
- École des Métiers :
- Licence pro Management et développement durable des petites et moyennes organisations
- CCI Lot Pôle Formation
- BTS MUC (Management des Unités Commerciales)
Manifestations culturelles et festivités |
- Festival Régional de Théâtre Amateur, chaque année en mai au théâtre de Cahors (21e édition du 28 au 31 mai 2014)
- Festival « Visages du Monde » (multidisciplinaire), chaque année en mai
- Festival « Cahors juin jardins » (multidisciplinaire), chaque année en juin
- Festival « Lot of Saveurs » (gastronomie), chaque année la première fin de semaine de juillet
- « Cahors Blues Festival », chaque année en juillet
- Festival « Les traces Contemporaines » (danse), chaque année en juillet
- « Cahors plage », chaque année de la mi-juillet à la mi-août
- Illuminations du Pont Valentré, chaque année de la mi-juillet à la mi-août
- « Trial urbain international », chaque année en août
Santé |
Le centre hospitalier Jean Rougier (Cahors) dispose de 288 lits et places en 2018, dont[34] :
Médecine : 121
Chirurgie : 50
Gynéco-obstétrique : 27
- Moyen séjour : 10
- Long séjour : 60
- HAD : 20
Sports |
- Rugby à XV : Cahors s'est aussi fait remarquer pour ses performances dans le rugby. Le Stade Cadurcien, devenu aujourd’hui Cahors Rugby a obtenu de beaux succès : champion de France de deuxième division : 1955 ; finaliste du championnat de France de deuxième division : 1993 et 1989 ; vainqueur de la coupe de l'espérance : 1959 ; finaliste de la coupe de l'espérance : 1960 ; quart de finaliste du championnat de France (Béziers) 0 à 3 : 1962 ; quart de finaliste du championnat de France (Lourdes) 0 à 3 : 1963 ; champion de France de fédérale 2 : 2003.
Descend en fédérale 3 à la fin de la saison 2011/2012, avant-dernier de sa poule.
- Football : L'équipe de la ville, le Cahors FC, évolue au niveau Régional 2.
- Sport automobile : le rallye automobile du Quercy prend son départ de Cahors depuis 1976.
- Escrime : le Cercle d'Escrime du Grand Cahors propose la pratique de l’escrime pour les enfants et les adultes. Le club propose également une section Baby Escime pour les 4-6 ans et des séances "Escrime et Cancer du Sein" Le CEGC est encadré par des éducateurs professionnels qualifiés.
- En 2016, l'équipe de pétanque (composée de Simon Cortès, Sébastien Da Cunha, Christian Lagarde et Valentin Boris), remporte le trophée des villes face à Lyon en finale[35].
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 583 €, ce qui plaçait Cahors au 1 456e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[36].
Données incomplètes. tManque des données sur le nombre de foyers fiscaux imposables.
Entreprises et commerces |
L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle), le Festival Régional de Théâtre, etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national.
Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes de Midi-Pyrénées qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.
En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse.
Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés à l'Inventaire des monuments historiques
- Le pont fortifié Valentré (MH)[37], emblème de la ville. Les armoiries de la ville de Cahors ne représentent pas le pont Valentré mais le pont vieux (ou pont Notre-Dame), à cinq tours, détruit en 1868 et remplacé par le pont Louis-Philippe (par eaux basses, on peut encore en apercevoir les piles).
QUARTIER DE LA BARRE (extrême nord du vieux Cahors)
Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre.
Tour des pendus (MH), bâtie sur un rocher dominant le Lot.
QUARTIER DES SOUBIROUS / nord de la ville (depuis la place de la Libération à la place Lafayette) :
Église Saint-Barthélémy (MH) (XIVe siècle), (l'église, catholique a été bâtie dans le quartier, le plus haut, de la ville ancienne, dont, le clocher, de style grégorien, date du XIIIe et XIVe siècles).- Collège Pélegry (XIIIe siècle), tour d'escalier crénelée (MH), fin XVe siècle (ancien collège médiéval), 95 rue du Four-Sainte-Catherine.
- Maison Beraldi (XIIIe et XIVe siècles), 43 rue du Château du Roi.
- Maison Faurie, hôtel particulier (XVIIe siècle), construit à partir de deux maisons médiévales, 58 rue du Château-du-Roi.
- Hôtel de Bodosquier établi au XVIIe siècle sur un ancien palais médiéval, 15 rue du Château-du-Roi.
- Palais de Via (MH), ancienne prison de Cahors, en grande partie c'est un fort bâtiment médiéval, rue du Château-du-Roi.
Palais Duèze (MH) dont la tour dite « du pape Jean XXII », haute de 34 m, est le seul vestige du palais construit par Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII.- Maison à pans de bois (XVe siècle), 53 rue des Soubirous.
- Bote Pierre de Bernié, ruelle typique avec ses maisons à encorbellements à pans de bois.
- Maison du XIIIe siècle, 71 rue de Mirepoises.
- Maison (XIIIe siècle), 71 rue de Mirepoises.
- Maison (XIIIe et XIVe siècles), 6 rue Anne-Besse.
- Maison (XIIIe siècle), 4 / 12 Impasse du Four.
- Maison tour (XIIIe siècle), 2 rue du Four-Sainte-Catherine.
- Maison (XIIe siècle), 88 rue des Soubirous.
- Fort ensemble médiéval avec une maison tour (jumelle de la maison tour du 2 rue du Four-Sainte-Catherine), 81-93 rue du Château-du-Roi.
- Maison(XIIe siècle), 99-107 rue du Château-du-Roi.
- Bote de Fouilhac, ancien passage couvert, caractéristique de la ville médiévale.
QUARTIER DE LA CATHEDRALE / centre de la ville (depuis la rue Clemenceau à la place Lafayette) :
Cathédrale Saint-Étienne de Cahors, de style catholique-gothique-roman-byzantin (du XIe au XVIIe siècle). Son cloître entrepris aux environs de 1506. Un chef-d'œuvre du style gothique flamboyant.- Archidiaconé, palais situé dans la cour de la cathédrale, bâti à partir de deux maisons du XIIe siècle.
- Maison Henri-IV ou hôtel de Roaldès (XVe siècle) (MH), place Henri-IV.
- Cuvier du Chapitre (MH), important bâtiment médiéval du XIVe siècle (loge de marchands ?), 35 rue de la Chantrerie.
- Maison Hérétie (XIIIe et XIVe siècles), 12 rue de la Dorade.
- la maison Dolive (XVIIe siècle), 24 rue de la Dorade.
- la maison du Bourreau (XIIIe), 42 rue de la Dorade.
- Maisons Albiguié, groupement de deux façades à pans de bois, 15-23 rue de la Chantrerie.
- Grenier de Chapitre (XIIIe siècle), intégré dans l'enceinte canoniale de la cathédrale, 27 rue Saint-James.
- Maison Delcamp (XIVe siècle), 18 rue du Tapis-Vert. Plusieurs autres logis médiévaux dans cette rue.
- Maison Manhol, datée de 1676, 18 rue Saint-James.
- Bote de Catonne, trois très belles maisons médiévales dans cette voie typique.
- Maison Pugnet, ancienne maison d'apothicaire datée de 1630, 15 rue Nationale.
- Maison Guerre (MH), (XVe et XVIe siècles), 53 rue Nationale.
- Maison Queval (XIIIe siècle), (MH), 8 rue de la Halle.
- Maison de Theis (fin XIIe siècle), 113 rue Delpech.
- Hôtel de Vaysset (XVIe et XVIIe siècles), 30 / 36 rue Saint-André.
- Hôtel de Lefranc de Caix (XVIIe siècle), 194 rue Fondue-Haute.
- Grande demeure du XIIIe siècle, à tour sur rue, 82 rue Bousquet
- Haute maison gothique de XIIIe siècle, 112 rue Saint-André.
- Ensemble de trois grandes maisons contiguës du XIIIe siècle situé rue de la Préfecture (numéros 42 / 48 64).
- Maison Delsel, datée de 1633, 44 place la Libération.
- Ancien palais épiscopal, sur des bases médiévales cet très important bâtiment fut presque totalement réédifié entre 1686 et 1701.
QUARTIER DES BADERNES / sud de la ville (depuis la rue Clemenceau à l'extrême-sud de la ville) :
Église Saint-Urcisse (MH), de style, gothico-catholique[38].- Hôtel de Marcilhac (XVIIe siècle), 116 rue Nationale.
- Maison romane (XIIIe siècle), 128 rue Nationale.
- Maison Viguier-Fraust (XIVe siècle), 35 rue de l'Université.
- Hôtel et tour d'Issala (XVe siècle), 83 rue du Dr-Bergougnioux.
- Maison Dominici (XIIIe et XIVe siècles), 186 rue Nationale
- Maison Mauruc (XIIIe siècle), 77 rue du Dr-Bergougnioux.
- Hôtel Lemozy (XIIIe siècle) (très belles fenêtres Renaissance), 68 rue du Dr-Bergougnioux.
- Maison Corsavy (XIVe siècle), 35 rue de Lastié.
- Maison Cazelles (XIIIe siècle), 52 rue de Lastié.
- Maison du XIIIe siècle, 68 rue de Lastié.
- Bote de Besombes, une ruelle typique du quartier, départ depuis la rue Lastié.
- Hôtel de Baudus, (XVIIe siècle), rue Lastié
- Maison Parasso (XIVe siècle), 117 rue Lastié.
- Rue Saint-Priest : exceptionnelle ruelle du vieux Cahors en très grande partie médiévale.
- Maison Vaissiere (XIIIe siècle) rue Mascoutou.
- Maison a pans de bois du XIVe siècle, 46 rue Donzelle.
- Place Saint-Urcisse, ouverte sur les quais, place bordée de maisons à pans de bois du XVe et XVIe siècles.
- Maison romane (XIIIe siècle) 62 rue Saint-Urcisse.
- Maison du XIVe siècle, 230 rue Nationale.
- Maison a pans de bois du XVe siècle, 286 rue Nationale.
- Maison du XVe siècle, 237 rue Mascoutou.
- Les Tours de Vayrols : palais détruit dans les années 1980, la façade est un pastiche médiéval dans laquelle on a place les anciennes fenêtres de XIIIe siècle. Un crime que d'avoir abattu ce bâtiment, aujourd’hui ça ne serait pas possible.
- Vestiges de l'ancienne église Saint-Laurent sur la place Metges.
Maison Hérétié (no 12).
Maison Dolive (no 24).
Maison du bourreau (no 42).
- Le boulevard Léon-Gambetta, construit sur l'emplacement du fossé des anciens remparts ;
Hôtel de ville, architecte Malo (1837-1847) ;- La Maison du Tourisme, place François-Mitterrand (le bâtiment abrite également les fonds anciens et fonds Quercy de la bibliothèque municipale) ;
- L'Arc de Diane, vestige des thermes gallo-romains[39] ;
- Statue de Léon Gambetta, place François-Mitterrand ;
- Fontaine et Horloge monumentale à billes par Michel Zachariou ;
Musée de Cahors Henri-Martin (MH), installé dans l'ancien palais épiscopal ;
Gare de Cahors.
Parcs et espaces verts |
Cahors offre à ses habitants et visiteurs la richesse de ses parcs et jardins.
À Cahors, le fleurissement est un véritable art de vivre et de séduire. Cette créativité a été maintes fois reconnue aux niveaux national et international.
Cahors s'enrichit chaque année de nouveaux jardins, et fait des émules en France et en Europe. Récompensés par l'attribution du label « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture, les Jardins Secrets sont ainsi devenus de véritables ambassadeurs de la Ville.
Avec 250 points fleuris répartis sur l'ensemble de la commune, et 300 000 plantes produites, Cahors est considérée comme une référence au niveau national.
Cahors est récompensée par quatre fleurs et par le Grand Prix national du fleurissement au concours des villes et villages fleuris et la Médaille d'Or au concours européen 2004[40].
- Deux lieux méritent le détour :
- Le parc Tassart ;
- Le circuit des Jardins secrets de Cahors.
En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche, qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot.
Patrimoine culturel |
Label Ville d'art et d'histoire |
La ville obtient le label Ville d'art et d'histoire en 2005. Il reconnaît la richesse patrimoniale de la ville. Il lui permet de la mettre en valeur.
Le visiteur peut découvrir la qualité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :
- le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP), installé au cœur du domaine cathédral ;
- l'ancienne station de pompage, réaménagée, le lieu est axé sur la thématique de l'eau ;
- la maison Quéval qui abrite le Service patrimoine de la ville et accueillera à terme une exposition permanente sur le secteur sauvegardé.
Infrastructures culturelles |
La ville, qui compte déjà une école de musique pourvue d'une salle de concert, s'est dotée, en 2003, d'une médiathèque et a organisé la réouverture du théâtre.
Le musée de Cahors Henri-Martin, dirigé par Laurent Guillaut, propose des expositions artistiques ou ethnologiques de grande qualité : (Hartung, Olivier Debré, Louttre.B…). D'autres sites, en ville, comme « la Chantrerie » avec des expositions d'art contemporain (le FLAC, Sanfourche, Patrick Moya, Didier Chamizo et Bernard Pras en 2007, Simon Wildsmith en 2011) ou « le Grenier du chapitre » complètent cette offre culturelle qui rencontre un grand succès.
L'Espace Caviole permet d'organiser des concerts en plein air.
Le Cahors Blues Festival[41] existe depuis 25 ans et présente au cœur de l'été les plus grands artistes du blues.
Le festival de cinéma Cinédélices consacré au « cinéma hédoniste » a été créé en 2012, et accueille chaque automne des personnalités du cinéma de renommée nationale[42],[43].
Depuis 2003, l'installation au début de l'automne d'un nouveau festival francophone permet de rendre hommage à la culture d'un pays étranger où la culture francophone joue un rôle important.
Les Docks sont un lieu voué à la jeunesse où se côtoient un pan d'escalade, des ateliers musicaux et des ateliers de nouvelles technologies.
Le marché près de la cathédrale demeure un lieu de rencontre animé pour les Cadurciens.
Malgré ces nouvelles infrastructures et ces efforts, l'animation culturelle de Cahors a vu ces dernières années le déplacement géographique de festivals prestigieux comme le Printemps de la Photo (aujourd’hui situé à Toulouse) ou Le Chaînon Manquant, qui attiraient beaucoup de touristes et d'artistes. Peu à peu, l'affluence touristique stagne alors qu'elle comptait pour beaucoup dans le dynamisme économique de la ville.
Cahors gastronomique |
Personnalités liées à la commune |
Lucterios, Lucterius, Loctère, chef gaulois des Cadurques (peuple habitant l’actuelle région de Cahors).
Jean XXII (Jacques Duèze), devenu pape, issu d'une famille de la bourgeoisie aisée de Cahors.
Clément Marot, poète né à Cahors en 1495.
Olivier de Magny, poète né à Cahors vers 1529.
Guillaume Lacoste, jurisconsulte, historien, proviseur d'un lycée de Cahors.
Antoine Oulié (1759-1827), général des armées de la République et de l'Empire né à Cahors.
Jean-Pierre Ramel (1760-1795), dit l'ainé, conventionnel et général de la Révolution y est né.
Jean-Pierre Ramel (1768-1815), général d'Empire, y est né.
Anne Jacques Jean Galdemar (1769-1837), général des armées de la République et de l'Empire.
Jean-Pierre Dellard (1774-1832), général des armées de la République et de l'Empire, né à Cahors.
Théodore-Édouard Fieuzal (1836-1888), médecin et ophtalmologue, condisciple et ami de Gambetta.
Léon Gambetta, homme politique, né en 1838 à Cahors.
Francis Maratuech, poète, rédacteur en chef du Quercynois à Cahors.
Ferdinand de Laroussilhe (1852-1919), écrivain quercynois, président de la Société des Études du Lot en 1890.
Jean-Jacques Chapou, résistant, professeur au lycée Gambetta de Cahors en 1936.
Augustin Lapeyrière, né à Cahors, receveur des finances de la Seine, collectionneur. Sous la Restauration, l'homme le plus riche de France (fortune : 11 millions de francs).
Philippe Gaubert, musicien, compositeur, flûtiste, né en 1879 à Cahors.
Jean Bouzerand, journaliste, né en 1881 à Cahors.
André Girard, résistant, né à Cahors en 1909.
Anatole de Monzie (1876-1947), député, ministre, maire de Cahors.
Raymond Coly, poète, mort à Cahors en 1880.
Didier Chamizo, peintre, né en 1951 à Cahors.
Alfred Roques, rugbyman, inscrit à Cahors rugby en 1954.
Georges Molinié, philologue, né en 1944 à Cahors.
Bernard Momméjat rugbyman cadurcien, né à Parsi, mort à Toulouse[44].
Charles Dumont, chanteur, né en 1929 à Cahors.
Laurent Salgues, scénariste et réalisateur, né en 1967 à Cahors.
Philoxène Boyer, écrivain, né à Cahors en 1825.
Jean-Joseph Moussaron (1877-1956), évêque de Cahors de 1936 à 1940, puis archevêque d'Albi sous l'Occupation, Juste parmi les Nations[45].
Louis Darquier, dit « Darquier de Pellepoix » (1897 à Cahors - 1980), commissaire général aux questions juives de 1942 à 1944.
Jean Peyrissac, peintre et sculpteur, né à Cahors le 29 septembre 1895.
Jean-Michel Berthelot, sociologue, professeur au lycée Clément-Marot de 1972 à 1979.
Amable de Baudus, maire de Cahors en 1790.
Alexandre Lacassagne, médecin français et l'un des fondateurs de l'anthropologie criminelle, né à Cahors le 17 août 1843.
Léon Bouzerand, photographe, né à Cahors le 1er janvier 1907.
François Heaulmé (1927-2005), artiste peintre expressionniste, vécut à Cahors (Saint-Cirice) de 1967 à 2005.
Féao Latu, né le 16 avril 1980 au Tonga et décédé le 11 janvier 2009 à Cahors, est un joueur de rugby à XV Tongien évoluant au poste de troisième ligne. Il meurt d'un malaise cardiaque au cours d'un match entre son équipe du Club Athlétique Périgueux Dordogne et le Cahors rugby à l'âge de 28 ans.
Claude-François Rostain, haut fonctionnaire, ambassadeur de France[Note 21] et viguier d'Andorre[Note 22].
Alain de Solminihac, Homme d'église du XVIIe siècle, évêque du diocèse de Cahors. Il a été déclaré Vénérable (août 1783) par le pape Pie VI et béatifié en 1981 par le pape Jean-Paul II. Il est fêté le 31 décembre.
Fabien Galthié, rugbyman international né le 20 mars 1969 à Cahors.- Henry Lafont (1920-2011), Lieutenant pilote du Groupe de chasse Alsace, Compagnon de la Libération et ancien directeur du Salon aéronautique du Bourget, né à Cahors le 10 août 1920.
Héraldique, logotype et devise |
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De gueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef.
|
Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont Valentré (XIVe siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit au XIXe siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.
Voir aussi |
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Bibliographie |
Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide, Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque, 4etri 1959, 342 p.10e de la collection "la nuit des temps" : Cahors: pp. 193 à 231
Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, 1882 (réimpr. 1980), 58 p., p. 22.- Stéphane Blond, Visiter Cahors, Éditions Sud Ouest, 32 pages, 2011 (ISBN 978-2-8177-0114-1).
Joël Polomski, Le Diable du Pont Valentré, adapté du Légendaire du Quercy de Robert Martinot (ISBN 2-9518 916-0-1).- Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Les Félibres à Cahors, Girma, Cahors, 1883.
- Marius Pracy (F. de Laroussilhe), Le monument Gambetta à Cahors (à l’occasion de l’inauguration), Girma, Cahors, 1884.
- A. de Roumejoux, « Les rues de Cahors », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1886, tome 11, p. 5-32 (lire en ligne).
- Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, Bibliographie, p. 26-31, « I - Époque Gallo-romaine », p. 32-34, « II - Fortifications », p. 35-47, 404, « III - Ponts », p. 405-415, « IV - Hôpitaux », p. 415-425, 476-481, « V - Établissement d'instruction pour garçons », p. 482-485, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1905, tome 30 (lire en ligne).
- Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « V - Établissement d'instruction pour garçons (suite) », p. 21-36, « VI - Établissements d'instruction pour filles et congrégations de femmes », p. 81-89, « VII - Congrégations d'hommes », p. 90-97, 143-158, 187-202, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1906, tome 31 (lire en ligne).
- Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « VII - Congrégations d'hommes », p. 21-23, « VIII - Cathédrale », p. 24-47, « IX - Dépendances de la cathédrale », p. 81-95, « X - Églises paroissiales », p. 144-171, « XI - Chapelles », p. 204-213, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1907, tome 32 (lire en ligne).
- Joseph Daymard, Le Vieux Cahors, « XII - Château du Roi », p. 20-23, « XIII - Palais épiscopal », p. 24-30, « XIV - Hôtel de ville », p. 81-85, « XV - Maisons particulières », p. 85-95, « XVI - Moulins », p. 145-149, « XVII - Places publiques », p. 149-156, « XVIII - Le long des voies publiques », p. 157-163, 201-213, « Table des matières », p. 214-218, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1908, tome 33 (lire en ligne).
- « Cahors », p. 93-143, dans Anne Filippini, Carte archéologique de la Gaule : le Lot, 46, éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, 2e édition, Paris, 2011 (ISBN 978-2877542531), 263 p.
Articles connexes |
- Le Grand Cahors
- Liste des communes du Lot
- Liste des évêques de Cahors
- Spérie de Cahors
- Sentier de grande randonnée GR 36
- Chartreuse Notre-Dame de Cahors
Liens externes |
- Site de la mairie
- Site de l'office du tourisme
Notes et références |
Notes |
Dante place Cahors au plus bas degré des enfers pour sa pratique de l'usure Dante, La Divine Comédie
L’Enfer (lire sur Wikisource), « Chant XI ».
D'autres sources évoquent le nombre de 30 victimes, comme Jean Hippolyte Mariéjol : « Quelques jours auparavant (19 novembre 1561), la populace de Cahors avait assailli, enfumé et égorgé une trentaine de réformés qui célébraient le culte dans un de leurs logis (…) », cf. Jean-Hippolyte Mariéjol, Catherine de Médicis, 1519-1589, Paris, éd. Tallandier, coll. « Figures de proue », 1979, 645-[16] p. (ISBN 2-235-00673-6, notice BnF no FRBNF34663040, lire en ligne), p. 171L'édition originale de l'essai biographique de Mariéjol est parue en 1920 à la Librairie Hachette.
Sur Les étoiles du Quercy. La revue mensuelle est née le 20 septembre 1944 « anniversaire de Valmy sous le patronage d'honneur de Jacques Decour, Saint-Pol Roux, Politzer, Hoog, Max jacob, Saint-Exupéry, Maurice Jaubert » (tous morts au front ou tués par les nazis). Elle a été « fondée à Cahors par un groupe d'intellectuels venus de tous les coins de la France à qui se sont joints, sur place, dans le but de combattre un ennemi commun : le nazisme, d'autres intellectuels, fils du Quercy. Dans ses deux premiers numéros, la revue a publié des textes d'Aragon, Saint-Exupéry, Jean Cassou, Paul Éluard, René Huyghe, André Chamson, Jean Lurçat, Léon Moussinac, Debu-Bridel, Luc Estang, Jean Marcenac, Tristan Tzara, René Kerdyk, Agamemnon, Pierre Mazars, Yves Salgues, Jean Rivier… »
Cette section est réalisée à partir des données des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 2.4.2 : Yin Yang Rhô a effectué la synthèse des 112 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Cahors.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie…), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances…
Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au 31 décembre de l'année considérée.
L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.
La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Cahors.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Il fut notamment ambassadeur de France au Niger de 1970 à 1972.
Il fut viguier d'Andorre de 1972 à 1977.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes |
« Les comptes des communes - Cahors : chiffres clés » (consulté le 15 août 2016).
« Les comptes des communes - Cahors : opérations de fonctionnement » (consulté le 15 août 2016).
« Les comptes des communes - Cahors : fiche détaillée » (consulté le 15 août 2016).
« Les comptes des communes - Cahors : opérations d'investissement » (consulté le 15 août 2016).
« Les comptes des communes - Cahors : endettement » (consulté le 15 août 2016).
« Les comptes des communes - Cahors : autofinancement » (consulté le 15 août 2016).
Références |
Site de l'UNESCO, convention du patrimoine mondial : http://whc.unesco.org/fr/list/868/.
Carte IGN sous Géoportail.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, juin 2002, 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 108.
Voir la norme du Conseil de la Langue Occitane (2008) (p. 49), ainsi que la Gramatica occitana segon los parlars lengadocians (p. 427) de Louis Alibert.
Jean Dufau, Jacques Favarel et Marie-Roger Seronie-Vivien, « Un site pléistocène moyen à hominidé en Quercy : la grotte de Pradayrol à Caniac-du-Causse (Lot) », Préhistoire du Sud-Ouest, Préhistoire du Sud-Ouest, nos 11-2, 2004, p. 132 (ISSN 1268-7944, présentation en ligne).
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2003, p. 142 rubrique deuos.
Au fil de l'aqueduc : de l'oppidum des Cadurques à Divona capitale romaine, p. 442-447, dans Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010 (ISBN 2-910763-18-8).
DRAC Midi-Pyrénées. Service régional de l'archéologie. Bilan scientifique 2002 : Didier Rigal, Cours, Cras - Aqueduc de Cahors, p. 107-108, 2005.
Cahors, Divona (46), p. 53-62, dans Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C.
« Archives municipales de Cahors ».
Malte-Brun 1882, p. 22.
Article consacré à Cahors sur Cosmovisions.
https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA533 Lettres patentes de Louis XI, La Roche-au-Duc, juillet 1472.
https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA535 Lettres patentes de Louis XI, Guerche, août 1472.
Pierre Miquel évoque le nombre de huit protestants tués dans un affrontement de rue, cf. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 226.
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 329-330.
Pierre de L'Estoile, Journal pour le règne de Henri III, Gallimard, 1943.
Histoire de Pradines. Le village devenu ville au bord du Lot de Françoise Auricoste, avec Claude Lufeaux, préface de Didier Mercereau. Avant-propos d'Agnès Sevrin-Cance, édité par la Mairie de Pradines, 2013 (ISBN 978-2-9546041-0-7).
http://www.quercy.net/livres/laytou.html.
http://quercy.net/qhistorique/resistance/index.html.
http://quercy.net/qhistorique/resistance/imprimerie.html.
http://www.quercy.net/livres/coueslant.html.
Agenda 21 de la ville de Cahors.
« Développement durable : «Un fil conducteur de notre politique» », sur ladepeche.fr (consulté le 22 décembre 2018)
« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 3 mars 2013).
« Cahors. Lujan de Cuyo et le Grand Cahors : la mano en la mano », ladepeche.fr, 24 mai 2010(lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
« Centre hospitalier Jean Rougier (Cahors) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le 22 décembre 2018)
Trophée des Villes à pétanque : Cahors décroche le gros Lot sur boulistenaute.com, 13 novembre 2016
« Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).
« Pont Valentré », notice no PA00095027, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Église Saint-Urcisse », notice no PA00095001, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Persée : Michel Labrousse, Les thermes romains de Cahors, p. 191-225, Gallia, 1963, numéro 21-1.
Fiche de Cahors sur le site des villes et villages fleuris.
Site du festival.
https://www.ladepeche.fr/article/2016/09/12/2416560-5e-edition-cinedelices-donne-carte-blanche-mocky-menez.html.
https://www.cinedelices.fr/.
https://www.ladepeche.fr/article/2011/12/10/1236644-cahors-bernard-mommejat-grand-monsieur-du-rugby-s-en-est-alle.html.
« Yad-Vashem France ».
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