Michel-Henry Froger de l'Éguille





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Froger.


Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir famille Froger de la Rigaudière et de l'Éguille.








































Michel-Henry Froger de l'Éguille
Naissance

29 janvier 1747
Rochefort en Saintonge
Décès

4 août 1795 (à 48 ans)
Vannes, Morbihan
Arme

Marine
Grade

capitaine de vaisseau
Années de service

1762-1795
Conflits

Guerre d'indépendance des États-Unis
Débarquement de Quiberon
Distinctions

Chevalier de Saint-Louis
Famille

Famille Froger de la Rigaudière et de l'Éguille.
Michel-Joseph, son père.
Louis, son frère.

Michel-Henry Froger de l'Éguille, né le 29 janvier 1747, mort le 4 août 1795, seigneur de l'Éguille et d'Ardillières, est un officier de marine français. Il participe notamment à la guerre d'indépendance des États-Unis, puis devient chevalier de Saint-Louis et capitaine de vaisseau. Émigré pendant la Révolution française, il participe au débarquement de Quiberon ; fait prisonnier, il est fusillé.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Distinctions


  • 3 Notes et références


  • 4 Bibliographie





Biographie |


Michel-Henry (ou Michel-Henri) Froger de l'Éguille naît à Rochefort en 1747[1]. Son père, Michel Joseph Froger de l'Éguille, est lieutenant général des armées navales et membre de l'Académie de marine. Sa mère, Marie-Thérèse Gaudion, est la fille du seigneur d'Ardillières[1].


En 1762, Michel-Henry Froger de l'Éguille est garde-marine. Il effectue ensuite de nombreuses campagnes. Il prend part à la guerre d'indépendance des États-Unis et est promu en 1776 lieutenant de vaisseau. De retour en France, il est décoré de la croix de chevalier de Saint-Louis en novembre 1785. Il est promu capitaine de vaisseau en 1787[1].


Il est convoqué à l'assemblée provinciale pour les États généraux de 1789, au double titre de son fief de l'Éguille en Saintonge, et de son fief d'Ardillières dans l'Aunis[2]. Après, pendant la Révolution française, il choisit d'émigrer. Il participe aux opérations du débarquement de Quiberon en juin-juillet 1795. Fait prisonnier, il est fusillé à Vannes en août 1795[1].


Comme il était émigré, ses biens ont été confisqués. Le château d'Ardillières est vendu comme bien national en l'an II[3].


Marié en novembre 1776 avec Marie-Pauline Dupont (ou de Pont) des Granges, il en a eu six enfants[1], parmi lesquels Armand-François Froger de l'Éguille, gouverneur du château de Chambord[2].



Distinctions |



  • Chevalier de Saint-Louis, 1785.


Notes et références |





  1. a b c d et eDaniel 2005, p. 552.


  2. a et bLa Morinerie 1861, p. 66-67.


  3. « Château d'Ardilières », notice no IA00001768, base Mérimée, ministère français de la Culture.




Bibliographie |




  • Jacques Daniel, « Froger de l'Éguille (Michel-Henry) », dans François Julien-Labruyère (dir.), Dictionnaire biographique des Charentais, Paris, Le Croît vif, 2005(ISBN 2-907967-95-9), p. 552.


  • Pierre-Damien Rainguet, Biographie saintongeoise, Niort, 1851(lire en ligne), p. 249.


  • « Froger de la Rigaudière et de l'Éguille », dans Léon Audebert de La Morinerie, La Noblesse de Saintonge et d'Aunis convoquée pour les États-Généraux de 1789, Dumoulin, 1861(lire en ligne), p. 66-67.



  • Portail du monde maritime Portail du monde maritime
  • Portail de l’Armée et de l’histoire militaire françaises Portail de l’Armée et de l’histoire militaire françaises



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei