Kémo
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Localisation de la Kémo en République centrafricaine | |||
Administration | |||
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Pays | République centrafricaine | ||
chef-lieu | Sibut | ||
Démographie | |||
Population | 118 410 hab. | ||
Densité | 6,9 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 5° 45′ 00″ nord, 19° 05′ 00″ est | ||
Superficie | 1 720 400 ha = 17 204 km2 | ||
Divers | |||
création le | 6 août 1974 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
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La Kémo issue de l'ancienne Kémo-Gribingui, est une des seize préfectures de la République centrafricaine. Elle tient son nom de la rivière Kémo, affluent de l'Oubangui. Les deux principales villes de Kémo sont Sibut et Dékoa.
Sa superficie est de 17 204 km2 pour une population de 118 410 habitants en 2003[1].
Sommaire
1 Situation
2 Histoire
3 Administration
3.1 Sous-préfectures et communes
3.2 autres localités
4 Économie
5 Notes et références
Situation |
Elle est située dans le centre-sud du pays, frontalière de la République démocratique du Congo au sud, séparée par l'Oubangui. Elle est limitée au nord par la Nana-Grébizi, au nord-ouest par l'Ouham, à l'ouest par l'Ombella-M'Poko et à l'est par la Ouaka.
Histoire |
La préfecture de la Kémo s'est constituée le 6 août 1974, formée de la partie sud de l'ancienne Kémo-Gribingui, la partie nord devient la préfecture de Gribingui Économique, qui prendra ensuite le nom de Nana-Grébizi[2].
Administration |
La Kémo constitue avec la Nana-Grébizi et la Ouaka, la région Kadas, numéro 4 de la République centrafricaine[3] .
Sous-préfectures et communes |
La Kémo est divisée en quatre sous-préfectures et 8 communes[4] :
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Les huit communes de la Kémo sont constituées de 247 villages ou quartiers.
Sous-préfectures | communes | superficie (km²)[5] | population (hab. 2015)[6] | villages (nbre 2003)[7] | quartiers (nbre 2003)[7] |
Dékoa | Dékoa | 643,90 | 17 005 | 5 | 28 |
Guiffa | 1 524,41 | 10 108 | 18 | 0 | |
Tilo | 1 533,74 | 18 016 | 25 | 0 | |
Mala | Mala | 2 098,33 | 17 845 | 39 | 0 |
Ndjoukou | Galafondo | 3 027,65 | 17 122 | 55 | 0 |
Galabadja | 2 880,52 | 18 697 | 101 | 0 | |
Sibut | Ngoumbélé | 4 713,67 | 20 189 | 51 | 0 |
Sibut | 85,99 | 29 892 | 0 | 52 |
autres localités |
Banga, commune de Galabadja
Bombé, commune de Ngoumbélé
Possel, commune de Galafondo, anciennement Fort-de-Possel, capitale de la colonie de l'Oubangui-Chari-Tchad du 11 février au 11 décembre 1906.
Économie |
La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à mil et manioc dominants, maïs, courges et haricots. La culture commerciale principale est le coton. La pêche fluviale traditionnelle est pratiquée sur la rivière Oubangui[8].
Notes et références |
http://www.stat-centrafrique.com/Donnees/donnees%20structurelles/demographie/population%20prefecture.htm
Gwillim Law, Statoïds, Prefectures of the Central African Republic, 30 juin 2015
loi 96.013 du 13 janvier 1996, portant création des régions
OCHA, Reliefweb, Atlas administratif de la République centrafricaine 2013
Nations Unies OCHA, Humanitarian Response, Pcode 15 janvier 2015
Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, Humanitarian Response, Projection population 2015 de la RCA.
Recensement général de la population et de l'habitat, 2003
Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2011 (ISBN 978-2-86950-465-3)
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