Sibut
Sibut.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | République centrafricaine | |
Préfecture | Kémo | |
Démographie | ||
Population | 22 419 hab. (2003[1]) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 5° 43′ 35″ nord, 19° 05′ 00″ est | |
Altitude | 410 m | |
Divers | ||
Anciens noms | Krébedjé, Fort-Sibut | |
Surnom | Sibut la captivante | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
| ||
Sibut est une ville de République centrafricaine, chef-lieu de la préfecture de Kémo et de l'une de ses quatre sous-préfectures.
Sommaire
1 Géographie
2 Histoire
3 Société
3.1 Éducation
3.2 Santé
3.3 Cultes
4 Économie
5 Notes et références
Géographie |
La ville se trouve sur les bords de la rivière Tomi (affluent de la Kémo). Ville carrefour, elle est traversée par la route nationale RN2 à 185 km au Nord-Est de Bangui, et constitue le point de départ de la route nationale RN8 qui rejoint vers le nord Kaga-Bandoro puis la frontière soudanaise.
Histoire |
Le 2 mars 1896, Krébédjé, chef de terre de la tribu Banda (dont la tombe se trouve à l'entrée de la ville), offre un terrain à Émile Gentil. Le 21 mars 1896, il fonde un poste français à Krébédjé. En 1899, Krébédjé devient chef-lieu de cercle dans la région du Haut-Chari. Il est dirigé par l'explorateur Georges Bruel du 1er août 1899 à avril 1901. La localité prend alors le nom de Fort-Sibut, en 1900, en hommage au médecin-major Adolphe Pierre Sibut, médecin militaire de l’expédition Gentil, mort de maladie à Libreville le 10 avril 1899[2]. Fort-Sibut devient un chef-lieu de subdivision en 1910, puis chef-lieu de la circonscription de Kémo en 1912.
En 1926, la Société des cotons du Congo installe une usine d'égrenage à Fort-Sibut, cette société cotonnière deviendra la Cotonfran[3]. En 1935, suite à la réforme Renard, la ville est un chef-lieu de subdivision du département de l'Oubangui-Ouaka, le 16 octobre 1946, le district de Fort-Sibut est créé. En 1947, le petit séminaire catholique Saint-Paul de Bangui est transféré à Fort-Sibut, et prendra le nom de Saint Marcel de Sibut[4].
Le 23 janvier 1961, la République centrafricaine devenue indépendante instaure Fort-Sibut comme chef-lieu de sous-préfecture et de la préfecture de Kémo-Gribingui[5]. Le 23 décembre 1961, Fort-Sibut prend le nom de Sibut. Le 6 août 1974, La Kémo-Gribingui est divisée en deux, la partie nord devient la préfecture de Gribingui Économique, qui prendra ensuite le nom de Nana-Grébizi. La partie sud prend, quant à elle, le nom de Kémo avec Sibut pour chef-lieu.
La ville est prise par l'offensive de la Seleka à la fin décembre 2012. Elle subit quinze jours de pillages[6] avant d'être libérée par les forces internationales Misca et Sangaris, le 2 février 2014[7].
Société |
Éducation |
Neuf structures scolaires sont présentes dont huit écoles fondamentales, à Gombala : Préfectorale mixte 1A, Préfectorale mixte 1B, Préfectorale mixte 2, à Devou 1 : Mixte de Binguiti, à Ngao : Sous-préfectorale mixte 1, Sous-préfectorale mixte 2, ECAC Sainte Famille, à Bobadere : école Gbala. Le Lycée moderne de Sibut est installé dans le quartier Ngola.
L'enseignement secondaire est assuré au lycée moderne de Sibut.
Santé |
En tant que chef-lieu de préfecture, la ville dispose d'un hôpital préfectoral[8].
Cultes |
La paroisse de l'église catholique de la Sainte Famille de Sibut est établie depuis 1943. Elle dépend aujourd'hui du diocèse de Kaga-Bandoro.
Économie |
Notes et références |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Population des villes de RCA
L'Afrique Noire à l'IHPOM, éditions de L'Harmattan, 1995, p. 103.
Auguste Chevalier, Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale : La culture du cotonnier au Congo belge et en Afrique équatoriale française (no 343-344), mai-juin 1951, bulletin, p. 275-279.
Oubangui Chari et son évangélisation, éditions L'Harmattan Italia, 2012, (ISBN 2296485731), p. 301.
Loi 60-179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
Les habitants de Sibut retrouvent leur ville mise à sac, RFI, 3 février 2014.
Sibut libérée: que devient la colonne Seleka ?, RFI, 3 février 2014
Reliefweb, Rapport d'évaluation RRM de Sibut, juin 2014
- Portail de la Centrafrique