Lannéanou
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L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et son clocher-mur datant de 1751. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Morlaix | ||||
Canton | Plouigneau | ||||
Intercommunalité | Morlaix Communauté | ||||
Maire Mandat | Michèle Beuzit 2014-2020 | ||||
Code postal | 29640 | ||||
Code commune | 29114 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lannécois | ||||
Population municipale | 389 hab. (2016 en augmentation de 8,06 % par rapport à 2011) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 29′ 20″ nord, 3° 40′ 19″ ouest | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 285 m | ||||
Superficie | 16,17 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Finistère
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Géolocalisation sur la carte : France
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Lannéanou [laneanu] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
1 Géographie
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Origines
3.2 Antiquité et Haut Moyen Âge
3.3 Moyen Âge
3.4 Du XVIe au XVIIIe siècles
3.5 Révolution française
3.6 Le XIXe siècle
3.7 Le XXe siècle
3.8 Le XXIe siècle
4 Démographie
5 Politique et administration
6 Monuments et sites
7 Événements
8 Personnalités liées à la commune
9 Romans et contes
10 Notes et références
11 Liens externes
Géographie |
Lannéanou se trouve à l'extrémité est-nord-est des monts d'Arrée et des Rochers du Cragou. La commune est de superficie modeste (16 km²), son finage s'étirant dans le sens sud-nord (du marais de Ménez Vergam, vers 180 mètres d'altitude, au sud, s'élevant rapidement jusqu'aux hauteurs principales proches du bourg (280 mètres) ou plus à l'est (245 mètres près de Kerforniou), les quatre-cinquièmes nord du territoire communal formant un plan incliné à très faible pente dont l'altitude décroît assez régulièrement vers le nord jusque vers 150 mètres.
Lannéanou est un véritable château d'eau naturel, plusieurs cours d'eau y prennent leur source et c'est aussi une ligne de partage des eaux entre plusieurs bassins-versants : le Roudouhir, juste au sud du bourg, coule vers le sud, sert de limite communale avec Plougonven, et qui est un affluent du Squiriou, lui-même tributaire de l'Aulne qui se jette dans la rade de Brest ; le Douron, dont la source se trouve près du point de rencontre des limites communales de Lannéanou, Scrignac et Botsorhel, coule vers le nord, se jetant dans la Manche ; son cours sert de limite communale avec Botsorhel. La rivière de Plouigneau, dénommée plus en aval Tromorgant, prend sa source à proximité immédiate du bourg de Lannéanou, coule vers le nord-nord-ouest et est un affluent de rive droite du Jarlot qui, avec le Queffleut, constitue plus en aval encore la rivière de Morlaix ; son cours sert de limite communale avec Plougonven. Ces vallées, presque dès leurs sources, coulent dans des vallons encaissés d'une cinquantaine de mètres par rapport aux plateaux avoisinants.
Le bourg de Lannéanou est très excentré au sud-sud-ouest de son finage communal ; la butte du Télégraphe, proche du bourg, qui culmine à 300 mètres et porte ce nom car ce fut un des relais du télégraphe Chappe reliant Paris à Brest, est sur le territoire de la commune de Plougonven.
L'essentiel du territoire de Lannéanou est constitué de granite (massif granitique s'étendant de Commana à Plouaret) ; des affleurements de quartzites peuvent aussi être identifiés[1].
Une gare du Réseau breton, à voie métrique, sur la ligne Morlaix-Carhaix, était dénommée "Cloître-Lannéanou" : située à 6 km à l'ouest de Lannéanou, dans la vallée du Jarlot, à la limite des territoires communaux de Plougonven et du Cloître-Saint-Thégonnec, près du hameau de Kermeur, elle n'eût qu'un intérêt limité pour les habitants de Lannéanou pendant ses quelques décennies d'existence entre 1891 et 1967.
Toponymie |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Treff de Lanleanou en 1559, Lanneanou en 1590[2].
Lannéanou vient de l’ancien breton « lann » (ermitage) et de « leanou » (nonnes)[3].
Histoire |
Origines |
Lannéanou était, sous l'Ancien Régime, une trève de Plouigneau.
Curia Monialum (« la cour des moniales »), l'endroit où s'arrêta Rivod, l'assassin de saint Mélar, d'après la « Vie de saint Mélar », récit hagiographique, et où une source jaillit à l'endroit où Rivod, fatigué, planta son bâton, est probablement la source du ruisseau de Tromorgant, dénommé dans un texte de 1485 Dour Melar (« eau de saint Mélar »)[réf. nécessaire].
Antiquité et Haut Moyen Âge |
Des monnaies gauloises ont été trouvées en 1832 et 1836 dans les tourbières de Grantugen (Grand Huguen désormais), à l'extrême-sud du territoire communal.
Lannéanou se trouvait au carrefour de deux voies romaines, celle allant de Carhaix à Lanmeur et celle allant de Morlaix à Quintin.
Le tracé d'un chemin ancien, remontant au moins à l'Armorique primitive, menant de Carhaix à Lanmeur en passant par Lannéanou et Plouigneau ; son tracé entre ces deux dernières localités correspond à la route communale actuelle[4]. La tradition rapporte qu'un jour, saint Mélar, qui cheminait sur cette route près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçut deux cavaliers ennemis qui le poursuivaient. Le saint se recommanda aux soins de la Providence et se coucha par terre, au bord du chemin : miracle, la terre s'enfonça sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignirent par-dessus de sorte que les assassins passèrent sans le voir. Cet endroit est appelé Guélé Sant-Mélar ("Le lit de saint Mélar") est situé dans l'enceinte de la chapelle[5].
Moyen Âge |
La trève de Lannéanou se situait en Trégor puisqu'elle dépendait de l'évêché de Tréguier et faisait partie de la seigneurie du Ponthou dont le fief, la juridiction et la châtellenie, avec droit de haute, moyenne et basse justice s'étendait également sur Plougonven, Plouigneau, Botsorhel, Plouezoc'h, Plougasnou, Lanmeur et Plouégat-Guérand[6]. Mais au XIIe siècle, les seigneurs du Ponthou concèdent les « landes du Ponthou » aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Les Le Rouge de Guerdavid se succèdent de père en fils comme seigneurs puis comtes de Guerdavid, depuis Hervé Le Rouge (avant 1350-avant 1414). Le manoir de Guerdavid étant alors situé dans la paroisse de Plouigneau (Lannéanou maintenant). Plusieurs Guerdavid sont inhumés dans l'église de Lannéanou et quatre de ses membres se sont succédé de père en fils entre 1826 et 1944, comme maires de la commune voisine de Botsorhel.
Du XVIe au XVIIIe siècles |
Une route royale allant de Carhaix à Morlaix passait par Lannéanou et Plougonven. Anatole Le Braz y fait allusion :« Le lendemain, un char-à-bancs attelé d'un bidet gris-fer, roulait à travers le pays montueux de l'Arrée, sur la route royale qui menait en ces temps-là de (...) Morlaix à Carhaix, en passant par Lannéanou. Chaque fois qu'un pâtre, qu'un bouvier, qu'un laboureur croisait la voiture, l'homme soulevait son chapeau (...) »[7].
Le 25 novembre 1589, dans le contexte des guerres de la Ligue, des paroissiens de Lannéanou (Jean le Rémeur, François le Bensat, Ollivier Keragoff, Yvon le Bensat) prêtent serment de fidélité « tant pour eux que comme procureurs de ceux de la dite trève » à la "Sainte Union de Morlaix" constituée afin de défendre la ville et sa région des pillages[8].
Révolution française |
Guillaume Le Lay[9] (1743 – 1818), exploitant d’un domaine congéable à Kerudoret, fut élu en avril 1789 député aux Etats généraux comme représentant de la sénéchaussée de Morlaix. Il siégea ensuite à l’Assemblée nationale constituante sous le nom de Guillaume Le Lay de Grantugen comme député du Finistère. Son action se focalisera sur la question du domaine congéable en Bretagne. Il présenta à l’assemblée dès septembre 1789 des propositions en vue de son abolition et se fit le porte-parole de l’opinion publique des campagnes bretonnes dans ce sens. Il n’obtint finalement pas gain de cause. Après son mandat de député, il fut maire de Lannéanou en 1792 puis administrateur du district de Morlaix pendant la première moitié de 1793. Il reprit ensuite ses activités de cultivateur à Lannéanou avant d’occuper le poste de percepteur des contributions à Guerlesquin de 1805 à 1814[10].
Le XIXe siècle |
Un jubilé s'est tenu à Lannéanou en 1827 comme en témoigne la "Croix du Jubilé" située dans le bourg.
Entre le 15 septembre 1854 et le 1er octobre 1854, une épidémie de choléra fait 6 morts à Lannéanou[11].
Un temple protestant a existé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle à Lannéanou, sous l'influence du pasteur Allfred Jenkins, baptiste, installé à Morlaix et qui développa dans plusieurs localités avoisinantes comme Primel, Roscoff, un culte protestant en langue bretonne[12].
Le XXe siècle |
Une foire était organisée pendant l'entre-deux-guerres à Lannéanou le dernier lundi d'août[13].
Le monument aux morts de Lannéanou[14] porte les noms de 59 personnes mortes pour la France pendant les guerres mondiales, 46 pendant la Première Guerre mondiale et 13 pendant la Seconde Guerre mondiale[15].
Parmi les décédés de la Seconde Guerre mondiale, François Marie Larhantec, né le 1er janvier 1914 à Lannéanou, quartier-maître, fit partie des 119 victimes (13 rescapés) de l'aviso Vauquois coulé par l'explosion d'une mine[16] devant Le Conquet le 18 juin 1940[17].
Le XXIe siècle |
La première décennie du XXIe siècle a été marquée par la fermeture de l'école et en 2009 par celle du restaurant-bar-épicerie, le dernier commerce de la commune[18] Un nouvel établissement restaurant-bar-épicerie a depuis été installé (décembre 2014) dans les locaux de l'ancienne école rénovés et aménagés en conséquence[19].
Démographie |
Commentaire : Après une augmentation de 389 habitants entre 1793 et 1851 (+ 57,9 % en 58 ans), la population de la commune atteint son apogée en 1851. Depuis cette date, le déclin démographique est constant et important, le nombre des habitants baissant de 700 entre 1851 et 2008 (- 66 % en 157 ans, la commune se retrouvant en 2008 presque deux fois moins peuplée qu'elle ne l'était lors du premier recensement de 1793. Éloigné de villes importantes (la relative proximité de Morlaix n'a pas joué), faisant déjà partie de la Bretagne intérieure moins par l'éloignement du littoral que par son relief déjà accidenté, Lannéanou a connu au fil des décennies un important exode rural. Une légère reprise démographique est toutefois perceptible entre 1999, année du minimum démographique avec seulement 341 habitants et 2006, avec un gain de 22 habitants en 7 ans.
Le solde naturel reste constamment négatif (- 0,5 % l'an entre 1999 et 2006) en raison du vieillissement démographique (en 2007, les 65 ans et plus constituent 20,7 % de la population et sont presque aussi nombreux que les 0 à 19 ans qui constituent 21,7 % de la population totale). En 1999 par exemple, la commune a enregistré 3 naissances pour 12 décès ; en 2007, elle n'a enregistré aucune naissance. Le solde migratoire, après avoir été négatif pendant plus d'un siècle (- 1,7 % l'an entre 1968 et 1975, - 1,2 % l'an entre 1975 et 1982) a toutefois été positif entre 1999 et 2007 (+ 1,2 % l'an)[22]. Quatorze maisons supplémentaires ont quand même été construites dans la commune entre 1999 et 2007[23].
Politique et administration |
Monuments et sites |
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, reconstruite après son écroulement en 1833, abrite des statues de saint Jean-Baptiste, saint Yves, saint Mélar, de la Vierge-Mère et un Ecce Homo ; une statue de saint Méen, coiffé d'une mitre et tenant en laisse un chien muselé, se trouve sur sa façade extérieure. Le clocher-mur, datant de 1751, est le seul élément de l'église précédente qui ait été conservé.
Vue intérieure de l'église paroissiale.
Statue de saint Méen tenant un chien muselé.
Vitrail du baptême du Christ et statues de saint Jean-Baptiste et du Christ aux liens.
Statue de sainte Anne avec la Vierge Marie.
Statue de saint Jean-Baptiste.
Statue de saint Mélar.
Statue du Christ aux liens.
Bannière de procession figurant saint Joseph avec l'Enfant Jésus.
- La chapelle Saint-Sébastien et Saint-Fabien (1560) dépend du château de Kerlosser et est de style Renaissance; elle est propriété privée de la famille La Tour. Son pignon ouest est surmontée d'un clocheton original, en forme de lanterneau[24].
- La chapelle Saint-Claude, à Kéruscar, date du XIXe siècle.
- La « Croix de mission » du cimetière date du XIXe siècle, mais a été remaniée lors de la mission de 1930[25].
- Trois croix se trouvent respectivement à Guerguiniou, Croix-Morvan (Croaz Morvan) et Croix Blanche[26].
- Plusieurs châteaux ou manoirs :
- le manoir (aujourd'hui disparu) du Guerdavid, possédait autrefois une chapelle privée. Subsiste aujourd'hui, la ferme et un colombier du XVIIe siècle. Les terres de Guerdavid sont propriété de la famille Le Rouge de Guerdavid au moins depuis le XIVe siècle ;
- le manoir de Kerlosser (XVIe siècle) ;
- le manoir de Keruscar, simple ferme désormais.
Réserve naturelle régionale des landes et tourbières du Cragou et du Vergam.
Événements |
Personnalités liées à la commune |
Guillaume Le Lay de Grantugen (1743-1818), homme politique, né à Lannéanou.
Charles Rolland (1862-1940), musicien, né à Lannéanou.
Romans et contes |
Anatole Le Braz : Vieilles histoires du pays breton : le Bâtard du Roi[7].
Notes et références |
Louis Chauris et Jacques Garreau, "Précisions sur la stratigraphie et la structure des Monts d'Arrée (Finistère)", Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, 1973, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6109671c/f1043.image.r=Lanneanou.langFR
Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère.
http://www.infobretagne.com/lanneanou.htm
Guillaume Marie Lejean, " Histoire communale du Finistère. (Première partie.) Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix, depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution française", V. Guilmer, 1846, Morlaix, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5789163j/f19.image.r=Lanneanou.langFR
Vicomte H. de Gourvello, "Vie de saint Méloir, prince de Cornouaille", Revue historique de l'Ouest, 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67183p/f114.image.r=Botsorhel.langFR
Comtesse du Laz, "La baronnie de Rostrenen", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740/f28.image.r=Lanneanou.langFR
Anatole Le Braz, "Vieilles histoires du pays breton : le Bâtard du Roi", H. Champion, 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815897t/f69.image.tableDesMatieres.r=Lanneanou
Anatole de Barthélémy, "La Chambre de la Sainte-Union à Morlaix, du 27 septembre 1589 au 31 juillet 1590", Revue historique de l'Ouest, 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67179f/f148
Né le 22 avril 1743 à Kerudoret en Lannéanou, mort le 24 avril 1818 au bourg de Guerlesquin, marié à Françoise Salaun le 3 novembre 1767 à Guerlesquin. Arch. Dép. Finistère : registres paroissiaux et état-civil.
Y. Saint-Jalm, Guillaume Le Lay de Grantugen député de la Bretagne aux états généraux de 1789 et à l’Assemblée nationale constituante, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXLII, 2014, p. 249-277
Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", C. Delagrave, Paris, 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f29.image.r=Lanneanou.langFR
Frank Puaux, "Les œuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724423v/f158.image.r=Lanneanou.langFR
Journal Ouest-Éclairn°12466 du 24 décembre 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243047/f11.image.r=Lanneanou.langFR et n°14905 du 31 août 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k630797v/f10.image.r=Lanneanou.langFR
http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-lanneanou
Memorialgenweb.org - Lannéanou : monument aux morts
http://recherches.historiques-leconquet.over-blog.com/article-28131713.html
http://recherches.historiques-leconquet.over-blog.com/article-28115158.html
http://videos.tf1.fr/jt-13h/fermeture-du-dernier-commerce-de-lanneanou-4449586.html
« Commerce. Le Skol Louarn inauguré samedi », sur Le Telegramme (consulté le 5 avril 2016)
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29114-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher
http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29114-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher
http://fr.topic-topos.com/livres/lanneanou
http://fr.topic-topos.com/croix-de-mission-lanneanou
http://www.croix-finistere.com/commune/lanneanou/lanneanou.html
Liens externes |
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