Lens (Pas-de-Calais)
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La rue de Paris à Lens. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Lens (chef-lieu) | ||||
Canton | Lens | ||||
Intercommunalité | Communaupole de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat | Sylvain Robert 2014-2020 | ||||
Code postal | 62300 | ||||
Code commune | 62498 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lensois | ||||
Population municipale | 30 413 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 2 599 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 539 322 hab. (2013) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 56″ nord, 2° 50′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 71 m | ||||
Superficie | 11,7 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | villedelens.fr | ||||
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Lens (prononcé [lɑ̃s] comme une lance) est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Lensois.
Si elle n'est que la 5e ville du département (4e jusque 2013) et la 20e de la région avec ses 30 413 habitants, son agglomération est l'un des territoires les plus densément peuplés de France. L'aire urbaine de Douai-Lens est la quinzième aire urbaine du pays avec 539 322 habitants. Elle est également directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville de Lille, ne se trouve qu'à 30 km.
La ville est surtout connue pour avoir été l'un des principaux centres urbains du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (avec la Compagnie des mines de Lens), qui marque encore aujourd'hui économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement l'agglomération, pour son équipe de football, le Racing Club de Lens (RCL), et plus récemment pour le musée du Louvre Lens ouvert en décembre 2012.
Lens comprend de nombreux équipements d'enseignement et de santé. C'est aujourd'hui une ville universitaire : on y trouve le pôle science, technologie et tertiaire de l'université d'Artois, une école d'ingénieurs, l'institut de génie informatique et industriel (IG2I) et plusieurs IUT. La faculté Jean-Perrin, installée dans les anciens bureaux des mines de Lens depuis le début des années 1990, est le pôle scientifique de l'université d'Artois. On y étudie la biologie, la biochimie, la physique, la chimie, les mathématiques et l'informatique. La ville est également dotée d'un tribunal d'instance et d'un théâtre.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Voies de communication et transports
1.4 Géologie et relief
1.5 Hydrographie
1.6 Climat
2 Urbanisme
2.1 Logement
2.2 Projets d'aménagement
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Fondation
4.2 Période espagnole
4.3 Découverte du charbon
4.4 XXe siècle
4.5 Première Guerre mondiale
4.6 Entre-deux-guerres
4.7 Seconde Guerre mondiale
4.8 Après-guerre et Trente Glorieuses
4.9 Crise et reconversion
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Administration territoriale
5.3 Administration municipale
5.4 Liste des maires
5.5 Politique environnementale
5.6 Instances judiciaires et administratives
5.7 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Sécurité
6.3 Enseignement
6.4 Santé
6.5 Sports
6.5.1 Équipe de football
6.5.2 Stade Félix-Bollaert - André Delelis
7 Économie
7.1 Tertiaire
7.2 Artisanat et industries
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 Architecture sacrée
8.1.2 Architecture civile
8.2 Louvre-Lens
8.3 Récompenses
8.4 Œuvres liées à Lens
8.4.1 Films et séries
8.5 Personnalités liées à la commune
8.5.1 Naissance
8.5.2 Décès
8.6 Héraldique
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
La commune est située dans le nord de la France, dans la plaine de l'Artois, à environ 15 km au nord d'Arras[1], 20 km à l'ouest de Douai[2], 27 km au sud-ouest de Lille[3], 90 km au sud-est de Calais[4] et 180 km au nord de Paris[5] à vol d'oiseau.
Communes limitrophes |
Voies de communication et transports |
Lens est desservi par l'autoroute A21 (appelée « rocade minière ») qui forme un semi-boulevard périphérique au nord et à l'est de la commune et relie la ville à Douai, Valenciennes et d'autres autoroutes, l'autoroute A1 (Paris-Lille) à l'est, et l'autoroute A26 (Calais-Reims) à l'ouest.
Sa gare est desservie par six aller-retour TGV par la LGV Nord (1 h 10 de Paris) mais aussi par les lignes TER Nord-Pas-de-Calais 6, 13, 21 et 23 allant vers Valenciennes, Arras, Dunkerque et Lille (réduit à 30 minutes par Libercourt depuis le 9 décembre 2007).
Les transports en commun sont assurés par la société Tadao, sous l'autorité d'un syndicat mixte qui regroupe la Communaupole de Lens-Liévin, la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, la communauté d'agglomération de l'Artois et la communauté de communes de Nœux et environs. Un projet de tramway reliant Liévin à Hénin-Beaumont par Lens est prévu pour remplacer la ligne buLLe de Tadao[6]. De plus, une nouvelle gare routière est aménagée en 2009.
L'aérodrome de Lens - Bénifontaine est le plus proche de la ville, l'aéroport le plus proche étant celui de Lille-Lesquin.
Géologie et relief |
Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Hydrographie |
Lens, sur les bords de la rivière Souchez devenue le canal de la Deûle, est la principale ville de la Gohelle.
Climat |
Le climat de Lens est de type océanique. Du fait de l'éloignement de la mer (80 km), le caractère océanique est moins marqué que sur les côtes. La température est fraîche en hiver (4 °C de moyenne) et doux en été (18 °C). Des records de chaleurs de 35 °C ont plusieurs fois été enregistrés. Les précipitations sont moindres mais plus réparties sur tous les mois de l'année.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1 | 4 | 5 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 3 | 7,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 7 | 10 | 14 | 18 | 20 | 23 | 23 | 20 | 15 | 9 | 6 | 14,2 |
Précipitations (mm) | 44,5 | 35,2 | 37,8 | 36,1 | 37,8 | 44,2 | 53,3 | 44,3 | 43,6 | 43,7 | 48,9 | 49,9 | 519,3 |
Urbanisme |
Logement |
Avec plus de 60 % de logements sociaux[7], une situation héritée de l'exploitation houillère, la ville de Lens reste accrochée à son passé minier.
Lens a deux ensembles urbains classés en « zone urbaine sensible » et « zone de rénovation urbaine » : le collectif de la Grande Résidence au nord (64 ha, 5 400 habitants), la Résidence Sellier et la Cité du Quatre juste à l'ouest de la gare et du centre-ville (36 ha, 2 800 habitants).
Le nombre de logements est de 16 668, dont 15 536 en résidence principale. 93 % de la population est en résidence principale, 24 % sont propriétaires et 64 % sont locataires (n'inclut pas les résidences secondaires).
À Lens, le prix moyen de l'immobilier au 1er août 2010 est de 1 695 euros au mètre carré.
Projets d'aménagement |
Afin d’accompagner l’ouverture du musée du Louvre (voir plus haut), plusieurs projets d’envergure sont conçus pour offrir à la ville de Lens une véritable dimension métropolitaine à l’horizon 2015.
- Le tramway Liévin - Lens - centre commercial Noyelles-Godault (Tram Artois-Gohelle) abandonné en 2013 par la SMT Artois-Gohelle et remplacé par de nouvelles BuLLes Tadao (Bulle1);
- Développement du pôle Gares : la nouvelle adresse tertiaire et hôtelière de l'agglomération desservie par la première ligne de tramway et création dans l'ancien cinéma Apollo d'un centre commercial, culturel et hôtelier ;
- Renforcement de l’attractivité du centre-ville ;
- L'Établissement public de coopération culturelle (EPCC) du musée du Louvre-Lens disposera aussi d'un auditorium de plus de 300 places assises, La Scène, « un espace modulable et pluridisciplinaire qui proposera des manifestations culturelles (conférence, débat, spectacle vivant, etc.) organisées en lien étroit avec le musée du Louvre »[8].
- Un casino opéré par le groupe Partouche couplé avec un hôtel de luxe, le tout relié au stade Bollaert par un parking souterrain ;
- Aménagement de nouveaux quartiers :
- Nexans : le site de la câblerie Nexans, ex-Alcatel, abandonné en 2006 au profit de Noyelles-sous-Lens, laisse une friche de 55 ha qui va être affectée à la construction de 350 logements pour cadres, d’un supermarché, d'une galerie des antiquaires et d'une maison de retraite médicalisée.
- Van Pelt : aménagement d'un nouveau quartier mixte en entrée de ville.
- Garin : développement d'un projet immobilier haut de gamme dans les abords immédiats du musée ;
- Une coulée verte : le tissu urbain conserve de vastes emprises ferroviaires et le grand stade de football Bollaert, ce qui va permettre la mise en place d'une coulée verte et d'un alignement monumental à l'ouest et au nord-ouest du centre-ville avec le Louvre, le stade et l'université, complétés un peu plus au nord par le centre hospitalier et relayés au sud-est par le parc de la Glissoire, qui est un autre espace vert pourvu d'étangs.
- Nouveaux projets pour les BuLLes Tadao, travaux des routes et mise en place d'une nouvelle disposition de la Gare de Bus.
Toponymie |
L’origine de la ville n’est pas complètement connue, comme en témoigne l'incertitude sur sa toponymie.
La première explication fut que le nom de Lens venait d’un proconsul romain appelé Lentulus, mais elle fut écartée après des découvertes de vestiges romains ne donnant aucun crédit particulier à cette hypothèse. Des pièces de monnaie, datant de l'époque mérovingienne, attestent l'existence de Lenna Cas(trum). Si le deuxième mot signifie simplement que la cité était fortifiée, le premier est en revanche plus mystérieux : certains chercheurs pensent qu'il vient du mot gaulois « onna », signifiant fleuve, source. Lenna Cas serait donc la « forteresse des sources »[9].
Histoire |
Fondation |
La tradition rapporte qu'au début du XIIIe siècle, Gautier et Eustache, co-châtelains de Mons, fondèrent un hôpital tenu par les frères Trinitaires. Le rayonnement de cette institution incita Jean, châtelain de Mons et seigneur de la terre de Lens, à la doter de revenus fixes : c'est ainsi qu'en 1245 il établit le couvent des Trinitaires de Lens[10], dont le missionnaire Chrétien Le Clercq sera le père supérieur quelques siècles plus tard.
Voir l'histoire de l'Artois et du comté d'Artois.
En 1415, Henri de Récourt dit de Lens, Jean de Récourt dit de Lens et Philippe de Récourt dit de Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt[11].
Période espagnole |
C'est en 1526, lors de l'essor de l'Espagne en Europe, que la ville de Lens passe aux mains du roi d'Espagne et fait donc partie des Pays-Bas espagnols[12]. Il faudra attendre le siège de Lens en 1647 puis le Grand Condé et la bataille de Lens, le 20 août 1648, pour voir le début du déclin espagnol dans la région. Cette bataille a permis à Mazarin de signer les traités de Westphalie, mettant fin à la guerre de Quatre-Vingts Ans. L'Artois sera rendu à la France lors du traité de paix des Pyrénées dix ans plus tard, le 7 novembre 1659.
Découverte du charbon |
Des industriels lillois, MM. Casteleyn, Tilloy et Scrive, découvrent du charbon à 151 mètres de profondeur dans le bois de Lens lors de sondages en 1849. Le décret du 15 janvier 1853 attribue à la Compagnie de Lens une concession de 6,051 ha. Lens s’imposa progressivement comme un centre urbain d’importance.
XXe siècle |
Le passage au XXe siècle n'empêche pas que certaines traditions anciennes ne survivent : le 17 août 1901, un duel au pistolet oppose à Lens un journaliste et un lecteur s'estimant offensé[14].
Le 11 mai 1913, 100 000 personnes sont rassemblées à Lens pour entendre Le Couronnement de la Muse, œuvre musicale lyrique en la présence du compositeur Gustave Charpentier[15].
Première Guerre mondiale |
La ville de Lens, située à proximité du front, a énormément souffert de la Première Guerre mondiale. En octobre 1914, elle connaît l'invasion allemande puis jusqu'en 1918, l'occupation, pendant laquelle elle est un centre logistique important pour l'armée allemande. Elle est durant cette période très largement pilonnée par des obus de tout calibre dont un grand nombre n'ont pas explosé, qui rendront la reconstruction dangereuse. Avant leur fuite, les occupants noient et détruisent tous les puits de mines.
La population de la ville a diminué de moitié à la fin de la guerre[16]. Elle a reçu la Légion d'honneur le 30 août 1919[17]. En 1918, la ville et une grande partie du bassin minier sont presque totalement rasés[18]. Il faut de longs mois pour nettoyer les décombres des munitions non explosées, puis pour entamer la reconstruction.
Fin 1918, alors que les premiers habitants reviennent déjà, le paysage est lunaire. L'hiver arrive et le papier et le carton bitumé manquent, de même que la nourriture pour les habitants, les prisonniers et le groupe d'ouvriers chinois qui nettoient et reconstruisent la ville, alors que la grippe espagnole apparaît et fait des ravages, emportant de nombreux adultes qui avaient échappé à la mort sur le front, ainsi que des femmes et des enfants.
Le monument aux morts est édifié sept ans plus tard, sur la place du Cantin, par Augustin Lesieux, marbrier et sculpteur à Paris, avec l'aide de l'architecte Barthelet et d’ouvriers spécialisés. Il est inauguré le 30 mai 1925 devant environ 100 000 personnes et le président de la Chambre des députés (Édouard Herriot). Il rend hommage aux mineurs, par un bas-relief présentant une galerie de mine au boisage brisé et envahie par les eaux, ainsi qu'aux ouvriers qui, au retour de la guerre, ont retrouvé leur outil de travail rasé par des bombardements[19].
Ruine de maisons de bois, Lens, 1914.
Lens en 1914.
Lens en 1917.
Destruction des mines (photo allemande ; entre 1914 et 1918).
Le monument aux morts.
Entre-deux-guerres |
La période qui suit la Grande Guerre va voir l'influence de Lens grandir, de même que sa démographie. Cet essor est symbolisé par la construction des Grands Bureaux de la Société des mines de Lens à la fin des années 1920, un bâtiment qui montre la puissance industrielle de la ville[20].
Michał Kwiatkowski transfère à Lens, en 1924 le quotidien Narodowiec (fondé à Herne en 1909). Une importante communauté polonaise arrive après la Grande Guerre et les décennies qui suivent et se réunit autour de la chapelle Sainte-Élisabeth de la fosse n° 1. Le premier numéro sort des presses régionales le 12 octobre de la même année. Le journal écrit en polonais accompagne les nombreux mineurs polonais qui se sont installés dans la région et plus largement la polonia (diaspora polonaise). Sabordé en 1940, le quotidien ne sera de nouveau imprimé qu'à la Libération. Il cesse de paraître en 1989.
Seconde Guerre mondiale |
Lens dut subir aussi les dégâts matériels de la guerre de 1939-1945, mais dans une moindre mesure que lors de la Grande Guerre. Dans la nuit du 10 au 11 septembre 1942, 528 Juifs (dont 123 femmes et 288 enfants) sont raflés avec la complicité de la préfecture de police, et seront gazés à Auschwitz. Une partie de la communauté juive étrangère était d'origine polonaise et était arrivée à Lens dans les années 1920, avec les autres Polonais s'étant engagés dans les mines. Ceci n'avait d'ailleurs pas eu lieu sans une certaine dose de xénophobie et d'antisémitisme, notamment à la fin de l'entre-deux-guerres, avec la création en juillet 1938 d'un « Comité provisoire de défense du commerce français » qui dénonçait, par affichage, la venue d'un « NOUVEAU FLOT DE 300 000 JUIFS ÉMIGRÉS […] réparti entre la France, l’Angleterre et les États-Unis » [sic][21]. Selon les historiens N. Mariot et Cl. Zac qui ont analysé les archives départementales du Pas-de-Calais:
« Malgré l’exode d’une bonne moitié de la communauté dès mai 1940, le recensement de décembre 1940 dénombre encore 482 individus dits « israélites » dans le bassin. Moins de deux ans plus tard, celui du premier octobre 1942 n’en compte plus que treize[21]. »
Après-guerre et Trente Glorieuses |
L'après-guerre vit la nationalisation des anciennes compagnies houillères avec l'ordonnance du 14 décembre 1944 du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) dirigé par le général de Gaulle.
Avec les Trente Glorieuses, la ville s'agrandit encore pour atteindre en 1962 les 42 733 habitants, puis accueille de nombreux immigrés d'Afrique du Nord. Elle prend une importance suffisante pour scinder en deux l'arrondissement d'Arras, et créer en 1962 celui de Lens qui englobe sa conurbation minière de Lens avec entre autres les villes de Liévin, Carvin et Hénin-Beaumont. C'est son bassin houiller qui a permis à Lens de devenir une cité industrielle orientée vers la carbochimie (Mazingarbe, Drocourt, Vendin-le-Vieil) et la métallurgie (chaudronnerie, tréfilerie).
Deux bâtiments furent alors protégés des Monuments historiques : la gare (en forme de locomotive) inscrite en 1984[22] et la Maison syndicale des mineurs partiellement inscrite en 1996[23].
Crise et reconversion |
Le recul de l'extraction du charbon, à partir des années 1960, puis l'arrêt total de l'extraction en 1990, a entraîné une grave crise de reconversion. Lens voit pendant une trentaine d'années sa population reculer, ses magasins et ses cinémas fermer et le chômage grimper.
Depuis, la ville a diversifié ses activités industrielles autour de l'industrie textile, de la métallurgie, de la construction automobile et de l'industrie alimentaire, ainsi qu'autour des fonctions médicales (Centre hospitalier important), tertiaires (banques, centres d'appels) et administratives (sous-préfecture, université d'Artois).
La ville a néanmoins été classée neuvième ville la plus pauvre de France en 2010 par le Journal du Net en raison de l'importance du chômage (15,21 %* de la population active) et de la faiblesse de revenus de ses habitants (10 074,3 euros annuels en moyenne). En effet, plus de la moitié des foyers fiscaux y déclare moins de 11 250 euros de revenus par an (revenu fiscal de référence).
Politique et administration |
En 2011, la commune de Lens a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[24]
Tendances politiques et résultats |
Administration territoriale |
Lens fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin (appelé la Communaupole) qui regroupe 36 communes, soit 250 000 habitants. Elle fait aussi partie du SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin.
Administration municipale |
Liste des maires |
Politique environnementale |
La commune a souffert de lourdes séquelles physiques et environnementales de deux guerres et de l'activité industrielle induite par l'activité minière. Mais la requalification des friches industrielles et le verdissement des terrils et des cavaliers miniers sont aussi devenus un atout environnemental, avec notamment l'inscription d'une partie des milieux renaturés dans la trame verte du bassin minier dont le prolongement est le parc de la Deule et la trame verte de Lille-LMCU qui déclineront ou compléteront localement le Réseau écologique paneuropéen dans le cadre de la trame verte et bleue nationale à la suite du Grenelle de l'environnement.
La commune qui en 2008 disposait d'environ trente personnes pour la gestion de 111 ha d'espaces verts, a depuis 2007 une démarche de gestion différentiée, avec notamment deux grands espaces verts publics en gestion durable et 29 espaces verts en « végétalisation durable »[30].
Instances judiciaires et administratives |
La ville est dotée d'un tribunal d'instance.
Jumelages |
Lens a été jumelée avec Plauen (Allemagne) en 1985 mais ce jumelage a pris fin, et au 30 août 2013, Lens n'est jumelée avec aucune ville[31].
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 30 413 habitants[Note 2], en diminution de 13,19 % par rapport à 2010 (Pas-de-Calais : +0,77 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Comme la plupart des villes du bassin minier, Lens a connu sa plus forte population durant la période d'extraction de charbon, vers les années 1930, et la chute démographique a commencé en 1962 et plus fortement dans les années 1990. On peut évaluer cette perte à plus de 30 000 habitants pour le SCOT de Lens-Liévin Hénin-Carvin[35]. Malgré une hausse entre 1990 à 1999, la ville perd 903 habitants entre 1999 et 2005, passant de 36 192 à 35 289 habitants[36], soit la troisième plus grosse chute de la région après Calais et Liévin. Depuis, la population baisse tous les ans. 4e ville du département depuis plusieurs décennies, Lens passe pour la première fois 5e en 2014, derrière Liévin, ville de sa banlieue[37].
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 25,1 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 16,1 %) ;
- 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 25,7 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 1,0 | |
5,6 | 11,7 | |
10,4 | 13,0 | |
19,0 | 17,8 | |
19,2 | 17,0 | |
25,1 | 21,1 | |
20,6 | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,8 | |
5,1 | 9,1 | |
11,1 | 12,9 | |
21,0 | 20,1 | |
20,9 | 19,6 | |
20,4 | 18,5 | |
21,3 | 18,9 |
Sécurité |
Le quartier lensois de la Grande Résidence a été placé en zone de sécurité prioritaire[40]. La circonscription de Lens a un taux de délinquance supérieur à la moyenne dans le Pas-de-Calais « avec des indicateurs éducatifs et sociaux qui sont tous au rouge »[41]. Seul Calais du fait de la problématique des migrants bat le record lensois[42].
Enseignement |
Lens a trois collèges publics et un privé, quatre lycées publics dont deux professionnels et un privé.
On y trouve le pôle science, technologie et tertiaire de l'université d'Artois, une école d'ingénieurs, l'Institut de génie informatique et industriel (IG2I) et plusieurs IUT. La Faculté Jean-Perrin, installée dans les anciens bureaux des mines de Lens depuis le début des années 1990, est le pôle scientifique de l'université d'Artois. On y étudie la biologie, la biochimie, la physique, la chimie, les mathématiques et l'informatique.
Santé |
La ville est équipée d'un centre hospitalier de 1 200 lits dont 880 médicaux, de trois instituts médico-éducatifs (180, 90 et 75 places) et de cinq centres d'aide par le travail, ainsi que de maisons de retraite.
Sports |
Équipe de football |
Outre ses activités économiques, Lens bénéficie du rayonnement national de son fameux club de football, le Racing club de Lens, les « Sang et Or », véritable pôle culturel et sportif de la ville, qui contribue fortement à sa notoriété nationale, et le symbole actif de la mémoire des houillères et de certaines valeurs chères à la ville de Lens et au bassin minier de la région Nord-Pas-de-Calais. L'équipe fut championne de France de football en 1998, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1999, demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2000, vainqueur de la coupe Intertoto en 2005 et régulièrement présente sur la scène footballistique européenne. Le club descend néanmoins en Ligue 2 à l'issue de la saison 2007-2008 pour y faire un bref passage et remonter dès la saison suivante en Ligue 1. Malheureusement leur retour au premier plan du football français fut bref puisque le club n'y restera que deux saisons malgré une bonne première saison (11e place et demi-finaliste de la coupe de France en 2010).Le Racing club de lens joue actuellement en ligue 2 saison (2018/2019).
Stade Félix-Bollaert - André Delelis |
La ville de Lens dispose avec le stade Félix-Bollaert (puis Bollaert Delelis) d'un équipement sportif de renommée internationale. Situé en plein cœur de ville, il est bâti sur le modèle des stades anglais. L'image de la ville est indissociable de cette enceinte consacrée au football. Il reflète la passion que les Lensois et la population régionale éprouvent pour le RC Lens. D’importance nationale, il a une capacité supérieure à la population totale de la ville. Son affluence record a été de 48 912 spectateurs en 1992, avant sa mise aux normes internationales et travaux qui ont ramené sa capacité à 42 000 places. Lens est la plus petite ville à avoir accueilli une coupe du monde de football (en 1998) et une coupe du monde de rugby (en 1999 puis en 2007). Le stade a également accueilli, outre les rencontres européennes du club local, plusieurs matches à domicile de celui de Lille, une agglomération beaucoup plus grande mais qui n'était pas dotée d'un tel stade.
Lens accueille l'euro 2016 au stade Bollaert Delelis dont les rencontres Albanie-Suisse , Angleterre-Pays de galles et Turquie-République tchèque et la rencontre Croatie-Portugal comptant pour les 8e de finale. Une fan-zone est créée pour toutes les rencontres durant l'Euro au centre-ville.
Économie |
Lens est la ville centre d’une agglomération qui compte de nombreux établissements industriels et commerciaux. Elle est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Arrondissement de Lens.
Tertiaire |
Les plus gros employeurs sont les supermarchés Carrefour Market (deux magasins), Auchan Supermarché (deux magasins), et la librairie Le Furet du nord. Le centre commercial Lens 2 (hypermarché, galerie marchande, grandes surfaces de bricolage et d’équipement de la maison) se situe en périphérie, à quelques kilomètres à Vendin-le-Vieil. Un marché alimentaire se tient les mardis et vendredis en centre-ville et un marché classique les samedis entre la grande résidence et les commerces fixes.
Le poids de la fonction publique est très important, puisqu’il représente 29 % du total des emplois salariés de la ville ; les cinq plus gros employeurs sont le centre hospitalier, la mairie, le commissariat de police, le lycée technique et la communauté d’agglomération.
Le Louvre, ouvert le 4 décembre 2012, emploie actuellement 65 agents. Conséquence directe de l'implantation du Louvre dans la ville, un pôle numérique et culturel va voir le jour sous le nom de Louvre Lens Vallée. Avec ce « pôle de compétitivité », la ville, et plus largement le bassin minier, prétendent à occuper les premiers rangs mondiaux dans une « industrie de la connaissance » et une nouvelle économie voulue en plein essor. Le projet doit permettre l'émergence d'un pôle regroupant entreprises, centres de recherches et de formations, acteurs culturels spécialisés dans la numérisation du patrimoine culturel, dans le développement de technologies permettant sa transmission. Cet équipement devrait créer 1 000 à 1 500 emplois dans les cinq prochaines années.[réf. nécessaire]
Dans les activités tertiaires apparaissent les bureaux d'informatique JSI (130 salariés) et Euro Techni Contrôles (85 sal.), un centre d’appels Orange (170 sal.), la [Caisse d'Épargne]] (290 sal.), la Brinks (60 sal.), Ed (85 sal.), Adrexo (390 sal.), Mediapost (180 sal.), Arvato spécialisé dans le marketing direct (1 740 salariés répartis sur trois sites), les transports Lezier (210 sal.), Dumont (130 sal.), Accart (100 sal.), le brasseur Soldib et le garage Lallain (55 sal.). Le Racing Club de Lens emploie quant à lui 70 salariés, auxquels il faut ajouter son centre de formation, La Gaillette (150 sal.). La commune proche de Vendin-le-Vieil comprend depuis 2012 une centrale de détention de 220 places, avec une unité spéciale pour détenus condamnés pour terrorisme.[réf. nécessaire]
Artisanat et industries |
Les établissements industriels ne sont pas de très grande taille. Ils comprennent une usine de production du plasturgiste Novares (190 sal.)[43] qui travaille pour l'automobile, et TT Plast (90 sal.) ; la métallerie Etci (120 sal.), la Lensoise du Cuivre (groupe Nexans 75 sal.), Semeca (mécanique générale, 75 sal.).
Dans le bâtiment et l'entretien, Lens accueille le traitement des eaux Veolia (120 salariés), les nettoyages GSF Stella (200 sal.), Concerto (90 sal.) et Cofraneth (65 sal.) ; les installations électriques Soleg (65 sal.), les constructions Miroux (180 sal.) et DG (70 sal.), les finitions de bâtiment BIP (85 sal.), la couverture Applicamat (50 sal.), les travaux publics Eiffage (80 sal.) et Colas (75 sal.).
Parmi les industries importantes, on peut citer dans l’industrie automobile, la grosse usine de moteurs d'une filiale commune de Renault, Peugeot et Volvo sous le nom de Française de Mécanique (4 000 salariés), les semi-remorques en aluminium Benalu (310 sal.), la carrosserie Durisotti (430 sal.) ; dans la métallurgie, Nexans (160 sal.), dans l’agroalimentaire, l'usine MacCain (590 sal.) qui transforme 420 000 tonnes de pommes de terre par an et en tire 700 t de frites par jour, la boulangerie Eurorol (140 sal., groupe américain Earthgrains) et la biscuiterie Eurodough du même groupe (75 sal.), dans l'alimentation les conserves de poisson Dutriaux (55 sal.), les salaisons Norvia (50 sal.), les viandes PCB (50 sal.) ; dans le textile, le linge de maison Descamps (220 sal.), Filartois (140 sal.), dans la distribution, les hypermarchés Carrefour (430 sal.) et Cora (380 sal.), des magasins Brico-Dépôt (65 sal.) et Boulanger (électroménager, 70 sal.) ; un centre Leclerc (110 sal.), des supermarchés Champion (160 sal.), Simply Market (40 sal.), Intermarché (40 sal.), Match (105 sal.), des magasins Leroy-Merlin (130 sal.), Conforama (75 sal.), Decathlon (50 sal.), Boulanger (50 sal.), Locagel (85 sal.), plus les entrepôts Logidis du groupe Carrefour (160 sal.), le nettoyage Alliance (200 sal.) et Clean Service (55 sal.), la gestion immobilière Soginorpa (160 sal.), France-Loisir (210 sal.)…
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Architecture sacrée |
Église Notre-Dame-de-Boulogne, construite en 1954[44], rue Prosper-Mérimée
Église Saint-Auguste de Vendin-le-Vieil, cité n° 8 ;
Église Saint-Édouard, cité numéro 12 de la compagnie de mines de Lens, parvis de l'église de la Cité no 12, avec le presbytère et l'ancien logement des Sœurs (inscription en 2009)[45],[46] ;
Église Sainte-Élisabeth (dite église du Millénium) regroupe la paroisse polonaise[47] ;
Église Saint-Léger, centre-ville ;
Église Saint-Théodore, cité numéro 9 ;- Église Notre-Dame-des-Mines-Saint-Wulgan, construite en 1961-1962[48].
Temple protestant de Lens.
Architecture civile |
École Louis-Pasteur et ancien dispensaire de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens (inscription en 2009)[49] ;
Gare de Lens (inscription en 1984)[50] ;
Grands bureaux de la compagnie des mines de Lens, actuelle faculté des Sciences Jean-Perrin, 2 route de La Bassée : vestibule, cage d'escalier, rampe d'appui, pavillon, jardin, mur de clôture, décor intérieur (inscription en 2009)[51] ;
Groupe scolaire Jean-Macé, ancienne habitation du directeur des écoles et ancien patronage de la cité no 12 de la compagnie des mines de Lens, parvis de l'église Saint-Édouard, grand chemin de Loos (inscription en 2009)[52] ;
Logement des Sœurs de la cité numéro 12 de la compagnie des mines de Lens, 2 parvis de l'Église Saint-Edouard (inscription en 2009)[46] ;- Maison du peuple de Lens
Maison syndicale des mineurs, rue Émile-Zola, rue Duquesnoy, rue Casimir-Beugnet : cour, cinéma, élévation (inscription en 1996)[53] ;- Monument à Émile Basly, par Augustin Lesieux (1877-1964), avenue Alfred-Maës, rue Albert-Camus (inscription en 2009)[54] ;
Monument aux morts de la compagnie des mines de Lens, route de Béthune, avenue de la Fosse 12 : square, cimetière (inscription en 2009)[55] ;
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Lens, rond-point Van-Pelt (inscription en 2009)[56] ;
Salle d'œuvres Saint-Pierre de la cité numéro 11 de la compagnie des mines de Lens, rue du Saint-Esprit (inscription en 2009)[57] ;- Monument aux morts du bombardement du 12 août 1944 par les Allemands, place Saint-Léonard (inscription en 2015).
Église Saint-Édouard.
Gare de Lens.
Monument aux morts de la Compagnie des mines de Lens.
Louvre-Lens |
Le 29 novembre 2004, lors d'une visite à Lens, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé que l'ancienne cité minière avait été choisie pour recevoir l'antenne décentralisée du musée du Louvre. Le 4 décembre 2012, un nouveau bâtiment de 18 000 m2 a été inauguré par le président de la République François Hollande dans un parc paysager sur les vingt hectares de l'ancien carreau de la fosse 9/9bis. Il reçoit en alternance avec le musée parisien 500 à 600 œuvres majeures ainsi que des expositions temporaires. Différents espaces pédagogiques ont été construits.
Les organisateurs espéraient accueillir 700 000 visiteurs l'année de l'ouverture, puis un demi-million par an. Finalement, le nombre de visiteurs pour la première année s'établit à environ 900 000[58].
Récompenses |
En 2003, le jury national des Villes et Villages Fleuris a décerné le label « Deux Fleurs » à Lens[59].
Œuvres liées à Lens |
(œuvres citées par ordre chronologique)
Films et séries |
Plusieurs films ont été tournés à Lens, dont le succès de Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon.
1978 : Passe ton bac d'abord de Maurice Pialat
2003 : Jeux d'enfants de Yann Samuell
2008 : Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon
2009 : À l'origine de Xavier Giannoli
2013 : La Grande Boucle de Laurent Tuel
2016 : Tour de France de Rachid Djaïdani
Personnalités liées à la commune |
Naissance |
Auguste Béhal, professeur de chimie organique, ancien président de l'Académie des sciences, membre de l'Académie de médecine, le 29 mars 1859.
Amand Valeur, professeur à l'École de pharmacie de Paris, vice-président puis secrétaire général de la Société chimique de France, directeur général des usines Poulenc, le 12 juin 1870.
Guislain Decrombecque, (1797-1870), maire de la ville de 1846 à 1865, "fertiliseur de la plaine de Lens".
Raymond Delaby, professeur de chimie, membre de l'Académie de pharmacie, le 20 septembre 1891.- André Detœuf (1884-1931), pharmacien, industriel et chimiste.
Auguste Detœuf (1883-1947), industriel et essayiste français (frère d'André Detœuf).- Pierre Detœuf (1890-1962), député de 1951 à 1955.
André Hornez, scénariste et parolier français, le 12 mai 1905.
José Beyaert, coureur cycliste, le 1er octobre 1925.
André Capron, médecin, membre de l'Académie des sciences, le 30 décembre 1930.
Jean-Marie Élise , ancien footballeur français né le 2 décembre 1939
Michel Graillier, pianiste de jazz, le 18 octobre 1946.
Christophe Salengro, acteur, le 9 août 1953.
Ludovic Batelli , entraîneur de football , le 24 mai 1963
Natacha Bouchart , femme politique française , le 29 mai 1963
Chérif Oudjani, footballeur professionnel, le 9 décembre 1964.
Stéphane Rotenberg, animateur et présentateur TV, le 21 septembre 1967.
Pascal Cygan, footballeur professionnel, le 29 avril 1974.
Nicolas Bucher , organiste français , le 30 novembre 1975
Cédric Anselin ancien footballeur professionnel né le 24 juillet 1977
Anne Andrieux joueuse de volley-ball né le 21 avril 1979
Julie Maroh auteur de bande dessinées née en 1985
Pauline, chanteuse, le 5 janvier 1988.
Nordine Oubaali, boxeur, le 4 août 1986.
Kévin Boli , footballeur , le 21 mai 1991
Tom Duquesnoy, champion de MMA, le 21 juin 1993.
Claire Stievenard basketteuse française , le 15 septembre 1993
Élise Fagnez , basketteuse française , le 4 mars 1995
Corentin Carne , basketteur, le 18 juin 1996
Décès |
Jean de Gassion, maréchal de France, en 1647
Émile Basly, syndicaliste puis maire de la ville, le 11 février 1928
Maurice Garin, premier vainqueur du Tour de France, le 19 février 1957
Émilienne Moreau-Évrard (1898-1971), compagnon de la Libération, le 5 janvier 1971.
Héraldique |
Blasonnement : D'azur au château formé d'une tour d'or crénelée de cinq pièces, ouverte et ajourée de sable, l'ouverture chargée d'un monde d'or, la tour flanquée de deux tourelles du même ouvertes et ajourées de sable, le tout accosté de deux fleurs de lys d'or. |
Voir aussi |
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Bibliographie |
P. Feuchère, « Les origines urbaines de Lens-en-Artois », Revue belge de philologie et d'histoire, no 30, 1952, p. 91-108 (lire en ligne).- Loïc Leclercq, « Les Detœuf: un chimiste, un polytechnicien, un député et un physicien », dans Gauheria, no 73, 2010, p. 57–63.
- Loïc Leclercq, « André Detœuf (1884-1931): pharmacien, industriel et chimiste », dans Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 59, no 369, 2011, p. 85–93.
- Nicole Duchon, Jean Lebert, Auguste Béhal, de Lens à Mennecy, Amattéis, 1991.
- Loïc Leclercq, « Auguste Béhal ou l'Essor de la chimie organique moderne », dans Gauheria, no 60, 2006, p. 47–54.
- Loïc Leclercq, « Auguste Béhal, précurseur et visionnaire de la chimie organique moderne », dans Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 55, no 355, 2007, p. 329–340.
- Loïc Leclercq, « Amand Valeur : Lensois, chimiste et... béhalien », Gauheria, no 63, mars 2007, p. 55–61.
- Loïc Leclercq, « Amand Valeur et Raymond Delaby : L’œuvre de deux pharmaciens « béhaliens » en chimie organique au XXe siècle », Rev. Hist. Pharm., no 361, 2009, p. 41–54.
- Loïc Leclercq, « Le professeur Raymond Delaby : Le dernier grand chimiste lensois ? », dans Gauheria, no 65, 2008, p. 49–56.
Articles connexes |
- Liste des communes du Pas-de-Calais
Louvre-Lens Vallée est un centre numérique agrégeant des startups à vocation culturelle situé à Lens.
Liens externes |
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
- Site de la mairie
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
« Distance à vol d'oiseau entre Lens et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le 30 décembre 2016)
« Distance à vol d'oiseau entre Lens et Douai », sur www.lion1906.com (consulté le 30 décembre 2016)
« Distance à vol d'oiseau entre Lens et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le 30 décembre 2016)
« Distance à vol d'oiseau entre Lens et Calais », sur www.lion1906.com (consulté le 30 décembre 2016)
« Distance à vol d'oiseau entre Lens et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le 30 décembre 2016)
« Transport en commun en site propre », ArtoisComm (page consultée le 14 avril 2008)
« Lens est à la croisée des chemins » - La Voix du Nord - Édition du 20 janvier 2008, no 19 793, p. 3
Le projet de musée Louvre-Lens officiellement lancé - Le Point, 12 janvier 2011
Association Mémoire de Lens - Les origines
D'après Jacques de Guyse, Chroniques de Hainaut [« Annales Historiæ Illustrium Principum Hannoniæ »], vol. XV, Paris, libr. Paulin, 1834
« Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? »
Ville de Lens - Époque moderne
Henri Domengie, José Banaudo, Les petits trains de jadis - Nord de la France, p. 248
Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, page 39
Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 59
Ville de Lens - La Première Guerre mondiale
Légion d'honneur - Collectivité décorée de la Légion d'honneur - Ville française
chanoine E.. Occre « LENS 1914-1918, La guerre, l'invasion. L'occupation allemande, les destructions » Ed : Gabriel Beauchesne, Paris, 1919, 256 pages, photos noir & blanc, format : 19 cm × 12 cm
L'inauguration du monument aux morts sur le site Mémoires de pierre
Les Grands Bureaux sur le site de l'office de tourisme
Nicolas Mariot et Claire Zalc, « Identifier, s'identifier : recensement, auto-déclarations et persécution des Juifs de Lens (1940-1945) », in Revue d'histoire moderne et contemporaine 3/2007 (no 54-3), p. 91-117.
Notice no PA00108328, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no PA62000003, base Mérimée, ministère français de la Culture
N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, 2011(consulté le 14 janvier 2010)
« Les maires de Lens », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 29 janvier 2015).
« Guy Delcourt, maire de Lens, va démissionner », L'Avenir de l'Artois, 25 janvier 2013(lire en ligne).
YF avec Hélène Tonneillier, « Lens : Guy Delcourt passe le relais au nouveau maire Sylvain Robert : Sylvain Robert, 41 ans, est officiellement le nouveau maire de Lens. Guy Delcourt lui a passé le relais ce matin pour se concentrer sur son seul mandat de député », France 3 Nord-Pas-de-Calais, 16 juin 2013(lire en ligne).
Édouard Wayolle, « Sylvain Robert, maire de Lens, en taille patron : « Je ne suis pas le clone de Guy Delcourt » : Une « rentrée politique » pour mettre à plat les grands projets de ville. Voilà en substance l’ordre du jour de la conférence de presse tenue ce lundi matin par Sylvain Robert, quelques heures avant celle de Guy Delcourt sur son avenir communautaire. Le maire de Lens depuis juin en a tout de même profité pour prendre un peu plus son indépendance vis-à-vis de son prédécesseur. Tout en se montrant plutôt serein face aux divisions internes qui pourraient secouer le PS local à l’aube des municipales 2014 », La Voix du Nord, 10 septembre 2013(lire en ligne).
« Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, 3 juillet 2014(consulté le 29 janvier 2015).
Fiche gestion différentiée de Lens [PDF]
« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 30 août 2013).
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
Population dans le SCOT Lens-Liévin Hénin-Carvin
« Lens a perdu près de 900 habitants entre 1999 et 2005 » - La Voix du Nord - Édition de Lens-Hénin du 27 janvier 2008, p. 7
Séverine Courbe, Liévin plus peuplée que Lens, une première dans l’histoire ! dans La Voix du Nord, le 3 janvier 2017
« Évolution et structure de la population à Lens en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 25 août 2010) [PDF]
« Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du 20 mai 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 25 août 2010)
La Voix du Nord, article du 12 décembre 2013
La Voix du Nord, article du 12 décembre 2013
La Voix du Nord, article du 12 décembre 2013
« Proximité mondiale - NOVARES », NOVARES, septembre 2017(lire en ligne)
Patrimoine Hauts-de-France
« Église Saint-Édouard de la cité no 12 de la compagnie de mines de Lens », notice no PA62000084, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ancien logement des Sœurs de la cité no 12 de la compagnie des mines de Lens dite Saint-Édouard », notice no PA62000089, base Mérimée, ministère français de la Culture
Paroisse polonaise de Lens
Les églises des mines
« Écoles maternelles et primaire Louis Pasteur et ancien dispensaire de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens, situés respectivement rue du Saint-Esprit, square Henri-Noguères et avenue de la fosse 11 », notice no PA62000086, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Gare », notice no PA00108328, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Anciens grands bureaux de la compagnie des mines de Lens, aujourd'hui Faculté des Sciences Jean-Perrin (université d'Artois) », notice no PA62000091, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Groupe scolaire Jean-Macé, ancienne habitation du directeur des écoles et ancien patronage de la cité no 12 de la compagnie des mines de Lens dite Saint-Édouard, situés parvis de l'église Saint-Édouard et grand chemin de Loos de part et d'autre de l'église Saint-Édouard », notice no PA62000088, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Ensemble des bâtiments formant la maison syndicale des mineurs », notice no PA62000003, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Monument à Émile Basly, situé au croisement de l'avenue Alfred-Maës (RD 38 d'Acq à Lens) avec la rue Albert-Camus (RN 25 du Havre à Lille) », notice no PA62000087, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Monument aux morts de la compagnie des mines de Lens, situé à l'intersection de la route de Béthune et de l'avenue de la fosse 12 », notice no PA62000090, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Monument aux morts de la Première Guerre mondiale », notice no PA62000092, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Salle d'œuvres paroissiales Saint-Pierre de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens, située à l'angle de la rue du Saint-Esprit et de la rue du Béarn », notice no PA62000085, base Mérimée, ministère français de la Culture
Agence France-Presse, E.M., « Le Louvre-Lens a un an : déjà 900 000 visiteurs », sur le site de la chaîne France 3 Nord-Pas-de-Calais, 1er décembre 2013(consulté le 6 décembre 2013).
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