Sandrine Bonnaire





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Sandrine Bonnaire



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Sandrine Bonnaire en 2009 à la 66e Mostra de Venise.
























Naissance
31 mai 1967(51 ans)
Gannat, Allier, France
Nationalité
Drapeau de France Française
Profession
Actrice, réalisatrice et scénariste
Films notables
À nos amours
Sans toit ni loi
Jeanne la Pucelle
La Cérémonie
Joueuse



Sandrine Bonnaire, née le 31 mai 1967 à Gannat (Allier), est une actrice, réalisatrice et scénariste française.


César du meilleur espoir féminin en 1984, elle remporte en 1986 le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Sans toit ni loi et, en 1995, la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour La Cérémonie.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Famille, enfance et débuts


    • 1.2 Carrière


    • 1.3 Membre et présidente de jury


    • 1.4 Engagements


    • 1.5 Vie privée




  • 2 Filmographie


    • 2.1 Cinéma


      • 2.1.1 Actrice


      • 2.1.2 Réalisatrice




    • 2.2 Télévision


    • 2.3 Voix off




  • 3 Théâtre


  • 4 Musique


  • 5 Publication


  • 6 Distinctions


    • 6.1 Récompenses




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Bibliographie


    • 7.2 Nominations




  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Liens externes







Biographie |



Famille, enfance et débuts |


Sandrine Bonnaire, septième d'une famille de onze enfants[1], est la fille de Lucienne et Marcel Bonnaire. Elle passe l'essentiel de sa jeunesse à Grigny[1] en région parisienne où elle effectue ses études secondaires au collège Jean Vilar[2].


Son père est ouvrier ajusteur[1]. Sa mère est Témoin de Jéhovah et c'est la raison pour laquelle elle ne garde pas beaucoup de souvenirs de son enfance, sans fêtes d'anniversaire ni de Noël[1]. Elle déclare : « J'ai une amnésie, peut-être pas inconsciente, mais totale de mon enfance »[3]. Elle ne parle pas de sa mère pour ne pas en dire du mal et doit son équilibre à son père qui ne partageait pas les mêmes convictions religieuses. À cause de la destruction d'humains proclamée et annoncée plusieurs fois par la doctrine des Témoins de Jéhovah, « principe négatif et terrorisant » dit-elle, elle déteste les religions, mais respecte la foi. Elle déclare : « Il y a un aspect très castrateur dans les religions. Une espèce de soumission et cette idée du péché qui me fait froid dans le dos »[4].


À la mort de son père, elle devient le soutien financier de la famille dont la mère est absente et s'occupe de ses deux petits frères[1]. Une de ses sœurs, Sabine, souffre d'autisme[1].


Elle débute au cinéma en 1980 en tant que figurante dans La Boum et Les Sous-doués en vacances.



Carrière |


En juin 1982, alors qu'elle tente de décrocher un CAP de coiffure[1], Sandrine Bonnaire accompagne sa sœur Corinne, à la suite de l'annonce d'un casting dans le journal France-Soir pour faire de la figuration dans le film À nos amours de Maurice Pialat[5]. Mais c'est elle qui est finalement engagée dans le film où sa jeunesse, sa fraîcheur, sa spontanéité et sa sensualité crèvent l'écran[1]. Pour sa prestation, elle gagne à 15 ans le César du meilleur espoir féminin.


Sa carrière est désormais lancée et son rapport avec Pialat s'affirme comme une ligne de force dans sa jeune filmographie, puisqu'elle tourne deux autres films avec lui : Police et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes en 1987.


Tout au long de sa carrière, elle s'illustre dans un registre plutôt sombre et grave comme dans Sans toit ni loi d'Agnès Varda où elle joue une jeune marginale qui finit par mourir de froid. Son interprétation lui vaut, en 1986, un deuxième César, cette fois en tant que « Meilleure actrice », devenant ainsi la plus jeune comédienne à être distinguée dans cette catégorie (18 ans). Elle avoue elle-même que son apparence doit évoquer la gravité ; gravité que des réalisateurs comme Patrice Leconte, Jacques Doillon, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Claude Chabrol exploitent à bon escient.


Sa prestation troublante dans Monsieur Hire est saluée par une nouvelle nomination aux Césars et son rôle subversif de bonne analphabète et meurtrière dans La Cérémonie est distingué par la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine à Venise en 1995, ex æquo avec Isabelle Huppert.


Dans les années 2000, elle trouve pourtant une note de jeu plus légère et pétillante dans des films comme Mademoiselle de Philippe Lioret ou Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet entre autres même si elle reste intimement liée à un cinéma d'auteur sérieux.


Marraine en 2001 de la journée de l'autisme, elle réalise en 2007 un documentaire sur sa sœur, intitulé Elle s'appelle Sabine[6], présenté au festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) la même année et sorti en salles en 2008.


En 2006, dans le téléfilm Le Procès de Bobigny, elle joue le rôle d'une personne vivante, la mère d'une jeune fille mineure ayant avorté en 1972, ce qui donna lieu à un procès historique de l'avortement. Ce qu'elle commente dans une interview : « Ça oblige à mettre de côté son ego de comédienne. Il faut être dans le vrai parce que, toujours, il y a cette pensée que l’autre, la personne concernée, verra le film. La pensée de ne pas trahir, même s’il s’agit d’une adaptation »[7].


En 2013, elle travaille avec le chanteur Jacques Higelin et, dans l'album Beau Repaire, elle chante Duo d'anges heureux en duo avec lui[8].


En 2014, elle effectue son retour sur scène en interprétant, à Valence, L'Odeur des planches de Samira Sedira en lecture théâtrale sous la direction de Richard Brunel.



Membre et présidente de jury |



  • Sandrine Bonnaire est vice-présidente de l'Association du Festival du film de Cabourg[9].

  • En 2008, elle est annoncée comme faisant partie du jury du 58e festival du film de Berlin[10]. Le festival est présidé par Costa-Gavras, et les actrices Diane Kruger et Shu Qi font également partie du jury. Mais, pour raisons familiales, elle annule sa participation[11].

  • En 2009, elle fait partie du jury de la 66e Mostra de Venise, sous la présidence du réalisateur Ang Lee[12].

  • En 2012, elle est présidente du jury du Festival du cinéma américain de Deauville[13].

  • En 2016, elle est présidente du jury du 8e Festival international du film policier de Beaune.



Engagements |



  • Sandrine Bonnaire est depuis 2007 marraine de l'association « Ciné-ma différence »[14].

  • Le 13 juillet 2011, elle intègre l'équipe de campagne de Martine Aubry pour la préparation des primaires socialistes[15]. Elle devient, aux côtés de Patrick Bloche, chargée des sujets « Culture-Média ».



Vie privée |


Sandrine Bonnaire n'a aucun lien de parenté avec l'acteur Jean-Paul Bonnaire.


À 20 ans, elle rencontre Jean-Yves Escoffier, un chef opérateur de 17 ans son aîné. Ils restent quatre ans ensemble. Puis elle rencontre l'acteur américain William Hurt en 1991 sur le tournage de La Peste de Luis Puenzo. Il est le père de Jeanne, sa fille aînée, née en 1994. En 2003, elle épouse Guillaume Laurant, scénariste et dialoguiste (notamment du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain) qu'elle avait rencontré lors du Festival du film romantique de Cabourg. Il est le père d'Adèle, sa deuxième fille, née en 2005. Le couple divorce en 2015[16].


En 1993, pour protester contre la publication de photographies prises sans son consentement, elle fait déverser une demi-tonne de fumier devant les locaux du magazine Voici à Paris, devant les caméras de Canal+[17],[18].


Dans sa biographie, Le soleil me trace la route[1], elle révèle qu'en 2000, à Paris, pendant le tournage du film C'est la vie avec Jacques Dutronc[19], elle est victime d'une très violente agression qui lui vaut une lourde intervention chirurgicale à la mâchoire, avec pose de plaques en titane et de nombreuses séances de dentiste[20]. Ses agresseurs sont arrêtés et jugés.



Filmographie |



Cinéma |



Actrice |




Sandrine Bonnaire au festival de Cannes 2000.




Sandrine Bonnaire en 2003 sur le tournage de Le cou de la girafe.




Sandrine Bonnaire en 2012 au festival du cinéma américain de Deauville.




  • 1980 : La Boum de Claude Pinoteau : (figuration)


  • 1982 : Cinématon #238 de Gérard Courant : elle-même


  • 1982 : Les Sous-doués en vacances de Claude Zidi : une spectatrice (figuration)


  • 1983 : À nos amours de Maurice Pialat : Suzanne


  • 1984 : Tir à vue de Marc Angelo : Marilyn


  • 1985 : Blanche et Marie de Jacques Renard : Marie


  • 1985 : Le Meilleur de la vie de Renaud Victor : Véronique


  • 1985 : Police de Maurice Pialat : Lydie


  • 1985 : Sans toit ni loi de Agnès Varda : Mona


  • 1986 : La Puritaine de Jacques Doillon : Manon


  • 1987 : Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat : Mouchette


  • 1987 : Jaune revolver d'Olivier Langlois : Angèle


  • 1987 : Les Innocents de André Téchiné : Jeanne


  • 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet : Francine


  • 1988 : Peaux de vaches de Patricia Mazuy : Annie


  • 1989 : Monsieur Hire de Patrice Leconte : Alice


  • 1990 : La Captive du désert de Raymond Depardon : la captive


  • 1990 : Dans la soirée (Verso sera) de Francesca Archibugi : Stella


  • 1991 : Le Ciel de Paris de Michel Béna : Suzanne


  • 1991 : La Peste de Luis Puenzo : Martine Rambert


  • 1992 : Prague d'Ian Sellar : Elena


  • 1994 : Jeanne la Pucelle de Jacques Rivette : Jeanne d'Arc


  • 1994 : Confidences à un inconnu (Ispoved neznakomtsu) de Georges Bardawil : Natalia


  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : La vagabonde métamorphosable


  • 1995 : La Cérémonie de Claude Chabrol : Sophie


  • 1995 : Cinématon #1742 de Gérard Courant : elle-même


  • 1996 : Never Ever de Charles P. Finch (en) : Katherine Beaufort


  • 1997 : Die Schuld der Liebe d'Andreas Gruber : Monica Besse


  • 1998 : Secret défense de Jacques Rivette : Sylvie


  • 1998 : Voleur de vie d'Yves Angelo : Olga


  • 1999 : Au cœur du mensonge de Claude Chabrol : Viviane Sterne


  • 1999 : Est-Ouest de Régis Wargnier : Marie


  • 2001 : Mademoiselle de Philippe Lioret : Claire Canselier


  • 2001 : C'est la vie de Jean-Pierre Améris : Suzanne


  • 2002 : Femme fatale de Brian De Palma : elle-même


  • 2003 : Résistance de Todd Komarnicki : Lucette Oomlop


  • 2004 : Confidences trop intimes de Patrice Leconte : Anna


  • 2004 : Le Cou de la girafe de Safy Nebbou : Hélène


  • 2004 : L'Équipier de Philippe Lioret : Mabé Le Guen


  • 2006 : Demandez la permission aux enfants d'Éric Civanyan : Marie


  • 2007 : Je crois que je l'aime de Pierre Jolivet : Elsa


  • 2007 : Un cœur simple de Marion Laine : Félicité


  • 2008 : L'Empreinte de Safy Nebbou : Claire Vigneaux


  • 2009 : Joueuse de Caroline Bottaro : Hélène


  • 2012 : Adieu Paris de Franziska Buch (en) : Françoise Dupret


  • 2014 : Salaud, on t'aime de Claude Lelouch : Nathalie Beranger


  • 2015 : Dusha shpiona de Vladimir Bortko : Jacqueline


  • 2015 : La Dernière Leçon de Pascale Pouzadoux : Diane


  • 2016 : Le ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar : Catherine Bouzaria


  • 2017 : Une saison en France de Mahamat Saleh Haroun : Carole Blaszak


  • 2017 : Prendre le large de Gaël Morel : Édith Clerval


  • 2018 : L'Enkas de Sarah Marx : la mère dépressive



Réalisatrice |


Documentaire



  • 2007 : Elle s'appelle Sabine[21]


  • 2014 : Ce que le temps a donné à l'homme sous-titré Jacques Higelin par Sandrine Bonnaire, 53 min, Arte, 1er novembre 2015[22].


Long métrage


  • 2012 : J'enrage de son absence (Long-métrage de fiction)


Télévision |




  • 1997 : Une femme en blanc, série d'Aline Issermann : Margaux Dampierre


  • 2003 : La Maison des enfants, série d'Aline Issermann : Margaux Dampierre


  • 2006 : Le Procès de Bobigny, téléfilm de François Luciani : Martine Langlois


  • 2011 : Signature, série d'Hervé Hadmar : Daphné


  • 2013 : La Balade de Lucie, téléfilm de Sandrine Ray : Lucie


  • 2014 : Rouge Sang, téléfilm de Xavier Durringer : Alma Schneider


  • 2015 : Elles... Les Filles du Plessis, téléfilm de Bénédicte Delmas : la directrice


  • 2016 : Bébés volés, téléfilm de Alain Berliner : Inès


  • 2017 : Capitaine Marleau (épisode La Nuit de la Lune Rousse), téléfilm de Josée Dayan : Jeanne Dewaere


  • 2018 : La Loi de Marion, téléfilm de Stéphane Kappes : Marion Veyron



Voix off |




  • 2006 : L'Aventurière docu-fiction TV d’Alain Wieder


  • 2011 : Bonobos film documentaire d'Alain Tixier



Théâtre |




  • 1990 : La Bonne Âme du Se-Tchouan de Bertolt Brecht, mise en scène Bernard Sobel, Théâtre de Gennevilliers


  • 2014 : L'Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, mise en scène Ladislas Chollat, Théâtre de l'Atelier

  • 2014 : L'Odeur des planches de Samira Sedira (lecture), Comédie de Valence


  • 2015 : Le Miroir de Jade de Sandrine Bonnaire, mise en scène Raja Shakarna, Théâtre du Rond-Point



Musique |



  • 2013 : Duo d'anges heureux, en duo avec Jacques Higelin sur son album Beau repaire


Publication |



  • Sandrine Bonnaire, Le soleil me trace la route, Paris, Éditions Stock, 2010, 250 p. (ISBN 9782234063235)
    Conversations avec Tiffy Gaillac et Jean-Yves Morgue



Distinctions |



Récompenses |




  • 1984 : César du meilleur espoir féminin - À nos amours


  • 1986 : César de la meilleure actrice - Sans toit ni loi


  • 1995 : Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise - La Cérémonie


  • 2018 : Magritte d'honneur pour l'ensemble de sa carrière



Voir aussi |



Bibliographie |


  • Propos recueillis par Pascale Krémer, « Sandrine Bonnaire : Ma cité HLM, c'était comme un village », Le Monde no 22720, Société éditrice du Monde, Paris, 28-29 janvier 2018, p.21, (ISSN 0395-2037) [lire en ligne]


Nominations |




  • 1988 : nomination au César de la meilleure actrice - Sous le soleil de Satan


  • 1990 : nomination au César de la meilleure actrice - Monsieur Hire


  • 1995 : nomination au César de la meilleure actrice - Jeanne la Pucelle


  • 1996 : nomination au César de la meilleure actrice - La Cérémonie


  • 2000 : nomination au César de la meilleure actrice - Est-Ouest



Notes et références |




  1. a b c d e f g h et i« Sandrine Bonnaire : crever l'écran », Jean-Luc Douin, Le Monde.fr, 1er mars 2010.


  2. Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, 2003, p. 302.


  3. « Sandrine Bonnaire est née deux fois » par Marie Guichoux, Palain.org, 4 avril 1997.


  4. « Sandrine Bonnaire : « De mon enfance, je ne garde que les bons souvenirs » », Psychologies.com.


  5. « Témoignages : Sandrine Bonnaire », Cahiers du cinéma, no 576,‎ 2003, p. 41.


  6. « Elle s'appelle Sabine », France 3.fr.


  7. Interview de Sandrine Bonnaire sur France 2.


  8. Sandrine Bonnaire : « Jacques Higelin incarne la liberté » Télérama.fr, mars 2013.


  9. « L’association du festival du film de Cabourg, loi 1901 », Festival-cabourg.com (consulté le 14 mars 2017).


  10. « Sandrine Bonnaire et Diane Kruger, membres du jury au Festival de Berlin », Pure People.com, 30 janvier 2008.


  11. « Sandrine Bonnaire obligée de renoncer à sa participation à la Berlinale », Pure People.com, 7 février 2008.


  12. « Beaune 2016 : Sandrine Bonnaire présidente du jury », Allociné.fr, 19 février 2016.


  13. « Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 (édition n°38) », Allociné.fr (consulté le 14 mars 2017).


  14. « Ciné-ma différence, c’est… », Cinemadifference.com (consulté le 14 mars 2017).


  15. « Aubry dévoile son équipe de campagne », Le Figaro.fr avec AFP, 12 juillet 2011.


  16. « Sandrine Bonnaire annonce son divorce et n’est pas prête à retomber amoureuse », Anthony Martin, Voici.fr, 26 novembre 2015.


  17. « En privé avec Sandrine Bonnaire », Ariel Maudehous, Le Figaro.fr, 28 octobre 2012.


  18. « Interview "life" Sandrine Bonnaire » par Thierry Ardisson dans l'émission Tout le monde en parle diffusée le 25 mars 2006, sur le site de l'INA.fr (consulté le 15 mars 2017).


  19. « Sandrine Bonnaire, étranglée et passée à tabac : elle évoque son agression », Gala.fr, 3 octobre 2016.


  20. « Sandrine Bonnaire donne des détails sur son agression : "Je nageais dans le bonheur... et quelques heures plus tard, j'étais détruite..." », Pure People.com, 23 février 2010.


  21. « « Sabine » la bien-aimée »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Gérard Lefort, Libération, 25 mai 2007.


  22. « Ce que le temps a donné à l'homme », sur Arte.tv.



Voir aussi |


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