Paraguay





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République du Paraguay


República del Paraguay (es) .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter


Tetä Paraguáype (Gn)











Drapeau
Drapeau du Paraguay.


Blason
Armoiries du Paraguay.




Description de l'image Paraguay (orthographic projection).svg.














Devise nationale
Paz y justicia
(espagnol : Paix et justice)

Hymne national
Paraguayos, República o muerte

























Administration
Forme de l'État
République
Président
Mario Abdo
Vice-président
Hugo Velázquez (es)
Langues officielles
Espagnol et guarani
Capitale
Asuncion

25° 17′ S, 57° 38′ O























Géographie
Plus grande ville
Asuncion
Superficie totale
406 752 km2
(classé 59e)
Superficie en eau
2,3 %
Fuseau horaire
UTC -4













Histoire
Indépendance
De l'Espagne
Date
15 mai 1811

















Démographie
Gentilé
Paraguayen

Population totale (2018[1])

7 025 763 hab.
Densité
17 hab./km2













Économie

IDH (2017)

0,702[2]  ; 102e)
Monnaie
Guaraní (PYG​)

















Divers
Code ISO 3166-1
PRY, PY​
Domaine Internet
.py
Indicatif téléphonique
+595



Le Paraguay (en guarani Paraguái, en espagnol República del Paraguay) est un pays d'Amérique du Sud sans accès à la mer. Son territoire compte deux régions différentes séparées par la rivière Paraguay : la partie orientale, qui est la plus peuplée, et l'occidentale, qui intègre le Chaco Boreal ou Gran Chaco (le Chaco est une région naturelle qui s'étend de la Bolivie centrale à l'Argentine septentrionale incluse). Entouré par le Brésil, la Bolivie et l'Argentine, le Paraguay occupe une superficie de 406 752 km2, sa population est de 6 862 812 en juillet 2016[1], sans compter une diaspora de centaines de milliers de Paraguayens, notamment en Argentine, où ils ont souvent fait souche. Sa capitale est Asunción.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Topographie et hydrographie


    • 1.2 Principales villes


    • 1.3 Végétation


    • 1.4 Géologie


    • 1.5 Météorologie et climat


    • 1.6 Pays limitrophes




  • 2 Histoire


    • 2.1 Du XVIe au XVIIIe siècle


    • 2.2 Du XIXe siècle à aujourd'hui




  • 3 Politique et administration


    • 3.1 Organisation des pouvoirs


    • 3.2 Découpage administratif


    • 3.3 Drapeau




  • 4 Démographie


    • 4.1 Langues


    • 4.2 Santé


    • 4.3 Religion




  • 5 Économie


    • 5.1 Monnaie


    • 5.2 Ressources naturelles




  • 6 Culture


    • 6.1 Patrimoine




  • 7 Bibliographie


  • 8 Notes et références


  • 9 Annexes


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Géographie |


Article détaillé : Géographie du Paraguay.



Image satellite du Paraguay.


La surface totale officielle du Paraguay est de 406 752 km2, constituée, en chiffres arrondis, d'une aire terrestre de 397 300 km2 et d'un espace aquatique de 9 450 km2[3]. Le Paraguay est un pays d'Amérique latine.




Paraguay en Amérique du Sud.



Topographie et hydrographie |


Le point culminant est le Cerro San Rafael, de 850 mètres d'altitude[4]. Le point le plus bas se situe au point de confluence entre le Paraguay et le Paraná, les deux plus grands cours d'eau, à 40 m d'altitude environ[5]. La surface irriguée du Paraguay est estimée à 670 km2 (donnée de 1993). Le fleuve Paraguay divise le pays en deux parties, le Paraguay oriental et le Paraguay occidental[6].



Principales villes |


Les principales villes sont : Asunción, Ciudad del Este, San Lorenzo, Luque, Capiata et Lambaré.



Végétation |


Le pays était couvert, à l'est du fleuve Paraguay et au nord d'Asunción, de forêts tropicales denses, et près du fleuve Paraguay, de zones marécageuses. Au sud, de vastes zones inondables puis, se rapprochant du fleuve Paraná, de nouveau une forêt tropicale humide. À l'ouest, région du Chaco paraguayen, existaient au nord d'Asunción des forêts d'arbres de régions sèches (notamment le quebracho), de vastes zones de savanes et buissons de climat sec et une végétation de zone tropicale inondable. On rencontre encore dans les deux régions des variétés de palmiers. Par contre, le processus de dégradation s'est accéléré dans la région orientale depuis quelques décennies. Plus de 8 000 espèces de plantes ont été recensées au Paraguay, parmi lesquelles environ 15 % sont utilisées comme plantes médicinales (stévia, citronnelle paraguayenne)[7]. Toutes ces plantes, sont menacées à cause de la déforestation lié aux cultures de soja. En dix ans, le Paraguay est devenu le quatrième exportateur mondial de soja[8] et le sixième exportateur de bétail[9]. De plus, le soja est devenu le moteur principal de la croissance du pays. « Le Paraguay est le champion de la déforestation », a déclaré l’ancien ministre de l’Environnement José Luis Casaccia. « Seulement 13 % de la forêt originale de la partie orientale du pays subsiste encore, et si on continue comme ça, dans trente ans, il n’y aura plus un arbre », a-t-il ajouté[10].



Géologie |


Article détaillé : Géologie du Paraguay.


Météorologie et climat |


Le climat, sub-tropical humide, peut laisser place en hiver à des périodes de froid, celui-ci montant depuis le Sud de l'Argentine. Les pluies sont importantes dans l'Est, alors que le climat est semi-aride dans l'Ouest où existent au sud et sud-ouest des régions inondées chaque année (département de Villa Hayes, abords du fleuve Pilcomayo, frontière avec l'Argentine). En été les températures avoisinent 40 °C. L'hiver (juillet-septembre) est le mois le plus froid et sec. En juillet, on peut passer de 25 °C à °C d'une journée à l'autre[11].



Pays limitrophes |


Le Paraguay ne possédant pas d'accès à la mer, il est entouré par environ 3 450 km de frontières terrestres et fluviales. Ce pays possède une triple frontière avec le Brésil et l'Argentine. Ces trois pays sont séparés par la rivière Iguazu et le fleuve Parama[12]. De chaque côté de la frontière, un obélisque aux couleurs de son pays est érigé[13]. Ce pays américain possède une frontière avec l'Argentine de 2 531 km, avec la Bolivie de 753 km, et avec le Brésil de 1 371 km[14].



Histoire |


Article détaillé : Histoire du Paraguay.



Du XVIe au XVIIIe siècle |


L'histoire coloniale du Paraguay est très compliquée en comparaison de celle d'autres parties de l'Empire espagnol des « Indes ». Asunción a d'abord été un poste avancé pour Buenos Aires, puis cette place forte a été détruite par des Indiens. D'abord point de départ d'expéditions à la recherche de l'or des Incas, constatant que d'autres espagnols avaient atteint ce but, elle est devenue le centre administratif et la base de la conquête d'une grande partie du bassin du Rio de la Plata. Elle a constitué jusqu'au début du XVIe siècle la « province Géante des Indes » par défaut, mais a été rapidement démembrée. En effet, alors que les autres provinces voyaient leur territoire délimité — avec toutes les approximations qu'entraînaient les connaissances géographiques limitées de l'époque — c'est à la suite de la « refondation » de Buenos Aires depuis Asunción que, du fait de sa position géographique de port sur l'embouchure du Rio de la Plata, la première a pris l'ascendant et sera élevée à capitale de province, amputant l'aire de la province du Paraguay, puis sera choisie comme siège du nouveau vice-royaume du Rio de la Plata dont le Paraguay ne sera plus qu'une des « intendances ».


Les Européens arrivèrent dans la région dans le premier tiers du XVIe siècle (Sebastián Gaboto, Juan de Solis, Aleixo Garcia, etc.), mais le premier acte de la couronne d'Espagne la concernant attribua à Pedro de Mendoza le titre d'« Adelantado » investi — à ses frais et profits (sauf le sixième pour la Couronne), mais pour le roi d'Espagne — de l'exploration et de la conquête du Rio de la Plata en date de 1534[15]. Il s'embarqua en 1535 et érigea en 1536 le (premier) fort de Buenos Aires. Le premier établissement qui deviendra Asunción a été fondé par Juan de Ayolas (18 janvier 1536). Puis sera fondé officiellement le fort d'Asunción par Juan de Salazar (es), le 15 août 1537, le jour de l'Assomption, (d'où son nom initial de « Muy Noble y Leal Ciudad de Nuestra Señora Santa María de la Asunción »), au cours d'une expédition pour retrouver un autre explorateur parti de Buenos Aires pour chercher une route vers le pays de l'or (le pays des Incas, le Pérou), le même Juan de Ayolas cité plus haut, le premier à affronter les Indiens Guaranis (« Carios » chez Schmidel[16],[17]).


Plus d'un siècle et demi de l'histoire coloniale du Paraguay fut dominé par la question des « réductions » jésuites. À la suite d'une série d'ordonnances royales de 1607, les « réductions » (« regroupements », en français « missions ») d'Indiens par les jésuites furent affranchis de toute dépendance des pouvoirs civils, donc de l'application de l'« encomienda », institution selon laquelle les Indiens recevaient protection et éducation chrétienne de la part des colons en échange de temps de travail sur leur exploitation. En pratique, ce fut le recours au travail forcé. Les années 1610 à 1767 connurent la domination jésuite sur les Indiens Guaranis de la province jésuite du Paraguay, qui comprenait une partie du Sud de la région orientale du Paraguay actuel, mais aussi une petite frange du Brésil (aujourd'hui dans l'État de Rio Grande do Sul), la majeure partie de l'actuelle province argentine de « Misiones » et du Nord-Est de l'actuel Uruguay. Il convient ni de surestimer l'étendue de cette zone par rapport au Rio de la Plata (Il y a fréquemment confusion entre la province jésuite immense dont le siège était à Córdoba en Argentine et la zone effectivement couverte par les missions du Paraguay-Paraná), ni d'en sous-estimer l'importance économique et politique. À partir de 1609, les jésuites commencèrent à organiser les réductions, villages composés de plusieurs centaines ou milliers d'Indiens sédentarisés et encadrés seulement par deux jésuites. Leur organisation a pu évoquer un « communisme chrétien » (Clovis Lugon[18]) ou une « théocratie socialiste »[19], dans la mesure où la vie des Guaranis était communautaire[20] (jusqu'à la distribution chaque matin des outils pour aller travailler aux champs) et fortement encadrée par la religion (messe obligatoire à h 30, le matin, et journée rythmée par les célébrations religieuses). Cependant, les qualificatifs de « communiste » ou de « socialiste » ne correspondent aucunement au système d'autorité ni à la réalité économique, dont le contrôle des exportations demeurait entre les mains de la Compagnie de Jésus. De même, le qualificatif d'« État » ne correspond à aucune réalité, l'habilitation des réductions résultant d'une décision royale comme l'expulsion des jésuites ordonnée par le pouvoir royal qui a fait disparaître le soi-disant « État »[réf. nécessaire][style à revoir].


Cependant, le système des réductions jésuites soulevait l'hostilité des colons espagnols de première génération et de leurs enfants métis (il n'y avait pas de femmes espagnoles disponibles au XVIe siècle et en nombre insuffisant au siècle suivant), dans la mesure où les ordonnances d'Alfaro soustrayaient les Guaranis à l'encomienda. Des raids de colons désireux de rafler des esclaves furent organisés, et ce d'autant plus facilement que les réductions réunissaient une quantité importante d'Indiens en un même lieu. D'un côté, des colons espagnols tentaient des rancheadas, d'un autre côté, notamment dans les années 1630, des expéditions de chasse aux esclaves étaient organisées par les bandeirantes, colons portugais de la ville de São Paulo, pourtant située à quelque mille kilomètres des réductions de la région de Guaira qu'il fallut déplacer vers le sud. Ce fut une des motivations du roi d'Espagne pour autoriser les Guaranis à s'armer et à constituer des milices. En 1641 eut lieu la bataille du río Mbororé, victoire des Guaranis et de leurs jésuites contre les paulistes. Cependant, l'armement de milices guaranis répondaient aussi aux besoins nés de l'expansion de la colonie portugaise du Brésil, et elles durent intervenir, le plus souvent avec succès, notamment contre l'implantation portugaise de la Nova Colonia de Sacramento, sur le Rio de la Plata en face de Buenos Aires, ce qui conduisit, en 1750, à la signature du traité de Madrid, « traité des frontières » (limites), ou « d'échange » (permuta) entre les monarchies espagnole et portugaise : en échange de l'évacuation par les Portugais de la place de Colonia (aujourd'hui Colonia del Sacramento en Uruguay), zone de contrebande et de menace portugaise sur Buenos Aires, le roi d'Espagne, qui avait pourtant accordé aux jésuites l'administration de la zone, devait faire évacuer sept réductions situées à l'est du fleuve Uruguay et céder ce territoire aux Portugais. Le refus des Guaranis se manifesta par la guerre des Guaranis, de 1754 à 1756, sous l'égide du cacique (chef coutumier) et corregidor (« président » du « conseil municipal » d'une réduction) Nicolàs Ñeengirú[21].



Du XIXe siècle à aujourd'hui |


Un « cuartelazo », l'occupation du quartier général militaire à Asunción dans la nuit du 14 au 15 mai 1811 par quelques dizaines d'hommes, est retenu comme date officielle de la proclamation de l'indépendance. En réalité, la proclamation de 1811 fait allégeance à l'Espagne royale. Ce n'est, formellement, que le 1er octobre 1813 que l'indépendance sans aucune référence d'allégeance extérieure sera proclamée par le Congrès qui avait été convoqué pour le 30 septembre. Ainsi, le 16 mai 1811, un triumvirat, qui comprenait le futur docteur Francia, et qui avait été constitué à la suite de l'occupation du quartier général, prit position à l'égard de la Junte qui s'était établie à Buenos Aires, « reconnaissant toujours le malheureux souverain sous les auspices duquel nous vivons (Ferdinand VII), nous unissant et nous confédérant avec la ville de Buenos Aires elle-même », etc. Le 20 juin, les cinq membres (dont le Docteur Francia), d'une Junte désignée par le Congrès de la province du Paraguay prêtèrent serment de n'obéir à aucun autre souverain que Ferdinand VII. Le 12 octobre 1811 fut signé avec Buenos Aires un traité de commerce, sur les frontières et d'amitié qui, dans son article 5, consacra la reconnaissance par Buenos Aires de l'indépendance du Paraguay. Négocié principalement par le docteur Francia, celui-ci, après avoir patiemment éliminé ses rivaux et tissé un réseau dans le pays, deviendra d'abord consul aux côtés de Fulgencio Yegros (désignation par un Congrès le 12 octobre 1813), puis « dictateur temporaire » élu pour cinq ans le 3 octobre 1814 par un autre Congrès, et enfin un dernier Congrès le désignera « Suprême Dictateur à vie » le 30 mai 1816. Il le restera en effet jusqu'à sa mort survenue le 20 septembre 1840. Très controversé, son « règne », isolant presque complètement le pays du monde extérieur, a permis d'épargner au Paraguay les troubles constants qui ont agité les autres ex-colonies espagnoles et l'alphabétisation de la quasi-totalité de la population, même si l'enseignement était interdit, sauf exception, au-delà de ce que nous appellerions l'école primaire. La paix a permis à la population de jouir d'un relatif bien-être. Après un bref intermède militaire, il a été remplacé après sa mort par Carlos Antonio López, personnage aussi étrange, mais conscient que le pays ne pourrait demeurer éternellement fermé, celui-ci réitéra la proclamation de l'indépendance en 1842 afin de mettre un terme aux prétentions périodiques de Buenos Aires sur l'ancienne intendance. Il ouvrit précautionneusement les frontières, important des savoir-faire et des équipements modernes (chemin de fer, chantiers navals, etc.) et donna au pays une puissance économique pouvant permettre au pays de rivaliser avec celle de ses voisins, puissance relative concentrée géographiquement, ce qui était susceptible de lui conférer un avantage. Carlos Antonio Lopez, conscient que le temps travaillait contre le Paraguay, consacra une part notable des ressources à un effort militaire. Le Congrès l'autorisa en 1856 à désigner un successeur intérimaire par pli scellé. Il décéda le 10 septembre 1862 et le successeur en question était l'un de ses fils, Francisco Solano López, qu'il avait nommé à la tête de l'armée et qu'il avait envoyé conduire diverses ambassades auprès des puissances de l'époque. Ce dernier convoqua un Congrès pour le 12 octobre 1862 qui le « choisit » comme président. Fort des moyens économiques laissés par son père, il se prépara à la guerre qui devait éclater en 1864 avec le Brésil, puis en début 1865 avec l'Argentine et l'Uruguay, les trois pays se liguant par le traité de la Triple-Alliance (1er mai 1865). Le poids relatif du Paraguay inquiétait ses voisins. Son refus de se plier aux exigences du libre commerce[22] prôné par la Grande-Bretagne et déjà les États-Unis déplaisait aux intérêts argentins et brésiliens. Devant le grignotage par le Brésil des territoires à la frontière indéfinie du Nord-Est, le Paraguay réagit par un coup de main réussi[Quoi ?] au sud du Mato Grosso[réf. nécessaire]. Considérant que les opérations menées en Uruguay par le Brésil et ses alliés uruguayens (Venancio Flores, également proche de Mitre qui dirigeait l'Argentine) mettaient en cause les équilibres politiques dans le Río de la Plata, ce qui n'était pas infondé, Francisco Solano Lopez demanda à l'Argentine le libre passage de ses troupes pour atteindre l'Uruguay. La réponse tardant, très probablement à dessein, il expédia des troupes importantes au travers du territoire argentin. Le Paraguay déjà en guerre avec le Brésil, c'était là une occasion pour l'Argentine d'en finir avec les prétentions paraguayennes sur son actuelle province de Misiones. L'intervention de l'Uruguay désormais dirigée par Flores, n'a répondu qu'à un échange de bons procédés à titre personnel entre ce dernier et Mitre. En bref, les actes de guerre du Paraguay, dans le cas du Brésil répondant à sa pression militaire, n'ont fait qu'avancer une confrontation vraisemblablement inéluctable compte tenu de l'occupation de plus en plus serrée des territoires incontrôlés qui séparaient les pays d'Amérique latine entre eux. Francisco Solano Lopez, si ses décisions étaient compréhensibles, satisfaisait aussi sans doute ses rêves de gloire que la diplomatie, qu'il avait pourtant exercée avec un certain succès sous la direction de son père, ne comblait pas.


Le Paraguay s'engagea dans un conflit qui, de bilatéral, se transforma donc en « guerre de la Triple-Alliance » contre ses trois ennemis coalisés, l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay (1865-1870). Les buts de guerre inscrits dans le traité de 1865 comprenaient l'attribution au Brésil et à l'Argentine des territoires qu'ils revendiquaient et l'imposition de la clause de la nation la plus favorisée, en finissant avec le protectionnisme qui avait permis le développement relatif du pays. Conduite imprudemment sur le plan stratégique dès le début de la guerre, quatre années ne furent que celles d'un lent repli avant la quasi-extermination de son peuple. Défait, l'acharnement principalement des armées brésiliennes et la résistance obstinée de Francisco Solano Lopez aboutit à sa mort au combat et à la dévastation complète de la partie peuplée du pays, les enfants d'environ quatorze ans étant enrôlés, à la réduction de sa population à une fraction de ce qu'elle était auparavant (probablement entre un tiers et la moitié), causant un déséquilibre démographique inouï entre les sexes (un homme pour deux à quatre femmes). La polygamie de fait se pratiquera par la force des choses et, compte tenu de la courte espérance de vie, le rééquilibrage démographique sera atteint une soixantaine d'années plus tard. Il y perdit aussi des territoires qu'il contrôlait mal autour de son actuelle région à l'est des fleuves Paraguay et Rio Paraná. Comme l'Uruguay, le pays devint « pays tampon » entre l'Argentine et le Brésil et connaîtra, désormais, une existence alignée sur celle des autres pays de la région : instabilité politique, exploitation du territoire par des intérêts d'abord anglo-argentins, puis aussi anglo-brésiliens. Ainsi exploitée, l'économie ne se rétablit au niveau antérieur à la guerre qu'une cinquantaine d'années plus tard. Le Paraguay dut affronter une deuxième guerre, la guerre du Chaco (1932-1935). Attaqué par la Bolivie, il gagna aux dépens de celle-ci la plus grande partie du Chaco qu'elle revendiquait. En fait, la région conquise n'était contrôlée par aucun pays à l'exception de ses franges, situation fréquente entre les anciennes colonies espagnoles et portugaises d'Amérique latine, qui a donné lieu au renouvellement de la théorie juridique dite de « l'uti possidetis juris : la terre appartenait à celui qui l'occupait, encore fallait-il prouver le caractère effectif de l'occupation et tenter de s'appuyer sur des titres. L'essentiel du territoire qui lui a été alors reconnu ne comprenait pas de ressources économiques notables (la thèse largement diffusée selon laquelle elle aurait été déclenchée pour y rechercher du pétrole sous l'influence américaine ne repose sur rien de sérieux), la principale ressource, le quebracho, un arbre à croissance lente au tronc riche en tanin alors indispensable aux industries du cuir, étant déjà sous souveraineté de fait paraguayenne et sous domination économique argentine le long du Haut-Paraguay.


C'est après la fin de cette guerre que les forces politiques sous l'influence de l'Argentine puis, à moindre titre, du Brésil, regroupées, en synthèse, entre libéraux (les « bleus ») et libéraux nationalistes (les « rouges » ou « colorados »), durent céder le pouvoir à des régimes militaires sous la pression notamment des anciens combattants du Chaco et du Colonel Franco (es) qui fondera le parti « Fébrériste ». L'orientation politique de ceux-ci alla d'une tendance démocratique (José Félix Estigarribia, « général de la victoire » de la guerre du Chaco, élu le 30 avril 1939, décédé dans un accident d'avion le 7 septembre 1940) jusqu'à une tendance influencée par une adaptation locale du fascisme (Général Victor Morinigo, 24 décembre 1940, avec perte progressive d'influence jusqu’au 12 janvier 1947), pour déboucher, les « colorados » alors dominants, sur une période de guerres civiles (1947), coups d'État et de troubles dont sortira finalement vainqueur le général Alfredo Stroessner en 1954 et renversement de l'influence des deux grands voisins au profit du Brésil.


La dictature d'Alfredo Stroessner, qui a duré trente-cinq ans, fut renversée en 1989 sous la pression des États-Unis. Le Brésil lui a offert l'asile politique jusqu'à sa mort en 2006. Alfredo Stroessner avait noyauté à son profit le parti Colorado ainsi que tous les groupes de pression (syndicats, organisations étudiantes, ordres professionnels, organisations paysannes). Ce parti a réussi à lui survivre au prix d'une mise au goût du jour : les élections présidentielles sont donc désormais formellement libres et, en principe, sans manipulation. Mais leur portée démocratique reste douteuse compte tenu du clientélisme et de la corruption sous-jacente présente à tous les niveaux administratifs de l'État[non neutre][réf. nécessaire][style à revoir].


Des élections pour renouveler le président et les deux chambres ont eu lieu le 27 avril 2003. Nicanor Duarte Frutos, du parti Colorado, a été élu président. Le 20 avril 2008, le parti Colorado voyait son règne de plus de soixante ans s'achever avec l'élection de Fernando Lugo, ancien évêque de gauche de l'Alliance patriotique pour le changement (APC), à la présidence du pays. Celui-ci a été déchu de la présidence par le Sénat le 22 juin 2012 et remplacé par son vice-président, Federico Franco. Cette destitution, très controversée, fut notamment qualifiée par la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner de « coup d'État », et valut au Paraguay une exclusion du Marché commun du Sud (Mercosur), de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) et de la Communauté d'États latino-américains et caraïbes (Celac), qui ne reconnurent pas la légitimité du nouveau gouvernement[23].



Politique et administration |


Article détaillé : Politique au Paraguay.

Le Paraguay est une république présidentielle. La Constitution de 1992 impose la division des pouvoirs.



Organisation des pouvoirs |


Le président est à la fois le chef de l'État et le chef du gouvernement. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat de cinq ans. Le président choisit après l'élection les membres de son cabinet.


Le parlement est composé de deux chambres. La Chambre des députés (Cámara de Diputados) compte quatre-vingts membres et le Sénat en compte quarante-cinq. Les élections législatives pour le renouvellement des deux chambres ont lieu tous les cinq ans, en même temps que l’élection présidentielle.


La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire. Les sénateurs et le président en choisissent les neuf membres en se basant sur les recommandations d'un conseil spécifique.


La distinction civile la plus élevée du pays est l'ordre national du mérite du Paraguay.



Découpage administratif |




Carte du Paraguay.




Découpage administratif du Paraguay.


Article détaillé : Départements du Paraguay.

Le Paraguay est divisé en dix-sept départements, mais la capitale dispose d'un statut particulier. À la tête de chaque département, se trouve un gouverneur élu par les citoyens de la région. Voici la liste des départements :




  • Alto Paraguay ;


  • Alto Paraná ;


  • Amambay ;


  • Boquerón ;


  • Caaguazú ;


  • Caazapá ;


  • Canindeyú ;


  • Central ;


  • Concepción ;


  • Cordillera ;


  • Guairá ;


  • Itapúa ;


  • Misiones ;


  • Ñeembucú ;


  • Paraguarí ;


  • Presidente Hayes ;


  • San Pedro.



Drapeau |


Article détaillé : Drapeau du Paraguay.

Le Paraguay est le seul pays à avoir un drapeau avec deux faces différentes.



  • sur l'endroit, on peut observer les armoiries du pays ;

  • sur l'envers on trouve un lion, assis devant une pique surmonté du bonnet phrygien le tout entouré par la devise nationale Paz y Justicia (« Paix et justice »).



Démographie |


Article détaillé : Démographie du Paraguay.

La population du pays est de 6 862 812 en juillet 2016. Environ 95 % des Paraguayens sont métis, d'une ascendance à la fois européenne et amérindienne[1]. Selon la Dirección Nacional de Estadística (Censo Nacional Indígena), les Amérindiens étaient 87 000 en 2002 (soit 1,7 % de la population)[24]. La densité y est de 16,5 hab/km2 (Banque mondiale 2014).


Le Paraguay est classé parmi les pays les plus pauvres d'Amérique du Sud, et du monde. Son taux de pauvreté est de 22,6 % en 2014.


L’espérance de vie, de ce pays, est de 72,9 ans (Banque mondiale 2014), le taux de natalité de 22,6 (DGEEC 2013), le taux de fécondité de 2,9 enfants par femme, et le taux d’alphabétisation 93,9 % (UNICEF 2012)[25]


pyramide des âges[14] :


|0-14 ans : 25.04 %


15-24 ans : 19.74 %


25-54 ans : 40.56 %


55-64 ans : 7.74 %


65 ans et plus : 6.92 %



Langues |


Article détaillé : Langues au Paraguay.

Au Paraguay, il existe deux langues officielles : le guarani et l'espagnol (castillan). Le Paraguay est l’un des rares pays d’Amérique latine où une langue indigène est reconnue depuis longtemps : elle est la langue nationale depuis 1967, et la langue co-officielle depuis 1992. Enfin, depuis 1994, un plan national d’éducation vise à enseigner les deux langues à tous les Paraguayens[26]. Même si les deux langues ont un statut égal, dans l’administration, la justice, l’enseignement et les médias, l’espagnol s’impose largement mais il n'y a que 6 % d'unilingues espagnols et ce pourcentage diminue car le bilinguisme s’étend malgré tout à toutes les sphères de la société : 55 % des Paraguayens peuvent donc s’exprimer en espagnol.


88 à 95 % de la population totale parle le guarani. 39,2 % sont unilingues guarani, 48,9 % sont bilingues guarani-espagnol et 2,7 % parlent une autre langue amérindienne avec parfois le guarani comme seconde langue.


Il existe une vingtaine de langues amérindiennes vivantes : l’aché, l’ayoreo, le bolivien oriental (?), le chamacoco (en), le chiripá, le chorote iyo'wujwa, le guana, le guaraní, le guaraní mbyá, le guarani paraguayen, la lengua, le maká, le maskoy pidgin, le nivaclé, le pai tavytera (en), le sanapaná, le tapieté, le toba et le toba-maskoy, plus une langue disparue, l'emok.


Les autres langues d'origine européenne parlées sont le portugais (3,2 %), l’allemand standard (immigration, environ 1 %), le bas allemand mennonite et l'italien.



Santé |


Il y a environ 11 médecins pour 10 000 personnes[27]. Il y a 18 infirmiers et sages-femmes pour 10 000 personnes[27]. L'espérance de vie en bonne santé était de 64 ans en 2007[27]. Le taux d'infection du VIH était de 0,5 % en 2007[27].



Religion |


Environ 90 % sont catholiques et 10 % sont protestants (principalement mennonites) ou mormons, entre autres religions.



Économie |


Article détaillé : Économie du Paraguay.

Dans les années 2010, l’économie, en grande partie dirigée vers la production de soja, connait une croissance de 4 % en moyenne. La croissance économique ne permet néanmoins pas de faire reculer la pauvreté, qui atteint en 2018 selon les chiffres officiels plus de 26 % de la population. Cette croissance aurait surtout bénéficié aux investisseurs : d'après The New York Times, le Paraguay est « l’un des pays d’Amérique latine où l’écart entre les riches et les pauvres s’est le plus amplifié ces dernières années » ; dans les campagnes, 85% des terres agricoles appartiennent à 2,6% des propriétaires. En outre, des populations d’ascendances indigènes ont été expulsées afin de permettre l’implantation d'entreprises de soja[28].


Le marché de l’exportation du soja est très largement dominé par des multinationales (Cargill, Archer Daniels Midland, Bunge Limited, etc) et ne profite donc que peu à la population paraguayenne. Les entreprises d’exportation et les propriétaires terriens payent peu d’impôts. Ainsi, une étude de la CEPALC (un organisme de l’ONU) parue en 2018 indique que le Paraguay est un des pays où les entreprises participent le moins au budget de l’État[29].


Les pesticides et autres produits chimiques sont utilisés massivement dans les champs de soja. Le Paraguay utilise 20,5 millions de litres de pesticides chaque année, ce qui conduirait à de graves problèmes de santé pour des paysans locaux. En outre, 97 % du soja produit au Paraguay est génétiquement modifié[29].



Monnaie |


La monnaie paraguayenne est le guaraní paraguayen. 1 euro = 6 576,3091 guaranis en août 2017.



Ressources naturelles |


Les principales ressources naturelles du Paraguay sont : le fer, le pétrole, le manganèse, le bois, le calcaire et l'énergie hydraulique[14]. De plus le Paraguay exporte plus de viande que l'Argentine et produit dix fois plus d'électricité qu'il n'en consomme grâce à l'hydroélectricité. Le pays est le quatrième exportateur de soja au monde et le sixième de bétail[25].


Plus de 80 % des terres cultivables sont possédés par 2,6 % de propriétaires terriens. Près de 8 millions d’hectares ont été octroyés de façon illégale, en violant la loi agraire, à des affidés du régime durant la dictature d’Alfredo Stroessner (1954-1989), et l’État n’a depuis rien entrepris pour identifier les bénéficiaires de cet enrichissement illicite. Parmi ces propriétaires, des généraux, des entrepreneurs et hommes politiques, d’anciens présidents de la République, le dictateur nicaraguayen Anastasio Somoza Debayle, et même le Parti colorado au pouvoir. Plus de 130 leaders paysans ont été assassinés depuis la chute de Stroessner, en 1989[30].


Les méthodes pour s’approprier la terre au Paraguay sont nombreuses. L'’économiste Luis Rojas indique que la plus fréquente est d’acheter la terre aux petits producteurs : « On offre au paysan une somme qu’il n’a jamais vue de sa vie. Il s’imagine que c’est une fortune, part pour la ville, dépense tout en trois ou quatre mois et fait grossir les ceintures de misère, car il n’y a pas de boulot. » Oxfam estime que 900 000 personnes ont été expulsées des campagnes dans les dix dernières années, ce qui représente près d’un septième de la population. Cette foule de paysans sans terre grossie ainsi les ceintures de pauvreté autour d'Asunción, la capitale[29].



Culture |


Article détaillé : Culture du Paraguay.

La culture du pays est relativement métissée, les peuples originaires sont la fierté du pays.


La population paraguayenne est multi-ethnique avec des Amérindiens, des Métis, des Européens, et des Asiatiques. La langue principale est l'espagnol, bien que le guarani est aussi langue officielle. En raison de cultures différentes, le Paraguay jouit d'une grande diversité dans des domaines comme l'art, la cuisine, la littérature et la musique.



Patrimoine |


Les missions jésuites de la Santisima Trinidad de Parana et Jesus de Tavarangue, sont les seuls lieux classés au patrimoine mondial de l'Unesco[31].



Bibliographie |




  • Efraim Cardozo, El Paraguay colonial. Las raíces del nacionalismo, Buenos Aires Asunción, Ediciones Nizza, 1959, 231 p..


  • François Chartrain, L'Église et les partis dans la vie politique du Paraguay depuis l'Indépendance (thèse de doctorat d'État de science politique), Paris I, 1972, 631 p..


  • (es) François Chartrain, La Iglesia y los partidos en la vida politica del Paraguay desde la Independencia, vol. 101, Asunción, Centro de Estudios Antropologicos de la Universidad Catolica (CEADUC), coll. « Biblioteca de Estudios Paraguayos », 2013[pages= 552.


  • François Chartrain, Causes de la Guerre du Chaco - Éléments de jugement (Mémoire pour l'Institut des hautes Études internationales de Paris I).


  • Lizette Dias de Oliveira, Les réductions guarani de la province jésuite du Paraguay, étude historique et sémiotique (thèse disponible en microfiches dans certaines bibliothèques).


  • M. Ezran, Une colonisation douce : les missions du Paraguay, Paris, 1989.


  • (en) Barbara Ganson, The Guarani under Spanish Rule in the Rio de la Plata, Stanford, 2003.


  • L. A. Muratori, Relation des Missions du Paraguay, 1754.


  • (es) Hernández Pablo, El extrañamiento de los Jesuitas del Río de la Plata, Madrid, Librería V. Suárez, 1908, 420 p..


  • Carlos Sampayo et Oscar Zarate, Paraguay : chronique d'une extermination, Milan, Quadragono, 1980.


  • Sylvain Souchaud, Pionniers brésiliens au Paraguay, Paris, Karthala, 2002, 407 p..



Notes et références |




  1. a b et chttps://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/pa.html


  2. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le 15 octobre 2018).


  3. (en) « Paraguay - Surface area », sur indexmundi.com (consulté le 24 octobre 2016).


  4. « Géographie et histoire », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le 24 octobre 2016).


  5. La ville d'Asunción étant située officiellement à 43 mètres d'altitude, la déclivité étant de 5 à 6 centimètres par kilomètre, et sous réserve du choix nécessairement arbitraire du point de référence.


  6. « Paraguay », sur abc-latina.com (consulté le 24 octobre 2016).


  7. « Plantes médicinales menacées au Paraguay », sur letemps.ch (consulté le 24 octobre 2016).


  8. « Paraguay : la montée en flèche de la production de soja provoque des conflits », sur globalvoices.org (consulté le 24 octobre 2016).


  9. « Présentation du Paraguay », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le 24 octobre 2016).


  10. %7C1#.UdQg1j-FsVQ.


  11. « Climat, saisons et météo Paraguay », sur routard.com (consulté le 24 octobre 2016).


  12. « Triple frontière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay », sur voyagerloin.com, 15 décembre 2013(consulté le 24 octobre 2016).


  13. « Triple frontière entre Brésil, Argentine, Paraguay », sur riz-cantonais.net, 18 juillet 2016(consulté le 24 octobre 2016).


  14. a b et c(en) « the world factbook », sur cia.gov (consulté le 24 octobre 2016).


  15. Capitulacion de Charles Quint du 21 mai 1534.


  16. (de) Ulrich Schmidel, Wahrhafftige Historien einer wunderbaren Schiffart, Graz (Autriche), Akademische Druck- und Verlagsanstalt, Frühe Reisen und Seefahrten, 1962 (réédition de l'original de 1602), 103 p..


  17. (es) Ulrico Schmidel, Viaje al Rio de la Plata y Paraguay, Buenos Aires, Colección de Angelis (IX). VI-61-XII págs., 1836, VI-61-XII p..


  18. Clovis Lugon, La république communiste chrétienne des Guaranis (1610-1768), Paris, Editions ouvrières, 1949, 293 p..


  19. Louis Baudin, Une théocratie socialiste : l'État jésuite du Paraguay, Paris, M. T. Génin, 1962, 72 p..


  20. Maxime Haubert, La vie quotidienne au Paraguay sous les jésuites, Paris, Hachette, 1967.


  21. Anonyme, Nicolas 1er jésuite et Roi du Paraguai (1761). À Buenos Aires, aux dépens de la Compagnie. Avec la permission du Général et du Gouverneur., Buenos Aires, Anonyme, 1761, 27 p..


  22. « Et le Paraguay découvrit le libre-échange », Manuel d'histoire critique (Le Monde diplomatique),‎ 16 octobre 2014, Extrait (lire en ligne).


  23. « Le Paraguay dévoré par le soja », Le Monde diplomatique, janvier 2014.


  24. « Pueblos Indígenas en Paraguay » [PDF], Unidad Coordinadora Pueblos Indígenas en América Latina y el Caribe, 2010.


  25. a et b« Présentation du Paraguay », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le 24 octobre 2016).


  26. H. Boyer et C. Natali, « L’éducation bilingue au Paraguay ou comment sortir de la diglossie », Revue de didactologiendes langues-cultures et de lexiculturologie 2006/3, no 143, p. 333-353.


  27. a b c et dhttp://www.who.int/gho/countries/pry.pdf.


  28. « Le Paraguay, ce "trou noir" de l'Amérique du Sud, choisit son nouveau président », Courrier international,‎ 22 avril 2018(lire en ligne)


  29. a b et c« L’or vert et l’or bleu empoisonnent le Paraguay, troisième exportateur de soja au monde », sur www.espaces-latinos.org (consulté le 21 décembre 2018)


  30. (de) « Paraguay.: l'EPP, une « guérilla fantôme » - cath.ch », sur cath.ch (consulté le 2 juillet 2017).


  31. « Missions jésuites de la Santísima Trinidad de Paraná et Jesús de Tavarangue », sur unesco.org/ (consulté en 24 octobtre 2016).



Annexes |



Articles connexes |



  • Ayoreo

  • Guaranis


  • Indigènes du Paraguay (es)

  • Politique au Paraguay

  • Présidents du Paraguay


  • Johann Rudolph Rengger (1795-1832), naturaliste et médecin suisse, auteur d'un livre sur l'exploration du pays au XIXe siècle

  • Villes du Paraguay



Liens externes |


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