Malocclusion dentaire





La malocclusion dentaire est une pathologie qui se traduit par une inadéquation des dents ou des mâchoires entre elles, ce qui perturbe considérablement la fonction musculaire des mâchoires et créé de graves problèmes, jusqu'à provoquer des problèmes cardiaques, douleurs intenses et discontinues, s'aggravant au mouvement, une difficulté à fermer la bouche et à serrer les dents, un manque de place pour la langue, des problèmes respiratoires (difficulté respiratoire et respiration buccale) ainsi que de graves problèmes posturaux avec compression et support des membres et de tout le corps, (veines, artère, coeur,) au point de ne pouvoir trouver de position de repos, ni pour la mâchoire, ni pour l'ensemble du corps, paralysies faciales.


Chez l'être humain, une malocclusion négligée provoque faiblesse, épuisement, stress intense, dépression, insomnie, tachycardie et soucis cardiaques, problèmes de motricité, idées suicidaires, etc. Elle est souvent iatrogène, par exemple après des extractions dentaires sauvages et non symétriques, ou non compensées, aux conséquences de surcroît gravissimes sur des individus en croissance.


Chez l'animal, elle peut aller jusqu'à l'impossibilité de s'alimenter et des douleurs insupportables qui rendent nécessaire de recourir à l'euthanasie pour apaiser les souffrances d'un sujet âgé.




Sommaire






  • 1 Chez l'Humain


  • 2 Chez les animaux


    • 2.1 Rongeurs et léporidés




  • 3 Notes et références


  • 4 Voir aussi


    • 4.1 Articles connexes


    • 4.2 Liens externes







Chez l'Humain |





la béance antérieure; les incisives ne se touchent pas






2017-fr.wp-orange-source.svg


Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2011)
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.






Traitement d'une malocclusion dentaire chez l'homme


Les spécialistes distinguent trois classes de malocclusion dentaire : la neutrocclusion, la distocclusion et la mésiocclusion[1]. Cette classification est issue des travaux d'Edward Angle (en), le père de l'orthodontie moderne[2].


Chez l'enfant, la croissance faciale dépend autant de facteurs génétiques (chromosomes) que fonctionnels (fonction musculaire). La force musculaire peut être représentée par un vecteur physico-mathématique et celui-ci se définit par son point d'origine, sa direction, son sens et son intensité. Chez l'enfant, l'association des vecteurs dans un même muscle contribue pour beaucoup à la structure interne (orientation des trabécules osseuses) et à la croissance directionnelle des os de la face, ainsi qu'à toutes les fonctionnalités d'une bouche depuis le stade fœtal (grossesse) jusqu'à l'âge adulte (découvrir, téter, parler, manger, boire, avaler, chanter, respirer, etc.)


Mal orientés, ces vecteurs musculaires peuvent freiner la croissance (palais étroit et profond, rétrognathie, prosopie, etc.), créer des malpositions dentaires (« récidives orthodontiques », articulé croisé, etc.) ou rendre l'élocution pénible (shuintement) : la fonctionnalité de la langue en est le meilleur exemple (déglutition salivaire infantile, déglutition atypique, déglutition dysfonctionnelle).


La malocclusion est un état dysfonctionnel, qui se remarque autant au niveau d'une malposition dentaire sur une des arcades (examen clinique d'une "occlusion volontaire" ou analyse des modèles en plâtre, des radiographies, etc., comme en Orthodontie-ODF et en chirurgie maxillo-faciale), que sur une mauvaise posture relationnelle entre les deux mâchoires, et tant dans une situation statique ("occlusion volontaire", position de repos physiologique des mâchoires, etc.) que dans toutes les relations dynamiques des mouvements (analyse par vidéographie numérique de la phonation et de la déglutition salivaire).


La dysfonction et la maladie occlusale (syn. malocclusion) débutent lorsque la phase de repos physiologique des muscles posturaux des deux mâchoires se réduit comme une peau de chagrin : gènes, douleurs musculaires et crampes. Les causes sont diverses : déglutition infantile qui arrête prématurément l'éruption des dents permanentes ("permutations dentaires" chez l'adolescent), déplacements insidieux des dents à cause d'une déglutition salivaire atypique ("récidives orthodontiques" après traitement ODF), traitement iatrogène inadéquat perturbant l'équilibre physiologique (obturations dentaires, prothèses, orthopédie dento-faciale ou ODF, chirurgie maxillo-faciale), etc.


La localisation des douleurs est proche des dents et des ATM, ou éloignée de la cavité buccale (nuque, épaule, dos, bras, etc.). Dans tous les cas, elle est nettement plus prononcée d'un même côté du corps, gauche ou droit; et cette prédominance fait partie des éléments principaux du diagnostic.


Le traitement premier est de trouver la position de repos physiologique de tous les muscles. Seulement après viennent la correction des malpositions dentaires par obturations dentaires, artifices prothétiques, orthodontie (ODF) ou chirurgie maxillo-faciale. Malheureusement dans la pratique, c'est trop souvent le chemin inverse qui est réalisé, ce qui procure une guérison nettement moins efficace.



Chez les animaux |




Rongeurs et léporidés |


Bien que les incisives des rongeurs et léporidés poussent continuellement, normalement elles s'usent naturellement par frottement mutuel, sauf si l'animal est atteint d'une malocclusion dentaire[3].




Malocclusion de l'incisive chez les léporidés.


Les problèmes de malocclusion dentaire sont fréquents chez les rongeurs d'élevage comme le chinchilla, etc. ou chez le lapin.
Considérée comme une tare héréditaire, l'éleveur ne devrait pas faire se reproduire un animal qui en souffre[4].


  • Symptômes :

    • amaigrissement,

    • yeux larmoyants,

    • et problèmes de mastication.



  • Conduite à tenir :

    • malocclusion des incisives : on peut demander au vétérinaire de raccourcir les dents au moyen d'une pince et d'une lime.

    • malocclusion des autres dents : des éperons poussent vers le haut, dans les orbites, ou vers le bas, dans la mâchoire. Des radiographies le détermineront. Chez un animal âgé, il faudra songer à abréger ses souffrances[5].




Notes et références |





  1. Classifications of Occlusion


  2. L'histoire de l'orthodontiste


  3. « Les Malocclusions dentaires », sur Rongeurs.net (consulté le 11 mars 2011)


  4. (en) Malocclusion - A Polygenic Trait


  5. J.C.Harris, Introduction aux Chinchillas, T.F.H. publications, Ed. française, 1993.




Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Articles connexes |



  • Occlusion dentaire

  • Occlusodontie

  • Hérédité

  • Tare (défaut)

  • Prognathisme



Liens externes |


Chez l'animal :




  • (en) Malocclusion chez le lapin sur le site du Long Beach Animal Hospital (Attention certaines images médicales peuvent choquer).


  • Malocclusion chez le lapin sur le site margueritecie.com. Exemples concrets en photo.

  • l'Appareil dentaire est seul qui peut régler le problème de malocclusion dentaire



  • Portail de la médecine Portail de la médecine



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei