Stephen Hawking





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Ne doit pas être confondu avec Stephen Hawkins ou Stephen King.




Stephen William Hawking



Description de cette image, également commentée ci-après

Stephen Hawking en 1974 dans les locaux de la NASA.









































Naissance
8 janvier 1942
Oxford (Royaume-Uni)
Décès
14 mars 2018 (à 76 ans)
Cambridge (Royaume-Uni)
Domicile
Royaume-Uni
Nationalité
Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Domaines
Cosmologie, physique (trous noirs), mathématiques appliquées
Institutions
Chaire de professeur lucasien de mathématiques de l'université de Cambridge
Renommé pour
Ses travaux concernant les trous noirs, la cosmologie et la gravité quantique, ainsi que pour sa maladie, la sclérose latérale amyotrophique[1]
Distinctions
Médaille Eddington (1975)
Prix Dannie Heineman (1976)
Médaille Albert-Einstein (1979)
Médaille d'or de la RAS (1985)
Prix Wolf de physique (1988)
Prix Princesse des Asturies (1989)
Médaille Copley (2006)
Médaille présidentielle de la Liberté (2009)
Robert A. Heinlein Memorial Award (2012)
Site
hawking.org.uk

Signature



Signature de Stephen William Hawking



Stephen William Hawking (prononcé [ˈstvən ˈhɔːkɪŋ] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter), né le 8 janvier 1942 à Oxford et mort le 14 mars 2018 à Cambridge, est un physicien théoricien et cosmologiste britannique. Théoricien de renommée mondiale, ses livres et ses apparitions publiques ont fait de lui une célébrité.


Dès sa vingtaine, Hawking souffre d'une forme rare — de début précoce et d'évolution lente — de sclérose latérale amyotrophique (SLA) ; sa maladie progresse au fil des ans au point de le laisser presque complètement paralysé. Pourtant, il est professeur de mathématiques à l'université de Cambridge de 1980 à 2009[2], membre du Gonville and Caius College et chercheur distingué du Perimeter Institute for Theoretical Physics. Il est connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Son succès est également lié à ses ouvrages de vulgarisation scientifique dans lesquels il discute de ses théories et de la cosmologie en général, en particulier Une brève histoire du temps.


La clé des principaux travaux scientifiques de Stephen Hawking à ce jour est fondée, en collaboration avec Roger Penrose, sur l'élaboration des théorèmes des singularités dans le cadre de la relativité générale, et la prédiction théorique que les trous noirs devraient émettre ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de rayonnement de Hawking.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Enfance et études


    • 1.2 Maladie et poursuite de ses travaux


    • 1.3 Vie privée


    • 1.4 Mort


    • 1.5 Obsèques




  • 2 Ses recherches


    • 2.1 Le rayonnement de Hawking


    • 2.2 Les mini trous noirs


    • 2.3 L'entropie des trous noirs


    • 2.4 La perte d'information dans un trou noir


    • 2.5 Les trous de ver


    • 2.6 La flèche du temps et l'Univers sans bord


    • 2.7 La théorie de l'inflation


    • 2.8 Nouvelle théorie sur les trous noirs




  • 3 Polémiques, prises de position


  • 4 Science-fiction


  • 5 Références dans les médias et la culture populaire


    • 5.1 Séries


    • 5.2 Films biographiques


    • 5.3 Évoqué ou parodié


    • 5.4 Apparitions ou caméo




  • 6 Œuvres


    • 6.1 Ouvrages principaux


    • 6.2 Textes issus de conférences


    • 6.3 Fiction pour enfants


      • 6.3.1 Série Georges






  • 7 Distinctions et honneurs


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Documentaire


    • 9.3 Articles connexes


    • 9.4 Liens externes







Biographie |



Enfance et études |


Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942 à Oxford[3], et, comme il le rappelait lui-même, il est né trois cents ans jour pour jour après la mort de Galilée, lui-même mort le 8 janvier 1642.
Il est le fils du Dr Frank Hawking (1905-1986), un chercheur biologiste, et d'Isobel Hawking (1915-2013), une militante politique. Il a deux jeunes sœurs, Mary et Philippa et un frère adoptif, Edward[4]. Les parents vivaient dans le nord de Londres jusqu'au jour où ils ont déménagé à Oxford, Isobel était alors enceinte de Stephen, et ils désiraient un endroit plus sûr pour la naissance de leur premier enfant (Londres était attaquée par la Luftwaffe)[5]. Selon l'une des publications de Hawking, un missile V-2 a explosé à quelques rues de l'endroit où ils étaient[6].


Après la naissance de Stephen, la famille part s'installer à Londres, où son père dirige la division de parasitologie de l'Institut national de la recherche médicale[4].


En 1950, toute la famille déménage à St Albans dans le Hertfordshire. C'est à l'école de cette ville qu'il poursuit sa scolarité de 1950 à 1953. Si Stephen est un bon élève, il n'est pas un élève exceptionnel[4]. Lorsque, plus tard, on l’interrogea pour savoir s’il y avait un professeur qui l’avait inspiré, il nomma son professeur de mathématiques, Dikran Tahta[7]. Il conservera un lien affectif si fort avec cette école qu'il donnera même son nom à l'une de ses quatre maisons, ainsi qu'à une série de conférences scientifiques extrascolaires.


Hawking a toujours été intéressé par la science[4]. Il s'inscrit à l'université d'Oxford, avec l'intention d'étudier les mathématiques, bien que son père eût préféré qu'il aille en médecine. Étant donné que les mathématiques n'étaient pas proposées, Hawking choisit alors la physique. Ses intérêts au cours de cette période sont la thermodynamique, la relativité et la mécanique quantique. Son professeur de physique, Robert Berman, déclara plus tard dans le New York Times Magazine :



« Il est uniquement nécessaire pour lui de savoir que quelque chose peut être fait, et il peut alors le faire sans chercher à voir comment d'autres personnes l'ont fait. […] Il n'a pas eu un grand nombre de livres, et il n'a pas pris de notes. Bien entendu, son esprit est complètement différent de ceux de ses contemporains[4]. »



Hawking arriva alors à un examen final d'évaluation à la frontière entre les première et seconde classes d'honneur, un examen oral. Berman a dit de l'examen oral :



« Et bien sûr, les examinateurs ont été assez intelligents pour réaliser qu'ils parlaient à quelqu'un de plus intelligent que la plupart d'entre eux[4]. »



Après avoir obtenu son diplôme B.A. à Oxford en 1962, il y reste pour étudier l'astronomie. Il décide cependant d'arrêter, étant plus intéressé par la théorie que par l'étude des taches solaires[4]. Il quitte Oxford, avec les honneurs, pour Trinity Hall où il participe à l'étude de l'astronomie théorique et la cosmologie théorique.



Maladie et poursuite de ses travaux |


Dès son arrivée à Cambridge, il commence à développer les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique à début limbique (appelée familièrement aux États-Unis la maladie de Lou Gehrig et en France la maladie de Charcot), une maladie des neurones moteurs qui lui enlève presque tout contrôle neuromusculaire. Au cours de ses deux premières années à Cambridge, il ne se distingue pas, mais après la stabilisation de sa maladie[réf. souhaitée] et avec l'aide de son tuteur de doctorat, William Dennis Sciama, il poursuit sa thèse de doctorat[4]. Il révèle alors qu'il ne voyait pas beaucoup l'intérêt d'obtenir un doctorat s'il devait mourir bientôt. Hawking a déclaré plus tard que le véritable tournant a été son mariage avec Jane Wilde en 1965, une étudiante en linguistique[4]. Après avoir obtenu son doctorat, Stephen est devenu chercheur à Gonville and Caius College de Cambridge. L'étude des singularités, concept physique et astronomique récent, permet au chercheur de développer différentes théories, qui le mèneront plus tard du Big Bang aux trous noirs. En premier lieu, Roger Penrose et Stephen Hawking construisent la structure mathématique répondant à la question d'une singularité comme origine de l'Univers. Ensuite, à partir des années 1970, Hawking approfondit ses recherches sur les densités infinies locales, et ses études sur les trous noirs ont fait progresser bien d'autres domaines. Enfin, la théorie du tout, visant à unifier les quatre forces physiques, est au centre des dernières recherches de Hawking. Le but est de démontrer que l'Univers peut être décrit par un modèle mathématique stable, déterminé par les lois physiques connues, en vertu du principe de croissance finie mais non bornée, modèle auquel Hawking a donné beaucoup de crédit.


Hawking a été l'un des plus jeunes membres élus de la Royal Society en 1974. Il a été fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1982, et est devenu Compagnon d'Honneur en 1989. Hawking est un membre du Conseil des auteurs de The Bulletin of the Atomic Scientists.




Le professeur Hawking en vol dans un avion zéro-g.


Les travaux de Hawking ont été réalisés en dépit de l'aggravation de la paralysie causée par la SLA. En 1974, il est devenu incapable de se nourrir ou de sortir du lit par lui-même, tandis que son élocution était fortement altérée par sa maladie, de sorte que seules les personnes le connaissant bien pouvaient encore le comprendre. En 1985, il a contracté une pneumonie et a dû subir une trachéotomie pour mieux respirer, ce qui l'a rendu définitivement incapable de parler. C'est à cette époque qu'il est proposé à Jane Wilde Hawking d'éteindre la machine qui le raccroche à la vie. De fait, les médecins n'estiment pas possible que Stephen Hawking puisse un jour se porter mieux. Pour autant Jane Wilde Hawking refuse et les médicaments font peu à peu effet et permettent à Hawking de se remettre partiellement de sa pneumonie[8]. Walt Waltosz, un informaticien de Californie, a construit un dispositif permettant à Hawking d'écrire sur un ordinateur avec un commutateur dans sa main, tandis qu'un synthétiseur vocal parle pour lui, lisant ce qu'il vient de taper[9]. Ayant perdu l'usage de ses mains, il utilise à partir de 2001 les contractions d'un muscle de sa joue détectées par un capteur infrarouge fixé à une branche de ses lunettes, pouvant ainsi sélectionner les lettres une par une sur un clavier virtuel d'une tablette dont un curseur balaie en permanence l'alphabet, puis sélectionner des mots grâce à un algorithme prédictif. Ce système lui permet d'exprimer cinq mots à la minute et de donner des cours à l’université de Cambridge jusqu’en 2009. Face à l’aggravation de son état, Intel met au point depuis une nouvelle interface de contrôle basée sur la reconnaissance faciale des mouvements de ses lèvres et sourcils[10]. La nécessité de toujours peser ses mots (au risque d'en effacer d'autres dans le vocabulaire automatique) n'a pas nui à son style d'une grande limpidité[11], en particulier dans son livre Une brève histoire du temps (1988).


Hawking a cherché à vulgariser son travail, et son livre Une brève histoire du temps est l'un des plus grands succès de la littérature scientifique. Il est par exemple resté sur la liste des best-sellers du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives (un record)[12]. En 2001, paraît son deuxième ouvrage, L'Univers dans une coquille de noix, qui est l'exposé du dernier état de ses réflexions, où il aborde la supergravité et la supersymétrie, la théorie quantique et théorie M, l'holographie et la dualité, la théorie des supercordes et des p-branes, etc. Il s'interroge également sur la possibilité de voyager dans le temps et sur l'existence d'univers multiples. En 2007, il écrit un livre, avec sa fille, Georges et les Secrets de l'univers, premier tome de la série Georges qu'il écrira avec elle. En 2009, Barack Obama lui remet la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile accordée aux États-Unis.



Vie privée |


Jane Wilde Hawking, la première femme de Hawking, a pris soin de lui jusqu'en 1991, lorsque le couple s'est séparé. Ils ont eu trois enfants : Robert (1967), Lucy (1969), et Timothy (1979). En 1999, Jane Hawking a publié un mémoire, Music to Move the Stars, détaillant sa propre relation à long terme avec un ami de la famille avec lequel elle se mariera plus tard. La fille de Hawking, Lucy, est une romancière. Leur fils aîné, Robert, a émigré aux États-Unis où il est marié, et a eu un enfant, George Edward Hawking.


Hawking s'est marié à son infirmière, Elaine Mason (qui a déjà été mariée à David Mason, le concepteur de la première version de l'ordinateur parlant d'Hawking), en 1995. En 2004, sont publiés les comptes rendus de plusieurs procès-verbaux impliquant Elaine dans des affaires de maltraitance à son égard[13]. En octobre 2006, Hawking a demandé le divorce de sa seconde épouse[14].



Mort |


Le 14 mars 2018, Stephen Hawking meurt à son domicile de Cambridge à l'âge de 76 ans[15],[16],[17],[18],[19]. Il meurt ainsi durant la journée de pi et le jour anniversaire de la naissance de son pair Albert Einstein[20].
Alors que le monde scientifique, politique, culturel rend hommage à l'homme (Unesco, Nasa, Hubert Reeves, Simpson...), la page Wikipedia de l'astrophysicien enregistrait des records (plus de 7 millions de consultations le jour de sa mort sur la page en anglais, plus d'un demi million sur la page en français)[21].



Obsèques |


Les obsèques de Stephen Hawking se sont déroulées le 31 mars 2018 à Cambridge.


Ses cendres sont inhumées le 15 juin 2018 en l'abbaye de Westminster[22],[23], et reposent aux côtés de la tombe d'Isaac Newton.


Un enregistrement sonore de six minutes comprenant la voix du scientifique accompagné d'une composition du musicien Vangelis fut également envoyé vers 1A 0620-00 au moyen d'une antenne parabolique de l'ESA[24].



Ses recherches |




Hawking donnant une conférence pour les 50 ans de la NASA.


Les principaux domaines de recherches de Hawking sont la cosmologie et la gravité quantique.


À la fin des années 1960, lui et son ami et collègue de Cambridge, Roger Penrose, ont appliqué un nouveau modèle mathématique complexe, qu'ils ont créé à partir de la théorie d'Albert Einstein sur la relativité générale[25]. Cela a conduit Hawking à prouver en 1970 le premier de nombreux théorèmes sur les singularités, tels les théorèmes capables de fournir un ensemble de conditions suffisantes à l'existence d'une singularité dans l'espace-temps. Ce travail a montré que, loin d'être une curiosité mathématique qui ne figure que dans des cas particuliers, les singularités sont assez génériques dans la relativité générale[26].



Le rayonnement de Hawking |


Article détaillé : Évaporation des trous noirs.

Au milieu des années 1960, alors qu'il poursuit ses études de physicien en vue d'obtenir son doctorat, Hawking démontre que la théorie de la relativité générale d'Einstein implique que l'espace et le temps ont eu un commencement, le Big Bang, et une fin, les trous noirs.


Ces conclusions le conduisent à découvrir dès 1963 que les trous noirs ne seraient pas si noirs que cela, mais qu'ils seraient capables d'émettre un rayonnement, depuis lors appelé le rayonnement de Hawking (ou parfois rayonnement de Bekenstein-Hawking)[27]


Le rayonnement de Hawking correspond à un rayonnement de corps noir. Il est émis dans toutes les directions et conduit à deux conclusions :



  • d'une part, ce rayonnement renverse la définition même du trou noir puisque, dans ce cas-ci, il libère des particules dans l'espace ;

  • d'autre part, ce phénomène conduit à son évaporation quantique et sa disparition dans un intense flash d'énergie pure[réf. nécessaire].



Les mini trous noirs |


En 1971, Hawking avance l'hypothèse que le phénomène du Big Bang aurait dispersé dans l'espace des micro trous noirs d’une masse d’environ 109tonnes et de la taille d'un proton ainsi que des trous noirs plus massifs et de la taille d'une montagne. Des trous noirs aussi massifs que dix millions de masses solaires pourraient également résider au centre des galaxies, ce qui expliquerait l'intense énergie émise par les radiogalaxies et les quasars.



L'entropie des trous noirs |


Article détaillé : Entropie des trous noirs.



Trou noir : vue d'artiste.


Mais à force de calculs, il découvre également qu'en appliquant les lois de la physique quantique à la cosmologie, il peut déterminer la dimension des singularités, ces « points de densité et de courbure d'espace-temps infinis » prédits par la relativité générale et que l'on ne peut pas traiter mathématiquement. Il réalise que l'horizon des événements des trous noirs (la limite sous laquelle rien ne peut s'échapper) ne peut pas diminuer lorsqu'il attire de la matière. Si on prend une analogie avec la thermodynamique dit-il, c'est exactement ce que dit la deuxième loi de la thermodynamique : « dans un système isolé, l'entropie (son degré de désordre) ne peut pas décroître ». D'autres disent plus simplement que le chaos augmente. Dans une singularité, le système thermodynamique est totalement désordonné car le tenseur de Weyl est dominant, il tend même vers l’infini, ce qui permet à Hawking de conclure que son entropie est maximale. Mais son confrère, Jacob Bekenstein de l'université de Princeton lui répond qu'il ne s'agit pas seulement d'une analogie, l'horizon des événements représente la mesure de l'entropie du trou noir. Il s'ensuit un échange d'arguments par articles interposés jusqu'à ce qu'Hawking lui fasse remarquer que si un trou noir présente une entropie, il a donc aussi une température, et s'il a une température, il doit émettre un rayonnement, mais que par définition un trou noir n'émet rien, aucun rayonnement. C'est alors qu'Hawking va plus loin dans ses calculs et découvre qu'un trou noir peut finalement émettre un rayonnement de manière constante.


Il pense tout d'abord avoir fait une erreur de calcul et garde ses travaux pour lui : « Je craignais, dit-il, que Bekenstein ne le découvre, et ne l'utilise comme argument pour appuyer sa propre théorie ». Finalement, Hawking le convainc de l'exactitude de son résultat et qu'on peut utiliser la physique quantique pour expliquer le mécanisme de rayonnement qui porte aujourd'hui son nom. Bekenstein s'y plie à contrecœur, disant que c'est « fondamentalement exact mais d'une manière à laquelle je ne m'attendais certainement pas ».


Plus tard, Hawking aborde cette question avec moult détails dans la première version de son livre Trous noirs et bébés univers, puis il supprime ce passage et se contente d'indiquer que Jacob Bekenstein lui a fait une « suggestion cruciale ». On lui attribue la volonté de tourner la théorie de Bekenstein en dérision (en la traitant de « scandaleuse » ou d'« insensée ») pour accroître la valeur de ses propres résultats. Même son directeur de thèse, le Dr Dennis Sciama, juge « son ton méprisant face au travail de Bekenstein. » Finalement tout le travail de son concurrent est oublié.



La perte d'information dans un trou noir |


Article détaillé : Théorème de calvitie.

Si un trou noir est capable de rayonner, ce n’est pas pour autant que ce rayonnement contient une information sur le trou noir. La particule émise peut être quelconque tant que sa longueur d’onde est supérieure au quart de la circonférence du trou noir (celle de l’horizon des événements). En fait, en absorbant tout jusqu’à la lumière, le trou noir devient une censure cosmique comme le disait Penrose, ne libérant aucune information sur ses propriétés. Du moins Hawking le pensait à l’époque. Mais ceci n’étant qu’une solution théorique tirée de ses calculs, il fait le pari avec Kip Thorne contre John Preskill que les trous noirs constituent la phase terminale de l’univers et emprisonnent à jamais tout ce qui passe à leur proximité sans libérer la moindre information. Le 21 juillet 2004, il admet avoir perdu son pari et admet, avec Leonard Susskind, que l’information apparemment captive pourrait rester concentrée sur l’horizon d’un trou noir, donc sur une surface, par analogie avec un hologramme qui concentre une information sur une image à trois dimensions, également sur une surface[28].



Les trous de ver |




Schéma d’un trou de ver de masse négative.


Article détaillé : Trou de ver.

Hawking et Einstein décrivent également les « trous de ver » (wormholes), des fluctuations quantiques dans l’espace-temps qui, à l’image des tunnels, permettraient de prendre des raccourcis dans l’espace-temps. Cette théorie est rapidement reprise et vulgarisée par les médias, bien que rien ne prouve que ces trous de ver existent et que personne ne soit capable de dire si ces entités — qui ont une échelle subatomique — peuvent se maintenir à l’échelle macroscopique sans s’effondrer en raison de leur instabilité intrinsèque.



La flèche du temps et l'Univers sans bord |


Article détaillé : Flèche du temps.

En 1983, Hartle et Hawking abordent également la question de la flèche du temps. Hawking propose (ceci n’étant pas déduit d’un principe physique fondamental) la conjecture d’un Univers sans bord (no-boundary) qui n’aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter l’écueil des infinis et des instants zéro asymptotiques et inaccessibles. Hawking explique que c’est la seule manière d’entrevoir le commencement de l’Univers d’une manière totalement déterminée par les seules lois de la science, sous-entendant qu'un « Créateur » n’y joue aucun rôle.



La théorie de l'inflation |


Article détaillé : Inflation cosmique.



Nouvelle théorie sur les trous noirs |


Stephen Hawking est sur le devant de la scène en juillet 2004 en présentant une nouvelle théorie sur les trous noirs qui va à l'encontre de son ancienne théorie, perdant ainsi un pari que Kip Thorne et lui avaient fait avec John Preskill, un physicien des particules. Classiquement, on peut montrer que l'information qui passe par l’horizon d'un trou noir est perdue pour notre univers. Ce fait est connu sous le nom de théorème de calvitie. Le problème avec ce théorème est qu'il implique que le trou noir émet le même rayonnement quel que soit ce qui y rentre. Ainsi, si un état pur quantique est jeté dans un trou noir, un état mélangé en ressortira. Ceci va à l'encontre des règles de la mécanique quantique et est connu sous le nom de paradoxe de l'information perdue des trous noirs.


Hawking avait auparavant spéculé que la singularité au centre du trou noir pouvait former un pont vers un « bébé univers » dans lequel l'information perdue pouvait passer ; de telles théories sont très populaires dans la science-fiction. Mais d'après la nouvelle idée de Hawking, présentée à la 17e Conférence internationale sur la relativité générale et la gravitation, le 21 juillet 2004 à Dublin, les trous noirs finissent par transmettre, de manière désordonnée, l'information de toute la matière qu'ils avalent[29].


Ayant conclu que l'information est conservée, Hawking concède qu'il a perdu son pari, cédant à Preskill son encyclopédie. Toutefois, Thorne reste dubitatif vis-à-vis de la démonstration de Hawking et refuse de contribuer à la récompense.


En juillet 2005, l'annonce de Hawking a donné lieu à une publication dans la revue Physical Review et largement débattue dans la communauté scientifique[30],[31].


En 2014 Stephen Hawking déclare à la revue Nature, après sa conférence à l’Institut Kavli pour la physique théorique à Santa Barbara en Californie[32] :



« Il n’y a pas de trou noir… le concept de trou noir est incompatible avec la physique quantique. »




« On ne peut rendre compte parfaitement de ces astres curieux tant que nous n’avons pas élaboré une théorie de la gravité unifiée, capable de concilier les lois de la physique quantique des échelles subatomiques avec la relativité générale qui rend compte de l’astronomie. »



Actuellement, deux théories sont en confrontation : la théorie des cordes et celle des boucles[32].



Polémiques, prises de position |



  • En 2008, Hawking affirme qu'il serait « plus enthousiasmant » que le Large Hadron Collider échoue à trouver le boson de Higgs, dont la découverte est un des objectifs prioritaires, ce qui lui a valu un échange vif avec Peter Higgs, qui avait prédit l'existence de cette particule en 1964[33].

  • Il suscite une controverse lors de la parution en 2011 de son livre Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ? Il lui est notamment reproché de faire la confusion entre sciences, philosophie et vocabulaire religieux et de présenter la théorie M unifiant gravitation et forces électromagnétiques et nucléaires, comme « celle recherchée en vain par Einstein »[34]. En 2014, il se déclare athée dans un entretien du journal espagnol El Mundo[35].

  • Hawking soutient dans une conférence en 2011 que la philosophie est morte, et que : « Les philosophes n'ont pas suivi les développements modernes de la science. Particulièrement la physique » (en anglais : Philosophers have not kept up with modern developments in science. Particularly physics). Les philosophes ont été selon lui remplacés par les scientifiques pour répondre aux grandes questions sur l'univers et le temps : « Les scientifiques sont devenus les porteurs du flambeau de la découverte dans notre quête de la connaissance » (Scientists have become the bearers of the torch of discovery in our quest for knowledge[36]).

  • Afin de protester contre le traitement réservé par Israël aux Palestiniens, Hawking décide de se retirer d'une conférence annuelle organisée en juin 2013 en Israël et intitulée « Faire face à demain 2013 ». Il devait y intervenir aux côtés de personnalités telles que l'ancien président américain Bill Clinton et de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Par cet acte, le scientifique officialise son soutien à la campagne de boycott académique d'Israël. En effet, Hawking avait déjà dénoncé en 2009 l'opération Plomb durci menée pendant trois semaines par Israël dans la bande de Gaza, qualifiant de « disproportionnée » la réponse apportée par l’État hébreu aux tirs de roquettes palestiniens. Il avait déclaré sur la chaîne Al-Jazeera : « La situation ressemble à celle qui prévalait en Afrique du Sud avant 1990 et ne peut continuer »[37],[38].

  • Lors d'une interview à la BBC en 2014, au sujet de l'intelligence artificielle, Hawking déclare : « Les formes d'intelligences que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés[39]. »

  • En juillet 2015, Stephen Hawking apporte son soutien aux Breakthrough Initiatives qui est un programme de recherche de vie extraterrestre financé par Iouri Milner et soutenu par certains scientifiques[40],[41],[42],[43].



  • En juillet 2016, dans le journal The Guardian, Hawking explique que pour espérer survivre aux importants défis à venir — le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, etc. — il fallait résister à l'individualisme et l'isolationnisme qui nourrissent les mouvements politiques : « Nous allons devoir nous adapter, repenser, recentrer et modifier certaines de nos hypothèses fondamentales sur ce que nous entendons par la richesse, les biens, par les miens, par les vôtres. Comme les enfants, nous allons devoir apprendre à partager. Si nous échouons, alors les forces qui ont contribué au Brexit, la progression de l'isolationnisme, pas seulement au Royaume-Uni mais partout dans le monde, qui naît du manque de partage, d'une définition biaisée de la richesse et de l'incapacité de la partager plus équitablement, à la fois dans les États mais aussi entre eux, se renforceront. Si cela arrivait, je ne serais pas optimiste pour le futur de notre espèce »[44].

  • Le 14 novembre 2016, Stephen Hawking invité à un débat organisé par l'Oxford Union Society (en) y estime que l'Homme risque de ne pas survivre plus de 1 000 ans sur Terre et il invite à considérer le voyage dans l'espace comme l'une des solutions de survie de l'humanité[45].



Science-fiction |



  • Stephen Hawking n'a jamais caché l'intérêt qu'il porte à l'univers de Star Trek. Il joue son propre rôle dans le prologue de l'épisode Descent, Part I de la série Star Trek: The Next Generation, engagé dans une partie de poker avec Isaac Newton et Albert Einstein. Dans l'épisode final de cette même série, le personnage de Data est titulaire de la chaire lucasienne, celle-là même qu'a occupé Hawking à Cambridge, à la suite de Newton. Il est également amateur de la série britannique Red Dwarf, qu'il commente notamment dans un documentaire consacré aux dix ans de cette série.

  • La série Masters of Science Fiction est présentée oralement par Stephen Hawking.

  • Stephen Hawking a préfacé l'ouvrage : La Physique de Star Trek, ou Comment visiter l'univers en pyjama de Lawrence M. Krauss.

  • Dans l'œuvre de Dan Simmons, Les Cantos d'Hypérion, certains vaisseaux spatiaux sont équipés du système de propulsion « Hawking », leur permettant d'atteindre des vitesses supraluminiques.



Références dans les médias et la culture populaire |


Beaucoup de ses apparitions médiatiques participent à la construction collective mais aussi sa propre construction du « mythe du génie solitaire »[46].



Séries |




  • 1997, Stephen Hawking's Universe (en) - L'univers de Stephen Hawking (6 épisodes), série réalisée par PBS


  • 2010, Into the Universe with Stephen Hawking (en) - L'univers avec Stephen Hawking (3 épisodes), série réalisée par Discovery Channel


  • 2011, The Big Bang Theory, saison 5, épisode 21 : L'Excitation Hawking, série réalisée par CBS


  • 2012, Stephen Hawking's Grand Design - Les théories de Stephen Hawking (3 épisodes), série réalisée par Discovery Channel


  • 2013, Stephen Hawking's Science of the Future - La science du futur avec Stephen Hawking (6 épisodes), série réalisée par National Geographic Channel


  • 2016, The Big Bang Theory, saison 10, épisode 09 : The Geology Elevation, série réalisée par CBS



Films biographiques |




  • 1991, A Brief History of Time, documentaire réalisé par Errol Morris.

  • Sa jeunesse et ses études sont évoquées dans un téléfilm de la BBC, Hawking, diffusé en 2004. Il y est interprété par Benedict Cumberbatch.

  • Un film biographique, Une merveilleuse histoire du temps (The Theory of Everything) a vu le jour fin 2014 au Royaume-Uni, et est sorti le 21 janvier 2015 en France. Réalisé par James Marsh, le film raconte la vie globale d'Hawking (incarné par Eddie Redmayne) d'après la biographie de sa première épouse, Jane Hawking (incarnée par Felicity Jones). Ce film a valu l'Oscar du meilleur acteur 2015 à Eddie Redmayne pour son interprétation du personnage de Stephen Hawking.



Évoqué ou parodié |



  • On peut apercevoir une caricature de Stephen Hawking dans la vidéo humoristique Epic Rap Battles of History: Albert Einstein VS Stephen Hawking, où il se livre à un duel verbal fondé sur des préjugés le concernant[47].

  • ZUN, le créateur de Touhou Project, a composé le thème « 車椅子の未来宇宙 » (qui pourrait être traduit par « Futur Univers du Fauteuil Roulant ») en référence à Stephen Hawking.

  • Il est caricaturé dans le film Super Héros Movie en tant que docteur pervers.

  • Dans la série fantastique Lost : Les Disparus, le personnage de Eloise Hawking est nommé en référence au scientifique, à l'instar d'autres personnages nommés selon des scientifiques et penseurs célèbres (Hume, Locke, Faraday, Alpert).

  • Dans la série britannique The IT Crowd, Maurice Moss fait un canular à sa supérieure en lui présentant une boîte censée contenir l'entièreté de l'Internet mondial et qui aurait été donnée par Stephen Hawking lui-même.

  • Dans le livre Nouvelle Terre d'Eckhart Tolle, ce dernier décrit sa rencontre avec Stephen Hawking à la fin des années 1970, à l'université de Cambridge, alors que le pronostic vital d'Hawking n'était à l'époque que de quelques années. Tolle décrit qu'il ne vit dans les yeux d'Hawking aucune « trace de misère intérieure » et compris « qu'il avait renoncé à la résistance, qu'il vivait dans le lâcher-prise » (il fait référence à la résistance intérieure à ce qui est)[48].

  • Dans les jeux vidéo Shin Megami Tensei, le savant paralytique Steven, personnage récurrent qui a inventé le Programme d'Invocations de Démons ainsi qu'un réseau de téléportation empruntant une dimension parallèle, est une référence à Stephen Hawking.

  • Dans le film Avengers de Joss Whedon (2012), l'agent du SHIELD Coulson évoque une ressemblance avec Stephen Hawking pour décrire le scientifique Bruce Banner à Steve Rogers.

  • Dans l'épisode Un Cœur pour Deux de la saison 3 de la série Once Upon a Time, l'un des protagonistes, Henry Mills, se compare à Stephen Hawking en tant que génie des mathématiques.

  • Dans la saison 6 de la série américaine Glee, Brittany apprend que celui qu'elle croit être son père ne l'est pas réellement, et qu'elle est en fait la fille de Stephen Hawking, ce qui pourrait expliquer son intelligence bien au-dessus de la moyenne.

  • Dans le film Sausage Party, de Seth Rogen, un des personnages, représenté sous la forme d'un chewing gum à lunettes, très intelligent, se déplaçant en fauteuil roulant miniature, est un clin d’œil à Stephen Hawking.

  • Le 1er septembre 2017, Nolwenn Leroy sort son sixième album studio intitulé Gemme. La dernière piste de l'album Stephen s'inspire des différentes recherches et théories de Stephen Hawking[49].



Apparitions ou caméo |



  • En 1993, il apparaît en personne, jouant son propre rôle dans la première scène de l'épisode 26, « Descent » de la saison 6 de la série Télévisée américaine Star Trek : La Nouvelle Génération, lors d'un programme de divertissement holographique du personnage du Lieutenant Commandeur Data.

  • Il apparaît dans un épisode des Simpson en 1999, intitulé Les Gros Q.I. (saison 10), ainsi que dans les épisodes Une grosse tuile pour un toit (saison 16), Petit Papa Noël super flic (saison 18) et Cours élémentaire musical (Saison 22). Il apparaît aussi dans un épisode de la deuxième saison et dans le deuxième long-métrage de la série Futurama, ainsi que dans le dessin animé Mes parrains sont magiques. On peut également le voir dans un épisode de la série Dilbert et dans un clip parodique de celui de Chamillionaire : White and Nerdy de « Weird Al ». Il apparaît aussi dans un épisode des Griffin (Family Guy, saison 3, épisode 15), intitulé À vos marques ! Prêt ! Trichez.

  • On peut l’entendre dans la chanson Keep Talking du groupe Pink Floyd de l'album The Division Bell[50]. Comme sa maladie l’empêche de parler, il utilise dans la vie de tous les jours un synthétiseur vocal qui renvoie une voix synthétique[51]. Le groupe a donc samplé cette voix à partir d’une publicité pour une compagnie téléphonique qu’Hawking avait enregistrée. Il réapparaîtra de la même manière dans la chanson Talkin' Hawkin de l'album The Endless River sorti en novembre 2014, dernier album studio du groupe[52].

  • On peut aussi l'entendre dans la chanson New Horizons (Ultima Thule Mix) que Brian May (guitariste de Queen et astrophysicien) a écrite en 2019 en l'occasion du survol de l'objet céleste surnommé Ultima Thule par la sonde spatiale New Horizons de la NASA. Pour ce faire, May a utilisé un message enregistré par Stephen Hawking à l'occasion du survol de Pluton par la sonde.[53]

  • Dans l'épisode 21 de la saison 5 de The Big Bang Theory intitulé : The Hawking Excitation, Stephen Hawking joue son propre rôle et parle de la théorie intéressante mais néanmoins faussée de Sheldon Cooper ; dans l'épisode 6 de la saison 6, Stephen Hawking joue à un jeu sur iPad contre Sheldon Cooper, on peut entendre sa voix à la fin de l'épisode où il se moque de Sheldon. Dans l'épisode 14 de la saison 8, Stephen Hawking critique un article scientifique de Sheldon Cooper et de Leonard Hofstadter pour s’amuser (il y fait d’ailleurs une apparition). De nombreuses mentions de lui sont également faites dans d'autres épisodes de la série.

  • En juillet 2014, il fait une apparition en tant qu'invité surprise dans le spectacle des Monty Python : Monty Python Live (Mostly).

  • Le 14 novembre 2014 il apparaît à la convention KEN du film Dumb & Dumber To.

  • Du 5 au 29 décembre 2015, Stephen Hawking est incarné à l'Opéra dans la mise en scène de La Damnation de Faust[54],[55], d'Hector Berlioz, à l'Opéra de Paris.

  • Depuis le 16 août 2016, il est un personnage du jeu Les Simpson : Springfield[56].



Œuvres |



Ouvrages principaux |




  • Une brève histoire du temps Du big bang aux trous noirs (A Brief History of Time. From Big Bang to Black Holes, 1988)


  • Trous noirs et bébés univers et autres essais (Black Holes and Baby Universes and Other Essays, 1995)


  • L'Univers dans une coquille de noix (The Universe in a Nutshell, 2001)


  • Sur les épaules des géants : Les plus grands textes de physique et d’astronomie (On The Shoulders of Giants. The Great Works of Physics and Astronomy, 2003)


  • Une belle histoire du temps (A briefer history of time, 2005)


  • Et Dieu créa les nombres (en), les plus grands textes de mathématiques réunis et commentés par l'auteur (traduit de : « (en) God Created the Integers[57]: The Mathematical Breakthroughs That Changed History », Running Press, 2005), Dunod, 2006, 1172 p. In-8, illustr. portraits h.t. et figures, rel. cart. Textes et biographies : Euclide, Archimède, Diophante, Descartes, Newton, Laplace, Fourier, Gauss, Cauchy, Boole, Riemann, Dedekind, Cantor, Lebesgue, Gödel, Turing.


  • Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ? (The Grand Design), en collaboration avec Leonard Mlodinow (Odile Jacob, 2011)


  • La Brève Histoire de ma vie (My Brief History, 2013)


  • Dernières nouvelles des trous noirs (Black Holes: The Reith Lectures, 2016)


  • Brèves réponses aux grandes questions (Brief Answers to the Big Questions, 2018)



Textes issus de conférences |




  • Commencement du temps et fin de la physique, 1992, regroupant les deux textes suivants :


    • La Fin de la physique théorique est-elle en vue ? texte de la leçon inaugurale prononcée en avril 1980 à Cambridge, lorsque Hawking prit possession de la chaire de Mathématiques, succédant à Isaac Newton et Paul Dirac.


    • Le Bord de l'espace-temps (publié en 1989)




  • La nature de l'espace et du temps (The Nature of Space and Time, 1997), débat de 1994 à l'institut Isaac Newton de l'Université de Cambridge avec Roger Penrose.


  • Petite histoire de l'univers, du big-bang à la fin du monde, 2008, texte de sept conférences données à Cambridge.



Fiction pour enfants |



Série Georges |


Article détaillé : Georges.

Cette série est coécrite avec sa fille, Lucy Hawking :




  1. Georges et les Secrets de l'univers, Pocket Jeunesse, 2007 (George's Secret Key to the Universe, Doubleday, 2007)
    En collaboration avec Christophe Galfard



  2. Georges et les Trésors du cosmos, Pocket Jeunesse, 2009 (George's Cosmic Treasure Hunt, Doubleday, 2009)


  3. Georges et le Big Bang, Pocket Jeunesse, 2011 (George and the Big Bang, Doubleday, 2011)


  4. Georges et le Code secret, Pocket Jeunesse, 2015 (George and the Unbreakable Code, Doubleday, 2014)


  5. Georges et la Lune bleue, Pocket Jeunesse, 2016 (George and the Blue Moon, Doubleday, 2016)



Distinctions et honneurs |




Stephen Hawking recevant un fac-similé de manuscrits d'Einstein de l'article qui définit sa fameuse équation, après qu'Hawking a donné une conférence publique à l'université hébraïque de Jérusalem le 14 décembre 2006.




  • 1974 : membre de la Royal Society (FRS)


  • 1975 : médaille Eddington


  • 1976 : Prix Dannie Heineman pour la physique mathématique


  • 1979 : médaille Albert-Einstein


  • 1981 : médaille Franklin


  • 1982 : commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE)


  • 1985 : médaille d'or de la Royal Astronomical Society


  • 1988 : prix Wolf de physique


  • 1989 : prix Princesse des Asturies

  • 1989 : membre de l'ordre des compagnons d'honneur (CH)


  • 1999 : prix Lilienfeld


  • 2006 : médaille Copley


  • 2009 : médaille présidentielle de la Liberté


  • 2016 : professeur honoraire de l'Institut d'astrophysique des Canaries[58],[59]

  • membre honoraire de la Royal Society of Arts[60]

  • membre de l'Académie pontificale des sciences[61].

  • membre du Gonville and Caius College[62]

  • chercheur distingué du Perimeter Institute for Theoretical Physics[62]


L'astéroïde (7672) Hawking a été nommé en son honneur.



Notes et références |





  1. How Has Stephen Hawking Lived Past 70 with ALS? Scientific American


  2. (en) Associated Press, « Stephen Hawking to retire from prestigious post », 24 octobre 2008.


  3. AFP, « Stephen Hawking: une brève histoire d'un génie », sur sciencesetavenir.fr, 14 mars 2018(consulté le 14 mars 2018).


  4. a b c d e f g h et iCurrent Biography, 1984, New York City, H. W. Wilson Company (en), 1984.


  5. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Stephen William Hawking », dans MacTutor History of Mathematics archive, université de St Andrews (lire en ligne)..


  6. Dr Hawking, Stephen W. 1994. Black Holes And Baby Universes and Other Essays. Bantam Books, London. (ISBN 0-553-37411-7).


  7. (en) G. Hoare et E. Love, « Dick Tahta », The Guardian, 5 janvier 2007.


  8. (en) Press Association, « Stephen Hawking tells how doctors offered to turn off life support in 1985 », sur the Guardian, 28 juillet 2013(consulté le 14 mars 2018)


  9. (en) Michael White & John Gribbin, Stephen Hawking : A Life in Science, National Academies Press, 2002, p. 236–37.


  10. Marc Zaffagni, « Un nouveau dispositif de communication d'Intel pour Stephen Hawking », sur Futura-Sciences, 29 janvier 2013.


  11. Marie-Paule Nougaret, « Rencontre avec Stephen Hawking - La vie est un conte de fées », sur mpnougaret.wordpress.com, 1er décembre 2014(consulté le 17 décembre 2014).


  12. (en) Stephen Hawking, A Brief History of Time, Bantam Books, 1988(ISBN 0-553-38016-8).


  13. (en) « Police plan to ask Stephen Hawking about abuse claims », Telegraph.co.uk,‎ 25 janvier 2004(lire en ligne).


  14. (en) « Hawking and second wife agree to divorce », Telegraph.co.uk,‎ 9 janvier 2007(lire en ligne).


  15. (en) « Professor Stephen Hawking, renowned physicist, dies aged 76 », The Telegraph,‎ 14 mars 2018(lire en ligne).


  16. (en) Ian Sample, « Stephen Hawking, modern cosmology's brightest star, dies aged 76 », The Guardian,‎ 14 mars 2018(lire en ligne).


  17. (en-GB) « Stephen Hawking dies aged 76 », BBC News,‎ 14 mars 2018(lire en ligne, consulté le 14 mars 2018)


  18. « L'astrophysicien britannique Stephen Hawking est décédé », sur Le Dauphiné Libéré, 14 mars 2018(consulté le 14 mars 2018).


  19. « L'astrophysicien britannique Stephen Hawking est mort à 76 ans », sur Le Monde, 14 mars 2018(consulté le 14 mars 2018).


  20. Simon Koch, « Stephen Hawking, retour sur son parcours hors norme », sur lematin.ch, 13 mars 2018.


  21. Thierry Noisette, « Stephen Hawking, une supernova dans [[Wikipédia]] », sur zdnet.fr, 16 mars 2018.


  22. https://www.francetvinfo.fr › Monde › Royaume-Uni


  23. www.lesoir.be/.../les-obseques-de-stephen-hawking-auront-lieu-le-31-mars-cambridge


  24. Zone Techno - ICI.Radio-Canada.ca, « La voix de Stephen Hawking envoyée vers un trou noir », sur Radio-Canada.ca (consulté le 17 juin 2018)


  25. (en) « Origins of the universe: Stephen Hawking's J. Robert Oppenheimer Lecture », University of California, Berkeley.


  26. (en) Stephen Hawking et Roger Penrose, « The Singularities of Gravitational Collapse and Cosmology », Proceedings of the Royal Society A, vol. 314, no 1519,‎ janvier 1970, p. 529–548 (DOI 10.1098/rspa.1970.0021, lire en ligne).


  27. (en) « Particle creation by black holes », Project Euclid.


  28. Pour la Science, no 377, mars 2009.


  29. GR Conference website.


  30. (en) Article du blog de Luboš Motl consacré à la résolution d'Hawking du paradoxe de l'information pour les trous noirs].


  31. Citations scientifiques de l'article de Hawking d'après la base de données SPIRES.


  32. a et bAzar Khalatbari, « Stephen Hawking : "les trous noirs n'existent pas" », sur sciencesetavenir.fr, 27 janvier 2014(consulté le 20 juin 2014).


  33. (en) Chris Irvine, « Large Hadron Collider: 'God particle' theorist Peter Higgs attacks Stephen Hawking », The Telegraph, 11 septembre 2008.


  34. Sylvestre Huet, « Hawking versus Dieu », sur Libération, 16 septembre 2010.


  35. Pablo Jauregui, « Stephen Hawking : 'No hay ningún dios. Soy ateo’», El Mundo, 2014,Lire en ligne


  36. (en) Matt Warman, « Stephen Hawking tells Google ‘philosophy is dead’ », sur www.telegraph.co.uk, 17 mai 2011(consulté le 21 avril 2017).


  37. (en) Harriet Sherwood et Matthew Kalman, « Stephen Hawking joins academic boycott of Israel », sur theguardian.com, 8 mai 2013(consulté le 16 avril 2014).


  38. « Le physicien Stephen Hawking soutient le boycott académique d'Israël », 8 mai 2013(consulté le 16 avril 2014).


  39. « [[Le Zapping|Le Zapping de Canalplus]] », 4 décembre 2014(consulté le 16 avril 2014).


  40. « Stephen Hawking se lance à la recherche de vie extraterrestre », sur Radio-Canada.ca, 20 juillet 2015(consulté le 21 juillet 2015).


  41. (en) Rachel Feltman, « Stephen Hawking announces $100 million hunt for alien life », Washington Post, 20 juillet 2015(consulté le 20 juillet 2015).


  42. (en) Zeeya Merali, « Search for extraterrestrial intelligence gets a $100-million boost. Russian billionaire Yuri Milner announces most comprehensive hunt for alien life. », Nature News, 20 juillet 2015(consulté le 20 juillet 2015).


  43. (en) Michael Rundle, « $100m Breakthrough Listen is 'largest ever' search for alien civilisations », Wired, 20 juillet 2015(consulté le 20 juillet 2015).


  44. (en) « Our attitude towards wealth played a crucial role in Brexit. We need a rethink », sur theguardian.com, 29 juillet 2016.


  45. Victor Garcia (2016) « Stephen Hawking: l'humanité ne "survivra pas 1000 ans de plus sur Terre" », L'Express, 17 novembre 2016.


  46. Hélène Mialet, « William X et Mister H. Repenser l’acteur de l’invention », Documents pour l'histoire des techniques, no 17,‎ 8 novembre 2010, p. 134-148 (lire en ligne).


  47. [1].


  48. Nouvelle Terre p. 180 (2005) (ISBN 978-2-89626-007-2).


  49. « Stephen Hawking, un astrophysicien devenu icône de la culture populaire », Europe 1, 14 mars 2018, consulté le 31 août 2018


  50. Pink Floyd - Keep Talking


  51. Le logiciel de synthèse vocale de Stephen Hawking accessible à tous.


  52. L'astrophysicien, choriste sur ce projet, ne peut s'exprimer qu'à l'aide d'un ordinateur.


  53. (en) « NASA Gets Some Help From Guitarist Brian May On Its New Horizons Probe », sur NPR.org (consulté le 17 janvier 2019)


  54. « La Damnation de Faust », sur www.operadeparis.fr (consulté le 19 décembre 2015).


  55. « La mise en scène de la Damnation de Faust copieusement huée à l'Opéra de Paris », sur www.lexpress.fr, 9 décembre 2015(consulté le 18 décembre 2015).


  56. « Les Simpson : Springfield - Stephen Hawking » (consulté le 16 août 2016).


  57. Ce titre reprend la phrase de Leopold Kronecker : « Dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l'œuvre de l'homme. »


  58. Stephen Hawking, Profesor Honorario en Canarias


  59. Director del IAC recuerda a brillante científico y a un luchador por la vida


  60. (en) « Honorary Fellows of the Royal Society of Arts ».


  61. (en) Michael Mason, « Alliance, Many of the greatest minds of science meet regularly in Vatican City to counsel the pope on the hot topics of the day' », Discover Magazine, Discover Magazine,‎ septembre 2008, p. 43.


  62. a et b(en) « Stephen Hawking accepts post at Ontario institute », CTV.ca.




Voir aussi |


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Bibliographie |




  • (en) Stephen Hawking, My Brief History, Random House, 2013, 144 p. (lire en ligne) (autobiographie)

  • (en) Hélène Mialet, Hawking Incorporated : Stephen Hawking and the Anthropology of the Knowing Subject, University of Chicago Press, 2012, 272 p. (lire en ligne)

  • Hélène Mialet, À la recherche de Stephen Hawking, Odile Jacob, 2014, 168 p. (lire en ligne)

  • (en) Kristine Larsen, Stephen Hawking : a biography, Greenwood Publishing Group, 2005, 165 p. (lire en ligne)

  • Kitty Ferguson, L'incroyable Stephen Hawking, Flammarion, 2012, 452 p. (ISBN 9782081270503)


  • Stephen Hawking, Dernières nouvelles des trous noirs, Flammarion BBC, 2016, 108 p. (ISBN 978-2-0813-9473-5). Stephen Hawking présente un résumé des travaux à David Shukman, rédacteur en chef de la section scientifique de BBC News.

  • « Une brève histoire de Stephen Hawking » [audio], sur France Culture

  • Catherine Andrieu, Hawking ; Étoile sans origine, Éditions Rafael de Surtis, 2018



Documentaire |



  • Chroniques de l'univers, 10 novembre, 13 h 40, rediffusion 28 novembre, 15 h 41, Une vie extraterrestre, épisode 1, Culture Infos - Documentaire, États-Unis, 2010, 54 min, par le physicien et cosmologiste Stephen Hawking ; réalisateur Martin Williams « L'Univers renferme des formes de vie tellement inattendues et insolites qu'on ne les reconnaît pas forcément comme telles. Il est aussi envisageable que des êtres extraterrestres aient une durée de vie tellement courte qu'ils disparaissent presque aussitôt après être apparus. »


Articles connexes |



  • Évaporation des trous noirs

  • Fin de la science

  • Chaire de professeur lucasien de mathématiques de l'université de Cambridge



Liens externes |




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