Montélimar
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Collégiale Sainte Croix Montélimar | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Canton | Bureau centralisateur de deux cantons : Montélimar-1 et 2 | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat | Franck Reynier (UDI) 2014-2020 | ||||
Code postal | 26200 | ||||
Code commune | 26198 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montiliens | ||||
Population municipale | 38 692 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 827 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 78 458 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 29″ nord, 4° 45′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 213 m | ||||
Superficie | 46,81 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | montelimar.fr | ||||
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Montélimar, ou « porte de la Provence » est une commune située en Drôme provençale, dans le du sud-est de la France dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes entre Valence et Avignon. Historiquement, la ville se rattache au Dauphiné. Avec 38 692 habitants recensés en 2016, Montélimar est la deuxième ville la plus peuplée de la Drôme après Valence.
Ses habitants sont appelés les Montiliens ou "Montiliennes" [1].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
1.2 Relief et géologie
1.3 Risques naturels
1.4 Hydrographie
1.5 Climat
2 Voies de communications et transports
2.1 Réseau routier
2.2 Réseau ferroviaire
2.3 Transports fluviaux
2.4 Transports aériens
2.5 Transports en commun
3 Urbanisme
3.1 Morphologie urbaine
3.2 Logement
3.3 Projets d'aménagement
3.3.1 Projet économique
3.3.2 Nouvelle gare sur la ligne TGV
3.3.3 Cadre de vie
4 Toponymie
5 Histoire
5.1 Préhistoire
5.2 Antiquité
5.3 Moyen Âge
5.4 Temps modernes
5.5 Révolution française
5.6 Période contemporaine
6 Politique et administration
6.1 Tendances politiques et résultats
6.1.1 Présidentielles
6.2 Administration municipale
6.3 Liste des maires
6.4 Intercommunalité
6.5 Aire urbaine
6.6 Fiscalité locale
6.7 Instances judiciaires et administratives
6.8 Jumelages
6.9 Récompenses
7 Population et société
7.1 Démographie
7.2 Enseignement
7.3 Médias
7.3.1 Presse locale
7.3.2 Radios locales
7.3.3 Télévision
7.4 Manifestations culturelles et festivités
7.5 Santé
7.6 Social
7.7 Sports
7.7.1 Événements sportifs
7.8 Cultes
7.8.1 Culte catholique
7.8.2 Culte musulman
7.8.3 Culte protestant
8 Économie
8.1 Revenus de la population et fiscalité
8.2 Emploi
8.3 Entreprises et commerces
8.3.1 Commerces
8.3.2 Industrie
8.3.3 Agriculture
8.3.4 Tourisme
8.3.5 Services
9 Culture locale et patrimoine
9.1 Lieux et monuments
9.1.1 Monuments historiques
9.1.2 Autres monuments
9.2 Musique
9.3 Événements culturels
9.4 Montélimar et le cinéma
9.5 Montélimar dans la chanson française
9.6 Spécialité gastronomique
9.7 Personnalités liées à la commune
9.8 Héraldique, logotype et devise
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
10.2.1 Insee
10.2.2 Autres références
11 Voir aussi
11.1 Bibliographie
11.2 Articles connexes
11.3 Liens externes
Géographie |
La commune est située dans la moyenne vallée du Rhône, au confluent de deux rivières, le Jabron et le Roubion, sur les promontoires de Géry et de Narbonne d'où l'on contrôle toute la plaine de la vallée du Rhône.
C'est une cité touristique située en Drôme provençale, voisine des gorges de l'Ardèche à l'Ouest, le Vaucluse au sud, le Tricastin-Baronnies l'Est - sud Est.
Par la route, elle est à environ 45 minutes de Valence et Avignon, 1 h 30 de Lyon, de Marseille, de Grenoble, de Montpellier, des Alpes et de la mer Méditerranée.
Montélimar est la porte nord de la Provence. Son écosystème est un mélange de Dauphiné et de Provence.
Communes limitrophes |
Relief et géologie |
La superficie de la commune est de 4 681 hectares ; son altitude varie entre 56 et 213 mètres[2]. Le point le plus haut de la commune est situé à l'est-sud-est du centre ville, en bordure de commune, à proximité du plateau de Bondonneau.
Le bassin de Montélimar s'étend du défilé de Cruas-Meysse au nord jusqu'au défilé de Donzère au sud et sur la plaine de la Valdaine et ses contreforts.
Risques naturels |
Les risques naturels les plus importants auxquels est soumise la commune sont essentiellement liés aux inondations. La dernière crue de très grande amplitude date de 1856, par le Rhône. Le risque existe également via deux cours d'eau, le Roubion et le Jabron. Les risques sismiques sont de faibles intensités[3].
Hydrographie |
Le canal de dérivation de Montélimar passe sur la commune entre le centre ville et le Rhône, lui-même bordant l'extrême ouest de la commune.
Parmi les cours d'eau qui traversent la commune, on peut noter le Roubion, le Meyrol, le Jabron ou encore le Manson.
Climat |
Située dans la vallée du Rhône, la commune est sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement annuel dépassant les 2 400 heures[4],[5], comparable à celui de Perpignan ou Gap. Son climat, selon la classification de Köppen, est de type subtropical humide (Cfa), caractérisé par des étés chauds (le mois le plus chaud a une température moyenne supérieure à 22 °C) et des précipitations relativement réparties sur toute l'année.
Les hivers sont généralement froids et secs avec un ressenti glacial, quand le mistral souffle.
Des quantités significative de neige peuvent être relevé assez exceptionnellement. 50 cm en 1999, 50 cm en 2006, 30 cm en 2010, 20 cm en 2017.
Le printemps et l'automne connaissent des pluies d'orage parfois abondantes appelées orages cévenols ou épisode méditerranéen.
L'été est généralement synonyme de périodes de chaleur avec une sécheresse accentuée par le mistral.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 2,5 | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,7 | 17,3 | 17 | 13,7 | 10,4 | 5,8 | 3 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5 | 6,3 | 9,7 | 12,4 | 16,6 | 20,4 | 23,5 | 23 | 18,9 | 14,6 | 9,1 | 5,8 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 10,2 | 14,5 | 17,5 | 22,1 | 26,2 | 29,6 | 29,1 | 24,2 | 18,7 | 12,4 | 8,6 | 18,5 |
Record de froid (°C) | −14,4 | −17 | −7,4 | −3,1 | −1,8 | 3,5 | 7,5 | 5,6 | 0,5 | −1,6 | −10 | −17,2 | −17,2 |
Record de chaleur (°C) | 19,3 | 22,4 | 26,4 | 30,6 | 33,8 | 38,1 | 40 | 41,1 | 36,2 | 30,4 | 26,4 | 19,9 | 41,1 |
Ensoleillement (h) | 104,9 | 134,5 | 200 | 214,6 | 255,3 | 295,5 | 327,3 | 293,6 | 224,5 | 152,3 | 110,3 | 92,1 | 2 404,8 |
Précipitations (mm) | 64 | 45,2 | 47,1 | 81,3 | 83,1 | 55,2 | 48,7 | 57,7 | 116,2 | 135,8 | 100,5 | 70,5 | 905,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,2 1,9 64 | 10,2 2,5 45,2 | 14,5 4,9 47,1 | 17,5 7,3 81,3 | 22,1 11,1 83,1 | 26,2 14,7 55,2 | 29,6 17,3 48,7 | 29,1 17 57,7 | 24,2 13,7 116,2 | 18,7 10,4 135,8 | 12,4 5,8 100,5 | 8,6 3 70,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Ville | Ensoleillement (h/an) | Pluie (mm/an) |
---|---|---|
Moyenne nationale | 1 973 | 770 |
Montélimar | 2404.8 | 905.3 |
Paris | 1 661 | 637 |
Nice | 2 724 | 733 |
Strasbourg | 1 693 | 665 |
Brest | 1 605 | 1 211 |
Certains locaux et naturalistes fixent le défilé de Donzère comme limite septentrionale de la végétation méditerranéenne[6] mais ce phénomène est en réalité davantage lié à la nature du sol qu'au climat qui ne marque pas de rupture nette mais se dégrade progressivement sous l'influence océanique entre la plaine de Valence et Vienne. Toutefois au nord du défilé de Donzère, la quantité de chênes verts, des cystes, des rolliers d'Europe et autres espèces typiquement méditerranéennes devient moins importante.
Voies de communications et transports |
La ville est située dans le sillon rhodanien, ce qui lui procure un accès facile à de nombreuses infrastructures.
Réseau routier |
Bien que ne traversant pas la commune, l'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à l'est. Deux sorties, appelées Montélimar-Nord (sortie 17, aux Tourrettes) et Montélimar-Sud (no 18, à Malataverne) desservent la ville.
Les routes nationales 7 et 102 traversent la commune, et les routes départementales 6, 56, 73, 237, 540 et 540A convergent toutes vers le centre ville.
Montélimar est située à l'intersection de la route nationale 7 (Lyon-Valence / Avignon-Aix) et de la route nationale 102 (Aubenas-Le Puy-Clermont), une des principales voies de traversée du Massif Central. Cependant, c'est bien la première qui a le plus marqué la ville, que ce soit par les fameux « bouchons » dans les années 1960 ou par l'emballage des traditionnels nougats dans une boîte en forme de borne kilométrique « N7 ». L'ouverture d'une déviation Poids Lourds (plus tard intégrée dans la RN 7) et de l'autoroute A7 vers 1968 a permis de réduire sensiblement les encombrements. La commune est également desservie par les autocars départementaux.
Réseau ferroviaire |
Montélimar dispose d'une gare SNCF, baptisée gare de Montélimar. Jusqu'à l'arrivée des TGV dans la vallée du Rhône, certains trains rapides s'y arrêtaient. Depuis la mise en place de la desserte par TGV, ce sont quatre allers-retours quotidiens vers Paris qui sont assurés. La mise en service de la ligne TGV Méditerranée en juin 2001 a vu naître une desserte spécifique à la vallée du Rhône, desservant Valence-Ville, Montélimar, Orange, Avignon-Centre, Arles et Miramas, puisque les TGV pour Marseille et Montpellier circulent maintenant sur une voie dédiée à quelques kilomètres à l'est de la ville.
Un projet de gare sur la ligne TGV Méditerranée existe à Allan (à proximité de l'échangeur autoroutier Montélimar-Sud) mais n'a que peu de chances d'aboutir à moyen terme. Cette gare verrait se reporter les dessertes existant actuellement sur la ligne classique. Des discussions sont en cours afin d'améliorer la desserte de cette éventuelle gare nouvelle (liaison TER, desserte depuis le sud de l'Ardèche…)…
La gare de Montélimar est desservie par de nombreux trains TER avec des dessertes cadencées dont des trains directs Avignon - Lyon donnant correspondance en gare de Valence-Ville avec des trains Valence - Annecy ou Valence - Genève desservant tous les deux gares de Grenoble, Grenoble et Grenoble-Universités-Gières, cette dernière donnant un accès direct aux universités pour les étudiants de la région de Montélimar.
Transports fluviaux |
La ville est située à proximité du Rhône. La dérivation de Montélimar entre Rochemaure et Châteauneuf-du-Rhône construite à la fin des années 1950 a contribué à la navigabilité du Rhône. Même si un quai a été établi le long du canal, l'utilisation de la voie d'eau au départ ou à l'arrivée de Montélimar reste faible.
Transports aériens |
Un aérodrome de tourisme existe à Montélimar-Ancône au nord-ouest de la commune. Il est en particulier connu pour son Musée européen de l'aviation de chasse[7], sa grande activité ULM avec notamment le premier centre ULM de France et le deuxième constructeur mondial d'ULM pendulaire : DTA.[réf. nécessaire]
Transports en commun |
Depuis 1988, un réseau de transports urbains s'est développé progressivement. En 2016, le réseau, nommé Montélibus, est composé de 9 lignes urbaines desservant les principales zones et quartiers de la ville[8].
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
La ville a un plan classique de ville gallo-romaine, avec un axe nord-sud (le Cardo), anciennement Grand'rue et aujourd'hui appelé rue Pierre-Julien (en l'honneur de Pierre Julien[9], résistant durant la Seconde Guerre mondiale), croisé au centre de la ville par l'axe est-ouest (le Decumanus) c'est-à-dire l'actuelle rue Saint-Gaucher prolongée par la rue Montant-au-Château. À la croisée de ces deux axes principaux, on trouve généralement, dans les villes romaines, le forum, haut lieu de la vie économique de la cité, et, à Montélimar, son équivalent actuel, à savoir la place du Marché. Autour de ces deux axes d'inspiration romaine, la ville s'est ensuite construite selon un plan circulaire typique du Moyen Âge. Le plan du centre-ville ressemble donc à une cible : un cercle barré d'une croix, et un point de croisement au milieu. Le pourtour circulaire extérieur de la ville, calqué sur le tracé des anciens remparts et constitué des boulevards Aristide-Briand, Marre-Desmarais, Meynot, et du Fust est communément appelé Allées provençales. À compter de 2001, sous l'impulsion du maire Franck Reynier, de vastes projets d'aménagement de zones commerciales ont été lancés. La ville s'est notamment dotée d'une double zone artisanale, au nord et au sud, qui forme une banlieue très étendue par rapport au centre-ville à la surface limitée.
Logement |
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 10 500, alors qu'il était de 10 029 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 45,2 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 49,4 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 13,8 contre 16,7, leur nombre étant quasiment inchangé 2 217 contre 2 221([a 3].
Projets d'aménagement |
La municipalité de Montélimar envisage plusieurs projets d'aménagement du territoire.
Projet économique |
Un projet d'aménagement d'une zone économique au nord et d'amélioration de la zone Est est en cours[Quand ?] d'étude, ayant pour objectif un millier d'emplois supplémentaires[10].
Nouvelle gare sur la ligne TGV |
Une gare « Montélimar TGV » est a l'étude. Une concertation publique a déjà eu lieu, au cours du quatrième trimestre 2011, avec une ouverture envisagée en 2018. Elle serait localisée sur la commune d'Allan, limitrophe de Montélimar[11].
Cadre de vie |
La municipalité a récemment construit un stade d'athlétisme ainsi qu'un palais des congrès qui peut devenir une salle de concert d'environ 3000 places.
Charles Aznavour est venu l'inaugurer le 26 septembre 2013, donnant ainsi son nom au palais.
Toponymie |
Le nom de la ville en occitan est Montelaimar [muⁿtelejˈmar] selon la graphie classique.
Le nom de la ville en provençal est Mountelimar [muⁿteliˈmar] selon la graphie mistralienne[12],[13].
Connu sous le nom de Montillium en 1175 et Montellum Aymardi en 1255, le nom de Montélimar provient de la dénomination latine Montilium adhemarii, de Montellum, petit mont, colline et Aymardi, nom de personne d'origine germanique (Adal noble, + mar grand, célèbre), signifiant « Mont des Adhémar »[14]. En effet, la famille d'Adhémar est une des plus anciennes du Sud de la France, que des généalogies non documentées font remonter à 685, avec un Lambert Adhémar de Monteil (Monteil = Montilium = Montélimar) dit « duc de Gênes, vicomte de Marseille, baron et seigneur de Monteil »[15].
Histoire |
Préhistoire |
En 2005-2006, des fouilles effectuées lors de travaux sur la zone 5 de Portes-de-Provence ont permis la découverte de foyers néolithiques à pierres chauffées datant du Néolithique moyen chasséen[16].
La présence humaine à l'emplacement de Montélimar est très ancienne. Les premières traces sont un ensemble de silex taillés datant de -50 000 ans (époque du moustérien).
Le site de Gournier est occupé à partir de -6000 (mésolithique). La civilisation chasséenne s'y développe à partir de -3600 ans. Gournier en est un des lieux marquants.
Antiquité |
Après l'arrivée des Celtes, Montélimar devient le territoire des Ségovéllaunes. La capitale de ce peuple celte est positionnée sur les deux promontoires de la ville : l'oppidum de Géry, lieu de l'ancien confluent du Jabron et de Roubion, et sur l'extrémité de la côte de Narbonne. L'oppidum de Géry a souvent été assimilé au site de Dourion mentionné par Strabon, mais selon François Salviat, cette identification est erronée[17].
Sous l'influence de la domination romaine au Ier siècle av. J.-C., l'emplacement de Géry est progressivement abandonné au profit de la ville nouvelle à l'emplacement du centre-ville actuel de Montélimar. La ville se nomme alors Acunum, le relais de poste installé près du pont sur le Roubion et qui est signalé par la table de Peutinger.
La via Agrippa joue sans doute un rôle majeur pour le développement de l'agglomération[18]. On y trouve un forum, une basilique civile et des thermes. La petite ville est alimentée en eau par trois aqueducs dont un dessert l'établissement thermal de Bondonneau où l'on a retrouvé une centaine de petites piscines. Elle est aussi sans doute un relais pour le commerce régional comme en témoigne une inscription mentionnant des utriculaires.
Pendant les grandes invasions, la ville se sépare en deux entités distinctes : la ville nouvelle autour du forum et du promontoire de Narbonne et Acunum qui va fortifier le pont sur le Roubion.
Moyen Âge |
Pendant plusieurs siècles dont nous ne savons que peu de choses, la région de Montélimar est passée de mains en mains (royaume burgonde, royaume franc, comtes de Valentinois, royaume de Provence).
Vers le VIIe siècle[15] et selon certaines sources, on verrait apparaître la famille d'Adhémar. Une généalogie non fondée en donne pour premier auteur Lambert Adhémar de Monteil, né vers 685, duc de Gênes, baron et seigneur de Monteil[15]. Néanmoins, la filiation des Adhémar n'est établie de façon certaine que depuis le XIIe siècle.
Ce qui n'est pas discutable, c'est que les Adhémar possèdent la seigneurie de Monteil dès le XIe siècle. En 1070, Guillaume-Hugues d'Adhémar est seigneur de Montélimar (« seigneur de Monteil »). Il est peut-être le frère d'Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat apostolique pour la première croisade. Cette parenté est discutée. Les Adhémar font construire leur palais (XIIe siècle) sur le promontoire de Narbonne à la place d'un château plus ancien. La famille dominera la région de Montélimar jusqu'au XIVe siècle.
Entre le XIe siècle et le XIVe siècle, les Adhémar vont acquérir, construire ou étendre, autour de leur fief principal, de nombreux châteaux : Grignan, Châteauneuf-du-Rhône, Rochemaure, La Garde-Adhémar)... À leur apogée, ils contrôleront une trentaine de seigneuries. Grignan, par exemple, entre dans leurs possessions à partir du XIIe siècle[19].
Au XIIe siècle, Montélimar fait partie du marquisat de Provence qui s'étend jusqu'au confluent de l'Isère et du Rhône[20]. En 1198, la seigneurie de Montélimar est partagée entre deux frères, Giraud et Lambert Adhémar. Dès le milieu de ce même XIIe siècle, la cité des Adhémar est désignée sous le nom de « Monteil des Aimar » (Montilium adhemarii en latin, Montellum Aymardi en 1255). La forme définitive date de 1328.
Lorsque les comtes de Toulouse perdent leurs possessions de la rive gauche du Rhône à l'issue de la croisade dite "des Albigeois", celles-ci passent au Saint-Siège[20]. Montélimar sera ainsi placée sous la suzeraineté du Saint-Siège jusqu'au XIVe siècle.
En 1365, la majeure partie de la ville (qui est une co-seigneurie) est cédée par Giraud Adhémar au pape Urbain V. Celui-ci fait rénover le palais seigneurial et entretenir les remparts. Mais les papes sont désireux d'étendre leur État (le Comtat Venaissin) vers le nord et cherchent à l'unifier géographiquement. Les possessions papales à Montélimar sont donc échangées en 1383, par l'antipape Clément VII, contre Grillon (voir Enclave des papes)[21].
En 1376, Grégoire XI a ramené la papauté à Rome. Dès lors, pour les papes, les possessions avignonnaises et dauphinoises deviennent moins stratégiques. En 1447, le huitième successeur romain de Grégoire XI, le pape Nicolas V, cèdera ses droits sur Montélimar au Dauphin, futur Louis XI, fils de Charles VII qui devient alors le maître de la ville et de son château[22].
Temps modernes |
En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, la garnison est tuée pour venger les massacres d’Orange[23].
Pendant les guerres de religion, les nobles s'enrichissent par le pillage, alors que le peuple s'appauvrit. En réaction, les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577. Le 22 août 1578, les habitants de Montélimar refusent l'entrée et renvoient l'exacteur chargé de prélever la taille. Fin 1579, les paysans forment des armées qui expulsent les troupes de soudards de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante[24].
En 1587, durant les guerres de Religion, la ville est défendue par les papistes Laurent de Maugiron et François de La Baume assiégée par les troupes huguenotes du duc de Lesdiguières qui s'en rend maitre.
En 1599, la ville est presque entièrement protestante : il ne reste plus que 10 % de catholiques. Avec la Contre-Réforme, ce chiffre repasse à 50 % en 1673, par la combinaison de la prédication et des conversions forcées par les dragonnades[25].
Au XVIIIe siècle, les famines disparaissent, mais pas les crises de subsistance qui provoquent régulièrement des disettes, avec des poussées de mortalité : Montélimar connaît ainsi des pics de mortalité en 1760, 1764, 1767, 1772, 1779, 1782 et 1786. Les trois principales sont celles de 1760 (plus de 250 morts en un hiver), 1779 (près de 400 morts) et 1786 (idem)[26]. La population est encore majoritairement agricole : 41 % des habitants travaillent la terre ou sont bergers en 1796. Le secteur commercial et artisanal est important aussi, avec 30 % de la population active. Enfin, la ville héberge des militaires[27].
De 1642 à 1789, Montélimar a pour seigneurs des membres de la famille Grimaldi, par ailleurs princes de Monaco, qui ont obtenu le titre de duc de Valentinois[28].
Révolution française |
L'hiver 1788-1789 est très froid : le Rhône gèle du 27 décembre au 26 février. Ce gel empêche les moulins de tourner et aggrave la disette causée par une récolte insuffisante[29].
Le jour de Pâques une émeute éclate, causée par la hausse du prix du pain[29].
Montélimar est choisie pour être le chef-lieu du district de Montélimar de 1790 à 1795.
Avec le Consulat et les réformes de Napoléon Bonaparte, Montélimar devient sous-préfecture, chef-lieu de l'arrondissement de Montélimar en 1800, et le reste jusqu'en 1926.
Période contemporaine |
Le chemin de fer arrive en 1854, avec la création de la gare de Montélimar, alors desservie par les trains de la section Valence - Avignon de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. La ville est également desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Drôme, qui la relie à Dieulefit de 1893 à 1936.
Après le débarquement de Provence, les Allemands tentent de bloquer la libération de la France, du 21 au 28 août 1944, lors de la bataille de Montélimar.
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Présidentielles |
Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
---|---|---|---|---|
Montélimar | National | Montélimar | National | |
Nicolas Sarkozy | 31,69 % | 31,18 % | 55,93 % | 53,06 % |
Ségolène Royal | 24,91 % | 25,87 % | 44,07 % | 46,94 % |
François Bayrou | 18,97 % | 18,57 % | ||
Jean-Marie Le Pen | 12,22 % | 10,44 % | ||
Votants | 82,62 % | 83,77 % | 82,59 % | 83,97 % |
Candidat | 1er tour | 2e tour | ||
---|---|---|---|---|
Montélimar | National | Montélimar | National | |
Nicolas Sarkozy | 27,87 % | 27,18 % | 52,02 % | 48,36 % |
François Hollande | 26,15 % | 28,63 % | 47,98 % | 51,64 % |
Marine Le Pen | 21,02 % | 17,90 % | ||
Jean-Luc Mélenchon | 10,45 % | 11,10 % | ||
François Bayrou | 8,72 % | 9,13 % | ||
Votants | 78,34 % | 79,48 % | 78,78 % | 80,35 % |
Administration municipale |
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 30 000 et 39 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 39[32].
Le maire actuel de Montélimar est Franck Reynier, membre de l'UDI élu depuis 2001. L'actuel conseil a été élu en avril 2014.
À la suite des élections municipales de 2014, la composition du conseil municipal de Montélimar est la suivante :
Tendance | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
UDI | Franck Reynier | 30 | Majorité | ||
PS | Johann Matti | 6 | Opposition | ||
FN-RBM | Raphaël Rosello | 3 | Opposition |
Liste des maires |
Intercommunalité |
La communauté de communes Montélimar-Sésame a été créée le 18 décembre 1992 et comptait en 2008, quatorze communes pour environ 50 000 habitants[33] sur une superficie d'environ 221 km2. Cette communauté de communes devient communauté d'agglomération après adhésion d'une quinzième commune[34].
En 2014, Montélimar-Sésame, la communauté de communes du Pays de Marsanne et Manas forment Montélimar-Agglomération, comptant 26 communes pour une population de 60 586 habitants en 2012[35]. Elle est présidée par Franck Reynier[36].
Aire urbaine |
En 2012, l'aire urbaine de Montélimar regroupait 29 communes[37] pour 74 692 habitants (contre 64 606 habitants en 1999) sur une superficie de 486 km2, soit une densité de population moyenne pour l'ensemble de cette aire urbaine de 154 habitants par kilomètre carré[38].
Fiscalité locale |
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 14,09 % | 0,00 % | 7,80 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 20,54 % | 0,00 % | 11,54 % | 2,12 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 67,85 % | 0,00 % | 44,42 % | 5,28 % |
Cotisation foncière des entreprises | 0,00 % | 25,84 % | 0,00 % | 0,00 % |
Instances judiciaires et administratives |
Montélimar relève du tribunal d'instance de Montélimar, du tribunal de grande instance de Valence, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Valence, du conseil de prud'hommes de Montélimar, du tribunal de commerce de Romans-sur-Isère, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon[40].
Jumelages |
Au 10 novembre 2018, Montélimar est jumelée avec sept communes[41] :
Montélimar Ravensburg Rivoli Aberdare Nabeul Mollet del Vallès |
Racine |
Racine (États-Unis) depuis 1957 ;
Ravensburg (Allemagne) depuis 1964 ;
Rivoli (Italie) depuis 1964 ;
Rhondda Cynon Taf (Royaume-Uni) depuis 1964
Aberdare (Pays de Galles) depuis 1993. Rhonddah Cynon Taf est un comté du pays de Galles. Le jumelage s'est recentré en 1993 sur une des villes qui le compose ;
Nabeul (Tunisie) depuis 2000.
Mollet del Vallès (Espagne) depuis 2018.
Récompenses |
- En 2014 Ville Fleurie : trois fleurs depuis l'année 2008[42],[43]
Ville Internet : @@ en 2012[44].
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 38 692 habitants[Note 2], en augmentation de 9,39 % par rapport à 2011 (Drôme : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement |
Montélimar dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves de la commune débutent leur étude dans l'une des sept écoles maternelles, puis dans l'une des douze écoles élémentaires[48]. Ils poursuivent dans l'un des cinq collèges, puis dans l'un des trois lycées généraux et technologiques[49]. Le collège Gustave-Monod possède une section adaptée[50], comme l'un des lycée généraux[51]. De plus, la commune accueille un lycée des métiers du transport, qui comporte une partie lycée général technique (sections bac et BTS)[52], et une partie lycée professionnel (section BEP)[53].
Une université populaire est également à disposition de tous, trois jours par semaine[54].
Médias |
Presse locale |
- Le quotidien régional Le Dauphiné libéré dispose d'une rédaction et d'un service commercial dans la ville.
- L'hebdomadaire départemental La Tribune de Montélimar a son siège dans la commune.
- L'hebdomadaire L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
Radios locales |
Montélimar accueille aussi quelques radios locales sur son territoire :
Radio M (88.3 FM) est la radio associative montilienne. Elle diffuse aussi son programme sur Nyons via le 95.1 FM ;- Soleil FM (89.3 FM) est l'autre radio associative montilienne[55] ;
Nostalgie Vallée du Rhône (92.7 FM) : programme local drômois de Nostalgie réalisé depuis Valence ;
Chérie FM Drôme-Ardèche (95.3 FM) : déclinaison montilienne de Chérie FM diffusé également à Privas sur la même fréquence[56] ;
NRJ Vallée du Rhône (100.0 FM) : programme local drômois d'NRJ réalisé depuis Valence ;
France Bleu Drôme Ardèche (100.9 FM) : radio locale publique de ces deux départements. Elle se trouve à Valence ;
RTL2 Méditerranée (101.8 FM) : programme local montpelliérain d'RTL2[57] ;- 102.2 MTI : radio locale commerciale basée à Pierrelatte. Elle émet sur la Drôme, l'Ardèche et à Bagnols-sur-Cèze (95.7 FM)[58] ;
- 106.1 RCF Drôme : radio locale chrétienne du diocèse de Valence[59].
Télévision |
France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes sont diffusées sur Montélimar et son agglomération grâce au site d'émission TDF de la Montagne de Savasse[60].
Manifestations culturelles et festivités |
De nombreux artistes incluent Montélimar dans leur tournée nationale. Plusieurs manifestations culturelles sont organisées à Montélimar et sa région, notamment le « Festival de l'écrit à l'écran », en juin[61], la « Flute enchantée de Mozart » en juillet 2013[62].
La commune dispose d'une maison des jeunes et de la culture[63].
La commune a accueilli une statue de Android Nougat le 21 septembre 2016 en partenariat avec Google[64]. Cette statue est différente de celle présente au Googleplex.
Santé |
Plusieurs professionnels de santé sont installés à Montélimar, notamment vingt-neuf médecins généralistes[65], soixante-quatorze infirmiers[66]. La commune dispose également d'un hôpital[67] ainsi que d'une clinique[68].
Social |
Plusieurs associations loi 1901 aident les personnes en situation de précarité : la Croix rouge, Les Restos du cœur, le Secours Populaire, Emmaüs, Drôme Insertion.
D'autres associations[69] luttent pour la prise en charge des risques médico-sociaux.
Un centre d'accueil de jour pour SDF nommé « l'Abri »[70] a récemment été délocalisé du centre-ville pour se retrouver à 4 km au nord de la ville. Cela a causé beaucoup de problèmes pour les personnes en difficulté - la majorité d'entre elles n'avaient pas de moyen de transport. Certains SDF ont préféré poser leurs tentes/camions aux alentours (lac d'Ancone).
Sports |
Montélimar dispose de nombreux équipements sportifs : sept gymnases, quatre stades, dix courts de tennis, ainsi qu'une piscine, une piste de bi-cross, un centre équestre, un skate parc et un stand de tir[71].
La municipalité s'engage également dans l'aide des sportifs de haut niveau :
- Bruno Durret-Gallion, Alexandre Anglade et Yoann Fabbro pour le tir sportif,
- les couples Kelly Rochas - Maxime Allemand et Marie Sabarot - Gauthier Laffont pour la danse sportive,
- Nans Levêque et Valentin Richard pour le BMX,
- Sandrine Vauclare et Corentin Pavageau pour l'athlétisme,
- Charlotte Peyrard pour l'équitation[72].
Chaque année, la saison cycliste locale débute sur une manifestation : Corima Drôme Provençale[73].
La ville organise également un tournoi de tennis, classé deuxième des grands prix nationaux qui a pu compter en 2013 sur la présence de l'ancien joueur professionnel Rodolphe Gilbert.
- Rugby à XV
Le club de rugby à XV est l'Union montilienne sportive (rugby à XV) qui a joué au plus haut niveau et qui est désormais engagée en Fédérale 3.
Événements sportifs |
Montélimar a accueilli le Tour de France, en tant que ville étape, les 15 et 16 juillet 2006. Il s'agissait de la 13e étape du Tour de France 2006 reliant Béziers à Montélimar, puis de la 14e étape du Tour de France 2006 reliant Montélimar à Gap.
2006, la ville se couvre de vélos pour accueillir le Tour de France.
Montélimar fut le départ d'une étape du Paris-Nice le 13 mars 2008 (Montélimar - mont Ventoux).
Le Tour de France 2009 est revenu le 25 juillet 2009 (étape Montélimar - mont Ventoux), avant-dernière étape avant Paris.
Montélimar reçoit le départ d'une étape du Tour de France 2016 le 16 juillet 2016 (Montélimar- Villars-les Dombes Parc des Oiseaux)[74].
Cultes |
Les Montiliens disposent de lieux de culte catholique, musulman et protestant.
Culte catholique |
Le territoire de la commune relève de la paroisse « Notre-Dame-du-Rhône » qui dépend du doyenné de Montélimar au sein du diocèse de Valence ; cette paroisse regroupe à Montélimar quatre lieux de culte : Saint-James, Notre-Dame-de-la-Rose, Saint-Joseph et la collégiale Sainte-Croix[75].
Culte musulman |
La communauté musulmane dispose de trois lieux de culte : une mosquée administrée par l'amicale des Algériens, Tunisiens et Marocains ; une mosquée administrée par l'association culturelle turque, la troisième est administrée par la Maison du Maroc[76].
Culte protestant |
Les Montiliens disposent de plusieurs lieux de culte protestant pour les communautés liées à :
- l’Église protestante unie de France : Site officiel ;
- l’Église évangélique arménienne : Site officiel ;
- les Assemblées de Dieu de France, mouvement chrétien évangélique pentecôtiste : Site officiel ;
- l’Église évangélique méthodiste : Site officiel.
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 882 €, ce qui plaçait Montélimar au 25 026e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[77].
En 2009, plus de la moitié (50,9 %) des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[a 4].
Emploi |
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 22 461 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 59,6 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs[a 5].
On comptait 20 074 emplois dans la zone d'emploi, contre 16 322 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 13 481, l'indicateur de concentration d'emploi est de 148,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi et demi par habitant actif[a 6].
Entreprises et commerces |
Montélimar possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.
Au 31 décembre 2010, Montélimar comptait 3 985 établissements : 78 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 224 dans l'industrie, 445 dans la construction, 2 648 dans le commerce-transports-services divers et 590 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].
En 2011, 403 entreprises ont été créées à Montélimar[a 8], dont 199 par des autoentrepreneurs[a 9].
Commerces |
Au 31 décembre 2010, Montélimar comptait 900 commerces[a 7] et réparation automobile, organisés autour d'un comité professionnel local, en contact avec la municipalité pour des créations d'évènements et animations du centre-ville. Notamment, est gérée une foire mensuelle, tous les seconds mercredis[78]. Le marché hebdomadaire est également organisé le mercredi[79]. Des marchés de quartiers ont également lieu le jeudi et le vendredi[80].
Industrie |
Initialement spécialité locale, le nougat de Montélimar fait partie, aujourd'hui, des secteurs économiques importants de la commune. Près d'une vingtaine de confiseurs spécialisés dans la fabrication de cette gourmandise sont installés dans la commune.
Agriculture |
La commune de Montélimar fait partie de la zone de production de plusieurs produits agricoles, ou issus de l'agriculture, protégés par un label : miel de Provence, ail de la Drôme, picodon, pintadeau de la Drôme, volaille de la Drôme, vingt-et-une sortes de vins, en IGP[81]. Les « Vins de pays des coteaux de Montélimar » font partie des vins produits sur la commune. Un décret définissant les conditions de production de ses vins a été publié en septembre 2004[82].
Tourisme |
Par décret du 24 février 2009, la commune de Montélimar a été classée comme station de tourisme[83]. L'hébergement proposé aux touristes est varié : 42 hôtels[84], pour la plupart en 3 ou 4 *, 15 campings[85], 28 chambres d'hôtes[86].
Plusieurs manifestations ont lieu, au cours de l'année, autour de l'artisanat local (Montélimar terra potier en avril[87]), ou les productions agricoles (Montélimar couleur lavande[88]). Côté musées, la commune dispose d'un espace culturel, le centre d'art Espace Chabran, tourné vers l'art contemporain[89], la fabrique de nougat de suprem-nougat[90], ainsi que le Palais des Bonbons et du Nougat.[91].
Services |
- Plate-forme logistique : une des quatre plates-forme d'Amazon d'une superficie de 36 000 m2.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Montélimar dispose de nombreux lieux culturels : le centre d'art contemporain du château des Adhémar, le musée d'art contemporain Saint-Martin, le musée de la Miniature, les microminiatures d'Anatoly Konenko, le centre d'art espace Chabrillan, le Calepin espace théâtral, la médiathèque Maurice-Pic[92], le Conservatoire de musique et de théâtre, La salle de spectacle auditorium Michel-Petrucciani, le cinéma des Templiers[93].
Monuments historiques |
L'inventaire des monuments historiques recense une dizaine de lieux montiliens :
Hôtel du Puy-Montbrun, « inscrit » depuis le 31 juillet 1989[94] ;- Galerie d'arcades, « inscrite » depuis le 7 mai 1982[95] ;
- Hôtel de Chabrillan (ancien), « inscrit » depuis le 2 mars 1981[96] ;
Collégiale Sainte-Croix, « inscrite » depuis le 13 mai 2008[97] ;
Domaine de Serre-de-Parc, « classé » depuis le 30 mai 1997[98] ;- Ensemble thermal gallo-romain (vestiges), « inscrit » depuis le 31 juillet 1986[99] ;
- Tour de Narbonne, « classée » depuis le 5 octobre 1938[100] ;
- Porte Saint-Martin, « inscrite » depuis le 11 octobre 1930[101] ;
Maison dite de Diane de Poitiers, « inscrite » depuis le 28 décembre 1956[102] ;
Château des Adhémar ou des Papes, « classé » depuis 1889[103]. C'est un important exemple d'architecture médiévale de la moyenne vallée du Rhône. Parmi ses éléments architecturaux : une chapelle du XIe siècle et un logis du XIIe siècle au décor exceptionnel. Il accueille depuis 2000 un centre d'art contemporain. Depuis sa création, une cinquantaine d’expositions temporaires ont été réalisées avec des artistes de renom (John Armelder, Daniel Buren, Felice Varini, Ann Veronica Janssens, Olga Kisseleva…) et de jeunes créateurs (Delphine Balley, Le Gentil Garçon, Marie Hendriks, Emmanuel Régent…).
En outre, l'inventaire des monuments historiques recense à Montélimar 39 objets « classés »[104].
Autres monuments |
- Le temple protestant de Montélimar : ancienne chapelle du couvent des Ursulines, devenu bien national à la Révolution. L'édifice est attribué aux protestants en juillet 1802[105].
- La chapelle Notre-Dame de la Rose. Édifice religieux roman du XIIe – XIIIe siècle, situé près de la porte Saint-Martin. Partiellement détruit à la fin du XVIe siècle. Façade reconstruite au XVIIe siècle, dans le style baroque, et adjonction de deux chapelles latérales.
- L'abbaye de Maubec.
- Le musée de la Miniature.
- La gare de Montélimar.
- Le Palais des bonbons et du nougat[106]
- Le Musée d'Art Contemporain Saint-Martin[107]
Musique |
La ville organise depuis 15 ans un festival « voix et guitares du monde ». Ce festival se déroule durant le mois de juillet sur divers lieux, non seulement dans Montélimar mais aussi dans les villages faisant partie de la communauté d'agglomération Montélimar-Sésame. Certaines scènes sont gratuites, cela permet à tout le monde d'y participer.
Voici quelques célébrités qui ont participé au festival :
Jean-Louis Aubert, Calogero, Louis Bertignac, Cali, La Compagnie créole, Louis Chedid, Claude Nougaro, Stephan Eicher, Yannick Noah, Maurane, Julien Clerc
Paul Personne, MC Solaar, Sinsemilia, Patrick Bruel (2007), Enrico Macias (2007), Star Academy (2007), Sanseverino (2007), Jenifer (2008), Zucchero (2008), Opéra Carmen (2008).
Événements culturels |
Le festival Sésame a lieu sur Montélimar et les communes de l'agglomération[108].
Des associations telles que Tempo Soleil font aussi des journée festives.
La bibliothèque municipales accueille souvent des conférences et des expositions.
Chaque été, depuis 2008, le Musée d'art contemporain Saint-Martin organise une exposition autour de grands noms de l'art contemporain[107] : 2011 Bernard Cathelin, 2013 Pierre Boncompain, 2015 Fondation Maeght - estampes, 2016 Ben, 2017 Pop'art, 2018 donation Pierre Boncompain.
Montélimar et le cinéma |
Montélimar a été le lieu de tournage de plusieurs films :
Le Printemps, l'Automne et l'Amour (1954) de Gilles Grangier avec Fernandel ;
Les Braqueuses (1994) de Jean-Paul Salomé avec Clémentine Célarié et Catherine Jacob ;
Conte d'automne (1997) d'Éric Rohmer avec Béatrice Romand et Marie Rivière ;
Le Missionnaire (2008) de Roger Delattre avec Jean-Marie Bigard.
La commission du film Drôme Ardèche, basée à Montélimar, assure l'accueil des tournages en Drôme et en Ardèche. Elle a pour mission de favoriser et de susciter les activités de tournages et de post-production cinéma et audiovisuel.
Montélimar dans la chanson française |
George Brassens intitula l'une de ses chansons "Montélimar" en 1976. Cette oeuvre critique violemment certains automobilistes qui, venus du nord, seraient nombreux à abandonner leur animal de compagnie dans la région de Montélimar, située entre Lyon et la Mer Méditerranée, durant les mois d'été.
Spécialité gastronomique |
La grande spécialité de la ville est le nougat, une confiserie à base de miel et d'amandes, pouvant être enrobé et garni de chocolat, fruits secs et autres.
Personnalités liées à la commune |
Margot Delaye, sauva la ville en avril 1570.
Jean-Louis Pellapra (1739-1808), général des armées de la République, né et décédé à Montélimar.
Jean-Louis Cheynet (1741-1809), homme politique, né à Montélimar.
Barthélemy Faujas de Saint-Fond (1741-1819), géologue et volcanologue, né à Montélimar.
Jean-Jacques Aymé (1752-1818), avocat, procureur général syndic du département de la Drôme, député au Conseil des Cinq-Cents (1795-1797), déporté en Guyane après le 18 fructidor, né à Montélimar.
François Hilarion Point (1759-1798), général des armées de la République, né à Montélimar, tombé au champ d'honneur à Popoli (Italie).
Louis Claude de Saulces de Freycinet (1779-1842), géologue et géographe, né à Montélimar.
Daniel Nicolas (1796-1863), ancien député de la Drôme, né à Montélimar.
Jean Lamorte (1823-1884), sous-préfet de Montélimar.
Émile Loubet (1838-1929), président de la République française, mort à Montélimar.
Marx Dormoy (1888-1941), homme politique, assassiné à Montélimar.- Henri Tourtet (1899-1945), commandant de la garnison de Fort-de-France, rallie l'île à la France libre en 1943. Lieutenant-Colonel, commandant le 5ème Bataillon de Marche Antillais, il meurt pour la France le 15 avril 1945 à Saint-Georges-de-Didonne et est fait Compagnon de la Libération par décret du 28 mai 1945[109].
Marie Teyssier (1899-1993), peintre, née à Montélimar.
Charles Moulin (1909-1992), acteur, né et mort à Montélimar.
Alain Borne (1915-1962), poète, a vécu à Montélimar. La région a donné son nom à un lycée.
Maurice Périsset (1922-1999), écrivain et éditeur, né à Montélimar.
Michel Vauzelle (1944), homme politique, né à Montélimar.
Thierry Cornillet (1951), homme politique, né à Montélimar.
Yves Marchesseau (1952-2014), animateur de télévision français, connu pour son rôle de « La Boule » dans l'émission Fort Boyard, né à Montélimar.
Michèle Rivasi (1953), femme politique, née à Montélimar.
Marianne James (1962), auteur-compositeur interprète, guitariste et actrice, née à Montélimar.
Michel Petrucciani (1962-1999), pianiste de jazz, a vécu à Montélimar. La commune a donné son nom à un auditorium.
Franck Reynier (1962), homme politique, né à Montélimar.
Sylvain Guintoli (1982), pilote de vitesse moto, né à Montélimar.
Charles Pic (1990), pilote de Formule 1, né à Montélimar.
Tristan Flore (1995), pongiste, né à Montélimar.
Héraldique, logotype et devise |
Les armes de Montélimar se blasonnent ainsi :
|
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Insee |
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
LOG T2 - Catégories et types de logements.
LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
EMP T5 - Emploi et activité.
CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres références |
David Malescourt, « Montélimar (26200) », sur le site habitants.fr de la société commerciale Patagos (consulté le 7 avril 2016).
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Fiche synthétique descriptive des risques.
relevés météofrance données météofrance.
« ensoleillement et pluviosité Montélimar » (consulté le 14 septembre 2014)
Jean Mercier, Haute-Provence dromoise et Haut-Comtat, Aix-en-Provence, EDISUD, 1978
Site du Musée européen de l'aviation de chasse.
Site du réseau Montélibus.
« Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le 4 novembre 2015)
Aménagement de la zone nord et est.
La future Gare TVG.
Dictionnaire français - provençal Jules Coupier, édition collectif Prouvènço 2009, p. 1513
Parlons provençal, L'Harmattan 1999, p. 21
de A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France.
Marius André, Guide de Grignan, Marseille, 1937, 66 p., p6
Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, p. 110, [lire en ligne].
F. Salviat, avec la collaboration de J. Benoît, Le cadastre d'Orange, la route antique au sud de Montélimar, le problème de Dourion et le cours inférieur de la Berre, RAN, 1985, 18, p. 277-285.
Sur le tracé de cette voie vers Montélimar, cf. C. Jung, « Le réseau viaire antique du Tricastin et de la Valdaine : relecture des travaux anciens et données nouvelles », RAN, 42, 2009, p. 85-113, [lire en ligne].
Christian TREZIN, Grignan- les mutations d'un château provençal (XIème-XVIIIème s.)- du castelum au palais d'Apolidon, Presses universitaires de Rennes, 2013
Dr R.-L. Mouliérac-Lamoureux, Le Comtat venaissin pontifical 1229-1791, Vedène, 1977, 415 p.
Michel de la Torre, VAUCLUSE: le guide complet de ses 151 communes, Deslogis-Lacoste, 1992(ISBN 2-7399-5084-5)
Adolphe de Coston, Histoire de Montélimar, tome 1, page 15.
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 233.
Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : "Les défenseurs de la cause commune" et "La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, 1968, p. 10-13.
Michel Seyve, Montélimar avant la Révolution de 1789 : aspects d'une physionomie sociale, in Études drômoises, Association universitaire d'études drômoises, no 64, mars 1985, (ISSN 0240-3994), p. 32.
Seyve, op. cit., p. 29.
Seyve, op. cit., p. 30.
Michel de la Torre, Drôme: le guide complet de ses 371 communes, Deslogis-Lacoste, 1992(ISBN 2-7399-5026-8)
Seyve, op. cit., p. 33.
Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Montélimar sur le site du ministère de l'intérieur
Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Montélimar sur le site du ministère de l'intérieur
art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
« COMMUNAUTE DE COMMUNES MONTELIMAR-SESAME (No SIREN : 242600450) », sur banatic.interieur.gouv.fr (Base nationale sur l'intercommunalité), Direction générale des collectivités locales, 2008(consulté le 7 avril 2016).
« Procès-verbal du conseil communautaire du 11 février 2010 convoqué le 4 février 2010 à l'espace Mistral de Montélimar sous la présidence de M. Franck Reynier » [PDF], sur montelimar-sesame.com, Communauté d'agglomération Montélimar-Sésame (consulté le 7 avril 2016).
« Séries historiques des résultats du recensement - EPCI de La CA Montélimar-Agglomération (200040459) », Insee (consulté le 7 avril 2016).
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« Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
« Montélimar@@ 2012 », sur le site de l'association des Villes Internet (consulté le 12 janvier 2014).
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
écoles maternelles et primaires de Montélimar.
collèges et lycées à Montélimar.
section adaptée du collège Gustave Monod.
section adaptée en lycée.
lycée général technique du transport.
lycée professionnel du transport.
université populaire à Montélimar.
Fiche de Soleil FM sur SchooP
Fiche de Chérie FM Drôme-Ardèche sur SchooP
Blog d'RTL2 Méditerranée
Fiche d'MTI sur SchooP
"RCF Drôme" sur valence.cef.fr
Emetteurs TNT de la Drôme
Festival écret à l'écran.
Flute enchantée.
Site de la MJC de Montélimar
Guillaume Mollaret, « Montélimar et Google se préparent à fêter Android Nougat », Le Figaro, 13 septembre 2016(ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 21 septembre 2016)
médecins à Montélimar.
infirmiers à Montélimar.
hôpital à Montélimar.
http://www.generale-de-sante.fr/clinique-kennedy-montelimar
http://www.pagesjaunes.fr/trouverlesprofessionnels/changerPage.do?numPage=1&random=0.9308921968082107&idContext=-326788006
http://www.drome.gouv.fr/IMG/pdf/Acteurs_dans_la_Drome_dispositif_accueil_hebergement_insertion_2012_2013.pdf
équipements sportifs.
soutiens aux sportifs.
Corima Drôme Provençale.
« Étape 14 - Montélimar > Villars-les-Dombes Parc des Oiseaux », sur Tour de France 2016 (consulté le 16 mars 2016)
paroisse catholique de Montélimar.
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« Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 novembre 2013).
commerces à Montélimar.
marché hebdomadaire à Montélimar.
marchés de quartiers.
produits agricoles protégés.
Zone et condition de production des Vins de pays des coteaux de Montélimar.
décret portant Montélimar comme station de tourisme.
hôtels à Montélimar.
camping à Montélimar.
chambres d'hôtes à Montélimar
Montélimar terra potier.
Montélimar couleur lavande.
Espace Chabran.
« Vente de nougat artisanal à Montélimar - Suprem Nougat », sur Suprem Nougat (consulté le 5 octobre 2016)
palais du bonbon et du nougat.
médiathèque de Montélimar-Sésame
lieux culturels.
« Hôtel du Puy-Montbrun », notice no PA00117099, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Galerie d'arcades », notice no PA00116989, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Hôtel de Chabrillan (ancien) », notice no PA00116990, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Collégiale Sainte-Croix », notice no PA26000021, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Domaine de Serre-de-Parc », notice no PA00117102, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Ensemble thermal gallo-romain (vestiges) », notice no PA00116994, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Tour de Narbonne », notice no PA00116993, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Porte Saint-Martin », notice no PA00116992, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Maison dite de Diane de Poitiers », notice no PA00116991, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Château des Adhémar ou des Papes », notice no PA00116988, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Base Palissy du ministère de la Culture.
Histoire.
Site du Palais des bonbons et du nougat de Montélimar.
« Musée d'art contemporain », sur Montelimar Agglomération (consulté le 9 juillet 2018)
[1].
Fiche sur le Site de l'Ordre de la Libération[2]
Voir aussi |
Bibliographie |
- Stéphane Baumont (dir.), Histoire de Montélimar, 1992, Ed Privat.
- Gaëlle Oberthur de la Roncière, Montélimar au temps des Adhémar, 1990, Plein-Ceintre éditions.
- Baron de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, 1878, 4 vol.
Articles connexes |
- Liste des communes de la Drôme
- Nougat de Montélimar
- Coteaux-de-montélimar
Liens externes |
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