Coupe du monde de football de 1998
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Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FIFA |
Éditions | 16e |
Lieu(x) | France |
Date | 10 juin au 12 juillet 1998 |
Participants | 32 (174 partants) |
Matchs joués | 64 rencontres |
Affluence | 2 775 400 (moy : 43 366)[1] |
Site web officiel | fifa.com |
Tenant du titre | Brésil (4) |
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Vainqueur | France (1) |
Finaliste | Brésil |
Troisième | Croatie |
Buts | 171 (moy : 2,67)[1] |
Cartons Jaunes | 258 (moy : 4,03)[1] |
Cartons Rouges | 22 (moy : 0,34)[1] |
Meilleur joueur | Ronaldo |
Meilleur(s) buteur(s) | Davor Šuker (6 buts) |
Meilleur(s) passeur(s) | Juan Verón Ronaldo Brian Laudrup Youri Djorkaeff Tahar El Khalej Dennis Bergkamp (3 passes) |
Navigation
La Coupe du monde de football de 1998 est la seizième édition de la Coupe du monde de football et se déroule en France du 10 juin au 12 juillet 1998. C'est la seconde fois que la France organise la coupe du monde après 1938. Il s'agit du premier Mondial à trente-deux équipes participantes. L'équipe hôte entraînée par Aimé Jacquet et emmenée par Didier Deschamps remporte son premier titre planétaire en battant le Brésil en finale 3 buts à 0, le 12 juillet 1998 au stade de France.
Un tournoi amical, le Tournoi de France, est disputé en 1997 en guise de préparation à l'organisation de la Coupe du monde. Le début de cette Coupe du monde est endeuillé par la disparition de Fernand Sastre, coprésident (avec Michel Platini) du comité d'organisation de la compétition, qui meurt d'un cancer le matin du 13 juin 1998.
Le parcours de l'équipe de France, vers le titre à domicile n'est pas des plus aisés : les Bleus, premiers de leur groupe du premier tour avec trois victoires, battent le Paraguay 1-0 en huitièmes de finale sur un but en or marqué en prolongations par Laurent Blanc, ils éliminent ensuite l'Italie aux tirs au but 4-3 au terme d'un match au score vierge, puis viennent à bout de la Croatie en demi-finale grâce au plus improbable des buteurs : le défenseur Lilian Thuram qui marque à deux reprises pour la seule fois de sa longue carrière internationale et envoie son équipe en finale (2-1). Dans le match face aux tenants du titre brésiliens, arrivés en finale grâce à leur qualification aux tirs au but devant les Pays-Bas (1-1 après prolongations, 4-2), Zinédine Zidane marque deux buts de la tête sur corner en première mi-temps, puis Emmanuel Petit parachève le score en fin de match alors que la France joue à dix après l'expulsion de Marcel Desailly. Le soir, sur les Champs-Élysées, 1,5 million de personnes fêtent la victoire des Bleus.
La Croatie termine sur le podium en battant les Pays-Bas 2-1 lors de la « petite finale », avec notamment le 6e but dans la compétition de Davor Šuker qui termine soulier d'or. Ce Mondial, avec celui de 2014, demeure le plus riche en buts de l'histoire de la Coupe du monde (171 buts au total).
Sommaire
1 Préparation de l'évènement
1.1 Candidatures et choix du pays organisateur
1.2 Comité d'organisation
1.3 Tournoi de France
1.4 Stades
2 Acteurs de la Coupe du monde
2.1 Équipes qualifiées
2.2 Joueurs
2.3 Sélectionneurs
3 Compétition
3.1 Premier tour
3.1.1 Groupe A
3.1.2 Groupe B
3.1.3 Groupe C
3.1.4 Groupe D
3.1.5 Groupe E
3.1.6 Groupe F
3.1.7 Groupe G
3.1.8 Groupe H
3.2 Phase à élimination directe
3.2.1 Tableau final
3.2.2 Huitièmes de finale
3.2.3 Quarts de finale
3.2.4 Demi-finales
3.2.5 Match pour la troisième place
3.2.6 Finale
4 Classement et statistiques
4.1 Classement de la Coupe du monde
4.2 Ballon d'or du meilleur joueur
4.3 Soulier d'or du meilleur buteur
4.4 Récompenses annexes
4.5 Statistiques
5 Aspects socio-économiques
5.1 Manifestations autour de l'événement : spectacle des géants
5.2 Monnaies commémoratives
5.3 Timbres-poste
5.4 Slogan
5.5 Couverture médiatique
5.6 Sponsoring
5.7 Honneurs
5.7.1 Soirée du 12 juillet 1998
5.7.2 Hommage aux bleus le 13 juillet 1998
5.7.3 Les Yeux dans les Bleus
5.7.4 France 98 et matchs commémoratifs de 2008 et 2018
6 Notes et références
7 Voir aussi
7.1 Bibliographie
7.2 Articles connexes
7.3 Liens externes
Préparation de l'évènement |
Candidatures et choix du pays organisateur |
En janvier 1991, les fédérations de football de sept pays se portent officiellement candidats à l'organisation de la Coupe du monde de 1998 auprès de la Fédération internationale de football association (FIFA). Il s'agit des fédérations de l'Angleterre, du Brésil, du Chili, de la France, de l'Inde, du Maroc, du Portugal et de la Suisse[3],[4]. Quatre pays se retirent de sorte qu'en septembre 1991 seuls la France, le Maroc et la Suisse sont encore postulants. Ces trois candidatures sont examinées jusqu'en avril 1992 par une commission d'évaluation de la FIFA[3].
La désignation du pays hôte a lieu le 2 juillet 1992 au siège de la FIFA à Zurich. Le comité exécutif de la FIFA attribue l'organisation de l'événement à la France, qui obtient au premier tour douze voix contre sept en faveur du Maroc[3],[5],[6].
Fédérations candidates | Nombre de voix |
---|---|
France | 12 |
Maroc | 7 |
Suisse | – |
La candidature française prend son origine le 21 juillet 1983. Le président de la Fédération française de football (FFF) Fernand Sastre signifie à la FIFA l'intention de la France d'organiser à nouveau la Coupe du monde de football en 1990 après avoir déjà accueilli le tournoi en 1938. Si la Fédération d'Italie de football devait également postuler pour la Coupe du monde de 1990, la fédération française prévoit de reporter sa candidature pour le tournoi 1998. L'Italie étant finalement sur les rangs, la France se retire de processus de désignation pour 1990[7],[3]. En novembre 1986 le nouveau président de la FFF, Jean Fournet-Fayard, se déclare « prêt à constituer un dossier de candidature » pour l'édition 1998 du mondial[3]. Le président de la République François Mitterrand rend officielle la candidature française le 26 janvier 1989 par un courrier à la FIFA[3]. Cette même année, un comité de candidature est créé par la Fédération française de football[4]. Le slogan de la candidature française est (en) « All of France wants the World Cup »[8] (« La France entière veut la Coupe du monde »).
L'idée d'une candidature marocaine à l'organisation de la Coupe du monde remonte également à 1983 et provient du président du club du Wydad de Casablanca Abderrazak Mekouar. Le projet apparaît tout d'abord déraisonnable mais est soutenu par le Roi du Maroc Hassan II dès qu'il en prend connaissance. La Fédération royale marocaine de football (FRMF) postule pour la première fois à l'organisation de la Coupe du monde de 1994, où elle perd face aux États-Unis et en devançant le Brésil. À la suite de cette première tentative, le ministre de la Jeunesse et des Sports Abdellatif Semlali[9] remonte un deuxième dossier de candidature pour la Coupe du monde 1998[6],[10].
Comité d'organisation |
L'organisation de la Coupe du monde de 1998 est déléguée par la FIFA à la Fédération française de football. La FFF crée le 10 novembre 1992 le Comité français d'organisation (CFO) pour s'occuper de tous les aspects de l'événement. Le CFO est dirigé par deux coprésidents : Fernand Sastre, ancien président de la FFF et initiateur de la candidature française, et Michel Platini, champion d'Europe 1984[3],[4],[11].
Une commission de la FIFA est chargée de faire le lien entre le Comité français d'organisation et la FIFA. Cette commission est présidée par Lennart Johansson, également président de l'UEFA de 1990 à 2007. Son vice-président est l'Argentin Julio Grondona, également vice-président de la FIFA[12].
Tournoi de France |
Un tournoi amical, le Tournoi de France, est disputé en France du 3 au 11 juin 1997 en guise de préparation à la Coupe du monde qui a lieu un an plus tard. Les quatre équipes participant à ce tournoi sont l'Angleterre, le Brésil, la France et l'Italie. Le tournoi se déroulait sous la forme d'une poule unique, chaque équipe disputant trois matchs et l'équipe terminant en tête remportant le tournoi. C'est l'équipe d'Angleterre qui remporta le tournoi grâce à deux victoires contre l'Italie et la France et malgré une défaite contre le Brésil.
Stades |
Les investissements dans les stades de la Coupe du monde 1998 se montent à 600 millions d'euros. La construction du Stade de France nécessite 420 millions d'euros. Les neuf autres stades sont rénovés pour la somme de 180 millions d'euros[13].
Le Stade de France n'ayant aucun club de football résident, la répartition de ces investissements ne permet pas réellement aux clubs de football français de se doter de stades modernes en comparaison avec la Coupe du monde 2006. Le mondial 2006 en Allemagne profite en effet bien plus aux clubs de football allemands : 1,5 milliard d'euros y sont investis pour rénover ou construire douze stades, dont onze sont utilisés par un club[13].
Saint-Denis | Marseille | Paris | Lyon |
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Stade de France | Stade Vélodrome | Parc des Princes | Stade de Gerland |
48° 55′ 28″ N, 2° 21′ 36″ E | 43° 16′ 11″ N, 5° 23′ 45″ E | 48° 50′ 29″ N, 2° 15′ 11″ E | 45° 43′ 26″ N, 4° 49′ 56″ E |
Capacité: 80 000 | Capacité: 60 000 | Capacité: 48 275 | Capacité: 44 000 |
Lens | Saint-Denis Marseille Paris Lens Lyon Nantes Toulouse Saint-Étienne Bordeaux Montpellier Coupe du monde de football de 1998 (France) | ||
Stade Félix-Bollaert | |||
50° 25′ 58,26″ N, 2° 48′ 53,47″ E | |||
Capacité: 41 275 | |||
Nantes | |||
Stade de la Beaujoire | |||
47° 15′ 20,27″ N, 1° 31′ 31,35″ O | |||
Capacité: 38 500 | |||
Toulouse | Saint-Étienne | Bordeaux | Montpellier |
Stadium de Toulouse | Stade Geoffroy-Guichard | Parc Lescure | Stade de la Mosson |
43° 34′ 59,93″ N, 1° 26′ 02,57″ E | 45° 27′ 38,76″ N, 4° 23′ 24,42″ E | 44° 49′ 45″ N, 0° 35′ 52″ O | 43° 37′ 19,85″ N, 3° 48′ 43,28″ E |
Capacité: 36 500 | Capacité: 36 000 | Capacité: 34 500 | Capacité: 35 500 |
Acteurs de la Coupe du monde |
Équipes qualifiées |
Les 174 équipes voulant concourir à la Coupe du monde doivent tout d'abord passer par une phase qualificative, à l'exception de deux équipes nationales : la France est automatiquement qualifiée en tant que pays organisateur et le Brésil en tant que champion du monde en titre. Chaque confédération continentale organise une compétition qualificative propre. Le nombre d'équipes qualifiées dans chaque confédération est défini à l'avance :
Union des associations européennes de football (UEFA) : 15 places pour 52 équipes, dont une automatiquement attribuée à la France en tant que pays organisateur,
Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) : 5 places, pour 10 équipes, dont une attribuée au Brésil en tant que champion du monde,
Confédération de l'Amérique du Nord, centrale et Caraïbe de football association (CONCACAF) : 3 places pour 30 équipes,
Confédération africaine de football (CAF) : 5 places pour 36 équipes,
Confédération asiatique de football (AFC) : 3,5 places pour 36 équipes, et
Confédération du football d'Océanie (OFC) : 0,5 place pour 10 équipes.
Les demi-places attribuées à l'AFC et à l'OFC signifient qu'un match de barrage est disputé par deux représentants de ces zones, seule la sélection victorieuse de ce barrage étant qualifiée pour la Coupe du monde.
Le tirage au sort de la phase qualificative se tient au Carrousel du Louvre à Paris le 12 décembre 1995[7],[14]. La compétition se déroule du 1er mars 1996 au 16 novembre 1997[7] et permet, outre la France et le Brésil, à 3 équipes nord-américaines, 4 sud-américaines, 14 européennes, 5 africaines et 4 asiatiques d'obtenir leur place pour la Coupe du monde 1998. Aucune équipe d'Océanie ne parvient à se qualifier.
Quatre sélections obtiennent pour la première fois le droit de participer au mondial : l'Afrique du Sud, la Croatie (les joueurs croates participaient auparavant au sein de la Yougoslavie), la Jamaïque et le Japon. En outre, il s'agit de la dernière qualification pour une Coupe du monde d'une équipe dénommée Yougoslavie mais ne rassemblant que des joueurs serbes et monténégrins (le pays sera renommé Serbie-et-Monténégro en 2003). Parmi les surprises figurent les éliminations de la Suède, troisième au mondial américain de 1994, de la République tchèque, finaliste au Championnat d'Europe de football 1996, ainsi que de l'Uruguay, du Portugal et de la Russie.
Carte | Europe (UEFA) 15 places dont une au pays hôte | Amérique du Sud (CONMEBOL) 5 places dont une au champion en titre | Afrique (CAF) 5 places |
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Équipes qualifiées pour la Coupe du monde 1998 |
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Océanie (OFC) 0,5 place | Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 3 places | Asie (AFC) 3,5 places | |
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La coupe du monde 1998 est la première coupe du monde à 32 équipes.
Le tirage au sort de la phase finale est effectué le 4 décembre 1997 à partir de 19 h au Stade Vélodrome de Marseille. Il est retransmis en France par la chaîne privée TF1, qui fait appel à Carole Rousseau et Roger Zabel pour animer la cérémonie. La scène est installée en tribune Ray Grassi. Le tirage au sort est effectué par six joueurs et une joueuse ayant disputé au moins une Coupe du monde, à l'exception de Weah : Franz Beckenbauer, Julie Foudy, Georges Carnus, George Weah donc, Jean-Pierre Papin, Raymond Kopa et Marius Trésor, ainsi que par Carlos Alberto Parreira, entraîneur tenant du titre avec le Brésil.
Les modalités suivantes ont été appliqués pour le tirage au sort :
- Le Brésil est placé d'office en A1 et la France en C1. Cet arrangement, apparemment contraire au règlement mais accepté par la commission d'organisation et validé par les instances de la FIFA[16], assure que les deux équipes ne pourront pas se rencontrer avant la finale (à condition de finir premières de leurs groupes respectifs)[17].
- L’Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Roumanie et l'Argentine (qui avec le Brésil ont obtenu le plus de points sur les deux coupes du monde 1990 et 1994) sont tête de série et seront tirés pour les positions B1, D1, E1, F1, G1 et H1.
- Pour les 24 autres nations, le tirage au sort respecte des critères géographiques afin d'éviter que des nations de même confédération s'affrontent au premier tour, à l'exception des nations européennes qui seront deux maximum par groupe[18].
Joueurs |
L'âge moyen des joueurs de football présents à la Coupe du monde 1998 est de 27 ans et 8 mois. Au début de la compétition, le joueur le plus jeune est l'attaquant camerounais Samuel Eto'o, 17 ans et 3 mois. Le plus âgé est le gardien de but écossais Jim Leighton, 39 ans et 10 mois[19].
Sélectionneurs |
Parmi les sélectionneurs des 32 équipes présents à la Coupe du monde, trois sont remplacés pendant la compétition[20].
Compétition |
Premier tour |
Les 32 équipes étaient réparties dans huit groupes (A–H) de la façon suivante :
Groupe A |
Le Brésil remporte le match d'ouverture contre l'Écosse sur le score de deux buts à un. Lors de cette première journée, le Maroc et la Norvège se séparent sur un match nul. Lors de la deuxième journée, le Brésil bat le Maroc trois buts à zéro et assure sa qualification pour le tour suivant dès son deuxième match. La Norvège et l'Écosse se neutralisent : un but partout.
Lors de la dernière journée, le Maroc bat l'Écosse trois buts à zéro. Ils pensent être qualifiés mais la Norvège crée la surprise en battant le Brésil. Cette victoire déchaîne les médias car la Norvège obtient un penalty jugé inexistant par l'ensemble des médias. L'arbitre du match, l'Américain Esfandiar Baharmast, est dans un premier temps vivement critiqué et de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer l'arbitrage vidéo. Néanmoins, quelques jours plus tard, une vidéo prise d'un angle différent de celui du direct, réhabilite l'arbitre et démontre que la faute du défenseur brésilien Junior Baiano est bien réelle, la faute étant commise juste avant le début du ralenti diffusé en direct où l'on ne voit que la chute du joueur norvégien Tore André Flo, et pas le tirage de maillot qui précède et entraîne cette chute.
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Groupe B |
La première journée est ponctuée de matchs nuls : l'Italie est accrochée par le Chili emmené par son duo d'attaque Zamorano-Salas. Dans l'autre match, le Cameroun et l'Autriche se neutralisent. Le but Camerounais est inscrit par Njanka au terme d'une longue remontée du terrain.
Lors de la seconde journée, l'Italie bat le Cameroun trois buts à zéro et le Chili et l'Autriche font match nul.
Lors de la dernière journée, l'Italie assure sa qualification en battant l'Autriche. Dans l'autre match, le Chili et le Cameroun se séparent sur un match nul. Le Chili se qualifie donc en ayant réalisé trois matchs nuls. Dans ce groupe il y a eu quatre nuls en six matchs.
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Groupe C |
Avec 9 points, 3 matchs gagnés, 9 buts marqués et 1 seul but encaissé, la France présente le meilleur bilan des 8 groupes. Seule ombre au tableau : l'expulsion de Zinédine Zidane qui sera suspendu pour 2 matchs, coupable d'avoir marché sur le capitaine saoudien Fuad Amin. Dugarry offre le premier but français de la compétition et met fin à toute discussion quant à sa sélection douteuse pour le Mondial.
Le Danemark a quelque peu déçu en faisant le service minimum dans ce groupe (1-0 contre les Saoudiens et un nul contre les Sud-Africains).
L'Arabie saoudite entre dans l'histoire en se séparant de son entraîneur après deux matchs de poule. Le dernier match Arabie saoudite-Afrique du Sud se terminera par trois pénalties.
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Groupe D |
À la fin des six matchs de ce groupe, une surprise : la Bulgarie, quatrième de la précédente Coupe du monde, terminera quatrième… de son groupe. Elle fait un score nul et vierge face au Paraguay, tandis que l'Espagne est défaite 3 buts à 2 par le Nigeria.
Lors de la journée suivante, nouveau score nul et vierge pour le Paraguay, cette fois face aux Espagnols. Le Nigeria gagne de nouveau, 1 but à 0 contre les Bulgares.
Et enfin, le coup d'éclat : le Paraguay défait 3 buts à 1 le Nigeria. Les deux équipes finiront par se qualifier, le Nigeria étant premier et le Paraguay deuxième. En atomisant la Bulgarie 6-1, l'Espagne termine troisième et est éliminée tout comme son dernier adversaire.
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Groupe E |
Les deux pays européens de cette poule, Belgique et Pays-Bas, se neutralisent (0-0). Les Mexicains défont les Sud-Coréens 3 buts à 1. Les Néerlandais infligent une deuxième défaite aux Asiatiques par 5 buts à 0, tandis que Belges et Mexicains marquent deux buts chacun dans le match qui les opposent, sous une chaleur accablante, à Bordeaux. Avec une victoire et un nul chacun, les Néerlandais et les Mexicains ont une petite avance sur leurs adversaires, et font match nul 2-2. Les Belges font eux aussi un nul (1-1) contre la Corée du Sud.
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Groupe F |
C'est l'un des deux groupes où le dernier de la poule perd tous ses matchs. Les États-Unis perdent d'abord 2-0 contre les Allemands, à la moyenne d'âge assez élevée, puis 2-1 face à l'Iran, et enfin 1-0 contre la Yougoslavie. Entretemps, la Yougoslavie a défait l'Iran 1-0 et a fait match nul 2-2 contre l'Allemagne. Les Allemands ont battu l'Iran 2-0. Résultat : Allemands et Yougoslaves se qualifient dans cet ordre, Américains et Iraniens rentrent chez eux.
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Groupe G |
Forts de leur parcours correct aux États-Unis quatre ans plus tôt (ayant écarté les Argentins en huitièmes de finale), les Roumains confirment leur rang et terminent premiers de leur groupe. Vainqueurs 1-0 de la Colombie et de l'Angleterre 2-1, ils n'ont cependant pas les moyens de faire mieux que 1-1 face aux Tunisiens. Les Anglais suivent les Roumains de près en gagnant leurs deux autres matchs face aux Tunisiens (2-0) et aux Colombiens (sur le même score).
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Groupe H |
Le Japon, la Jamaïque et la Croatie sont les nouveaux venus de cette Coupe du monde, mais seule la Croatie échappera à l'élimination. Les Croates, emmenés par Davor Šuker, futur meilleur buteur de la compétition, défont la Jamaïque 3-1 et le Japon 1-0. Mais ils perdent 1-0 contre l'Argentine qui est alors la seconde équipe, après la France, à gagner tous ses matchs de poule.
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Phase à élimination directe |
Tableau final |
| Huitièmes de finale | | Quarts de finale | | Demi-finales | | Finale | |||||||
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| | | | | | | | | | | | | | |
| 27 juin à Paris | | | 3 juillet à Nantes | | | 7 juillet à Marseille | | | 12 juillet à Saint-Denis | ||||
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| Brésil | 4 | ||||||||||||
| ||||||||||||||
| Chili | 1 | | |||||||||||
| Brésil | 3 | ||||||||||||
| 28 juin à Saint-Denis | |||||||||||||
| | Danemark | 2 | | ||||||||||
| Nigeria | 1 | ||||||||||||
| 4 juillet à Marseille | |||||||||||||
| Danemark | 4 | | |||||||||||
| Brésil (t. a. b.) | 1 (4) | ||||||||||||
| 29 juin à Toulouse | |||||||||||||
| | Pays-Bas | 1 (2) | | ||||||||||
| Pays-Bas | 2 | ||||||||||||
| 8 juillet à Saint-Denis | |||||||||||||
| RF Yougoslavie | 1 | | |||||||||||
| Pays-Bas | 2 | ||||||||||||
| 30 juin à Saint-Étienne | |||||||||||||
| | Argentine | 1 | | ||||||||||
| Argentine (t. a. b.) | 2 (4) | ||||||||||||
| 3 juillet à Saint-Denis | |||||||||||||
| Angleterre | 2 (3) | | |||||||||||
| Brésil | 0 | ||||||||||||
| 27 juin à Marseille | |||||||||||||
| | France | 3 | |||||||||||
| Italie | 1 | ||||||||||||
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| Norvège | 0 | | |||||||||||
| Italie | 0 (3) | ||||||||||||
| 28 juin à Lens | |||||||||||||
| | France (t. a. b.) | 0 (4) | | ||||||||||
| France (a. p.) | 1 | ||||||||||||
| 4 juillet à Lyon | |||||||||||||
| Paraguay | 0 | | |||||||||||
| France | 2 | ||||||||||||
| 29 juin à Montpellier | |||||||||||||
| | Croatie | 1 | | ||||||||||
| Allemagne | 2 | ||||||||||||
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| Mexique | 1 | | Match pour la 3e place | ||||||||||
| Allemagne | 0 | ||||||||||||
| 30 juin à Bordeaux | 11 juillet à Paris | ||||||||||||
| | Croatie | 3 | | ||||||||||
| Roumanie | 0 | Pays-Bas | 1 | ||||||||||
| | |||||||||||||
| Croatie | 1 | | Croatie | 2 | |||||||||
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Huitièmes de finale |
Comme 60 ans auparavant, en France, les Italiens défont les Norvégiens en huitième de finale de la Coupe du monde. En 1998, le score est différent mais le résultat est le même, grâce à un but de Christian Vieri.
27 juin 1998 | Italie | 1 - 0 | Norvège | Stade Vélodrome, Marseille | |
16:30 Historique des rencontres | (Di Biagio) Vieri 18e | (1 - 0) | Spectateurs : 55 000 Arbitrage : Bernd Heynemann | ||
(Rapport) |
Le Brésil inflige une lourde défaite au Chili par trois buts d'écart grâce à deux doublés de César Sampaio et de Ronaldo.
27 juin 1998 | Brésil | 4 - 1 | Chili | Parc des Princes, Paris | |
21:00 Historique des rencontres | (Dunga) César Sampaio 11e (Bebeto) César Sampaio 27e Ronaldo 45+1e (pén.) (Denílson) Ronaldo 70e | (3 - 0) | 68e Salas (Zamorano ) | Spectateurs : 45 500 Arbitrage : Marc Batta | |
(Rapport) |
Pour la première fois en Coupe du monde, est instaurée la règle du but en or. Et ce sont les hôtes français qui en profitent en éliminant un Paraguay remarquable et robuste.
28 juin 1998 | France | 1 - 0ap b.e.o. | Paraguay | Stade Félix-Bollaert, Lens | |
16:30 Historique des rencontres | (Trezeguet[21]) Blanc 114e | (0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | Spectateurs : 38 100 Arbitrage : Ali Bujsaim | ||
(Rapport) |
Le Danemark rachète son parcours en phase de poules assez moyen en battant le Nigeria 4-1. Ils ouvrent le score assez rapidement par Peter Møller (3e minute)
28 juin 1998 | Nigeria | 1 - 4 | Danemark | Stade de France, Saint-Denis | |
21:00 Historique des rencontres | (George) Babangida 78e | (0 - 2) | 3e Møller (M. Laudrup ) 12e B. Laudrup (Møller ) 60e Sand (M. Laudrup ) 76e Helveg (Jørgensen ) | Spectateurs : 77 000 Arbitrage : Urs Meier | |
(Rapport) |
Le Mexique participe à son deuxième huitième de finale d'affilée, et il échoue encore à ce stade, éliminé par les Allemands, malgré tout sur le déclin.
29 juin 1998 | Allemagne | 2 - 1 | Mexique | Stade de la Mosson, Montpellier | |
16:30 Historique des rencontres | (Hamann) Klinsmann 75e (Kirsten) Bierhoff 86e | (0 - 0) | 47e Hernández (Blanco ) | Spectateurs : 29 800 Arbitrage : Vítor Melo Pereira | |
(Rapport) |
Les Pays-Bas ouvrent le score à la 38e minute, par Frank de Boer, dont le long ballon est récupéré par Dennis Bergkamp qui bat le portier Kralj, après avoir fait chuté Zoran Mirković qui le gênait sur sa gauche. Les yougoslaves rattrapent leur retard en début de seconde mi-temps, par Slobodan Komljenovic, qui inscrit le but de l'égalisation (1-1) à la 48e minute, et manquent de peu de prendre l'avantage à la 52e minute lorsqu'un penalty de Predrag Mijatović est arrêté par Edwin van der Sar. Finalement c'est Davids qui inscrit le but de la victoire dans le temps additionnel, permettant ainsi aux Pays-Bas d'atteindre les quarts de finale pour la deuxième fois d'affilée en éliminant la Yougoslavie et en échappant de très peu à la prolongation.
29 juin 1998 | Pays-Bas | 2 - 1 | RF Yougoslavie | Stadium municipal, Toulouse | |
21:00 Historique des rencontres | (F. de Boer) Bergkamp 38e (R. de Boer) Davids 90+2e | (1 - 0) | 48e Komljenović (Stojković ) | Spectateurs : 33 500 Arbitrage : José Garcia Aranda | |
(Rapport) |
La Croatie, surprise de ce mondial, marche sur les traces de la surprenante Bulgarie d'il y a 4 ans en éliminant la Roumanie sur la plus petite des marges.
30 juin 1998 | Roumanie | 0 - 1 | Croatie | Parc Lescure, Bordeaux | |
16:30 Historique des rencontres | (0 - 1) | 45+2e (pén.) Šuker | Spectateurs : 31 800 Arbitrage : Javier Castrilli | ||
(Rapport) |
C'est le seul huitième de finale où le gagnant sera décidé après une séance de tirs au but. L'Argentine parvient cette fois en quart de finale, après avoir échoué en huitièmes aux États-Unis.
30 juin 1998 | Argentine | 2 - 2ap | Angleterre | Stade Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne | |
21:00 Historique des rencontres | Batistuta 6e (pén.) (Verón) Zanetti 45+1e | (2 - 2, 2 - 2, 2 - 2) | 10e (pén.) Shearer 16e Owen (Beckham ) | Spectateurs : 30 600 Arbitrage : Kim Milton Nielsen | |
(Rapport) | |||||
Berti Crespo Verón Gallardo Ayala | Tirs au but 4 - 3 | Shearer Ince Merson Owen Batty |
Quarts de finale |
La France et l'Italie ne parviennent pas à se démarquer malgré de nombreuses occasions. La France manque un tir au but (arrêté par le portier transalpin) tout comme l'Italie, dans le pénalty qui suit. Alors que les deux équipes sont à égalité et que l'on se dirige vers une prolongation de séance le dernier tireur italien, di Biagio, envoie le ballon sur la barre transversale de Fabien Barthez, qui était battu.
3 juillet 1998 | France | 0 - 0ap | Italie | Stade de France, Saint-Denis | |
16:30 Historique des rencontres | (0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | Spectateurs : 77 000 Arbitrage : Hugh Dallas | |||
(Rapport) | |||||
Zidane Lizarazu Trezeguet Henry Blanc | Tirs au but 4 - 3 | R. Baggio Albertini Costacurta Vieri Di Biagio |
Le Brésil met fin au parcours danois en Coupe du monde en battant les Scandinaves sur le score prolifique de 3-2, bien que ce soit les Européens qui marquent le premier but, et encore une fois très tôt dans le match (2e minute).
3 juillet 1998 | Brésil | 3 - 2 | Danemark | Stade de la Beaujoire, Nantes | |
21:00 Historique des rencontres | (Ronaldo) Bebeto 11e (Ronaldo) Rivaldo 27e (Dunga) Rivaldo 60e | (2 - 1) | 2e Jørgensen (B. Laudrup ) 50e B. Laudrup | Spectateurs : 35 500 Arbitrage : Gamal Al-Ghandour | |
(Rapport) |
Les Pays-Bas battent l'Argentine en Coupe du monde, 20 ans après la finale perdue par les Oranje contre l'Albiceleste. Kluivert et Bergkamp qualifient leur pays pour leur première demi-finale.
4 juillet 1998 | Pays-Bas | 2 - 1 | Argentine | Stade Vélodrome, Marseille | |
16:30 Historique des rencontres | (Bergkamp) Kluivert 12e (F. de Boer) Bergkamp 89e | (1 - 1) | 17e López (Verón ) | Spectateurs : 55 000 Arbitrage : Arturo Brizio Carter | |
(Rapport) |
Le déclin allemand se confirme après cette surprenante défaite contre les néophytes croates par 3-0. Après cette défaite, Matthäus devient le deuxième joueur à avoir pris part à 5 Coupes du monde, après le Mexicain Antonio Carbajal (de 1950 à 1966).
4 juillet 1998 | Allemagne | 0 - 3 | Croatie | Stade de Gerland, Lyon | |
21:00 Historique des rencontres | (0 - 1) | 45+3e Jarni (Stanić ) 80e Vlaović (Boban ) 85e Šuker (Štimac ) | Spectateurs : 39 100 Arbitrage : Rune Pedersen | ||
(Rapport) |
Demi-finales |
Comme 4 ans plus tôt, mais dans d'autres circonstances, le Brésil élimine les Pays-Bas et participe à deux finales d'affilée pour la première fois depuis 1958-1962.
7 juillet 1998 | Brésil | 1 - 1ap | Pays-Bas | Stade Vélodrome, Marseille | |
21:00 Historique des rencontres | (Rivaldo) Ronaldo 46e | (0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) | 87e Kluivert (R. de Boer ) | Spectateurs : 54 000 Arbitrage : Ali Bujsaim | |
(Rapport) | |||||
Ronaldo Rivaldo Emerson Dunga | Tirs au but 4 - 2 | F. de Boer Bergkamp Cocu R. de Boer |
La France participera à sa première finale de Coupe du monde après avoir encaissé le premier but et en avoir marqué deux, par Lilian Thuram, dont ce seront les seuls buts en 142 sélections en Équipe de France.
8 juillet 1998 | France | 2 - 1 | Croatie | Stade de France, Saint-Denis | |
21:00 Historique des rencontres | (Djorkaeff) Thuram 47e Thuram 70e | (0 - 0) | 46e Šuker (Asanović ) | Spectateurs : 76 000 Arbitrage : José García-Aranda | |
(Rapport) |
Match pour la troisième place |
La Croatie termine troisième de son premier mondial grâce à ce score de 2-1 en sa faveur. Davor Šuker finit meilleur buteur avec 6 réalisations en 7 matchs.
11 juillet 1998 | Pays-Bas | 1 - 2 | Croatie | Parc des Princes, Paris | |
21:00 Historique des rencontres | Zenden 21e | (1 - 2) | 13e Prosinečki (Jarni ) 35e Šuker (Boban ) | Spectateurs : 45 500 Arbitrage : Epifanio González | |
(Rapport) |
Finale |
Brésil – France 0-3 (0-2)[22]. |
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Date : 12 juillet 1998, 21 h. Lieu : stade de France, Saint-Denis, 80 000 spectateurs. Buts : Brésil : Taffarel - Cafú, Júnior Baiano (33e), Aldair, Roberto Carlos - César Sampaio (Edmundo 75e), Dunga (cap.), Leonardo (Denílson 46e), Rivaldo - Ronaldo, Bebeto. Sélectionneur : Zagallo. France : Barthez - Lizarazu, Desailly (48e, 68e), Lebœuf, Thuram - Deschamps (cap., 39e), Petit, Karembeu (56e, Boghossian 57e), Zidane - Djorkaeff (Vieira 75e), Guivarc'h (Dugarry 66e). Sélectionneur : Jacquet. Arbitre : Saïd Belqola. |
Prenant dès le coup d'envoi le jeu à son compte, la France se rue à l'assaut du but de Taffarel. En l'espace de quelques minutes, Stéphane Guivarc'h se retrouve à deux reprises en face à face avec le portier brésilien. Tout d'abord à la suite d'un long ballon aérien de Deschamps, puis sur une ouverture lumineuse de Zidane à l'issue d'un beau travail de Djorkaeff. Mais les deux fois, Guivarc'h ne parvient pas à trouver le cadre. Alors que le match tend à s'équilibrer et que le Brésil réussit quelques dangereuses tentatives de buts dans le camp français, les Bleus remettent la pression sur leur adversaire. Coincé à proximité du poteau de corner, Roberto Carlos concède ainsi un coup de pied de coin évitable à la 27e minute. Tiré par Emmanuel Petit, le corner trouve la tête de Zidane qui ouvre le score. 1-0 pour la France.
Alors que la première mi-temps touche à sa fin, Guivarc'h perd encore un duel face à Taffarel, qui dévie une frappe de l'attaquant auxerrois en corner. Tiré à nouveau par Petit sur le côté droit, le corner est dégagé par la défense brésilienne. Nouveau corner, côté gauche cette fois, tiré par Youri Djorkaeff. Démarqué au beau milieu de la défense brésilienne, sans même avoir à sauter, Zidane inscrit de la tête le deuxième but français. 2-0 pour la France.
Dès l'entame de la seconde période, le sélectionneur brésilien décide de jouer l'attaque à outrance. Milieu de terrain relayeur, Léonardo cède sa place à Denilson, craint pour sa remarquable qualité de dribble. De plus en plus pressants, les Brésiliens se créent une occasion en or lorsque décalé par une somptueuse transversale de Roberto Carlos, Ronaldo se trouve en position de frapper au but quasiment à bout portant. Mais fermant parfaitement l'angle, Fabien Barthez bloque la frappe de l'attaquant brésilien, particulièrement amorphe depuis le début de la rencontre.
Le sort du match semble près de basculer à la 67e minute avec l'expulsion de Marcel Desailly, le patron de la défense française. Déjà averti quelques minutes plus tôt, Desailly reçoit un second carton jaune synonyme d'exclusion en taclant irrégulièrement Cafu. Jacquet fait alors sortir Djorkaeff pour le remplacer par un milieu défensif (Vieira), tandis qu'Emmanuel Petit glisse au poste plus qu'inhabituel pour lui d'arrière central à la place de Desailly. Réduits à dix, les Français subissent les assauts de Brésiliens qui ne parviennent pas à inquiéter les Français, si ce n'est à la suite d'un bel enchainement de Denilson dont la frappe touche le haut de la barre transversale de Barthez.
Alors que le temps réglementaire s'achève, Denilson oblige Thuram à concéder un énième corner côté gauche. Mais mal tiré, le corner est récupéré par Christophe Dugarry qui peut amorcer la contre-attaque, servant Vieira, qui passe immédiatement à Petit lancé seul vers le but brésilien. La frappe croisée du Français évite Taffarel parti à sa rencontre et termine dans les filets. 3-0 pour les Bleus. Dans le même temps, Petit vient de marquer le 1000e but de l'histoire de l'Équipe de France. La France devient championne du monde de football pour la première fois de son histoire.
Classement et statistiques |
Classement de la Coupe du monde |
Classement de la Coupe du monde[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Ballon d'or du meilleur joueur |
Le Ballon d'or Adidas est la récompense attribuée au meilleur joueur de la Coupe du monde. Ce trophée est remporté par Ronaldo à la suite d'un vote des journalistes couvrant le tournoi[24]. Celui-ci occupe pendant la compétition le poste d'attaquant aux côtés de Bebeto, marquant quatre buts en sept rencontres. Dans le jeu, Ronaldo se replace souvent au milieu du terrain puis utilise sa vitesse et sa capacité de dribble pour pénétrer les défenses adverses. Il participe également, notamment par des tacles, à la récupération du ballon en cas de perte de balle de son équipe[25].
Le Ballon d'argent et le Ballon de bronze désignant respectivement les deuxième et troisième meilleurs joueurs de la compétition sont attribués respectivement au Croate Davor Šuker et au Français Lilian Thuram.
Rang | Joueur |
---|---|
Ronaldo | |
Davor Šuker | |
Lilian Thuram |
Ronaldo (2005)
Davor Šuker (2007)
Lilian Thuram (2008)
Soulier d'or du meilleur buteur |
Le Soulier d'or est le trophée attribué au meilleur buteur de la compétition. Le Croate Davor Šuker remporte ce trophée avec six buts[24]. Il inscrit ces six buts, dont un penalty, en disputant l'intégralité des sept rencontres de l'équipe de Croatie[26]. Il évolue aux côtés de Goran Vlaović au sein d'une attaque croate privilégiant le jeu de contre-attaque. Pendant la Coupe du monde, Davor Šuker est capable de décider de l'issue d'un match à lui tout seul par ses qualités de dribble et de contrôle de balle. Grâce à sa faculté à se positionner au bon endroit au bon moment, il est un danger permanent pour l'adversaire[27].
Davor Šuker devance l'Argentin Gabriel Batistuta et l'Italien Christian Vieri, qui obtiennent tous les deux le Souliers d'argent en ayant marqué cinq buts au cours de la compétition[24].
Rang | Joueur | Buts | Matchs joués | Minutes jouées | Buts sur penalty |
---|---|---|---|---|---|
Davor Suker | 6 | 7 | 630 | 1 | |
Gabriel Batistuta | 5 | 5 | 428 | 2 | |
Christian Vieri | 5 | 5 | 431 | 0 | |
4 | Luis Hernández | 4 | 4 | 360 | 0 |
= | Ronaldo | 4 | 7 | 660 | 1 |
= | Marcelo Salas | 4 | 4 | 360 | 0 |
7 | Bebeto | 3 | 7 | 521 | 0 |
= | Dennis Bergkamp | 3 | 7 | 535 | 0 |
= | Oliver Bierhoff | 3 | 5 | 450 | 0 |
= | Thierry Henry | 3 | 6 | 367 | 0 |
= | Jürgen Klinsmann | 3 | 5 | 450 | 0 |
= | Rivaldo | 3 | 7 | 657 | 0 |
= | César Sampaio | 3 | 6 | 533 | 0 |
Gabriel Batistuta (2006)
Christian Vieri (2007)
Récompenses annexes |
Lors de cette Coupe du monde, deux autres trophées sont décernés à titre individuel et deux autres le sont à titre collectif.
Le prix Lev Yachine du meilleur gardien de but est attribué au Français Fabien Barthez[24]. Il remporte ce prix en encaissant deux buts en sept matchs[28]. Le prix du but le plus rapide est remporté par le Paraguayen Celso Ayala pour avoir marqué après 45 secondes dans le match Paraguay-Nigéria du 24 juin 1998[24].
Le prix du fair-play 1998 est attribué par la FIFA conjointement à l'Angleterre et à la France. Ces deux équipes totalisent 828 points et devancent les sélections de Norvège (822 points) et du Brésil (816 points). L'équipe de France est également lauréate du prix de l'équipe la plus spectaculaire du tournoi[24].
Prix | Lauréat |
---|---|
Meilleur gardien | Fabien Barthez |
But le plus rapide | Celso Ayala |
Prix du fair-play | Angleterre France |
Équipe la plus spectaculaire | France |
Statistiques |
32 équipes participent à la Coupe du monde et 174 à la phase qualificative de la compétition.
Un total de 171 buts sont marqués à l'occasion des 64 rencontres disputées, ce qui donne une moyenne de 2,67 buts inscrits par match[29] devant 43 366 spectateurs par rencontre (2 775 400 au total)[1]. La rencontre la plus riche en buts est le match du groupe D du premier tour gagné 6-1 par l'Espagne contre la Bulgarie. 18 penaltys sont accordés.
Sur les 64 rencontres, 45 sont des victoires, 19 des matchs nuls dont trois se terminant aux tirs au but (France/Italie, Argentine/Angleterre et Brésil/Pays-Bas). 1 seule rencontre se termine par un but en or (France/Paraguay en 1/8). Laurent Blanc (FRA) devient à cette occasion, le 1er buteur en Coupe du monde lors d'un match se terminant sur un but en or.
Thierry Henry (France-Afrique du Sud) et Slobodan Komljenović (Yougoslavie-USA) inscrivent respectivement le 1600e et 1700e but de l'histoire de la Coupe du monde de football. Le participant le plus grand est le gardien jamaïquain Donovan Ricketts (1,98m) et le plus petit l'attaquant colombien Antony de Ávila (1,60m). Le joueur le plus âgé est l'Écossais Jim Leighton (39 ans) et le plus jeune Samuel Eto'o (17 ans)[1].
Trois équipes sont restées invaincues durant leur parcours dans la compétition, il s'agit logiquement de la France mais aussi de la Belgique (trois matchs nuls) et de l'Italie (éliminée aux tirs-au-but)[1].
C’est la deuxième fois qu’une équipe remporte la Coupe du monde après avoir manqué les deux éditions précédentes depuis l’Uruguay en 1950 (qui n’avait toutefois pas pris part aux éliminatoires des éditions 1934 et 1938).
Aspects socio-économiques |
Manifestations autour de l'événement : spectacle des géants |
Le 9 juin 1998, à la veille du premier match de la Coupe du monde, une procession de quatre géants dans les rues de Paris est organisée par Jean-Pascal Lévy-Trumet, avec retransmission télévisée sur TF1. Chaque personnage d'environ vingt mètres de hauteur représente un continent : Ho pour l'Asie, Moussa pour l'Afrique, Pablo pour l'Amérique et Roméo pour l'Europe[30],[31],[32].
Le spectacle est un échec médiatique à cause de la vitesse trop lente (2 km/h). Le quotidien Libération critique les « poupées gonflantes ».
Les armatures des géants sont recyclées rapidement. Le journal Le Monde enquête en 2002 pour retrouver les têtes pesant chacune un peu moins d'une demi-tonne[32]. Celle volée de Ho est brûlée dans le 13e arrondissement de Paris pendant l'été 1998[32]. Le devenir de celle de Moussa est inconnu après la faillite d'une entreprise normande qui l'a récupérée, la mairie de Drancy n'ayant pas les 30 000 euros nécessaires pour réparer les dégâts et l'installer au lycée Delacroix, après qu'elle a été déposée dans la commune par des voleurs[32]. Le chef de Pablo se trouve en 2002 sur une propriété privée aux Loges-en-Josas[32]. Exposée un mois sur le parking d'un centre commercial à Moisselles, la tête de Roméo est installée à Soisy-sous-Montmorency, l'équipe de football locale ayant remporté le tournoi dont elle était le prix[32],[33]. Elle a été rénovée et repeinte au cours de l'été 2012 par la société "Legal Peinture et Décoration".[réf. nécessaire]
Monnaies commémoratives |
Douze pièces de 10 francs à 500 francs en métal précieux, dont onze œuvres de Joaquin Jimenez, ont été frappées en 1998 pour la Coupe du monde de football.
Timbres-poste |
Pour annoncer la Coupe du monde, La Poste émet treize timbres-poste commémoratifs créés par l'illustrateur Louis Briat. En décembre 1995, un timbre représente un terrain de football et le logotype de l'événement[35].
En trois émissions en 1996 et 1997, chacune des dix villes dont les stades accueillent des matches de la Coupe ont droit à un timbre aux couleurs de leur équipe de football, montrant une action de jeu[36]. Les dix timbres sont repris en un bloc-feuillet en janvier 1998, organisés autour d'une photographie aérienne du Stade de France[37].
Le 2 mars 1998, est émis le premier timbre de France de forme ronde : un ballon bleu sur un patchwork de drapeaux du monde. Ce timbre est réémis avec la mention « Champion du monde FRANCE » dans les jours qui suivent la finale[37].
Slogan |
Le slogan de la Coupe du monde 1998 est le suivant :
« C’est beau un monde qui joue »
Il exprime la philosophie de l'organisateur qui privilégie « l’esthétique » du jeu « par rapport à la taille » de l'évènement[4].
Couverture médiatique |
Les images et le son de la compétition sont fournies aux télévisions et radios par la société TVRS 98, radiodiffuseur du tournoi[38].
En France, Radio France a créé à l'instigation de Gilbert Denoyan et sous la direction de Jean Morzadec et Jacques Vendroux une station éphémère dédiée, 98 Radio France[39].
Les rencontres de la Coupe du monde sont retransmises dans 200 pays. Ce sont 818 photographes qui sont accrédités pour le tournoi. À chaque rencontre, une tribune est réservée aux médias. Le nombre de places qui leur est accordé atteint son maximum pour la finale, où 1 750 reporters et 110 commentateurs de télévision sont présents en tribune[40].
Sponsoring |
La FIFA a un partenaire marketing, ISL Worldwide, qui s'occupe des activités commerciales autour de la Coupe du monde 1998[41].
Honneurs |
Soirée du 12 juillet 1998 |
Il a été estimé qu'un million et demi de personnes[42],[43] se sont rassemblées spontanément sur les Champs-Élysées le 12 juillet au soir après la victoire de la France sur son terrain en finale de la coupe du monde (3 à 0 contre le Brésil)[44]. Cette soirée a cependant été endeuillée par un grave accident de la circulation, une voiture s'étant retrouvée immobilisée au milieu de la foule car l'avenue n'avait pas été fermée à la circulation à tous les endroits. La conductrice, de santé mentale instable et ayant cédé à une crise d'angoisse, a paniqué et est partie en trombe dans la foule, blessant 80 personnes, dont 11 gravement[45]. L'une d'entre elles, un directeur de société tchèque est décédé des suites de ses blessures[46]. Une autre « voiture folle » a fait une dizaine de victimes sur les Champs-Élysées, ce soir là, elle était conduite par un avocat anglais ivre qui fut incarcéré 6 jours[47]. Les Champs-Élysées se sont alors transformés en hôpital de campagne vers 3 heures du matin et ont été désertés[48].
Hommage aux bleus le 13 juillet 1998 |
Le 13 juillet 1998, lendemain de la finale, plus de 500 000 personnes sont venues rendre hommage aux Bleus remontant l'avenue des Champs-Élysées dans un bus à impériale[49].
Les Yeux dans les Bleus |
Un film documentaire relate la vie de groupe des joueurs de l'équipe de France de football durant la Coupe du monde. Le nom du documentaire est Les Yeux dans les Bleus et fait référence au surnom de l'équipe de France de football, les « Bleus ». Le film est réalisé par Stéphane Meunier, qui partage et filme à l'aide d'une petite caméra la vie du groupe de l'équipe de France pendant toute la compétition.
France 98 et matchs commémoratifs de 2008 et 2018 |
L'association France 98 est créée après la victoire de l'équipe de France. Elle regroupe la plupart des joueurs de l'équipe victorieuse de la Coupe du monde 1998 et joue des matchs à vocation caritative.
Pour fêter le dixième anniversaire de la victoire française en Coupe du monde, une rencontre est organisée entre l'équipe France 98 et une sélection mondiale. La tenue d'un remake de la finale entre la France et le Brésil ne peut se faire parce que la sélection brésilienne ne souhaite pas « revivre le cauchemar » de 1998[50].
Le match entre France 98 et la sélection mondiale a lieu au Stade de France devant 78 000 spectateurs, dix ans jour pour jour après le sacre de 1998[51],[52]. L'équipe France 98 est dirigée par Aimé Jacquet et comprend tous les champions du monde 1998 sauf Emmanuel Petit qui refuse de participer à l'événement[50]. L'équipe du reste du monde est dirigée par Arsène Wenger et Hristo Stoitchkov. La rencontre se termine sur le score de 3-3 avec notamment trois buts marqués dans les toutes dernières minutes de la partie[53].
Match de gala | France 98 | 3–3 | Sélection mondiale | Stade de France, Saint-Denis | |
12 juillet 2008 21 h | Zinédine Zidane 66e Ludovic Giuly 89e Bernard Diomède 90+1e | (0–1) | Emilio Butragueño 25e Pedro Miguel Pauleta 70e Davor Šuker 90e | Spectateurs : 78 000 Arbitrage : Hervé Piccirillo | |
(rapport lequipe.fr) |
Match de Légende | France 98 | 3-2 | Sélection Fifa 98 | Paris La Défense Arena, Nanterre | |
Mardi 12 juin 2018 21 h | Thierry Henry 22e Zinedine Zidane 50e Vincent Candela 67e | (1-1) | Fernando Morientes 18e Gaizka Mendieta 60e |
Notes et références |
« Statistiques », Onze Mondial, no 114, juillet 1998, p. 128-129 (ISSN 0995-6921).
De gauche à droite, Stéphane Guivarc'h, Bernard Diomède, Robert Pirès, Bixente Lizarazu, Zidane, Marcel Desailly, Laurent Blanc et le capitaine Didier Deschamps.
« Tout a commencé il y a quatorze ans », Libération, 2 décembre 1997, sports (lire en ligne).
Benoît Hopquin, « France 98, vive le Football ! - La France accueille le football mondial », Label France, Ministère des Affaires étrangères, no 31, 1998(lire en ligne).
Damien Lesur, « Coupe du monde de football 1998 : le coup d'envoi », Label France, Ministère des Affaires étrangères, no 29, 1997(lire en ligne).
Et-Tayeb Houdaïfa, « La foi marocaine ébranlera-t-elle la montagne FIFA ? », La Vie Eco, 3 octobre 2003(lire en ligne).
Richard Porret, « La France sportive - Coupe du monde de football 1998 », Label France, Ministère des Affaires étrangères, no 22, 1995(lire en ligne).
(en) FIFA 1998, p. 7.
« Abdellatif Semlali », sur unionconstitutionnelle.org, 2007(consulté le 1er octobre 2009).
Et Tayeb Houdaïfa, « Coupe du monde 2010 : les écueils à éviter », La Vie Eco, 11 juillet 2003(lire en ligne).
« Michel Platini - L’as de cœur de la France », sur fifa.com (consulté le 1er octobre 2009).
(en) FIFA 1998, p. 2 et 133.
Cédric Mathiot, « L'enjeu du stade », sur liberation.fr, 3 décembre 2007(consulté le 5 octobre 2009).
« Paris, capitale d'un monde de foot - Le tirage au sort des éliminatoires du Mondial 98 a eu lieu hier au Louvre. », Libération, 13 décembre 1995, sports (lire en ligne).
Première participation de la Croatie en tant que nation indépendante, faisant suite aux 8 participations (de 1930 à 1990) de la Yougoslavie et dont la Croatie était membre à l'époque où se sont déroulées les Coupes du monde concernées.
L'équipe de Yougoslavie de 1998 n'a de Yougoslavie plus que le nom après la dislocation entamée en 1991. Nom qui changera en Serbie-Monténégro (CM 2006), avant que la Serbie prenne le relais en tant que cessionnaire de la Yougoslavie (CM 2010 et 2018).
A. T.-C., « Coupe du monde 1998 : les questions pour comprendre la «magouille» de Platini », L'Équipe, 18 mai 2018(lire en ligne).
Cyril Morin, « Vidéo – Platini avoue "une petite magouille" en 1998 pour que la France et le Brésil s’évitent », Eurosport, 18 mai 2018(lire en ligne).
Lionel Froissart, « Coupe du monde 1998: tirage à Marseille, J - 1. Petits arrangements avec le sort. Huit têtes de série ont été désignées: six pays européens et deux sud-américains. », Libération, 3 décembre 1997(lire en ligne).
(en) FIFA 1998, p. 15.
(en) FIFA 1998, p. 23.
Gaspard Brémond, « France - Paraguay. En 98, le but en or, c'est Trezeguet ! [VIDEO] », sur www.ouest-france.fr, 1er juin 2017(consulté le 20 août 2018)
Match report, Brésil - France sur fifa.com.
(en) FIFA 1998, p. 11.
(en) FIFA 1998, p. 15 et 24.
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« Plus grand nombre de buts », sur fifa.com (consulté le 5 octobre 2009).
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« Fiche de Fabien Barthez », sur fifa.com (consulté le 5 octobre 2009).
(en) FIFA 1998, p. 14.
« Quatre géants pour le coup d'envoi. Le Mondial débute ce soir par un carnaval à Paris. », Libération, 9 juin 1998, sports (lire en ligne).
« A Paris, la Coupe du monde démarre à pas de géants », La Tribune de Genève, 10 juin 1998(lire en ligne).
G.D., « Le pitoyable destin des "géants" du 9 juin, brûlés, perdus, exilés », article paru dans Le Monde, 28 mai 2002.
La tête de Roméo vue depuis la rue du Docteur-Schweitzer, à Soisy-sous-Montmorency, Google Maps et Google Street View ; page consultée le 10 juillet 2009.
(de) « Februar 1998 - "Für den Sport" », sur deutschepost.de (consulté le 10 juillet 2009).
Dallay, Catalogue de cotations de timbres de France, 2005-2006, page 440.
Dallay, Catalogue de cotations de timbres de France, 2005-2006, pages 442-443, 447 et 452.
Dallay, Catalogue de cotations de timbres de France, 2005-2006, page 452.
Guy Dutheil, « France 98, vive le Football ! - Un véritable enjeu médiatique », Label France, Ministère des Affaires étrangères, no 31, 1998(lire en ligne).
http://www.radioactu.com/actualites-radio/9375/98-radio-france-coup-d-envoi/.
(en) FIFA 1998, p. 128 et 129.
(en) FIFA 1998, p. 132.
Le Monde, 14 juillet 1998
« Contre le terrorisme, la plus grande manifestation jamais recensée en France », sur lemonde.fr, 11 janvier 2015(consulté le 12 janvier 2015).
http://www.lefigaro.fr/sport/2008/07/07/02001-20080707ARTFIG00481-le-mondial-en-questions.php Quiz LeFigaro question 2.
http://archives.lesoir.be/la-liesse-populaire-ternie-par-un-grave-accident_t-19980713-Z0FHHD.html AFP 13 juillet 1998.
AFP Fil général 15/07/1998 15:38 archive disponible sur presedd.com.
dépêche AFP 21/07/1998 15h46 archive disponible sur presedd.com
Voir dernière photo concernant cette soirée du 12 au 13/07/1998 sur les Champs-Élysées.
« Fête sur les Champs-Elysées après la victoire de la France en Coupe du monde de football », sur ina.fr (consulté le 12 janvier 2015).
Frédéric Potet, « Didier Deschamps-Aimé Jacquet : "Le foot est pris dans une spirale de folie" », Le Monde 2, no 225, 7 juin 2008(lire en ligne).
Romain Scotto, « Il y a dix ans... France 98 », 20 minutes, 10 juillet 2008(lire en ligne).
« Joyeux anniversaire, les Bleus ! », sur fifa.com, 13 juillet 2008(consulté le 30 septembre 2009).
Jean Canesse, « Feuille du match de gala France 98 - Reste du monde », sur lequipe.fr, 12 juillet 2008(consulté le 2 octobre 2009).
Voir aussi |
Bibliographie |
(en) FIFA, FIFA World Cup France 98, technical report, 1998. [p. 1-65, p. 66-137 (consulté le 10 juillet 2009)]- Cour des comptes, Rapport au président de la République : suivi des réponses des administrations, collectivités, organismes et entreprises, 2000(lire en ligne), II, chap. I (« 4. - L’organisation de la Coupe du monde de football 1998 »), p. 266-293
- Philippe Villemus, L'organisation de la Coupe du monde de football - quelle aventure!, Le Cherche midi, janvier 1998(ISBN 2862745820)
(en) Hugh Dauncey, Geoffrey Hare, France and the 1998 World Cup: the national impact of a world sporting event, Londres, 1999, 232 p. (ISBN 0-7146-4438-2, lire en ligne)
- Hugh Dauncey, Geoffrey Hare, Les Français et la Coupe du monde 1998, Nouveau Monde, 2002, 230 p. (ISBN 978-2-84736-012-7)
- Paul Lecroart, Hélène Sallet-Lavorel, « L’impact de la Coupe du monde de football de 1998 en Île-de-France », Cahier Espaces, Éditions Espaces Tourisme & Loisirs, no 74 « Événements, tourisme et loisirs », août 2002(résumé)
Articles connexes |
Daniel Nivel, gendarme victime d'une agression de hooligans allemands en marge d'un match- Coupe du monde 98 (jeu vidéo)
Liens externes |
- « Coupe du monde de la FIFA, France 1998 », sur fifa.com (consulté le 10 juillet 2009)
(en) « France 1998 », sur bbc.co.uk, 17 avril 2002(consulté le 10 juillet 2009)
- Frédéric Potet, « Didier Deschamps-Aimé Jacquet : "Le foot est pris dans une spirale de folie" », Le Monde 2, no 225, 7 juin 2008(lire en ligne)
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