Philippe Tesson





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Image illustrative de l’article Philippe Tesson
Philippe Tesson en 2013.

Naissance

1er mars 1928(90 ans)
Wassigny (Aisne, France)
Nationalité

Française
Profession

Journaliste
Critique littéraire et dramatique
Spécialité
Politique intérieure et théâtre
Autres activités
Patron de presse, écrivain
Médias
Presse écrite

Combat (1960-1974)
Le Quotidien de Paris (1974-1994)
Le Canard enchaîné (1970-1983)
Le Figaro Magazine
Le Point
Télévision

Ah ! Quels titres sur France 3 (1994-1996)

Philippe Tesson, né le 1er mars 1928 à Wassigny, dans l'Aisne, est un journaliste français de presse écrite et chroniqueur de radio et de télévision, notamment de l'actualité théâtrale. Il fonde en 1974 le journal Le Quotidien de Paris, dont il est le propriétaire et le directeur de la publication jusqu'en 1994. Il est propriétaire de la maison d'édition L'avant-scène théâtre et de sa revue du même nom, ainsi que du Théâtre de Poche-Montparnasse à Paris.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Formation


    • 1.2 Journaliste polémiste


    • 1.3 Critique dramatique


    • 1.4 Journaliste de l'audiovisuel


    • 1.5 Propos polémiques




  • 2 Famille


  • 3 Décorations


  • 4 Ouvrages


  • 5 Notes et références


  • 6 Liens externes





Biographie |



Formation |


Philippe Tesson passe son enfance en Thiérache. Lorsque les Allemands envahissent la France, son père, Albert Tesson, huissier, est arrêté, et sa maison, réquisitionnée pour loger des officiers[1].


Il fait sa scolarité au lycée du Cateau-Cambrésis, aux côtés de Pierre Mauroy[2], avant d'entreprendre des études d'histoire et de philosophie. Influencé par son expérience de l'Occupation, il rédige une thèse « sur le romantisme allemand et les sources littéraires du nazisme »[1].


Il est secrétaire des débats parlementaires à l'Assemblée nationale, lorsque Henri Smadja lui propose de travailler avec lui[3].



Journaliste polémiste |


À trente ans, il devient le rédacteur en chef du quotidien Combat, poste qu'il occupe de 1960 à 1974. Au début de 1974, il décide de quitter ce journal. Entraînant à sa suite une grande partie de la rédaction[4], il fonde Le Quotidien de Paris, journal polémique ouvert à toutes les opinions et tendances politiques, dont il devient le directeur de la publication et le propriétaire (avril 1974)[5]. Le journal se développe au sein du Groupe Quotidien (possédant Le Quotidien du Médecin), dont il fut le président-directeur général. Des problèmes financiers et éditoriaux mettent à mal Le Quotidien de Paris, qui cesse de paraître en 1978. Une partie de l'équipe quitte alors le journal, qui ne reparaît que l'année suivante, avec une orientation éditoriale cette fois volontairement libérale et marquée à droite[5]. Outre Le Quotidien de Paris et Le Quotidien du médecin, le Groupe Quotidien, qui emploie alors plus de 550 salariés[6], publie Le Quotidien du pharmacien, puis Le Quotidien du maire, un mensuel, L'Action économique, voire des numéros thématiques plurilingues comme Paris au quotidien.


Philippe Tesson dirige Le Quotidien de Paris jusqu'à l'arrêt de sa publication (1994), en raison notamment des débuts de la crise de la presse écrite. Durant cette période, il est également le directeur de l'hebdomadaire Les Nouvelles Littéraires de 1975 à 1983, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde de 1962 à 1972.



Critique dramatique |


La grande passion de Philippe Tesson est le théâtre[3] pour lequel il fut critique à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Il participe à cette époque à l'émission de la radio France Inter Le Masque et la Plume. Il a d'ailleurs tenu de longues années des chroniques littéraires, théâtrales, mais également politiques (notamment avec Laurent Joffrin sur France Inter). Philippe Tesson a été collaborateur au Canard enchaîné de 1970 à 1983, où il s'occupait de la rubrique théâtre. Il tient la chronique théâtre du Figaro Magazine, intervient régulièrement dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles et publie des chroniques dans Le Point.


Il dirige une maison d’édition qui publie des ouvrages sur le théâtre et le bimensuel L'Avant-Scène théâtre, qu'il rachète en 2001 à Danielle Dumas qui reste sa rédactrice en cheffe, avant d'en déléguer la codirection à Olivier Celik et Anne-Claire Boumendil[1].


Il est par ailleurs membre et président du jury du prix Interallié.


Au début des années 2010, il rachète le Théâtre de Poche-Montparnasse auquel il fait subir des travaux qui permettent le 15 janvier 2013 l'ouverture de deux salles[7]. Il en délègue la codirection à sa fille et actrice Stéphanie Tesson secondée de la metteuse en scène Charlotte Rondelez.



Journaliste de l'audiovisuel |


Philippe Tesson est aussi un habitué des plateaux de télévision. Il a animé après l'arrêt du Quotidien de Paris, avec Patricia Martin, l'émission littéraire et culturelle Ah ! Quels titres sur France 3 de 1994 à 1996. Il est ensuite devenu de 1997 à 2004, chroniqueur littéraire et de théâtre dans l'émission Rive droite / Rive gauche de Thierry Ardisson sur la chaîne Paris Première. Il est également intervenant sur France 2 aux côtés de Guillaume Durand dans son émission Esprits libres. Il participe d'autre part à l'émission de Laurent Ruquier, On va s'gêner, au Grand Direct de Jean-Marc Morandini sur Europe 1, et à Langue de bois s'abstenir sur Direct 8. Il est actuellement[Quand ?] un des chroniqueurs récurrents de l'émission Ça balance à Paris sur Paris Première ainsi que de l'émission hebdomadaire de Bruce Toussaint, Vous trouvez ça normal ?! sur France 2. Il apporte son analyse à l'émission quotidienne Une comédie française sur France 24.



Propos polémiques |


Le 9 janvier 2014, dans le contexte de « l'affaire Dieudonné », Philippe Tesson appelle à l'exécution physique du polémiste dans l'émission Accords/désaccords, animée par Guillaume Durand sur Radio Classique. Il déclare précisément : « Ce type, sa mort par un peloton d'exécution de soldats me réjouirait profondément », et : « Pour moi, c’est une bête immonde donc on le supprime, c’est tout… Je signe et je persiste. » Le lendemain, sur LCI, le journaliste réitère ses appels au meurtre et déclare : « Dieudonné est un animal abominable, il faut le faire taire, je regrette qu'il n'y ait plus la peine de mort. Ce mec, il faut le museler, le faire taire à jamais ». Ni Guillaume Durand, ni la chaine d'information ne dénoncent ces propos[8]. Invité de Jean-Marc Morandini sur Europe 1 le 15 janvier, alors qu'une plainte a été déposée au tribunal de grande instance de Paris pour « appel au meurtre » selon RMC, Philippe Tesson explique qu'il « confirme ces propos » mais qu'il faut « les remettre dans le contexte, le contexte d'un débat polémique », estimant qu'il s'agit d'une « formule de style » et non d'un appel au meurtre[9]. Le 6 mars 2014, les deux médias, LCI et Radio Classique, ont été mis en garde par le CSA[10].


Le 13 janvier 2015, dans le contexte des attentats terroristes qui ont visé Charlie Hebdo et un supermarché cacher, Philippe Tesson déclare sur Europe 1 : « D'où vient le problème de l'atteinte à la laïcité sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et bien moi, je le dis ! [...] Je rêve ou quoi ? C'est ça notre problème actuellement, c'est les musulmans qui mettent en cause la laïcité ! C'est pas les musulmans qui amènent la merde en France aujourd'hui ? Il faut le dire, quoi ! »[11],[12] Une plainte pour « incitation à la haine, injures publiques envers une communauté religieuse et diffamation » est déposée le 15 janvier auprès du tribunal de grande instance de Paris par un citoyen parisien[13], et le 19 janvier, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « provocation à la haine raciale », confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP)[14]. Par ailleurs, le Conseil supérieur de l'audiovisuel est saisi du dossier après plusieurs plaintes reçues visant ces propos[15], le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) dépose une plainte pour « diffamation et provocation à la haine », et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) assigne Philippe Tesson
en référé[16].
Le 17 mars 2015, le juge des référés du TGI de Paris rejette la plainte du CRI, au motif que « les propos de M. Tesson ne peuvent être entendus comme une généralisation selon laquelle les personnes de confession musulmane seraient par nature et dans leur globalité responsables des maux et désordres de la société française[17]. » Le CRI conteste ce motif et annonce son intention de faire appel de cette décision[18].



Famille |


Philippe Tesson est veuf de Marie-Claude Tesson-Millet (1942-2014), présidente de l'ONG Équilibres & Populations, après avoir été la directrice et la cofondatrice du Quotidien du Médecin et du Quotidien du Pharmacien. Il est le père de l'écrivain voyageur Sylvain Tesson, de la metteur en scène et dramaturge Stéphanie Tesson et de la journaliste Daphné Tesson épouse de Sébastien Thiéry.



Décorations |


Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1987[19], et promu officier en 2009[20].



Ouvrages |




  • 1965 : De Gaulle 1er, la révolution manquée, éditions Albin Michel.


  • 1998 : La Pensée unique. Le vrai procès, ouvrage collectif, avec notamment Jean Foyer, Michel Godet, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Thiollet et Thierry Wolton, Economica/J-M Chardon et D. Lensel éditeurs, (ISBN 2-7178-3745-0).


  • 2000 : Où est passée l'autorité ?, en collaboration avec Laurent Joffrin et Bertrand Vannier, éditions NiL, (ISBN 2-84111-151-2).


  • 2012 : La Campagne de France, Léo Scheer



Notes et références |




  1. a b et cÉdouard Launet, « Immarcescible », Libération, 30 mai 2011.


  2. Philippe Tesson, le Combat au Quotidien par Pierre Veilletet sur www.revue-medias.com Médias no 8 de mars 2006.


  3. a et bPhilippe Tesson « J'aurais dû arrêter le journalisme plus tôt », Gérard Miller, La Vie no 3262 du 6 mars 2008


  4. « Philippe Tesson, le verbe fait homme » « Copie archivée » (version du 17 décembre 2009 sur l'Internet Archive), Jacques Nerson, Valeurs actuelles, 10 décembre 2009.


  5. a et bPhilippe Tesson, un journaliste de combats par Ella Cerfontaine, dans le documentaire Empreintes diffusé sur France 5 le 1er octobre 2010.


  6. « Philippe Tesson : « Mes trois critères d'appréciation » », in Je réussis mon entretien d'embauche, M-F Guignard et J-P Thiollet, Éditions Amarande, 1991 et 1993, et Éditions J-C Godefroy, 1995


  7. Sophie Jouve, « Philippe Tesson : un théâtre dans la poche », Culturebox,‎ 15 janvier 2013(lire en ligne, consulté le 22 octobre 2018)


  8. adi, « Un journaliste appelle au meurtre de Dieudonné », sur 20 minutes.ch, 14 janvier 2014(consulté le 14 janvier 2014).


  9. Tanguy de l'Espinay, « Dieudonné : le dérapage de Philippe Tesson », sur Le Parisien.fr, 15 janvier 2014(consulté le 15 janvier 2014).


  10. Jean Marc Morandini, « LCI et Radio Classique mis en garde par le CSA après les propos de Philippe Tesson sur Dieudonné », 7 mars 2014.


  11. « Polémique après les dérapages du journaliste Philippe Tesson sur les musulmans », sur www.lemonde.fr, 16 janvier 2015(consulté le 17 janvier 2015)


  12. « Philippe Tesson et «les musulmans qui amènent la merde en France» », sur www.liberation.fr, 15 janvier 2015(consulté le 17 janvier 2015)


  13. Philippe Tesson visé par une plainte après ses propos sur les musulmans, BFMTV, le 16 janvier 2015


  14. |Le parquet ouvre une enquête pour « provocation à la haine raciale » contre Philippe Tesson, Le Monde, le 19 janvier 2015


  15. Le CSA saisi des propos de Philippe Tesson sur «les musulmans qui amènent la merde», Libération, le 20 janvier 2015


  16. Après celle du Mrap, nouvelle plainte contre Philippe Tesson, Libération, le 27 janvier 2015


  17. « Tesson / islamophobie : Première plainte en référé rejetée », sur arretsurimages.net, 24 mars 2015


  18. « La justice couvre-t-elle les islamophobes ? », sur crifrance.com, 24 mars 2015


  19. Décret du 13 juillet 1987 portant promotion et nomination, JORF no 161 du 14 juillet 1987, p. 7870, sur Légifrance.


  20. Décret du 13 juillet 2009 portant promotion et nomination, JORF no 161 du 14 juillet 2009, p. 11793, texte no 5, NOR PREX0915484D, sur Légifrance.



Liens externes |



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