Fontenay-aux-Roses





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Fontenay-aux-Roses
L'hôtel de ville de Fontenay-aux-Roses

Blason de Fontenay-aux-Roses
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Hauts-de-Seine

Arrondissement

Antony

Canton

Châtillon

Intercommunalité

Métropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris

Maire
Mandat
Laurent Vastel
2014-2020

Code postal
92260

Code commune
92032
Démographie

Gentilé
Fontenaisiens

Population
municipale
22 946 hab. (2014)
Densité 9 142 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 47′ 22″ nord, 2° 17′ 20″ est

Altitude
Min. 58 m
Max. 164 m

Superficie
2,51 km2
Localisation


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Fontenay-aux-Roses





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Fontenay-aux-Roses





Liens

Site web

fontenay-aux-roses.fr


Fontenay-aux-Roses (prononcer [fɔ̃tnɛoʁoz] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter) est une commune française, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris.


Elle se situe à huit kilomètres de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle était en 2014 la quarante-cinquième ville la plus densément peuplée de France[1].





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Quartiers


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports


      • 1.5.1 Voies routières


      • 1.5.2 Pistes cyclables


      • 1.5.3 Transports en commun


        • 1.5.3.1 Historique


        • 1.5.3.2 Aujourd'hui


          • 1.5.3.2.1 Réseau Express Régional


          • 1.5.3.2.2 Tramway d'Île-de-France


          • 1.5.3.2.3 Autobus d'Île-de-France


          • 1.5.3.2.4 Le Petit Fontenaisien


          • 1.5.3.2.5 Le Mobi'Bus


          • 1.5.3.2.6 Transport aérien et accès à l'aéroport










  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats électoraux


      • 5.3.1 Approbation du référendum de 2005


      • 5.3.2 De mai 2007 à mai 2012 : Un ancrage majoritaire à gauche


      • 5.3.3 De mars 2014 à mars 2015 : Retour de la droite au premier plan


      • 5.3.4 Depuis décembre 2015 : Vers un rebond de la gauche ?




    • 5.4 Administration municipale


    • 5.5 Liste des maires


    • 5.6 Représentation de la ville


    • 5.7 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Établissements scolaires


      • 6.2.2 Vie universitaire




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


    • 6.7 Cultes


      • 6.7.1 Culte catholique


      • 6.7.2 Culte israélite


      • 6.7.3 Culte musulman






  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces




  • 8 Culture et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Monuments


        • 8.1.1.1 Église Saint-Stanislas des Blagis


        • 8.1.1.2 Église Saint-Pierre-Saint-Paul


        • 8.1.1.3 Collège Sainte-Barbe-des-Champs


        • 8.1.1.4 Autres monuments




      • 8.1.2 Espaces verts




    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Fontenay-aux-Roses au cinéma


    • 8.4 Fontenay-aux-Roses dans la chanson


    • 8.5 Personnalités liées à la commune


    • 8.6 Héraldique




  • 9 Pour approfondir


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |




Fichier:Vue depuis Fontenay-aux-Roses.ogvLire le média

Brève vue depuis Fontenay-aux-Roses sur les communes alentour.




La Coulée Verte passant à Fontenay-aux-Roses.






















Communes limitrophes de Fontenay-aux-Roses

Châtillon

Châtillon

Bagneux

Clamart
Fontenay-aux-Roses
Bagneux

Le Plessis-Robinson

Sceaux, Châtenay-Malabry

Bourg-la-Reine




Vue de la commune de Fontenay-aux-Roses en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.


Fontenay-aux-Roses est une ville de la proche-banlieue sud de Paris située entre les régions naturelles de France du Hurepoix et du Mantois, elle est située à 8,8 kilomètres de la cathédrale Notre-Dame de Paris[2].


Fontenay-aux-Roses est limitrophe des villes de Bagneux, Châtillon, Clamart, Le Plessis-Robinson et Sceaux[3]. Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Paris, Antony, Malakoff et Vanves ne sont pas directement limitrophes mais sont situées non loin[3]. Fontenay-aux-Roses est traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'une des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle[3].



Quartiers |


Fontenay-aux-Roses s'est elle-même divisée en cinq quartiers distincts[4] :



  • Le quartier Pervenches - Val Content, au nord-ouest.

  • Le quartier Parc - Centre-Ville, au nord.

  • Le quartier Scarron - Sorrières, au nord-est.

  • Le quartier Ormeaux - Renards, au sud-ouest.

  • Le quartier Blagis - Gare, au sud-est.



Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 251 hectares ; l'altitude varie de 58 à 164 mètres[5] pour une moyenne de 100 mètres[6].


Située à 8,8 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[7] et à 3,98 kilomètres de la porte de Châtillon, Fontenay-aux-Roses est localisée sur le plateau de Châtillon, à flanc d'un coteau dont le point le plus bas se situe au niveau de l'église des Blagis et le point culminant au Panorama. La commune bénéficie d'une situation géographique stratégique[8].



Climat |


Le climat de Fontenay-aux-Roses est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Fontenay-aux-Roses est celle de Paris - Montsouris (à Paris)[9],[10], commune située près de Fontenay-aux-Roses.


Le parc Montsouris fait des relevés depuis 1873 chaque jour à Paris et la station est devenue la station de référence pour Paris et quelques communes très proches de la capitale. Paris - Montsouris a un climat de type « CFB » (océanique) avec comme record de chaleur 40,4 °C le 28 juillet 1947 et comme record de froid -−23,9 °C le 10 décembre 1879. La température moyenne annuelle (entre 1971 et 2000) est de 12,1 °C


Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Fontenay-aux-Roses avec celui de quelques grandes villes françaises :






























































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Paris - Montsouris[11] (Fontenay-aux-Roses)
1 630 642 15 19
13

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Paris - Montsouris recueillies sur la période depuis 1873 :






































































































































































































Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,8 5,1 6,8 10,5 13,3 15,5 15,4 12,5 9,2 5,3 3,6 8,6
Température moyenne (°C) 4,7 5,5 8,4 10,8 14,8 17,6 20 20 16,7 12,6 7,9 5,7 12,1
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,8 14,7 19 21,8 24,4 24,6 20,8 15,8 10,4 7,8 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−14,6
23/1/1940
−14,7
2/2/1956
−9,1
3/3/1890
−3,5
13/4/1879
−0,1
7/5/1874
3,1
10/6/1881
6
3/7/1907
6,3
29/8/1881
1,8
26/9/1889
−3,1
27/10/1887
29/10/1890

−14
28/11/1890
−23,9
10/12/1879

−23,9
10/12/1879
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
5/1/1999
21,4
28/2/1960
25,7
25/3/1955
30,2
18/4/1949
34,8
24/5/1922
29/5/1944

37,6
26/6/1947
40,4
28/7/1947
39,5
11/8/2003
36,2
7/9/1895
28,4
6/10/1921
21
2/11/1899
17,1
16/12/1989

40,4
28/7/1947
Nombre de jours avec gel 7,5 6,5 1,57 0,23 0 0 0 0 0 0,03 2,63 6,17 24,63
Ensoleillement (h) 59,4 85,6 127,8 165,6 197,6 200,5 227,4 230,7 174,3 125,5 79,8 50,6 1 724,6
Précipitations (mm) 53,7 43,7 48,5 53 65 54,6 63,2 43 54,7 59,7 52 58,7 649,8
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
31
21/1/1995
35,3
2/2/1941
31,3
13/3/1980
7/3/1989

29
30/4/1993
68,2
31/5/1992
57,5
24/6/1960
104,2
6/7/2001
95,7
24/8/1987
40,2
14/9/1942
74,1
17/10/1920
38,7
20/11/1965
44,4
6/12/1904

104,2
6/7/2001
Nombre de jours avec précipitations 10,2 9,33 10,4 9,37 10,3 8,63 7,97 6,87 8,47 9,47 9,73 10,7 111,43
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,77 2,83 3,17 3,6 4,57 3,53 3,9 2,67 3,77 3,47 3,83 4,17 43,26

Source : Le climat à Paris-Montsouris (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1873)[12]




Voies de communication et transports |



Voies routières |


Fontenay-aux-Roses est principalement desservie par la route départementale 906[13] (anciennement appelée route nationale 306) qui la traverse sur toute sa longueur.


Traversant Fontenay-aux-Roses d'est en ouest, c'est la route départementale 128 ; puis du nord au sud, il s'agit des routes départementales 63 et 67 ; du nord à l'est c'est la route départementale 68 et enfin à l'est il s'agit de la route départementale D 74a.



Pistes cyclables |


Début 2010, Fontenay-aux-Roses est traversée par une piste cyclable à l'intérieur de la Coulée verte[14] ; à l'intérieur de la ville, il existe plusieurs pistes avec bandes cyclables sur la voirie, notamment rue Paul-Langevin, avenue Lombard, rue Antoine-Petit[15].


Une piste cyclable est également en cours d'aménagement (été 2010) et relie l'étang Colbert du Plessis-Robison au parc André-Malraux de Châtillon en passant par le square du Panorama à Fontenay-aux-Roses[16].


La commune a commencé à généraliser les double-sens cyclables en zone 30, notamment boulevard de la République, rue René-Isidore[17].


Un groupe de travail sur le vélo dans la ville a été constitué en janvier 2011[18] et un premier double-sens cyclable a été aménagé en février 2011 sur le boulevard de la République.



Transports en commun |



Historique |



Fontenay-aux-Roses était desservie par une ligne de tramway.


Autrefois, Fontenay-aux-Roses était desservie par la ligne 86 du tramway, maintenant disparue. Cette ligne dont le terminus vers la banlieue était la mairie de Fontenay-aux-Roses amenait dans un premier temps les voyageurs jusqu'à Saint-Germain-des-Prés, puis dans un second temps dans le quartier des Halles devant l'hôtel de ville de Paris. Afin de se rendre compte des trajets effectués à l'époque en centre-ville, des vidéos en noir et blanc, respectant l'ancienne structuration de la ville et son architecture ont été réalisées, et mises en ligne.




Aujourd'hui |


Réseau Express Régional |



Vue de la gare RER de Fontenay-aux-Roses.


Fontenay-aux-Roses est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de la station Fontenay-aux-Roses de la ligne B du RER, et, à 400 mètres au sud-est, par la station Robinson de cette même ligne B mais située à Sceaux.


Par le RER B, Fontenay-aux-Roses est proche des gares parisiennes. De la gare de Fontenay-aux-Roses, on atteint la gare du Nord en 28 minutes (liaison directe par le RER), la gare de Lyon en 23 minutes également, la gare Saint-Lazare en 27 minutes[19].


Fontenay-aux-Roses est également proche de la gare de Massy TGV que l'on atteint en 10 minutes par le RER B et ses correspondances. Cette gare a la particularité d'être à la fois une des gares nouvelles de l'Île-de-France desservie par les TGV Province-Province, et une des gares nouvelles d'une ligne radiale, la LGV Atlantique. C'est ainsi que certains trains desservent à la fois la gare de Paris-Montparnasse et cette gare. Il n'est donc plus utile d'aller à Paris pour prendre ces TGV.



Tramway d'Île-de-France |

La commune est traversée par le T6 (Châtillon à Viroflay) en correspondance avec la ligne 13 du métro de Paris[20] si bien que la place de la Division-Leclerc est en cours de transformation depuis juillet 2010. Longue de quatorze kilomètres, la ligne T6 comporte vingt-et-une stations dont deux souterraines. Un passage toutes les quatre minutes entre deux rames en période de pointe (sept minutes en périodes creuses). Ce grand projet permettra d'atteindre rapidement les neuf villes desservies, il relie le département des Hauts-de-Seine à celui des Yvelines. Le budget de la création de la ligne s'élève à environ 384 millions d'euros (financé par l'État, la région Île-de-France, les conseils généraux des Hauts-de-Seine et des Yvelines, ainsi que la RATP). Quant à la maîtrise d'ouvrage elle est assurée par les deux conseils généraux et la RATP[21].



Autobus d'Île-de-France |



La ligne de bus no 194 à Paris.


Quatorze lignes de bus relient Fontenay-aux-Roses à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[22],[23] :



  • Douze lignes du réseau RATP : (BUS)RATP 128 162 188 194 195 294 390 394 395 475 594 ;

  • Deux lignes du réseau Noctilien : (N) N62 NOCTILIEN.png N63 NOCTILIEN.png ;

  • Quatre lignes du réseau de bus Paladin[24] : 6 14 15 16.


Fontenay-aux-Roses dispose d'un dépôt de bus RATP (Centre Bus de Fontenay-aux-Roses).
Deux bus locaux complètent le réseau RATP.



Le Petit Fontenaisien |

Le petit fontenaisien mis en place à la demande de la ville par la Communauté d’agglomération Sud-de-Seine. Son trajet concerne les quartiers mal desservis par les bus actuels[25].



Le Mobi'Bus |

« Le Mobi'Bus » destiné aux personnes de plus de 65 ans ou éprouvant des difficultés à se déplacer leur permet, par un simple appel durant toute l’année hors vacances scolaires, d'accomplir leurs démarches quotidiennes (administrations, rendez-vous médicaux, activités collectives, loisirs…) à Fontenay-aux-Roses et dans les communes limitrophes[26].



Transport aérien et accès à l'aéroport |

Fontenay-aux-Roses est située non loin de l'aéroport d'Orly. Depuis le 2 octobre 1991, on peut en un peu plus de quinze minutes le rejoindre par l'Orlyval, métro léger de type VAL à petit gabarit, à partir de la station Antony du RER B qu'on peut atteindre de Fontenay-aux-Roses par ce dernier. L'exploitation de cette ligne est assurée par la RATP ; elle a une tarification particulière qui ne l'inclut pas dans le régime forfaitaire du passe NAVIGO[27].


De plus, les aéroports de Roissy et du Bourget sont accessibles directement par la ligne B du RER (en environ 55 minutes)[28].



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Vue d'un ensemble d'habitations à Fontenay-aux-Roses.




Vue d'une partie du centre-ville.




























Occupation des sols en 2003
Type d'occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
85,91 %
215,8
Espace urbain non construit
14,09 %
35,38
Espace rural
0,00 %
0,00

Source : Iaurif[29]


  • La vitesse est limitée à « 30 km/h » sur l'ensemble des voies de circulation. Cette limitation est indiquée aux conducteurs aux entrées dans la commune, sur les panneaux et les plans de la ville.

L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit Scarron, Buffets – Fauvettes, Paradis – Blagis, Gare – La Roue, Parc, Pierrelais, Pervenches, Val Content, Ormeaux, Renards, RER - Lombart[30].




Logement |


La ville de Fontenay-aux-Roses compte environ 10 400 logements et se caractérise par la mixité de son habitat qui est composé d’un tiers de logements collectifs sociaux et intermédiaires, un tiers de logements collectifs privés et un tiers de logements pavillonnaires[31].



Projets d'aménagements |


Les projets d'aménagements de la ville sont détaillés dans un local mis à la disposition des habitants nommé « Fontenay Scope », et sur le site internet de la commune[32].


Pour la période 2018-2020, plusieurs chantiers urbanistiques sont envisagés, avec entre autres la réaménagement de la place du Général de Gaulle qui consistera en une réfection du revêtement de la place, la construction d'un immeuble de 42 logements en fond de place, et la construction d'un pavillon transparent en guise de lieu d'animation[33]. On note également un aménagement de la place de la Cavée entraînant plusieurs opérations immobilières à venir, et un renouvellement urbain aux Blagis pour lesquels plusieurs logements privés seront construits et viendront s'ajouter aux logements sociaux qui seront présents en même quantité.



Toponymie |


La première partie de son nom lui vient des nombreuses sources qui ruissellent sur son territoire, à flanc de coteau du plateau de Châtillon[34].


La deuxième partie de son nom s'explique par la faveur que connut la culture de cette fleur à partir du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le village eut en particulier le privilège exclusif de fournir en roses le Roi-Soleil. Cela explique en partie l'attrait que le bourg a exercé sur les membres de la Société des Rosati de Paris, qui s'y réunirent chaque année de 1892 à 1992 et décernaient un titre de « Rosati d'honneur »[35]



Histoire |


Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.

En 1168, cette seigneurie appartenait à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.


La commune ne fut longtemps qu'un hameau de Bagneux. Quand cet écart devint assez important pour avoir sa propre église à la fin du XIIIe siècle, il continua de s'appeler Fontenay-sous-Bagneux. Ce n'est qu'au milieu du XVIIe siècle que le village acquit une autonomie nominale et devint alors Fontenay-aux-Roses, mais longtemps, son histoire s'inséra dans celle du « village mère » et dans celle de Paris dont les liens et l'interdépendance avec la banlieue sont considérables[36].


Au Moyen Âge le territoire de la commune est partagé par trois communautés ecclésiastiques[37] :



  • L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris possède du XIe siècle à 1588 un fief dont les terres longent la commune de Bagneux.

  • L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés disposait du XIIe siècle à 1789 des terres limitrophes à Châtillon.

  • Une dernière partie appartenait de 805 à 1789 au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris.


En 1675, elle fut vendue au célèbre Colbert.


En 1701, passa au duc du Maine fils naturel de Louis XIV.


L'église présente l’œuvre de trois siècles différents, mais la plus grande partie est du XVe siècle On y trouve l'ancienne maison de Paul Scarron.


Le surnom « aux roses » est dû aux rosiers qu'on y a très anciennement cultivés[38].



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[39], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.


La commune constituait historiquement le canton de Fontenay-aux-Roses. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Châtillon.




Le tribunal d'instance d'Antony.


Fontenay-aux-Roses relève du tribunal d'instance d'Antony, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[40].



Intercommunalité |


La commune était membre fondateur de la communauté d'agglomération Sud de Seine, créée en 2005.


Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[41].


La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 (Loi NOTRe) prévoit également la création le 1er janvier 2016 d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées


La commune fait donc partie depuis le 1er janvier 2016 de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[42].


L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :




  • Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;


  • Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ayant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;


  • Communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).


Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris.


Tendances politiques et résultats électoraux |


Article détaillé : Élections à Fontenay-aux-Roses.


Approbation du référendum de 2005 |


Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Fontenaisiens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 59,60 % de "Oui" contre 40,40 % de "Non", avec un taux d’abstention de 27,83 %. Pour rappel, les résultats à l'échelle de la France entière donnaient le "Non" vainqueur avec 54,67 % des suffrages[43].



De mai 2007 à mai 2012 : Un ancrage majoritaire à gauche |


Lors de l’élection présidentielle française de 2007[44], la candidature de Ségolène Royal est arrivée en tête de la ville avec 30,78 % des suffrages exprimés, soit 4 027 voix, suivie de celle de Nicolas Sarkozy avec 27,53 % soit 3 942 voix, puis de François Bayrou avec 23,31 % soit 3 050 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,10 % soit 667 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 % des suffrages exprimés. Au second tour, les électeurs fontenaisiens ont placé Ségolène Royal en position de vainqueur avec 52,97 % des suffrages exprimés contre 47,03 % pour son adversaire Nicolas Sarkozy, à l'inverse de la tendance observée au niveau national[45] qui fut, au second tour, de 53,06 % des voix pour Nicolas Sarkozy contre 46,94 % pour Ségolène Royal. Par ailleurs, le taux de participation a été sensiblement élevé, puisque sur 15 238 inscrits sur les listes électorales fontenaisiennes, 85,11 % soit 12 969 personnes se sont déplacées aux urnes.


La commune connaît à nouveau des résultats électoraux plus à gauche de l'échiquier politique qu'au niveau national comme en témoignent les résultats de l'élection présidentielle française de 2012[46]. C'est dès le premier tour que cette tendance s'est confirmée avec l'arrivée en tête de François Hollande avec 35,29 % soit 4 152 voix, suivi de Nicolas Sarkozy avec 25,50 % soit 3 000 voix, puis de Jean-Luc Mélenchon avec 12,07 % soit 1 420 voix, mais également de François Bayrou avec 11,69 % soit 1 376 voix et enfin de Marine Le Pen avec 8,74 % soit 1 023 voix, le reste des candidats ne dépassant pas le niveau des 5 %. Le taux d'abstention de ce premier tour est supérieur à celui de l'élection précédente avec sur les 15 217 inscrits au 22 avril 2012, une abstention de 21,61 % soit 3 289 voix. Sur les 78,39 % de votants, soit 11 928 voix, 161 ont choisi le vote blanc ou le vote nul, soit 1,06 %, cela fait donc un total de 11 767 voix clairement exprimées, soit 98,65 %. Les Fontenaisiens se sont davantage mobilisés au second tour, avec sur les 15 234 inscrits au 6 mai 2012, 2 790 personnes ne participant pas au vote, montrant ainsi une baisse de 3,3 %, portant le nombre de l'abstention à 18,31 % des inscrits. 12 444 personnes se sont déplacées aux urnes, soit 81,69 % des inscrits, parmi eux, 510 ont voté blanc ou nul soit 3,35 % des inscrits. 78,34 % des inscrits ont choisi de s'exprimer, soit 11 934 voix représentant 95,90 % des votants. Ce léger accroissement de la mobilisation électorale a profité à François Hollande qui arrive en tête au second tour avec 58,53 %, soit 6985 voix, il est suivi de Nicolas Sarkozy qui obtient 41,47 % des suffrages, soit 4 949 voix[47]. Cette large victoire locale coïncide avec le résultat national final qui a amené à la Présidence de la République François Hollande avec 51,64 % des voix contre 48,36 % des voix pour son concurrent Nicolas Sarkozy[48].



De mars 2014 à mars 2015 : Retour de la droite au premier plan |


La tendance politique au sein de la commune semble avoir évolué depuis cette échéance, puisque la droite dite « parlementaire » et « républicaine » remporte les élections municipales en mars 2014 (associée toutefois à trois listes "sans étiquette" au second tour), scrutin à l'issue duquel fut élu l'actuel maire « Divers Droite » de la ville de Fontenay-aux-Roses, Laurent Vastel. Elle arrive également en tête lors des élections européennes de mai 2014, et remporte ensuite le canton de Châtillon lors des élections départementales en mars 2015 par le biais d'alliances entre le MoDem, l'UDI et l'UMP.


Par ailleurs, les élections municipales ont été marquées par le score relativement élevé des listes "sans étiquettes", présentes au nombre de trois, puisque celles-ci ont totalisé au soir du premier tour plus de 37 % des suffrages exprimés, soit 3286 voix, contre 2217 voix pour la liste menée par Laurent Vastel et 3321 voix pour la liste dirigée par Pascal Buchet. Ces candidatures ont été sans aucun doute influentes dans la détermination des résultats du second tour.



Depuis décembre 2015 : Vers un rebond de la gauche ? |


Lors des Élections régionales françaises de 2015, bien que la candidature de la liste LR-UDI-MoDem, menée par Valérie Pécresse arrive en tête lors du premier tour sur l'ensemble des bureaux de vote, la somme des voix des candidatures de gauche est supérieure, ce qui se traduit par une avance de la liste menée par Claude Bartolone de plus de six points des suffrages exprimés au soir du second tour à l'échelle de la ville[49]. La liste est notamment en tête dans 12 des 17 bureaux de vote que compte la ville.



Administration municipale |


Le conseil municipal de la commune, compte tenu de sa population est composé de 35 conseillers municipaux, comprenant le maire, et, pour la mandature 2014-2020, dix maires-adjoints, six conseillers municipaux délégués. L'opposition y est représentée par 13 conseillers municipaux[50]. Les séances du conseil municipal sont publiques et retransmises sur le site internet de la ville[51]. Les ordres du jour sont également communiqués à l'avance sur le site de la ville.


Les sièges au sein du conseil municipal de Fontenay-aux-Roses pour la mandature 2014-2020 sont répartis de la façon suivante[52] :



























































Groupe Élus Effectif Statut
Groupe associatif et citoyen



5 opposition
Groupe "Mouvement radical"



3 opposition
Groupe Socialiste



2 opposition
Groupe Communiste



2 opposition
Groupe EELV Jean-Jacques Fredouille 1 opposition
Fontenay tous ensemble Majorité municipale 22 majorité

Un conseil municipal se tient le 24 janvier 2018[53] suite à l'exclusion quelques jours auparavant de cinq élus de la majorité municipale, dont deux d'entre-eux se sont vus retirer leurs délégations d'adjoint par le maire[54]. Ce conseil municipal marque ainsi la constitution d'un nouveau groupe d'opposition intitulé "Groupe associatif et citoyen" [55]



Liste des maires |




Vue de la façade de la mairie.


Article détaillé : Liste des maires de Fontenay-aux-Roses.





























































Liste des maires de Fontenay-aux-Roses depuis la Libération de la France[56]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
août 1944
novembre 1944
Georges Ferré
 
 
novembre 1944
juillet 1946
Albert Henri Montuire

SFIO
 
juillet 1946
mars 1977
Maurice Dolivet

PSD
 
mars 1977
mars 1989
Jean Fournier

UDF
 
mars 1989
juin 1994
Alain Moizan

RPR
 
juin 1994
avril 2014[57]
Pascal Buchet

PS
Néphrologue
avril 2014[58],[59],[60]
En cours
(au 19 janvier 2018)
Laurent Vastel

UDI
Chirurgien,
Conseiller départemental de Châtillon (2015 →)
Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2016 →).



Représentation de la ville |


La commune de Fontenay-aux-Roses compte en 2016 un conseiller départemental siégeant au conseil départemental des Hauts-de-Seine[61], un conseiller métropolitain siégeant au sein du conseil métropolitain du Grand Paris, et trois conseillers territoriaux[62].



Jumelages |


Au 1er janvier 2015, Fontenay-aux-Roses est jumelée avec :




  • Drapeau de l'Allemagne Wiesloch (Allemagne) depuis 1974[63]


  • Drapeau du Royaume-Uni Borehamwood (Royaume-Uni) depuis 1982[63]

  • 🇲🇬 Antananarivo (Madagascar) depuis 2003


  • Drapeau de la Pologne Ząbkowice Śląskie (Pologne) depuis 2014[63]



Europe laea location map.svg
Fontenay-aux-Roses

Fontenay-aux-Roses
Wiesloch

Wiesloch
Wiesloch

Elstree

Elstree
Elstree

Ząbkowice Śląskie

Ząbkowice Śląskie
Ząbkowice Śląskie



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 1].


En 2014, la commune comptait 22 946 habitants, en diminution de -3,12 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
942 722 877 804 1 021 967 1 092 1 076 1 176



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 669 2 157 2 386 2 362 2 924 2 849 2 935 2 652 3 343



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 402 4 082 4 463 5 202 5 943 6 870 7 197 7 455 8 626



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
20 237 23 355 25 596 23 915 23 322 23 537 23 964 23 288 22 946



























2015 - - - - - - - -
24 238 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |














































Pyramide des âges à Fontenay-aux-Roses en 2014 en pourcentage[67]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,5 

90  ans ou +

1,1 



6,6 

75 à 89 ans

9,2 



12,9 

60 à 74 ans

13,4 



19,3 

45 à 59 ans

19,9 



20,7 

30 à 44 ans

20,7 



19,0 

15 à 29 ans

18,1 



21,1 

0 à 14 ans

17,6 




Enseignement |




École du Parc.


Fontenay-aux-Roses est située dans l'académie de Versailles.



Établissements scolaires |


La ville administre 6 écoles maternelles (la Roue, Scarron, Le Parc-Jean-Macé, les Ormeaux, les Renards, les Pervenches) et 6 écoles élémentaires communales (la Roue A, la Roue B, le Parc (école ancienne de plus de 150 ans, qui servit d’hôpital pendant la Seconde Guerre mondiale), les Ormeaux, les Renards et les Pervenches).
Il existe également un établissement privé, Saint-Vincent-de-Paul au niveau maternelle et primaire,
sans oublier le lycée privé professionnel Saint-François-d'Assise.


Le département gère le collège des Ormeaux et la région Île-de-France le lycée Saint François d'Assise.



Vie universitaire |



  • De 1881 à 2000 : École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses puis de Fontenay - Saint-Cloud (1985).

  • De 2002 à 2005 : « Pôle universitaire des Arts et de la Culture » de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (dans les anciens locaux de l'ENS, en remplacement du centre Saint-Charles à Paris, alors en travaux).

  • Depuis 2010 : « Pôle d'enseignement et de recherche sur la santé et l'environnement » de l'université Paris-Sud, toujours dans les anciens locaux de l'ENS, qui, rénovés en 2013, servent également de résidence universitaire.


Une École normale supérieure, fondée par Félix Pécaut en 1880, y a longtemps formé des jeunes filles (chantées par Maxime Le Forestier, avant de devenir mixte en 1981. Devenue spécialisée dans les lettres et les humanités en 1985 sous le nom d'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, elle est finalement délocalisée à Lyon en 2000 pour constituer l'ÉNS Lettres et Sciences humaines. Les locaux ont accueilli de 2002 à 2005 l'UFR d'arts plastiques de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.



Manifestations culturelles et festivités |



  • Février : Forum des métiers (depuis 2004)

  • Juin :

    • Carnaval de la ville

    • Fête de la ville.

    • Fête du quartier des Blagis


    • Fête de la musique.



  • Octobre : Brocante (depuis 1994).



Santé |


À Fontenay-aux-Roses se trouvent :



  • Le Centre Municipal de Santé (CMS) qui propose des consultations de médecine générale et spécialisée et des consultations dentaires[68].

  • « Clinalliance Fontenay, une clinique de soins de suite[69].

  • F.O.L.L.I.N, un centre médical et social spécialisé dans la maladie d 'Alzheimer[70].

  • Une clinique psychiatrique : « Les Pervenches »[71].



Sports |



  • L'Association sportive fontenaisienne (ASF) : 24 sports (23 sections), 4 000 adhérents[72].

  • Centre scolaire d'initiation sportive(CSIS) : 7 sports (école des sports, multisports, football, tennis de table, athlétisme, badminton et baby gym)[73].

  • La piscine municipale, bassin de vingt-cinq mètres, sauna, hammam, solarium extérieur, espace de musculation[74].

  • Le club municipal de tennis[75].



Médias |





Bien avant la Révolution française, le tambour (objet et métier) est le premier moyen d'annoncer les décisions officielles aux villageois fontenaisiens. Dans les archives, les premières traces de cette méthode de communication datent de 1793. Au mois de décembre de cette année-là, le citoyen-maire, accompagné d'officiers nationaux, se rend aux différents carrefours de la ville pour annoncer, au son du tambour, les victoires des troupes de la République et les décrets votés par la Convention nationale. Ces avis concernent aussi la vie quotidienne. Ainsi, durant la Monarchie de Juillet, le tambour Denis Robquin, qui officie à Fontenay-aux-Roses annonce régulièrement les hausses du prix du pain.

Ce moyen d'information, issu de la culture orale (prédominante jusqu'au XVIIIe siècle) est progressivement concurrencé au siècle suivant par les effets de la démocratisation de l'instruction. Conséquence : l'écrit s'impose dans la seconde partie du siècle comme l'autre moyen d'informer le citoyen fontenaisien. Lors de la création d'un marché aux arbustes en 1862, le conseil municipal prend aussi soin de faire passer des avis dans les journaux locaux et de placarder des affiches dans le village. Le rôle du tambour-afficheur s'étend aussi aux élections à partir des années 1870 (c'est lui qui colle les affiches annonçant les candidats) puis, à partir de 1908, à la publicité des séances du conseil municipal. Parallèlement, deux dispositifs législatifs encadrent son action : la loi de juillet 1881 qui réglemente l'affichage administratif et la loi de mars 1914 qui crée des panneaux électoraux réservés aux candidats.



[réf. nécessaire]


Après la Première Guerre mondiale, le fonctionnement, de plus en plus complexe, des collectivités mais aussi l'extension urbaine et démographique propre à Fontenay-aux-Roses remettent peu à peu en cause la portée du tambour qui était efficace lorsque la majorité des habitants travaillait sur le territoire et se transmettaient entre eux l'information. C'est ainsi qu'en 1931 est créé le premier magazine municipal.
Cette publication, centrée sur la présentation du budget, n'a pourtant pas de suite avant 1959 et l'impression d'un véritable bulletin périodique. Le premier numéro, composé de huit pages, ne comporte qu'une photographie. Il présente les principales réalisations de la municipalité et donne des renseignements utiles (tour des gardes des médecins, adresses des services publics…). Les photos et les pages se multiplient de 1964, la couverture adopte la couleur en 1976 et l'ensemble devient mensuel en 1984.
Diffusé aujourd'hui à environ 14 000 exemplaires
[réf. nécessaire], le Fontenay Magazine a, depuis le début des années 2000, un complément avec le site Internet de la ville[76].


Depuis avril 2012, un collectif de citoyens a lancé un journal local en ligne intitulé « Les nouvelles de Fontenay-aux-Roses » et ouvert à tous les habitants[77],[78].



Cultes |


Les Fontenaisiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, et musulman.



Culte catholique |




Vue globale de la chapelle Sainte-Rita.




Vue latérale de la chapelle Sainte-Rita.


Article connexe : Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Fontenay-aux-Roses fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[79].


Au sein de ce doyenné, le territoire de Fontenay-aux-Roses relève de trois paroisses différentes[80] :



  • Paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul (entièrement incluse dans Fontenay-aux-Roses, c'est la paroisse de centre-ville)[81] : l'église Saint-Pierre-Saint-Paul et la chapelle Sainte-Rita[82],[83]

  • Paroisse Saint-Stanislas des Blagis (couvrant l'est de Fontenay-aux-Roses et une partie de Bagneux) : l'église Saint-Stanislas des Blagis, sur le territoire de Fontenay-aux-Roses

  • Paroisse Sainte-Bathilde (couvrant le sud de Fontenay-aux-Roses et des parties de Châtenay-Malabry, de Sceaux, et du Plessis-Robinson) : l'église Sainte-Bathilde, située sur le territoire de Châtenay-Malabry



Culte israélite |


Le centre Moïse Méniane est une synagogue[84].



Culte musulman |


La ville compte une mosquée prenant la forme d'une salle de prière, située rue Paul Verlaine, et gérée par l'association des musulmans de Fontenay-aux-Roses. Celle-ci a été fermée en octobre 2017 par la préfecture dans un contexte d'état d'urgence dans le pays pour cause de provocations et d'apologie du terrorisme, avant de rouvrir un mois plus tard à la suite d'un réexamen des critères sur les fermetures de lieux de cultes[85]. Le lieu accueillerait en 2017 environ 400 fidèles chaque semaine[86].



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 121 €, ce qui plaçait Fontenay-aux-Roses au 4 431e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[87]. En 2011, il était de 38 107 €, ce qui plaçait Fontenay-aux-Roses au 4 525e rang parmi les 31 886 communes de plus de 39 ménages en métropole[88].


En 2011, on dénombrait 240 ménages fontenaisiens redevables de l'impôt sur la fortune ; le montant moyen de l'impôt sur la fortune à Fontenay-aux-Roses était de 6 546 €/an contre 10 616 €/an au niveau de la moyenne nationale ; et le patrimoine moyen des redevables fontenaisiens de l'ISF était de 1 977 335 [89].



Emploi |


La commune de Fontenay-aux-Roses fait partie de la zone d’emploi de Boulogne-Billancourt[90].
Fontenay-aux-Roses connait un taux de chômage de 7,5 % selon le recensement de 1999[91] contre une moyenne nationale de 12,9 %. Et offre de nombreux emplois grâce à la Maison de l’Économie et de l’Emploi qui propose, dans un seul lieu, toutes les informations et les services liés à l’insertion professionnelle et à l’emploi ainsi que les outils nécessaires. Elle héberge différents services en fonction du public.



Structure des emplois à Fontenay-aux-Roses, selon le recensement de 2010































 
Agriculteurs
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
Cadres, professions intellectuelles
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Fontenay-aux-Roses
0 %
3 %
33 %
27,1 %
26 %
10 %
Moyenne des villes
6,8 %
7,2 %
9,2 %
21,8 %
26,8 %
27,6 %
Sources des données : INSEE[92]



Entreprises et commerces |


Le nombre total d'établissements est d'environ 667 (en décembre 2004). Ce qui place Fontenay-aux-Roses au 676e rang national[93]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,5 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de dix établissements, les industries des biens de consommation représentent 2,2 % avec quinze établissements, les industries automobiles ne comptent aucune entreprise, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,0 % avec sept entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quatre entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,9 % avec six entreprises, la construction avec ses cinquante entreprises représente 7,5 %, le commerce représente pas moins de 21,0 % du nombre total d'entreprises avec cent quarante établissements, le transport comprend dix-neuf établissements soit 2,8 %. Les activités immobilières totalisent quatorze entreprises soit 2,1 %, les services aux entreprises représentent 27,9 % avec cent quatre-vingt-six établissements, les services aux particuliers comprennent quatre-vingt-huit entreprises soit 13,2 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre cent vingt-huit entreprises soit 19,2 % du nombre d'établissements total. La disparition progressive des commerces de bouche au profit de commerces et d'activités de service (optique, agences immobilières) est une question périodiquement soulevée.


Fontenay-aux-Roses abrite dans l'ancien fort de Châtillon un établissement du Commissariat à l'énergie atomique, où fut notamment activée la fameuse pile Zoé et désactivé le MolMan. Le CEA de Fontenay-aux-Roses s'oriente aujourd'hui vers les sciences du vivant, en remplacement de la recherche nucléaire, afin de limiter les risques d'une telle activité en pleine agglomération[94].


Près du CEA se trouve le siège du LCIE Bureau Veritas (filiale du Bureau Veritas), qui délivre des certificats de conformités sur les appareils électriques[95].



Culture et patrimoine |



Lieux et monuments |


La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[96].



Monuments |




Église Saint-Pierre-Saint-Paul.



Église Saint-Stanislas des Blagis |

Article détaillé : Église Saint-Stanislas des Blagis.

L'église Saint-Stanislas des Blagis a été construite entre 1934 et 1936 par l'architecte Georges Braive et l'ingénieur Jean Braive[97]. Elle fait partie du programme de construction d'églises nouvelles de l'Œuvre des Chantiers du Cardinal et a été consacrée en 1936. L'histoire de cette église est narrée à travers une plaque commémorative à l'entrée du lieu de culte. Par ailleurs, les vitraux de cette église sont entièrement réalisés en verres spéciaux de Saint-Gobain[97].



Église Saint-Pierre-Saint-Paul |

D'après des vestiges, il semblerait que le premier lieu de culte de Fontenay-aux-Roses soit une chapelle datant du XIIIe siècle dédiée à saint Pierre construite sur une église primitive du Xe siècle. Sur ses décombres, l'église, reconstruite en 1550, perdure en mauvais état jusque sous le règne de Louis-Philippe Ier. En 1796, l'état de ruine de l'édifice nécessitera sa démolition[98].


Sa reconstruction, validée par le conseil municipal fontenaisien, est confiée en 1832 à l'architecte Auguste Molinos. Des travaux d'amélioration sont alors effectués entre 1835 et 1836, sur décision de l'architecte Visconti, en raison de défauts de construction et des mauvais matériaux utilisés lors du premier chantier. Des dégradations dues aux pierres friables rendent nécessaire la rénovation du clocher qui est prise en charge en 1968 par la municipalité[99].



Collège Sainte-Barbe-des-Champs |



Collège Sainte-Barbe-des-Champs.


Ce château a été construit dans la première moitié du XVIIIe siècle à l'emplacement d'une ancienne maison seigneuriale vouée à Sainte Geneviève. Cet édifice est acheté en 1851 par le collège Sainte-Barbe de Paris qui réaménage l'édifice en 1852[100], et ce, par l'architecte Henri Labrouste[101]. L'aile donnant sur le jardin, et l'aile ouest ont été construites entre 1854 et 1862. Le collège Sainte-Barbe quitte la commune en 1899. Le château est alors racheté par le séminaire Notre-Dame-des-Champs de Paris, ce dernier fera reconstruire l'ancienne chapelle de 1862. Les bâtiments sont d'abord saisis, puis attribués à la commune de Fontenay-aux-Roses (en 1907) à la suite de la séparation de l'Église et de l'État de 1905. Par la suite, des logements sont aménagés en 1927 par l'architecte Georges Boiret. En 1937, une garderie est installée au rez-de-chaussée puis une école est installée dans l'aile donnant sur le jardin. La chapelle est démolie en 1974, puis en 1990 les anciens bâtiments de la cour sont démolis à leur tour. Depuis 2004 - 2005, une médiathèque a été aménagée dans l'aile est, et le jardin est accessible au public[102].


Valery Larbaud est pensionnaire du collège Sainte-Barbe-des-Champs de 1891 à 1895. Il s'en inspire pour le collège Saint-Augustin, cadre de son roman Fermina Márquez[103].



Autres monuments |



Le château Laboissière.



  • Château Laboissière, du nom d'un de ses anciens propriétaires du XIXe siècle, Charles Pillault Laboissière. Édifié à la fin du XVIIe siècle pour Denis Thierry, éditeur des Fables de La Fontaine, le château est racheté en 1720 par Pierre Saintard, directeur de la Compagnie des Indes ; revendu en 1747, il passera entre plusieurs mains. Propriété des établissements Citroën en 1955, le château est actuellement propriété de la commune et abrite le Centre Culturel Jeunesse et Loisirs ainsi que la bibliothèque municipale.

  • Centre maternel Ledru-Rollin

  • Maison de Paul Léautaud

  • Maison de M. Donard par l'architecte décorateur : Louis Süe (1875-1968), en 1922

  • La statue "Le Printemps"

  • Le portail de la maison Suard

  • Maison de René Letourneur, sculpteur, prix de Rome en 1926, rue Gambetta, réalisée entre 1934 et 1957 par André Leconte.



Espaces verts |



  • Le parc Sainte-Barbe (18 000 m2).

  • La Coulée verte (10 hectares).

  • Le square Pompidou.

  • Le site du Panorama (16 800 m2).

  • Les coteaux boisés du Panorama (6 000 m2).

  • Le square Elstree-Borehamwood (2 527 m2)

  • Le square de Wiesloch (1 800 m2).

  • Le square des Anciens-Combattants.

  • Le square des Potiers.

  • Le square Philippe-Kah.



Patrimoine culturel |




La Médiathèque.



  • Un théâtre : Le Théâtre des Sources[104].

  • Un cinéma : « Le Scarron »[105].

  • Une médiathèque[106].

  • Une école municipale de musique et de danse agréée par l'État (EMDA)[107].

  • Un espace socio-culturel d’animation et de loisirs éducatifs (Escale), rebaptisée la«  maison de quartier des Paradis » en décembre 2009[108].

  • Un centre culturel de jeunesse et de loisirs (C.C.J.L)[109].

  • Un centre de loisirs : Pierre-Bonnard[110].

  • Une ludothèque : Le Manège aux Jouets[111].



Fontenay-aux-Roses au cinéma |




  • 1964 : Le Bonheur d'Agnès Varda (tournage de septembre à octobre 1964).


  • 1982 : Après tout ce qu'on a fait pour toi de Jacques Fansten.


  • 1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson.


  • 2001 : Joséphine, ange gardien - Saison 5 - Épisode 1 de Laurent Dussaux.


  • 2010 : La Permission de minuit de Delphine Gleize.


  • 2017 : Juste un regard de Harlan Coben, avec Virginie Ledoyen et Julie Gayet.


  • 2018 : Le Flic de Belleville de Rachid Bouchareb avec Omar Sy



Fontenay-aux-Roses dans la chanson |



  • 1972 : artiste Maxime Le Forestier, album Mon frère, titre Fontenay aux Roses


Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Fontenay-aux-Roses.



Paul Scarron, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville, notamment :




  • Paul Scarron (1610-1660) – Écrivain, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Madame de Maintenon (1635-1719) – Dame française, vivait avec son époux Paul Scarron dans une propriété de la commune.


  • Thérésa Cabarrus (1773-1835) – Dite « Madame Tallien » dont la résidence est devenue l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses.


  • Alexandre Ledru-Rollin (1807-1874) – Décédé à Fontenay-aux-Roses, avocat, homme politique, député et ministre.


  • Aristide Boucicaut (1810-1877) – Fondateur du Bon Marché et bienfaiteur de la commune dans laquelle il a longtemps vécu.


  • Florestine de Monaco (1833-1897) – Née à Fontenay-aux-Roses, princesse monégasque.


  • Joris-Karl Huysmans (1848-1907) – Écrivain, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Rudolf Ernst (1854-1932) – Décédé à Fontenay-aux-Roses, peintre orientaliste de l'académie de Vienne puis de Paris.


  • Pierre Gauthiez (1862- ?) - Écrivain, critique d'art, né à Fontenay-aux-Roses.


  • Pierre Bonnard (1867-1947) – Né à Fontenay-aux-Roses, peintre.


  • Julien Benda (1867-1956) – Décédé à Fontenay-aux-Roses, critique, philosophe et écrivain.


  • Paul Langevin (1872-1946) - Physicien, habitait à Fontenay-aux-Roses avec sa femme, Jeanne Desfosses, et leurs quatre enfants.


  • Paul Léautaud (1872-1956) – Écrivain, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Alexandra Exter (1882-1949) – Décédée à Fontenay-aux-Roses, peintre.


  • Yvonne Diéterle (1882-1974) - A vécu plus de 50 ans à Fontenay-aux-Roses et y est décédée, sculptrice et peintre.


  • Maurice Toussaint (1882-1974) – Né à Fontenay-aux Roses, illustrateur et spécialiste d'uniformologie.


  • Jean Lébédeff (1884-1972) – Graveur sur bois et peintre libertaire français.


  • Raymond Valabrègue (1899-1966), député de la Drôme, décédé à Fontenay-aux-Roses


  • Hélène Langevin (1909-1995) – Née à Fontenay-aux-Roses, femme politique, députée.


  • Stéphane Hessel (1917-2013) – Diplomate et militant politique, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Shozo Awazu (1923-2016) – Judoka, 9e dan, un des fondateurs du Judo en France, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Gérard Avran (1927-2014), déporté à Auschwitz, survivant qui témoigne sur la Shoah, un des plus jeunes rescapés des camps d'extermination nazis, a vécu à Fontenay-aux-Roses.


  • Paule Emanuele (1927) – Née à Fontenay-aux-Roses, comédienne.


  • Yves Klein (1928-1962) – Plasticien, a vécu à Fontenay-aux-Roses. (une plaque lui est consacrée 5, rue Gentil-Bernard en face de la Chapelle Sainte-Rita depuis 2012)


  • Jean-Paul Escande (1939) – Professeur de médecine, a exercé à Fontenay-aux-Roses.


  • Véronique Pestel (1960) – Née à Fontenay-aux-Roses, chanteuse, auteure-compositrice-interprète française.


  • Isabelle Giordano (1963) – Née à Fontenay-aux-Roses, journaliste.


  • Vincent Dubois (1964) – Né à Fontenay-aux-Roses, humoriste et membre du duo comique Les Bodin's


  • Jean-Marc Laurent (1965) – Homme de média, présentateur radio et journaliste vivant à Fontenay-aux-Roses.


  • Dieudonné M'bala M'bala (1966) – Né à Fontenay-aux-Roses.


  • Laurent Aïello (1969) - Né à Fontenay-aux-Roses, pilote automobile.


  • Richard Marazano (1971) – Né à Fontenay-aux-Roses, scénariste et dessinateur.


  • Loup-Denis Elion (1979) – Né à Fontenay-aux-Roses, acteur et chanteur d'opéra.


  • Ian Brossat (1980) – Né à Fontenay-aux-Roses, homme politique, conseiller de Paris.


  • Swann Arlaud (1981) – Né à Fontenay-aux-Roses, acteur français ayant reçu un césar pour le film Petit Paysan en 2018.


  • Aatif Chahechouhe (1986) – Franco-Marocain né à Fontenay-aux-Roses, footballeur international marocain évoluant au poste de milieu offensif.


  • Adrien Moerman (1988) – Né à Fontenay-aux-Roses, joueur français de basket-ball.



Héraldique |







Armes de Fontenay-aux-Roses


Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :


D'azur à la fontaine d'or jaillissante d'argent, posée sur une terrasse du même, au chef d'or chargé de trois roses de gueules boutonnées d'argent.


De leur création en septembre 1942 jusque dans les années 1960, les armes étaient accompagnées d'une devise :


Olim notissima rosis, nunc valet ipsa, celle-ci signifie « Autrefois très connue pour ses roses, maintenant elle vaut pour elle-même ».






Pour approfondir |



Bibliographie |




  • Alexandre Dumas, Les mille et un fantômes, Éditions Manitoba - Les belles lettres, 1849[Note 2],[Note 3].


  • Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, Folio classique, 1845[Note 4],[Note 5].


  • Alphonse Allais, À se tordre, 1891[Note 6],[Note 7].

  • Archives municipales de Fontenay-aux-Roses (ss la dir. David Descatoire), Fontenay-aux-Roses à l'ombre du château Boucicaut 1879-1954, Editions Sutton, 2014.

  • Bruno Rodriguez-Haney, Les murs gris de Fontenay-aux-Roses, Éditions Édilivre, 2007.


  • Étienne de Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, ou observations sur les mœurs et les usages français au commencement du XIXe siècle, 1812-1814[Note 8].


  • Émile Zola, Le Capitaine Burle, 1882[Note 9],[Note 10].


  • Émile Zola, La Confession de Claude, 1865[Note 11],[Note 12].


  • Fontenay Mag, mensuel édité par la ville.

  • Germaine Mailhé, Histoire de Fontenay-aux-Roses, 1969.

  • Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, Éditions Garnier Frères, 1924[Note 13],[Note 14].

  • Simonne Pouey-Mounou, Éclats de vert, Ubiquité Éditions, 2013[112].

  • Collectif, Hier… aujourd'hui, l'histoire de Fontenay-aux-Roses.



Articles connexes |







Infrastructures



  • Gare de Fontenay-aux-Roses

  • Ligne 6 du tramway d'Île-de-France

  • Ligne B du RER d'Île-de-France

  • Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses

  • École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses

  • Fort de Châtillon



Politique et administration



  • Élections à Fontenay-aux-Roses

  • Liste des maires de Fontenay-aux-Roses

  • Liste des communes des Hauts-de-Seine


Personnalités


  • Liste de personnalités liées à Fontenay-aux-Roses


Patrimoine civil


  • Fontenay-aux-Roses (chanson)

Patrimoine religieux


  • Église Saint-Stanislas des Blagis

Parcs et jardins


  • Coulée verte du sud parisien



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.


  2. Alexandre Dumas, Les mille et un fantômes, vol. La rue de Diane à Fontenay-aux-Roses, Éditions Manitoba, 1849


  3. Citation originale : Sorrente est une forêt d'orangers ; Fontenay est un bouquet de roses. Chaque maison a son rosier qui monte le long de la muraille, protégé au pied par un étui de planches ; arrivé à une certaine hauteur, le rosier s'épanouit en gigantesque éventail ; l'air qui passe est embaumé.


  4. Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, Folio, 1845


  5. Citation originale :Il est encore temps, dit vivement Bertuccio, et si votre Excellence veut me charger de chercher partout ailleurs, je lui trouverai ce qu'il y aura de mieux, soit à Enghien, soit à Fontenay-aux-Roses, soit à Bellevue.


  6. Alphonse Allais, À se tordre, Flammarion, 1891


  7. Citation originale :À quelques jours de là, Vincent tomba éperdument amoureux d’une jeune fille de Fontenay-aux-Roses. ; Peu de jours après cette regrettable scène, il reçut des nouvelles de Fontenay sous la forme d’une demande de divorce.


  8. Certains passages relatent Fontenay-aux-Roses dans cet ouvrage, de plus, quelques paragraphes sont clos par un «À Fontenay-aux-Roses, le…»


  9. Émile Zola, Le Capitaine Burle, Le Livre de poche, 1882


  10. Citation originale :Nous descendions à la station de Fontenay-aux-Roses. On trouve là une magnifique allée d’arbres. ; La mère Sens tenait un cabaret, entre Fontenay-aux-Roses et Robinson. ; La nuit devenait noire, les rires se mouraient, et l’on n’apercevait plus, dans les ténèbres, que le quinquet éclatant de la station de Fontenay-aux-Roses.


  11. Émile Zola, La Confession de Claude, Flammarion, 1865


  12. Citation originale :Plus loin, plus haut, au bord du ciel, à travers des ombrages, se montraient les premiers toits de Fontenay-aux-Roses.


  13. Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, Éditions Garnier Frères, 1924


  14. Citation originale :Dans la région de Paris notamment la rose est cultivée avec succès, en particulier du côté de Fontenay-aux-Roses et de l'Haÿ.




Références |





  1. Voir sur linternaute.com.



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  4. Fontenay Magazine no 349 - mars 2010 : Une carte des quartiers de Fontenay-aux-Roses a été dressée par la mairie


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  6. « Fiche géographique de Fontenay-aux-Roses. » (consulté le 19 juin 2010).



  7. « Calcul de l'orthodromie entre Fontenay-aux-Roses et Paris » (consulté le 5 mars 2010).




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  11. « Données climatiques de la station d’Orly - Val-de-Marne (94310) », sur www.journaldunet.com (consulté le 2 septembre 2009)



  12. « Le climat à Paris-Montsouris (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1873) », sur du climat parisien (consulté le 5 mars 2010).




  13. « Le projet sur la commune de Fontenay-aux-Roses, la RD 906 se trouve à l'entrée ouest de la commune », sur site de « l'extension réseau » de la RATP. (consulté le 6 août 2010).




  14. « Déplacements dans Fontenay-aux-Roses », sur fontenay-aux-roses.fr (consulté le 26 juillet 2010).




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  16. « Des projets ville par ville, section : Fontenay-aux-Roses », sur leparisien.fr (consulté le 26 juillet 2010)




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  20. « Tramway Châtillon-Viroflay » (consulté le 2 juin 2010).




  21. « Fontenay Mag - Juin 2010 - N°352. » (consulté le 2 juin 2010).




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  32. https://www.fontenay-aux-roses.fr/1161/les-projets-de-la-ville.htm


  33. http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/fontenay-aux-roses-voila-a-quoi-ressemblera-le-parvis-du-chateau-19-01-2018-7510629.php


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  35. Liste des Rosati d'honneur depuis 1892, Archives de Fontenay-aux-Roses


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  41. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance


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  55. http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/fontenay-aux-roses-la-rupture-de-la-majorite-municipale-est-consommee-24-01-2018-7521036.php


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    2008
    2009
    2010
    20112012201320142015



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  77. Les nouvelles de Fontenay-aux-Roses


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  86. http://www.leparisien.fr/fontenay-aux-roses-92260/fontenay-aux-roses-la-salle-de-priere-fermee-pour-provocation-a-la-haine-ou-a-la-violence-05-10-2017-7311039.php



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