Victor de Broglie (1785-1870)
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Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Broglie.
Victor de Broglie | |
Victor, duc de Broglie | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Conseil des ministres français et Ministre des Affaires étrangères | |
12 mars 1835 – 22 février 1836 (11 mois et 10 jours) | |
Monarque | Louis-Philippe Ier |
Gouvernement | Broglie |
Législature | IIIe législature |
Prédécesseur | Édouard Mortier Henri de Rigny |
Successeur | Adolphe Thiers |
Ambassadeur de France au Royaume-Uni | |
1847 – 1848 | |
Biographie | |
Date de naissance | 29 novembre 1785 |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Date de décès | 25 janvier 1870(à 84 ans) |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nationalité | française |
Parti politique | Orléaniste |
Conjoint | Albertine de Staël-Holstein |
Enfants | Pauline de Broglie Louise de Broglie Albert de Broglie Paul de Broglie |
Religion | catholique |
Présidents du Conseil des ministres français | |
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Achille Léonce Victor Charles de Broglie (se prononce de Breuil), prince puis, dès 1804, 3e duc de Broglie, est un homme d'État français, né à Paris le 28 novembre 1785 et mort dans la même ville le 25 janvier 1870[1], président du Conseil sous la Monarchie de Juillet.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Enfance et débuts dans la diplomatie
1.2 La période de la Restauration
1.3 La monarchie de Juillet
1.3.1 Les débuts du nouveau régime (1830-1832)
1.3.2 Ministre des Affaires Etrangères (1832-1834)
1.3.3 Président du Conseil (1835-1836)
1.4 La Deuxième République et le Second Empire
1.5 Un homme engagé dans l'abolition de la traite et de l'esclavage
2 Décorations
3 Œuvres
4 Citation
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
Biographie |
Enfance et débuts dans la diplomatie |
Fils de Victor de Broglie (1756-1794), prince de Broglie, il a neuf ans lorsque son père est décapité durant la Terreur.
Sa mère, Sophie de Rosen-Kleinroop (1764-1828), est alors incarcérée à Vesoul, mais réussit à s'évader grâce à l'aide d'un serviteur et passe en Suisse avec ses enfants, revenant en France après le 9 thermidor ; en 1796, elle épouse Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1771-1842), qui est un opposant à Napoléon Ier puis, comme député libéral, à la Restauration et à la monarchie de Juillet.
Il se charge de l'éducation du jeune homme, lui conserve la terre de Broglie, le fait exempter de la conscription sous l'Empire et lui inculque des idées libérales avancées. Il obtient pour lui une nomination comme auditeur au Conseil d'État (1809) ; Victor de Broglie est ensuite intendant en Illyrie puis attaché aux ambassades de Varsovie (1812) puis de Vienne.
La période de la Restauration |
Secrétaire du comte de Narbonne au congrès de Prague (1813), Broglie est remarqué par Talleyrand qui, de concert avec son oncle, Amédée de Broglie, le fait nommer dans la première promotion des pairs de la Première Restauration (4 juin 1814).
Lors du procès du maréchal Ney, il vient à peine d'atteindre l'âge de 30 ans, requis pour prendre part aux délibérations de la Chambre des Pairs; il revendique ce droit au moment du jugement et est un des dix-sept pairs qui votent pour la déportation, et non pour la mort.
Le 15 février 1816 à Livourne[2], il épouse Albertine Ida Gustavine de Staël-Holstein (1797-1838), fille de Madame de Staël[3], dont il a quatre enfants :
- Pauline (1817-1831) : Madame de Staël est la marraine de l'enfant le 1er mars 1817 quelques semaines avant son décès le 14 juillet 1817[4]
Louise (1818-1882), comtesse par son mariage avec Joseph d’Haussonville ;
Albert (1821-1901), duc de Broglie ;
Paul (1834-1895), abbé.
Revenu en France à la fin de 1816, il entre dans l'opposition active dans le cadre de la « Chambre introuvable », dominée par les ultras. À la Chambre des Pairs, il combat les lois d'exception, notamment la « loi d'amnistie » (9 janvier 1816), défend la liberté de la presse (29 décembre 1817), parle en faveur de l'abolition de l'esclavage (28 mars 1822) et contre la contrainte par corps (25 avril 1818), et vote cependant la loi électorale de 1820. Il est le rapporteur du projet de loi relatif à la répression des crimes et délits commis par la voie de la presse ou par tout autre moyen de publication (8 mai 1819).
Membre de la société « Aide toi, le ciel t'aidera » et de la Société des Amis de la liberté de la presse, président de la Société de la morale chrétienne (1825-1828), il est alors suspect au gouvernement qui le fait surveiller[5]. À partir de décembre 1834, il préside la Société française pour l'abolition de l'esclavage.
Après avoir fait la connaissance de François Guizot en 1817[6], il se lie avec le groupe des Doctrinaires : Pierre-Paul Royer-Collard, Prosper de Barante, Charles de Rémusat. Il prend alors ses distances avec la Gauche, dont les velléités révolutionnaires et le sectarisme l’inquiètent, et considère les institutions anglaises comme le modèle des institutions politiques.
La monarchie de Juillet |
Les débuts du nouveau régime (1830-1832) |
Bien qu'il n'ait pris aucune part aux intrigues qui mènent la chute de Charles X, le duc de Broglie est un orléaniste « du jour même », ainsi qu'il l'a écrit dans ses Souvenirs[7], un chaud partisan de la Révolution de 1830 ; dès le 31 juillet, il entre comme ministre de l'Intérieur et des Travaux publics dans le ministère nommé par la commission municipale de Paris.
En revanche, il ne fait pas partie du ministère provisoire du 1er août, mais entre, le 11 août, dans le premier ministère du règne de Louis-Philippe Ier en qualité de ministre de l'Instruction publique et des Cultes avec la présidence du Conseil d'État. Il s'affirme d'emblée comme partisan du rétablissement de l'ordre.
Après que la chute de ce ministère (2 novembre 1830), le duc de Broglie devient, à la Chambre des Pairs, un des orateurs les plus influents du parti de la résistance, avec Casimir Perier et ses amis doctrinaires comme Guizot, et, par conséquent, l'adversaire de Jacques Laffitte et de son gouvernement. Il vote notamment pour le maintien de l'hérédité de la pairie et s'oppose vainement, au début de 1832, à l'abrogation de la loi de 1816 qui avait instauré une cérémonie expiatoire le 21 janvier pour l'anniversaire de la mort de Louis XVI.
Ministre des Affaires Etrangères (1832-1834) |
Lorsque les Doctrinaires arrivent au pouvoir le 11 octobre 1832, il prend le portefeuille de ministre des Affaires étrangères, formant avec Guizot et Thiers une sorte de triumvirat que Louis-Philippe nomme avec rancœur un « Casimir-Périer en trois personnes ».
Dans cette fonction, il fait voter l'emprunt grec mais entre assez vite en conflit avec Louis-Philippe, qui considère la diplomatie comme son domaine réservé et souhaite un ministre à ses ordres, alors que le duc de Broglie, à qui le roi reprochait « sa raideur hautaine », veut diriger pleinement son département.
Broglie se trouve également en butte à l'hostilité irréductible de Talleyrand, ambassadeur à Londres, et de Molé, conseiller officieux mais écouté du Roi : tous deux se vengent ainsi du mépris qu'il leur porte ouvertement, mépris qu'il étend d'ailleurs à la plupart des anciens serviteurs de l'Empire.
Enfin, des divergences de fond apparaissent concernant la politique vis-à-vis de l'Angleterre : Louis-Philippe, qui trouve que l'Angleterre se comporte avec la France de manière cavalière et souhaite se trouver d'autres alliés en Europe, ce qui faciliterait le mariage du duc d'Orléans, veut se rapprocher de la Prusse et de l'Autriche, tandis que Broglie, en dépit des inconvénients de l'alliance nouée avec l'Angleterre depuis 1830, préconise le strict maintien de cette politique.
Comme Louis-Philippe est accusé par l'opposition de s'abaisser devant la Sainte-Alliance (notamment sur la question polonaise), par pleutrerie et pour se faire pardonner l'origine de sa couronne, il n'est pas question pour de Broglie de provoquer une rupture sur ce sujet. Aussi attendit-il qu'un tout autre incident vienne justifier sa démission.
En mai 1831, un accord avait été conclu avec les États-Unis, et concrétisé par un traité en juillet, allouant une indemnité de 25 millions à ce pays en réparation des dommages causés par les corsaires français durant les guerres napoléoniennes. La ratification de ce traité vint en discussion devant le Parlement au début de 1834. L'affaire ne semblait soulever aucune difficulté, La Fayette, favorable au traité, apportant les voix d'une bonne partie de la Gauche. Le projet fut toutefois vivement attaqué à la fois par le républicain Mauguin et par le légitimiste Berryer, et Broglie, connaissant mal le dossier, ne soutint que médiocrement la discussion parlementaire. Lors du vote à bulletins secrets, le 31 mars, la Chambre des députés, à la surprise générale, repousse la ratification par 176 voix contre 168, ce qui implique qu'une partie des députés de la Majorité ont voté contre le projet.
En conséquence, de Broglie démissionne dès le 1er avril 1834, ainsi que le maréchal Sébastiani, négociateur du traité.
Président du Conseil (1835-1836) |
Le 12 mars 1835, après la chute du ministère Mortier, les députés, aiguillonnés par Guizot et Thiers[8], veulent l'imposer à Louis-Philippe puisque c'est précisément celui que le Roi craignait le plus : ainsi, pensent-ils, l'autonomie du ministère serait-elle garantie.
Le Roi, après avoir longtemps hésité, doit se résoudre à l'« avaler pour ne pas tomber dans le radicalisme »[9] et l'appelle à former un gouvernement, dans lequel Broglie, président du Conseil, détiendrait le portefeuille des Affaires étrangères. Peu tenté par l'exercice effectif du pouvoir, le Duc fait d'abord des difficultés pour accepter, mais quand il finit par céder, exige et obtient la reconduction des marges de manœuvre qui avaient été accordées à Casimir-Périer, c'est-à-dire, pour l'essentiel, la possibilité de convoquer des conseils de cabinet hors de la présence du Roi.
Il parvient, le 21 avril, à faire voter l'indemnité allouée aux États-Unis mais se voit reprocher une certaine pusillanimité face à des propos blessants contenus, à ce sujet, dans un message du président Jackson. Il conclut avec le Royaume-Uni la convention relative à la répression de la traite négrière, dans laquelle est consacré le droit de visite des navires, souvent reproché à la monarchie de Juillet comme une concession excessive.
Le Cabinet tombe le 5 février 1836 à deux voix de majorité sur la question de la conversion des rentes (V. Gouvernement Victor de Broglie). La Chambre des Députés prend prétexte d'une réponse de Broglie à l'interpellation d'un parlementaire, réponse jugée insultante pour l'assemblée. Broglie s'empresse de porter sa démission au Roi.
Comme l'a justement observé un contemporain, « il ne manquait au duc de Broglie, pour se faire pardonner sa haute position aristocratique, son irréprochable probité, son désintéressement, son talent, que l'art de ménager les amours-propres, et il ne l'a jamais eu. »[10]Paul Thureau-Dangin note également, dans le même sens : « Ne s'inquiétant pas assez de plaire, il était trop porté à croire qu'il lui suffisait d'avoir raison, et encore, dans sa manière d'avoir raison, y avait-il quelque chose d'inflexible, de cassant et de hautain. »[11] « Son indépendance d'esprit, son élévation de pensée, ses airs supérieurs de froideur aristocratique, que ses adversaires mettent au débit d'une arrogance dédaigneuse et ses amis au crédit d'une timidité modeste, le rendent respectable, mais non populaire. Principalement soucieux de l'honneur de son nom, il voit dans la politique non pas le moyen de parvenir, mais le danger de se compromettre. Il n'accepte [le pouvoir] que par esprit de devoir, par obligation patriotique. »[12]
Broglie est élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur le 30 avril 1836. Dans les dernières années du règne de Louis-Philippe, il évolue vers le Centre Gauche, se rapprochant des positions de Thiers et d'Odilon Barrot. Pressenti à de nombreuses reprises pour devenir ministre, il refuse systématiquement, se bornant à apporter ponctuellement son soutien à son ami Guizot.
La Deuxième République et le Second Empire |
Broglie laisse passer la Révolution de 1848 et ne se présente qu'aux élections à l'Assemblée Législative. Il est élu dans le département de l'Eure le 13 mai 1849[13]. Il est alors membre du comité électoral de la rue de Poitiers.
Au Palais Bourbon, il devient le chef de la Droite et compte parmi les « Burgraves ». En juillet 1851, il dépose une proposition de révision de la Constitution qui, n'ayant réuni que 446 voix contre 278, ne peut pas être adoptée, faute d'atteindre le chiffre des deux tiers fixé par la Constitution.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il se retire de la vie politique. Il rédige plusieurs essais politiques, notamment ses Vues sur le gouvernement de la France (1870), qui sont la référence politique de son fils, Albert de Broglie, et inspirent les lois constitutionnelles de 1875.
Membre libre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1833, il en devient membre titulaire en 1866. Il est également élu à l'Académie française le 1er mars 1855 en remplacement du comte de Sainte-Aulaire ; il est reçu par Désiré Nisard le 3 avril 1856 et forme à l'Académie le « parti des ducs » avec Pasquier et Noailles.
Un homme engagé dans l'abolition de la traite et de l'esclavage |
Il s'intéresse très tôt au sort des esclaves :
- Le 28 mars 1822, il propose à la Chambre des pairs une adresse au Roi, afin de lui demander d'ordonner les mesures propres à mieux assurer l'entière abolition du commerce des esclaves.
- Le 24 janvier 1827, il prononce un discours à propos de l'article 1er du projet de la loi sur la répression de la traite des noirs. Cependant dans ce discours il ne se prononce pas encore pour la libération des esclaves, affirmant nécessaire le « maintien d'une discipline rigoureuse envers les Noirs du même œil » que « l'acte d'enfermer un insensé dans une maison de force », jusqu'au jour où les Noirs seront en état « de faire de leur liberté un usage moral », où ils ne menaceront plus « de se ruer sur les blancs, de se livrer à d'épouvantables représailles, et ensuite de s'entredéchirer ». Ce jour-là « le maintien de l'esclavage sera un forfait »[14].
- En décembre 1834, il fait partie des vingt-sept fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage dont il devient le président jusqu'à la disparition de la société en 1850.
- Le 26 mars 1840, il est appelé à la présidence de la commission chargée de préparer l'abolition de l'esclavage et la constitution politique des colonies.
- En mars 1843, il présente au ministre de la Marine le rapport de la commission qu'il préside.
- Le 29 mai 1845, après l'avoir négociée, il signe la convention avec l'Angleterre pour la répression de la traite des noirs.
- Le 7 juillet 1845, il prononce un discours à la Chambre des Pairs sur les projets de loi destinés à favoriser le rachat, l'éducation et le bien-être des esclaves[15].
Décorations |
Grand-croix de la Légion d'honneur
Œuvres |
Le duc de Broglie a laissé trois volumes de ses Écrits et Discours parmi lesquels on peut noter :
Considérations sur l'origine du monde et le gouvernement de la Providence (Paris, Imp. de Callet, 1861, in-4°);
Vues sur le gouvernement de la France (Paris, Michel Lévy frères, 1870);
Le Libre échange et l'impôt, études d'économie politique (C.Lévy, 1879);
Souvenirs, 1785-1870 (C.Lévy, 1886, 4 vol. in-8);
Le Père Lacordaire (H.Champion, 1889, in-8°;
Il a été l'éditeur des Mémoires posthumes de sa belle-mère, Madame de Staël (1818).
Citation |
« Il est le premier de sa race qui ait marqué dans l'ordre de la pensée ». Comme orateur « il éclaire, il instruit, il élève plus qu'il n'émeut. » (Sainte-Beuve)
Notes et références |
Autres indications : né le 28 novembre et mort le 26 janvier ([1], Wikipedia anglophone) ; né le 25 novembre et mort le 25 janvier (Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 112).
Source : Dictionnaire des parlementaires français. Autre indication : 20 mai 1816 ([2]).
C'est à l'occasion de son mariage qu'il reprit le titre de duc, qu'il n'avait pas porté jusque-là.
Registre du Consistoire de Paris, CP2, acte 1121, page 647
Le 18 février 1821 il écrit au baron Monnier, directeur général de la Police : « Deux de mes domestiques, touchés de repentir, viennent de m'avouer que, depuis dix-huit mois, ils sont payés par votre administration pour épier ce qui se fait ou se dit dans ma maison, remettre mes lettres, copier et livrer mes papiers et ceux de ma femme. » (cité par le Dictionnaire des parlementaires français)
Les deux hommes ont en commun d'être fils de guillotinés et partagent le même libéralisme politique et les mêmes sympathies pour le régime anglais.
cité par Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 112
avec qui, à la différence de Guizot, Broglie entretenait d'excellentes relations
cité par Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 113
cité par le Dictionnaire des parlementaires français
cité par Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 115
Guy Antonetti, Op. cit., pp. 699-700
4e sur 9 par 55 021 voix sur 93 065 votants et 125 952 inscrits
Alfred Berchtold, Sismondi et le groupe de Coppet face à l'esclavage et au colonialisme, in Sismondi européen, 1976, p. 178-179
Toutes ces dates et faits sont indiqués dans le livre d'Augustin Cochin L'abolition de l'esclavage, tome premier, pages IV et V.
Voir aussi |
Bibliographie |
- Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002 – (ISBN 2-213-59222-5)
- « Victor de Broglie (1785-1870) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815. Histoire et dictionnaire raisonné, Paris, Perrin, 2002, pp. 112–115 - (ISBN 2-262-01354-3)
- Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007) (Paris, Perrin, 2007, 916 p.)
Articles connexes |
- Famille de Broglie
Liens externes |
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