Pornic

























































































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Pornic
Aperçu du vieux port et du château de Pornic. À droite, l'embouchure du canal de Haute-Perche.

Blason de Pornic
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Pays de la Loire

Département

Loire-Atlantique

Arrondissement

Saint-Nazaire

Canton

Pornic (chef-lieu)

Intercommunalité

Pornic Agglo Pays de Retz

Maire
Mandat
Jean-Michel Brard
2014-2020

Code postal
44210

Code commune
44131
Démographie

Gentilé
Pornicais

Population
municipale
14 703 hab. (2016 en augmentation de 2,75 % par rapport à 2011)
Densité 156 hab./km2
Géographie

Coordonnées

47° 07′ 00″ nord, 2° 06′ 00″ ouest

Altitude
Min. 0 m
Max. 31 m

Superficie
94,2 km2
Localisation


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Liens

Site web

pornic.fr


Pornic est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.


La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.


Pornic a fusionné en 1973 avec l'ancienne commune du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais), puis en 2007 avec l'ancienne commune de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains), cette dernière commune étant devenue une commune associée de Pornic en 1973. Les habitants de la commune, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 14 578 selon le dernier recensement de l'Insee de 2014.


Située au bord de l'océan Atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont, au début du XXIe siècle, le tourisme et les produits de la mer. Pornic est également appréciée pour sa faïencerie, son casino, son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Géologie et relief


      • 1.2.1 Territoire


      • 1.2.2 Géologie


      • 1.2.3 Littoral, relief et hydrographie




    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Réseau ferroviaire


      • 1.4.2 Transports en commun


      • 1.4.3 Réseau routier


      • 1.4.4 Transport maritime






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire et Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Révolution


    • 4.4 Depuis le XIXe siècle




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Liste des maires


    • 5.3 Fiscalité


    • 5.4 Budget


    • 5.5 Intercommunalité


    • 5.6 Sécurité, instances judiciaire et administrative


    • 5.7 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique




    • 6.2 Pyramide des âges


    • 6.3 Enseignement


    • 6.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.5 Santé


    • 6.6 Sports


    • 6.7 Médias


    • 6.8 Cultes


    • 6.9 Écologie et recyclage




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces


      • 7.3.1 Activité portuaire


      • 7.3.2 Industrie


      • 7.3.3 Services


      • 7.3.4 Agriculture


      • 7.3.5 Agroalimentaire


      • 7.3.6 Tourisme






  • 8 Patrimoine


    • 8.1 Langue bretonne


    • 8.2 Patrimoine naturel


    • 8.3 Patrimoine civil


      • 8.3.1 Patrimoine mégalithique


      • 8.3.2 Château des Brefs


      • 8.3.3 Château de Pornic


      • 8.3.4 Autres bâtiments




    • 8.4 Patrimoine religieux


    • 8.5 Cimetière


    • 8.6 Emblèmes


      • 8.6.1 Héraldique


        • 8.6.1.1 Armes modernes de Pornic


        • 8.6.1.2 Anciennes armes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer (avant la fusion)


          • 8.6.1.2.1 Armes de Pornic


          • 8.6.1.2.2 Armes du Clion-sur-Mer


          • 8.6.1.2.3 Armes de Sainte-Marie-sur-Mer






      • 8.6.2 Devises


        • 8.6.2.1 Devise de Pornic


        • 8.6.2.2 Devise du Clion-sur-Mer


        • 8.6.2.3 Devise de Sainte-Marie-sur-Mer






    • 8.7 Pornic dans l'Art


    • 8.8 Personnalités liées à la commune




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Situation |




Situation de la commune de Pornic dans le département de la Loire-Atlantique.


Pornic est située sur la Côte de Jade, au bord de la baie de Bourgneuf, à 45 km au sud-ouest de Nantes et à 20 km au sud de Saint-Nazaire[1].


Les communes limitrophes sont Chaumes-en-Retz, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Villeneuve-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chauvé, Saint-Père-en-Retz, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer et Préfailles.






















Communes limitrophes de Pornic

Saint-Michel-Chef-Chef

Saint-Père-en-Retz

Saint-Père-en-Retz

La Plaine-sur-Mer, Préfailles
Pornic
Chauvé, Chaumes-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons

Océan Atlantique

La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz

Villeneuve-en-Retz



Géologie et relief |



Territoire |


À l'origine, la commune de Pornic ne comptait que l'actuel centre-ville ; Sainte-Marie-sur-Mer constituait l'actuelle partie ouest et Le Clion-sur-Mer représentait l'essentiel des terres bocagères du nord-est, donc une grande partie de l'actuelle commune qui est une des quatre plus grandes de la Loire-Atlantique.



Géologie |


Pornic se situe au sud du Massif armoricain, au sud du Sillon de Bretagne, dans le domaine armoricain hercynien qui est en grande partie constitué de granites d'origine hercynienne (zone broyée sud-armoricaine). La formation de son sol date d'au moins 500 millions d'années[2].



Littoral, relief et hydrographie |


Sa côte, au nord de la baie de Bourgneuf, est découpée, rocailleuse et parsemée de criques. La ville de Pornic s'est développée autour du port, bâti au pied du château, à l'embouchure d'une rivière partiellement aménagée : le canal de Haute Perche (creusé à l'origine pour relier Pornic au réseau du pays de Retz par l'Acheneau et le Tenu, les travaux n'ayant jamais été achevés). Le paysage de la commune est bocagé et peu vallonné dans les terres.



Climat |


Bordée par l’océan Atlantique, Pornic est soumise au climat océanique.


Selon le site meteo Bretagne présentant des relevés entre 1981 et 2009, Pornic est soumise à un climat océanique, avec un hiver doux et humide et un été plutôt chaud, code Cfb de la classification de Köppen (le double de la valeur absolue de la température du mois le plus sec est supérieur à la valeur absolue des précipitations du mois le plus sec, avec des précipitations inférieures 40 mm, un rapport de quantité de précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide inférieur à 3, et la température moyenne du mois le plus chaud ne dépasse pas 22 °C), comme la plus grande partie du territoire français[3].






















































































































Relevé météorologique de Pornic (entre 1981 et 2009)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,1 6 7,4 10,8 13,4 15,3 15,2 13,2 10,9 7,1 4,8 9,5
Température moyenne (°C) 6,7 7,1 9,6 11,5 15 17,9 19,9 19,9 17,7 14,3 10 7,2 13,2
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,1 13 15,5 19,1 22,4 24,4 24,5 22,1 17,6 12,9 9,6 16,8
Précipitations (mm) 74,2 63,1 55,5 52,4 60,2 35,8 39,2 32,5 62,9 91 89,8 78,5 735,1
Nombre de jours avec précipitations 12,3 10,2 9,8 9,9 10,1 6,8 6,8 6,1 8 12,2 12,7 12,7 117,6
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,6 5 3,7 3,9 4,3 2,3 2,4 2,3 4,1 6,4 6,6 5,9 52,5

Source : météo Bretagne[3]

































Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

 

 

 

9,1

4,2

74,2


 

 

 

10,1

4,1

63,1


 

 

 

13

6

55,5


 

 

 

15,5

7,4

52,4


 

 

 

19,1

10,8

60,2


 

 

 

22,4

13,4

35,8


 

 

 

24,4

15,3

39,2


 

 

 

24,5

15,2

32,5


 

 

 

22,1

13,2

62,9


 

 

 

17,6

10,9

91


 

 

 

12,9

7,1

89,8


 

 

 

9,6

4,8

78,5

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


Voies de communication et transports |



Réseau ferroviaire |


La gare de Pornic est le terminus de la ligne Sainte-Pazanne - Pornic[4].



Transports en commun |


La ville est desservie par le réseau Lila[4].



Réseau routier |


La commune est traversée par la RD 213, appelée route bleue, reliant Guérande aux Moutiers-en-Retz qui permet l'accès à Pornic via trois échangeurs. L'autre axe principal est la RD 751 qui relie la ville à Nantes. Cette route s'est appelée à l'origine chemin royal de Préfailles à Cosne-sur-Loire, car elle longeait la Loire sur sa rive gauche entre ces deux villes. La RD 13, ancien axe principal, traverse la commune d'est en ouest et la relie à La Bernerie-en-Retz et à La Plaine-sur-Mer[5].



Transport maritime |


En avril 2017 la liaison estivale (avril à septembre) Pornic - Noirmoutier est rétablie quelque temps puis interrompue définitivement en juin pour la saison 2017[6].



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


Pornic s'est développée autour de son port. À l'origine, il ne s'agit que d'une place forte couvrant 7 hectares, avant l'annexion du domaine de Monplaisir qui double sa surface, puis le transfert de 15 hectares de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer en 1791, de l'annexion de 123 hectares en 1836, à partir de terrains de Sainte-Marie et du Clion-sur-Mer, pour un total de 153 hectares centrés autour du port, avant la fusion avec les deux communes voisines en 1973, après laquelle la commune totalise plus de 10 000 hectares[G 1].




Port de Pornic, vue du ciel.




Ruelle montant du port vers l'église.


Avant le XVIIe siècle, le bord de mer abrite l'ancien habitat des pêcheurs de morue, appelé le « quartier arabe ». La version la plus courante fait provenir ce nom de l'évocation de parties de villes arabes qui présenteraient les mêmes maisons hétéroclites réunies anarchiquement. Une autre version s'appuie sur la présence de palmiers plantés dans les jardins. À partir du port, des rues étroites remontent vers le bourg. Sur ce coteau sont construites les maisons de marins, charpentiers de navires, cordiers, fabricants de gréements et de voilures. Au fil du temps, le port s'envase. La rivière du Cracaud se comble d'alluvions, et, au XXIe siècle, cet ancien port se présente sous la forme d'un jardin. Depuis le bas de la pente, les jardins encadrés de murets de pierre s'échelonnent jusqu'à la rue de la Dette. Cette zone conserve de nombreuses traces de l'habitat ancien[G 2].


La mode de l'hydrothérapie qui se développe à partir des années 1830 permet à Pornic de combiner l'attrait d'une station balnéaire et celui d'une station thermale. La vertu des eaux des sources ferrugineuses découvertes vingt ans plus tôt attirent les Nantais aisés. La ville se développe autour du port et sur le littoral : hôtels, casinos, maisons de bains, villas. Ces dernières sont dotées de jardins arborés, ce qui modifie l'aspect des landes rocheuses couvertes d'ajoncs[G 3]. En 1836, le lieu-dit Gourmalon, sur la rive gauche du port, est rattaché à Pornic. Là, un quartier de villas bourgeoises à l'architecture recherchée voit le jour[G 4].


La rive sud du port est occupée à partir de 1881 par une imposante minoterie, juste à côté de la gare construite en 1875. La voie ferrée arrive dans le prolongement du port, dans un axe est-ouest[G 5].


Au début du XXIe siècle, la « Ria verte », ancien arrière-port envasé, à l'est du port aussi appelé « Ria bleue », fait l'objet d'un plan d'aménagement couvrant 35 hectares dont 12 hectares aménagés en parc botanique, avec un quartier d'habitation de plus de 600 logements, 3 200 m2 de bureaux et un complexe de loisirs devant accueillir le nouveau casino de Pornic, une salle de congrès, ainsi qu'un hôtel[7],[G 6].



Logements |


En 2008, l'Insee dénombre près de 11 236 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 370 de plus qu'en 1999 ; 6 117 sont des résidences principales (54,4 %) et 4 644 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (41,3 %). Le nombre de logements vacants (4,2 %) a augmenté de presque 50 % depuis 1968, pour atteindre 475 en 2008[8].
La construction de logements depuis 1949 a connu une accélération après 1989, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 46 entre 1949 et 1974, 42 entre 1975 et 1989 et 73 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 1 262 habitations construites avant 1949 (soit 21,5 %), 1 205 entre 1949 et 1974 (20,5 %), 1 514 l'ont été entre 1975 et 1989 (25,7 %), et 1 899 entre 1990 et 2005 (32,3 %)[8].


Le nombre de logements sociaux a pour sa part augmenté entre 1999 et 2008, passant de 119 à 175, mais ce type de logement ne représente que 2,9 % des résidences principales[8].



Toponymie |


Le nom de Pornic est attesté au XIe siècle sous la forme latinisée Castrum Porsniti, puis apparaît sous les graphies Pornit en 1130[9], Porsnith en 1187[10], de Pornidio vers 1330[11]. La forme Pornic se rencontre dès le XIVe siècle[12]. Au XIIe siècle, l'abbaye Sainte-Marie de Pornic est dénommée en latin médiéval Abbatia Sanctæ Mariæ de Pornido ou Abbatia Sanctæ Mariæ de Portu nitido[réf. nécessaire] ; le Dictionnaire historique de Bretagne cite encore, sans dates, les formes Sancta Maria de Pornido, de Pornitio, de Pornidio et de Porto Nitido[13]; on rencontre enfin la forme monasteri[um] Beate Marie de Pernidio [sic] en 1435[14]. Certaines de ces attestations comportent la forme latinisée (remise ici au nominatif) Portus nitidus, qui représente une étymologie populaire reposant sur Pornit, fantaisie d'un scribe médiéval : « beau port », « port florissant » ou encore « port coquet, accueillant ».


En breton, langue parlée par des marins d'origine bretonne dans la commune jusqu'au XIXe siècle, la ville se nomme Pornizh, le -zh représentant une forme évoluée du [-t] final. En français, le -c final, d'abord uniquement graphique et sans doute issu au Moyen Âge d'une confusion t / c (phénomène fréquent), a fini par se prononcer [-k].


Pornic possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Port-Nitz (écriture ELG)[15].


L'étymologie de ce nom a divisé les spécialistes.




  • Auguste Longnon, l'un des premiers à émettre une hypothèse sérieuse, y a vu une formation gallo-romane *Pruniacus, dérivé toponymique en -acus[Note 1] du nom de personne gallo-romain Prunius, soit « le domaine rural de Prunius ». Or on sait que ce suffixe aboutit normalement en Bretagne à la terminaison -ac. Longnon prévient l'objection en affirmant que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du Ve siècle »[16]. Cette interprétation est difficilement compatible avec les premières formes relevées, sans doute ignorées du grand chartiste que fut Auguste Longnon.

  • Le toponymiste allemand Hermann Gröhler, grand spécialiste de la toponymie française, émit une deuxième hypothèse[17] que reprit Albert Dauzat dans son dictionnaire : ce nom représenterait peut-être le « lat[in] portus, bret[on] porzh, port, et nom d'homme breton Nitos »[9]. Par « breton », il faut vraisemblablement comprendre ici « brittonique insulaire », originaire de (Grande) Bretagne. Il s'agirait alors d'une formation relativement ancienne, pouvant dater des Ve ou VIe siècles. Cette interprétation est reprise par des ouvrages plus récents, dont celui de Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak qui se contentent de délayer le texte de Dauzat, sans vraiment rien apporter de plus[18]. Hervé Abalain va par contre un peu plus loin en invoquant un nom de personne plus tardif que Nitos, à savoir Neiz[10], qui fait « plus breton », mais ne semble pas nécessaire d'un point de vue linguistique[Note 2].


  • Auguste Vincent fait preuve de davantage de prudence en se refusant à toute interprétation, prouvant en cela que l'étymologie de ce nom pose à ses yeux un problème[19]. Il sera suivi par Marie-Thérèse Morlet, qui ne mentionne pas ce toponyme dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux[20] — rejet implicite de l'explication de Longnon — et par Ernest Nègre, qui n'inclut pas davantage Pornic dans sa monumentale Toponymie générale de la France[21].

  • On n'en trouve pas trace non plus dans l'ouvrage d'Albert Deshayes consacré à la toponymie bretonne[22]. Cela semble signifier que l'auteur rejette l'hypothèse bien connue de Gröhler / Dauzat, sans toutefois rien proposer d'autre. On notera en particulier qu'à l'article Neiz, nom de personne breton figurant dans divers toponymes, et invoqué plus haut par Hervé Abalain, Pornic ne figure pas, et que l'étymologie de l'anthroponyme Neiz est jugée par ailleurs incertaine. Aucune analyse de Pornic n'est proposée non plus dans l'ouvrage de Jean-Yves Le Moing consacré aux noms de lieux bretons de Haute-Bretagne[23], qui fournit néanmoins quelques formes anciennes datées.


Remarques


  1. Le refus d'analyse de Pornic par un nombre important de spécialistes semble impliquer qu'il existe un problème, quoique celui-ci ne soit jamais clairement formulé. Dans l'état actuel des choses, l'hypothèse Gröhler / Dauzat est la seule à rendre compte du toponyme de manière relativement satisfaisante, quoique sans doute non définitive. Un point en particulier reste en suspens, dans le cadre de cette hypothèse : la datation du toponyme et la nature exacte de ses éléments. En d'autres termes, s'agit-il d'une formation de type gallo-romane PORTU + Nitos, ayant évolué selon la phonétique bretonne, ou d'une formation médiévale plus tardive, reposant déjà sur le breton porzh ?

  2. Ce dernier terme pose un autre problème : comme le fait remarquer Albert Deshayes[24], le breton porzh peut représenter soit le produit du gallo-roman PORTU (latin portus « port ») au sens de « crique, port », soit celui du gallo-roman PORTA (latin porta « porte, ouverture »), qui a pris en breton les sens de « porte, portail ; porte de ville » et de « cour (fermée), puis « manoir à cour fermée, avec porte monumentale ». Or dans cette dernière acception, le mot porzh est un élément toponymique extrêmement fréquent, employé en combinaison avec un nom de personne[25]. Si la situation maritime de Pornic fait immédiatement penser à un « port », il n'en reste pas moins que le sens de « cour » ne semble pas devoir être exclu a priori.



Histoire |



Préhistoire et Antiquité |


La découverte entre autres de deux bifaces et d'une hache en pierre polie conduit à estimer la première présence humaine sur le territoire de la commune à environ 100 000 ans avant notre ère. Les mégalithes encore visibles au début du XXIe siècle, dont un très important groupe de dolmens à couloir de type transeptés, permettent d'attester le peuplement humain du site de Pornic au Ve millénaire av. J.-C. Une partie du patrimoine mégalithique a été recouvert par les eaux, le niveau de la mer ayant varié au fil du temps[G 7].


Durant l'Antiquité, Pornic dépend de la confédération armoricaine qui règne sur l'Armorique, vaste territoire englobant les actuels Bretagne, Normandie, Maine et Anjou.
Elle faisait partie d'un petit pagus : le Pagus Ratiatensis « Pays de Rezé », ancêtre du pays de Retz. Ses habitants étaient, soit des Ambilatres (« Ambiliati »), soit des Anagnutes.



Moyen Âge |




Plaque commémorative de l'établissement de Pornic en tant que place forte sous Alain Barbetorte.


Au IXe siècle, Pornic fait partie du comté d'Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings. En 851, le roi de Bretagne, Erispoë, et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux Bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz[26].


Au Xe siècle, le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings. De ce castrum ne subsiste au XXIe siècle que le nom de la rue de la Douve et du chemin des Remparts, et le relief de la butte du calvaire[F 1]. Plus tard elle devient une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui a inspiré le conte de Barbe-bleue.


L'histoire de la ville est également liée à celle de l'abbaye Sainte-Marie (à l'origine de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer).



Révolution |


Pendant la Révolution, une part importante des Pornicais est favorable à la République[G 8]. Le 23 mars 1793, la garde nationale, composée de 400 hommes conduits par un prêtre, curé du Clion, s'affirmant « curé républicain », sort de la ville pour récupérer du blé. Les « blancs » (troupes royalistes) en profitent pour attaquer la ville : c'est la première bataille de Pornic. La ville est prise par le marquis de la Roche-Saint-André. Les Paydrets, une fois la victoire acquise, s’enivrent, ce qui permet aux républicains de reprendre la ville. L'armée royaliste compte de nombreuses pertes, et 250 blancs faits prisonniers par les républicains sont fusillés. Le 27 mars a lieu la deuxième bataille de Pornic les insurgés menés par Charette s'emparent de la ville, la pillent et mettent le feu aux maisons supposées abriter des républicains. Un mois plus tard, Charette évacue Pornic devant la menace du général républicain Beysser[G 9].



Depuis le XIXe siècle |


Au XIXe siècle, l'essor de Pornic en tant que station balnéaire, favorise en 1875, l'arrivée du train et l'inauguration de la gare, à la suite de la construction de la ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic. Cette situation amènera aussi, en 1906, l'inauguration de la ligne de Pornic à Paimbœuf (à voie métrique) desservant les lieux de villégiature de la Côte de Jade, service qui prendra fin en 1939.


À cette époque, de nombreux artistes fréquentent Pornic : des écrivains comme Gustave Flaubert, Paul Léautaud, Michelet, Robert Browning ou Julien Gracq, De nombreux peintres ont également été inspirés par cette ville et ses alentours : Auguste Renoir, Edgar Maxence, Henri Lebasque, Charles Leduc, Jean Henri Chouppe, Charles Jacque, Émile Oscar Guillaume, Fernand Lantoine, Félix Thomas, Gustave Quenioux, Charles Fouqueray, Edouard Porquier, Armand Guillaumin, Gustave Loiseau, Raoul du Gardier et Max Ernst.


Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940, le RMS Lancastria est coulé par l'aviation allemande. Une partie des 4 000 à 7 000 morts sont enterrés dans le cimetière anglais de Pornic. La ville est occupée par la Wehrmacht le 26 juin. De nombreuses fortifications sont bâties à Pornic dans le cadre de l'édification du mur de l'Atlantique. L'occupation allemande se prolonge d'août 1944 au 11 mai 1945 pour les Pornicais qui n'ont pas fui ou été évacués, durant donc neuf mois de plus que dans la plus grande partie de l'ouest de la France. Car Pornic est situé dans une zone de repli des troupes allemandes, dite poche de Saint-Nazaire, dont la reddition effective intervient trois jours après la capitulation de l'Allemagne[27].


Pornic fusionne avec Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le 1er juin 1973[G 10].


Le 14 avril 2000, de légers dégâts sont constatés au restaurant McDonald's de Pornic. Six militants indépendantistes bretons sont mis en examen pour cet attentat, dont d'abord trois sont mis hors de cause. Plus tard, les trois autres sont relaxés pour cet attentat par la cour d'assises. Ce dossier pénal donne lieu à controverse[28].



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Loire-Atlantique.

Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Pornic un taux d'abstention de 12,01 %[29], nettement inférieur au taux national[30]. Les électeurs pornicais ont principalement voté pour N. Sarkozy 37,20 %, S. Royal 21,44 %, F. Bayrou 20,01 %, J.-M. Le Pen 7,74 % et P. de Villiers 4,24 %[29]. M. Sarkozy obtient 6 % de plus qu'au niveau national, Mme Royal 4 % de moins[30]. Cette tendance se confirme au second tour, avec une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, car si Pornic vote majoritairement pour M. Sarkozy (60,21 %), devant Mme Royal (39,79 %)[29], c'est avec un écart nettement supérieur à celui de l'ensemble du pays (respectivement 53,06 % et 46,94 %)[30].


Le député de Pornic (9e circonscription) est M. Philippe Boennec (Union pour un mouvement populaire) qui, lors des Élections législatives de 2007, avec 58,70 % arrive nettement devant son opposante Mme Monique Rabin (PS, 41,30 %) en ce qui concerne les votes pornicais au second tour. Au premier tour, M. Boennec avait obtenu à Pornic 48,86 %, Mme Rabin 22,70 %, M. Guillon (UDF-Mouvement démocrate) 8,36 % et M. Cossée (Divers droite) 6,99 %, aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. L'abstention a été respectivement de 33,81 % et 31,80 %[31].



Liste des maires |


L'article histoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des maires de la commune.







































































































































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1815
1821
Édouard Thomas
 
démissionne
1821
1827
Jean François Benoist
 
ancien adjoint
1827
1830
Pierre Perrotin
 
 
1830
1835
Eugène Terrier
 
 
1835
1841
Julien Guichet
 
meurt pendant son mandat
1841
????
Julien Quirouard
 
 
1852
1856
Stanislas Bocandé[G 11]
 

médecin
1856
1860
Guillaume Tardif[G 11]
 
négociant en bois
1860
????
Stanislas Bocandé[G 11]
 

médecin
????
????
Jean-Louis Chollet
 
 
????
????
Achille Landreau
 
 
????
????
Auguste Laraison
 
 
????
????
Louis Simon
 
 
????
????
Alfred Chauvin
 
 
1929
1943
Joseph Girard
 
 
1943
1971
Fernand de Mun
 
 
1971
1977
Jean Courot

DVD

Conseiller général du Canton de Pornic (1967-1976)
1977
1983
Joseph Girard[G 12]
 
 
1983
1985
(démission)
Albert Jan[G 12]
 
 
1985
1993
Gilbert Pollono[G 12]
 
 
1993
2014

Philippe Boënnec[Note 3]

RPR puis UMP

Médecin
Conseiller général du Canton de Pornic (1998-2007)
Président de la Communauté de communes de Pornic (2001-2014)
Député de la neuvième circonscription de la Loire-Atlantique (2007-2012)
2014
en cours
Jean-Michel Brard

DVD

Chef d'entreprise
Président de la Communauté d'Agglomération

Les données manquantes sont à compléter.



Fiscalité |




































Taux et produits des impôts locaux à Pornic en 2010
[32]
Taxe Taux appliqué (part communale)
Recettes dégagées en €

Taxe d'habitation (TH)
13,95 % 3 819 000

Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
14,41 % 2 945 000

Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
42,55 % 155 000
Compensation-relais 2 912 000

Cotisation foncière des entreprises (CFE)
22,78 % 962 000


Budget |







Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[33]





Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[33]







Intercommunalité |


Depuis le 1er janvier 2002, Pornic adhère à la communauté de communes de Pornic dont elle est le siège. La commune est représentée au conseil intercommunal par le maire (qui est président de la communauté) et 22 élus communautaires[34].


Le 1er janvier 2017, le communauté de communes de Pornic et celle de Cœur Pays de Retz fusionne pour constitué une communauté d'agglomération baptisée « Pornic Agglo Pays de Retz », dont la ville de Pornic est le siège[35].



Sécurité, instances judiciaire et administrative |



  • Au niveau judiciaire, la commune dépend du tribunal d'instance, du grande instance, du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Saint-Nazaire, juridictions dépendantes de la cour d'appel de Rennes[36].

  • Au niveau de la justice administrative, elle dépend du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Nantes[37].



Jumelages |


Pornic est jumelée avec plusieurs communes[38] :




  • Drapeau de l'Allemagne Linz am Rhein (Allemagne) depuis 1995 ;


  • Drapeau de l'Espagne Baiona (Espagne) depuis 1995 ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Scalby Newby (en) (Royaume-Uni) depuis 1995.



Population et société |



Démographie |


Selon le classement établi par l'Insee, Pornic est le centre d'une aire urbaine, d'une unité urbaine et d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[39]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 66 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires », 31 % dans des zones « peu denses » et 4 % dans des zones « très peu denses »[40].



Évolution démographique |


En 1973, la commune absorbe Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-mer.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 4].



En 2016, la commune comptait 14 703 habitants[Note 5], en augmentation de 2,75 % par rapport à 2011 (Loire-Atlantique : +6,52 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
948 806 834 1 040 1 106 1 228 1 324 1 505 1 497



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 494 1 608 1 630 1 732 1 666 1 809 1 919 1 980 2 017



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 034 2 004 2 101 1 957 2 001 1 910 2 015 2 358 2 460



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 759 2 795 8 154 8 704 9 815 11 891 13 681 14 310 14 703

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


Les données suivantes concernent l'année 2013.
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,3 %) est en effet presque le double du taux national (22,6 %) et du taux départemental (22,5 %)[44],[45],[46].
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[44],[45],[46].
















































Pyramide des âges à Pornic en 2013 en pourcentage[44]
Hommes Classe d’âge Femmes


1,0 

90 ans ou +

2,2 



10,5 

75 à 89 ans

13,4 



24,3 

60 à 74 ans

25,1 



21,1 

45 à 59 ans

20,8 



14,3 

30 à 44 ans

14,2 



12,4 

15 à 29 ans

10,6 



16,4 

0 à 14 ans

13,8 














































Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[45]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90 ans ou +

1,3 



5,8 

75 à 89 ans

9,1 



13,5 

60 à 74 ans

14,6 



19,6 

45 à 59 ans

19,2 



20,8 

30 à 44 ans

19,6 



19,4 

15 à 29 ans

17,7 



20,5 

0 à 14 ans

18,5 





Enseignement |


Pornic dépend de l'académie de Nantes. Au 1er janvier 2011 les établissements publics d'enseignement primaire sont les écoles Kerlor, les Nondales (Le Clion-sur-Mer) et Les Sablons (Sainte-Marie-sur-Mer) ; les établissements privés d'enseignement primaire se dénomment Ange-Gardien, Saint-Joseph (Sainte-Marie-sur-Mer) et Sainte-Victoire (Le Clion-sur-Mer)[47].


En ce qui concerne l'enseignement secondaire, au 1er janvier 2011 se trouvent sur le territoire de la commune le collège public Jean-Mounes[48], le collège privé Notre-Dame de Recouvrance[49] et le lycée public du pays de Retz[50].



Manifestations culturelles et festivités |


Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la Loire-Atlantique et de Vendée : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[51].



Santé |


Un centre hospitalier est installé à Pornic : l'hôpital intercommunal du pays de Retz, qui dispose dans la commune de son siège social et d'une antenne en centre-ville[52],[53].



Sports |


Historiquement, le football et le rugby (respectivement 450 et 140 licenciés en 2009) sont les activités sportives phare de la ville. L'équipe de basket a atteint la Fédérale (plus haut niveau amateur national) dans les années 1970. À cette époque, l'association de gymnastique l'Envol est créée. Rebaptisée l'Optimiste dans les années 1990, elle compte 240 membres au début du XXIe siècle[G 13].


La ville compte en 2011 une cinquantaine de sections ou d'associations sportives[54]. Les sports nautiques et aquatiques sont fortement représentés : plongée, voile, aviron, kayak, plaisance. La présence d'un terrain de golf 18 trous sur la commune explique l'existence de deux associations proposant la pratique de ce sport[G 14]. Les sports collectifs (rugby, football, volley, handball, basket) et individuels (tennis, arts martiaux, gymnastique, tir sportif) complètent cet ensemble.



Médias |


Outre les deux grands quotidiens régionaux Presse-Océan et Ouest-France, l'hebdomadaire Le Courrier du pays de Retz[55] est diffusé à Pornic. Une radio locale associative, Radio Chrono 99.7, diffuse sur la commune et ses alentours.



Cultes |


Des lieux de cultes de la commune sont consacrés à la pratique de la religion catholique. Le territoire de la ville fait intégralement partie de la paroisse Saint-Jean-le-Baptiste-en-Retz dans la zone pastorale du pays de Retz, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes). Le culte est pratiqué dans les églises Saint-Gilles de Pornic, du Clion-sur-Mer et Sainte-Marie de Sainte-Marie-sur-Mer[56].



Écologie et recyclage |


Dans le cadre de la préservation du bord de mer, le Conservatoire du littoral a, entre 1981 et 2011, progressivement acquis 31 hectares du littoral de la Côte sauvage, entre Préfailles et Pornic. La volonté est de « renaturer le site », en détruisant les constructions et en éradiquant les arbres et plantes exotiques au profit des essences locales. Toutes les réalisations humaines sont écartées pour préserver cet espace naturel, une des rares portions du littoral de la Loire-Atlantique à ne pas être urbanisé[57].


Depuis 2002, la commune pratique le tri sélectif[58]. Les déchets ménagers sont collectés par un service de la communauté de communes de Pornic, transitent par un dépôt à Saint-Père-en-Retz, avant d'être incinérés dans l'usine Arc-en-ciel à Couëron[59].



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 762 , ce qui plaçait Pornic au 6 684e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[60].



Emploi |


En 2008, 8 422 Pornicais avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 63,8 % de la population, les retraités en représentaient 14,2 %, tandis que 8 % des Pornicais étaient considéré comme autres inactifs. Enfin la population estudiantine représentait 8,2 % des habitants de Pornic[8]


La même année l'Insee recense un taux de chômage de 8,4 % pour la commune[8] contre 9,5 % pour le département[61].



Répartition des emplois par domaines d'activité en 2008




























 

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce, transport,
services


Administration, santé,
enseignement, social


Pornic
2,9 %
7,6 %
7,8 %
53,1 %
28,5 %

Moyenne départementale
2,8 %
14,7 %
7,4 %
46,0 %
29,1 %
Sources des données : Insee[8]



Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2008































 

Agriculteurs

Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise


Cadres, professions
intellectuelles


Professions
intermédiaires


Employés

Ouvriers

Pornic
2,4 %
8,4 %
9,2 %
23,0 %
37,8 %
19,1 %

Moyenne départmentale
1,7 %
5,4 %
15,3 %
26,1 %
27,8 %
23,7 %
Sources des données : Insee[8]



Entreprises et commerces |


Selon l'Insee, au 31 décembre 2008 Pornic comptait 1 444 entreprises, onze d'entre elles comptant plus de cinquante salariés dont cinq dans l'administration, la santé, l'enseignement, etc., quatre dans les transports et le service, et deux dans le commerce[8].



Activité portuaire |


L'activité liée à l'exploitation des produits de la mer a longtemps été un facteur essentiel de l'économie pornicaise. Même si le port de pêche est toujours actif en 2011, dans des proportions modestes. La flotille du port pêche environ 50 tonnes de produits de la mer par an[62].


L'activité de plaisance quant à elle s'est fortement développée. La ville présente deux ports liés à cette activité : le port départemental de Gourmalon avec 350 mouillages[63], et le port de plaisance de la Noëveillard, aussi appelé « Yacht Club International de Pornic » (YCIP), qui compte 919 emplacements pour les embarcations de 6 à 25 m[64].



Industrie |


La conserverie Paulet, basée à Douarnenez, établit à Pornic une conserverie de poissons, qui devient propriété du groupe américain Star Kist. En 1966, l'unité emploie cent personnes, et conditionne 3 000 tonnes de sardines à l'huile. Cette conserverie ferme en 1989[F 2].


Les Dryander, famille lorraine de faïenciers depuis 1827, fuient leur région d'origine au début de la Seconde Guerre mondiale. Émile Dryander, une fois installé à Pornic, y fonde en 1947 la Manufacture bretonne de faïence artistique (MBFA), et transforme, aidé de Rémi Doucet, une petite usine électrique abandonnée pour s'y installer[65]. En 1994, l'entreprise prend le nom de Faïencerie de Pornic. Elle produit 800 000 pièces par an[66]. En 2011, la production est de 600 000 unités, la faïencerie emploie 26 personnes[67].


C'est à Pornic qu'est installée depuis 1987 la fabrique du fromage Le Curé Nantais[F 3].



Services |


Une des entreprises les plus importantes de la ville est le centre de thalassothérapie de Pornic, ouvert en 1990, devenu l'un des quinze premiers du secteur au niveau national en 2006[68].


Une autre entreprise notable dans ce secteur sont les transports Pollono, fondés en 1922[69].



Agriculture |


La surface exploitée a un peu décru entre 1988 et 2000, passant de 7 005 ha à 6 552 ha. L'élevage bovin est en régression sur la même période (8 910 à 7 412), tandis que le nombre de volailles a fortement progressé, de 22 286 à 70 332[8].



Agroalimentaire |


La ville héberge des entreprises comme la minoterie Laraison, les établissements Collet, spécialisés dans la préparation de plats cuisinés[69] ou encore la Fraiseraie, experte en produits à base de fruits rouges[70].



Tourisme |


Au 1er janvier 2011, Pornic abrite six hôtels (un 1 étoile, trois 2 étoiles et deux 3 étoiles), qui offrent 282 chambres. Les neuf terrains de camping de la ville disposent à la même date de 1 607 places[8].


Pornic est également doté d'un casino depuis 1899.



Patrimoine |



Langue bretonne |


L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 1er mars 2006. Pornic est la première commune de Haute-Bretagne à avoir signé la charte.



Patrimoine naturel |





Coucher de soleil sur le port


Outre le vieux port, le sentier des douaniers offre la possibilité de parcourir les 14 km du littoral pornicais[71].


Les plages de la ville se nomment plage de la Birochère, de la Boutinardière, de la Fontaine au Bretons, des grandes Vallées, de la Joselière, de Montbeau, de la Noëveillard, du Portmain, des Sablons, de la Source, de l'Étang et du Porteau[72]. La commune recèle également l'étang du Val Saint-Martin, d'une superficie de 15 hectares[73].



Patrimoine civil |



Patrimoine mégalithique |


Pornic se singularise tout particulièrement par une très forte densité de dolmens à couloir de type transeptés (tumulus des Mousseaux, tumulus du Moulin de la Motte, dolmen de la Joselière, dolmen du Pré d'Air) ce qui a d'ailleurs conduit à les dénommer parfois sous l’appellation révélatrice de type Pornic-Notgrove[74].



Château des Brefs |


Le château des Brefs est un château fort construit au XIIe siècle sur l'ancienne commune du Clion-sur-Mer, d'abord en bois, il servait de maison de quarantaine pour le port de Prigny.
Reconstruit en pierre le siècle suivant, il garda son aspect médiéval jusqu'au XVIIe siècle, date à laquelle cette propriété des Princes de Condé fut rasée sous le règne de Louis XIII. Sur les caves voûtées fut reconstruit un château de plaisance de style Louis XIII.


Au XVIIIe siècle : le château est modifié et agrandi. Durant les Guerres de Vendée, il est en partie détruit, et menace de tomber en ruine. Au XIXe siècle, il est acheté par une famille de notables locaux les Bocandé (Stanislas Louis Xavier Bocandé est maire de Pornic au milieu du XIXe siècle)[75]. Le château est alors restauré en 1830 dans le style Clissonnais, très en vogue à cette époque dans la région.


Au XXe siècle, Yvonne Dorigny (1889-1983), fille de Léon et Thérèse Bocandé se marie avec Raymond Gallimard, frère et associé de Gaston Gallimard, l'éditeur parisien. Le château connaît alors une renommée internationale, et beaucoup d'écrivains y viennent comme : Antoine de Saint Exupéry ou Albert Camus. Simone, l'épouse de Claude Gallimard, la belle-fille de Gaston, continue la vie littéraire dans cette maison, jusqu'au tragique accident de voiture survenue dans l'Yonne, le 4 janvier 1960 qui coûte la vie à Michel Gallimard, le fils de Raymond, et à Albert Camus[75].


Le château tombe alors à l'abandon, jusqu'à être ruiné et pillé. En 1989, le bâtiment est restauré par une association, présidé par le conteur Éric Chartier, avec le concours des collectivités territoriales, et la ville de Pornic. Depuis, le lieu est un centre d'art et de culture, où chaque année ont lieu des pièces de théâtre, des expositions d'art, et des soirées littéraires[75].



Château de Pornic |


Le château de Pornic a été bâti du XIIIe au XVe siècle, modifié au XIXe siècle. La partie la plus ancienne est la tour nord, qui est surmontée de machicoulis. Les bâtiments au centre de la forteresse ont été modifiés au XVe siècle, période à laquelle la tour sud est bâtie. Le château appartient successivement à Gilles de Rais, Jean V de Bretagne, et aux familles Coétivy, Gondy, Villeroy et Brie-Serrant. Il est racheté par les collectivités locales en 1824[F 4].



Autres bâtiments |


Le manoir de la Touche, datant de la Renaissance (XVIe siècle), héberge régulièrement à partir de 1853 Jules Michelet, qui y rédige une partie de son Histoire de la Révolution française[F 4]. Il y écrit aussi La Mer en 1861[76]. Les halles, propriété de la ville depuis 1825, datent elles du XVIIIe siècle, lorsque le duc de Villeroy et de Retz décide de remplacer le premier bâtiment édifié sur ordre du duc Henri de Gondi en 1609[F 5]. Une folie a été bâtie au XVIIIe siècle à la Mossardière, sur commande de Félix-Louis Quatreville, époux d'un armateur pornicais[F 6]. Typique des maisons de villégiature construite au XIXe siècle, la villa Roche Cahn est ornée de briques rouges, de faïence, et de piliers et terrasses de bois peint[F 7]. On retrouve ces éléments dans l'ancien casino, construit en 1899 sur la plage de Gourmalon. La gare (ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic) date de 1875[F 8].



Patrimoine religieux |


L'église du Clion date du XIIIe ou du début du XIVe siècle, et a été remaniée aux XVIIe et XIXe siècles. Son clocher, un clocher-porche, est doté d'un carillon mécanique de 1857 qui peut sonner une octave complète[77]. Il ne reste que des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Marie de Pornic, dans la cure de l'ancienne commune Sainte-Marie-sur-mer, où l'église Sainte-Marie, de style néo-gothique, date de la fin du XIXe siècle ; elle recèle une pierre tombale, datant du XIVe siècle[78]. L'église Saint-Gilles de Pornic, la troisième construite depuis l'origine, date de la fin du XIXe siècle[77]. Le plus récent édifice religieux est la chapelle Notre-Dame de Gourmalon, inaugurée en 1909, et construite malgré l'opposition du clergé par les habitants du quartier qui trouvaient l'église du bourg trop éloignée[77].


Le juvénat Saint-Joseph, sis à La Fontaine aux Bretons, propriété de la congrégation des frères Saint-Jean Baptiste de La Salle, actuellement destiné à l'hébergement de pensionnaires de séjours et colonies de vacances[79].


La maison de villégiature Monval. Cette propriété est construite en 1855 pour l'Abbé Joseph Pétard, qui y fait construire outre une maison, une chapelle où il fait construire son tombeau, le financement de ces travaux reste à ce jour encore un mystère. Ses héritiers deviennent propriétaires en viager le 24 mai 1894. Puis Louis Amieux, industriel de Nantes (conserveries), gendre de l'architecte Léon-Félix Lenoir, acquiert la propriété le 2 octobre 1902. Il fait construire une maison de garde en 1904 et l'année suivante une remise et une écurie. Il fait également agrandir la maison, et il ajoute à l'ensemble un court de tennis Son fils, Maurice, en hérite le 15 octobre 1918 avant que M. et Mme Henri Musset n'en deviennent propriétaires le 19 mars 1933. L'Association Diocésaine de Nantes acquiert la propriété le 19 mai 1937. L'ensemble est utilisé en priorité comme maison de repos pour membres du clergé catholique, et reçoit aussi d'autres hôtes notamment en dehors de la saison d'été.



Cimetière |


Le cimetière anglais de Pornic (en anglais : Pornic War Cemetery) a été ouvert pour permettre l'inhumation des victimes du naufrage du RMS Lancastria, torpillé le 17 juin 1940. La moitié des 399 tombes du site sont celles des victimes de cet évènement[80].




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Emblèmes |



Héraldique |



Armes modernes de Pornic |

Article connexe : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.





Blason

Blasonnement :
Tiercé en pairle renversé : au premier, de sinople à la cotice en barre abaissée accompagnée en chef à dextre de la tour carillon de l'église du Clion, le tout d'argent ; au second : coupé ondé, au I d'azur à la Vierge à l'Enfant d'or tenant un oculus d'argent de Sainte-Marie et mouvant de la partition, au II de gueules à un porc-épic d'argent, à la trangle ondée d'argent brochant sur la partition ; au troisième, d'azur à une ancre de marine posée en bande et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même et accosté de deux mouchetures d'hermine d'argent ; à deux fois parées d'or posées en chevron brochant sur les lignes de partition et brochant sur le tout, au demi-pal d'argent terminé en pointe d'écusson, mouvant du chef et chargé en pointe d'un écusson d'or* à la croix de sable surmonté de deux mouchetures d'hermine de sable l'une sur l'autre.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent).


Commentaires : Depuis la fusion des communes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer, la mairie a opté pour un nouveau blason qui reprend les armes respectives des trois communes (voir ci-après). L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le porc-épic (ou hérisson selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Les fois (poignées de mains, avec manches) soulignent symboliquement l'unité, l'amitié et la fidélité entre les trois territoires ainsi que leur avenir commun. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Au centre, l'écusson d'or à la croix de sable est celui du pays de Retz, rappelant l'appartenance de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par Romuald Renaud en 2010[81],[82].



Anciennes armes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer (avant la fusion) |


Armes de Pornic |





Blason

Blasonnement :
D'azur à l'ancre de marine posée en bande, et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même, et accompagné aux quatre cantons d'une moucheture d'hermine d'argent,


Commentaires : L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Durivault en 1946.



Armes du Clion-sur-Mer |





Blason

Blasonnement :
De sinople à la barre d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable et accompagnée de deux tours-carillons aussi d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe.


Commentaires : La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Fleury et M. Durivault (délibération municipale du 12 mai 1946), enregistré le 13 mai 1970.



Armes de Sainte-Marie-sur-Mer |





Blason

Blasonnement :

Parti : au premier, de gueules à un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de deux mouchetures d'hermine de sable ; au second, d'azur à la « Vierge à l'Enfant » d'or à l'oculus d'argent, soutenue d'une mer d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or à la croix de sable, à la bordure de gueules.


Commentaires : La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le hérisson (ou porc-épic selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Au second parti, le chef est aux couleurs or et sable du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Godelaine le 23 mars 1946.



Devises |



Devise de Pornic |

La devise de Pornic, Maris Stella Sit Nobis Propitia, signifie littéralement « que l'étoile de la mer nous soit favorable ». La locution Maris Stella correspond ici à l'une des nombreuses appellations de la Vierge Marie, que l'on retrouve dans l'Ave Maris Stella, une prière catholique qui lui est dédiée[Note 6].



Devise du Clion-sur-Mer |

La devise du Clion-sur-Mer est Semper Virens (Toujours verdoyant).



Devise de Sainte-Marie-sur-Mer |

La devise de Sainte-Marie-sur-Mer est Ad Jesum Per Mariam (Vers Jésus par Marie).



Pornic dans l'Art |




Port de Pornic, Charles Leduc (1831-1911).


En août et septembre 1892, Pierre-Auguste Renoir se trouve à Pornic. Il apprécie peu son séjour dans la ville[83]. Cependant, il y peint quatre toiles, dont Voile Blanche et Plage de Pornic[84].


Albert Camus réside au château des Brefs, propriété de la famille Gallimard, entre 1942 et 1947, lorsqu'il rédige La Peste[F 1].



Personnalités liées à la commune |



  • Colonel René Babonneau, Compagnon de la libération.


  • Henri de Gondi (1590-1659), duc de Retz, décide en 1609 de faire construire les halles de la ville[85].


  • Lénine (1870-1924), futur fondateur de l'URSS, habitant alors à Paris, vient passer un mois de repos à Pornic du 22[76] (ou 23[86] ) juillet au 23 août 1910, avec sa femme Nadejda Kroupskaïa et sa belle-mère, séjournant à la villa Ker les Roses au 3, rue Mondésir[87].


  • Pierre Fleury (1876-1969), homme politique français, maire du Clion (1925-1964), sénateur de la Loire-Inférieure (1948-1955).


  • Max Ernst (1891-1971), peintre, séjourne dans la ville ; il y met au point sa technique de frottage[87].



Voir aussi |



Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




  • Marc Guitteny, Lionel Pasquier et Gilles Viot, Si Pornic m'était conté, La Bernerie-en-Retz, Éditions Marc Guitteny, 2006, 320 p. (ISBN 2-908752-71-9). 


  • Jean-Luc Flohic (dir.) et Michel Tessier, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, 1999, 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. Canton de Pornic. 



Articles connexes |



  • Baie de Bourgneuf

  • Canton de Pornic

  • Le Clion-sur-Mer

  • Communauté de communes de Pornic

  • Côte de Jade

  • Liste des communes de la Loire-Atlantique

  • Pays de Retz

  • Pays de Retz Atlantique

  • Sainte-Marie-sur-Mer



Liens externes |


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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Gemeinsame Normdatei





Notes et références |



Notes |




  1. À l'heure actuelle, ce suffixe d'origine gauloise est généralement cité sous la graphie -acum (ou gallo-roman -ACU).


  2. À moins de postuler une formation médiévale plus tardive elle aussi. Le commentaire, expédié en une ligne et demie, ne permet pas de comprendre clairement l'intention de l'auteur.


  3. Réélu en 1995, 2001 et 2008.


  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.


  6. Charles Péguy, fervent catholique, a réemployé ce surnom dans son célèbre poème « Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres » : Étoile de la mer, voici la lourde nappe / Et la profonde houle et l’océan des blés…



Références |



  • Marc Guitteny, Lionel Pasquier et Gilles Viot, Si Pornic m'était conté, 2006 (voir en bibliographie).



  1. p. 277


  2. p. 178-179


  3. p. 51-52


  4. p. 100


  5. p. 242


  6. p. 316-317


  7. p. 9


  8. p. 46


  9. p. 47-49


  10. p. 283


  11. a b et cp. 90


  12. a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte ;
    aucun texte n’a été fourni pour les références nommées fusion



  13. p. 257-258


  14. p. 258



  • Jean-Luc Flohic et Michel Tessier, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, 1999 (voir en bibliographie).



  1. a et bp. 954


  2. p. 962


  3. p. 961


  4. a et bErreur de référence : Balise <ref> incorrecte ;
    aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Flohic955



  5. p. 956


  6. p. 957


  7. p. 958


  8. p. 960


  • Autres références.





  1. « Pornic », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 20 septembre 2011)




  2. « Visualiseur Infoterre », sur le portail géomatique d’accès aux données géoscientifiques du BRGM (consulté le 3 octobre 2011)



  3. a et b
    « Normales climatiques à Pornic (1981-2009) », sur le site de l'association Météo Bretagne (consulté le 3 octobre 2011)



  4. a et b
    « Transports », sur le site de la mairie de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)




  5. « Plan de Pornic », sur le site viamichelin.fr (consulté le 3 octobre 2011)



  6. « Pornic-Noirmoutier une traversée qui peine à voir le jour », Le Courrier du pays de Retz,‎ 7 juillet 2017, p. 3


  7. « la Ria de Pornic, projet phare du littoral atlantique », sur riadepornic.com (consulté le 23 avril 2017)


  8. a b c d e f g h i et j« Résultats du recensement de la population - Pornic - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur insee.fr, 2009(consulté le 23 mai 2017).


  9. a et bAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 542a.


  10. a et bHervé Abalain, Les noms de lieux bretons,  éd. Jean-Paul Gisserot, s.l., 2000, p. 99.


  11. Pouillé du diocèse de Nantes, in Auguste Longnon, Pouillés de la province ecclésiastique de Sens, Recueil des Historiens de France, Paris, 1904, p. 265F.


  12. Compte des procurations, in Auguste Longnon, op. cit., p. 394D.


  13. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. II, 1853, p. 378b.


  14. Heinrich Denifle, La désolation des églises, monastères & hôpitaux en France pendant la guerre de cent ans,  éd. A. Picard et fils, Paris, 1897, t. I, p. 120, pièce no 323 (Supplique présentée au pape Eugène IV, no 294, fo 156).


  15. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le 18 mars 2013)


  16. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 180, n. 1.


  17. Hermann Gröhler, Über Ursprungs und Bedeutung der französischen Ortsnamen, Heidelberg, t. II, 1933.


  18. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Loire-Atlantique,  éd. Jean-Michel Bourdessoules, Saint-Jean-d'Angély, 2002, p. 213b. — Les auteurs, stakhanovistes de la vulgarisation toponymique de l'Ouest de la France, ne sont pas des spécialistes de l'onomastique bretonne.


  19. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.


  20. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.


  21. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, t. II et III, 1991.


  22. Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Le Chasse-Marée / ArMen, Douarnenez, 1999. — Ce « dictionnaire » est en fait une étude thématique, sans index général des noms de lieux étudiés.


  23. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, Kerangwenn, 1990, 480 p.


  24. Cf. Albert Deshayes, op. cit., p. 71a, qui exprime les faits de manière légèrement différente.


  25. Albert Deshayes, op. cit., p. 163a.


  26. « De l'origine à l'an Mil », sur office de tourisme de Pornic (consulté le 30 septembre 2011)


  27. « De 1900 à nos jours », sur office de tourisme de Pornic (consulté le 30 septembre 2011)


  28. Alain Cabon et Erwan Chartier, Le Dossier FLB - Plongée chez les clandestins bretons, Spézet, Éditions Coop Breizh, novembre 2006, 316 p. (ISBN 978-2-84346-296-2), p. 271 à 273


  29. a b et c« Résultats de l'élection présidentielle - Pornic », sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française (consulté le 25 septembre 2011)


  30. a b et c« Résultats de l'élection présidentielle - France entière », sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française (consulté le 8 novembre 2010)


  31. « Résultats des élections législatives du dimanche 17 juin 2007 - Pornic », sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française (consulté le 25 septembre 2011)


  32. Ministère des finances, « Comptes communaux de Pornic », sur finances.gouv.fr (consulté le 29 septembre 2011).


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  36. « Cour d'appel de Rennes » [archive du 19 août 2010], sur site du ministère de la Justice (consulté le 20 septembre 2011)




  37. « Organisation », sur site de la cour administrative d'appel de Nantes (consulté le 20 septembre 2011)




  38. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures (consulté le 3 octobre 2011)



  39. « Commune de Pornic (44131) », Insee (consulté le 17 septembre 2017).


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  41. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  44. a b et c« Chiffres clés Évolution et structure de la population - Pornic - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).


  45. a b et c« Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).


  46. a et b« Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).


  47. « Les écoles du premier degré de la Loire-Atlantique », sur Académie de Nantes (consulté le 23 janvier 2011)


  48. « Jean Mounes », sur Académie de Nantes (consulté le 23 janvier 2011)


  49. « Notre-Dame de Recouvrance », sur Académie de Nantes (consulté le 23 janvier 2011)


  50. « pays de Retz », sur Académie de Nantes (consulté le 23 janvier 2011)


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  52. « Liste des hôpitaux et cliniques de la Loire-Atlantique », sur Annuaire sanitaire et social (consulté le 19 septembre 2011)


  53. « Hôpital intercommunal du pays de Retz », sur le site de l'hôpital (consulté le 19 septembre 2011)


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  57. Nadine Boursier, « Le littoral entre Préfailles et Pornic « renaturé » », Ouest-France,‎ 9 mars 2011(lire en ligne)


  58. « Tri sélectif », sur www.pornic.fr (consulté le 3 octobre 2011)


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  61. Insee, « Chiffres clés - Emploi - Population active » [archive du 21 octobre 2012], Insee, 5 octobre 2010(consulté le 23 septembre 2011)



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  68. Fabienne Proux, « 1978 - 2008, 30 ans, 30 événements », Plein Ouest, no spécial 30 ans,‎ février/mars 2008 (lire en ligne)


  69. a et b
    « Économie locale », sur le site de la mairie (consulté le 3 octobre 2011)



  70. Nadine Boursier, « La Fraiseraie de Pornic a de l'appétit », Ouest-France,‎ 22 avril 2011(lire en ligne)



  71. « Sentier des douaniers », sur site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)




  72. « Plages », sur site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)




  73. « Étang du Val Saint-Martin », sur site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)



  74. Jean L'Helgouach et Henri Poulain, « Le cairn des Mousseaux à Pornic et les tombes mégalithiques transeptées de l'estuaire de la Loire », Revue archéologique de l'ouest, no Tome 1,‎ 1984, pp. 15-32 (lire en ligne)


  75. a b et cGilles Fortineau et P. Pipaud, « La Seigneurie du Breffe des origines à 1789, sur les traces d'une seigneurie sans histoire », Bulletin des Historiens du Pays de Retz, no 23,‎ 2004(ISSN 1620-7750, lire en ligne)


  76. a et bLoire-Atlantique, Paris, Guides Gallimard, 1992(ISBN 2-7424-0008-7), p. 229


  77. a b et c« Églises et chapelles », sur office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)


  78. « L'église Sainte Marie », association Retzshow (consulté le 17 octobre 2010)


  79. Audrey, « Un lieu chargé d'histoire - Auberge La Fontaine aux Bretons - L'histoire de l'hôtel restaurant à Pornic », sur www.auberge-la-fontaine.com (consulté le 3 février 2016)


  80. « Cimetière anglais », sur le site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)


  81. « Un nouveau blason pour la ville de Pornic », sur le site de la mairie de Pornic (consulté le 29 janvier 2011)


  82. « Vœux à la population : un nouveau blason pour la ville - Pornic », sur i-pornic.com (consulté le 20 septembre 2011)



  83. « Renoir », sur le site kerdonis.fr, site personnel de J.-C. Gautron (consulté le 3 octobre 2011)



  84. « De 1800 à 1900 », sur le site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)



  85. « De 1500 à 1800 », sur le site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011).



  86. PatBdm, « Kroupskaïa et la blanchisseuse », sur Histoire et histoires, 2010(consulté le 22 février 2013).


  87. a et b
    « De 1900 à nos jours », sur le site de l'office de tourisme de Pornic (consulté le 3 octobre 2011)






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