Constanța
Nom officiel | (el) Τόμις (jusqu'en 650) |
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Nom local | (ro) Constanța |
Pays | Roumanie |
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Județ | Constanța |
Localisation géographique | Dobroudja |
Chef-lieu | Constanța (d) |
Capitale de | Constanța |
Superficie | 124,89 km2 |
Altitude | 25 m |
Coordonnées | 44° 10′ 24″ N, 28° 38′ 18″ E |
Population | 283 872 hab. (2011) |
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Densité | 2 273 hab./km2 (2011) |
Statut | Municipalité de Roumanie (en), Chef-lieu de județ (d) |
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Chef de l'exécutif | Decebal Făgădău (d) (depuis le 24 juin 2016) |
Contient les localités | Constanța (d), Mamaia, Palazu Mare (d) |
Jumelages | Lattaquié, Istanbul, Aktaou, Héraklion, Trapani, Volgograd, Pérouse, Sidon, Boulogne-sur-Mer, Makassar, Novorossiisk, Santos, Dobritch, Shanghai (depuis 2002), La Havane, Alexandrie, Turku, Yokohama, Rotterdam, Odessa, Saint-Pétersbourg, Brest (depuis 1993), Thessalonique, Izmir (depuis 1995) |
Origine du nom | Flavia Julia Constantia |
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Code postal | 900003–900746 |
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Indicatif téléphonique | 241 |
Site web | www.primaria-constanta.ro |
Constanța (prononcé : konˈstant͡sa .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter), parfois écrit Constanza, en grec Κωνστάντζα / Konstantsa, en turc : Köstence, en bulgare Кюстенджа (Kioustendza), est une ville portuaire de l'est de la Roumanie située sur les rives occidentales de la mer Noire : elle est le chef-lieu du județ de Constanța en Dobrogée.
La municipalité de Constanța compte une population de 283 812 habitants en 2011[1] (la cinquième du pays par le nombre d'habitants), mais l'agglomération compte environ 450 000 habitants avec les communes limitrophes sur une superficie de 1 013,5 km2, soit la seconde agglomération du pays après Bucarest.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
3 Démographie
3.1 Ethnies
3.2 Religions
4 Politique et administration
5 Économie
5.1 Transports
5.2 Tourisme
6 Universités et institutions culturelles ou scientifiques
7 Sport
8 Jumelages
9 Personnes célèbres nées à Constanța
10 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Liens externes
Étymologie |
Le nom de Constantiana lui a été donné par l'empereur romain Constantin Ier (274-337) en l'honneur de sa sœur Constantia. Auparavant la cité se nommait en grec ancien Tomis ou Tomes signifiant « tranché ». Une légende relie ce nom à Jason, à Médée et aux Argonautes, selon laquelle, s'enfuyant avec la toison d'or, ils ont pris en otage Absyrte fils d'Éétès, roi de Colchide (l'actuelle Géorgie) et que, en passe d'être rattrapés par la flotte de ce dernier, ils ont mouillé ici, découpé l'otage en morceaux (diasparagmos) et dispersé ceux-ci afin de retarder leur poursuivant, obligé de les chercher et de les ramasser pour donner des funérailles honorables à son fils. Toutefois, les archéologues et historiens Theodor Capidan, George Vâlsan et Adrian Rădulescu pensent que Tomis provient en réalité de la forme du port antique, aujourd'hui enfoui sous la gare maritime moderne, qui tranchait la ligne de côte, à l'ouest de ce qui était alors la presqu'île de Tomis. Sur les portulans génois du XIVe siècle, la cité apparaît sous le double nom de « Constanza » ou « Tomi ». Depuis qu'elle est roumaine (1878), elle se nomme Constanța, prononcé « konˈstánt͡sa ».
Histoire |
Durant la préhistoire, l'actuel emplacement de Constanța était un village de pêcheurs mésolithiques, ayant laissé des traces d'habitations, d'outils et de coquilles antérieures aux Gètes (Thraces septentrionaux).
Au Ve siècle av. J.-C., après la colonisation du Pont Euxin, les Ioniens donnent à la localité le nom de Tomis. Au IIIe siècle av. J.-C., son développement atteint son apogée. Ovide, le célèbre poète latin, y est exilé en 8 ap. J.-C. et y meurt en 17. Entre-temps arrivent des Scythes, qui se mêlent aux Gètes, aux Grecs et aux Romains. La région est alors surnommée « Scythia Minor » et fait partie de la province romaine de Mésie.
En l'an 311, lorsque l'empereur romain Galère (d'origine dace) décrète la liberté de religion pour les chrétiens, la ville est élevée au rang de métropole de la « Scythie mineure » (patrie de Jean Cassien), avec 14 évêchés. On y parle et écrit alors autant le grec que le latin.
Durant le IVe siècle, la ville reçoit le nom de Constantiana.
Du IVe au XIe siècle, toute la région subit les invasions des Goths, Huns, Slaves, Avars, Bulgares et autres, au point que l'Empire finit par l'abandonner au VIIIe siècle, la ville n'est alors plus que ruines. Aucune mention nest parvenue des quatre siècles de domination bulgare qui commence en 680 après la bataille d'Ongal. L'Empire romain d'Orient (ultérieurement appelé byzantin) en reprend le contrôle en 977 et la relève, car c'est un abri naval important entre Constantinople et les bouches du Danube. Des populations grecques, valaques, bulgares et arméniennes laissent des inscriptions et sont signalées par les chroniques byzantines[2].
Après les invasions russes et petchénègues, le royaume des Bulgares et des Valaques (dans les documents de l'époque), indépendant de Byzance en 1186, hérite de la ville, mais la grande invasion tatare de 1223 réduit à nouveau tout à néant. Entre 1325 et 1389, la Dobrogée est indépendante et Constanța est une escale génoise (comme de nombreux autres ports en mer Noire et sur le Bas-Danube)[3],[4]. Puis à partir de 1389 et jusqu'en 1422 : elle fait partie de la principauté de Valachie.
Lors de la conquête par l'Empire ottoman au XVe siècle la ville, alors appelée Köstence (prononcé Queustendjé) connaît un déclin majeur, et ne compte plus, selon les recensements turcs du XVIIIe siècle, qu'une centaine de foyers : ce sont des pêcheurs ou charpentiers de marine grecs pontiques, des bergers roumains (les « Diciens »), des jardiniers bulgares et des marchands arméniens et des militaires turcs, soit pas plus de 2 000 habitants en tout.
Du XVIIIe siècle à 1812, la région devient champ de bataille entre la Russie et l'Empire ottoman ce qui dépeuple encore plus la ville. Puis de 1812 à 1878, la Russie ayant annexé la Bessarabie, l'Empire ottoman a désormais une frontière commune avec l'Empire russe. La guerre de Crimée la ravage et le médecin français Camille Allard la trouve quasi-désertée en 1855[5] mais ensuite Constanța devient un refuge, où des Lipovènes, des Tatars et des bergers transylvains (les « Mocans ») s'ajoutent à la population revenue. En 1861 les Britanniques construisent un chemin de fer qui la relie au Danube, pour écouler les grains de la Valachie.
À partir de 1878, lors du rattachement à la Roumanie, celle-ci, grâce à des capitaux britanniques, français et allemands, développe son unique grand port, qui devient un prospère centre industriel et commercial, port d'attache de la flotte du Service maritime roumain. En 1893, la ville retrouve l'étendue qui fut la sienne à son apogée antique, au IIIe siècle av. J.-C., puis dépasse rapidement ce périmètre. Constanța fut parmi les premières villes d'Europe à utiliser l'électricité pour l'éclairage[6]. Dans l'Entre-deux-guerres, tandis qu'Odessa et les autres ports russes périclitent en raison de la révolution russe et de ses suites, Constanța devient le plus grand port de la mer Noire, avec plus de 70 % du trafic de celle-ci.
Comme toute la Roumanie, Constanța est soumise aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Entre autres, Nicolae Ceaușescu fait ici une partie de sa carrière à ses débuts.
Durant la décennie 1990, avec le rétablissement de la démocratie et l'ouverture des frontières, Constanța devient une ville très dynamique au niveau de vie parmi les plus élevés du pays dont elle est la seconde agglomération après Bucarest.
À la suite de la crise financière mondiale débutant en 2007, au regain régional de tension internationale lié au retour de la Russie aux pratiques soviétiques, à la crise de Crimée et à la guerre du Donbass, ainsi qu'au mandat à Constanța même, du maire controversé Radu Mazăre qui finit condamné pour corruption et association de malfaiteurs[7],[8], les activités maritimes déclinent fortement et la ville, surnommée Mazaristan par ses habitants, perd sa prospérité et son rang de seconde agglomération du pays.
Démographie |
Évolution de la population | ||
---|---|---|
Année | Pop. | ±% |
1853 | 5 200 | — |
1879 | 10 419 | +100.4% |
1900 | 13 000 | +24.8% |
1912 | 27 201 | +109.2% |
1930 | 59 164 | +117.5% |
1948 | 78 586 | +32.8% |
1956 | 99 676 | +26.8% |
1966 | 150 276 | +50.8% |
1977 | 256 978 | +71.0% |
1992 | 350 581 | +36.4% |
2002 | 310 471 | −11.4% |
2011 | 283 872 | −8.6% |
Ethnies |
Ethnie | 1853[9] | 1895[10] | 1913[11] | 2002[12] | 2011[1] | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Roumains | 279 | 5,4 % | 2 519 | 24,1 % | 15 663 | 57,6 % | 286 332 | 92,2 % | 83,1 % | |
Tatars | 1 853 | 35,6 % | 2 202 | 21,1 % | 277 | 1,0 % | 8 724 | 2,8 % | 2,6 % | |
Turcs | 104 | 2,0 % | 2 451 | 9,0 % | 9 018 | 2,9 % | 2,3 % | |||
Grecs | 1 542 | 29,6 % | 2 460 | 23,6 % | 3 170 | 11,6 % | 546 | 0,2 % | ||
Bulgares | 342 | 6,5 % | 1 060 | 10,1 % | 940 | 3,4 % | 48 | > 0,1 % | ||
Juifs | 344 | 6,6 % | 855 | 8,2 % | 1 266 | 4,6 % | 44 | > 0,1 % | ||
Roms | 127 | 2,4 % | Données indisponibles | 2 962 | 0,95 % | |||||
Total | 5 204 | 100,0 % | 10 419 | 100,0 % | 27 201 | 100,0 % | 310 471 | 100,0 % | 100,0 % |
Religions |
Lors du recensement de 2011, 83 % des habitants de Constanța ont déclaré être de tradition orthodoxe et 5 % de confession musulmane, 1,5 % pratiquant une autre religion et 10,5 % n'ayant pas souhaité répondre à cette question[13].
En raison de son passé ottoman, la ville abrite près d'un quart de la population musulmane de Roumanie — 14 557 des 64 337 des musulmans de Roumanie (soit 23 %) vivent à Constanța[13] —, ainsi que la plus grande mosquée du pays, bâtie en 1911 par le roi Carol Ier.
Politique et administration |
Parti | Sièges | |
---|---|---|
Parti social-démocrate (PSD) | 13 | |
Parti national libéral (PNL) | 10 | |
Parti Mouvement populaire (PMP) | 3 | |
Indépendant | 1 |
Économie |
Constanța est le premier port de Roumanie, avec des terminaux pétroliers et à conteneurs. La ville a une importante industrie, commerce et tourisme naturel. Beaucoup d'industries pétrolières et d'entreprises d'import-export se situent à Constanța du fait de ses installations portuaires.
Vue satellite de Constanța et de son port en 2001
Le port de commerce de Constanța
Chalutiers de pêche aux escargots de mer desservant les restaurants de Constanța
Le port de Constanța sur un billet de banque de 1966
Transports |
L'aéroport international Mihail-Kogălniceanu (Aeroportul Internațional Mihail Kogălniceanu Constanța) est situé à une vingtaine de km de Constanța (code AITA : CND).
La ville est aussi desservie par des trains Rapid sur la ligne Bucarest–Mangalia de la CFR.
Sous le mandat du maire controversé Radu Mazăre élu en 2000 et qui a enchaîné quatre mandats, le transport urbain a suivi une évolution à l'envers des politiques européennes privilégiant les transports électriques et par rail (trolleys et trams) : à Constanța, les transports électriques ont été supprimés (on a même enlevé les rails des trams) et remplacés par des bus à énergies fossiles, comme on le faisait aux États-Unis et en France dans les années 1950 et 1960, lorsque le pétrole était abondant et bon marché.
Constanța est l'extrémité orientale de l'itinéraire européen E 60 au départ de Brest (France) via Nantes, Mulhouse, Zurich, Salzbourg, Vienne, Bratislava, Budapest, Bucarest.
Constanța est aussi une des extrémités de l’EuroVelo 6 (EV 6), également dénommée « la route des fleuves », une véloroute EuroVelo longue de 3 653 km faisant partie d’un programme d’aménagement de voie cyclable à l’échelle européenne, qui relie la mer Noire, au port atlantique de Saint-Nazaire en France.
Tourisme |
Les plages de Constanța.
La rue Karatzalis, dans la vieille ville.
Les thermes de Tomis, dans la vieille ville.
Vue du port touristique.
Lotcas de pêche de loisir à Constanța en 2017.
L'hôtel Rex à Mamaia.
Le tourisme est très développé dans la ville, grâce à ses monuments de toutes époques, depuis la Halle romaine aux mosaïques, jusqu'au Casino « art nouveau » à la grande baie vitrée en forme de coquille Saint-Jacques (aujourd'hui en ruines).
Universités et institutions culturelles ou scientifiques |
- Université Ovidius
- Université maritime (École navale)
- Institut roumain de recherches marines (IRCM) : hydrographie, biologie marine, halieutique et océanographie
- Centre de géologie et de géonomie marine, devenu Institut national de recherches et de développement GeoEcoMar.
- Musée d'histoire et d'archéologie (MINAC) : histoire de la Mésie, province située entre le Danube et la mer Noire, du paléolithique à nos jours.
- Musée d'art
- Musée d'histoire de la marine
- Centre d'histoire naturelle et des sciences de l'univers : aquarium, marineland et planétarium.
- Théâtre d'État : Teatrul Fantasio
Ancien forum romain à mosaïque : le Musée d'histoire et d'archéologie se trouve au-dessus
L'église grecque pontique, la plus ancienne de la ville.
L'église en bois Ste-Mina.
Statue d'Ovide, qui a fini sa vie ici.
Statue de la Liberté (Statuia Libertății).
L'aquarium de Constanța.
Constanța possédant environ 500 centres d'enseignement, les élèves peuvent également suivre des cours de russe, grec ou turc (du fait de la présence des minorités lipovènes, helléniques, turques, bulgares ou tatars) comme LV3, après le roumain et, au choix en LV2, l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien ou le chinois.
Sport |
La ville est célèbre en Roumanie comme en Europe pour son club de handball, le HCM Constanța.
Jumelages |
La ville de Constanța est jumelée avec[15] :
Sulmona (Italie)
Turku (Finlande)
Yokohama (Japon)
Brest (France)
Istanbul (Turquie)
Rotterdam (Pays-Bas)
Odessa (Ukraine)
Boulogne-sur-Mer (France)
Dobritch (Bulgarie)
Thessalonique (Grèce)
Mobile (États-Unis)
Trapani (Italie)
Sidon (Liban)
Lattaquié (Syrie)
Héraklion (Grèce)
Izmir (Turquie)
Novorossiïsk (Russie)
Alexandrie (Égypte)
Santos (Brésil)
La Havane (Cuba)
Constanța entretient également des accords de partenariat avec :
Pérouse (Italie)
Shanghai (Chine)
Personnes célèbres nées à Constanța |
Notes et références |
(ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
Jean Skylitzès : Synopsis historiôn
Piero Boccardo et Clario Di Fabio (dir.), Il secolo dei genovesi, Milan, Electa, 1999, 472 p. (ISBN 9788843572700)
Octavian Iliescu, « Contributions à l'histoire des colonies génoises en Roumanie aux XIIIe - XVe siècles », Revue Roumaine d'Histoire, no 28, 1989, p. 25-52.
Camille Allard, Entre mer Noire et Danube : Dobroudja 1855, Paris, Non Lieu, coll. « Via Balkanica », 2013, 280 p. (ISBN 978-2-35270-135-4, présentation en ligne).
Mihail Șerbănescu, Constanța, Romart Design, 2002(ISBN 973-97864-2-1).
(ro) Mariana Iancu, Cristian Stănescu, « Radu Mazare are un nou dosar la colectie », sur Cotidianul, 6 août 2006(consulté en 5 octombrie 2008).
(ro) « Mazare, cercetat de DNA pentru retrocedari ilegale », sur Evenimentul zilei, 7 août 2006(consulté en 5 octombrie 2008).
(ro) Dobrogea în secolele VII - XIX: evoluţie istorică, Ed. DC Promotions, 2005(ISBN 9789738678231, lire en ligne).
(en) Lucian Boia, History and Myth in Romanian Consciousness, Central European University Press, 2001(ISBN 9789639116979, lire en ligne), p. 182.
La Dobrogea roumaine: études et documents, 1er janvier 1919(lire en ligne).
(ro) « Structura Etno-demografică a României », sur www.edrc.ro (consulté le 2 décembre 2015).
(ro) « Tab13. Populaţia stabilă după religie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro (consulté le 24 septembre 2015).
(ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro.
Orase infratite
Voir aussi |
Liens externes |
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