Pantin





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Pantin
L'hôtel de ville.

Blason de Pantin
Blason


Pantin
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Seine-Saint-Denis

Arrondissement

Bobigny

Canton

Pantin
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Métropole du Grand Paris
EPT Est Ensemble

Maire
Mandat

Bertrand Kern
2014-2020

Code postal
93500

Code commune
93055
Démographie

Gentilé
Pantinois

Population
municipale
55 342 hab. (2016 en augmentation de 2,87 % par rapport à 2011)
Densité 11 046 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 53′ 48″ nord, 2° 24′ 06″ est

Altitude
Min. 38 m
Max. 108 m

Superficie
5,01 km2
Localisation


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Pantin





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Pantin





Liens

Site web

ville-pantin.fr


Pantin est une commune française située dans la banlieue nord-est de Paris dont elle est limitrophe, dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Elle est limitrophe de : Aubervilliers, le 19e arrondissement de Paris, La Courneuve, Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Quartiers


    • 1.3 Communes limitrophes


    • 1.4 Logement


    • 1.5 Transports


      • 1.5.1 Autrefois


      • 1.5.2 Aujourd'hui


        • 1.5.2.1 Rail


        • 1.5.2.2 Route






    • 1.6 Qualité de l'air




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Les origines


    • 3.2 La fin de l’Ancien Régime et la Révolution


      • 3.2.1 Circonscriptions administratives d'Ancien Régime


      • 3.2.2 Hôtes de marque de Pantin au XVIIIe siècle




    • 3.3 Le temps des transformations : le XIXe siècle


    • 3.4 De la Première à la Seconde Guerre mondiale


      • 3.4.1 L'industrie à Pantin au XXe siècle




    • 3.5 L’après-guerre




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 4.2 Intercommunalité


    • 4.3 Tendances politiques et résultats


    • 4.4 Les maires


    • 4.5 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Cultes




  • 6 Économie


    • 6.1 Entreprises et commerce


    • 6.2 Revenus de la population et fiscalité


    • 6.3 Emploi




  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


    • 7.2 Patrimoine industriel


    • 7.3 Projet de base de loisirs


    • 7.4 Associations


    • 7.5 Équipements culturels


    • 7.6 Personnalités liées à la commune


    • 7.7 Héraldique




  • 8 Pour approfondir


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |























Rose des vents
Aubervilliers

La Courneuve

Rose des vents

Paris

N

Bobigny

O    Pantin    E

S

Le Pré-Saint-Gervais

Les Lilas

Romainville



Localisation |


La ville est située en bordure de Paris et est principalement constituée par une plaine traversée par les routes nationales 2 et 3, la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg et le canal de l'Ourcq.


Une petite rivière, le ru de Montfort, qui prend sa source à Bobigny et se jette dans la Seine à Saint-Denis, passe à Pantin, mais cette rivière est busée de longue date et n'est plus visible.



Quartiers |



  • Mairie-Ourcq

  • Quatre-Chemins

  • Petit-Pantin

  • Haut-Pantin

  • Les Courtillières



Communes limitrophes |



Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire de Pantin en rouge.

Localisation de Pantin dans la petite couronne.


La ville est limitrophe, dans le sens des aiguilles d'une montre, des communes de :




  • La Courneuve au nord.


  • Bobigny au nord-est ;


  • Romainville et Noisy-le-Sec à l'est ;


  • Les Lilas au sud ;


  • Le Pré-Saint-Gervais au sud-ouest ;


  • Paris à l'ouest ;


  • Aubervilliers au nord-ouest ;


Pantin est située dans :



  • l'unité urbaine (2010) de Paris ;

  • l'aire urbaine (2010) de Paris.


Les limites entre Pantin et les villes voisines ont évolué à plusieurs reprises :



  • la limite entre les communes de Pantin et du Pré-Saint-Gervais est fixée en 1792 ;

  • en 1859, Pantin cède à Aubervilliers une partie du territoire du fort d'Aubervilliers et à Romainville pour le fort de cette ville ;

  • la loi du 16 juin 1859 annexa à Paris plusieurs communes et parties de communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Pantin céda alors une partie de son territoire, et une modification de limites avec la capitale eut également lieu en 1930 ;

  • en 1867 avec Les Lilas, lors de la création de cette commune ;

  • en 1928 avec Bobigny ;

  • en 1938 avec Le Pré-Saint-Gervais ;

  • en 1949 avec Les Lilas.



Logement |


Grands ensembles :



  • Les Courtillières

  • La cité Bleu-Diderot à Quatre-Chemins

  • La cité des pommiers au Haut-Pantin



Transports |




La ligne de tramway T3b tangente le territoire de la commune.



Autrefois |


Articles détaillés : Tramway d'Île-de-France#Histoire, Compagnie des tramways de l'Est parisien et Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine.



Aujourd'hui |


La ville de Pantin est desservie par :



Rail |


  • le (RER)(E) à la Gare de Pantin. Le trafic de la gare a beaucoup augmenté ces dernières années, de 3 500 voyageurs par jour en 1990 ils sont 7 500 voyageurs en 2007, puis 10 000 en 2010, en raison notamment de l’arrivée des salariés de BNP-Paribas aux Grands Moulins de Pantin, mais l'infrastructure est désormais saturée, avec des quais trop étroits pour accueillir les voyageurs en une seule entrée. La mairie a toutefois demandé la construction d'une passerelle supplémentaire dans l'urgence afin de faciliter le transit. Une rénovation est prévue à l'horizon 2013, d'autant plus que la gare a fait l'objet de critiques en raison de sa difficulté d'accès pour les personnes handicapées.

  • le (M)(5) avec les stations Hoche, église de Pantin, station qui a servi de terminus depuis son ouverture en 1942 jusqu'en 1985 lors du prolongement de la ligne à Bobigny et l'ouverture d'une nouvelle station à Pantin : Raymond Queneau.

  • le (M)(7) avec les stations Aubervilliers-Pantin-4 chemins et Fort d'Aubervilliers. Bien que desservant un quartier excentré de Pantin (Les Courtillières) la station Fort d'Aubervilliers n'est pas sur le territoire de la commune.

  • le (T)(3b) inauguré le 15 décembre 2012 aux stations Ella Fitzgerald-Grands Moulins de Pantin (où un nouveau pont a été construit pour l'occasion) faisant la correspondance avec le (RER)(E) à la Gare de Pantin; Delphine Seyrig et Porte de Pantin.



Route |


  • Plusieurs lignes de bus desservent Pantin : (BUS)RATP 61 134 145 147 150 151 152 170 173 249 318 330. Ainsi que 5 lignes Noctilien (N) N13 NOCTILIEN.png N41 NOCTILIEN.png N42 NOCTILIEN.png N45 NOCTILIEN.png N140 NOCTILIEN.png--.

  • Cinq stations Autolib depuis la création du système de location de voitures électriques en Île-de-France.

  • Une dizaine de stations de vélib' depuis mai 2009.

  • Les RN 2 et RN 3.

  • La RD 115 (Route des Petits-Ponts vers Aulnay-sous-Bois).

  • 2 Portes du Périphérique : Porte de Pantin et Porte de la Villette.



Qualité de l'air |


En septembre 2016, sur un panel de 315 villes françaises, Pantin est déclarée la plus polluée avec un taux de particules fines de 22 microgrammes de particules fines par mètre cube en moyenne par an, selon un rapport publié par l'OMS[1] en utilisant un nouveau modèle de qualité de l'air[2].



Toponymie |




Histoire |



Les origines |


Des traces archéologiques attestent de l'occupation du territoire de Pantin par des populations celtes à l'âge du bronze.


Les Romains ayant aménagé une voie entre Lutèce et Trèves (ancêtre de la nationale 3), une occupation permanente du site est attestée au IIe siècle.


La paroisse fut créée à la suite de la visite de l'évêque d'Auxerre, le futur saint Germain, à qui elle est dédiée.


Le premier acte connu où le nom de Penthinum apparaît est un acte du XIe siècle, accordant le domaine de Pantin au prieuré de Saint-Martin-des-Champs.


En 1197-1198, le prieur de Saint-Martin-des-Champs Robert accorde aux villageois une charte de franchise, en exemptant de toute imposition les terres précédemment données à champart.


En 1240, on parla de Pierre, curé de Pantin[3].


En 1411, le village est mis à sac par les Armagnacs, lors de la guerre de Cent Ans et, en 1499, le fief de Pantin est loué par le prieuré au contrôleur du grenier à sel de Melun.


L’abbaye de Saint-Denis possède un péage sur le chemin de Pantin qu’elle afferme à partir du XVIIe siècle.



La fin de l’Ancien Régime et la Révolution |



Circonscriptions administratives d'Ancien Régime |


Source[4]




  • Circonscriptions religieuses :


    • Paroisse : Pantin ;


    • Doyenné : Chelles ;

    • Archidiaconné : Paris ;


    • Diocèse : Paris.




  • Circonscriptions administratives :


    • Intendance : Paris ;


    • Élections : Paris ;


    • Subdélégation : Saint-Denis ;


    • Grenier à sel : Paris ;

    • Coutume : Paris ;


    • Parlement : Paris ;


    • Bailliage : prévôté de Paris ;

    • Gouvernement : Île-de-France.





Hôtes de marque de Pantin au XVIIIe siècle |


Sources[5]


À cette époque, le village de Pantin attire de nombreuses personnalités, séduites par son « bon air ».




Pantin fut l'un des sites de la bataille de Paris des 30 et 31 mars 1814, qui vit les alliés (armées autrichienne, prussienne et russe) envahir Paris, ce qui entraîna la première abdication de Napoléon Ier
On distingue à l'arrière-plan l'église Saint-Germain.


On connaît la présence de la société de Morville qui possédait un théâtre à Pantin dans les années 1730 : « Nous avions loué une maison et un théâtre à Pantin… M. de Caylus le dirigeait, M. d'Armenonville y jouait les premiers rôles. Nous y avons joué plusieurs comédies de M. de Coypel, qui n'ont pas vu le jour ».


Si aucun document ne permet pour le moment d’établir la présence de la danseuse Camargo, celle de Beaumarchais est en revanche bien attestée. Son mariage en 1768 avec une riche veuve lui procure des biens considérables sur Pantin : une douzaine de maisons louées aux villageois, de nombreux terrains ainsi qu’une splendide résidence de campagne revendue en mars 1774, située à la hauteur du 123 avenue Jean-Lolive.


Mais la plus célèbre de ces « stars » reste bien évidemment la danseuse Guimard, dont la maison occupait l’actuelle école Charles-Auray. La ville de Pantin vient d’ailleurs de donner son nom à une petite rue près du canal. À proximité, son éternelle rivale Anne Victoire Dervieux achète aussi une maison en 1776, d’ailleurs vite revendue et qui échoira ensuite à la femme du célèbre danseur Maximilien Gardel.


Le rôle de taille de 1783 dévoile la présence dans le village du musicien Rodolphe, l’ami de Mozart.


Quant à Étienne Méhul, il avait acheté en 1809 - sous le nom de sa tante - une petite propriété située près de l’église où il se livre à sa grande passion des fleurs (en particulier les tulipes).


En 1790, la commune perd la paroisse du Pré-Saint-Gervais qui obtient son autonomie. De 1790 à 1795 Pantin était un canton du district de Franciade.



Le temps des transformations : le XIXe siècle |


En 1806, la garde impériale de Napoléon, à son retour d'Austerlitz, campa dans la plaine de Pantin.


En 1808, le canal de l'Ourcq rompit une des berges et inonda la plaine[3].


Pantin fut un des villages qui, dans la campagne de 1814, se signala pour défendre Paris. Le corps d'armée française commandé par le général Compans, s'arrêta et se fortifia à Pantin contre le général russe Ragefski et le prince de Wurtemberg, qu'il combattit avec tant d'opiniâtreté et de succès, que Ragefski fut obligé de renouveler ses tirailleurs détruits par l'artillerie française. Le 30 mars 1814, une lutte sanglante s'engagea, et après plus de deux heures d'une horrible mêlée, Pantin, pris et repris plusieurs fois, resta au pouvoir des troupes françaises.


De son côté, le maréchal de Marmont avait également repoussé de Belleville les troupes russes, mais ce succès fut de courte durée : de nouvelles troupes russes, prussiennes et wurtembergeoises se préparant à contre-attaquer. Barclay de Tolly, général en chef, s'avança avec 180 000 hommes contre pas plus de 25 000 Français. Le général Compans soutint courageusement l’attaque et après une forte résistance, désespérant de triompher du nombre toujours croissant d'ennemis, fit sonner la retraite et laissa à l'ennemi le village de Pantin.


Retiré avec les débris de ses soldats sur les hauteurs de Pantin, il soutint encore avec intrépidité le feu de l'ennemi, lorsque la nouvelle de l'arrêt des combats stoppa le carnage. La capitulation fut signée le 31 mars. Pantin fut occupé pendant trois mois par les troupes anglo-écossaises, qui la pillèrent et la dévastèrent[3].


La gare de Pantin fut construite en 1864, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique de la commune. La ville connaît fin 1869 une notoriété passagère à l'occasion d'un sinistre fait divers, l'affaire Troppmann.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.



En 1875, le canal de l'Ourcq et la ligne de chemin de fer divisent la ville en deux quartiers: le Village et les Quatre-Chemins. Ce dernier quartier est excentré, et les Pantinois de la Petite Prusse (nom que l'on donnait au quartier neuf, car il abritait une population majoritairement originaire d'Alsace-Lorraine) demandent la sécession. La demande d'érection en commune indépendante est refusée. Mais le maire écoute les demandes et tient ses engagements : un lieu de culte est construit au bord de la route de Flandre et un hôtel de ville est bâti près du canal, inauguré en 1886.


C'est dans l'ancienne usine d'allumettes que fut découverte la pâte inoffensive au sesquisulfure de phosphore qui remplaça le dangereux phosphore blanc.



De la Première à la Seconde Guerre mondiale |




Le canal de l'Ourcq et la guinguette de la rue Hippolyte Boyer au lieu dit "le Petit-Pantin" en 1920


Le 5 septembre 1914, des taxis parisiens réquisitionnés prennent en charge les unités d'infanterie à la gare de Pantin au fur et à mesure de leur débarquement des trains pour les transporter sur le front lors de la première bataille de la Marne.


La Coupe de France de football 1917-1918 est la première édition de la Coupe de France de football. La finale a opposé le 6 mai 1918 l'équipe du FC Lyon à celle de l'Olympique de Pantin au stade Olivier De Serres à Paris. Le match fut remporté par Pantin avec un score de trois buts à zéro.


La commune subit de graves destructions au cours de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 15 août 1944 est parti du quai aux bestiaux de la gare de Pantin le dernier convoi de déportés de la région parisienne, composé de 2 500 hommes et femmes sortis des prisons parisiennes et du Fort de Romainville[6]. Les hommes seront immatriculés dans la série des 77 000 à Buchenwald, 80 % seront transférés au camp de Dora. Les femmes seront envoyées à Ravensbrück. 903 déportés de ce convoi décéderont dans les camps. La particularité de ce convoi est que 168 aviateurs alliés y sont intégrés : ils ne sont pas considérés comme prisonniers de guerre. Le 16 août, les déportés seront obligés d'évacuer leurs wagons à la hauteur de Nanteuil - Saacy. Le pont a été bombardé. Ils vont à pied jusqu’à la gare de Nanteuil. Il y eut des évasions qui se sont soldées par des exécutions.



L'industrie à Pantin au XXe siècle |


Après avoir remporté la course de la côte d'Argenteuil sur une bicyclette à moteur SICAM, firme dont il était un des chefs de fabrication et un des pilotes en avril 1921, Charles Benoît crée en 1923, avec Abel Bardin, qui avait été directeur commercial de la même SICAM, les ateliers de la Motobécane, qui créent leur usine rue Beaurepaire. Leur premier modèle, la « 175 », atteint 50 km/h et son succès est tel qu'on imagine une version « dames et ecclésiastiques », à cadre ouvert pour faciliter l'utilisation de l'engin aux personnes portant jupes, robes ou autres soutanes. Leur gamme s'étoffera avec la commercialisation de la Motoconfort MC1 de 308 cm3.


En 1923 également, Eugène Haug reconstruit les Grands Moulins de Pantin, une minoterie industrielle bâtie dans un style alsacien sur le même modèle que les Grands moulins de Paris et ceux de Corbeil.



L’après-guerre |


La ligne 5 du métro a été prolongée de la gare du Nord à l'église de Pantin en 1942. Cette station resta le terminus de la ligne jusqu'en 1985. De ce fait, une importante gare routière était installée devant l'église, où de nombreux bus de la banlieue avaient et ont encore leur terminus.


En 1959 commence la construction des Courtillières, conçues par Émile Aillaud. Composé de 1500 logements répartis en un long immeuble et en deux plus petits qui « serpentent » autour d'un parc de 4 ha, c'est l'un des premiers « grands ensembles » de la région parisienne. Au moment de sa construction, il était considéré comme le plus long bâtiment d'Europe[réf. nécessaire].


Des édifices publics sont venus compléter ce qui n'était au début qu'une cité d'habitation : mairie annexe, crèches, établissements d'enseignement, gymnases, maison de quartier, bibliothèque, centre de santé ont été construits.


Quarante ans après son inauguration, la cité est très dégradée, longtemps laissée à l'abandon par son gestionnaire et propriétaire, la SEMIDEP, société d'économie mixte propriété de la ville de Paris[7]. La population de Pantin en pleine croissance s'ouvre massivement à l'immigration extra-européenne à partir des années 1970.


Après que l'OPHLM de Pantin fut devenue propriétaire de la cité, la municipalité put lancer en 2001 un grand projet de réhabilitation du quartier. D'un montant estimé à 200 millions d'euros[8] (en partie financés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine), le projet consiste principalement en une requalification urbaine du quartier, requalification qui prévoit la destruction d'une partie des bâtiments et la rénovation des parties restantes.


Le chantier, déjà engagé, a été gelé en mai 2006 par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Ville du fait d'une demande de classement aux monuments historiques. Les inspecteurs des Monuments historiques ayant préconisé en avril 2007 la sauvegarde des bâtiments ; le projet est actuellement bloqué et reste dans l'attente d'une décision définitive sur la nature du classement, décision rendue difficile de par l'état d'avancement des travaux et l'opposition de la municipalité soutenue par la population[9],[10].


En 2016, l'Organisation Mondiale de la Santé a classé Pantin comme ville la plus polluée de France[11].



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[12], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.


La ville était divisée en deux cantons depuis 1976 :



  • le canton de Pantin-Est ;

  • le canton de Pantin-Ouest .
    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Pantin.



Intercommunalité |


À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au 1er janvier 2010.


Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[13].


La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 (loi NOTRe) prévoit également la création le 1er janvier 2016 d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées


La commune fait donc partie depuis le 1er janvier 2016 de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2016[14] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..


Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Est Ensemble.


Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Seine-Saint-Denis.



Les maires |








































































































































































































































Liste des maires successifs de Pantin[15],[16]
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1790
1791
Charles François Tiphaine
 
 
1792
1793
Cozette
 
 
1793
1794
Nicolas André Deroy
 
 
1794
?
François Rouiller
 
 
1800
1806
Nicolas André (?) Deroy
 
 
1806
1812
François Rouiller
 
 
1812
1825
François Joseph Gorneau
 
 
1826
1830
Ferdinand Lefevre
 
 
1830
1831
Duchesne
 
 
1831
1835
Benoit Antoine Bonnefons De La Vialle
 
 
1835
1836
Ferdinand Lefevre
 
Décédé le 14 août 1836
1836
1850
Jean Claude Henri Narjot
 
 
1850
1850
Intérim (Maire-Adjoint) Ourselle
 
 
1852
1859
Charles Étienne Auger
 
 
1859
1870
Charles Étienne Courtois
 
 
1870
1875
Simon Clovis Delizy
 
 
1876
1881
Eugène Jean-Baptiste Varenne
 
 
1881
1885
Ovide Appolinaire Pétigny
 
 
1885
1896
Joseph Albert Pellat
 
 
1896
1919
Charles Marie Victorien David

Radical
Industriel fabriquant de wagons
1919
1938

Charles Auray

SFIO
Comptable, puis permanent du GODF
Conseiller général de Pantin (1935 → 1938)
Député de la Seine (1924 → 1927)
Sénateur de la Seine (1927 → 1938)
Décédé en fonction
1938
1944
Henri Labeyrie

SFIO
 
1944
1944
Charles Bertrand

PCF
 
1944
1947
Paulin Jean Prosper Cornet[17]

Front national de la Résistance
Employé des chemins de fer de l’Est
1947
1949
André Jean Faizas

SFIO
 
1949
1953
Marcel Eugène Leclerc

RPF
 
1953
1959
Ezio Louis Collaveri[18]

SFIO
Journalier puis employé d'octroi
Conseiller général de Pantin (1929 → 1935)
1959
1968

Jean Lolive

PCF

Député de la Seine puis
de la Seine-Saint-Denis (1958 → 1968)
1968
1977
Fernand Lainat

PCF
 
1977
2001
Jacques Isabet[19]

PCF
Ajusteur mécanicien RATP
Conseiller général de Pantin-Ouest (1976 → 1985)
2001[20],[21]
En cours
(au 14 février 2016)

Bertrand Kern

PS
Cadre bancaire
Avocat
Conseiller général de Pantin-Ouest (1998 → 2015)
Conseiller départemental de Pantin (2015 →)
Député de la Seine-Saint-Denis (1998 → 2002)
Président de la CA Est Ensemble (2010 → 2012)
Réélu pour le mandat 2014-2020[22]



Jumelages |




  • Drapeau de l'Italie Scandicci (Italie) depuis 1969.


  • Drapeau de la Russie District Mechtchanski, Moscou (Russie) depuis le 23 mai 1966.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 55 342 habitants[Note 2], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2011 (Seine-Saint-Denis : +5,02 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 172 926 1 154 1 020 1 871 1 906 2 323 3 047 2 657



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 909 4 842 8 563 12 337 13 665 17 857 19 170 21 847 25 586



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
29 716 32 696 36 359 38 975 39 189 37 260 37 716 36 242 36 963



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
46 292 47 607 42 739 43 553 47 303 49 919 53 577 53 797 55 342

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)



Histogramme de l'évolution démographique




Selon les Chiffres clés de Pantin publiés par l'INSEE en juin 2006, la ville comptait en 2004 24 636 (soit 1,3 % de plus qu'en 1999) logements, dont 22 475 occupés comme résidence principale. 32 % des logements étaient occupés par leurs propriétaires (contre 27 % en 1999). Le parc immobilier de la commune est principalement constitué d'immeubles, puisque 95 % des logements sont des appartements en 2004.


Le taux de motorisation augmente légèrement, puisque 52 % des ménages avaient une voiture (ou plus d'une voiture) en 1999, alors qu'ils sont 53 % dans cette situation en 2004.



Enseignement |



  • lycée général et technologique Marcelin-Berthelot

  • lycée professionnel Simone-Weil

  • lycée technologique et professionnel Lucie-Aubrac

  • collège Jean-Jaurès

  • collège Jean-Lolive

  • collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie

  • collège Lavoisier

  • collège privé Saint-Joseph

  • école élémentaire Joséphine-Baker

  • école élémentaire Charles-Auray

  • école élémentaire Édouard-Vaillant

  • école élémentaire Henri-Wallon

  • école élémentaire Jean-Jaurès

  • école élémentaire Jean-Lolive

  • école élémentaire Joliot-Curie

  • école élémentaire Saint-Joseph

  • école élémentaire Louis-Aragon

  • école élémentaire Marcel-Cachin

  • école élémentaire Paul-Langevin

  • école élémentaire Sadi-Carnot

  • école élémentaire Plein-Air (école spécialisée)

  • école élémentaire Antoine-de Saint-Exupéry (septembre 2010)

  • école maternelle Georges-Brassens

  • école maternelle Jean-Lolive

  • école maternelle Jacqueline-Quatremaire

  • école maternelle Jean-Jaurès

  • école maternelle Diderot

  • école maternelle La Marine

  • école maternelle Liberté

  • école maternelle Eugénie-Cotton

  • école maternelle Joliot-Curie

  • école maternelle Hélène-Cochennec

  • école maternelle Méhul

  • école maternelle Saint-Exupéry



Cultes |




  • Église Saint-Germain de Pantin, paroisse catholique.


  • Église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins, catholique.


  • Paroisse réformée, paroisse de l'Église réformée de France, appartenant à la Fédération protestante de France.


  • Paroisse orthodoxe macédonienne, paroisse de l'Église orthodoxe macédonienne.


  • Grande mosquée de Pantin Al Islâh, mosquée musulmane.


  • Mosquée Hamza, mosquée musulmane.


  • Mosquée Comorienne, mosquée musulmane.



Économie |




Les Grands Moulins de Pantin accueillent BNP Paribas.



Entreprises et commerce |






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Au 26 octobre 2018 Pantin compte 1408 entreprises


De grands groupes sont implantés sur la commune, comme


Maj -Elis ( location de linge) .


Audim (téléphonie) en liquidation judiciaire le 10 octobre 2018


Papyrus (distributeur de papier) passé sous le contrôle du Portugais Inapa[26].


Utb (Union technique du bâtiment) 985 emplois[27].


Innelec Multimédia (logiciels de loisirs) coté en bourse[28].


En 2016 l'agence de publicité BETC (561 salariés) qui s'installent le long du canal de l'Ourcq dans les anciens bâtiments des Magasins généraux[29] (construits dans les années 1930 pour stocker des céréales et des marchandises destinées à Paris[30]).


Solabia (biochimie)[31].


Autres établissements :


Gpe Sergent-Major, Legrand Snc (siège à Limoges), Boiron (siège à Lyon), Alliance Santé (siège à Gennevilliers)


La SNCF exploite à Pantin et Bobigny le Technicentre Est Européen, soit 400 emplois, qui entretient notamment le TGV Est Européen.


Les 3 000 salariés de BNP Paribas Securities Services (siège à Paris) se sont installés en 2009 dans le bâtiment historique des Grands Moulins de Pantin rénové par les architectes Reichen et Robert et qui fait maintenant face au-delà du périphérique à la Philharmonie de Paris.


Implanté dans la ville depuis 1992, Hermès Sellier (siège à Paris) y regroupe de nombreuses activités de maroquinerie et autres métiers d'art et a été rejoint sur la commune par d'autres entreprises du luxe comme la maison Revel, Bourjois-Chanel, Gucci, Agnès b.[29]...



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 455 €, ce qui plaçait Pantin au 24 090e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[32]. Ce chiffre est inférieur à la moyenne départementale de Seine-Saint-Denis (26 994 €).



Emploi |


Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 19,1 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[33].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




Église Saint-Germain-l'Auxerrois.



  • L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, dont la construction fut commencée vers 1664, à l'emplacement d'une église datant probablement du XIIe siècle. Elle a été fréquemment remaniée, notamment avec la construction du clocher par Joachim Beausire en 1736-37. En 1826, à l'occasion de travaux de consolidation, est rajouté un porche surmonté d'un fronton triangulaire. L'église contient des fonts baptismaux du XVIIIe siècle, une tapisserie représentant la crucifixion de 1959 de Plasse Le Gisne sur un carton de Léon Zack, et une peinture du XVIIe siècle attribuée à Franck le Vieux (décédé en 1616), représentant le Christ et sainte Madeleine. L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978[34]

  • L'église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins[35], construite en 1876[36].

  • La folie de Pantin, maison de plaisance construite vraisemblablement par l'architecte néo-classique Perrard de Montreuil. Située à l'emplacement d'une exploitation de gypse, elle date du Directoire et fut transformée en maison de rapport au XIXe siècle. Devant la maison, on voit aussi la margelle d'un puits de 1782, ovale, qui abrite un amandier, inventorié comme arbre remarquable. La façade et la toiture de la maison sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984[37]. La maison, très ruinée, devait être restaurée dans le cadre de la future base de loisirs de la Corniche des Forts, mais le projet risque fort de ne pas aboutir.

  • L'école de Plein-Air, conçue en 1935 par Florent Nanquette, est construite dans le parc de la Seigneurie. Elle était destinée aux enfants souffrant de maladies respiratoires. Depuis la rentrée 2001, elle accueille une classe-relais « hors les murs » et constitue l'une des actions du contrat local de sécurité de Pantin de 2000. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 18 novembre 1997[38].

  • La piscine municipale, construite en 1937 par l'architecte Charles Auray, fils de Charles Auray, maire de la ville depuis 1919 (en l'honneur duquel une rue, un stade et une école de la ville portent le nom), est édifiée en liaison avec la mairie et le groupe scolaire. Elle fut l'une des premières construites en région parisienne. Le captage qui alimente cet édifice se fait dans la nappe phréatique profonde, ce qui est remarquable pour l'époque. De par son architecture particulière, elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[39].

  • La Tour Essor 93 immeuble de bureaux situé à proximité de la porte de Pantin


  • Ensemble Emille-Aillaud aux Courtillières.

  • Le Centre national de la danse dans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal, et son café panoramique.

  • Les exemples d'architecture faubourg et ses multiples recoins autour du quartier Hoche.

  • Le dernier tronçon du canal de l'Ourcq qui rejoint le bassin de la Villette en entrant dans Paris.



Patrimoine industriel |



  • L'usine élévatrice des eaux, dessinée par Charles Auray, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997[40].

  • Les Grands Moulins de Pantin

  • La Manufacture des tabacs fut l'une des plus importantes usines de Pantin. Implantée en 1876 à l'emplacement de l'ancienne tannerie Courtois, les bâtiments de production de la manufacture ont été reconstruits par l'État en 1978, et 721 ouvriers (dont 644 femmes) y étaient employés en 1898. En 1980, le gouvernement décide de fermer la manufacture, trop exposée à la concurrence. Malgré une très forte mobilisation avec une occupation de l'usine pendant 19 mois et une proposition de plan de remise en route, son histoire s'achève en 1983 avec la fabrication d'un dernier paquet de cigarettes les Gauloises « rouges », vendues notamment à la fête de l'Humanité ou lors de galas de soutien. Les locaux abandonnés revivent parfois à l'occasion de tournages de films, comme La Lectrice de Michel Deville ou Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Paul Chemetov a construit à l'intérieur de la parcelle trois immeubles de bureaux en béton, verre et parement à base d'aluminium (structure poteaux-poutres et murs-rideaux), parallèles à la rue Courtois et un quatrième vaisseau similaire placé perpendiculairement aux autres, donnant sur la rue Nicot[41]. Cet ensemble abrite aujourd'hui plusieurs importantes directions nationales de la DGFiP. L'ancienne maison de l'ingénieur de la manufacture des tabacs est aujourd'hui occupée par le Comité départemental du tourisme de la Seine-Saint-Denis.



Projet de base de loisirs |




Les falaises de Pantin seront réaménagées pour devenir la Corniche des forts.


  • La Corniche des forts : cette base de loisirs régionale, prévoit l'aménagement d'un parc urbain de 62 hectares située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville, notamment sur d'anciennes carrières de gypse. Ce projet proposera à la population des activités de loisirs culturels et sportifs, un cheminement de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos, reliant Pantin à Noisy-le-Sec, un belvédère offrant un panorama sur Paris.... Les travaux de la Corniche des Forts ont débuté en 2008. Les abords du château de Romainville réaménagés et les jardins familiaux seront livrés au public fin 2009, dans un second temps, la Folie de Pantin serait restaurée. Cette base de loisirs est gérée par un syndicat mixte regroupant le département et les communes concernées[42].





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Associations |




  • Association Quatre Chemins Évolution - Accompagne et aide les jeunes à s’insérer socialement et professionnellement. À travers la citoyenneté, le soutien scolaire et l'orientation, le coaching professionnel et l’organisation d’activités sportives et artistiques.


  • Association de Quartier Tipeu Tinpan - Ateliers artistiques : arts plastiques, marionnettes, peintures, dessin. Ateliers thématiques : rencontres d'habitants, travail sur la mémoire et la découverte du quartier et de la ville, jeux de société.


  • Bruitparif, Observatoire régional du bruit en Ile-de-France.


  • Cercle Pierre Mendes France - Réflexion et action politique Radical de Gauche.


  • Événement-Ciel - Diffusion du savoir scientifique et technique au travers de la pratique de l'astronomie. Organiser des manifestations publiques de sensibilisation et de découverte à vocation scientifique et culturelle.


  • Maison des Arts et des Sciences informatiques - Apprendre l'informatique en s'amusant : origami, travaux manuels, jeux et magie, mythologie. Aide à tout projet multimédia : diaporama photos, montage vidéo, développement de logiciels, interface de navigation, site web, etc.


  • Orchestre Divertimento, orchestre composé de jeunes musiciens.


  • Orchestre d'harmonie de Pantin Orchestre d'harmonie classé en division d'honneur de la CMF, fondé en 1881.

  • Association Pantin Patrimoine

  • Association 9.7 Degrés, orchestre de rue : promotion de la culture carnavalesque antillaise



Équipements culturels |




  • Ciné 104, cinéma municipal récemment agrandi à 3 salles et qui reçoit notamment le Festival Côté court.


  • Centre national de la danse[Note 3] dans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal.


  • École nationale de musique.

  • Le Centre international de l'automobile dans l'ancienne manufacture Motobécane en 1989 est aujourd'hui fermé.

  • Théâtre du Fil de l'eau

  • Salle Jacques-Brel

  • Bibliothèques Elsa-Triolet, Jules-Verne, Romain-Rolland

  • Ludothèque municipale (située au cœur de "l'îlot 27")

  • La Dynamo de Banlieues Bleues (salle de jazz)

  • Festival des arbres de Noël (direction artistique Jean-Luc François)

  • CERFAV Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers installé à Pantin depuis 2010, aujourd'hui fermé.

  • Maison Revel - Pôle Pantin Métiers d'art.

  • CRD - Conservatoire à rayonnement départemental.



Personnalités liées à la commune |


Par ordre chronologique de naissance :




  • Beaumarchais, écrivain, possédait des terres à Pantin.

  • Le comte de Sanois (1723-1799), dernier seigneur de Pantin, a fait imprimer le cahier de doléances de Pantin avec ses commentaires.


  • La Guimard (1743-1816), danseuse de l'Opéra.


  • Étienne Nicolas Méhul (1763-1817), compositeur notamment du Chant du départ, qui pratiqua à Pantin son passe-temps, l'horticulture.


  • François Richard de Montholon (1856-1940), peintre né à Pantin.


  • Léon Jouhaux (1879-1954), syndicaliste et prix Nobel de la paix.


  • Hélène Brion (1882-1962), féministe et pacifiste, institutrice à l'école de la rue Candale à Pantin.


  • Maurice Foulon (1886- 1968), homme politique français, né à Pantin.


  • Fréhel (1891-1951), chanteuse et comédienne, est inhumée au cimetière de Pantin.


  • Renée Falconetti (1892-1946), comédienne,


  • André Breton (1896-1966), écrivain, a passé son enfance à Pantin.


  • Robert Lazurick (1896-1968), homme politique et journaliste.


  • Julien Torma (1902-1933), écrivain poète surréaliste et pataphysicien a passé son enfance à Pantin


  • Jean-Pierre Melville (1917-1973), réalisateur, est inhumé au cimetière de Pantin.


  • Freddy Bario (1922-1988), clown.


  • Sergio Ortega (1938-2003), compositeur, pianiste.


  • Pierre Desproges (1939-1988), humoriste, né à Pantin.


  • Jacques Higelin (1940-2018), chanteur, a vécu à Pantin[29].


  • Dominique Lacout (né en 1949), philosophe et écrivain.


  • François Berléand (né en 1952)[29], comédien, y réside.


  • Raymond Mulinghausen (né en 1958), gloire du sport français en plongeon, directeur de la piscine de Pantin (1958-1988), Les courtilières (1954-2004)[43].


  • Philippe Delorme (né en 1960), historien et journaliste.


  • Calixthe Beyala, née en 1961, écrivain, y réside


  • Valérie Karsenti (née en 1968), comédienne, y est née également.


  • Patrice Focone, guitariste de Superbus y est né.


  • Jean-Marc Mormeck (né en 1972), champion de boxe.


  • Gaël Mocaër (né en 1972), documentariste, y réside.


  • Zahia Ziouani (née en 1978), chef d'orchestre, y réside.


  • Fabrice Fernandes (né en 1979 à Aubervilliers), footballeur, a vécu à Pantin (Ilot 27).


  • Colonel Reyel (né en 1984 à Saint-Mandé), chanteur, y réside.


  • Faïza Guène (née en 1985), romancière.


  • Gabriel Obertan (né en 1989), footballeur.


  • Kev Adams (Kevin Smadja) (né en 1991), humoriste et acteur, y a passé une partie de son enfance.


  • Mouhammadou Jaiteh (né en 1994), basketteur, y est né.


  • Shin Zen Clik, groupe de rap.

  • Mohamed Hiver (né en 1995), violoniste, y est né[44].



Héraldique |







Armes de Pantin
Hardy Pantin en avant


Les armes de la commune de Pantin se blasonnent ainsi :
D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre molettes du même.






Pour approfondir |



Bibliographie |




  • Maurice Foulon (préf. Charles Auray), Les Pantinois sous l’Ancien Régime, Paris, Éditions U. de Coster, 1925, 199 p., in-8°.


  • Philippe Delorme, Claude Taszek, Mémoire en images - Pantin [1], Éditions Alan Sutton, 2005 (ISBN 978-2-842534-02-8).

  • Daniel Tajan, Emmanuel Bellanger, Des Mairies triomphantes aux mairies citoyennes d'aujourd'hui : l'usage et la forme (Journées du patrimoine, 19/09/1999, AM Pantin, cote PAT 1).

  • Rémi Rouyer, Les grands mouvements de l'architecture du XXe siècle à Pantin (Journées du patrimoine, 2000, AM Pantin, cote PAT 3).

  • André Crespel, Bernard Ropa, La caserne des pompiers (Un lieu et son architecte, 18 juin 2000, AM Pantin, cote PAT 5).

  • Denis Lavalle, Cinq chefs-d'œuvre dans les collections municipales (Conférence du mercredi, 25 avril 2001, AM Pantin, cote PAT 8).

  • Rémi Rouyer, Du travail au loisir : les mutations du canal de l'Ourcq (Parcours d'architecture, 20 mai 2001, AM Pantin, cote PAT 9).

  • Rémi Rouyer, La brique à Pantin : un matériau emblématique (Parcours d'architecture, 21 octobre 2001, AM Pantin, cote PAT 10).

  • Rémi Rouyer, Architecture et urbanisme des années trente à Pantin : une manière de penser la ville (Parcours d'architecture, 10 février 2002, AM Pantin, cote PAT 12).

  • Yves Le Béchennec, Le site de la Vache à l'Aise : une bourgade protohistorique en banlieue (Conférence du mercredi, 10 avril 2002, AM Pantin, cote PAT 13).

  • Rémi Rouyer, Éole : des réseaux de chemins de fer de l'Est au réseau express régional souterrain (Parcours d'architecture, 25 mai 2002, AM Pantin, cote PAT 14).

  • Laurent Bonnifaci, Du site industriel aux ateliers d'artistes : réhabilitation d'une friche industrielle (Un lieu un architecte, 16 novembre 2002, AM Pantin, cote PAT 14).

  • Denis Lavelle, Les fresques de Mériel-Bussy dans l'église Sainte-Marthe : la redécouverte de l'art sacré du XXe siècle (Conférence du mercredi, 12 février 2003, AM Pantin, cote PAT 16).

  • Rémi Rouyer, Sortie d'usines : architecture et industrie (Parcours d'architecture, 29 mars 2003, AM Pantin, cote PAT 17).

  • Pierre-Jacques Derainne, L'exploitation des carrières à Pantin au XIXe siècle : ouvriers et patrons (Conférences du mercredi, 23 avril 2003, AM Pantin, cote PAT 18).

  • Rémi Rouyer, L'architecture scolaire à Pantin : reflet d'une politique d'éducation (Parcours d'architecture, 5 octobre 2003, AM Pantin, cote PAT 19).

  • Pierre Chican, Un nouveau ciné au 104 : mutation réussie d'une salle des fêtes du XIXe siècle en complexe cinématographique' (Un lieu un architecte, 2 mai 2004, AM Pantin, cote PAT 20).

  • Benoît Pouvreau, Un siècle de logement social à Pantin : des bonnes œuvres aux acquis sociaux' (Parcours d'architecture, 6 novembre 2005, AM Pantin, cote PAT 21).

  • Benoît Pouvreau, L'AUA à Pantin, une architecture militante : des bonnes œuvres aux acquis sociaux (Parcours d'architecture, 29 janvier 2006, AM Pantin, cote PAT 22).

  • Rémi Rouyer, L'architecture et les politiques hygiénistes : des bonnes œuvres aux acquis sociaux (Parcours d'architecture, 14 mai 2006, AM Pantin, cote PAT 23).

  • Rémi Rouyer, Territoires industriels et ferroviaires : les limites dans la ville (Parcours d'architecture, 15 octobre 2006, AM Pantin, cote PAT 24).

  • Frédéric Bertrand, Gisèle Croq, Cimetières et environnement urbain : les limites dans la ville (Parcours d'architecture, 10 juin 2007, AM Pantin, cote PAT 26).

  • Geneviève Michel, Pierre-Jacques Derainne, Aux Courtillières : histoires singulières et exemplaires, Créaphis, 2005.

  • Emmanuel Bellanger, Geneviève Michel, Pantin, mémoire de ville, mémoires de communaux : XIXe – XXe siècles, archives municipales de Pantin, 2001.


  • Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, ouvrage collectif, Flohic éditions, Paris 1994, (ISBN 2-908958-77-5).

  • Cécile Katz, Territoire d'usines, éditions Créaphis, Paris 2003, (ISBN 2-913610-30-7).


  • Contribution au diagnostic patrimonial de la commune de Pantin, [PDF] de 130 pages..

  • CD Une histoire de la Seine-Saint-Denis au XXe siècle - Éditions du Conseil général 2004 (ISBN 2-906525-18-9).

  • H.C. Richard, A. Caroff, Le comte de Sanois, (le dernier seigneur de Pantin), Éditions Paradigme, 2006.



Articles connexes |



  • Liste des maires de la Seine-Saint-Denis

  • Liste des communes de la Seine-Saint-Denis

  • Massacre de Pantin



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Site de la mairie


Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.


  3. La restructuration de l'ancien centre administratif de Pantin en Centre national de la Danse à valu aux architectes Antoinette Robain et Claire Guieysse le prix de l'Équerre d'argent 2004.




Références |





  1. « Voici la ville la plus polluée de France et celle où l'air est le plus agréable », LExpress.fr,‎ 28 septembre 2016(lire en ligne, consulté le 11 octobre 2016)


  2. « L’OMS publie les estimations nationales de l’exposition à la pollution de l’air et les effets sur la santé », sur Organisation mondiale de la Santé (consulté le 11 octobre 2016)


  3. a b et cDictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti


  4. Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.


  5. *Morville : Théâtres de société, qui cite le témoignage d’un contemporain rapporté dans Dominique Quéro, « Autour de la société de Morville et de trois prologues de Caylus (1731-1733) », in Le Comte de Caylus, les arts et les lettres, actes du colloque d’Oxford, 2004, p. 137.

    • Camargo : son nom est juste cité dans Fernand Bournon, État des communes, Pantin, 1901, mais aucune source n’est mentionnée.

    • Beaumarchais : Archives nationales, Z/1j/961 (estimation maison), AN ET/LIII/472 (inventaire après décès de la femme de Beaumarchais), AN Y/11089 (plainte).

    • Guimard : AN ET/XXXVIII/509 (achat maison), AN Z/2/2758 (plainte du curé), AN ET/LXII/559 (vente maison). Nombreux passages sur la Guimard à Pantin dans les Mémoires secrets dits de Bachaumont.

    • Dervieux puis Gardel : AN ET/XXXI/210 (achat maison), Z/1j/1113 (estimation maison).

    • Rodolphe : AN Z/1g/404 (rôle de taille).

    • Méhul : AN ET/CXV/1140 (inventaire après décès de Méhul).




  6. Marie-Pierre Bologna, « Le Quai aux Bestiaux va enfin devenir un lieu de mémoire », leparisien.fr, 24 mars 2016(consulté le 25 avril 2016)


  7. « Questions aux gouvernement, séance du 28 octobre 1997 », Sénat français (consulté le 28 octobre 2007)


  8. Matin Plus, 20 septembre 2007. Lire en ligne


  9. Le journal du dimanche, 2 septembre 2007.


  10. lemonde.fr, 15 septembre 2007


  11. « La ville de Pantin (93) championne de la pollution atmosphérique en France » (consulté le 29 septembre 2016)


  12. « Loi n° 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne : Version consolidée au 15 décembre 2016 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 15 décembre 2016)


  13. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance


  14. Décret n° 2015-1661 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Romainville sur Légifrance.


  15. Liste des maires de Pantin sur FranceGenWeb.


  16. « Les maires », Mémoire et histoire de Pantin, Ville de Pantin (consulté le 14 février 2016).


  17. « CORNET Paulin, Jean, Prosper », Le Maitron - Dictionnaire biographique (consulté le 26 juin 2018).


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  34. Notice no PA00079943, base Mérimée, ministère français de la Culture


  35. Sainte Marthe des quatre chemins - 93500 PANTIN


  36. Église Sainte-Marthe-des-Quatre-Chemins Ville de Pantin


  37. Notice no PA00079944, base Mérimée, ministère français de la Culture


  38. Notice no PA93000005, base Mérimée, ministère français de la Culture


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  40. Notice no PA93000007, base Mérimée, ministère français de la Culture


  41. Atlas du Patrimoine de Seine-Saint-Denis.


  42. SOURCE : Le Syndicat de la Corniche des Forts.


  43. Site officiel de Raymond Mulinghausen


  44. « Mohamed Hiber, le virtuose de Pantin », Médiaterranée,‎ 22 février 2015(lire en ligne, consulté le 15 juin 2018)





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