Dreux





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Dreux
Les clochers de l'église Saint-Pierre, du beffroi et de l'hôtel-Dieu.

Blason de Dreux
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Centre-Val de Loire

Département

Eure-et-Loir (sous-préfecture)

Arrondissement

Dreux (chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de deux cantons :
Dreux-1, Dreux-2

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
(siège)

Maire
Mandat

Gérard Hamel (LR)
2014-2020

Code postal
28100

Code commune
28134
Démographie

Gentilé
Drouais, Drouaise

Population
municipale
30 977 hab. (2016 en augmentation de 1,44 % par rapport à 2011)
Densité 1 276 hab./km2
Population
aire urbaine
60 445 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

48° 44′ 14″ nord, 1° 21′ 59″ est

Altitude
Min. 75 m
Max. 139 m

Superficie
24,27 km2
Localisation


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Liens

Site web

dreux.com


Dreux (prononcé [dʁø]) est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. C’est la deuxième plus grande ville du département par sa population. La communauté d'agglomération du Pays de Dreux rassemble 78 communes et dépasse les 112 000 habitants. La ville se situe dans les franges franciliennes, à l'ouest de l'agglomération parisienne. Elle est par ailleurs la capitale du Drouais.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports


      • 1.6.1 Voies de communication


        • 1.6.1.1 Axes ferroviaires


        • 1.6.1.2 Axes routiers




      • 1.6.2 Transports


        • 1.6.2.1 Transports ferroviaires


        • 1.6.2.2 Transports routiers


        • 1.6.2.3 Transports en commun








  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge et Époque moderne


    • 4.3 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Contexte politique


      • 5.1.1 La percée temporaire du Front national


      • 5.1.2 Aujourd'hui, une priorité : changer l'image de la ville




    • 5.2 Tendances politiques et résultats


      • 5.2.1 Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours


      • 5.2.2 Élections législatives, résultats des deuxièmes tours


      • 5.2.3 Élections cantonales (Résultats pour Dreux)


      • 5.2.4 Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores


      • 5.2.5 Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores


      • 5.2.6 Référendums




    • 5.3 Administration municipale


      • 5.3.1 Élections municipales


      • 5.3.2 Conseil municipal


      • 5.3.3 Liste des maires




    • 5.4 Administration territoriale


      • 5.4.1 Cantons


      • 5.4.2 Intercommunalités




    • 5.5 Sous-préfecture


    • 5.6 Politique environnementale


    • 5.7 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution du nombre d'habitants


      • 6.1.2 Tranches d'âges


      • 6.1.3 Familles et ménages


      • 6.1.4 Immigration




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Enseignement primaire


        • 6.2.1.1 Les écoles maternelles


        • 6.2.1.2 Les écoles élémentaires




      • 6.2.2 Enseignement secondaire


      • 6.2.3 Enseignement supérieur


      • 6.2.4 Niveau d'étude




    • 6.3 Santé


    • 6.4 Sports


      • 6.4.1 Basket


        • 6.4.1.1 Création de Dreux Basket


        • 6.4.1.2 Palmarès et équipe du club




      • 6.4.2 Autres activités sportives




    • 6.5 Médias


      • 6.5.1 Presse écrite


      • 6.5.2 Station de radio




    • 6.6 Cultes


    • 6.7 Manifestations culturelles et festivités




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Secteurs d'activités


    • 7.4 Entreprises de l'agglomération




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Édifices religieux


    • 8.2 Édifices civils


    • 8.3 Parcs et jardins


    • 8.4 Patrimoine naturel


    • 8.5 Patrimoine culturel


    • 8.6 Gastronomie


    • 8.7 Galerie


    • 8.8 Personnalités liées à la commune


      • 8.8.1 XVIe siècle


      • 8.8.2 XVIIe siècle


      • 8.8.3 XVIIIe siècle


      • 8.8.4 XIXe siècle


      • 8.8.5 XXe siècle




    • 8.9 Héraldique




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Situation |


La ville de Dreux est étroitement liée à la région parisienne, et en particulier au département limitrophe des Yvelines. Entre Normandie, Île-de-France et Beauce, elle s'est affirmée de tous temps comme un carrefour d'échanges et un lieu de passage entre régions d'économies complémentaires.




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Communes limitrophes |




Vue aérienne de la ville de Dreux.






















Communes limitrophes de Dreux

Muzy (Eure)

Montreuil

Abondant
Cherisy

Vert-en-Drouais
Dreux
Sainte-Gemme-Moronval

Allainville

Vernouillet

Luray



Géologie et relief |




Hydrographie |




Le cours de la Blaise à Dreux.


Le site de Dreux correspond à une cuvette au confluent de la Blaise, de l'Avre et de l'Eure.


Les rivières la Blaise et l'Avre sont deux affluents en rive gauche de l'Eure, elle-même affluent en rive gauche du fleuve la Seine.



Climat |


La ville de Dreux bénéficie d'un climat de type océanique dégradé.



Voies de communication et transports |



Voies de communication |



Axes ferroviaires |

La ville est desservie par les lignes commerciales Paris - Granville, Paris - Argentan et Dreux - Argentan - Granville. Elle est aussi située sur la Ligne N du Transilien (branche Paris - Dreux).



Axes routiers |

La situation de la ville correspond au carrefour entre un axe national Paris-Alençon et un axe de contournement de la région parisienne Rouen-Chartres-Orléans. Dreux est ainsi desservie par la route nationale 12 (à caractéristiques autoroutières) qui correspond à l'ancienne route du Perche (Paris-Mortagne-Alençon) vers la Basse-Normandie et, dans le futur, par une rocade autoroutière Rouen-Chartres en cours d'achèvement (A154 et RN 154). Dreux est à 74 km de Paris.



Transports |



Transports ferroviaires |



La gare.


Article détaillé : gare de Dreux.

La gare de Dreux est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux Intercités Normandie, TER Basse-Normandie, TER Haute-Normandie et par la ligne N du Transilien (réseau Paris-Montparnasse). Elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichet et de distributeurs automatiques de titres de transport régionaux.



Transports routiers |

Dreux est desservie par une partie du réseau Réseau de mobilité interurbaine (Rémi), par la ligne 340 du réseau interurbain de l'Eure et par la ligne d'autocar SNCF TER Centre-Val de Loire, Dreux - Orléans.



Transports en commun |



Un bus Linéad.


Article détaillé : Réseau de bus Linéad.

Le réseau de bus Linéad est le réseau urbain qui dessert la ville de Dreux et son agglomération.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Logement |




Projets d'aménagements |


En 2017, la ville de Dreux procède à plusieurs aménagements, notamment :



  • L'aménagement de son Pole Gare avec la rénovation complète du quartier, la création d'une nouvelle gare routière, d'un nouveau parking sur trois niveaux, la création d'espaces de bureaux et le réaménagement des deux parvis : le parvis nord (côté centre-ville) et le parvis sud ;

  • L'implantation d'un hôtel IBIS *** (ouverture en 2019) et d'une résidence de standing en face de la gare en lien avec l'aménagement du pôle gare.




  • Création d'une nouvelle entrée pour le théâtre de Dreux

    La rénovation complète du théâtre ainsi que son agrandissement ;

  • La rénovation du quartier des Bâtes et la destruction de ses immeubles les plus vétustes.

  • L'implantation d'ici 2019 d'un grand parc de loisirs dans la zone commerciales des Coralines au nord de la ville avec bowling, piste de karting, restaurants, etc.

  • La construction (en cours) de plusieurs lotissements notamment autour de Boulevard Pasteur.



Toponymie |


Le nom de la localité n'est attesté qu'au IVe siècle sous la forme Durocassis (Table de Peutinger), ensuite sous la forme Durocas (monnaie mérovingienne), puis Drocas vers 930 et Drewes au XIIe siècle[1].


Le nom primitif du lieu n'est pas connu. Le toponyme actuel résulte de l'évolution phonétique régulière de Durocassis, forme à l'ablatif pluriel, dérivée du nom de tribu des Durocasses[1], selon un processus courant au Bas Empire en Gaule et qui consiste à renommer les cités à partir du nom de la tribu dont elles sont le chef-lieu (cf. Troyes, Bayeux, Vieux, etc.).


La toponymie de la ville de Dreux a plusieurs origines. La première hypothèse possible serait que Dryus, dérivé du grec drys ou drus qui signifie "chêne" ou qui peut aussi s'écrire Druys[2], peut être associé au terme dry-ade ou dru-ade qui signifie nymphe des bois, sortes de divinités multipliées à l'infini et dont le rôle était de veiller à la conservation des chênes et de tous les arbres en général. La seconde hypothèse possible pourrait venir des druides, mot signifiant "hommes des chênes", terme issu du celtique derwydd , qui a donné "druide", dénomination qui leur vint sans soute, car ils habitaient les immenses et épaisses chênaies dont toute la Gaule était couverte où se célébraient les mystères du culte druidique et les fêtes barbares et sanguinaires Hésus ou Esus, auquel le chêne était particulièrement dédié. Selon Delphine Philippe-Lemaître, Dryus fondateur de la ville de Dreux n'est qu'une fine allégorie figurant le choix fait par les prêtres gaulois de l'immense forêt de chênes qui s'élevait sur les confins du pays chartrain. D'après elle, la toponymie de la ville de Dreux proviendrait de nos premiers ancêtres les Gaulois. Il y a donc plusieurs hypothèses sur la ville de Dreux mais qui se rejoignent toutes sur la même idée de chêne.



Histoire |



Antiquité |


La localité était la civitas de la tribu gauloise des Durocasses.


Vers 463, Childéric pénétra dans le centre de la Gaule et défia les Wisigoths sous les murs d'Orléans. Peut-être que Dreux vit défiler ses bandes victorieuses lorsqu'elles effectuèrent leur retraite mais ni l'histoire ni les traditions ne mentionnent leur passage dans cette ville.


Les Francs commencent à prendre pied dans les Gaules, ils occupaient déjà Arras, Boulogne, Térouenne, Tournai, Cambrai... On ne peut pas dire quel fut le sort de la ville de Dreux pendant cette époque de bouleversements, mais on suppose qu'elle dut beaucoup souffrir. Clovis réunit les différentes provinces gauloises et fonda de cette manière l'unité de la nation franque. C'est à cette époque que date le droit de souveraineté des rois de France sur Dreux avec les partages successifs du royaume de Clovis entre ses descendants. Dans le premier partage, elle appartient à Clodomir, l'aîné des trois fils de Clotilde qui possédera tout le centre de la Gaule. Childebert qui, dans le premier partage de l'héritage de son père, avait eu le Parisis, le Perche, la Normandie, s'adjugea avec l'Orléanais la ville de Dreux, limitrophe des provinces précitées. L'origine de Dreux est restée ensevelie dans les ténèbres des siècles accumulés. Ce n'est qu'à dater de l'époque de l'occupation romaine que cette ville commença à être mentionnée par les géographes sous le nom de Durocassio.


On doit l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, ainsi que celle de Saint-Bénigne de Dijon, à Gontran ainsi qu'à ses frères Chérebert et Childéric. Les princes francs faisaient surtout consister leurs devoirs de chrétiens dans la construction des églises et la dotation des couvents. Très vraisemblablement, la petite église du château de Dreux lui dut aussi son existence mais il est difficile de préciser l'époque de sa construction. Quant au nom de son fondateur, un hymne rapporté par Dorat, donnerait lieu de penser que c'était Childebert, qui a commencé à la faire bâtir, ou a contribué seulement à son achèvement et à son embellissement. Certains récits émettent l'hypothèse que ce serait Childebert Ier qui aurait fait construire cette église primitive pour honorer un jeune martyr, Conobre, mort dans un combat sanglant. Le nom de Childebert attesterait de la haute antiquité de l'église, sur les ruines de laquelle s'éleva au onzième siècle, la collégiale de Saint-Étienne de Dreux surtout si Childebert est bien celui qui succéda à Clovis Ier en 511. Tous les historiens font de lui un grand fondateur d'églises, de monastères et d'hôpitaux ; mais ce point ne peut être éclairci que par des recherches consciencieuses sur le temps où vivait Mélor ou Méloire (il s'était adjugé la ville et le pays de Dreux après la mort de son frère Clodomir ); recherches fort épineuses, attendue l'obscurité dont s'entourent les évènements de ces époques reculés[3].



Moyen Âge et Époque moderne |




Maisons à encorbellement.


Ville frontière du domaine royal français face au duché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l'accès au royaume de France. Cela lui vaut d'avoir été convoitée par les ducs de Normandie et les comtes d'Anjou à de multiples reprises au fil de l'histoire.


Elle fut assiégée vers l'an 1000 par Richard II duc de Normandie[4]


La ville fut le chef-lieu d’un comté célèbre : elle fut érigée en commune vers 1108, par Louis le Gros[5], ou même, selon quelques-uns, dès 1092.


Elle est confirmée par Robert de Dreux en 1180, les bourgeois s’engageant alors à défendre la place contre les ennemis du roi[6]. Cette place forte soutint divers sièges remarquables. Elle fut assiégée en 1188 par Henri II d'Angleterre puis en 1412 par les Bourguignons pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, en 1421 par Henri V d'Angleterre et enfin 2 fois par Henri IV, en 1590, sans succès puis en en 1594 où il la démantela. Au cours des guerres de religion, le 19 décembre 1562, Dreux fut le siège d’une bataille entre l’armée catholique et royale de Catherine de Médicis, régente du Royaume de France et comtesse de Dreux, et les troupes protestantes du prince Louis de Condé et de l’amiral de Coligny. Les catholiques remportèrent la victoire, mais au prix de 8 000 morts laissés sur le champ de bataille.


On situe aux alentours de l'an mille la création et l'ouverture d'une halle marchande. Réputée notamment pour sa draperie, elle commerce avec les régions environnantes mais également les royaumes plus éloignés, comme la Bourgogne ou la Savoie[7].



Époque contemporaine |




Char américain M10 Wolverine du 628th Tank Destroyer Battalion, 5th Armored Division, dans les rues de Dreux à la Libération, en août 1944.


En 1816, quelque 23 ans après le saccage, le 21 novembre 1793 lors du vandalisme révolutionnaire, de la collégiale Saint-Étienne dont son père avait fait sa nécropole familiale, la duchesse d'Orléans, fille unique, seule héritière du duc de Penthièvre et mère de Louis-Philippe Ier, fait ériger la chapelle Saint-Louis sur la colline qui domine la ville.


Dreux était une ville étape de la chaîne des forçats. Celle-ci venait de Paris et à son arrivée à Dreux, on y attachait également les condamnés à plus de dix ans de prison en provenance d'Évreux, de Chartres et d'Orléans. Les forçats passaient la nuit dans les caves de la rue de la grande falaise, avant de rejoindre le bagne de Brest ou celui de Lorient[8].


Le 30 septembre 1870, le ballon-poste Céleste piloté par Gaston Tissandier s'envole de l'usine à gaz de Vaugirard[9] à Paris alors assiégé et termine sa course près de Dreux après avoir parcouru 81 kilomètres[10].


Dans la nuit du 24 au 25 mai 1923, Pierre Quémeneur accompagné de son associé en affaires Guillaume Seznec a été vu pour la dernière fois à la gare de Dreux. Selon le premier témoignage de ce dernier, il a laissé son associé prendre un train pour Paris seul ; plus tard, l'enquête a évoqué la possibilité que Seznec et Quémeneur se sont arrêtés à la gare d'Houdan. Pierre Quémeneur ne fut jamais retrouvé. Guillaume Seznec a été condamné aux travaux forcés à perpétuité pour assassinat le 4 novembre 1924 par la cour d'assises de Quimper. Il fut envoyé au bagne de l'Île Royale jusqu'à sa grâce le 22 juin 1948. Aujourd'hui encore le doute subsiste quant à la culpabilité de Seznec.


Durant la Seconde Guerre mondiale, Dreux connut l'occupation allemande de 1940 à 1944. Elle fut libérée le 16 août 1944[11] par le bataillon blindé américain du lieutenant Sam Isaacs[12], de la 5e Division blindée US (5th Armored Division US) [13] C'est dans l'après-midi du mercredi 16 août 1944 que les premiers éléments de l'armée américaine entrent dans Dreux, sans grande résistance allemande. Le vendredi 18 août 1944, se tient une cérémonie à l'hôtel de ville, le capitaine Farjon, délégué militaire du gouvernement provisoire pour l'arrondissement de Dreux réinstalle solennellement le maire de Dreux[14].


Dreux est l'héritière d'une longue tradition industrielle : papeterie et imprimerie (famille Firmin-Didot), draperie au XVIIIe siècle puis métallurgie (Grosdemouge, Facel, Potez). Les préoccupations sociales de la municipalité de l'époque de Maurice Viollette aboutissent à la création d'une des toutes premières sociétés d'Habitation à Bon Marché (HBM) en France. Le souci hygiéniste est ainsi à l'origine d'un habitat ouvrier (petits immeubles et surtout maisons collectives) qui entourent la vieille ville. Plusieurs établissements de cette période industrielle font progressivement faillite à partir de 1945.


À partir des années 1960, à cause d'une nouvelle génération d'industries, délocalisées depuis la région parisienne (radiotechnique, automobile, pharmacie), les entreprises utilisent des travailleurs immigrés (Maghreb, Portugal, Afrique subsaharienne). Des cités, au nord de la ville ancienne (Prudhomme) et au sud (Chamards), poussent dans les anciens champs de blé. Au total, la population de la ville double de 1945 à 1975. La politique migratoire est alors perçue comme un facteur de progrès pour la ville et, surtout, pensée comme si la période de croissance des Trente Glorieuses devait se poursuivre indéfiniment.


Toutefois, dans les années 1970, certains élus municipaux commencent à s'alarmer, ainsi Jean Hieaux, conseiller municipal depuis 1947 et qui sera élu maire de Dreux en 1983, déclare à des journalistes en septembre 1977 : "N'y voyez là aucun trait de racisme... Au-delà d'un certain seuil, les difficultés peuvent naître... Nous sommes arrivés à un seuil critique", puis indique que pour 100 naissances à Dreux, 41 sont issues de parents étrangers[15].


En octobre 1981, Françoise Gaspard, maire socialiste de Dreux, déclare qu'il y a trop d'étrangers à Dreux et qu'elle essaye de lutter contre l'immigration : « Si des étrangers sont arrivés ici c'est parce qu'on a fait venir des entreprises de main d'œuvre et que ce sont elles qui ont fait appel, sans que les élus en soient même informés à des travailleurs hors de nos frontières et ceci parfois clandestinement. Lorsque des étrangers arrivent à Dreux la mairie n'en est pas informée. Nous avons maintes fois signalé par le passé aux pouvoirs publics la situation dramatique de Dreux. J'ai personnellement pendant plusieurs années, refusé de donner un avis favorable au rapprochement des familles d'étrangers dans la mesure où ces mêmes pouvoirs publics ne donnaient pas les moyens d'affronter cette vague d'immigration. J'ai dit aux gouvernements précédents qu'il y avait trop d'étrangers à Dreux » et de préciser : « Nos difficultés scolaires sont liées à la présence d'enfants non francophones dans nos écoles. » et déclare vouloir un retour des immigrés dans leur pays d'origine ou leur intégration : « Nous continuerons à nous battre aux niveaux local et national pour que soit mise en œuvre une politique à l'égard des immigrés et en particulier une politique d'aide au retour dans le pays d'origine pour ceux qui le souhaitent et une politique d'intégration dans le respect des cultures pour ceux qui désirent rester. »[16]



Politique et administration |



Contexte politique |



La percée temporaire du Front national |


Dreux vient à l'attention nationale en 1983 lorsque le Front national y remporte sa première victoire électorale, et cogère la ville avec la droite classique (RPR-UDF) à la suite des élections municipales. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois qui avait ouvert une permanence à Dreux le 2 octobre 1982, après que les candidats du FN ait fait un bon résultat dans la ville aux élections cantonales de 1982, réalise un score sans précédent en atteignant 16,7 % des suffrages au 1er tour du scrutin alors que la gauche obtient 40,5 % des voix et la liste RPR-UDF 42,8 %[17]. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec celle menée par Jean Hieaux (RPR) qui deviendra maire après la victoire de cette alliance[18]. Jean Hieaux n'est pas isolé et est soutenu par une très grande majorité de la droite locale et des clubs de notables qui voient le FN comme une force d'appoint permettant de faire revenir à droite la ville de Dreux, emportée par la gauche en 1977. Jacques Chirac conclut ainsi son discours à Rambouillet du 12 septembre 1983, le lendemain de l'élection : « Ceux qui ont fait alliance avec les communistes sont définitivement disqualifiés pour donner des leçons en matière de droit de l'homme et de règles de démocratie. (…) Je n'aurais pas du tout été gêné de voter pour la liste RPR-FN au second tour. Cela n'a aucune espèce d'importance d'avoir quatre pèlerins du FN à Dreux comparé aux quatre ministres communistes au conseil des ministres[19] ».


Cet objectif sera réussi, Jean Hieaux restera maire de la ville jusqu'en 1995. L'alliance avec le FN est vite consommée, dès les élections de 1989, le FN refait bande à part et sera de plus en plus marginalisé d'élection en élection. Cette perte de vitesse tient beaucoup au décès accidentel de Jean-Pierre Stirbois en 1988. C'est ensuite son épouse, Marie-France Stirbois qui incarnera le FN à Dreux, en étant élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992 (un seul mandat), puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998 (échec de l'alliance droite/FN au Conseil régional du Centre-Val de Loire), pour rejoindre Nice et la région PACA.


En octobre 1990, l'ancienne maire socialiste de 1977 à 1983, Françoise Gaspard, déjà auteur en 1984 d'un livre co-écrit avec sa future femme, Claude Servan-Schreiber, intitulé La Fin des immigrés, inspirée par le livre de l'historien américain William Sheridan Allen (1932-2013) ayant pour titre Une petite ville nazie, 1930-1935. sort un livre Une petite ville en France[20], faisant un parallèle entre la montée du Front national à Dreux et la montée du nazisme dans les années 1930 dans la petite ville allemande de Northeim (30 000 habitants). Sur la couverture de son livre traduit en anglais par Arthur Goldhammer, avec un avant-propos d'Eugen Weber, l'éditeur inscrit en gros caractère : "A socialist mayor confronts néofascisme" et on y voit une femme lever le bras droit, ce qui ressemble à un salut nazi[21]. En réalité, aux élections municipales de 2001, le Front national ne réussit même pas à constituer une liste, faute d'avoir un nombre suffisant de militants pour se présenter.



Aujourd'hui, une priorité : changer l'image de la ville |


En 1995, Gérard Hamel (RPR puis UMP) conserve la ville à droite en réalisant un aggiornamento rangeant de façon volontariste au rang des erreurs du passé l'éventualité d'une alliance droite/FN.




Centre culturel l'Odyssée.


Très marquée par un fort chômage dû à une difficile reconversion de son industrie (automobile, électronique), et par la gestion délicate d'une forte immigration multipliant les communautés toutes confrontées à une précarité sociale très importante, Dreux tente de changer son image qui repose encore sur un triptyque « Cité-dortoir industrieuse, quartiers difficiles, berceau du FN ». Elle mise sur de nouvelles filières économiques (industrie pharmaceutique) et sur une politique culturelle ambitieuse (création d'un grand pôle culturel, d'un centre d'art contemporain : l'Odyssée[22]). Gérard Hamel est réélu en 2001.


L'éviction du FN du conseil municipal de Dreux ne doit rien au hasard et tout à l'action des Harkis qui constituent 6 % de la population de la commune. Cas unique d'une implication politique réussie des Harkis, ceux-ci, emmenés par Abd-el-Kader Hamiche, se sont alliés avec Jean Hieaux pour les élections municipales de 1989, permettant à celui-ci de se refaire une virginité en se débarrassant du Front National. Le FN progressivement marginalisé, Marie-France Stirbois, désespérée de réussir à s'y faire réélire, lui a donné le coup de grâce en partant pour Nice.


Aux élections municipales de 2001, après la scission avec le MNR et le départ de Marie-France Stirbois, le Front national ne compte plus assez de militants pour constituer une liste.


En 2008, Gérard Hamel est reconduit à la mairie de Dreux pour un troisième mandat consécutif.


En 2014, Gérard Hamel est reconduit à la mairie de Dreux pour un quatrième mandat consécutif.



Tendances politiques et résultats |



Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours |




  • Élection présidentielle de 2012[23]: 62,78 % pour François Hollande (PS), 37,22 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 72,05 % de participation.


  • Élection présidentielle de 2007[24]: 54,55 % pour Ségolène Royal (PS), 45,45 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 77,59 % de participation.


  • Élection présidentielle de 2002[25]: 79,89 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,11 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 72,11 % de participation



Élections législatives, résultats des deuxièmes tours |




  • Élections législatives de 2012[26]: 53,64 % pour Olivier Marleix (UMP), 46,36 % pour Gisèle Boullais (PS), 48,06 % de participation.


  • Élections législatives de 2007[27]: 54,78 % pour Gérard Hamel (UMP), 45,22 % pour Birgitta Hessel (PS), 49,74 % de participation.


  • Élections législatives de 2002[28]: 59,56 % pour Gérard Hamel (UMP), 40,44 % pour Birgitta Hessel (PS), 50,30 % de participation.



Élections cantonales (Résultats pour Dreux) |




  • Élections cantonales de 2011

    • Canton de Dreux-Sud[29]: 70,93 % pour Daniel Frard (PS), 29,07 % pour Dominique Desrues (FN), 34,93 % participation.



  • Élections cantonales de 2008


    • Canton de Dreux-Est[30]: 45,63 % pour Alain Fillon (PS), 32,51 % pour Tayeb Touazi (NC), 54,16 % de participation.


    • Canton de Dreux-Ouest[31]: 50,96 % Jacques Lemare (UMP), Valentino Gambuto 49,54 % (PS), 51,90 % de participation.




  • Élections cantonales de 2004

    • Canton de Dreux-Sud[32]: 50,74 % pour Daniel Frard (PS), 28,04 % pour Thérèse Denier-Dubos (UMP), 60,60 % de participation.




Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores |




  • Élections européennes de 2014[33]: 24,71 % pour Bernard Monot (FN), 23,49 % pour Brice Hortefeux (UMP), 27,76 % de participation.


  • Élections européennes de 2009[34]: 28,34 % pour Jean-Pierre Audy (UMP), 14,86 % pour Henri Weber (PS), 27,69 % de participation.


  • Élections européennes de 2004[35]: 29,85 % pour Catherine Guy-Quint (PS), 18,46 % pour Brice Hortefeux (UMP), 33,46 % de participation.



Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores |




  • Élections régionales de 2015[36]: 38,60 % pour François Bonneau (Union de la Gauche), 37,15 % pour Philippe Vigier (Union de la Droite), 43,17 % de participation.


  • Élections régionales de 2010[37]: 53,28 % pour François Bonneau (PS), 32,59 % pour Hervé Novelli (UMP), 38,03 % de participation.


  • Élections régionales de 2004[38]: 49,53 % pour Michel Sapin (PS), 31,70 % pour Serge Vinçon (UMP), 52,77 % de participation



Référendums |




  • Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe[39] 58,65 % pour le Non, 41,35 % pour le Oui, 56,44 % de participation.


  • Référendum de 1992 relatif à la ratification du traité sur l'Union Européenne[40] 53,63 % pour le Non, 46,37 % pour le Oui, 61,61 % de participation.



Administration municipale |



Élections municipales |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Eure-et-Loir.

Après l'annulation de l'élection municipale de mars 1983, l'élection partielle qui suit, le 11 septembre 1983, voit le retour à droite de la ville avec l'alliance inédite du RPR et du Front national qui remportent l'élection avec 55,3 % des voix[41] . Le secrétaire général du FN, Jean-Pierre Stirbois, devient maire-adjoint chargé de la sécurité. L'alliance ne sera pas reconduite lors des élections suivantes. En 1995, face à un FN à 35,16 % au premier tour, le candidat socialiste se désiste au profit du RPR Gérard Hamel. En 2001, le maire sortant est réélu. Il n'y avait pas de candidat frontiste lors de cette élection.



Conseil municipal |


Puisque la population drouaise se situe entre 30 000 et 40 000 habitants, le conseil municipal compte 39 membres.












































Groupe Président Effectif Statut

Les Républicains-UDI
Gérard Hamel 30 Majorité

PS-PCF-EELV
Valentino Gambuto 4 Opposition
DVD Tayeb Touazi 3 Opposition
FN Thérèse Mauboussin 2 Opposition



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Dreux.


Administration territoriale |



Cantons |


Jusqu'en 2015, Dreux était le chef-lieu de trois cantons compris dans l'arrondissement de Dreux :




  • Dreux Est regroupant 10 communes.


  • Dreux Ouest regroupant 9 communes.


  • Dreux Sud regroupant 6 communes.


Le nouveau découpage territorial du département d'Eure-et-Loir entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, ramène ce nombre à deux cantons avec Dreux comme bureau centralisateur :




  • Dreux 1 regroupant 13 communes.


  • Dreux 2 regroupant 13 communes.



Intercommunalités |


Depuis le 1er janvier 2014 Dreux appartient à la Communauté d'agglomération du Pays de Dreux. Cette nouvelle intercommunalité occupe la partie eurélienne du Drouais et la partie Nord du Thymerais. Elle recouvre le périmètre du Syndicat mixte du Pays Drouais, qui a été dissout lors de sa création et marque la fin de la Communauté d'agglomération de Dreux agglomération à laquelle appartenait la commune.



Sous-préfecture |


Depuis la loi du 28 pluviôse de l'an VIII ( 17 février 1800) initiée par le Premier consul, Napoléon Bonaparte, la ville constitue le chef-lieu de l'arrondissement éponyme. Le premier sous-préfet de l'arrondissement, Michel Pierre Mars y a été nommé le 4 mars 1800. Paul Deschanel y a été nommé sous-préfet le 30 décembre 1877. Au début de la seconde guerre mondiale, Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir prend l'initiative, du fait de la vacance de poste, de nommer le maire de Dreux, Maurice Violette, sous-préfet intérimaire.Le 71e titulaire du poste, depuis le 10 septembre 2015 est le sous-préfet Wassim Kamel . La sous-préfecture est installée depuis 1858, sur l'emplacement de l'ancien Hôtel de Thourette, rue des Capucins.



Politique environnementale |


Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[42].



Jumelages |


La ville de Dreux est jumelée avec[43]:




  • Drapeau de l'Italie Todi (Italie) depuis 1960 ;


  • Drapeau de l'Allemagne Melsungen (Allemagne) depuis 1966 ;


  • Drapeau du Burkina Faso Koudougou (Burkina Faso) depuis 1972 ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Evesham (Royaume-Uni) depuis 1977 ;


  • Drapeau de l'Allemagne Bautzen (Allemagne) depuis 1992


  • Drapeau du Maroc Mohammédia (Maroc) depuis 2010


  • Drapeau du Portugal Almeirim (Portugal) depuis 2018



Population et société |



Démographie |



Évolution du nombre d'habitants |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 30 977 habitants[Note 2], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2011 (Eure-et-Loir : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 383 5 437 6 037 6 032 6 249 6 379 6 367 6 774 6 764



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 498 6 940 7 237 7 418 7 922 8 254 8 719 9 364 9 718



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 697 9 928 10 692 10 908 11 313 12 200 13 361 14 184 16 818



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
21 588 29 408 33 101 33 379 35 230 31 849 32 723 30 536 30 977

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)



Histogramme de l'évolution démographique





Tranches d'âges |



Familles et ménages |



Immigration |


En 2010, la ville comptait 5 993 immigrés (personnes nées étrangères à l'étranger) sur une population totale de 31 031 habitants soit 19,3 % de sa population (la moyenne du département étant de 6 %)[47].



Enseignement |


Dreux est situé dans l'académie d'Académie d'Orléans-Tours en zone B et les établissements présents sur son territoire sont placés sous l'autorité des services de la DSDEN d'Eure-et-Loir[48]. Ces administrations représentent au niveau local le Ministère de l'Éducation nationale qui pilote au plan national le Système éducatif français. C'est la carte scolaire qui régie l'enseignement sur la commune. La ville dispose de plusieurs établissements scolaires soit d'enseignements public ou d'enseignement privé.



Enseignement primaire |


Les établissements d'enseignement primaire de la commune appartiennent aux circonscriptions territoriales du premier degré de Dreux I[49] et de Dreux II[50] des services de la DSDEN d'Eure-et-Loir. Ces établissements scolaires se répartissent entre écoles maternelles et écoles élémentaires.



Les écoles maternelles |

L'école maternelle est une école qui accueille de très jeunes enfants pour les préparer aux apprentissages fondamentaux de la lecture, de l'écriture et du calcul. C'est une période préparatoire à l'enseignement élémentaire : les objectifs essentiels sont la socialisation, la mise en place du langage, du nombre et du geste graphique.


Les établissements communaux sont :




  • École élémentaire Gambetta (Dreux I)

  • École élémentaire Godeau (Dreux I)

  • École élémentaire Marcelin Berthelot (Dreux I)

  • École élémentaire Paul Bert (Dreux I)

  • École élémentaire Prévert-Beullac (Dreux I)

  • École élémentaire Saint-Martin (Dreux I)

  • École maternelle Benjamin Rabier (Dreux II)

  • École maternelle Condorcet (Dreux II)

  • École maternelle Croix-Téniac (Dreux II)

  • École maternelle Florian-la-Fontaine (Dreux II)

  • École maternelle Jean Zay (Dreux II)

  • École maternelle Louise Michel (Dreux II)

  • École maternelle privée de l'Institut Saint-Pierre-Saint-Paul




Les écoles élémentaires |

L'objectif principal de l'école élémentaire est d'enseigner aux enfants les savoirs fondamentaux tels que l'apprentissage de la lecture (lire), de l'écriture (écrire) et du calcul (compter). Les activités d'éveil (activités artistiques et ludiques) y restent importantes, surtout dans les premières classes.


Les établissements communaux sont :




  • École maternelle Alphonse Daudet (Dreux I)

  • École maternelle Docteur Semmelweis (Dreux I)

  • École maternelle Hélène Boucher (Dreux I)

  • École maternelle Marcelin Berthelot (Dreux I)

  • École maternelle Paul Bert (Dreux I)

  • École maternelle Victor Hugo (Dreux I)

  • École élémentaire Antoine de Saint-Exupery (Dreux II)

  • École élémentaire Ferdinand Buisson (Dreux II)

  • École élémentaire Jean Zay (Dreux II)

  • École élémentaire Mendès France (Dreux II)

  • École élémentaire Michelet I (Dreux II)

  • École élémentaire Michelet II (Dreux II)

  • École élémentaire privée de l'Institut Saint-Pierre-Saint-Paul




Enseignement secondaire |


Les établissements d'enseignement secondaire comprennent les collèges et les lycées dont l'enseignement est sanctionné par des diplômes.


Les collèges


La commune compte 5 collèges[51] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur quatre années de la 6e à la 3e et correspond au premier cycle des études du second degré. Elles sont sanctionnées par le DNB anciennement BEPC.


Les collèges de la commune sont :




  • Collège Pierre-et-Marie-Curie

  • Collège Louis-Armand

  • Collège Albert-Camus

  • Collège Martial-Taugourdeau

  • Collège privé de l’Institut Saint-Pierre-Saint-Paul



Les lycées


La commune compte 6 lycées[52] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur les trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde, première et terminale) suivant trois filières.


Les lycées de la commune sont :




  • Lycée Édouard-Branly qui prépare au baccalauréat général et au baccalauréat professionnel

  • Lycée Rotrou qui prépare au baccalauréat général

  • Lycée professionnel Gilbert-Courtois qui prépare au baccalauréat professionnel

  • Lycée professionnel Maurice-Violette qui prépare au baccalauréat professionnel

  • Lycée professionnel privé De Couasnon qui prépare au baccalauréat professionnel

  • Lycée privé de l'Institut Saint-Pierre-Saint-Paul qui prépare au baccalauréat général




Enseignement supérieur |




  • IFSI : Dreux possède un Institut de formation des professions paramédicales

  • Lycée Rotrou qui prépare aux BTS ABM, AGPP, MUC, QIAB

  • Lycée Édouard-Branly qui prépare aux BTS Électronique, MI, CRSA et SE

  • ISEIC : Prépare aux BTS AMA, MUC, NRC et Eormatioe


Dreux possède l'un des quatre CIO que compte le département d'Eure-et-Loir[53]. Les informations proposées par les CIO peuvent être complétées par celles proposées au plan national par l'Onisep. Placé sous la tutelle commune des ministères de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la Recherche, cet organisme a pour vocation d'offrir toutes les informations sur les études et les métiers : formations, établissements formateurs, débouchés, eté.



Niveau d'étude |



Santé |




Sports |



Basket |



Création de Dreux Basket |

Une section basket-ball à l'Alliance de Dreux est créée en 1951 par Jean Bruck et Philippe Welch. Les débuts ont lieu dans une très petite salle (7 mètres sur 5) située rue Desmousseaux. En 1952, la SNCF met sa salle des fêtes à sa disposition. En mai 1957, a lieu l'ouverture de la salle des Rochelles qui engendrera cette même année la création par Pierre Amiet d'une école de basket. Dix ans plus tard, en 1961, la section basket, présidée par Jean Cauchon, compte quarante-six licenciés, cinq équipes masculines, une école de basket où quarante-cinq enfants sont inscrits, et un comité de douze dirigeants.


En 1970 a lieu la fermeture de la salle de sports des Rochelles et l'inauguration en septembre de la salle municipale des sports aujourd’hui appelée le Palais des Sports. L'année suivante a lieu la création d'une section féminine qui a été créée par Robert Beret et sa fille Marie Claire[54].


En 1992 c'est la 40e année sportive du club. Gérard Vigeon prend le poste de président et une section baby mini est créée[55].



Palmarès et équipe du club |

En 1958 l'équipe de l'alliance Dreux basket accède au championnat de promotion d'excellence Régionale F.F.B.B puis en 1974 l'équipe première masculine accède pour la première fois au Championnat de France F.F.B.B. En 1975, la section féminine fusionne avec la section masculine. L’équipe féminine accède au Championnat de Promotion d’excellence régionale F.F.B.B et elle remporte pour la première fois la coupe d'Eure-et-Loir. L'équipe première masculine descend en excellence régionale et quitte la Division IV. Lors de la saison 1992-1993,le club compte cette année-là 217 licenciés, un record. On constate à la fin de cette saison une nette progression des jeunes de l’école de basket.


La saison 2011-2012 est très difficile pour le club de basket drouais avec la descente de l’équipe première en région après neuf saisons en Nationale 3. On remarque une forte baisse de licenciés elle passe de 303 à 271 licenciés. Cette baisse est due au fait que le club a limité les inscriptions dans les catégories minimes et cadets garçons pour mieux les encadrer. Quinze équipes sont engagées[56].



Autres activités sportives |



  • Le Circuit de l'Ouest Parisien est un circuit automobile, véritable référence pour les habitants d'Île-de-France, où se déroulent des épreuves du Championnat de France de rallycross et lors de la saison 2012 une manche du championnat d’Europe.

  • Le Stade Jean-Bruck accueille les compétitions des différentes équipes de différents sports (football, football américain, tennis, handball, basket-ball...).

  • Le FC Drouais a participé une fois à un 1/32 de finale de la Coupe de France. Ce club joue actuellement en 5e division française du football.



Médias |


Dreux abrite plusieurs médias dont la diffusion s'étend aux villes environnantes.



Presse écrite |



  • La ville a abrité pendant plus d'un siècle un journal hebdomadaire: L'Action républicaine. Fondé en 1902 par Maurice Viollette le journal était diffusé sur Dreux et son agglomération ainsi que sur les cantons de La Ferté-Vidame, Brezolles, Nonancourt, Saint-André-de-l'Eure, Anet, Nogent-le-Roi, Châteauneuf-en-Thymerais et Senonches. Le journal a fermé ses portes en janvier 2010, quelques années après avoir été repris par le groupe Publihebdos.

  • La ville édite Dreux.com, le magazine d’information institutionnel de la ville. Il est distribué chaque mois dans la boite aux lettres des Drouais.



Station de radio |



  • RTV (Radio Trois Vallées) est la radio locale de Dreux. Elle diffuse actualité et musique sur la fréquence 95.7 de la bande FM et est le haut-parleur du monde associatif et culturel du pays drouais.


  • Radio Grand Ciel est une radio associative chrétienne qui développe une programmation généraliste à dimension départementale. Elle diffuse depuis 1991 à partir de son studio de Dreux sur la fréquence 97.7 de la bande FM.



Cultes |




  • Catholiques : Dreux dépend du Diocèse de Chartres. La ville appartient à la Paroisse Saint-Étienne-en-Drouais et à la doyenné du Drouais[57]. La paroisse compte quatre églises à Dreux[58] (Saint-Pierre, Saint-Eve, Saint-Michel et Notre-Dame des Rochelles). Dreux accueille également la Chapelle royale qui abrite les sépultures de la famille d'Orléans.


  • Protestants : Dreux abrite un temple qui appartient au Consistoire de Paris Sud-Ouest[59].


  • Evangélistes : Dreux accueille un temple évangéliste[60].


  • Juifs : Dreux possède une synagogue qui dépend du consistoire régional du Centre-Ouest. La présence d'une communauté juive à Dreux est attestée par la littérature des Tossafistes. Elle a reçu Rabbi Abraham ibn Ezra, de passage entre 1155 et 1157. Elle a participé en 1160 au synode de Troyes dirigé par Rabbenou Tam. Au XIIIe siècle, Rabbi Salomon Ben Yehouda a dirigé à Dreux une académie talmudique et on lui doit une codification de lois de Pessa'h[61].


  • Musulmans : Dreux accueille plusieurs lieux de culte musulmans notamment les mosquées Es-Sounna et Benkhoufache. Certain musulmans sont issus de familles kabyles de la région des Babors arrivées en France à partir de 1962[62].


  • Bouddhistes : Dreux compte un des deux centres bouddhistes d'Eure-et-Loir[63].



Manifestations culturelles et festivités |



  • L'été sous les Charmes : du 17 juillet au 22 août, en centre-ville, concerts gratuits tous les vendredis et samedis soirs à 21 h.

  • La Fête des Vendanges et des Associations : en septembre, stands d'informations, dégustations, buvettes, artisanat, spectacles et démonstrations.

  • Foire de la Saint Denis : grande braderie annuelle.

    • Braderie : dimanche et lundi.

    • Fête foraine : samedi, dimanche, lundi.

    • Vide-grenier : dimanche.

    • Marché gastronomique et artisanal : samedi, dimanche, lundi.




Tout au long de ces trois jours, la ville organise des animations culturelles selon une thématique choisie chaque année.


  • Le Carnaval des Flambarts : grande fête populaire, le Carnaval des Flambarts a lieu chaque année à la mi-décembre. Carnaval, mais aussi marché de Noël, charivari, illuminations, régate et spectacle pyrotechnique marquent l’événement.


Économie |


La zone d'influence économique de la ville de Dreux dépasse largement les frontières actuelles du Pays drouais, notamment vers les communes limitrophes du département de l'Eure, des Yvelines et le canton eurélien de Nogent-le-Roi.


La ville dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.



Revenus de la population et fiscalité |




Emploi |




Secteurs d'activités |



Dreux est la capitale de Polepharma, « cluster » qui regroupe plusieurs entreprises de l'industrie pharmaceutique (notamment Leo Pharma, Ipsen, Norgine) au sein du premier bassin européen de production pharmaceutique.



Entreprises de l'agglomération |


Sur l'ensemble de l'agglomération, Dreux met à disposition des entreprises différentes structures[64] :



  • deux pépinières d’entreprises (tertiaire et artisanale)

  • un hôtel d’entreprises

  • douze villas d’entreprises

  • un parc d'activités d'entreprise "LA RADIO"

  • un parc d'activités "Les Livraindières"

  • un parc d'activités "Porte Sud"


Le parc commercial des Coralines, situé à proximité de la RN 12 regroupe une galerie marchande d'une vingtaine de boutiques, un hypermarché et de nombreuses enseignes (équipement de la personne, sport et loisirs, équipement de la maison, restauration, automobile, jardinerie, services).



Culture locale et patrimoine |



Édifices religieux |


  • Domaine de la chapelle royale Saint-Louis, XIVe siècle, nécropole de la famille d'Orléans, située dans l'enceinte du château de Dreux, Logo monument historique Classé MH (1977)[65].

Article détaillé : chapelle royale de Dreux.

  • Église Saint-Pierre : la construction de l'édifice s'étale du XIIIe siècle au XVIIe siècle. La plus grande partie, celle qui est visible actuellement, a été bâtie au XVe siècle, après la Guerre de Cent Ans et les destructions dues au siège de 1421 par Henri V d'Angleterre. Tout en travaillant à l'édification du Beffroi de la ville, Clément Métezeau, réalise dès 1524 la façade restée inachevée qui illustre aujourd'hui encore ce qu'on appellera a posteriori le style Louis XII. Au début du XVIIe siècle, on ajoute le bras sud du transept qui accueillera l'orgue sous le Second Empire. Cette dernière partie à l'élévation extérieure de style classique, reprend pourtant les grandes lignes intérieures de l'architecture médiévale, afin de ne pas créer da rupture avec le reste de l'édifice, est reste typique du gothique des temps moderne au même titre que la cathédrale d'Orléans, la nef inachevée de Narbonne ou encore le transept nord de Nantes Logo monument historique Classé MH (1840)[66].

Article détaillé : église Saint-Pierre.

  • Musée d'art et d'histoire, installé dans la chapelle aménagée de l'ancien pensionnat Saint-Pierre, aujourd'hui école Saint-Martin.

Article détaillé : musée d'art et d'histoire.

  • Ancien hôtel-Dieu du XVIe siècle et son tour des enfants trouvés du XIXe siècle  Inscrit MH (1982)[67].



Édifices civils |




Le Beffroi, ancien hôtel de ville construit de 1512 à 1537 par trois architectes, dont Clément Métezeau, est un édifice représentatif du style Louis XII.


  • Château de Dreux, ancien château royal.

Article détaillé : Château de Dreux.

  • Ancien hôtel de ville de Dreux, dit Le Beffroi, réalisé au XVIe siècle dans le style Louis XII Logo monument historique Classé MH (1840)[68]

Article détaillé : Beffroi de Dreux.


  • Anciennes imprimeries Lefèbvre et ancienne librairie Broult-Dividis du XXe siècle  Inscrit MH (1997)[69]

  • Hôtel de la Caisse d’Épargne du XIXe siècle  Inscrit MH (2000)[70]

  • Hôtel de Salvat-Duhalde du XVIIIe siècle  Inscrit MH (2001)[71]

  • Maison romane du XIIe siècle Logo monument historique Classé MH (2007)[72]

  • Ancien arsenal des pompiers du XXe siècle  Inscrit MH (1996)[73]

  • Domaine de Comteville, et son château XIXe siècle.

  • Hôtel particulier de Montulé XVIe siècle.

  • Pavillon Louis XIII. Tourelle Hennequin de la Porte-Chartraine.

  • Maison comtale romane, rue Sénarmont, XIIe siècle.

  • Ancien hôtel particulier de la Banque de France, XIXe siècle.

  • Salle Henri VI, comte de Paris, au sein du domaine de la Chapelle Royale XIXe siècle.




Parcs et jardins |




Patrimoine naturel |


Sous l'appellation « forêt de Dreux », a été classée en 2004, comme forêt de protection, la forêt domaniale d'une superficie d'environ 3 917 hectares, s'étendant dans le nord du département d'Eure-et-Loir sur les huit communes d'Abondant, Anet, Boncourt, Bû, Montreuil, Rouvres, Saussay et Sorel-Moussel[74].


Article détaillé : Forêt de Dreux.


Patrimoine culturel |


Article détaillé : Aérodrome de Dreux - Vernouillet.

Dreux dispose d'un aérodrome pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.


La ville dispose d'une base nautique (le lac d'Ecluzelles, étant la plus grande étendue d'eau d'Eure-et-Loir), d'un hippodrome, de salles de concerts, d'un conservatoire à rayonnement intercommunal.


À l'heure actuelle le site du musée et le quartier de la gare font l'objet d'attentions particulières.


En 1993, une partie du téléfilm L'Affaire Seznec d'Yves Boisset avec Christophe Malavoy dans le rôle de Guillaume Seznec fut tournée à la gare de Dreux, où Seznec a déclaré près de soixante-dix années plus tôt avoir déposé sa supposée victime Pierre Quémeneur, interprété dans ce film par Jean Yanne.



Gastronomie |


  • La Feuille de Dreux, fromage à base de lait de vache demi-écrémé, à pâte molle à croûte fleurie.


Galerie |




Personnalités liées à la commune |


Article connexe : Liste de personnes nées à Dreux.


XVIe siècle |




  • Thibault Métezeau (1533-1596), né à Dreux, architecte, on lui doit le Pont Neuf à Paris.


  • Louis Métezeau (1560-1615), né à Dreux, architecte, on lui doit la Place des Vosges à Paris.


  • Clément II Métezeau (1581-1652), né à Dreux, architecte, on lui doit la Place Ducale à Charleville-Mézières.



XVIIe siècle |




  • Antoine Godeau (1605-1672), homme de lettres, un des premiers membres de l'Académie française, né à Dreux.


  • Jean de Rotrou (1609-1650), dramaturge et poète, né et mort à Dreux.


  • André Danican Philidor (1652-1730), compositeur et musicien de Louis XIV, mort à Dreux.



XVIIIe siècle |




  • Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793), dernier comte de Dreux où il est inhumé.


  • Alexandre-François de Senarmont (1732-1805), général de l'Armée du centre, se retira à Dreux en 1793.


  • Simon Simon (1735-1787), compositeur et claveciniste français, termine sa vie à Dreux.


  • Jacques-Marie Rouzet, comte de Folmon (1743-1820), homme politique, il est inhumé à Dreux.


  • Général Joly (1748-1820), a participé à la Guerre d'indépendance des États-Unis de 1778 à 1783. Il fut maire de Dreux de 1801 à 1808.


  • Antoine Desmousseaux de Givré (1757-1830), préfet napoléonien, député d'Eure-et-Loir, mort à Dreux.


  • Jean Louis Debilly (1763-1806), né à Dreux, général sous la Révolution et le Premier empire.


  • Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont (1769-1810), général sous la Révolution et le Premier empire, ayant vécu à Dreux.


  • Martin Pierre d'Alvimare (1772-1839), né à Dreux, musicien.


  • Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français, inhumé à Dreux.


  • Jean Louis Auguste Loiseleur Deslongchamps, (1774-1849), botaniste et médecin, né à Dreux.


  • Louis Doguereau (1777-1856), né à Dreux, général de la Révolution et du Premier empire.


  • Roustam Raza (1783-1845), mamelouk au service de Napoléon Bonaparte dont il est le garde du corps. Il a vécu quelques mois à Dreux.


  • Mathurin-Joseph Brisset (1792-1856), écrivain, poète, journaliste politique et dramaturge, né à Dreux.


  • Bernard Desmousseaux de Givré (1794-1854), proche de François-René de Chateaubriand, député d'Eure-et-Loir, il vécut à Dreux.



XIXe siècle |




  • Charles Delescluze (1809-1871), journaliste, né à Dreux, mort sur les barricades.


  • Idelphonse Favé (1812-1894), né à Dreux, général de brigade, écrivain militaire.


  • Victor Dubois (1837-1914), maire de Dreux de 1878 à 1880, en 1883 et 1884 et de 1886 à 1888.


  • Louis Terrier (1854-1895), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1888 à 1895.


  • Paul Deschanel (1855-1922), Président de la République française en 1920, sous-préfet de Dreux de 1877 à 1879.


  • Léon Gaumont (1864-1946), pionnier du cinématographe, élève au Pensionnat Saint-Pierre de Dreux de 1871 à 1876.


  • Henri Lucien Jumelle (en) (1866-1935), né à Dreux, professeur de botanique à la faculté des Sciences d'Aix-Marseille, directeur du musée colonial et du jardin botanique de Marseille. Une rue de Dreux porte son nom.


  • Louis Gain (1883-1962), naturaliste, explorateur, ayant participé à l'expédition du Pourquoi-Pas ? avec le commandant Charcot. A vécu à Dreux où une rue porte son nom.


  • Marcel Loridan (1883-1971), pionnier de l'aviation, a vécu à Dreux jusqu'à son décès.


  • Gaston Jondet (en) (1866-1957), Ingénieur, archéologue, il a découvert le port antique de Pharos à Alexandrie en Égypte. S'est retiré à Dreux où il est décédé.


  • Maurice Viollette (1870-1960), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1908 à 1959.


  • Charles Collier (1872-1940), éducateur, frère des écoles chrétiennes, il a dirigé de 1895 à 1904 le Pensionnat Saint-Pierre de Dreux.


  • Gaston Chérau (1872-1937), journaliste et homme de Lettres, a vécu à Dreux.


  • René Bellanger (1895-1964), peintre, a vécu à Dreux de 1923 à sa mort.



XXe siècle |




  • Gusztav Rab (1901-1963), romancier hongrois, a vécu à Dreux où il est décédé.


  • Jacques Debû-Bridel (1902-1993), écrivain, militant anti-nazi, résistant, membre fondateur du Conseil national de la Résistance, sénateur de la Seine, il a été au collège à Dreux.


  • Pierre July (1906-1982), résistant, homme politique, avoué à Dreux.


  • Raymond Bussières (1907-1982), acteur, ayant été au collège Rotrou de Dreux de 1920 à 1925.


  • Raymond Gabutti (1908-1985), chef décorateur, mort à Dreux.


  • Jacques Oudin (1908-1985), immunologiste, né à Dreux. Une rue de Dreux porte son nom.


  • Maurice Buffet (1909-2000), peintre, ayant été au collège Rotrou de Dreux (ne pas confondre avec le peintre Bernard Buffet).


  • Roland Farjon (1910-1945), résistant, ayant participé à la libération de Dreux le 16 août 1944.


  • Antoni Garcia i Lamolla (en) (1910-1981), d'origine espagnole, peintre surréaliste et figuratif, réfugié républicain, a vécu à Dreux de 1939 jusqu'à sa mort.


  • Georges Rastel (1910-1993), homme politique, maire de Dreux de 1959 à 1965.


  • Edmond Thorailler (1911-2004), notaire à Dreux, député d'Eure-et-Loir de 1958 à 1973.


  • Hans-Hermann Junge (1914-1944), Obersturmführer de la SS, officier d'ordonnance d'Adolf Hitler entre 1940 et 1943, mort à Dreux en 1944.


  • Jean Hougron (1923-2001), écrivain, a vécu à Dreux, professeur d'Anglais au Pensionnat Saint-Pierre dans les années 1940, son roman "Histoire de Georges Guersant" se passe à Dreux.


  • Charles Denner (1926-1995), acteur de théâtre et de cinéma d'origine polonaise, mort à Dreux.


  • André Plisson (1929-2015), peintre, ses parents ont vécu à Dreux où son père était directeur de la laiterie.


  • Gilles Dreu, né en 1934 à Dreux, chanteur.


  • Marcel Dantheny, né en 1936, footballeur professionnel ayant joué de 1968 à 1973 au FC Drouais.


  • Bernard Fournet, né en 1941, athlète, spécialiste du 110 mètres haies, ayant participé aux Jeux olympiques d'été de 1964, formé à Dreux, membre de l'Étoile Sportive Saint-Pierre.


  • Jean-Yves Liénard (1942-2018), avocat, il était élève à l'institut Saint-Pierre à Dreux.


  • Victor Spahn, né en 1949, artiste-peintre français d'origine russe, lié à la ville de Dreux.


  • Olivier Roy, né en 1949, politologue, spécialiste de l'Islam, enseignant de philosophie dans un lycée drouais (1973-1981), réside à Dreux.


  • Yann Queffélec, né en 1949, écrivain, Prix Goncourt, il a fait une partie de sa scolarité à Dreux (Lycée Notre-Dame).


  • Laurent Percerou, né en 1951 à Dreux, évêque de Moulins (Allier).


  • Jean Fauque, né en 1951, parolier, chanteur et écrivain français, réside dans l'agglomération drouaise.


  • Éric Berdoati, né en 1964, maire de Saint-Cloud (92), ancien député des Hauts-de-Seine, il a longtemps pratiqué l'escrime à Dreux (cercle Demaille)


  • Jean d'Orléans, « duc de Vendôme », né en 1965, domicilié à Dreux.


  • Dieudonné, né en 1966, humoriste, propriétaire à Vert-en-Drouais, candidat aux élections législatives à Dreux en 1997 et 2012.


  • Denis Uhalde, né en 1966, compositeur, il était à l'école à Dreux (Saint-Pierre).


  • Cyrille Legendre, né en 1970, écrivain et journaliste français, auteur de roman policier.


  • François Bégaudeau, né en 1971, écrivain, a été professeur au lycée Branly de Dreux.


  • Nicolas Malfin, né en 1971, auteur de bande dessinée. Il est né à Dreux.


  • Pauline Levêque, née en 1978, illustratrice et auteur de contes pour enfants, épouse du romancier Marc Levy, elle a passé sa scolarité à Dreux de 1988 à 1995 (collège Camus, puis lycée Rotrou).


  • Patrick Vieira, né en 1976, joueur de football professionnel, arrivé à Dreux en 1985 où il fut formé au Dreux FC devenu en 1991 le FC Drouais.


  • Jib Pocthier, né en 1980 à Dreux, comédien.


  • Kalifa Cissé, né en 1984, joueur international de football. Il est né à Dreux.

  • Chloé Gosselin, née en 1984, mannequin, créatrice de mode, épouse du prestidigitateur David Copperfield. Elle est née à Dreux.


  • Yannick Lesourd, né en 1988 à Dreux, athlète français médaillé mondial en 2011.


  • Adrien Trebel, né en 1991 à Dreux, joueur professionnel de football.


  • Guerschon Yabusele, né en 1995 à Dreux, basketteur professionnel jouant aux Etats-Unis.


  • Mélissandre Pain, née en 1995 à Dreux, championne du monde de keirin.



Héraldique |







Blason de Dreux


Les armes de Dreux se blasonnent ainsi : « Échiqueté d’or et d’azur ».





Les armes de la ville ont pour origines celles de la maison de Braine. Robert Ier, cinquième fils du Roi Louis VI le Gros reçut le comté de Dreux en apanage en 1137 et épousa, en troisièmes noces, Agnès de Baudement en 1152. Il prit pour armes celles de la maison de Braine et donna ses armes aux habitants de Dreux en 1154, sans la bordure de gueules. À la place, les branches de chêne prirent place sur un fond d’argent et surmonté de la couronne de comte. Au début du XXe siècle, l’ornement extérieur, qui était la couronne de comte placée en cimier, fut remplacée par la couronne murale en forme de murailles crénelées.



Voir aussi |



Articles connexes |




  • Agglo du Pays de Dreux

  • Arrondissement de Dreux

  • Bataille de Dreux (1562)

  • Chapelle Royale de Dreux

  • Château de Dreux

  • Comtes de Dreux

  • Dreux Agglomération

  • Durocasses

  • Écomusée des vignerons et des artisans drouais

  • Feuille de Dreux (Fromage)

  • Forêt de Dreux

  • Gare de Dreux

  • Hippodrome de Dreux

  • Linéad (Réseau de Transport de l'Agglo du Pays de Dreux)

  • Maison Capétienne de Dreux

  • Personnalités Nées à Dreux

  • Région Naturelle du Drouais

  • Tornade du 18 août 1890 à Dreux

  • Unité Urbaine de Dreux



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Liens externes |




  • (fr) Voir - Dossier thématique de l'INSEE, statistiques démographiques et sociales.

  • Site officiel de la mairie de Dreux

  • Site de l'Office de Tourisme de Dreux


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Gemeinsame Normdatei





Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |




  1. a et b
    Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France : 2 éd. revue et complétée, Paris, Librairie Guénégaud, 1979, 738 p., 24 cm (ISBN 2-85023-076-6, notice BnF no FRBNF34621655), p. 254



  2. Philippe Lemaitre, Histoire De La Ville Et Du Château De Dreux, Dreux, Librairies de Lemenestrel et de Huchot, 1850, 602 p. (lire en ligne)


  3. Philippe Lemaître, Histoire de la ville et du château de Dreux, Dreux, Lemenestrel et Huchot, 1850, 602 p. (lire en ligne), page 57-58-59-67


  4. Dreux, ses antiquités, chapelle Saint-Louis par Eustache de Rotrou


  5. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 20


  6. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 21


  7. Charles Maillier, Dreux et le pays drouais, Dreux, éd. Jean-Marc Maillier, 1958


  8. L'Action républicaine du 6 juin 1967.


  9. Usine à gaz de Vaugirard


  10. Ballon no 5 : « Le Céleste »


  11. dreux-par-pierlouim.over-blog.com Libération de Dreux, le 16 août 1944.


  12. www.afcvm.com 16 août 1944, Sam Isaacs le libérateur de Dreux.


  13. The Road to Germany: The Story of the 5th Armored Division, 5th Armored Division US Lone Sentry: http://www.lonesentry.com/gi_stories_booklets/5tharmored/


  14. L'Action républicaine du 11 août 1967.


  15. Article publié dans L'Action Républicaine du 2 septembre 1975 : "M. Hieaux évoque la situation des travailleurs étrangers à Dreux".


  16. La longue déclaration de Françoise Gaspard sur l'immigration est publiée dans le journal L'Action républicaine du vendredi 16 octobre 1981. Elle a pour titre : "Les immigrés : ils sont trop nombreux" Ce journal peut être consulté aux Archives départementales d'Eure-et-Loir, sous la cote PER 1981 10


  17. Jacques-François Simon, Les élections municipales de mars 1983, Le Monde, 1983, p. 66


  18. Voir l'article Alliances électorales du Front national#1983, le tournant de Dreux


  19. Philippe Cohen, Pierre Péan, Le Pen, une histoire française, Robert Laffont, 2012, p. 221


  20. Une petite ville en France, éditions Gallimard, 1990, 244 pages.


  21. https://books.google.fr/books?id=hFc26BrCHoQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false


  22. l'Odyssée


  23. Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  24. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  25. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  26. Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  27. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  28. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  29. Résultats des élections cantonales 2011 Dreux-sud sur le site du Ministère de l'intérieur.


  30. Résultats des élections cantonales 2008 Dreux-Est sur le site du Ministère de l'intérieur.


  31. Résultats des élections cantonales 2008 Dreux-Ouest sur le site du Ministère de l'intérieur.


  32. Résultats des élections cantonales 2004 Dreux-sud sur le site du Ministère de l'intérieur.


  33. Résultats de l’élection européenne 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  34. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  35. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  36. Résultats de l’élection régionale 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur


  37. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  38. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  39. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  40. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  41. Nonna Mayer, Pascal Perrineau, Le Front national à découvert, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1996, p. 42


  42. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.


  43. Jumelage | Dreux.com, consulté le 19 juillet 2014


  44. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  47. Commune : Dreux - 28134, Insee 2010


  48. DSDEN d'Eure-et-Loir


  49. Circonscription territoriale Dreux I-DSDEN Eure-et-Loir


  50. Circonscription territorale Dreux II-DSDEN Eure-et-Loir


  51. Collèges de Dreux sur le site de la DSDEN d'Eure-et-Loir


  52. Lycées de Fontenay-sous-bois sur le site de la DSDEN du Val de Marne


  53. CIO d'Eure-et-Loir


  54. Dreux, « Alliance Dreux Basket - Dossier d'adhésion 2012-2013 - Tarif », sur www.alliancedreuxbasket.fr (consulté le 31 janvier 2017)


  55. « Fédération Française de Basketball », sur resultats.ffbb.com (consulté le 31 janvier 2017)


  56. « alliance Dreux basket », sur alliance Dreux basket (consulté le 30 janvier 2017)


  57. Doyennés et paroisses du Diocèse de Chartres


  58. Églises paroissiales de Dreux


  59. Église protestante unie de France


  60. ADD Assemblée de Dieu


  61. Consistoire de France


  62. Entre histoire et mémoire: les rapatriés d'Algérie : dictionnaire... par Abderahmen Moumen, p. 77


  63. Centres et les Temples Bouddhistes en Eure-et-Loir


  64. « Site du développement économique de Dreux », sur www.simplanter-a-dreux.fr .


  65. « Domaine de la chapelle royale Saint-Louis », notice no PA00097097, base Mérimée, ministère français de la Culture


  66. « Église Saint-Pierre », notice no PA00097098, base Mérimée, ministère français de la Culture


  67. « Ancien Hôtel-Dieu de Dreux », notice no PA00097099, base Mérimée, ministère français de la Culture


  68. « Ancien hôtel de ville, dit Le Beffroi », notice no PA00097100, base Mérimée, ministère français de la Culture


  69. « Anciennes imprimeries Lefèbvre et ancienne librairie Broult-Dividis », notice no PA28000003, base Mérimée, ministère français de la Culture


  70. « Hôtel de Caisse d'Epargne », notice no PA28000007, base Mérimée, ministère français de la Culture


  71. « Hôtel de Salvat-Duhalde », notice no PA28000008, base Mérimée, ministère français de la Culture


  72. « Maison romane », notice no PA28000025, base Mérimée, ministère français de la Culture


  73. « Ancien arsenal des pompiers », notice no PA28000001, base Mérimée, ministère français de la Culture


  74. Décret du 30 août 2004 portant classement comme forêt de protection de la forêt de Dreux sur le territoire des communes d'Abondant, Anet, Boncourt, Bu, Montreuil, Rouvres, Saussay et Sorel-Moussel dans le département d'Eure-et-Loir, JORF no 206 du 4 septembre 2004, p. 15678, texte no 21, NOR AGRF0401659D, sur Légifrance.




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