Boulevard de La Tour-Maubourg
7e arrt Boulevard de La Tour-Maubourg | ||
À l'angle du boulevard et du quai d'Orsay. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | 7e | |
Quartier | Invalides École-Militaire Gros-Caillou | |
Début | 43, quai d'Orsay | |
Fin | 2, avenue de Lowendal | |
Morphologie | ||
Longueur | 950 m | |
Largeur | 26 m | |
Historique | ||
Création | 1827 et 1858 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 5306 | |
DGI | 5383 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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Le boulevard de La Tour-Maubourg est une des artères du 7e arrondissement de Paris (France), partant de la Seine pour rejoindre la place Vauban. Elle longe les Invalides.
Sommaire
1 Situation et accès
2 Origine du nom
3 Histoire
4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
5 Références
Situation et accès |
Orienté nord-sud, long de 950 mètres, il commence au 43, quai d’Orsay et se termine au 2, avenue de Lowendal. Il est à sens unique sur toute sa longueur, dans le sens sud-nord.
Il est desservi par la ligne , à la station La Tour-Maubourg, et par les bus RATP de la ligne 28.
Origine du nom |
Il porte le nom du général français, ministre de la Guerre et gouverneur des Invalides le marquis de La Tour-Maubourg (1768-1850)[1].
Histoire |
Le boulevard est ouvert en 1827 entre les avenues de Tourville et de La Motte-Picquet, c'est-à-dire le long de l'hôtel des Invalides. Il est cédé par l'État à la ville en vertu de la loi du 19 mars 1838[2]. En 1858, le boulevard est prolongé jusqu'à la Seine.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |
No 1 : hôtel particulier de Montesquiou-Fezensac, édifié pour Robert de Montesquiou et son frère, en 1858, par l'architecte Joseph-Michel Le Soufaché, actuellement occupé par le Centre culturel de Chine.
No 2 : ancien hôtel Le Bigre, édifié pour le comte Jean Le Bigre, actuellement résidence de l'ambassadeur des Émirats arabes unis. Entre 2001 et 2002, le siège du RPR se trouve dans ce bâtiment[3].
No 22 : la poétesse et romancière Anna de Noailles naît à cette adresse en 1876.
No 62 : Éliane Petit de La Villéon, artiste peintre, graveur et sculptrice, y résida.
No 88 : une plaque rappelle que Pol Neveux, écrivain champenois, membre de l'Académie Goncourt, résida à cet endroit de 1917 à 1939.
Références |
Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997 , etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117, présentation en ligne), p. 25.
Loi autorisant la cession gratuite, à la ville de Paris, d'avenues et places dépendant de l'hôtel des Invalides et de l'École militaire, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1838, tome 38, p. 30.
Bernard Lachaise, « Rue de Solférino : no 5 ou no 10 ? RPF ou PS ? », charles-de-gaulle.org, consulté le 25 novembre 2015.
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