Open Vlaamse Liberalen en Democraten





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Open Vlaamse Liberalen en Democraten

Image illustrative de l’article Open Vlaamse Liberalen en Democraten
Logotype officiel.
Présentation
Président

Gwendolyn Rutten
Fondation

1846 (Parti libéral)
1961 (PLP-PVV)
1971 (PVV)
1992 (VLD)
2007 (Open VLD)
Siège
Rue Melsens 34
1000 Bruxelles

Positionnement

Centre droit[1]
Idéologie

Libéralisme[2],[3]
Social-libéralisme[4]
Europhilie[4]
Affiliation européenne

ALDE
Affiliation internationale

Internationale libérale
Adhérents
60 000 (2018)[5]

Couleurs

Bleu
Site web openvld.be
Représentation

Députés européens
(collège électoral néerl.)

3 / 12


Députés fédéraux
(groupe néerlandophone)

14 / 87


Sénateurs
(groupe néerlandophone)

5 / 35


Députés flamands

19 / 124


Députés bruxellois
(groupe néerlandophone)

5 / 17


L’Open Vlaamse Liberalen en Democraten, en abrégé Open Vld (en français : « Libéraux et démocrates flamands »), est un parti politique belge, d'inspiration libérale et présent en Belgique néerlandophone. L'Open Vld est membre du Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE). Actuellement, Guy Verhofstadt préside le groupe libéral au Parlement européen.


Sa présidente est Gwendolyn Rutten.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Présidents depuis 1992


  • 3 Résultats électoraux


    • 3.1 Parlement fédéral


    • 3.2 Parlement régionaux


      • 3.2.1 Parlement de Bruxelles


      • 3.2.2 Parlement flamand




    • 3.3 Parlement européen




  • 4 Notes et références


  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Bibliographie


    • 5.2 Articles connexes


    • 5.3 Liens externes







Histoire |


L'aile néerlandophone du parti libéral belge (créée en 1846) est nommée Partij voor Vrijheid en Vooruitgang (PVV) au lendemain de la deuxième guerre mondiale[6]. Il devient un parti autonome du parti de la liberté et du progrès en 1972. Lors des élections législatives de 1981, le PVV et son pendant francophone le PRL, réalisent un de leurs meilleurs scores et occupent le pouvoir jusqu'en 1985. Du début des années 1980 au début des années 2000, sa personnalité emblématique est Guy Verhofstadt[7].


Après les élections de 1991, qui voient la percée du Vlaams Blok et un recul des sociaux chrétiens, Guy Verhofstadt est appelé pour former un gouvernement. Il tente en vain de créer une coalition socio-libérale, mais n'est pas suivi par les socialistes flamands. À la suite de cet échec, Guy Verhofstadt lance un « refondation intellectuelle » du parti. En 1992, il publie un deuxième manifeste, De weg naar de politieke vernieuwing (La voie vers le renouveau politique) et, en fin d'année, mène la fondation d'un nouveau parti, Vlaamse Liberalen en Democraten (VLD), affichant l'objectif d'en faire le premier parti en Flandre. À cette fin, le VLD s'ouvre et enregistre l'adhésion de transfuges de la Volksunie, et dans une moindre mesure du CVP, du SP et d'Agalev. La président du parti est désormais désigné par une élection directe. Guy Verhofstadt est réélu face à Herman De Croo[8].


En tête des enquêtes d'opinion, le parti déchante lors des élections européennes de 1994, où il reste devancé de plus de cinq points par le CVP. Les élections législatives l'année suivante confirme cette deuxième place et reconduisent la coalition socialistes-sociaux-chrétiens, renvoyant le VLD dans l'opposition pour quatre ans de plus[9]. Verhofstadt prend du recul avec la politique belge. Le candidat qu'il soutient à la présidence du parti, Patrick Dewael, est battu par Herman De Croo. Sous la présidence de celui-ci, le parti se recentre et « efface certains « excès » de la période 1981-1995[10]. »


Les résultats des élections législatives de 1999 sont pour les libéraux une « divine surprise »[11]. L'effondrement du CVP permet au VLD de devenir le premier parti flamand, malgré une faible progression[12]. Les libéraux sont la première force politique du pays, devant les sociaux chrétiens et les socialistes, pour la première fois depuis l'instauration du suffrage universel[13], et pour la première fois depuis soixante, un libéral, Guy Verhofstadt, devient premier ministre[14].


Guy Verhofstadt abandonne ce poste en mars 2008. En février 2007, le cartel formé par le VLD et Vivant décide de se présenter aux élections législatives sous le nom d'Open Vld.


Après avoir provoqué la chute du gouvernement Leterme II, le parti subit un revers électoral aux élections fédérales anticipées de 2010 en perdant 5 sièges sur 18 à la Chambre, 3 sur 9 au sénat et plus d'un quart de son électorat. Toutefois, les libéraux flamands siègent dans le gouvernement dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo.



Présidents depuis 1992 |







































Periode
Nom
1992-1995

Guy Verhofstadt
1995-1997

Herman De Croo
1997-1999

Guy Verhofstadt
1999-2004

Karel De Gucht
2004-2009

Bart Somers
2009

Guy Verhofstadt
2009-2012

Alexander De Croo
depuis 2012

Gwendolyn Rutten


Résultats électoraux |



Parlement fédéral |














































































Année
Chambre des représentants
Sénat
Gouvernement
Voix
%
Sièges
Voix
%
Sièges


1995
798 363
13,1

21 / 150

796 154
13,3

6 / 40

Opposition

1999
888 973
14,3

23 / 150

952 116
15,4

6 / 40


Verhofstadt I

2003
1 009 223
15,4

25 / 150

1 007 868
15,4

7 / 40


Verhofstadt II

2007
789 445
11,8

18 / 150

821 980
12,4

5 / 40


Verhofstadt III Leterme I, Van Rompuy et Leterme II

2010
563 873
8,6

13 / 150

533 124
8,24

4 / 40


Di Rupo

2014
659 582
9,8

14 / 150





Michel


Parlement régionaux |



Parlement de Bruxelles |



Parlement flamand |



Parlement européen |



Notes et références |





  1. (en) Josep M. Colomer, Comparative European Politics, Taylor & Francis, 24 juillet 2008, 220– p. (ISBN 978-0-203-12362-1, lire en ligne)


  2. (en) « Flemish Liberals and Democrats », sur The Democratic Society, 6 février 2014(consulté le 5 octobre 2018)


  3. (en) Wolfram Nordsieck, « Flanders/Belgium », sur Parties and Elections in Europe, 2014(consulté le 5 octobre 2018)


  4. a et b(en) Dimitri Almeida, The Impact of European Integration on Political Parties: Beyond the Permissive Consensus, Routledge, 27 avril 2012(lire en ligne), p. 107


  5. (en) « Open VLD heeft de meeste leden en steekt CD&V voorbij », deredactie.be,‎ 30 octobre 2014(lire en ligne)


  6. Voir Nicolas Dedecker, "L’Open Vld" dans Pascal Delwit, Jean-Benoit Pilet, Émilie van haute (eds), Les partis politiques politiques en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2011, p. 129-144.


  7. Pascal Delwit, Vie politique en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2010.


  8. Delwit 2012, p. 266-267


  9. Delwit 2012, p. 267-268


  10. Delwit 2012, p. 268-269


  11. Delwit 2012, p. 266, 360


  12. Delwit 2012, p. 360


  13. Delwit 2012, p. 272, 289


  14. Delwit 2012, p. 272, 360




Voir aussi |



Bibliographie |


  • Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Éditions de l'université de Bruxelles, 2012, 3e éd. (1re éd. 2009), 438 p. (ISBN 9782800415215)


Articles connexes |


  • Personnalités de l'OpenVLD


Liens externes |


  • « Site Web de l'Open Vld »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)



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