Psaumes pénitentiels






Les psaumes pénitentiels ou psaumes de confession est le nom donné aux psaumes 6, 32, 38, 51 (aussi appelé Miserere), 102, 130 (aussi appelé De profundis) et 143 car ils expriment la tristesse du péché.


Nommés ainsi depuis le VIIe siècle, ils auraient été choisis par saint Augustin au début du Ve siècle. Dans la tradition de l'Église, le Miserere est le psaume pénitentiel par excellence.


Ils ont notamment été mis en musique par de nombreux compositeurs dont Orlando de Lassus dans ses Psalmi Davidis poenitentiales en 1584. Gregorio Allegri et Josquin des Prez sont aussi réputés pour leur pièces sur ces psaumes. Le De profundis a été mis en musique par d'innombrables compositeurs et chantres.


Des traductions de psaumes pénitentiels en anglais furent entreprises par quelques-uns des plus grands poètes d'Angleterre sous la Renaissance, dont Thomas Wyatt, Henry Howard et Philip Sidney. En Italie, la traduction de Laura Battiferri fut très appréciée.


À la même période en France, on relève plusieurs traductions des psaumes pénitentiels en vers français :



  • anonyme, 1491 : Les sept pseaulmes penitenciaulx et la letanie en francoys


  • Pierre Gringore, 1541 : Ensuyt une paraphrase et devote exposition sur les sept tresprecieux & notables Pseaulmes du Royal prophete David, non sans cause ditz penitentiels, car devotement recites & premedites, reduysent le penitent de lestat de peche a lestat de grace & vertu


  • Nicolas Rapin, 1588 : Les sept pseaumes penitentiels


  • Jean de La Ceppède, 1593 : Imitation des pseaumes de la penitence de David

  • et surtout quelques décennies plus tard une traduction de Corneille, 1670, publiée avec sa traduction de l'Office de la Sainte Vierge.


De manière générale, on observe à cette période un vaste mouvement de traduction des psaumes en vers français (Louis Des Masures en traduit vingt en 1557; Philippe Desportes en publie cent en 1600 ; surtout Clément Marot et Théodore de Bèze s'associent pour traduire les cent cinquante psaumes de 1541 à 1563) et les psaumes pénitentiels sont manifestement, dans ces vastes entreprises, parmi les priorités des poètes.


Avant la suppression de la tonsure par Paul VI en 1972, les sept psaumes pénitentiels étaient donnés à lire aux nouveaux clercs tonsurés.



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