Clichy
Clichy-la-Garenne redirige ici.
Pour les articles homonymes, voir Clichy (homonymie).
Clichy Clichy-la-Garenne.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
L'église Saint-Médard restaurée à partir de 1623 par saint Vincent de Paul, alors curé de la paroisse. | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Canton | Clichy (bureau centralisateur) | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Boucle Nord de Seine | ||||
Maire Mandat | Rémi Muzeau 2015-2020 | ||||
Code postal | 92110 | ||||
Code commune | 92024 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clichois | ||||
Population municipale | 60 819 hab. (2015) | ||||
Densité | 19 746 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 54′ 16″ nord, 2° 18′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 35 m | ||||
Superficie | 3,08 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-clichy.fr | ||||
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Clichy, nommée également Clichy-la-Garenne, est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, chef-lieu de canton, située au nord-ouest de Paris dans sa première couronne.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie et relief
1.3 Climat
1.4 Voies de communication et transports
1.4.1 Voies routières
1.4.2 Voies de communication et transports
1.4.2.1 Métro
1.4.2.2 Tramway
1.4.2.3 RER
1.4.2.4 Transilien
1.4.2.5 Bus
1.4.2.6 Projets
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
2.3 Projets d'aménagements
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Moyen Âge
4.2 De la Renaissance à la Révolution
4.3 Période contemporaine
5 Politique et administration
5.1 Rattachements administratifs et électoraux
5.2 Intercommunalité
5.3 Tendances politiques et résultats
5.4 Liste des maires
5.5 Politique de développement durable
5.6 Ville sportive
5.7 Ville internet
5.8 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Enseignement
6.2.1 Établissements scolaires
6.2.2 Enseignement supérieur
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Santé
6.5 Sports
6.6 Médias
6.7 Cultes
6.7.1 Culte catholique
6.7.2 Culte israélite
6.7.3 Culte musulman
6.7.4 Culte protestant
7 Économie
7.1 Revenus de la population et fiscalité
7.2 Emploi
7.3 Entreprises et commerces
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.2 Clichy au cinéma et à la télévision
8.3 Clichy dans la littérature
8.4 Personnalités liées à la commune
8.5 Héraldique, logotype et devise
9 Pour approfondir
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
Clichy est une commune limitrophe de Paris, limitée au sud-ouest par Levallois-Perret, au nord-est par Saint-Ouen-sur-Seine, au nord-ouest par la Seine (en face d’Asnières-sur-Seine) et enfin au sud par le 17e arrondissement de Paris.
Carte de la commune.
Vue de la commune en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief |
La superficie de la commune est de 308 hectares ; l'altitude varie de 23 à 35 mètres[1].
Climat |
Voir Climat Paris
Voies de communication et transports |
Voies routières |
Clichy contient sept routes départementales (D 17, D 19, D 911,D 912, D 1, D 110 et D 17b). La RD 1 est constituée des quais de Clichy, les deux principales sont la RD 911 et RD 19. Ces deux routes sont à sens unique. La RD 911 (boulevard Jean-Jaurès) va en direction de Paris et la RD 19 (rue Martre) en direction des communes d'Asnières et de Gennevilliers. La RD 17 traverse la ville de Clichy d'est en ouest et va de la gare de Clichy - Levallois à la place de la République-François Mitterrand, suivie de la D 17B jusqu'à Saint-Ouen.
La RD 912 (boulevard Victor-Hugo) entre la porte de Clichy et Saint-Denis constitue la Route de la Révolte pendant la Révolution française.
Desservie par le boulevard périphérique de Paris, le territoire de la commune est mitoyen de la capitale par la porte de Clichy et la porte Pouchet.
La commune devait être traversée par l'autoroute A15 prévue à l'origine pour rejoindre le périphérique. Ce schéma d'aménagement a été remplacé par un simple projet d'avenue urbain reliant, sur la même emprise, le pont de Gennevilliers au boulevard Victor-Hugo (RD 912) - qui est relancé en 2018.
Voies de communication et transports |
Clichy est desservie par le métro, le tramway, le RER et le Transilien et le bus.
Métro |
Mairie de Clichy
Porte de Clichy
Tramway |
- Épinettes-Pouchet
- Porte de Clichy
RER |
Saint-Ouen
Transilien |
Clichy - Levallois
Bus |
- Du réseau RATP : 54 66 74 138 165 173 174 274 340 341 TUCe TUCo ;
- Du réseau de bus Noctilien : [2].
Projets |
Desserte par la ligne 14 du métro en 2020[3].
Clichy - Saint-Ouen
Porte de Clichy
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
L’Insee découpe la commune en six « grands quartiers » soit Centre ville, Bac d’Asnières – Valiton – Fournier, Berges de Seine – Quartier Nord, Victor-Hugo – République, Entrée de ville, Moreuil - Gambetta, eux-mêmes découpés en 24 îlots regroupés pour l'information statistique[4].
Le parc Roger-Salengro de Clichy, se trouve dans le quartier République. Léo Delibes a financé sa construction, ayant résidé chez sa belle-mère Mademoiselle Denain à Clichy juste en face du futur parc. Il comprend des rares arbres centenaires comme un cyprès chauve de Louisiane, un pin pleureur de l’Himalaya, ou encore un frêne ou un noyer noir d’Amérique[réf. nécessaire].
Logement |
Avec 19 129 habitants/km2 au dernier recensement, Clichy est une commune urbanisée, qui connait une hausse importante de sa population.
Projets d'aménagements |
La ville possède sur son territoire une zone urbaine sensible : Entrée de Ville - Victor Hugo[5]. Ce quartier proche de la porte de Clichy dans lequel 18 % de la population de la commune habite est composé de nombreux immeubles insalubres en cours[Quand ?]de réhabilitation depuis 2015.
Toponymie |
Clipiacum en 652[6], Clippicum superius en 635[6], Clichy en l’Aunois[6], Clippiaco en 717[7], Clichiaci in Garenna (Clichy la Garenne)[8].
La localité est citée sous le nom de Clippiaco dans le cartulaire général de Paris (717), Clipiacum dans une donation de Louis le Gros de... Au Moyen Âge, le bourg s'est ensuite appelé Clichiaci in Garenna (Clichy la Garenne) dans un écrit de 1625 en raison du fait que le lieu était prisé par les Chasses royales (une garenne désignant à l'origine un espace réservé à certaines espèces de gibier)[9],[10],[11]. Il faut cependant se méfier de ce type de toponyme, car le terme de « garenne » a parfois été utilisé comme synonyme de « varenne » qui désigne aussi bien une terre inculte qu'arable et limoneuse[12].
La commune fut nommée officiellement Clichy-la-Garenne au moins jusqu'en 1818[13].
La commune a également porté le nom révolutionnaire de Clichy-sur-Seine durant la Révolution, puis Clichy-la-Patriote de 1793 à 1795[réf. nécessaire]. Elle est encore parfois appelée Clichy-la-Garenne[10],[11] de façon non officielle afin d'éviter une éventuelle confusion avec la commune de Clichy-sous-Bois dans le département de la Seine-Saint-Denis.
Histoire |
Moyen Âge |
Au VIe siècle, le territoire s'étendait :
- jusqu'aux portes du Louvre ;
- jusqu'aux limites de la forêt de Rouvray Boulogne-sur-Seine, la cité de Saint-Denis et Montmartre.
Toujours au VIe siècle, il apparait clairement dans une charte de Chilpéric Ier (roi des Francs), la mention d'un palacio Clippiaco.
Les premières traces de Clichy remontent en 625, dans les chroniques du palais royal de Clippiacum (Clichy). Clotaire II, père de Dagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de ses futurs administrateurs.
Clichy fut un temps lieu de résidence des rois mérovingiens et domaine de Dagobert Ier (il y épouse Gomatrude en 626), elle se nommait à l'époque Clippiacum. Son territoire devint ensuite chasse royale.
En 626, le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l’usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.
Saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert Ier, nait en 630 au palais de Clichy.
Au terme d'une assemblée exceptionnelle, se déroulant en 633, des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d’Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.
La bonne réputation de Gaël provenant aux oreilles de saint Ouen et par l’intermédiaire d'Éloi, conseiller de Dagobert, la paix est négociée à Clichy en 636 entre Dagobert et Gaël roi de Domnonée, au nord de la Bretagne. La Bretagne est alors pacifiée.
Quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France-Occidentale) et l'Austrasie (France-Orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans la villa royale de Clichy, où il s'éteint en 684. Le palais se trouvait vraisemblablement sur le monticule où est toujours située l'église du Vieux-Saint-Ouen[14].
En 717, Chilpéric II fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (l'unique vestige de cette forêt est le bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)[15].
Dans une charte signée en 741 à Clichy, dans le palais public (expression rencontrée pour la première fois), Charles Martel renouvelle la donation à l'abbaye de Saint-Denis de « tout le village de Clichy, avec ses terres, ses édifices, ses maisons, ses laboureurs, ses esclaves, ses vignes, ses près, ses cours d'eau, possédés par les personnes de l'un ou l'autre sexe ».
En 885, les Normands détruisent le palais royal et les villages environnants.
En 1193, Philippe-Auguste détache Clichy du domaine royal pour en faire une seigneurie féodale, en échange du château de Pierrefonds, au profit de Gaucher de Châtillon (il en sera le premier seigneur), allié de la famille royale (il était petit-fils de Robert de France). Par mariages successifs, la seigneurie passe, par les « dames de Clichy », de familles nobles en familles nobles.
Au XIIe siècle, la paroisse de Clichy englobe Monceau, Courcelles, les Ternes, Levallois, le Roule, la ville L'Évêque et s'étend jusqu'aux portes du Louvre (porte Saint-Honoré).
La partie « levalloisienne » de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture (1215). Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la Vigne aux prêtres ».
En 1334, le sire de Ferrières est seigneur de Clichy. Un conflit l'oppose à l'abbaye de Saint-Denis sur le « droit d'épave », droit lucratif puisque la Seine était une grande voie de communication de l'époque (cet épisode pourrait être la référence de l'île des Ravageurs dont Eugène Sue parle dans les Mystères de Paris).
Vers 1400, un intendant chargé d'administrer le territoire au nom du seigneur. Puis apparait un nouveau seigneur ; Pierre II de Giac, seigneur de Soupy, de Josserand, de Saint-Germain-du-Bois-Remy, de Châteaugay, etc., premier grand chambellan de France, chancelier du duc de Berry, puis chancelier de France, il mourut en 1427.
Durant la guerre de Cent Ans, Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris en 1429, vint camper à Monceau avant d'attaquer la porte Saint-Honoré. Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy pour la levée des armées au son de « Mont-Joye-Saint-Denis[16] » (cri de ralliement des armées féodales). Cet épisode précède la conquête infructueuse de Paris par Charles VII en 1429.
Au Moyen Âge, la plaine de Clichy, lieu résidentiel recherché de par son état de remises de garenne pour les chasses royales, prend le nom de Clichy-la-Garenne.
De la Renaissance à la Révolution |
Selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.
« La Providence ménagea à saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »
— Abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Histoire de Clichy-la-Garenne, Éditions Poussielgue[17]
Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard à Clichy, ville appelée par la suite Clichy-La-Garenne où il fait ses débuts en pastorale paroissiale. Il reconstruit l'église qui tombait en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables de 1622 à 1630. Cette église existe toujours au XXIe siècle. Le cardinal de Bérulle le fait nommer curé fin 1611. Il prend possession de la cure le 2 mai 1612 ; c'est une paroisse de six cents habitants, semi-rurale - elle est surtout habitée par des maraîchers - et Vincent y est à l'aise ; il fait le catéchisme, répare le mobilier de l'église. En 1613, saint Vincent de Paul entre comme précepteur, dans l'illustre famille des Gondi. Pendant son séjour dans la maison de Gondi ; ou il devait « faire sa résidence continuelle et actuelle ». Un historien du XIXe lui prête ses propos : « Je m'éloignais tristement de ma petite église de Clichy, mes yeux étaient baignés de larmes et je bénis ces hommes et ces femmes qui venaient vers moi et j'avais tant aimés ». Il pouvait aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournaient à Paris dans leur hôtel de la rue Pavée-Saint-Sauveur. En 1617, il fonde, avec les dames aisées de la ville, les « Dames de la Charité » pour venir en aide aux pauvres. En 1623, il créa la « Compagnie des Filles de la Charité ». Elles prirent ensuite le nom de « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul ». Leur nombre se multiplia rapidement. Cet ordre eut à Clichy sa maison mère depuis le début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1970. Il quitta la paroisse en 1627.
C'est également à Clichy que « monsieur Vincent » fit la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[18]. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail fut son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il mourut en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.
Saint Vincent de Paul devient le patron de Clichy.
Début mai 2017, disparue depuis des décennies, la relique du saint, a été retrouvée à Clichy, en marge des travaux de rénovation par les ouvriers qui travaillaient au chantier de rénovation de l’église Saint-Médard. C’est un tout petit morceau d’os ; En l’occurrence, un os du bras. Précieusement conservé dans un tube de verre, avec dorures et scellés. L’objet était dissimulé sous une latte du plancher du clocher. cette relique a été offerte à Clichy en 1830 par l’archevêché de Paris. Un don en mémoire du passage de Saint Vincent de Paul dans la commune, au XVIIe siècle. Une plaque apposée au-dessus des fonts baptismaux évoque effectivement l’existence de la relique : « Dans cette église bâtie par Saint-Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras droit ». Elle aurait disparu entre 1934 et 1970. La rumeur rapporte qu’elle aurait été subtilisée par une religieuse ou quelqu’un qui craignait pour cet objet sacré[19].
Le quartier du Roule est détaché de Clichy en 1690. Il est bientôt érigé en paroisse indépendante (1697) et, en 1722, il devient partie intégrante de Paris.
La seigneurie d'Asnières échoit par mariage à Guillaume Bautru qui à sa mort laisse deux filles : l'une mariée au marquis de Vaubrun, l'autre au comte de Maulevrier, frère du célèbre Jean-Baptiste Colbert, ministre du roi Louis XIV. Ces deux personnalités gèrent en commun le patrimoine de leurs femmes, mais ils meurent prématurément au service du roi, car ils exercent tous les deux le métier militaire. Marguerite Bautru, marquise de Vaubrun devient l'unique propriétaire. Elle occupe réellement le château seigneurial et se livre à de multiples travaux d'agrandissement et d'embellissement portant notamment sur la réfection du parc du château. Elle fait planter des arbres tout le long des grands axes de sa propriété (la largeur de la rue de Clichy, près de la place de Clichy, souligne la fin de cette seigneurie).
En 1784, Clichy perd un tiers de son territoire. Louis XVI accorde aux fermiers généraux la construction d'une enceinte absorbant les terrains clichois situés au-delà de l'actuelle place de Clichy. Le mur se construit à la limite des actuels boulevard de Clichy, des Batignolles, de Courcelles et de Monceau.
Période contemporaine |
Le premier conseil municipal se réunit le 3 février 1790 et élit Georges Soret en qualité de premier maire de la commune. De 1790 à 1795, Clichy est un canton du district de Franciade (Saint-Denis).
À la même époque, l'activité clichoise principale est la blanchisserie (elle principalement établie au bord de la Seine). En 1793, Bernardin, ancien religieux, demande et obtient le changement de nom de Clichy-la-Garenne en « Clichy-la-Patriote » avant de reprendre son nom en 1795.[réf. nécessaire]
Au début du XIXe siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain va isoler la moitié sud-ouest de Clichy, qui dès lors va se développer plus tardivement et très différemment du reste de la ville (à l’instar d’autres communes telles que Colombes et l’écart de Bois-de-Colombes, future Bois-Colombes).
Durant la défense de Paris devant les Russes en 1814, le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy.
En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations. La reddition de Paris, et le refus de combattre des généraux qui l'accompagnent, décident Napoléon à abdiquer à Fontainebleau le 6 avril.
Dès 1822, Jean-Jacques Perret lance sur ce territoire une opération d’envergure. Il lance la construction de lotissements, mais son opération échoue, ce qui a pour conséquence de l’entraîner dans une fulgurante faillite. À la suite de cela, Nicolas Eugène Levallois reprend les lotissements, cette fois-ci l’opération connaît un grand succès. Cela lance réellement le développement, sur une base nettement plus rectiligne, du futur « village Levallois », du nom de son constructeur, d'abord en tant que nouveau quartier de Clichy.
En 1830, une partie au sud-est de la commune de Clichy est érigée en nouvelle commune éphémère : les Batignolles-Monceau, limitrophe de Paris (alors encore plus petite qu'aujourd'hui).
Dans l’obligation de quitter Boulogne ou il avait acheté la verrerie de son beau-père, Louis-Joseph Maës, futur maire de la ville, installe, en 1842, sa nouvelle fabrique dans la commune. Sous l’impulsion de Louis Clémandot, directeur de la cristallerie, Louis-Joseph Maës cherche à développer de nouvelles techniques et à mettre au point des matières originales pour ses futures créations, tant au niveau des compositions qu’au niveau des colorations. Ces innovations vaudront à la Cristallerie de Clichy une renommée internationale. Elles seront récompensées aux Expositions universelles dès 1850. La Cristallerie de Clichy compte plus de 300 ouvriers dans les années 1860 et devient la troisième cristallerie française. La cristallerie cesse toute activité dès 1896.
En 1846, Le conseil municipal de Clichy autorise l’appellation de « village Levallois » à ce nouveau quartier au sud-ouest de la ville séparé par la ligne de chemin de fer et en plein développement. La municipalité, représentée par Louis Joseph Maës, qui sera maire de 1858 à 1870, contribue par son action à développer le « village Levallois » jusqu'à ce que ses résidents demandent leur indépendance.
Scène de la campagne de France de 1814, toile d'Horace Vernet.
Le boulevard Victor-Hugo, dans les années 1900.
Clichy dans l'entre-deux-guerres, déjà desservi par des autobus de la STCRP
Façade de La Maison du Peuple de Clichy.
En 1860, Clichy reprend une partie de son territoire définitif lors de l'annexion par Paris des territoires des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie nord-ouest de l'ancienne commune de Batignolles-Monceau située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors réintégrée à Clichy.
En 1866, Napoléon III promulgue une loi portant création de la commune de Levallois-Perret à partir de l'ancien « village Levallois », celle-ci prenant effet le 1er janvier 1867, la ville de Clichy perdant près de la moitié de son territoire pour obtenir sa délimitation actuelle, le long de la ligne de chemin de fer qui constituera pourtant aussi un moyen de communication important avec Paris commun aux deux communes, qui se partagent alors l'actuelle gare de Clichy - Levallois.
La cité Jouffroy-Renault, édifiée à la fin du Second Empire dans les années 1870-1880, est la première réalisation importante dans le domaine du logement social à Clichy. Cette cité, construite dans une impasse par l’architecte Léon Henri Picard dit Hervey Picard, est composée de 76 pavillons semblables, constitués d’un étage surmonté d’un comble, et d’un jardinet devant. Elle est fondée en 1865 par Mme Thénard, veuve du frère cadet de Louis Jacques Thénard (1777-1857), savant chimiste promu baron de l’Empire par Napoléon Ier. Les pavillons sont alors loués avec promesses de vente, payables en 15 ans par mensualités. Un système qui a beaucoup prospéré de nos jours, mais qui, financé par un simple particulier, représentait alors un moyen d’accession à la propriété très « social ». Cette cité est représentative de l’effort réalisé au XIXe siècle par des bourgeois et industriels « philanthropes ».
En 1882, commémoration au cimetière de la rue Chance-Milly, de l'épisode de la prise de la redoute de Montretout lors la Bataille de Buzenval du 19 janvier 1871 pendant la guerre franco-prussienne. Six Clichois ont donné leur noms aux rue de Clichy cette année : le sous-lieutenant Castérès, le sergent-major Morice, le caporal Leroy, le clairon Huntziger, les gardes Poyer, Klock et Martissot. Tous font partie du 34e bataillon dit de Clichy.
En 1889, une jeune employée en blanchisserie fera bien parler d’elle, il s’agit de Louise Joséphine Weber, plus connue sous le nom de la Goulue, « immortalisée » par Henri de Toulouse-Lautrec.
En mai 1891, l’affaire de Clichy.
En 1910, c’est le début de l’industrialisation. Les architectes Paponot et Simoneta construisent les entrepôts du Printemps. Plus tard, ceux-ci seront classés monument historique.
La ville fut desservie aussi par de nombreuses lignes de tramways, qui seront exploitées dans le réseau de l'ancienne STCRP, avant son absorption dans la RATP, qui les remplacera par un réseau de bus et le prolongement de la ligne 13 du métro parisien, et l'exploitation par la SNCF (via la gare de Clichy-Levallois) des lignes ferroviaires de la banlieue ouest de Paris depuis Saint-Lazare et de l'ancienne ligne de la petite ceinture de Paris (ligne aujourd'hui fermée depuis l'ouverture de la ligne B du Réseau express régional d'Île-de-France).
Après la guerre, Citroën bâtit une usine à Clichy, pour faire face à la forte demande d'automobiles, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.
En 1935, à la demande de la commune, Jean Prouvé dessine la future « Maison du Peuple de Clichy » qui sera construite entre 1935 et 1940. La Maison du Peuple de Clichy est à la fois « un joyau architecturale de la première couronne »[20] et « un bijou mécanique »[21] classé aux monuments historiques en 1983[22].
En 1937, survient la fusillade de Clichy. En 1940, Maurice Thorez revient sur ces évènements et écrit un texte virulent, dans lequel il s'en prend à Léon Blum et ses ministres pour cette fusillade.
En 1948, s’installe dans la commune le siège social de la société BiC, qui produit notamment des stylos et accessoires jetables. Elle fêtera ses 60 ans de présence sur le territoire de la commune, en 2008. À ce jour, elle emploie 8 500 salariés dans le monde dont 500 au siège social de Clichy. Clichy est aussi le siège du groupe L'Oréal.
Dans les années 2000, plusieurs affaires judiciaires ont concerné la ville de Clichy : l’affaire Didier Schuller, l’affaire du Clichois et l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine.
Politique et administration |
Rattachements administratifs et électoraux |
Jusqu'à la réforme des élections départementales françaises entrée en vigueur pour la première fois les 22 et 29 mars 2015, Le canton de Clichy ne contenait qu'une partie de la commune, l'autre partie appartenait au canton de Levallois-Perret-Nord. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait constitue désormais le canton de Clichy
Intercommunalité |
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[23].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le 1er janvier 2016 à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[24].
Tendances politiques et résultats |
François Mitterrand en 1981 et François Hollande en 2012 ont lancé le début de leur campagne présidentielle victorieuse à Clichy[25]. François Hollande a ainsi déclaré « C'est à Clichy que tout a commencé ».
Gilles Catoire est réélu lors des élections municipales de mars 2014. Toutefois, le Conseil d’État annule le 11 mai 2015 ces élections ainsi que pour les villes d'Asnières-sur-Seine et de Puteaux, deux autres communes du département des Hauts-de-Seine. Celles de Clichy sont annulées au motif que la liste de Didier Schuller s'est indument appropriée les étiquettes de l'UMP et du MoDem au détriment de la liste officielle de Rémi Muzeau[26]. Dans l'attente de la tenue de nouvelles élections, la ville est gérée par une délégation spéciale nommée par le Préfet des Hauts-de-Seine[27]. Les élections municipales partielles sont organisées les 15 et 21 juin 2015, où l'ancien maire Gilles Catoire et son opposant Didier Schuller ne se représentent pas[28]. La liste « Oxygène » conduite par Rémi Muzeau (Les Républicains) obtient 48,83 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour, le 14 juin 2015[29]. À l'issue du second tour, la liste « Oxygène » l'emporte avec 57,82 % des suffrages exprimés[30],[31],[32].
Liste des maires |
Politique de développement durable |
- La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[39].
- Ville fleurie : la commune a été récompensée par trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[40]
- En 2017, la ville a lancé la 1re journée citoyenne de la propreté, au cours de laquelle des centaines de Clichois, accompagnés du maire et d'autres élus du conseil municipal ont parcouru et nettoyé les rues et parcs[réf. nécessaire].
Ville sportive |
En 2017, la commune obtient le label « Ville active et Sportive[41] » pour sa politique volontariste en faveur du sport : 40 clubs dont quelques centenaires, 2017 déclarée année du sport à Clichy ou encore l'événement "Nager Comme Camille" qui a rassemblé des dizaines de sportifs de haut niveau.
Ville internet |
En 2007, Clichy a reçu le label « Ville Internet @@@ »[42].
Jumelages |
Au 1er janvier 2010, Clichy est jumelée avec[43] :
Heidenheim an der Brenz (Allemagne) depuis 1959
Sankt Pölten (Autriche) depuis 1969 ;
Santo Tirso (Portugal) depuis 1990 ;
Southwark (Angleterre) depuis 2005 ;
Rubí (Espagne) depuis 2005.
Par ailleurs, la commune de Clichy a signé des contrats de partenariat en 2000 avec la commune de Ouakam au Sénégal[43] et en 2008 avec les communes de Sidi Rahhal au Maroc, Antsirabé à Madagascar, Saint-Louis au Sénégal et Kaboul en Afghanistan[43].
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 60 819 habitants.
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 23,6 %, 30 à 44 ans = 27 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
- 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 24,4 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 17 %, plus de 60 ans = 15,7 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 0,9 | |
3,1 | 5,6 | |
9,3 | 9,2 | |
17,6 | 17,0 | |
27,0 | 24,5 | |
23,6 | 24,4 | |
19,2 | 18,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,0 | |
4,8 | 7,8 | |
10,2 | 11,0 | |
18,5 | 18,9 | |
24,7 | 23,3 | |
21,0 | 19,9 | |
20,6 | 18,1 |
Enseignement |
Clichy est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires |
La ville administre 22 écoles primaires communales dont 12 écoles maternelles et 10 écoles élémentaires[49]. Trois collèges (collèges Jean-Jaurès, Jean-Macé et Vincent-Van-Gogh) sont également présents, ainsi que deux lycées (lycées Newton et René-Aufray).
Enseignement supérieur |
Centre universitaire de Clichy occupé de 1970 jusqu'en 2011 par des enseignements de l'Institut national des langues et civilisations orientales et (jusqu'en 1999) de l'Université René-Descartes.
École supérieure d'hôtellerie ESHotel[50]
- les classes post-bac (CPGE, sections de technicien supérieur) du lycée Newton ENREA (École nationale de radiotechnique et d'électricité appliquée, créée en 1941)[51]
Manifestations culturelles et festivités |
Annuellement, des manifestations pour la lutte contre la cancer du sein (Octobre Rose/La Clichoise) ont lieu depuis 2015.
Au mois de mai, le festival des arts de la rue et rassemble des animations de Théâtre, de théâtre d'objet, de mimes, de cirque, de musique, de danse et de déambulation sur deux jours depuis 2001.
Le festival est gratuit, est subventionné par le conseil départemental des Hauts-de-Seine et accueille près de deux mille personnes par an.
Le Rutebeuf est le théâtre et cinéma municipal de la ville de Clichy.
Santé |
Sports |
La commune dispose de plusieurs installations sportives, notamment la piscine municipale Gérard Durant, le Stade Georges Racine, six gymnases et un stand de tir[52].
Une course annuelle est organisée, intitulée « Les Foulées de Clichy » avec deux parcours, de 5km et de 10km.
La ville possède un club d'echecs, nommée Clichy Échecs 92, qui fait partie du top 12 français.
Médias |
Cultes |
Les Clichois disposent de lieux de cultes catholique, israélite, musulman et protestant.
Culte catholique |
Depuis janvier 2010, la commune de Clichy fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[53].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul : l'église Saint-Vincent-de-Paul, l'église Saint-Médard et l'église Notre-Dame-Auxiliatrice[54].
Culte israélite |
La synagogue Beth el Chelanou, dotée d'une architecture moderne a été inaugurée en 1993[55].
Culte musulman |
La communauté musulmane dispose du Centre cultuel et culturel, situé au 19, rue des 3 Pavillons »[56].
Culte protestant |
La communauté protestante de Clichy partage avec celle de Levallois-Perret, le temple de « la Petite étoile » administré par l'association cultuelle de
l’Église protestante unie de Levallois-Clichy[57].
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 591 €, ce qui plaçait Clichy au 20 247e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[58].
Emploi |
Entreprises et commerces |
Après 20 ans de reconversion économique, Clichy est devenue un pôle économique puissant : 375 000 m2 de bureaux, 1 100 commerces et 35 000 emplois[réf. nécessaire]. Plusieurs grandes entreprises y ont leur siège social : L’Oréal, BiC, Monoprix, Trace Partners, Société parisienne de canalisations, Etam, G7, Amazon France…
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
L'église Saint-Médard, agrandie en 1900 par l'adjonction d'une église contiguë dédiée à saint Vincent de Paul, se trouve place Saint-Vincent-de-Paul à Clichy-La-Garenne au niveau du 96 boulevard Jean-Jaurès (anciennement boulevard Saint-Vincent-de-Paul). La paroisse de Clichy est l'une des plus anciennes de la région parisienne. Au temps du roi Dagobert Ier (VIIe siècle), elle accueillit un concile régional. Bien des saints de cette époque y ont passé comme le rappellent les vitraux supérieurs de l'église. Une église Saint-Médard est mentionnée à la fin du XIIIe siècle à Clichy. Reconstruite en 1525, elle est restaurée à partir de 1623 par saint Vincent de Paul, alors curé de la paroisse. Elle est achevée le jeudi saint de l'année 1630. C'est une église à plan en croix latine, avec une nef unique et une fausse voûte. En 1944, on démolit l'hôtel restaurant Au rendez-vous des chauffeurs accolé au portail de la cure pour créer la place Saint-Vincent-de-Paul. En 1998, la place est réaménagée pour les piétons. Des éclairages illuminent l'église Saint-Médard et la fresque représentant en trompe-l’œil M. Vincent. Une plaque gravée accrochée au-dessus des fonts baptismaux mentionne : "Dans cette église bâtie par Saint Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras doit, son crucifix, la chaire où il a baptisé". Dans le jardin du presbytère on voit un arbre qu'il a planté".
En 1966, le père Roger Chabrel lance une transformation complète du sanctuaire et du mobilier liturgique. La réalisation fut confiée à deux artistes, Pierre et Vera Székely.
Pour animer le mur de chevet qui manquait de chaleur, Vera Székely imagina un grand bas-relief tissé et plissé de couleur ocre. Au-dessus de l’autel fut installé un lustre en métal découpé dont les éléments symbolisent la couronne d’épines du Christ. Pierre Székely réalisa en granit gris de Bretagne (hommage discret à la nombreuse population de Clichy), l’autel, l’ambon, le tabernacle et le siège de l’officiant[59].
Hôpital Beaujon Clichy.
Fresque de St Vincent de Paul à Clichy
Place St Vincent de Paul à Clichy, Curé de Clichy
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[60].
Pavillon Vendôme. Construit à la fin du XVIIe siècle, le pavillon est rénové pour l'actrice Françoise Moreau, la maîtresse de Philippe de Vendôme. Classé monument historique le 27 juin 1983[61], le bâtiment est ensuite acquis par la municipalité qui a entrepris de le restaurer.
Hôpital Beaujon[62]. La première pierre a été posée en janvier 1933. Érigé par l’architecte Jean Walter, il sera ouvert en mars 1935. On dit de lui : « Il constitue alors une véritable innovation architecturale : c’est le premier hôpital non pavillonnaire monobloc, les 13 étages étant censés conjuguer les avantages économiques d’une structure verticale et les vertus hygiéniques de l’altitude. Il faisait référence aux hôpitaux d’outre-Atlantique et lui a valu en France le surnom d’« hôpital gratte-ciel ». Pendant la dernière guerre et sous l'occupation nazie, il est devenu lazaret pour l'armée allemande[63].
- La Maison du peuple (1935-1940), classée monument historique : construite par Marcel Lods, Eugène Beaudouin, Jean Prouvé et Vladimir Bodiansky. Le rez-de-chaussée sert toujours de marché couvert. Il est considéré comme une œuvre précurseur de l'architecture moderne en France.
Escalier intérieur de la Maison du Peuple.
Maison du Peuple.
Maison du Peuple.
- "Entrepôts du Printemps". Née en 1905, la société des magasins du Printemps se développe rapidement ; en 1910 est achevé, boulevard Haussmann, le " nouveau magasin du Printemps ". En 1908, une annexe est construite à Clichy. Bâtiment modifiable, il a successivement servi d'entrepôt, d'atelier de confection puis de bureaux. Il est limité à gauche par l'entrée monumentale et, à droite, par le passage menant à la rue d'Alsace. Le bâtiment central a été conçu par les architectes Popinot et René-Auguste Simonet selon les techniques nouvelles de l'ingénieur François Hennebique, inventeur du ciment armé et du décorateur Alexandre Bigot, céramiste très en vogue à l'époque Art Nouveau. Le bâtiment donne, à l'arrière, sur une cour vitrée. La travée de gauche est constituée d'une arche d'une seule volée, abritant un hall, et trois étages entièrement métalliques.Le décor de la façade joue sur les structures métalliques et la brique. Cette brique est agrémentée de céramique dessinant le nom de l'établissement, et de carreaux de grès flammé jaune et bleu. Pour le tiers gauche de l'édifice construit en 1923 par les architectes Demoisson et Wybo, l'angle droit et le béton ont remplacé l'arc de cercle le métal. Une terrasse surmontée de sheds s'est substituée aux combles.La Coupole du " Printemps Haussmann ", réalisée en 1923 par le grand maître verrier Brière, a été déposée de ses 3185 panneaux de verre en 1939 et mise à l'abri dans les entrepôts de Clichy. Après les risques de bombardements, les pièces ont été oubliées. Ce n'est qu'en 1973 que les vitraux sortent de l'oubli et sont remis en place.
Allégorie de la Musique et de la Danse - vue - En Hommage à Léo Delibes
Allégorie de la Musique et de la Danse - En Hommage à Léo Delibes
Allégorie de la Musique et de la Danse -1- En Hommage à Léo Delibes
Allégorie de la Musique et de la Danse -2- En Hommage à Léo Delibes
- Le "parc Salengro" qui s’est appelé parc "Denain" pendant plus de 40 ans, provient du morcellement de la propriété de Madame Veuve Léo Delibes, fille d’Elisabeth Désirée Mesnage-Denain, dont le nom d’artiste était Mademoiselle Denain, sociétaire de la Comédie Française. Le 7 octobre 1895, Monsieur Paul Louis Hellet, alors Maire de Clichy et Madame veuve Léo Delibes, signent une convention par laquelle elle donne bail à la ville, avec promesse de vente de plusieurs parcelles. Les travaux d’aménagement s’inspirent du style romantique. Les allées sont tracées, la pièce d’eau est redessinée et est agrémentée de rochers artificiels et peuplée de poissons rouges. Un terrain est réservé pour les jeux des enfants. Un pavillon d’habitation est édifié par Bertrand Sincholles pour le garde républicain. En 1897, le parc Denain est ouvert au public. La propriété de Monsieur Saule et les terrains de Monsieur Dumur, Monsieur Grousseaud et Madame Veuve Eugène Shoell sont ensuite annexés pour étendre le parc. Il forme un vaste Triangle de 2 400 m2 entre le boulevard de Lorraine (boulevard du Général Leclerc) et les rues du Général Roguet et de Villeneuve. Le 10 juillet 1910 Ernest-Louis Gaudier, Maire de Clichy, inaugure officiellement le parc dans sa dernière version. Le parc se dote d’œuvres d’art offertes par le Conseil Général à la Commune de Clichy. Ces sculptures que nous pouvons encore admirer aujourd’hui ont pour noms Terre endormie de Melle Debienne, Nymphéa de Julien Caussé, La leçon de Frédéric Tourte. En 1937, le parc est baptisé Roger Salengro, en hommage à l’homme politique français, maire de Lille, ministre de l’intérieur du Front populaire, qui se donna la mort le 18 novembre 1936, victime de violentes calomnies de l’extrême droite.
Clichy au cinéma et à la télévision |
- Plusieurs tournages ont eu lieu à Clichy, notamment :
1938 : Les Bâtisseurs, film réalisé par Jean Epstein - Lieu : hôpital Beaujon, 100 boulevard Général-Leclerc[64]
- 1953: Rue de l'Estrapade, film réalisé par Jacques Becker - Lieu: rue Huntziger
1961 : Une aussi longue absence, film réalisé par Henri Colpi - Lieu : Place de l'Église[64]
1963 : Maigret voit rouge, film réalisé par Gilles Grangier - Lieu : ???[réf. nécessaire]
1970 : Le Cercle rouge, film réalisé par Jean-Pierre Melville - Lieu : ???[réf. nécessaire]
1980 : Le Dernier Métro, film réalisé par François Truffaut - Lieu : Clichy[65]
1983 : Garçon !, film réalisé par Claude Sautet - Lieu : Brasserie « Garçon Café », 1 place des Martyrs- de-l'Occupation[64]
1992 : Le Zèbre, film réalisé par Jean Poiret - Lieu : Hôtel de ville
1995 : La Conquête de Clichy, documentaire réalisé par Christophe Otzenberger - Lieu : Clichy[65]
1998 : Madeline, film réalisé par Daisy von Scherler Mayer - Lieu : Clichy[65]
2001 : Brève Traversée, film réalisé par Catherine Breillat - Lieu : Clichy[65]
2001 : Family Secret, documentaire réalisé par Pola Rapaport - Lieu : Clichy[65]
2004 : Le Convoyeur, film réalisé par Nicolas Boukhrief - Lieux : rue des Trois-Pavillons, rue Pierre, dans un bâtiment de bureaux rue Pierre[64]
2006 : Enfermés dehors, film réalisé par Albert Dupontel - Lieu : rue Pierre[64]
2006 : Pars vite et reviens tard, film réalisé par Régis Wargnier - Lieu : ???[réf. nécessaire]
2008 : L'Ennemi public n°1, film réalisé par Jean-François Richet - Lieu : près de la gare de Clichy - Levallois[réf. nécessaire]
2008 : L'Instinct de mort , film réalisé par Jean-François Richet - Lieu : près de l'église Saint-Vincent-de-Paul
2008 : Ben et Thomas, série télévisée française créée par Mike Horelick et Jon Carnoy - Lieu : Clichy[65]
2011 : La Délicatesse, film réalisé par David Foenkinos et Stéphane Foenkinos - Lieu : parc des Impressionnistes
Clichy dans la littérature |
Il était une fois en France (éditions Glénat) est une série de bande dessinée qui retrace une version fictionnalisée de la vie de Joseph Joanovici et dont l'action se déroule majoritairement à Clichy.
Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi (éditions du Mauconduit, 2015) de Brahim Metiba où il est question d'un parcours en bus de Clichy-la-Garenne au centre de Paris[66].
Personnalités liées à la commune |
Héraldique, logotype et devise |
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De gueules aux trois pals de vair, au chef d'or chargé d'une couronne antique aussi de gueules accostée de deux huchets contournés du même.
|
Ce sont les armes de Gaucher III de Châtillon, premier seigneur de Clichy, en 1193, date de sa prise en charge. Auparavant le dernier seigneur royal était le roi Philippe Auguste. Entre Gaucher et lui, un échange fut réalisé avec les terres de Clichy et celui du château de Pierrefond.
La couronne est le souvenir du séjour des rois francs sur le territoire. Principalement Dagobert Ier et sa famille marquèrent leurs liens profonds entre eux et le palais de Clichy. (Manuscrits et édits de France).
Les huchets (cors de chasse), rappellent les anciennes remises de chasse royale, d'où vient l'appellation de Clichy-la-Garenne. En 1788, on dénombre quinze réserves de chasse sur le territoire de Clichy, où cerfs, chevreuils, lièvres et lapins de garenne sont entretenus pour les chasses du roi et des seigneurs de la région.
Pour approfondir |
Bibliographie |
Histoire de Clichy-La-Garenne, par l'abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Éditions Poussielgue 12 rue du croissant, Paris 1848
Le Patrimoine des communes des Hauts-de-Seine - Flohic Éditions - 1994
Clichy-la-Garenne vingt siècles d'histoire - Collection Prestige de la Ville/Édition Actica - 1974- Maire Clichy-la-Garenne, Anatole Laruelle, 1900-1908, source : La Gazette de Clichy et de Levallois, 30 mai 1912, Lien vers la gazette
- Collectif, direction de l’éducation de Clichy, Clichy-la-Garenne, coll. Citoyens de demain, 1989.
- Collectif, La maison du peuple de Clichy-la-Garenne, 1992.
- Marc Gaillard, Les Belles heures de Clichy, éd. Martelle, 1992.
Articles connexes |
- Liste des communes des Hauts-de-Seine
Liens externes |
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- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
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Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références |
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
EOLAS, « Transports - Ville de Clichy », sur www.ville-clichy.fr (consulté le 28 septembre 2016)
« [Les travaux avancent] Prolongement de la ligne 14 du Métro », Île-de-France Mobilités, 4 mai 2018(lire en ligne, consulté le 26 août 2018)
« Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Clichy », sur le site de l'Insee (consulté le 28 février 2011).
http://sig.ville.gouv.fr/Synthese/CS1217
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Dans le cartulaire général de Paris
Dans un écrit de 1625
« Histoire de la ville », sur le site de la mairie (consulté le 23 avril 2015).
« Clichy-la-Garenne », sur le site de la mairie (consulté le 23 avril 2015).
Office de tourisme de Clichy-la-Garenne
Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, J.-M. Bordessoules, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne..., 2009, p. 131.
Dictionnaire général des communes de France, et des principaux hameaux en dépendant, indiquant les départements, les arrondissements, les bureaux de Poste, les distances des communes aux chefs-lieux d'arrondissement, et de ceux-ci à Paris, rédigé sur des documents authentiques, Paris, 1818.
[1]
Chilpéric II, roi des Francs, donne à l'abbaye de Saint-Denis la forêt de Rouvray, le forestier Lobicinus et un manse situé à Vetus Clippiacus. « Acte no 4487 », sur Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma)
Montjoie Saint-Denis
Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue 12 rue du Croissant, Paris, 1848, p. 131
Michel Maynard, Saint Vincent de Paul, 1860, p. 289
« Clichy : l’ossement de Saint-Vincent de Paul était sous le plancher de l’église », leparisien.fr, 5 mai 2017(lire en ligne, consulté le 25 novembre 2018)
Article « La Maison du Peuple, joyau de la 1re couronne », Libération du 8 avril 2011.
En référence au livre La Maison du Peuple, Beaudouin - Lods - Prouvé - Bodianski, Un bijou mécanique de Béatrice Simonot, aux Éditions Monografik.
« La Maison du Peuple », notice no PA00088098, base Mérimée, ministère français de la Culture
Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.
« Hollande sur les traces de Mitterrand? », Le Parisien, 26 avril 2011(lire en ligne).
Béatrice Jérôme, « Les Hauts-de-Seine s’offrent une série électorale pour l’été », Le Monde, 12 mai 2015(lire en ligne).
« Arrêté DAJAL 1 n° 2015-009 du 12 mai 2015 relatif à l’institution d’une délégation spéciale dans la commune de Clichy-la-Garenne », Recueil des actes administratifs du Préfet des Hauts-de-Seine, 12 mai 2015, p. 4-5 (lire en ligne [PDF]).
« Didier Schuller renonce à se présenter à la mairie de Clichy », Le Monde, 26 mai 2015(lire en ligne).
« Résultats du 1er tour des élections municipales à Clichy », sur le site de la mairie, 14 juin 2015(consulté le 15 juin 2015).
Anne-Sophie Damecour, « Clichy : Rémi Muzeau (LR) met fin à un siècle de socialisme : Avec 57,82% des suffrages exprimés, le candidat (LR-UDI-MoDem) a remporté la ville dirigée pendant trente ans par Gilles Catoire. Le dernier bastion PS du 92 est tombé », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 22 juin 2015(lire en ligne).
Anne-Sophie Damecour, « L'union du centre et de la droite a réussi à Rémi Muzeau : Rémi Muzeau (LR) a remporté dimanche la municipale partielle, faisant basculer le dernier bastion PS du 92 grâce à une grande liste d'union de la droite et du centre », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 23 juin 2015(lire en ligne).
Anne-Sophie Damecour, « « Clichy doit rattraper ses retards dans tous les domaines » Rémi Muzeau, en passe d’être élu maire (LR) », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 25 juin 2015(lire en ligne).
« Les maires de Clichy », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le 20 août 2014).
« Gilles Catoire (PS) réélu sans surprise », Le Parisien, 5 avril 2014(lire en ligne, consulté le 18 août 2014).
« Elections municipales de Clichy (Hauts-de-Seine) : Le Conseil d’État confirme l’annulation des élections municipales de Clichy (Hauts-de-Seine) », Communiqués, Conseil d’État, 11 mai 2015(consulté le 8 février 2016).
« Clichy : Rémi Muzeau (LR) met fin à un siècle de socialisme », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 21 juin 2015(lire en ligne).
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« M. Patrick Balkany », Les 577 députés, Assemblée nationale (consulté le 13 novembre 2017).
Agenda 21 de la commune de Clichy
Villes et villages fleuris
Ville de Clichy, « La commune obtient le label « Ville active et Sportive » », sur www.ville-clichy.fr (consulté le 5 mai 2017)
« LES VILLES INITIATIVES PAR RÉGIONS ILE-DE-FRANCE », sur le site de l'association « Ville Internet » (consulté le 29 août 2012).
« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 12 janvier 2010).
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
20062007
2008
2009
2010
20112012201320142015
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« Clichy », base Mérimée, ministère français de la Culture
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Untitled Document
« L'hôpital Beaujon », notice no IA00125159, base Mérimée, ministère français de la Culture
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TV5MONDE, « Brahim Metiba : "Je n’ai pas eu le temps de bavarder avec toi " », 12 novembre 2015(consulté le 5 août 2016)
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