Sartène






Page d'aide sur l'homonymie Pour le vin, voir sartène (AOC).






















































































Sartène.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Sartène
Vue de Sartène

Blason de Sartène
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Collectivité territoriale unique

Corse

Circonscription départementale

Corse-du-Sud (sous-préfecture)

Arrondissement

Sartène (chef-lieu)

Canton

Sartenais-Valinco

Intercommunalité

Communauté de communes du Sartenais - Valinco

Maire
Mandat
Paul Quilichini
2014-2020

Code postal
20100

Code commune
2A272
Démographie

Gentilé
Sartenais

Population
municipale
3 252 hab. (2016 en diminution de 3,62 % par rapport à 2011)
Densité 16 hab./km2
Géographie

Coordonnées

41° 37′ 18″ nord, 8° 58′ 27″ est

Altitude
330 m
Min. 0 m
Max. 1 340 m

Superficie
200,4 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Corse



Voir sur la carte administrative de Corse

City locator 14.svg

Sartène





Géolocalisation sur la carte : Corse



Voir sur la carte topographique de Corse

City locator 14.svg

Sartène





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte administrative de France

City locator 14.svg

Sartène





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg

Sartène





Liens

Site web

http://communedesartene.corsica


Sartène est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Jusqu'en 1848, le nom officiel était en italien : Sartena.
Capitale de la Rocca, Sartène a le rang de sous-préfecture de Corse-du-Sud. Ses habitants sont appelés les Sartenais (en corse Sartinesi).




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Climat et végétation


    • 1.5 Voies de communication et transports


      • 1.5.1 Accès routiers


      • 1.5.2 Transports






  • 2 Urbanisme


  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire


    • 4.2 Antiquité


    • 4.3 Moyen Âge


    • 4.4 Temps modernes


    • 4.5 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Liste des maires




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Santé


    • 6.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.5 Culte




  • 7 Économie


  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Échauguette et rempart attenant


      • 8.1.2 Quartier Pietraggio


      • 8.1.3 Place de la Libération


      • 8.1.4 Tour de Roccapina


      • 8.1.5 Pont de Spina-Cavallu sur le Rizzanèse


      • 8.1.6 Fortin de Tizzano


      • 8.1.7 Alignements de statues-menhirs dénommés Rinaiu et I Stantare


      • 8.1.8 Église paroissiale Sainte-Marie


      • 8.1.9 Église San Damiano


      • 8.1.10 Autres sites




    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Personnalités liées à la commune




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Articles connexes


    • 10.2 Liens externes







Géographie |




Panorama sur la ville.



Situation |


Sartène, sous-préfecture du département de Corse-du-Sud, se situe au sud-ouest de la Corse dans les montagnes, à quatorze kilomètres de Propriano. Elle est, par sa superficie, la plus grande commune de Corse et la quinzième des communes de France métropolitaine.


Communes limitrophes






















Communes limitrophes de Sartène

Propriano

Viggianello, Arbellara

Olmiccia,
Granace

Belvédère-Campomoro, Grossa, Bilia
Sartène
Foce,
Levie

Mer Méditerranée

Mer Méditerranée

Monacia-d'Aullène, Pianottoli-Caldarello

Enclave : Giuncheto



Géologie et relief |


Le pays sartenais présente une géographie diversifiée de montagnes, de lacs, de rivières, de 33 km de côtes partiellement gérées par le Conservatoire du Littoral ainsi que des sites archéologiques d’une grande valeur. Son littoral va de Cala d'Arana au nord jusqu'à Cala di Roccapina au sud, comprenant notamment Capu Senetosa et son grand phare, la marine de Tizzano et les deux grandes plages de Tralicetu et d'Erbaju.



Hydrographie |




Climat et végétation |




Voies de communication et transports |



Accès routiers |


La ville est distante, par route[1], de :




  • 13 km de Propriano ;

  • 18 km de Fozzano ;

  • 19 km de Sainte-Lucie-de-Tallano ;

  • 21 km d'Olmeto ;

  • 27 km de Levie ;

  • 34 km d'Aullène ;

  • 40 km de Figari ;

  • 51 km de Bonifacio ;

  • 60 km de Porto-Vecchio ;

  • 80 km d'Ajaccio ;

  • 106 km d'Aléria ;

  • 121 km de Vico ;

  • 137 km de Cervione ;

  • 137 km de Corte ;

  • 179 km de Bastia ;

  • 189 km de Saint-Florent ;

  • 199 km de L'Île-Rousse ;

  • 219 km de Rogliano ;

  • 225 km de Calvi.




Transports |




Urbanisme |




Sartène, construite sur d'énormes blocs rocheux, on y entre par le pont de la Scaledda


Selon Prosper Mérimée, Sartène est « la plus corse des villes corses » comme on pouvait le lire sur un panneau à l'entrée de la petite ville.


La ville de Sartène semble être un prolongement de la montagne, perché en amphithéâtre sur les pentes du Monte Rosso et surplombant la vallée du Rizzanese de ses hautes maisons de granit gris. À partir du vieux quartier de Manichedda, la ville s'est agrandie vers Sant'Anna, le Borgu et Pacialedda.


L'entrée de la ville se fait par le pont de la Scaledda, au pied de la vieille ville, construite sur d'énormes blocs rocheux. Le centre de la ville est la place de la Libération (plus couramment désignée par son ancien nom de place Porta). Ombragée de palmiers et d'ormes, c'est le lieu de rencontre des Sartenais. La place est dominée par l'hôtel de ville, ancien palais des gouverneurs génois, et par l'église Sainte-Marie où sont exposées la croix et la chaîne portées par le pénitent du Catenacciu. En passant sous la voûte de l'hôtel de ville, on pénètre dans le quartier de Manichedda, par la place du Maggiu, avec en face la rue des Frères-Bartoli, et à gauche la rue Caramama. En descendant, on accède à l'échauguette du XIIe siècle, vestige des murailles qui enserraient la ville.


Face à la place Porta, le cours Bonaparte traverse le quartier de Pacialedda avant d'arriver à l'énorme rocher dit "U Cantone di Francia" (Canton de France), d'où partent la route de Granace (à droite) et celle de Tallano et Aullène, qui rejoint le Rizzanese après le hameau de la Castagna.


La rue principale -Sant'Anna avant la place Porta, cours Sœur Amélie au-delà- aboutit à un rond-point où s'embranchent, à gauche la route de Foce, à droite, le cours Saint-Damien, belle promenade ombragée ménageant une belle vue sur Sartène avant d'atteindre le couvent Saints-Côme-et-Damien qui surplombe la vallée. Au-delà, peu avant Bocca Albitrina, le cimetière s'étage à flanc de colline.


La petite route de Mola offre également de belles vues sur la ville et le golfe de Valinco.



Toponymie |


Son nom proviendrait d'un lieu-dit local et aurait la même origine lointaine (peut-être étrusque) que «Sardaigne»[réf. nécessaire]. En corse la commune se nomme Sartè (prononcé [sar.ˈtɛ]).



Histoire |



Préhistoire |


De très nombreux vestiges attestent de l'occupation humaine préhistorique du Sartenais. En plusieurs endroits du territoire de la commune, on a découvert des menhirs et dolmens :



  • au nord de la ville, les deux menhirs U Frate e a Sora proche du Rizzanese et du pont génois Spin'a cavallu ;

  • au sud-est en direction de Tizzano, de nombreux menhirs dont l'alignement de Pagliaju ;

  • au sud, le dolmen de Fontanaccia, l'alignement de Stantari et celui du Renaju.



Antiquité |




Moyen Âge |


Malgré son aspect de vieille ville, Sartène n’est pas si âgée que ça. Sartène, d'abord pieve pisane, fut fondée par les Génois en 1507, après l'élimination de Rinuccio della Rocca.



Temps modernes |




L'hôtel de ville de Sartène, ancien palais des Lieutenants génois.




Échauguette, sur les fortifications


Les Génois l’édifièrent sur un promontoire rocheux difficile d’accès afin de garantir la sécurité des habitants : le premier noyau de peuplement fut le quartier d'u Pitraghju. Dans les années 1550-1552, Gênes fit construire des remparts. À cette époque, l'entrée de la ville se faisait sous la loggia, ce qui a donné son nom à la place Porta. Malgré la victoire de Lépante (1571), les raids barbaresques connaissent une recrudescence. Le réseau des tours littorales chargées d'alerter les populations de l'intérieur est loin d'être achevé.


C’est le Turc Dragut qui, à la suite de ses assauts, « incita » les Génois à construire une cité fortifiée où pourraient se réunir tous les habitants des hameaux environnants. Malheureusement, les fortifications ne suffirent pas pour arrêter Hassan Vénéziano, roi d’Alger, qui en 1583 prit la ville et emmena quatre cents Sartenais en esclavage et en tua plus d’un[2]. La ville fut repeuplée par les paysans des villages environnants.


À partir de 1630, un nouveau bourg ("u Borgu") fut construit hors des murailles pour loger les journaliers qui travaillaient dans les grandes propriétés foncières. Giafferi conquit la ville en 1732 après avoir battu le corps expéditionnaire autrichien.


À l'époque de Pascal Paoli, les notables interdirent la région au généralissime (Consulte d'Istria - 1758), avant d'accepter finalement son autorité en 1763.


L'histoire de Sartène fut toujours agitée : luttes des paysans de la montagne contre les gros propriétaires terriens, luttes au XIXe siècle entre les habitants des quartiers du Borgu (taravais d'origine) et ceux de Sant'Anna (Sartenais de souche), vendetta entre les Rocca-Serra et les familles Ortoli et Pietri.



Époque contemporaine |


Après la période sanglante et troublée du premier tiers du XIXe siècle, Sartène et sa région connaissent une série de transformations décisives : désenclavement routier et maritime, forte croissance agricole. Dans l'entre-deux-guerres, la population urbaine connaît un rapide renouvellement. Alors que l'exode rural prend de l'importance, de nombreuses familles paysannes s'établissent en ville, et une classe moyenne de petits commerçants, d'employés et d'enseignants se développe.


Les relations sociales dans l'île n'ont jamais présenté les inégalités constatées en Sicile ou même en Sardaigne, la nature montagneuse ne permettant guère les propriétés latifundiaires et les grandes fortunes agricoles. Pourtant, à Sartène, les rapports sociaux gardèrent longtemps un aspect très inégalitaire. On s'adressait aux « sgiò » la casquette à la main et le regard baissé. Ce qui explique sans doute la vigueur des affrontements politiques, avec la lutte des ouvriers agricoles, bonapartistes, contre les sgiò, d'abord légitimistes puis opportunistes. Ce clivage explique le fort ancrage ultérieur à gauche de la ville. Sartène, au cœur de la terre des Seigneurs, fut le berceau de Pierre Marie Pietri et Joseph Marie Pietri, tous deux préfets de police sous le Second Empire, de Nicolas Pietri et de François Piétri, ministre de la Marine dans l'entre-deux guerres.


Aux vieilles allégeances claniques se superposent dans les années 1920 des engagements idéologiques nettement affirmés. Une première section de la SFIO est créée en 1926. Le Parti communiste se renforce dans les années 1930. Le débat politique est très rude pendant le Front Populaire, avec des grèves d'ouvriers agricoles dans l'Ortolo. C'est ainsi que Sartène, vieux bastion de tradition nobiliaire, deviendra une "ville rouge" dans un arrondissement rural marqué à droite. La mairie fut jusqu'à ces dernières années un fief de la gauche, socialiste puis communiste.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, Toussaint Griffi et Laurent Preziosi de la mission secrète Pearl Harbour sont venus en février 1943 pour coordonner les réseaux de résistance de cette sous-préfecture. Ils ont notamment rencontré le directeur d'école Filippi qui leur a signalé que la ville et ses environs était particulièrement occupée par les troupes italiennes (1 soldat pour 2 habitants). Néanmoins le réseau s'est organisé autour du Front National de la Résistance. Les membres de cette mission, repérés par l'Ovra (gestapo italienne) ont dû repartir par le sous-marin Casabianca de Solenzara le 10 mars 1943 pour Alger. Ils avaient réussi leur mission en assurant la coordination politique de la Résistance sur toute la Corse, en rapportant les informations sur les implantations de l'ennemi et ayant participé aux livraisons importantes d'armes par le Casabianca le 6 février avec l'appui du groupe de Jean Nicoli. Leur remplaçant Paulin Colonna d'Istria vint assurer la coordination militaire de la Résistance. La Corse fut le 1er département français libéré le 4 octobre 1943.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Corse-du-Sud.



Liste des maires |































































Liste des maires successifs[3]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1900
1904
Don Charles
Peretti della Rocca

Républicain
aréniste
 
1904
1941
Hyacinthe Quilichini

Radical
Conseiller général (1913-1925 et 1931-1940)
1953
1959
Dominique Nicolaï

SFIO
Conseiller général (1958-1964)
1968
mars 1977
Antoine Benedetti

PCF
Conseiller général du canton de Sartène (1951-1958)
1977
mars 2001

Dominique Bucchini

PCF
Professeur - Conseiller général du canton de Sartène (1988-2001)
mars 2001
mars 2008
Pierre Gori

DVD
 
mars 2008
en cours
Paul Quilichini

DVD[4]
Chef d'entreprise

Les données manquantes sont à compléter.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].



En 2016, la commune comptait 3 252 habitants[Note 1], en diminution de 3,62 % par rapport à 2011 (France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 882 2 198 2 200 2 715 2 682 3 091 3 892 3 949 3 874



























1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 406 4 082 4 162 4 724 5 748 5 608 5 615 6 154 5 098



























1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 378 4 746 6 135 6 445 6 479 6 174 5 592 5 543 2 805



























1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 -
2 913 3 761 3 044 3 525 3 410 3 096 3 374 3 252 -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |




Santé |




Manifestations culturelles et festivités |




Culte |




Économie |




Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


  • Le monument aux morts se dresse sur la place de la Libération, ancienne place Porta.


Échauguette et rempart attenant |




l'échauguette et rempart


L'échauguette de Sartène est le symbole de cette ville très pittoresque. Située place de Guardiola, elle date de la fin du XVIe siècle. Elle était le seul élément du bastion de défense constitué par le quartier Pietraggio. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques[9].



Quartier Pietraggio |


« Le vieux quartier du Petraghju semble glisser vers la vallée ... Les maisons se bousculent, liées entre elles par des arcades. Séparées par d'étroites ruelles, elles montent vers la lumière, se transformant au fur et à mesure des étages ... et des siècles : ici, la pierre est différente entre le premier et le second niveau. Là, cette tourelle est postérieure à son support. Parfois, on tombe sur les ruines de l'ancien rempart. »[10]



Place de la Libération |


Au centre de la cité se trouve la place de la Libération, anciennement Place Porta (lieu très convivial où les habitants se retrouvent pour discuter, de politique principalement). « Là se dressait la guillotine. Là discutaient les hommes de « bonne naissance », les sgio. Au pied de l'église, dès l'aube, les ouvriers agricoles attendaient les offres de travail. »[10]
Cette place ombragée, fort animée avec son marché et ses cafés, est orientée dans un axe sud-ouest/nord-est. Elle est dominée au nord par la mairie, ancien palais du gouverneur sous l'occupation génoise[2], et Sainte-Marie, église caractéristique de la Corse (avec son clocher à trois niveaux munis de baies et surmonté d'un dôme). À son extrémité méridionale est accolée une esplanade, la Piazza Pasquale Paoli où trône le buste du Babbu di a patria depuis le 8 décembre 2006.



Tour de Roccapina |


Le site de Roccapina se caractérise par ses rochers (le Lion de Roccapina), sa petite baie (Cala di Roccapina), sa plage de sable fin et sa tour génoise. À 22 km au sud de Sartène sur la route de Bonifacio. La tour du XVIIe siècle est inscrite au titre des Monuments historiques[11].



Pont de Spina-Cavallu sur le Rizzanèse |




Pont A spin'a cavallu du XIIIe siècle.


Ce pont pisan puis génois des XIIIe siècle et XVe siècle sur le Rizzanese, est appelé A spin'a cavallu (littéralement, « en forme de dos de cheval »). Il serait l'œuvre de l'architecte Maestro Maternato. Long de 64 m et large de 2,60 m, il s'élève à 8 mètres au-dessus de l'eau et c'est l'un des plus célèbres ponts de Corse, trait d'union entre les pièves de la Rocca et de Sartène. Il offre à admirer une architecture au bel équilibre. Classé Monument historique en 1992. Restauré en 1995 après la crue du Rizzanese et du Fiumicicoli, c'est un pont pisan typique.



Fortin de Tizzano |


Le fortin ruiné de Tizzano défendait l'entrée de la Cala di Tizzano, un petit port abri pour les pêcheurs locaux. Cette petite place forte s'est déployée dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle à partir d'une tour génoise du XVIe siècle. Il inscrit au titre des Monuments historiques[12].



Alignements de statues-menhirs dénommés Rinaiu et I Stantare |


C'est sur le plateau de Cauria que sont situés le dolmen de Fontanaccia, l'alignement de Stantari et celui du Renaju. Ces alignements de statues-menhirs sont classés au titre des Monuments historiques[13].



Église paroissiale Sainte-Marie |


L'église a été bâtie dès 1766 en remplacement de la précédente qui s'était effondrée l'année précédente. La construction du clocher a démarré deux années plus tard. L'édifice religieux est inscrit au titre des Monuments historiques[14].



Église San Damiano |




Église du couvent San Damiano (Saint Damien)




Autres sites |


  • Vallée de l'Ortolu : Souvent comparée au Jardin d'Éden, située sur la commune de Sartène (en direction de Bonifacio, vers le sud), elle est accessible par une route sinueuse en surplomb. Ce lieu est dominé par l'« Omu di Cagna », homme de pierre au sommet d'une chaîne de montagne rocailleuse.



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Patrimoine culturel |


Sartène possède également un musée consacré à l'archéologie corse[15], le plus important de l’île, et qui bénéficie du label « Musée de France ».



Personnalités liées à la commune |


Jean-Paul Poletti et le Chœur de Sartène (en corse : U Cori di Sartè)



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. [1] Itinéraires ViaMichelin


  2. a et b« Guide Vert Michelin » (édition 2004, p. 334)


  3. Élus - Corse-du-Sud


  4. https://www.lemonde.fr/corse/corse-du-sud,2A/sartene,2A272/elections/


  5. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  6. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.


  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  9. Notice no PA00099115, base Mérimée, ministère français de la Culture


  10. a et bExtrait de Terres de Corse, de Gabriel-Xavier Culioli.


  11. Notice no PA00132604, base Mérimée, ministère français de la Culture


  12. Notice no PA00099117, base Mérimée, ministère français de la Culture


  13. Notice no PA00099112, base Mérimée, ministère français de la Culture


  14. Notice no PA00099116, base Mérimée, ministère français de la Culture


  15. Site officiel.



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Articles connexes |


  • Liste des communes de la Corse-du-Sud


Liens externes |




  • Site de l'Office du tourisme inter-communal Sartenais - Valinco Le lien est invalide.


  • Sartène sur le site de l'Insee




  • Portail de la Corse Portail de la Corse
  • Portail de la mer Méditerranée Portail de la mer Méditerranée
  • Portail des communes de France Portail des communes de France



Popular posts from this blog

Ellipse (mathématiques)

Quarter-circle Tiles

Mont Emei