Dizzy Gillespie





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Gillespie.



.mw-parser-output .entete.musique{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/60/Picto_infobox_music.png")}
Dizzy Gillespie



Description de cette image, également commentée ci-après

Dizzy Gillespie à New York en 1946













































Informations générales
Surnom

Dizzy Gillespie
Nom de naissance

John Birks Gillespie
Naissance

21 octobre 1917
Drapeau des États-Unis Cheraw, Caroline du Sud
Décès

6 janvier 1993(à 75 ans)
Drapeau des États-Unis Englewood, New Jersey
Activité principale

Trompettiste, auteur-compositeur-interprète
Genre musical

Jazz, jazz afro-cubain, bebop
Instruments

Trompette, trombone, piano
Années actives

1935 à 1993
Influences

Charlie Shavers
Louis Armstrong
Site officiel

www.dizzygillespie.com





Dizzy Gillespie en 1991




Dizzy Gillespie en 1988




Dizzy Gillespie en 1978




Dizzy Gillespie en 1971, The Giants of Jazz, Sigma 7


John Birks Gillespie dit Dizzy Gillespie, né à Cheraw (Caroline du Sud) le 21 octobre 1917 et mort le 6 janvier 1993 à Englewood (New Jersey), est un trompettiste, auteur-compositeur-interprète et chef d'orchestre de jazz américain[1].


Avec Miles Davis et Louis Armstrong, il est considéré comme l'un des plus importants trompettistes de l'histoire du jazz.
Il a participé à la création du style bebop et contribué à introduire les rythmes latino-américains dans le jazz.


Dizzy Gillespie se distinguait en particulier par sa trompette au pavillon incliné vers le haut, il jouait parfois avec une sourdine. Ses joues gonflées à bloc comme celles d'un crapaud, sa joie de vivre et son humour ravageur sont pour beaucoup dans sa popularité auprès du public. En tant que musicien, il avait une technique époustouflante et une vitesse de jeu impressionnante.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Ses débuts


    • 1.2 Bebop


    • 1.3 Jazz afro-cubain




  • 2 Récompenses


  • 3 Discographie


  • 4 Notes et références


  • 5 Annexes


    • 5.1 Bibliographie


    • 5.2 Liens externes







Biographie |


John Birks « Dizzy », benjamin d'une famille de dix enfants, naît le 21 octobre 1917, à Cheraw, Caroline du Sud aux États-Unis. Il débute la trompette à l'âge de 12 ans en autodidacte et parvient à gagner une bourse pour le Laurinburg Institute (Caroline du Nord). Cependant, il arrête l'école en 1935, et part à Philadelphie pour essayer de devenir musicien professionnel.



Ses débuts |


Gillespie rejoint Frankie Fairfax, et enregistre pour la première fois pour Roy Eldridge dans la formation de Teddy Hill.


Il rejoint ensuite la formation de Cab Calloway. Les solos de Dizzy sont cependant peu appréciés par son employeur qui appelle cela de la « musique chinoise ». Gillespie joue alors dans diverses formations comme celle de Duke Ellington et effectue des arrangements pour Woody Herman.


Avec Bud Powell, Charlie Parker ou Thelonious Monk, il fréquente la pianiste et compositrice Mary Lou Williams, qui lui donne des conseils et accompagne cette nouvelle génération de musiciens[2], qu'elle invite à son émission de radio hebdomadaire sur WNEW, Mary Lou Williams's Piano Workshop[3].


Mais en peu de temps, Gillespie ajoute ses propres ingrédients : vitesse d’exécution, acrobaties musicales, harmonies originales. Il développe son propre style et son talent lui rapporte de jolis contrats au sein d’orchestres triés sur le volet. Celui qu’il crée en 1946 regroupe autant Thelonious Monk, Milt Jackson que John Coltrane.



Bebop |


Il joue avec Charlie Parker dans des clubs de jazz tels que Minton's Playhouse et Monroe's Uptown House (le berceau du bebop). Ses compositions (Groovin' High, Woody n' You, Anthropology, Salt Peanuts, et A Night in Tunisia) sonnent radicalement différemment du swing de l'époque. Un de leurs premiers concerts (au New York's Town Hall le 22 juin 1945) est seulement sorti en 2005. Gillespie enseigne le nouveau style à de jeunes musiciens de la 52e rue, dont Miles Davis et Max Roach.


Le groupe se sépare, après un séjour au Billy Berg Club à Los Angeles où le bebop reçoit un accueil mitigé.


Contrairement à Parker, qui aime jouer dans des petites formations et occasionnellement en tant que soliste dans des big bands, Dizzy Gillespie préfère diriger un big band; il tente l'expérience pour la première fois en 1945, mais le succès n'est pas trop au rendez-vous.


Après ses travaux avec Charlie Parker, Gillespie mène d'autres petites formations avec des musiciens tels que Milt Jackson, John Coltrane, Lalo Schifrin. Il apparaît également fréquemment en tant que soliste au Jazz at the Philharmonic sous la direction de Norman Granz.


Le 11 mars 1952, Gillespie quitte les États-Unis pour la France. Il est invité par Charles Delaunay pour jouer au Salon du Jazz. Gillespie qui n'a pas d'autre engagement à Paris en profite pour créer son troisième big band. Grâce à ses succès, il peut enregistrer dans les lieux les plus prisés de Paris (comme au Théâtre des Champs-Élysées). En 1953, il revient aux États-Unis après une série de concerts et d'enregistrements.


Cet épisode parisien le conforte également dans son idée de pouvoir être leader de big band. Il sera pendant des années le meilleur ami du trompettiste français Roger Guérin. Il participera au Grand Échiquier, l'émission de télévision de Jacques Chancel, en même temps que le célèbre trompettiste classique Maurice André.



Jazz afro-cubain |


Dès la fin des années 1940, Gillespie est impliqué dans le mouvement appelé « musique afro-cubaine ». En 1947, il écrit Manteca avec Chano Pozo et jette ainsi les bases du jazz afro-cubain. En 1956, Gillespie reçoit du Département d'État américain la tâche d'aller faire découvrir le jazz en Yougoslavie, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.


Gillespie se déclare candidat à l'élection présidentielle aux États-Unis de 1964. Il promet que, s'il est élu, la Maison Blanche serait renommée The Blues House, que Ray Charles serait nommé président de la Bibliothèque du Congrès, Miles Davis directeur de la CIA, et Malcolm X Attorney General, avant de se retirer en faveur de Lyndon B. Johnson.


Il se convertit au bahaïsme quelques années plus tard et poursuit sa carrière jusqu'au début des années 1990. Pendant cette période, il alterne entre petites formations et big bands, et aide plusieurs jeunes musiciens à faire leurs preuves (Jon Faddis, Danilo Perez, Antonio Hart, Lewis Nash, etc.).


Souffrant d'un cancer du pancréas, Dizzy Gillespie meurt le 6 janvier 1993.
Un tribute lui est rendu au Cannet-Côte d'Azur, les 2 et 3 juillet 1993, par l'United Nation Orchestra conduit par Paquito D'Rivera et les Jazz Mastersz conduits par Slide Hampton. Lorraine Gillespie assiste à cet hommage ; Paquito D'Rivera interpréta pour la première fois A Night In Engelwood, son hommage personnel à Dizzy.
Un buste en bronze de Dizzy Gillespie est en place sur les lieux des concerts, au Cannet dans le jardin du Tivoli.
Son épouse Lorraine meurt en 2004.



Récompenses |




  • National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 1982[4](N.B. : la plus prestigieuse récompense américaine en matière de jazz).


  • Prix Polar Music en 1993



Discographie |





  • 1946-1949 - Dizzy Gillespie - vol. 1/2

  • 1948 - Pasadena and Pleyel Big Band Concerts

  • 1948 - Pleyel Jazz Concert 1948 - (with Max Roach ∫ CD BMG International remasterisé en 1997

  • 1950 - Bird & Diz

  • 1951 - Dizzy Gillespie - The Champ

  • 1952 - Dee Gee Days - The Savoy Sessions

  • 1953 - At Massey Hall May 15, 1953

  • 1953 - Pleyel Small Combo Concert

  • 1953 - Diz & Getz

  • 1954 - Afro

  • 1954 - A Night in Tunisia

  • 1956 - Modern Jazz Sextet (Verve)

  • 1956 - For Musicians Only ou Swing Chez Les 3 Grands

  • 1957 - Sittin' In

  • 1957 - At Newport (Verve)

  • 1957 - Sonny Side Up (Verve) avec Sonny Rollins et Sonny Stitt

  • 1957 - The Greatest Trumpet Of Them All

  • 1958 - Jazz sur la Croisette (compilation avec Dizzy Gillespie lors du Jazz festival de Cannes 1958,- (INA Mémoire vive / Abeille Musique)

  • 1959 - The Ebullient Mr Gillespie

  • 1959 - Have Trumpet, Will Excite! (Verve)

  • 1960 - A Portrait Of Duke Ellington

  • 1961 - The Dizzy Gillespie Big Band Live At Canergie Hall

  • 1961 - Gillespiana, composé et arrangé par Lalo Schifrin

  • 1961 - An Electrifying Evening with the Dizzy Gillespie Quintet

  • 1961 - A Musical Safari, featuring Lalo Schifrin

  • 1962 - The New Continent, composé et arrangé par Lalo Schifrin

  • 1962 - Dizzy on the French riviera (avec Elek Bacsik)

  • 1961 - New Wave, featuring Lalo Schifrin

  • 1964 - Jambo Caribe

  • 1965 - Gill Fuller and The Monterey Jazz Festival, featuring Dizzy Gillespie

  • 1967 - Swing Low, Sweet Cadillac

  • 1968 - The Dizzy Gillespie Reunion Big Band, 20th and 30 th anniversary, in Berlin 68

  • 1971 - The Real Thing

  • 1971 - The Giants Of Jazz, live at the Victoria Theatre in London

  • 1974 - Dizzy's Big 4 (Pass, Brown, Roker)

  • 1975 - Trumpet Kings at the Montreux Jazz Festival 1975

  • 1977 - Free Ride, composé et arrangé par Lalo Schifrin




Notes et références |





  1. « Sweet Georgia Brown Pinkard », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 27 décembre 2017)


  2. (en) Dave Ratcliffe, « Mary Lou Williams - Pianist, Composer Arranger And Innovator Extraordinaire », sur ratical.org (consulté le 3 février 2018).


  3. « Mary Lou Williams, la première dame du jazz », sur pianoweb.fr (consulté le 2 février 2018).


  4. Cf. (en) John Birks "Dizzy" Gillespie : 1982 NEA Jazz Master Consultation du 1934 mai 2010.




Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Les ouvrages sont classés selon leur(s) auteur(s) par ordre alphabétique.



  • (en) Tony Gentry, Dizzy Gillespie, Los Angeles, Holloway House Publishing, 1991, 187 p. (ISBN 0-870-67778-0)

  • Isabelle Leymarie, Dizzy Gillespie, Paris, Vade Retro, 1998(ISBN 2-909828-73-5)

  • Isabelle Leymarie, Dizzy Gillespie, Paris, Buchet Chastel, 2004(ISBN 2-28301982-6)

  • (en) Dizzy Gillespie et Al Fraser, To Be or Not to Bop : Memoirs of Dizzy Gillespie, New York, Doubleday, juillet 1979, 552 p. (ISBN 978-0-385-12052-4)

  • Raymond Horricks, Dizzy Gillespie et la révolution be-bop, New York, Garancière, 30 août 1989, 121 p. (ISBN 978-2-734-00129-4)

  • (en) Gene Lees, You Can't Steal a Gift: Dizzy, Clark, Milt, and Nat, New Haven, Yale University Press, 14 novembre 2001, 320 p. (ISBN 978-0-300-08965-3)

  • (en) Donald L. Maggin, Dizzy : The Life and Times of John Birks Gillespie, HarperEntertainment, 15 mars 2005, 432 p. (ISBN 978-0-688-17088-2)

  • (en) Barry McRae, Dizzy Gillespie : his life & times, New York, Omnibus Press, 1988, 136 p. (ISBN 978-0-711-91441-4)

  • (en) Alyn Shipton, Groovin' High : The life of Dizzy Gillespie, New York, Oxford University Press, 29 novembre 2001, 432 p. (ISBN 978-0-195-14410-9)

  • (en) Ken Vail, Dizzy Gillespie : The Bebop Years 1937-1952, Scarecrow Press, 19 novembre 2003, 96 p. (ISBN 978-0-810-84880-1)

  • (en) Jonah Winter, Dizzy, Arthur A. Levine Books, 1er octobre 2006, 48 p. (ISBN 978-0-439-50737-0)



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • Gemeinsame Normdatei

    • Bibliothèque nationale de la Diète

    • Bibliothèque nationale d’Espagne

    • Bibliothèque royale des Pays-Bas

    • Bibliothèque nationale d’Israël

    • Bibliothèque universitaire de Pologne

    • Bibliothèque nationale de Suède

    • WorldCat



  • Site officiel


  • Site non officiel – The Dizzy Gillespie All-Stars




  • Portail du jazz Portail du jazz
  • Portail du bahaïsme Portail du bahaïsme
  • Portail des États-Unis Portail des États-Unis



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei