500 miles d'Indianapolis
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Sport | Compétition automobile |
---|---|
Création | 1911 |
Autre(s) nom(s) | Indy 500 |
Organisateur(s) | IndyCar |
Éditions | 102 |
Périodicité | annuelle |
Lieu(x) | Indianapolis Motor Speedway |
Participants | 33 |
Site web officiel | www.indy500.com |
Tenant du titre | Will Power |
---|---|
Plus titré(s) | A.J. Foyt Al Unser Rick Mears |
Meilleure nation | États-Unis (74) |
Pour la dernière compétition voir :
500 miles d'Indianapolis 2018
Les 500 miles d'Indianapolis (Indianapolis 500 ou « Indy 500 ») sont une course automobile américaine qui se tient chaque année depuis 1911 le week-end du Memorial Day sur l'Indianapolis Motor Speedway à Speedway (une petite ville enclave, complètement entourée par Indianapolis, la capitale de l'État) dans l'État de l'Indiana. L'événement, considéré par certains comme « le plus grand spectacle de compétition automobile » (The Greatest Spectacle in Racing[1],[2]), est l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans.
Sommaire
1 Histoire
2 Championnats
3 Traditions et déroulement de l'épreuve
4 Palmarès
4.1 Liste des vainqueurs
4.1.1 Pilotes vainqueurs
4.1.2 Victoires par pilote
4.1.3 Victoires par pays (pilotes)
4.1.4 Victoires par écuries
4.1.5 Victoires par constructeurs
4.2 Liste de polemen
4.2.1 Par année
4.2.2 Par pays
4.3 Liste des « Rookie of the Year »
4.3.1 Par année
4.3.2 Par pays
5 Anecdotes
6 Notes et références
6.1 Notes
6.2 Références
7 Annexes
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
Histoire |
L'Indianapolis Motor Speedway est créé en 1909 par quatre entrepreneurs de l'Indiana : Carl Fisher, James Allison, Arthur Newby et Frank Wheeler. Après avoir organisé quelques épreuves mineures, le revêtement est modifié à l'automne pour un pavage de briques[3] (d'où le surnom du circuit, The Brickyard[4] ou « La briqueterie » en français) et il est rapidement décidé de limiter l'exploitation de l'IMS à une seule épreuve par an afin de lui conférer un caractère d'exception : une course de 500 miles, que les propriétaires espèrent voir rapidement devenir l'un des événements majeurs du sport automobile américain. Les 500 miles d'Indianapolis voient le jour en 1911, et comme l'espéraient ses créateurs, devient rapidement la référence des courses américaines, sa durée exceptionnelle ainsi que le caractère du circuit (un long quadrilatère de 2,5 miles recouvert de briques) en faisant un test impitoyable pour les machines. Mieux, dès 1913, l'Indy 500 devient une étape incontournable pour les constructeurs étrangers désireux d'y affirmer la suprématie de leurs machines. Citons notamment Peugeot, Delage, Fiat, Mercedes.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, le fossé se creuse entre les sports automobiles européens et américains, et l'Indy 500 redevient une compétition purement américaine, vis-à-vis de laquelle les pilotes et constructeurs européens ne manifestent guère d'intérêt. Il faut attendre les années 1960 pour que la course retrouve un caractère international, grâce à l'offensive britannique menée par Lotus (qui révolutionne l'épreuve en imposant pour la première fois une monoplace à moteur arrière). Dans le sillage de Lotus (et de son pilote fétiche Jim Clark), la plupart des ténors de la Formule 1 des années 1960 tenteront également leur chance, avec plus ou moins de réussite.
L'internationalisation de l'épreuve a repris de plus belle dans les années 1980, période au cours de laquelle le CART (dont l'Indy 500 était l'épreuve majeure) était un refuge de plus en plus prisé des anciens pilotes de Formule 1. La scission CART/IRL de 1996, en partie motivée par la volonté de Tony George (héritier de la famille Hulman, propriétaire du circuit depuis 1945) de donner la priorité aux pilotes et aux constructeurs locaux, n'a pas enrayé ce phénomène. Cette scission, très déstabilisatrice pour l'ensemble des courses de type monoplace aux États-Unis, a surtout eu pour effet d'affaiblir l'Indianapolis 500, dont l'audience est désormais moindre que certaines épreuves de Nascar.
Championnats |
Épreuve phare du sport automobile américain, l'Indianapolis 500 a à plusieurs reprises été au cœur des luttes d'influence. De 1911 à 1955, l'Indy 500 était organisé sous l'égide de l'Association américaine des automobilistes (AAA). Après 1955 (année marquée par la catastrophe des 24 Heures du Mans), l'AAA préfère se retirer de l'organisation des compétitions sportives et cède la place à l'United States Auto Club (USAC). En 1979, les principales écuries du championnats USAC décident de faire scission et de créer leur propre compétition, le CART. La plupart des épreuves du calendrier rejoignent le CART à l'exception notable de l'Indianapolis 500, qui maintient sa fidélité à l'USAC. Le championnat USAC disparaissant rapidement, l'Indianapolis se court alors hors-championnat pendant plusieurs années, sans effet sur le prestige de l'épreuve, puisque les équipes du championnat CART continuent d'y participer. À partir de 1983, bien que toujours placé sous l'égide de l'USAC, l'Indy 500 intègre enfin le calendrier du championnat CART.
Une nouvelle scission intervient en 1996, avec la création par Tony George, le propriétaire de l'IMS, de l'Indy Racing League, un nouveau championnat qui vise à concurrencer le CART et dont l'Indy 500 devient évidemment l'événement majeur. Contrairement à ce qui s'était passé lors de la scission CART/USAC, il devient alors très compliqué pour les équipes et les pilotes du CART de participer à l'Indianapolis 500 en raison des conflits de date et de la réglementation technique radicalement différente entre les deux championnats.
De 1950 à 1960, l'Indianapolis 500 a également compté pour le championnat du monde de Formule 1. Mais cette présence au calendrier de la F1 était essentiellement symbolique et destinée à cautionner l'étiquette « mondiale » du championnat du monde naissant. Disputés selon des règlements techniques et sportifs différents de ceux en vigueur le reste de la saison, les 500 Miles d'Indianapolis n'ont que rarement attiré les habitués du championnat du monde. Paradoxalement, c'est à partir du début des années 1960 (alors même que l'épreuve avait été retirée du calendrier) que certains pilotes de F1 ont fait des 500 Miles d'Indianapolis un objectif majeur de la saison.
Traditions et déroulement de l'épreuve |
Contrairement à une épreuve classique qui dure un week-end, les 500 Miles d'Indianapolis s'étalent traditionnellement sur l'ensemble du mois de mai (depuis 2006, les organisateurs ont décidé de raccourcir à trois semaines la durée des festivités).
- L'épreuve commence début mai par le rookie test (officiellement dénommé « Rookie Orientation Program ») qui permet aux organisateurs d'évaluer la capacité des débutants à affronter les 2,5 miles du speedway. Ce test, qui est généralement une simple formalité, consiste en des exercices de régularité, à quatre paliers de vitesse différents. Même les pilotes les plus prestigieux, quand bien même seraient-ils auréolés de titres de champion du monde de F1, doivent s'y soumettre.
- Après le rookie test, a lieu l'opening day, première séance d'essais libres. Pendant un certain temps, le fait d'être le premier pilote à prendre la piste lors de l'opening day était chargé d'un certain prestige et assurait à son pilote (et à ses sponsors) un mot dans les médias le lendemain. Les pilotes méconnus et les petites équipes trouvaient là une chance unique de faire parler d'eux. Cette tradition a culminé dans les années 1970, jusqu'à donner lieu à de véritables courses d'accélération dans l'allée des stands, dès l'ouverture de la séance d'essais. À la suite d'un accident sérieux (au cours duquel un commissaire fut gravement blessé), il fut décidé par mesure de sécurité de réduire la publicité faite autour de cet événement. Aujourd'hui, la course à l'ouverture est pratiquement tombée dans l'oubli.
- Deux semaines avant la course, a lieu le premier week-end de qualification. La journée du samedi, appelée « pole day », permet comme son nom l'indique de déterminer l'auteur de la pole position et des premières places sur la grille.
- Une semaine avant la course, le long processus de qualification se termine par le bump day, séance durant laquelle le pilote qualifié qui possède le moins bon des 33 chronos (ce pilote n'est pas forcément le 33e qualifié puisqu'à Indianapolis, la grille est composée en fonction des chronos mais également de la journée au cours de laquelle le chrono a été établi) court le risque d'être délogé de la grille par un pilote encore non-qualifié.
- Le mercredi précédant la course, appelé « Community day », la piste et les stands sont ouverts au public et les pilotes sont à la disposition des amateurs d'autographes.
- Le jeudi précédant la course, ultime séance d'essais libres, en configuration course, appelée « carburation day ».
- Le dimanche de la course, après le traditionnel défilé des pilotes et l'hymne américain, les 33 concurrents démarrent leur moteur en entendant le fameux « Gentlemen, start your engines » (« Messieurs, démarrez vos moteurs »), prononcé par un membre de la famille Hulman. La présence de femmes au départ de la course a amené les organisateurs à amender cet ordre, qui devient si besoin est « Lady and gentlemen, start your engines » ou même « Ladies and gentlemen, start your engines ». Les 33 pilotes se placent alors derrière la pace car et forment onze lignes de trois voitures en attendant que la course soit lancée.
- Le vainqueur de la course rejoint Victory Lane avec sa voiture. Victory Lane est le cercle des vainqueurs, où seul le premier et son équipe sont autorisés à accéder. Dans les courses américaines, et tout particulièrement à Indianapolis, le podium n'existe pas, et seul le vainqueur est honoré.
- Le vainqueur reçoit le Borg-Warner Trophy, grande coupe sur laquelle sont sculptés les visages de tous les précédents vainqueurs de la course.
- Le vainqueur reçoit également une bouteille de lait dont il boit quelques gorgées. Cette tradition remonte à 1936 et à la victoire de Louis Meyer, qui avait bu un verre de lait battu après la course, les producteurs locaux de produits laitiers, voyant là une belle opportunité publicitaire ont offert du lait aux vainqueurs depuis lors. Aujourd'hui, la firme qui est sous contrat avec les organisateurs pour fournir le lait, demande à chaque pilote avant l'épreuve quel type de lait il souhaite boire en cas de victoire. En 1993, Emerson Fittipaldi avait fait scandale en remplaçant la bouteille de lait par une bouteille de jus d'orange afin de faire la promotion de la plantation d'agrumes dont il est propriétaire au Brésil.
Palmarès |
Liste des vainqueurs |
Pilotes vainqueurs |
Année | Vainqueur | Voiture | Écurie | Championnat | Résultat |
---|---|---|---|---|---|
1911 | Ray Harroun | Marmon | Nordyke & Marmon Company | AAA | Résultat |
1912 | Joe Dawson | National | National Motor Vehicle Company | AAA | Résultat |
1913 | Jules Goux | Peugeot 7.3l | Peugeot | AAA | Résultat |
1914 | René Thomas | Delage | Louis Delâge Company | AAA | Résultat |
1915 | Ralph DePalma | Mercedes | E.C. Patterson | AAA | Résultat |
1916 | Dario Resta | Peugeot 7.3l | Peugeot Auto Racing Company | AAA | Résultat |
1917-1918 | Annulé | ||||
1919 | Howdy Wilcox | Peugeot 7.3l | I.M.S. Corporation | AAA | Résultat |
1920 | Gaston Chevrolet | Frontenac | William Small Company | AAA | Résultat |
1921 | Tommy Milton | Frontenac | Louis Chevrolet | AAA | Résultat |
1922 | Jimmy Murphy | Duesenberg-Miller | James Anthony Murphy | AAA | Résultat |
1923 | Tommy Milton | Miller | H.C.S. Motor Company | AAA | Résultat |
1924 | Lora Corum (en) Joe Boyer | Duesenberg | Duesenberg | AAA | Résultat |
1925 | Peter DePaolo | Duesenberg | Duesenberg | AAA | Résultat |
1926 | Frank Lockhart | Miller | Peter Kreis (en) | AAA | Résultat |
1927 | George Souders | Duesenberg | William S. White | AAA | Résultat |
1928 | Louis Meyer | Miller | Alden Sampson, II | AAA | Résultat |
1929 | Ray Keech | Miller | M. A. Yagle | AAA | Résultat |
1930 | Billy Arnold | Summers-Miller | Harry Hartz | AAA | Résultat |
1931 | Louis Schneider | Stevens-Miller | B. L. Schneider | AAA | Résultat |
1932 | Fred Frame | Wetteroth-Miller | Harry Hartz | AAA | Résultat |
1933 | Louis Meyer | Miller | Louis Meyer | AAA | Résultat |
1934 | Bill Cummings | Miller | H. C. Henning | AAA | Résultat |
1935 | Kelly Petillo | Wetteroth-Offenhauser | Kelly Petillo | AAA | Résultat |
1936 | Louis Meyer | Stevens-Miller | Louis Meyer | AAA | Résultat |
1937 | Wilbur Shaw | Shaw-Offenhauser | Wilbur Shaw | AAA | Résultat |
1938 | Floyd Roberts | Wetteroth-Miller | Lou Moore | AAA | Résultat |
1939 | Wilbur Shaw | Maserati | Boyle Racing Headquarters | AAA | Résultat |
1940 | Wilbur Shaw | Maserati | Boyle Racing Headquarters | AAA | Résultat |
1941 | Floyd Davis (en) Mauri Rose | Wetteroth-Offenhauser | Lou Moore | AAA | Résultat |
1942 à 1945 | Annulé | ||||
1946 | George Robson | Adams-Spark | Thorne Engineering | AAA | Résultat |
1947 | Mauri Rose | Deidt-Offenhauser | Lou Moore | AAA | Résultat |
1948 | Mauri Rose | Deidt-Offenhauser | Lou Moore | AAA | Résultat |
1949 | Bill Holland | Deidt-Offenhauser | Lou Moore | AAA | Résultat |
1950 | Johnnie Parsons | Kurtis-Offenhauser | Kurtis Kraft | AAA et F1 | Résultat |
1951 | Lee Wallard | Kurtis-Offenhauser | Murrell Belanger | AAA et F1 | Résultat |
1952 | Troy Ruttman | Kuzma-Offenhauser | J. C. Agajanian | AAA et F1 | Résultat |
1953 | Bill Vukovich | Kurtis-Offenhauser | Howard B. Keck | AAA et F1 | Résultat |
1954 | Bill Vukovich | Kurtis-Offenhauser | Howard B. Keck | AAA et F1 | Résultat |
1955 | Bob Sweikert | Kurtis-Offenhauser | John Zink | AAA et F1 | Résultat |
1956 | Pat Flaherty | Watson-Offenhauser | John Zink | USAC et F1 | Résultat |
1957 | Sam Hanks | Epperly-Offenhauser | George Salih | USAC et F1 | Résultat |
1958 | Jimmy Bryan | Epperly-Offenhauser | George Salih | USAC et F1 | Résultat |
1959 | Rodger Ward | Watson-Offenhauser | Leader Cards | USAC et F1 | Résultat |
1960 | Jim Rathmann | Watson-Offenhauser | Ken-Paul | USAC et F1 | Résultat |
1961 | A.J. Foyt | Trevis-Offenhauser | Bignotti-Bowes Racing | USAC | Résultat |
1962 | Rodger Ward | Watson-Offenhauser | Leader Cards | USAC | Résultat |
1963 | Parnelli Jones | Watson-Offenhauser | J. C. Agajanian | USAC | Résultat |
1964 | A.J. Foyt | Watson-Offenhauser | Ansted-Thompson Racing | USAC | Résultat |
1965 | Jim Clark | Lotus-Ford | Team Lotus | USAC | Résultat |
1966 | Graham Hill | Lola-Ford | Mecom Racing Team | USAC | Résultat |
1967 | A.J. Foyt | Coyote-Ford | Ansted-Thompson Racing | USAC | Résultat |
1968 | Bobby Unser | Eagle-Offenhauser | Leader Cards | USAC | Résultat |
1969 | Mario Andretti | Hawk-Ford | STP Corporation | USAC | Résultat |
1970 | Al Unser | Colt-Ford | Vel's Parnelli Jones Racing-Ford | USAC | Résultat |
1971 | Al Unser | Colt-Ford | Vel's Parnelli Jones Racing-Ford | USAC | Résultat |
1972 | Mark Donohue | McLaren-Offenhauser | Roger Penske Entreprises | USAC | Résultat |
1973 | Gordon Johncock | Eagle-Offenhauser | Patrick Racing | USAC | Résultat |
1974 | Johnny Rutherford | McLaren-Offenhauser | Bruce McLaren Motor Racing | USAC | Résultat |
1975 | Bobby Unser | Eagle-Offenhauser | All American Racers | USAC | Résultat |
1976 | Johnny Rutherford | McLaren-Offenhauser | Bruce McLaren Motor Racing | USAC | Résultat |
1977 | A.J. Foyt | Coyote-Foyt | A. J. Foyt Enterprises | USAC | Résultat |
1978 | Al Unser | Lola-Ford | Chaparral Racing | USAC | Résultat |
1979 | Rick Mears | Penske-Ford | Penske Racing | USAC | Résultat |
1980 | Johnny Rutherford | Chaparral-Ford | Jim Hall Racing | USAC | Résultat |
1981 | Bobby Unser | Penske-Ford | Penske Racing | USAC | Résultat |
1982 | Gordon Johncock | Wildcat-Ford | Patrick Racing | USAC | Résultat |
1983 | Tom Sneva | March-Ford | Bignotti-Cotter Racing | CART | Résultat |
1984 | Rick Mears | March-Ford | Penske Cars | CART | Résultat |
1985 | Danny Sullivan | March-Ford | Penske Cars | CART | Résultat |
1986 | Bobby Rahal | March-Ford | Truesports | CART | Résultat |
1987 | Al Unser | March-Ford | Penske Racing, Incorporated | CART | Résultat |
1988 | Rick Mears | Penske-Chevrolet | Penske Racing, Incorporated | CART | Résultat |
1989 | Emerson Fittipaldi | Penske-Chevrolet | Penske Racing, Incorporated | CART | Résultat |
1990 | Arie Luyendyk | Lola-Chevrolet | Doug Shierson Racing | CART | Résultat |
1991 | Rick Mears | Penske-Chevrolet | Penske Racing | CART | Résultat |
1992 | Al Unser Jr. | Galmer-Chevrolet | Galles-Kraco Racing | CART | Résultat |
1993 | Emerson Fittipaldi | Penske-Chevrolet | Penske Racing, Incorporated | CART | Résultat |
1994 | Al Unser Jr. | Penske-Mercedes | Penske Racing, Incorporated | CART | Résultat |
1995 | Jacques Villeneuve | Reynard-Ford | Team Green | CART | Résultat |
1996 | Buddy Lazier | Reynard-Ford | Hemelgarn Racing | IndyCar | Résultat |
1997 | Arie Luyendyk | G-Force-Aurora | Treadway Racing | IndyCar | Résultat |
1998 | Eddie Cheever | Dallara-Aurora | Team Cheever (en) | IndyCar | Résultat |
1999 | Kenny Bräck | Dallara-Aurora | A. J. Foyt Enterprises | IndyCar | Résultat |
2000 | Juan Pablo Montoya | G-Force-Aurora | Chip Ganassi Racing | IndyCar | Résultat |
2001 | Hélio Castroneves | Dallara-Aurora | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2002 | Hélio Castroneves | Dallara-Chevrolet | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2003 | Gil de Ferran | Panoz G-Force-Toyota | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2004 | Buddy Rice | Panoz G-Force-Honda | Rahal Letterman Racing | IndyCar | Résultat |
2005 | Dan Wheldon | Dallara-Honda | Andretti Green Racing | IndyCar | Résultat |
2006 | Sam Hornish Jr. | Dallara-Honda | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2007 | Dario Franchitti | Dallara-Honda | Andretti Green Racing | IndyCar | Résultat |
2008 | Scott Dixon | Dallara-Honda | Chip Ganassi Racing | IndyCar | Résultat |
2009 | Hélio Castroneves | Dallara-Honda | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2010 | Dario Franchitti | Dallara-Honda | Chip Ganassi Racing | IndyCar | Résultat |
2011 | Dan Wheldon | Dallara-Honda | Bryan Herta Autosport | IndyCar | Résultat |
2012 | Dario Franchitti | Dallara-Honda | Chip Ganassi Racing | IndyCar | Résultat |
2013 | Tony Kanaan | Dallara-Chevrolet | KV Racing Technology | IndyCar | Résultat |
2014 | Ryan Hunter-Reay | Dallara-Honda | Andretti Autosport | IndyCar | Résultat |
2015 | Juan Pablo Montoya | Dallara-Chevrolet | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
2016 | Alexander Rossi | Dallara-Honda | Andretti-Bryan Herta Autosport | IndyCar | Résultat |
2017 | Takuma Satō | Dallara-Honda | Andretti | IndyCar | Résultat |
2018 | Will Power | Dallara-Chevrolet | Penske Racing | IndyCar | Résultat |
Victoires par pilote |
Victoires | Pilotes | Années | |||
---|---|---|---|---|---|
4 | A.J. Foyt | 1961 | 1964 | 1967 | 1977 |
Al Unser, Sr. | 1970 | 1971 | 1978 | 1987 | |
Rick Mears | 1979 | 1984 | 1988 | 1991 | |
3 | Louis Meyer | 1928 | 1933 | 1936 | |
Wilbur Shaw | 1937 | 1939 | 1940 | ||
Mauri Rose | 1941 | 1947 | 1948 | ||
Johnny Rutherford | 1974 | 1976 | 1980 | ||
Bobby Unser | 1968 | 1975 | 1981 | ||
Hélio Castroneves | 2001 | 2002 | 2009 | ||
Dario Franchitti | 2007 | 2010 | 2012 | ||
2 | Tommy Milton | 1921 | 1923 | | |
Bill Vukovich | 1953 | 1954 | |||
Rodger Ward | 1959 | 1962 | |||
Gordon Johncock | 1973 | 1982 | |||
Emerson Fittipaldi | 1989 | 1993 | |||
Al Unser Jr. | 1992 | 1994 | |||
Arie Luyendyk | 1990 | 1997 | |||
Dan Wheldon | 2005 | 2011 | |||
Juan Pablo Montoya | 2000 | 2015 |
Note : Harry Hartz est le seul pilote trois fois second -en six participations- qui n'a jamais réussi à s'imposer.
Victoires par pays (pilotes) |
Nombre | Pays | Dernière |
---|---|---|
75 | États-Unis | 2016 |
8 | Royaume-Uni | 2012 |
7 | Brésil | 2013 |
3 | France | 1920 |
2 | Canada | 1995 |
Pays-Bas | 1997 | |
Colombie | 2015 | |
1 | Italie | 1915 |
Suède | 1999 | |
Nouvelle-Zélande | 2008 | |
Japon | 2017 | |
Australie | 2018 |
Note : Gil de Ferran est également de nationalité française, et Louis Meyer est d'ascendance française.
Victoires par écuries |
Victoires | Écurie | Années | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
17 | Penske Racing | 1972 | 1979 | 1981 | 1984 | 1985 |
1987 | 1988 | 1991 | 1993 | 1994 | ||
2001 | 2002 | 2003 | 2006 | 2009 | ||
2015 | 2018 | |||||
6 | Team Green/Andretti Green Racing/ Andretti Autosport/Andretti Herta Autosport | 1995 | 2005 | 2007 | 2014 | 2016 |
2017 | | |||||
5 | Lou Moore | 1938 | 1941 | 1947 | 1948 | 1949 |
4 | A. J. Foyt Enterprises | 1964 | 1967 | 1977 | 1999 | |
Chip Ganassi Racing | 2000 | 2008 | 2010 | 2012 | ||
3 | Leader Cards Racing | 1959 | 1962 | 1968 | ||
Patrick Racing | 1973 | 1982 | 1989 | |||
2 | Peugeot Auto Racing Company | 1913 | 1916 | |||
Duesenberg Automobile & Motors Company | 1924 | 1925 | ||||
Harry Hartz | 1930 | 1932 | ||||
Louis Meyer | 1933 | 1936 | ||||
Boyle Racing Headquarters | 1939 | 1940 | ||||
Howard B. Keck | 1953 | 1954 | ||||
John Zink | 1955 | 1956 | ||||
George Salih | 1957 | 1958 | ||||
J.C. Agajanian | 1952 | 1963 | ||||
Vel's Parnelli Jones Racing | 1970 | 1971 | ||||
McLaren | 1974 | 1976 | ||||
Chaparral Cars | 1978 | 1980 |
Victoires par constructeurs |
Victoires | Constructeur | Années | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
18* | Dallara | 1998 | 1999 | 2001 | 2002 | 2005 |
2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | ||
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | ||
2016 | 2017 | 2018 | | |||
7 | Penske | 1979 | 1981 | 1988 | 1989 | 1991 |
1993 | 1994 | | ||||
6 | Miller | 1923 | 1926 | 1928 | 1929 | 1933 |
1934 | | |||||
Watson | 1956 | 1959 | 1960 | 1962 | 1963 | |
1964 | | |||||
5 | Kurtis Kraft | 1950 | 1951 | 1953 | 1954 | 1955 |
March | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | |
4 | Duesenberg | 1922 | 1924 | 1925 | 1927 | |
Wetteroth | 1932 | 1935 | 1938 | 1941 | ||
Panoz | 1997 | 2000 | 2003 | 2004 | ||
3 | Deidt | 1947 | 1948 | 1949 | | |
Eagle | 1968 | 1973 | 1975 | |||
McLaren Racing | 1972 | 1974 | 1976 | |||
Lola | 1966 | 1978 | 1990 | |||
2 | Peugeot | 1913 | 1916 | | ||
Frontenac | 1920 | 1921 | ||||
Stevens | 1931 | 1936 | ||||
Maserati | 1939 | 1940 | ||||
Salih | 1957 | 1958 | ||||
Colt | 1970 | 1971 | ||||
Coyote | 1967 | 1977 | ||||
Reynard | 1995 | 1996 | ||||
1 | Marmon | 1911 | | |||
National | 1912 | |||||
Delage | 1914 | |||||
Mercedes-Benz | 1915 | |||||
Premier | 1919 | |||||
Summers | 1930 | |||||
Shaw | 1937 | |||||
Adams | 1946 | |||||
Kuzma | 1952 | |||||
Trevis | 1961 | |||||
Lotus | 1965 | |||||
Brawner Hawk | 1969 | |||||
Chaparral | 1980 | |||||
Wildcat | 1982 | |||||
Galmer | 1992 | |||||
* Unique constructeur depuis 2012 |
Liste de polemen |
Par année |
En 1911 et 1912, la grille de départ était établie en fonction de l'ordre dans lequel les inscriptions parvenaient à l'organisateur. En 1913 et en 1914, c'est un tirage au sort qui déterminait l'ordre de départ. Ce n'est qu'à partir de 1915 que les qualifications sont apparues.
De nos jours, les qualifications des 500 Miles d'Indianapolis se tiennent sur plusieurs jours, chaque journée servant à qualifier une partie de la grille. La pole position se joue le samedi du premier week-end de qualification, dans une journée appelée le « pole day » et qui se tient généralement deux semaines avant la course. Les qualifications se poursuivent le lendemain, puis reprennent le week-end suivant et s'achèvent par le « bump-day », ultime séance de qualification dans laquelle le « pilote qualifié le moins rapide » (ce qui n'est pas forcément synonyme de « dernier qualifié » compte tenu de la particularité du système de qualifications) peut se voir éliminé par un nouveau concurrent.
Les places sur la grille étant attribuées en fonction de la journée de qualification au cours de laquelle le chrono a été établi, le pilote le plus rapide des qualifications peut être amené à démarrer loin sur la grille s'il n'a pas réalisé son chrono lors du « pole day ». Ce fut le cas de Arie Luyendyk qui réalisa en 1996 lors du deuxième jour de qualifications la meilleure moyenne jamais réalisée sur l'ovale en 4 tours (381,392 km/h) mais ne s'élança qu'en vingtième position.
Les qualifications se font sur quatre tours chronométrés. Chaque concurrent s'élance seul sur l'ovale pour réaliser ses quatre tours de suite (six en réalité avec le tour de sortie et celui de retour aux stands), le chiffre retenu est la vitesse moyenne établie sur une série de quatre tours soit la distance de 10 miles (16,093 km).
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Par pays |
- 2018 - (80)
- 2010 - (7)
- 1999 - (3)
- 2017 - (4)
- 1919 - (2)
- 2016 - (2)
Liste des « Rookie of the Year » |
Depuis 1952, un collège de spécialistes vote à l'issue de la course pour décerner le trophée du meilleur débutant de l'année (le Rookie of the Year). Cette récompense revient au pilote qui a fait la plus belle impression tout au long des essais et de la course, et n'est donc pas nécessairement attribuée au pilote le mieux placé à l'arrivée. L'exemple le plus célèbre date de l'édition 1966 ; victorieux dès sa première participation, Graham Hill s'était vu préférer son compatriote Jackie Stewart qui avait dominé la course avant d'abandonner en vue de l'arrivée.
Par année |
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Par pays |
Nombre | Pays | Dernier |
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44 | États-Unis | 2016 |
4 | Australie | 1976 |
Royaume-Uni | 1993 | |
Brésil | 2012 | |
Colombie | 2015 | |
3 | Canada | 2018 |
2 | Italie | 1987 |
Mexique | 1989 | |
Japon | 2004 | |
1 | Pays-Bas | 1985 |
Suisse | 2010 | |
Espagne | 2017 |
Anecdotes |
En 1909, Barney Oldfield effectua un show de présentation lors de l'ouverture du circuit, sur sa Blitzen Benz (Benz éclair); il fut ensuite le premier pilote dans l'histoire de l'Indianapolis Motor Speedway à couvrir un tour de l'ovale à la moyenne de 100 miles par heure, et le premier conducteur d'une voiture américaine lors de l'édition 1914 de la course, derrière deux Delage et deux Peugeot.
Une référence ironique à la course se trouve dans le tube Fun, Fun, Fun, des Beach Boys, qui met en scène une adolescente ayant emprunté la T-Bird de son père et la conduit à un train d'enfer pour épater les garçons de son âge : « She makes the Indy 500 look like a Roman chariot race now » (elle conduit si vite qu'« elle fait passer le Grand Prix d'Indianapolis pour une course de chars romains »).
Notes et références |
Notes |
Le coureur américain George Stewart, double poleman en 1925 et 1928 sur Miller et surnommé The Flying Frenchman bien que non français, changea de nom et devint Leon Duray, en hommage au pilote franco-américain d'ascendance belge Arthur Duray deuxième en 1914.
Bien que premier triple vainqueur de l'American Championship car racing (1913, 1915 et 1917), Earl Cooper ne parvint jamais à remporter la course.
Bien qu'auteur de 4 pole positions, Rex Mays ne parvint jamais à remporter la course.
Bien que triple vainqueur consécutif de l'American Championship car racing au sortir de la guerre (1946, 1947 et 1948), Ted Horn ne parvint jamais à remporter la course.
En 1996, l'auteur de la pole position, Scott Brayton, a trouvé la mort quelques jours plus tard dans une séance d'essais libres. C'est Tony Stewart qui s'est élancé en tête le jour de la course.
Références |
(en) « The Indianapolis 500 remains the greatest spectacle in racing, but Humpty needs repairs », 28 mai 2013(consulté le 2 juin 2013)
(en) « Indy 500 2013: Biggest Surprises from Greatest Spectacle in Racing », 27 mai 2013(consulté le 2 juin 2013)
(en) The Yard of Bricks at the Indianapolis Motor Speedway is some of the most hallowed ground in worldwide motorsports - Site officiel
(en) 7 Things You Should Know About The Indy 500 - Ethan Trex, Mental Floss, 23 mai 2008
Annexes |
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Articles connexes |
- Liste des personnes décédées lors des 500 miles d'Indianapolis
- Triple couronne en sport automobile
Virages (film, 1969)
Liens externes |
- (en) Site officiel
(en) Site officiel de l'IndyCar
(en) Classements féminins aux 500 miles d'Indianapolis (version anglaise de Wikipédia)
39° 47′ 42″ N, 86° 14′ 02″ O : Vue satellite du circuit d'Indianapolis
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