Mercedes-Benz
Pour la chanson de Janis Joplin, voir Mercedes Benz (chanson).
Pour les articles homonymes, voir Mercedes et Benz.
Mercedes-Benz | |
Logo de Mercedes-Benz. | |
Concession Mercedes-Benz à Munich. | |
Création | 1926 |
---|---|
Fondateurs | Paul Daimler, Carl Benz et Emil Jellinek-Mercedes |
Personnages clés | - Paul Daimler (fondateur de la marque et créateur du logo) - Carl Benz (fondateur de la marque) - Emil Jellinek (fondateur de la marque) - Gottlieb Daimler (co-inventeur du moteur à explosion) - Wilhelm Maybach (disciple de Gottlieb Daimler) |
Forme juridique | Division de Daimler |
Action | Constructeur automobiles |
Slogan | « Le meilleur sinon rien » Allemand : « Das Beste oder nichts » Anglais : « The best or nothing » |
Siège social | Stuttgart Allemagne |
Direction | Dieter Zetsche (PDG) |
Activité | Industrie automobile |
Produits | Véhicules particuliers, sportifs, utilitaires, camions, autocars et autobus |
Société mère | - Daimler-Benz (1926 - 1998) - Daimler-Chrysler (1998-2007) - Daimler (depuis 2007) |
Sociétés sœurs | - Maybach - Brabus - Carlsson (en) - Lorinser |
Filiales | - Mercedes-AMG - Mercedes-Benz Trucks - EvoBus (Mercedes-Benz Bus) - Mercedes Grand Prix - Ionity |
Effectif | 93 000 salariés (octobre 2008) |
Site web | mercedes-benz.fr |
Capitalisation | 38 Milliards d'Euros |
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Mercedes-Benz (prononcé en allemand : [mɛʁˈtseːdəsˌbɛnts]) est un constructeur allemand d'automobiles (modèles premium, de sport et de luxe), de camions, d'autocars et d'autobus indépendant fondé en 1926 par trois autres constructeurs : Daimler-Motoren-Gesellschaft, Mercedes et Benz & Cie.
Sommaire
1 Historique
1.1 Origines
1.1.1 Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG)
1.1.2 Mercedes
1.1.3 Benz & Cie.
1.2 Création de Mercedes-Benz
1.3 Lancement
1.4 Sous le Troisième Reich
1.5 L'après Seconde Guerre mondiale
1.6 Aujourd'hui
2 Organisation du groupe Mercedes-Benz
2.1 Gouvernance
2.2 Répartition du capital
2.3 Principales filiales
2.4 Les sites du constructeur
2.4.1 Production
2.4.2 Assemblage
3 Activités et résultats
3.1 Données chiffrées
3.2 Évolution du logo[15]
4 Les véhicules
4.1 Comprendre la désignation
4.1.1 Les Classes et dénomination
4.1.2 Les codes internes
4.1.3 Les moteurs
4.2 Véhicules particuliers
4.3 Véhicules industriels
4.4 Autobus / autocars
4.5 Préparateurs/Tuning
4.5.1 AMG
5 Compétition automobile
5.1 Les débuts
5.2 1985-1991/1997-1999 : Présence dans le monde de l'endurance
5.3 En Formule 1
5.4 DTM
5.5 Modèles de course
6 Musée
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Historique
Origines
Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG)
En 1886, l'inventeur allemand Gottlieb Daimler améliore le moteur à combustion interne avec l'aide de Wilhelm Maybach dans la ville de Cannstatt près de Stuttgart (Royaume de Wurtemberg).
En 1890, ils fondent ensuite la société « Daimler-Motoren-Gesellschaft » (DMG) avec Paul Daimler (fils de Gottlieb) qui lui succédera après son décès en 1900. DMG produira principalement des moteurs.
En 1896, DMG entre dans l'ère de l'industrie automobile avec la création de son premier camion d'un PTAC d'1,5 tonne avec moteur à l'arrière[réf. nécessaire].
Mercedes
En 1902, Emil Jellinek, important concessionnaire automobile DMG français du début du XXe siècle (situé sur la Côte d'Azur), dépose et protège légalement et officiellement, la marque commerciale « Mercédès », du surnom de sa fille alors âgée de 13 ans, et signe un « contrat d'exclusivité commerciale » pour les automobiles DMG pour l'Autriche-Hongrie, la France, la Belgique et les États-Unis. Il fait légalement modifier son nom en « Emil Jellinek-Mercedes ». Il construira par Paul Daimler et Wilhelm Maybach de Daimler-Motoren-Gesellschaft, les premières Mercédès Simplex et les Mercédès 35 CV de course qu'il se chargera de commercialiser. Grâce à cela, il entra au conseil d'administration de DMG.
En 1909, Mercédès dépose la célèbre étoile à trois pointes (dessinée par Paul Daimler), pour représenter les trois voies que Gottlieb Daimler avait choisies pour ses moteurs : terre, mer et air, emblème de toutes ses voitures à partir de 1911.
En 1923, un camion Daimler à moteur Diesel fut exposé à la foire de Berlin[1].
Benz & Cie.
En 1879, de son côté Karl Benz améliore le moteur thermique à deux temps. Il créa le Sylvestermotor et en vendra plus de 800 exemplaires en 1883.
En 1886, Benz & Cie. obtiennent un brevet et créé le Benz Patent Motorwagen, leurs tout premier véhicule[2].
De 1887 à 1899, le nombre d'employés est passé de 40 à 430.
En 1924, Daimler-Motoren-Gesellschaft met ses intérêts en commun avec « Benz & Cie. ».
Création de Mercedes-Benz
Le 28 juin 1926, Daimler-Motoren-Gesellschaft, Mercédès et Benz & Cie. fusionnent en « Mercedes-Benz AG »[3].
Lancement
En 1926, Mercedes-Benz commence la production de voitures de tourisme. Les modèles sont désignés par le préfixe W (pour Wagen, « Voiture » en français). Quelques mois après la création de la marque, Mercedes-Benz crée donc la W01 avec l'aide de Ferdinand Porsche en 8 exemplaires. Elles servent de prototype pour créer une voiture de tourisme. Les Types W02 et W03 sont alors fabriqués et commercialisés. Les trois modèles sont présentés au Salon de l'automobile de Berlin en octobre de la même année.
En 1931, les modèles sont désignés par le préfixe L (pour lastwagen, « camion » en français). Pendant la guerre, plus de 64 000 camions utilitaires sont produits, presque exclusivement pour les forces armées.
Sous le Troisième Reich
Dès 1933, le régime nazi utilise des Mercedes-Benz tel que les W136/138, W142 ou encore les fameuses W07/W150 souvent associées aux hauts gradés.
En 1938, le gouvernement allemand établit des restrictions. Mercedes-Benz se voit forcé à produire uniquement des camions deux essieux de 3 t, 4,5 t, et 6 tonnes.
Début 1939, la marque allemande crée le T80 : un prototype de vitesse. La vitesse de 634 km/h aurait été atteinte sur une section droite d'autoroute allemande. Unique exemplaire, il aurait certainement permis de dépasser les 700 km/h. Avec ce véhicule, Hitler voulait démontrer la supériorité allemande.
Pendant la guerre, les usines de Untertürkheim sont bombardées, obligeant l'entreprise à se concentrer sur d'autres produits, dont des bicyclettes. La production d'automobiles reprend dans les usines de Sindelfingen, ayant survécu aux bombardements. À la fin de la guerre, la firme fabriquera une série de camions appelés Opel Blitz. À partir de 1941, sous la pression et l'obligation de Hitler, Mercedes-Benz exploite des travailleurs soviétiques et français[4]. Cette force de travail deviendra rapidement indispensable au fonctionnement de l'entreprise, qui équipe la Luftwaffe et la machine de guerre allemande. Les conditions de travail étant très dures, des grèves ont lieu et les protestataires sont envoyés en camps de concentration. En décembre 1944, Mercedes-Benz exploite 26 958 travailleurs forcés et 4 887 prisonniers de guerre[réf. nécessaire].
D'après le magazine d'affaire allemand WirtschafsWoche, Daimler, propriétaire de Mercedes-Benz, a reconnu dès 1986 qu'il avait employé 40 000 travailleurs forcés dans des conditions épouvantables pendant la guerre, lui permettant de générer d'énormes sommes d'argent[5].
L'après Seconde Guerre mondiale
Quelque temps après, Mercedes-Benz décida de changer le design de ses voitures de tourisme en incorporant les optiques avant dans les ailes. Ils lanceront également les Classe E, S et SL.
En 1951, les Type W186, W187 et W188 font leurs apparitions. Luxe, confort et élégance sont au rendez-vous. La fabrication des camions mi-lourds et lourds est à nouveau autorisée et bientôt apparaissent les premiers camions à cabine avancée. Daimler-Benz acquiert les droits d'Unimog.
En 1952, la classe SL est créée avec la W194 de course.
En 1953, la carrosserie Ponton est lancée. Cinq modèles utilisent cette carrosserie.
En 1955, Mercedes-Benz sort une nouvelle gamme de poids-lourds nommée « LP ». Ce nom est utilisé pour démontrer le confort des camions qui ressemblait à celui des wagons Pullman. Les camions lourds sont construits à l'usine de Gaggenau qui fabrique aussi les Unimog, les mi-lourds sont produits à Mannheim. La limite de 32 tonnes avec remorque est autorisée en 1958 par le gouvernement allemand.
En 1958, Daimler-Benz AG, possède plusieurs usines en Allemagne et dans vingt-quatre autres pays. Gaggenau, reste la principale usine de camions et Mercedes-Benz réalise près de 75 % des exportations de camions allemands.
En 1963, un nouveau camion à cabine avancée est présenté au salon de Francfort. Une usine devient opérationnelle à Wörth.
En 1964, la firme crée la branche nord-américaine « Mercedes of North America ».
En 1965, le gouvernement allemand autorise des camions de 38 tonnes.
En 1968, Daimler-Benz reprend la distribution et l'usine de camion de Krupp AG d'Essen.
En 1970, Daimler-Benz reprend Hanomag-Henschel Fahrzeugwerke, dont les usines sont situées à Cassel, Hanovre et Brême, en Allemagne. L'usine de camionnettes de la firme est une importante acquisition qui permet de combler un vide dans sa gamme de poids lourds.
En 1973, Mercedes lance une nouvelle gamme de camion : la gamme New generation, ainsi nommée en raison du style adouci de sa cabine basculante. À partir de cette date, les camions sont principalement à cabine avancée et les types à capot progressivement éliminés. Les premiers modèles sont des véhicules de travaux publics à deux ou trois essieux, deux ans plus tard suit la gamme des camions lourds. En Argentine et au Chili, la firme profite des dictatures de Pinochet et de Videla pour éliminer physiquement les syndicalistes, en plus de la dégradation des conditions de travail et la diminution des salaires[6].
En 1981, Daimler-Benz acquiert la compagnie américaine Freightliner LLC Corporation. En 1982, la firme rachète NAW, la société jointe formée par Saurer et FBW à Arbon et Wetzikon, en Suisse.
En 1990, Mercedes-Benz acquiert IFA de Ludwigsfelde dans l'ancienne RDA. En 1997, Daimler-Benz et Freightliner LLC absorbent l'usine de productions de camions lourds Ford et du modèle Cargo, ensuite renomment la nouvelle division « Sterling Trucks ».
Aujourd'hui
En 1998, Daimler-Benz fusionne avec Chrysler, ce qui entraîne par la suite la transmission de nombreux éléments de Mercedes-Benz vers des modèles Chrysler.
En 2006, Mercedes-Benz, Smart et Maybach rompent les liens avec Chrysler, et Daimler redevient indépendant.
En 2015, le constructeur à l'étoile revoit la désignation de ses modèles pour une meilleure visibilité. Au gré des restylages et renouvellements, celle-ci s'articule autour de cinq familles de modèles, désignés par les lettres A, B, C, E et S. Leurs dérivés tout-terrains sont regroupés sous l'appellation GL, suivie d'une lettre indiquant la place du modèle dans la hiérarchie (Le Mercedes-Benz Classe GLA dérive de la Classe A). Cela concerne les ML, GL et GLK, mais pas le "G" tout normal de 1979 qui conserve cette appellation historique. Ainsi sont nommés le GLA, le GLC (remplaçant du GLK), le GLE (ex-ML) et GLS (ex-GL), respectivement affiliés aux Classe A, C, E et S. Les coupés quatre portes portent les lettres CL (CLS et nouveau CLA), alors que la famille des roadsters conserve le SL. Ainsi le SLK devient SLC. Pour les motorisations, l'appellation est allégée : les diesels sont indiqués par un "d", les hybrides rechargeables et électriques par un "e", les hybrides par un "h", les gaz naturel par un "c" (compressed natural gas) et les piles à combustible par un "f" (fuel cell). Ainsi, la Classe S 300 Plug-in Hybrid s'appelle désormais S 300e[7].
En 2017, la marque a pour projet de créer sa propre filiale dédiée à des modèles 100 % électriques[8]. Elle signe à cet effet un accord de coopération avec Bosch en matière de développement, en vue de mettre en circulation des voitures automatisées et sans conducteur au début des années 2020[9].
Organisation du groupe Mercedes-Benz
Aujourd'hui, l'entreprise Mercedes-Benz fait partie de Groupe Daimler, qui regroupe également diverses filiales telles que Mercedes-AMG, EvoBus, Mercedes-Benz Trucks...
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Daimler
Mercedes-Benz
Mercedes-Benz Cars
- Mercedes-Benz Automobile
- Mercedes-AMG
- Maybach
- Smart
- Mercedes-Benz-Transporter
- Mercedes-Benz Trucks
EvoBus
- Mercedes-Benz Bus
- Setra
- Mercedes-Benz Unimog
- Mercedes Grand Prix
- Mercedes-Benz-Museum
- ...
Gouvernance
Répartition du capital
Principales filiales
Les sites du constructeur
Production
Usine de Rastatt : Classe A, Classe B, et Classe GLA.
Usine de Brême : Classe C (berline, break et coupé), Classe E (coupé et cabriolet), Classe GLK, Classe GLC et Classe SLK.
Usine de Sindelfingen : Classe C (berline et break), Classe CL, Classe CLS, Classe E (berline et break), Classe S, Classe SL, Classe SLC et Classe SLS.
Usine de Graz : Classe G. Usine appartenant à Magna Steyr[10].
Usine de Tuscaloosa : Classe GL, Classe M, Classe R, Classe GLE (coupé).
Usine de Kecskemét : Classe B et Classe CLA.
Usine de Uusikaupunki : Classe A. Usine appartenant à Valmet Automotive[11].
Usine Renault de Maubeuge : Citan[12].
Usine d’East London : Classe C.
Usine de Pékin : Classe C et Classe E en version limousine (marché local uniquement).
Assemblage
Usine de Chakan : Classe C, Classe E, Classe M et Classe S.
Usine d'Ho Chi Minh Ville : Classe S.
Usine de Tiaret : Il s'agit de la SAFAV-MB, qui est une société mixte créée en 2012 et inaugurée en 2014, composée de trois principaux actionnaires. La partie algérienne détient 51 % des actions. Elle est composée de l’entreprise de développement de l’industrie automobile (EDIV) relevant du Ministère de la défense 34 % et la SNVI 17 %. Le deuxième actionnaire est représenté par Aabar des Émirats 49 %. Le groupe allemand Daimler est considéré comme le partenaire technologique[13]. Elle produit des véhicules multifonctions de marque Mercedes-Benz aux différentes structures militaires et civile algérienne[14].
Activités et résultats
Données chiffrées
Évolution du logo[15]
Logo de 1902 à 1909
Logo en 1909
(1re version)
Logo de 1909 à 1926
Logo de 1926 à 1980
Logo de 1980 à 1989
Logo de 1989 à 2008
Logo de 2008 à 2011
Logo depuis 2011
Les véhicules
Comprendre la désignation
Désigner une Mercedes-Benz avec précision est assez simple lorsque l'on connaît le fonctionnement des désignations.
- Celle-ci se désigne par une Classe (Classe A, B, E, S ...) pour les véhicules d’aujourd’hui, une Série (Série 190, 300, 500) pour les véhicules des années 1970 à 1990, ou une carrosserie spécifique (Ponton, Heckflosse ...) pour les véhicules des années 1950 et 1960.
- Puis vient ensuite le nom de code interne qui est défini par une lettre et un numéro (W222, C216, X204, ...). Ces trois numéros correspondent aux Type du véhicules. Ce sont les premiers chiffres du numéro de châssis et permettent également la nomination des pièces détachées. Quant à la lettre, elle correspond à la carrosserie du véhicule (berline, cabriolet, tout-terrain, ...).
- Vient après le nom du modèle qui est, dans la plupart des cas, défini par la cylindrée du moteur. Une lettre et un numéro, ou inversement, sont inscrits le plus souvent sur le coffre du véhicule (A180 CDI, qui a une cylindrée d'environ 1,8 L, CDI indique que c'est un moteur diesel).
- Pour les véhicules récents, une finition peut être donné à la voiture, on peut le distinguer sur les portières avant (Classic, Avantgarde, ...).
- Et enfin, puisque chaque modèle peut avoir plusieurs moteurs différents, chacun d'eux est nommé comme les véhicules : une ou deux lettre et un numéro. La lettre M pour les essences et OM (Öl Motor) pour les diesel (M 180, OM 470, ...).
Exemple véhicule ancien : Mercedes-Benz Heckflosse - W111 - 230 S - M 180.
Exemple véhicule actuel : Mercedes-Benz Classe G - W463 - G 63 AMG 6x6 - M 157.
Exemple véhicule lourd : Mercedes-Benz - O530 - Citaro Facelift - OM 470.
Les Classes et dénomination
La désignation des Classes a été créée en 1993 lors du lancement de la Type 202 de la gamme Familiale (Classe C). Entre 1993 et 2015, la dénomination n'était pas centrée sur le niveau de gamme et la distinction se faisait entre les berlines (C, E, S), les coupés (CLK, CL), les roadsters (SLK, SL) et les tout-terrains (G, GLK, GL, ML). Depuis 2015, la dénomination est centrée sur le niveau de gamme (A, C, E, S) en ajoutant le préfixe CL pour les coupés 4 portes, SL pour les roadsters et GL pour les SUV[16]. Il existe aujourd'hui plus de quinze Classes disponibles.
Avant les Classes, les différents modèles étaient nommés selon leurs motorisations et le type de carrosserie[17]. Par exemple, un modèle avec un moteur 3 litres à injection prend la dénomination 300 E pour la gamme W 124 et 300 SE pour la classe S W 126. Le même modèle à empattement long prend la dénomination 300 SEL et le coupé 300 SEC.
Les codes internes
Les moteurs
Véhicules particuliers
Les véhicules de tourisme de Mercedes-Benz font partie de la division Mercedes-Benz Cars (MBC) qui appartiennent au groupe Daimler.
Véhicules industriels
Autobus / autocars
Préparateurs/Tuning
Nombre de préparateurs automobiles se sont spécialisés sur les modèles de la marque Mercedes-Benz afin de rendre ces véhicules plus performants et plus exclusifs :
AMG, préparateur officiel, appartenant à Mercedes-Benz.- FAB Design
- Brabus
Carlsson (en)
- Carat-Duchatelet
- Expression Motorsport
- Kleemann
- Lorinser
- Renntech
- MKB
- Pullman
- Kazim
- Väth
AMG
Depuis 1999, le préparateur AMG fait partie intégrante de Mercedes-Benz. C'est l'occasion pour Mercedes-Benz de proposer alors dans sa gamme des modèles voués à la performance. Le principal concurrent de Mercedes-Benz, BMW, était l'un des seuls à proposer des modèles très performants tels que les M3 et M5. AMG a revisité la quasi-totalité des modèles Mercedes-Benz afin d'en augmenter les performances. Ses modèles se retrouvent aujourd'hui confrontés aux modèles sportifs de BMW (1M, M2, M3, M4, M5, M6, X6M), Audi (S1, S3, S4, S5, S6, S7, S8, RS3, RS4, RS5, RS6, RS7, R8), ou encore à Ferrari ou Porsche.
AMG s'est fait connaître du grand public en fournissant depuis de nombreuses années les voitures de sécurité des épreuves de Formule 1.
AMG propose avec la marque Brabus une des plus larges gammes automobiles-sportives (+ de 500 ch) au monde[réf. nécessaire]. Des éditions encore plus sportives existent également, appelées « Black Series ».
C 63 AMG
CL 63 AMG
SLK 55 AMG
ML 63 AMG
Compétition automobile
L'histoire de Mercedes en compétition est aussi ancienne que la course automobile. La première période faste est celle des années 1930 où avec l'autre firme allemande Auto Union, les voitures à l'étoile à trois branches gagnent le surnom de Flèches d'Argent en exerçant une nette domination sur les épreuves disputées à l'époque.
Les débuts
Mercedes-Benz participe au championnat du monde de Formule 1 dès ses débuts dans les années 1950, et remporte deux titres des pilotes avec Juan Manuel Fangio en 1954 et en 1955. Les Flèches d'Argent sont également dans la même périodes des protagonistes majeures des 24 Heures du Mans où elles réalisent un doublé en 1952. Mais le 12 juin 1955 dans la Sarthe, le français Pierre Levegh est victime au deuxième jour de course d'un terrible accident, des éléments de sa 300 SLR semant la mort dans le public, provoquant plus de 80 décès. Mercedes se retire de la compétition automobile après ce drame, pour trois décennies.
1985-1991/1997-1999 : Présence dans le monde de l'endurance
De 1985 et 1987, Mercedes motorise la Sauber C8 d'un 5.0L Turbo V8.
En 1988, la Sauber C9 à moteur Mercedes termine deuxième du Championnat du Monde des Voitures de Sports 1988. Au 24 heures du Mans 1988, l'écurie déclare forfait suite à un problème de pneumatiques.
La Sauber C9 réalise un doublé aux 24 heures du Mans 1989 face à Jaguar et remporte le Championnat du Monde des Voitures de Sports 1989
En 1990, la Sauber Mercedes C11 remporte toutes les manches du Championnat du Monde des Voitures de Sports. En 1991, les flèches d'argent reviennent au Mans, mais après avoir dominé toute la course, la C11 abandonne au 319e tour et laisse Mazda filer vers sa première victoire au Mans. En 1992, la C292 est lancée mais la fin du groupe C et le départ de Sauber et de Mercedes en F1 pour 1993 n'a pas donné suite au projet.
En 1997, Mercedes débarque en FIA GT et s'impose au championnat en 1997 et 1998 avec la CLK-GTR piloté par Bernd Scheider en 1997 et Ricardo Zonta et Klaus Ludwing en 1998. Mercedes lance la CLK-LM pour les 24H00 du Mans 1998. Après avoir monopolisé les deux premières places qualificatives, Mercedes part grand favori de l'édition 98. Mais un double abandon très tôt en course va mettre un terme aux espoirs de victoire cette année-là.
En 1999, Mercedes lance la CLR uniquement pour les 24 heures du Mans. La CLR souffre d'un énorme problème de conception aérodynamique qui l'a fait décoller aux essais puis aux warm-up qui entraînera le forfait d'une des trois voitures. Malgré cet épisode la voiture se montre compétitive face à la BMW V12 LMR et à la Toyota GT-One. Mais un nouveau décollage de la CLR en course mettra un terme à l'aventure puisque la 3e Mercedes se retire par forfait.
En Formule 1
Mercedes-Benz revient en Formule 1 dans les années 1990, tout d'abord en tant que motoriste de l'écurie Sauber en 1994, puis en tant que motoriste de l'écurie McLaren de 1995 à 2014. Avec l'écurie britannique, elle remporte trois titres des pilotes avec Mika Häkkinen en 1998, raflant également le titre constructeurs, et 1999 et Lewis Hamilton en 2008. L'écurie indienne Force India se voit également fournir ses moteurs par le constructeur allemand depuis 2009.
Fin 2009, Mercedes-Benz rachète l'écurie championne du monde en titre, Brawn Grand Prix, à laquelle elle fournissait son moteur, et s'engage sous son nom propre Mercedes Grand Prix en championnat du monde en 2010, tout en restant motoriste de McLaren et de Force India. La direction d'équipe prend la décision d'engager un duo de pilotes allemands, grâce au retour à la compétition du septuple champion du monde Michael Schumacher, qui devient équipier de Nico Rosberg. Schumacher se retire définitivement à l'issue de la saison 2012, et Lewis Hamilton rejoint Nico Rosberg dans le baquet de la W04 en 2013 puis des très performantes W05 et W06, qui seront championnes du monde en 2014 et 2015 respectivement.
Depuis 2014, Mercedes-Benz motorise également l'écurie britannique Williams, et a fourni ses moteurs à l'écurie Lotus en 2015. En 2016, c'est au tour de la jeune écurie Manor d'être motorisée par la firme allemande.
DTM
Mercedes se lance aussi dans le DTM, une compétition existant depuis 1984 , Mercedes met en lice ses Mercedes 190E 2.5 16V EVOLUTION II W201 DTM. Depuis son entrée officielle au championnat DTM en 1988, Mercedes-Benz est le constructeur qui a remporté le plus de victoires. Le triplé de Mercedes-Benz a joué un rôle décisif dans le classement général de la saison 2010. Avec cette victoire, et bien d'autres encore, la Mercedes-Benz Classe C décroche le meilleur palmarès de l'histoire du DTM. Des pilotes de l’écurie Mercedes tels que Bernd Schneider, Gary Paffett, Klaus Ludwig et dernièrement Paul di Resta ont marqué durablement le championnat. En 2014, c'est le coupé C Mercedes AMG qui prend le départ du championnat DTM comptant sept voitures inscrites.
Modèles de course
1900 : Mercedes 35 CV
1914 - ? : Mercedes Grand-Prix
1928/1932 : Mercedes-Benz SSK
1954 : Mercedes-Benz W196
1997 : Mercedes-Benz CLK-LM
1999 : Mercedes-Benz CLR
1997 : Mercedes-Benz CLK-GTR
- 1988 Mercedes-Benz 190e 16v DTM
- 1990 Mercedes-Benz 190 E 2.5-16 Evo II DTM
- 1993 Mercedes-Benz W201 DTM
- 1994 Mercedes-Benz C AMG DTM (W202)
- 2000 Mercedes-Benz CLK DTM
- 2002 Mercedes-Benz CLK DTM II
- 2004 Mercedes-Benz C DTM
- 2006 Mercedes-Benz C DTM II
- 2007 Mercedes-Benz C AMG DTM III
- 2009 Mercedes-benz C AMG W204 DTM
- 2012 Mercedes-Benz C Coupée AMG DTM
- 2014 Mercedes-Benz C Coupée AMG DTM II
- Sauber C9
C 111
- C 111 I - 1969
- C 111 II - 1970
- C 111 III - 1977
- C 111 IV - 1978
- C 111 V - 1979
- C 112
Musée
En 2006, Mercedes-Benz a ouvert un musée aux portes de son usine-mère à Stuttgart. En forme de double hélice, le bâtiment présente par ordre chronologique, depuis 1886, les 160 modèles les plus représentatifs de la marque. Parmi eux, la Blitzen-Benz avec laquelle Bob Burman décrocha en 1911 le record du monde de vitesse (228 km/h), à Daytona Beach.
Mercedes a également construit un Mercedes-Benz Center[18] à Rueil-Malmaison. Le Mercedes-Benz Center sert à la fois de concession, car il est possible d'y acheter des véhicules et d'y faire des essais, et de musée. En effet, y sont présentés en plus des modèles actuels, des modèles rares ou de collection tels que des Formule 1 de diverses époques dont une Mercedes-Benz W196 de Juan Manuel Fangio, des Classe C DTM, une 300 SL ou encore un hall vitré Maybach.
Notes et références
(en)1923-Go-ahead-for-the-OB-2-prechamber-diesel
(en-GB) « Model T Ford: The car that changed our world », The Independent, 3 mars 2008(lire en ligne)
(en) Victor Boesen, Wendy Grad, The Mercedes-Benz book, Doubleday, 1981, p. 91
(de)Barbara Hopmann, Mark Spoerer, Birgit Weitz, Beate Brüninghaus: Zwangsarbeit bei Daimler-Benz. Franz Steiner, Stuttgart 1994, ISBN 3-515-06440-0, page 98
« Comment les nazis ont aidé les entreprises allemandes Bosch, Mercedes, Deutsche Bank et VW à devenir riche », sur Atlantico, 20 juin 2014
Naomi Klein (trad. Lori Saint-Martin et Paul Gagné), La Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre [« The Shock doctrine. The rise of disaster capitalism »], Paris, Léméac/Actes Sud, 2008, 669 p. (ISBN 978-2-7427-7544-6), p. 136-137
« Mercedes-Benz revoit la nomenclature de ses modèles », sur LaPresse.ca, 3 février 2015(consulté le 28 mars 2015)
« Voitures électriques : Mercedes va fonder sa propre marque », sur turbo.fr, 8 septembre 2016(consulté le 6 aout 2016)
Voiture autonome: partenariat Daimler/ Bosch, Le Figaro, 4 avril 2017
Jean Philippe Peden, « Un record de production pour le Mercedes Classe G », Auto Plus, 5 décembre 2016(lire en ligne)
(en) « Valmet Automotive Inc. - Daimler », sur valmet-automotive.com (consulté le 4 février 2017)
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http://www.autoalgerie.com/inauguration-de-l-usine-de-la,8485
https://www.letempsdz.com/index.php/132-actualite/185072-usine-mercedes-benz-de-tiaret-327-véhicules-livrés-au-mdn
"The true story behind the Mercedes-Benz three-pointed star"
Challenges
Décodage des sigles Mercédès
Mercedes-Benz Center Paris - Centre de vente, de découverte et d'essais
Voir aussi
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Bibliographie
- Peter J. Davies, L'Encyclopédie mondiale des camions, Genève, éditions Manise, 2003 (ISBN 2-84198-214-9)
Articles connexes
- 300SE
- Smart
- Complexe militaro-industriel allemand
- Daimler AG
- Karl Benz
Liens externes
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