Aristide Briand





Ne doit pas être confondu avec Aristide Bruant.


Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Briand.

















































































































































































































































































Aristide Briand

Illustration.
Aristide Briand.
Fonctions

Président du Conseil des ministres français
et ministre des Affaires étrangères
29 juillet 1929 – 22 octobre 1929
(2 mois et 23 jours)
Président

Gaston Doumergue
Gouvernement

Briand XI
Prédécesseur

Raymond Poincaré
Successeur

André Tardieu
28 novembre 1925 – 17 juillet 1926
(7 mois et 19 jours)
Président

Gaston Doumergue
Gouvernement

Briand VIII, IX et X
Prédécesseur

Paul Painlevé
Successeur

Édouard Herriot
16 janvier 1921 – 12 janvier 1922
(11 mois et 27 jours)
Président

Alexandre Millerand
Gouvernement

Briand VII
Prédécesseur

Georges Leygues
Successeur

Raymond Poincaré
29 octobre 1915 – 17 mars 1917
(1 an, 4 mois et 16 jours)
Président

Raymond Poincaré
Gouvernement

Briand V et VI
Prédécesseur

René Viviani
Successeur

Alexandre Ribot

Président du Conseil des ministres français
et ministre de l'Intérieur
21 janvier 1913 – 18 mars 1913
(1 mois et 25 jours)
Président

Armand Fallières
Gouvernement

Briand III et IV
Prédécesseur

Raymond Poincaré
Successeur

Louis Barthou
24 juillet 1909 – 27 février 1911
(1 an, 7 mois et 3 jours)
Président

Armand Fallières
Raymond Poincaré
Gouvernement

Briand I et II
Prédécesseur

Georges Clemenceau
Successeur

Ernest Monis
Ministre des Affaires étrangères
23 juillet 1926 – 12 janvier 1932
(5 ans, 5 mois et 20 jours)
Président du Conseil

Raymond Poincaré
André Tardieu
Camille Chautemps
Théodore Steeg
Pierre Laval
Prédécesseur

Édouard Herriot
Successeur

Pierre Laval
28 novembre 1925 – 17 juillet 1926
(7 mois et 19 jours)
Président du Conseil

Aristide Briand
Prédécesseur

Édouard Herriot
Successeur

Édouard Herriot
16 janvier 1921 – 12 janvier 1922
(11 mois et 27 jours)
Président du Conseil

Aristide Briand
Prédécesseur

Georges Leygues
Successeur

Raymond Poincaré
29 octobre 1915 – 17 mars 1917
(1 an, 4 mois et 16 jours)
Président du Conseil

Aristide Briand
Prédécesseur

René Viviani
Successeur

Alexandre Ribot
Ministre de la Justice
26 août 1914 – 29 octobre 1915
(2 mois et 3 jours)
Président du Conseil

René Viviani
Prédécesseur

Jean-Bienvenu Martin
Successeur

René Viviani
14 janvier 1912 – 21 janvier 1913
(1 an et 7 jours)
Président du Conseil

Raymond Poincaré
Prédécesseur

Jean Cruppi
Successeur

Louis Barthou
4 juillet 1908 – 24 juillet 1909
(1 an et 20 jours)
Président du Conseil

Georges Clemenceau
Prédécesseur

Jean François Edmond Guyot Dessaigne
Successeur

Louis Barthou
Député de la Loire-inférieure
16 novembre 1919 – 7 mars 1932
(12 ans, 3 mois et 20 jours)
Député de la Loire
27 avril 1902 – 7 décembre 1919
(17 ans, 7 mois et 10 jours)
Biographie
Nom de naissance
Aristide Pierre Henri Briand
Date de naissance
29 mars 1862
Lieu de naissance

Nantes (France)
Date de décès

7 mars 1932(à 69 ans)
Lieu de décès

Paris (France)
Nationalité

Drapeau : France Française
Parti politique

Républicain-socialiste

Prix Nobel de la paix 1926 Nobel prize medal.svg
Président du Conseil français

Aristide Pierre Henri Briand, né le 28 mars 1862 à Nantes[1] (France) et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un avocat et un homme politique, qui a été onze fois président du Conseil et vingt-six fois ministre sous la Troisième République. Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale.


Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926, conjointement avec Gustav Stresemann, pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925). En 1928, poursuivant son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi. Mais sa construction diplomatique s'est écroulée dès le début des années 1930, marquées par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du nationalisme japonais[2].




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Débuts


    • 1.2 Les années 1902-1905


    • 1.3 L'évolution vers le centre (1906-1914)


    • 1.4 La Première Guerre mondiale


    • 1.5 L'entre-deux-guerres




  • 2 Critiques et postérité de son action politique


  • 3 Récapitulation de sa carrière politique


    • 3.1 Mandats électifs


    • 3.2 Fonctions gouvernementales




  • 4 Hommages


  • 5 Généalogie


  • 6 Œuvres d'Aristide Briand


    • 6.1 Bibliographie




  • 7 Notes


  • 8 Sources


    • 8.1 Références




  • 9 Annexes


    • 9.1 Bibliographie et webographie


      • 9.1.1 Biographies


      • 9.1.2 Aristide Briand, l'Europe et la Société des Nations


      • 9.1.3 Politique intérieure


      • 9.1.4 Carrière locale


      • 9.1.5 Témoignages




    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Biographie |



Débuts |


Aristide Briand est issu d'une famille modeste. Il naît à Nantes au 12 de la rue du Marchix, donc dans un quartier très populaire et miséreux, au domicile et lieu de travail de ses parents, Pierre-Guillaume Briand et Madeleine Bouchaud, aubergistes[a]. Deux ans après la naissance de leur fils, ils s'installent à Saint-Nazaire où ils gèrent plusieurs établissements, notamment « Le Grand Café ». Ils reviennent à Nantes en 1894.


Après avoir été élève du collège de Saint-Nazaire, Aristide Briand entre comme élève boursier au lycée de Nantes, maintenant appelé lycée Clemenceau[3]. Il fait une très bonne année scolaire, avec les premiers prix de version latine et de version grecque et les deuxièmes prix d'histoire et d'anglais, et le premier prix de version grecque au concours général. Aussi, il passe directement en rhétorique en 1878-1879 (il y obtient seulement 3 accessits). Durant ces années, il semble qu'il ait fait la connaissance de Jules Verne.





Aristide Briand vers 1893.


Après le baccalauréat, il entreprend des études de droit et devient clerc en revenant à Saint-Nazaire. En 1886, il s’inscrit comme avocat stagiaire au barreau de cette ville portuaire, il rencontre Fernand Pelloutier, figure de l’anarcho-syndicalisme et secrétaire de la Fédération des Bourses du travail. Il décide alors de s’engager en politique[4] et se lie d'amitié avec Eugène Courroné, directeur de la Démocratie de l'Ouest auquel il collabore. Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage aux côtés des radicaux-socialistes. Il est élu conseiller municipal de Saint-Nazaire le 6 mai 1888 et démissionne le 22 février 1889. Il fait ensuite élire des « candidats-ouvriers » au sein du premier municipe socialiste de la ville[5].


D'août 1900 à novembre 1909, il est inscrit au Barreau de Pontoise. Son cabinet est installé près du lac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche. Il se fait connaître comme journaliste, notamment dans le journal anticlérical La Lanterne[6], et également en assurant la défense dans des procès emblématiques pour le monde ouvrier, comme celui des employés de l'horlogerie Crettiez de Cluses (ce procès fit l'objet d'un épisode des Procès témoins de leur temps diffusé en 1978 par Antenne 2). Célibataire, il multiplie les conquêtes ; il a eu un temps pour compagne la psychanalyste Marie Bonaparte[7], disciple de Freud.


Selon Christian Morinière, président de l'association Aristide-Briand dont l'objet est d'œuvrer à la mémoire du Nantais et de gérer son fonds d'archives personnel, Aristide Briand « s'est toujours réclamé de la Bretagne ». Il était ancré à Nantes, à Saint-Nazaire et dans le Trégor où il possédait une maison sur l'île Milliau, au large de Trébeurden : « Il ne ratait pas une occasion de revenir. C'était sa patrie. On disait : Briand le Breton. Quand d'autres se disaient Alsaciens ou Provençaux, lui, il se définissait comme Breton »[8]. Et c'est en tant que tel qu'en parle le quotidien L'Ouest-Éclair[9],[10].



Les années 1902-1905 |


D’abord proche du syndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de la grève générale, il devient député socialiste de Saint-Étienne en 1902, à la suite de Benoît Oriol[11]. Il est alors très proche de Jean Jaurès. En 1904, il quitte son poste de secrétaire général du Parti socialiste français. Il joue un rôle important dans le processus de laïcisation en tant que rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État. Son pragmatisme et son talent de négociateur ont finalement permis une application mesurée et un accord de fait entre la République laïque et une partie du clergé français, malgré l'opposition virulente du Vatican.



L'évolution vers le centre (1906-1914) |





Aristide Briand.


En mars 1906, il se voit confier le ministère de l'Instruction publique dans le gouvernement du radical Sarrien contre l'avis de Jean Jaurès qui redoute que Briand suive la même évolution que Millerand au contact du pouvoir. Plus encore que celle de Millerand dans le gouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, la nomination de Briand est très mal perçue dans les rangs de la SFIO, où l'on parle de trahison. Il fréquente à cette époque le salon de Madame Arman de Caillavet, égérie d'Anatole France. C'est Briand qui exige la venue du radical Clemenceau dans le cabinet, préférant l'avoir avec lui que contre lui. Clemenceau, autre habitué de Mme Arman de Caillavet, est nommé ministre de l'Intérieur, et devient très impopulaire chez les socialistes en tant que « briseur de grèves ». H.-P. Gassier signe alors une affiche désignant Briand comme « Le Jaune ».


De 1906 à 1913, Briand est constamment au gouvernement : de l'Instruction publique, il passe à la Justice en janvier 1908, dans le gouvernement Clemenceau (il tente alors d'obtenir l'abolition de la peine de mort), puis devient président du Conseil avec le portefeuille de l'Intérieur en juillet 1909 ; il conserve cette fonction jusqu'en mars 1913, à l'exception de l'année 1912 où il est de nouveau ministre de la Justice de Raymond Poincaré.


Durant cette période, il se montre hostile au droit de grève des fonctionnaires ; en octobre 1910, alors qu'il est chef du gouvernement, il dénonce une grève dans les chemins de fer de l'Ouest, récemment nationalisés : « entreprise criminelle de violence, de désordre et de sabotage »[réf. nécessaire]. Il réquisitionne les agents de la compagnie qui continuent quelques jours la grève en portant un brassard indiquant qu'ils sont mobilisés contre leur gré[réf. nécessaire]. Cette action antisyndicale suscite des critiques, dont celle de Jean Jaurès qui l'apostrophe : « Pas ça ou pas vous » ajoutant que Briand, par son « jeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis ». De son côté, Maurice Barrès le qualifie de « monstre de souplesse ». Mais la grève, par ailleurs impopulaire auprès d'une frange de la population, est ainsi arrêtée au bout d'une semaine[12].


En 1914, il confirme son rapprochement vers le centre en créant, aux côtés de plusieurs chefs de file du Parti républicain démocratique, une éphémère Fédération des gauches, dont il prend la présidence. Il ne rejoint pourtant pas son groupe parlementaire après les élections législatives de 1914.



La Première Guerre mondiale |





Aristide Briand portraituré par Marcel Baschet en 1916.


Briand revient au gouvernement fin juillet 1914, d'abord comme ministre de la Justice de René Viviani, puis d'octobre 1915 à mars 1917, comme président du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étrangères. Il joue donc un rôle essentiel dans la première phase de la guerre.


Durant la bataille de Verdun, il est un efficace[réf. nécessaire] président du Conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles. Le 25 décembre 1916, au début de son sixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre est maintenant Lyautey, Joffre est remplacé comme commandant en chef par Nivelle, favorable à la reprise de la stratégie offensive et qui va préparer une grande opération pour le printemps 1917. En février 1917, Briand est confronté aux débuts de la révolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîne la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui va d'ailleurs être un échec.


Combattu depuis des mois avec acharnement par Clemenceau, meneur des jusqu’au-boutistes, il cesse d'être ministre en mars 1917. Dès novembre 1917, sa situation au sein du gouvernement Clemenceau est loin d'être excellente, alors que le chef du gouvernement s'attaque aux « défaitistes », que Malvy — ministre de l'Intérieur depuis mars 1914 — et Caillaux sont déférés à la justice et que plusieurs espions ou supposés tels sont condamnés à mort (Bolo Pacha, Mata Hari). Il est clair que Clemenceau et Briand sont devenus des adversaires durant la Première Guerre mondiale. Clemenceau a dit de lui qu'il était un « imbécile ».


À l'élection présidentielle de janvier 1920, il fait de son mieux pour bloquer l'élection de Clemenceau, proposant à la place celle de Paul Deschanel. Il convainc ainsi la droite catholique du danger d'élire le vieil anticlérical, tandis que la SFIO n'apprécie guère le « premier flic de France ». Briand va jusqu'à rencontrer Mgr Cerretti, représentant officieux du Vatican à Paris, pour qu'il soutienne Deschanel[13].



L'entre-deux-guerres |





Aristide Briand et Paul Painlevé à la une du magazine Time le 9 novembre 1925.


Personnage phare des années 1920 et du début des années 1930, comme son rival Raymond Poincaré, il est président du Conseil à cinq reprises (1921, novembre 1925-juillet 1926, juillet-octobre 1929), occupant le poste de ministre des Affaires étrangères en 1921 et d'avril 1925 à janvier 1932. Durant cette période il se rapproche des socialistes avec qui il était en froid depuis la seconde moitié des années 1910. Pendant ses années au ministère des Affaires étrangères, il est épaulé et appuyé par le secrétaire général du Quai d'Orsay, Philippe Berthelot[14].


C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée. Personnage phare du pacifisme français de l'entre-deux-guerres, il est un partisan de la politique de paix et de collaboration internationale (accords de Locarno, 1925), président du Conseil de la Société des Nations, médiateur lors de l'incident de Pétritch[15], coauteur du pacte Briand-Kellogg en 1928 qui mettait « la guerre hors-la-loi ». Il parvient à convaincre ses contemporains qui saluent son éloquence, notamment sa « voix de violoncelle »[16],[17],[18]. Le prix Nobel de la paix lui est décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties.


Le 5 septembre 1929, président du Conseil, il annonce devant l'assemblée générale de la Société des Nations, au nom du gouvernement français et en accord avec Stresemann, un projet d'union européenne. L'Assemblée lui donne mandat pour présenter un Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne (rédigé par Alexis Leger) qui ne fut pas retenu[19].


En 1931, il est convié à l'inauguration du monument en l'honneur de Clemenceau érigé dans la cour du lycée de Nantes, mais il se fait représenter par son chef de cabinet, Georges Suard, lui aussi ancien élève, officiellement en raison d'une charge de travail trop importante. Il échoue à l'élection présidentielle française de 1931 face à Paul Doumer.




Le tombeau d'Aristide Briand dans le cimetière de Cocherel à Houlbec-Cocherel.


Il abandonne ses fonctions gouvernementales seulement deux mois avant sa mort, le 7 mars 1932 au no 52 avenue Kléber[20]. Ses cendres reposent, depuis le 3 juillet 1932, dans le petit cimetière de Cocherel, commune d'Houlbec-Cocherel (Eure), devant un paysage qu'il aimait tout particulièrement. L'oraison funèbre est prononcée par Édouard Herriot, président du Conseil.



Critiques et postérité de son action politique |





Gustav Stresemann (à gauche), Austen Chamberlain (au milieu) et Briand (à droite), en 1925.






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Ayant quitté le socialisme, il est considéré par les socialistes comme un « renégat »[21], un « traître »[réf. nécessaire].


Pour les monarchistes de l'Action française, il est l'incarnation de la « démocrasouille » républicaine[réf. nécessaire] ; pour Léon Daudet, il est un « voyou de passage », une « fille publique, avec ses ruses, sa veulerie, son ignorance, sa sentimentalité banale et son souple avachissement »[réf. nécessaire].


Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l'Allemagne lui est reprochée. Jacques Bainville l'accuse d'oublier le « péril germanique » qu'il dénonce. Mais l'opinion française, majoritairement pacifique, l'approuve[réf. nécessaire], pensant que cette politique de paix a des chances de réussir. Mais il semble que Briand ait lui-même des doutes quant à la paix : « La paix, j'y travaille, mais je n'en suis pas le maître. S'il y a la guerre, il faut être prêt. ». Son successeur trouva une fortune de 23 millions de francs-or, « mois par mois, économisé sur les fonds spéciaux ».[non neutre]


Le grand reproche qui a été fait à la politique d'apaisement de Briand serait d’avoir défendu inlassablement une paix « impossible » à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de « rendre la guerre hors-la-loi », d'avoir défendu le pacifisme.


D'autres personnalités ont partagé les positions pacifistes de Briand, même après l'arrivée au pouvoir d'Hitler (Briand est mort avant), et le réarmement de l'Allemagne : Marcel Déat clame qu'il ne veut pas « mourir pour Dantzig ». L'opinion publique française les suit : Édouard Daladier, signataire des accords de Munich, reçoit un triomphe à sa descente d'avion, alors qu'il pensait que la foule était là pour le lyncher.


Les diplomates français, notamment Alexis Leger (Saint-John Perse), secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, ont jusqu'au bout voulu croire possible une politique d'arbitrage et de désarmement menant à une réconciliation, voire à la naissance d'une fédération européenne.


Max Gallo le qualifie de « modèle le plus achevé de parlementaire français de la IIIe République », illustrant « l'incapacité de toute une classe politique à saisir la nouvelle donne qui change le jeu du monde ». Il pense que Briand (né en 1862), comme Pétain (né en 1856), étaient des hommes, nés sous le Second Empire, qui n'ont pas eu à « passer le témoin à des hommes » plus jeunes — morts dans les tranchées de 14-18 — et ils « tenaient encore la barre » dans les années 1930 et 1940. Finalement, de « trop vieux capitaines pour une mer déchaînée. Elle les a engloutis. »[réf. nécessaire]



Récapitulation de sa carrière politique |



Mandats électifs |



  • Élu et réélu : député de la Loire en 1902, 1906, 1910 et 1914.

  • Élu et réélu : député de la Loire-Inférieure en 1919, 1924 et 1928 jusqu'à son décès.



Fonctions gouvernementales |


Les fonctions gouvernementales exercées par Aristide Briand sont présentées dans le tableau chronologique suivant.




































































































































































































Dates Fonctions gouvernementales exercées par Aristide Briand Gouvernement
Début Fin Président du conseil Ministre
14 mars 1906 20 octobre 1906 Instruction publique, Beaux-Arts et Cultes
Ferdinand Sarrien
25 octobre 1906 4 janvier 1908 Instruction publique, Beaux-Arts et Cultes
Georges Clemenceau (1)
4 janvier 1908 20 juillet 1909 Justice et Cultes
Georges Clemenceau (1)
24 juillet 1909 2 novembre 1910 Président du Conseil Intérieur et Cultes
Aristide Briand (1)
4 novembre 1910 27 février 1911 Président du Conseil

Intérieur et Cultes
Aristide Briand (2)
14 janvier 1912 21 janvier 1913 Justice
Raymond Poincaré (1)
21 janvier 1913 18 février 1913 Président du Conseil Intérieur et Cultes
Aristide Briand (3)
18 février 1913 18 mars 1913 Président du Conseil Intérieur
Aristide Briand (4)
26 juillet 1914 29 octobre 1915 Justice
René Viviani (2)
29 octobre 1915 12 décembre 1916 Président du Conseil

Affaires étrangères
Aristide Briand (5)
12 décembre 1916 17 mars 1917 Président du Conseil Affaires étrangères
Aristide Briand (6)
16 janvier 1921 12 janvier 1922 Président du Conseil Affaires étrangères
Aristide Briand (7)

17 avril 1925

27 octobre 1925
Affaires étrangères
Paul Painlevé (2)

29 octobre 1925

22 novembre 1925
Affaires étrangères
Paul Painlevé (3)

28 novembre 1925

6 mars 1926
Président du Conseil

Affaires étrangères
Aristide Briand (8)

9 mars 1926

15 juin 1926
Président du Conseil

Affaires étrangères
Aristide Briand (9)

23 juin 1926

17 juillet 1926
Président du Conseil

Affaires étrangères
Aristide Briand (10)

23 juillet 1926

6 novembre 1928
Affaires étrangères
Raymond Poincaré (4)

18 novembre 1928

26 juillet 1929
Affaires étrangères
Raymond Poincaré (5)

29 juillet 1929

22 octobre 1929
Président du Conseil

Affaires étrangères
Aristide Briand (11)

3 novembre 1929

17 février 1930
Affaires étrangères
André Tardieu (1)

21 février 1930

25 février 1930
Affaires étrangères
Camille Chautemps (1)

2 mars 1930

4 décembre 1930
Affaires étrangères
André Tardieu (2)

13 décembre 1930

22 janvier 1931
Affaires étrangères
Théodore Steeg

27 janvier 1931

13 juin 1931
Affaires étrangères
Pierre Laval (1)

13 juin 1931

12 janvier 1932
Affaires étrangères
Pierre Laval (2)

Les chiffres habituellement retenus concernant la carrière ministérielle d'Aristide Briand sont : 11 fois président du Conseil et 23 fois ministre.


Sans tenir compte des cabinets éphémères tels que le gouvernement Alexandre Ribot (4) (9-12 juin 1914), le gouvernement Frédéric François-Marsal (8-10 juin 1924) et le gouvernement Édouard Herriot (2) (19-21 juillet 1926), dont nous ignorons la composition, le nombre de postes ministériels (en dehors de la présidence du Conseil) atteint les 26. On peut supposer que les auteurs de décompte ont considéré les cabinets Laval terminant la présidence Doumergue et commençant la présidence Doumer comme un seul gouvernement, mais il reste des différences…



Hommages |




Statue due à Jacques Raoult, place Aristide-Briand (Nantes).


À Nantes, sa ville natale, son nom a été donné :



  • en 1932 à la place Lafayette, où se trouve l'ancien palais de justice et où, depuis 2005, une statue d'Aristide Briand a été installée ;

  • en 1937, à ce qui était alors l'école primaire supérieure de jeunes filles, située place de la République dans l'île Beaulieu, devenue ensuite CES, puis lycée de jeunes filles, actuellement collège mixte (souvent désigné, jusque dans les années 1970, comme « La République ») ;

  • en 1966, à un pont sur la Loire, élément de la « deuxième ligne de ponts » (l'autre pont portant le nom de Georges Clemenceau) ;

  • une plaque signale l'emplacement de sa maison natale détruite pendant la Seconde Guerre mondiale (Poste centrale de Nantes).


  • Statues et monuments :

À Paris, un Monument à la Paix, réalisé par Paul Landowski en 1937, est dédié à Aristide Briand, quai d'Orsay, devant le ministère des Affaires étrangères. Une avenue (D920) qui débute porte d'Orléans et se termine à la limite de Bourg-la-Reine, marque la limite des départements des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne.


À Hardencourt-Cocherel, une statue en bronze due à Émile Oscar Guillaume (1867-1942) a été installée en 1934, non loin d'Houlbec-Cocherel où il est inhumé. Une statue identique se trouve sur le port d’Ouistreham, station où il aimait à passer ses vacances.


Un monument en son honneur, orné de statues également dues à Émile Guillaume, se trouve à Pacy-sur-Eure, inauguré le 11 novembre 1933[22].



  • Odonymie :

À Aix-en-Provence, un boulevard se nomme Aristide-Briand.
À Amiens, une place porte son nom.
À Béthune, une rue porte son nom.
À Avallon une rue porte son nom.
À Cambrai, une place porte son nom.
À Carpentras, une place porte son nom.
À Charleville-Mézières une artère principale porte le nom de « Cours Aristide Briand ».
À Dijon, une avenue porte son nom.
À Évreux, un lycée général et technologique ainsi qu'une avenue portent son nom.
À Fontainebleau, une rue porte son nom.
À Gap, un lycée général porte son nom.
À Gontaud-de-Nogaret, la place où se situe le monument aux morts porte son nom.
À Laval, un pont porte son nom.
À Levallois-Perret, une rue porte son nom.
À Lons-le-Saunier, une avenue porte son nom, ainsi que le collège au numéro 20.
À Luxeuil-les-Bains, une rue importante porte son nom.
Au Mans, un place porte son nom.
À Montrouge, une avenue porte son nom[23].
À Moulins, une rue porte son nom.
À Mulhouse, une avenue porte son nom.
À Orange, un cours et un lycée professionnel à la même adresse portent son nom.
À Reims, une place porte son nom.
À Rennes, une avenue porte son nom.
À Saint-Nazaire, le lycée général et technologique de la cité scolaire porte son nom.
À Saint-Étienne, une rue porte le nom d'« Aristide Briand et de la Paix ». Par ailleurs, la grande salle de réception de l'hôtel de ville porte également son nom. À Saint-Chamond, une salle de spectacle porte le nom d'Aristide Briand.
À Strasbourg, depuis 1994, une station de tram porte son nom.
À Vesoul, une avenue porte son nom.


  • La Poste française émet un timbre à son effigie le 11 décembre 1933[24]

  • Le nom d'Aristide Briand a été choisi comme nom de baptême par la promotion 2006-2008 de l'École nationale d'administration.

  • En mars 2008, une vente aux enchères d'archives et d'objets d'Aristide Briand a eu lieu à Nantes ; l'intervention des Villes de Nantes et Saint-Nazaire et de l'État a permis d'éviter une totale dispersion du fonds[25].

  • En 2012, à la 40e promotion de l'IRA (Institut Régional d'Administration).

  • La promotion 2013-2017 de l'IEP d'Aix-en-Provence l'a choisi comme nom de promotion.


Généalogie |




Œuvres d'Aristide Briand |




  • La grève générale et la révolution, Le Havre, édition à bon marché, 1899.


  • La Séparation, Paris, édition Fasquelle, 2 volumes, 1908-1911. (1908 : Digitalisat (archive.org))


  • La séparation des Églises et de l'État : rapport fait au nom de la Commission de la Chambre des Députés. (1905) Digitalisat)



Bibliographie |


Les papiers personnels d'Aristide Briand sont conservés aux Archives nationales sous la cote 598AP[31].



Notes |





  1. Le café sera ensuite transformé en épicerie ; les bâtiments ont été détruits pendant la guerre. Plaque commémorative sur le mur de la Poste de la place Bretagne.


  2. a et bPierre et Guillaume Bénateau sont cousins. En effet, leurs grands-parents respectifs sont Michel Benoiteau et Anne Courgeon.




Sources |



Références |





  1. Acte de naissance d'Aristide Pierre Henri Briand : 1er canton de Nantes, no 134, vue 24 Archives municipales de Nantes.


  2. La mention antérieure du « communisme » ne paraît pas appropriée : le communisme (URSS) est antérieur au briandisme, et durant les années 1930, il s'oriente dans une voie plutôt favorable à la sécurité collective, celle des Fronts populaires.


  3. Site officiel du lycée Clemenceau (ex-lycée de Nantes).


  4. Encyclopédie de la Troisième République : Aristide Briand.


  5. Aristide Briand, par Georges Suarez ; relevé chez Fernand Guériff, Historique de Saint-Nazaire tome II.


  6. Joseph Savès, « Aristide Briand (1862 - 1932) - L'apôtre de la paix », Hérodote, 12 janvier 2015, lire en ligne.


  7. Célia Bertin, Marie Bonaparte, Paris, Plon, 1993, 433 pages.


  8. Maiwenn Raynaudon-Kerzhero, « Aristide Briand, un Breton prix Nobel de la paix », Bretons, no 126,‎ décembre 2016, p. 52-53 (ISSN 1775-8246, lire en ligne)


  9. Erwan Le Gall, « Mort d’un prix Nobel : Aristide Briand », En Envor,‎ 5 mai 2017(lire en ligne)


  10. « M. Aristide Briand », L'Ouest-Éclair, no 12906,‎ 8 mars 1932, p. 2 (lire en ligne)


  11. Jean Jolly, Dictionnaire des parlementaires français, Paris, Presses universitaires de France, 1960, p. 2583.


  12. Histoire de la locomotion terrestre, t. I, « Les chemins de fer », L'Illustration, Paris, 1935, p. 174.


  13. Michel Winock, Clemenceau, éd. Perrin, 2007, p. 494-496.


  14. « Site du College de France sur les liens étroits entre Berthelot et Briand ».


  15. Section d’information et de coopération intellectuelle du Secrétariat de la Société des Nations, La Société des Nations, ses fins, ses moyens, son œuvre, Secrétariat de la Société des Nations, 1935, p. 104.


  16. « Aristide Briand. L'autre père de la Victoire », sur Le Télégramme, 18 mai 2014


  17. « Briand, Aristide (1862-1932) », sur Le Point, 25 août 2013


  18. Philippe de Villiers, Les Cloches sonneront elles encore demain ?, Albin-Michel, 2016, p. 262-263 :

    « Bien sûr, il y a aussi les Briand du moment qui, comme celui qu'on appelait le « violoncelle », déclarent « la guerre hors-la-loi ». Avec le succès que l'on sait. »




  19. René Leboutte, Histoire économique et sociale de la construction européenne, Bruxelles, Peter Lang, 2008, poche (ISBN 978-90-5201-371-8), p. 33.


  20. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris T. 1, p. 698.


  21. L’Humanité, 13 novembre 1910, (N2401), p. 3.


  22. Carte postale ancienne sur le site Communes.com.


  23. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le 16 septembre 2016).


  24. Voir le timbre.


  25. « À Nantes, les nostalgiques d’Aristide Briand sauvent les meubles », 20 minutes, 29 mars 2008.


  26. Généastar : ascendants d'Aristide BRIAND.


  27. « Pierre Guillaume Briand », sur Archives départementales de Loire-Atlantique, 1835


  28. « Naissance à Sucé-sur-Erdre », sur Archives départementales de Loire-Atlantique, 1811


  29. Archives départementales de Loire-Atlantique, 1750, vue 5


  30. Archives départementales de Loire-Atlantique, 1806, vue 19


  31. Voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.




Annexes |



Bibliographie et webographie |


  • Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.


Biographies |



  • Christophe Bellon, Aristide Briand et la naissance du centrisme, IEP Paris, mémoire de DEA sous la direction de Serge Berstein, 2000, 246 f°.


  • Christophe Bellon, Aristide Briand : Parler pour agir, Paris, CNRS Éditions, 2016, 384 p. (ISBN 978-2-271-08952-6, présentation en ligne).


  • (en) Robert Boyce, « Aristide Briand : defending the Republic through economic appeasement », Histoire@Politique, Paris, Presses de Sciences Po, no 16 « La culture économique des hommes politiques à l'épreuve du pouvoir »,‎ 2012, p. 71-93 (lire en ligne).

  • Raymond Hesse, Aristide Briand, premier Européen, Paris, Fernand Sorlot, 1939 (préface de Joseph Paul-Boncour).

  • Bernard Oudin, Aristide Briand, Paris, Perrin, 1987, rééd. 2004 et 2016.


  • Gérard Unger, Aristide Briand : le ferme réconciliateur, Paris, Fayard, 2006, 658 p. (ISBN 2-213-62339-2, présentation en ligne).


  • (de) Ferdinand Siebert, Aristide Briand, ein Staatsmann zwischen Frankreich und Europa, Zürich-Stuttgart, Eugen Rensch Verlag, 1973.


  • (en) Valentine Thomson, Briand, Man of Peace, New York, Covici-Fried, 1930.



Aristide Briand, l'Europe et la Société des Nations |




  • Christophe Bellon, Briand : l'Européen, Paris, la Documentation française / Assemblée nationale, coll. « Tribuns », 2009, 117 p. (ISBN 978-2-11-007632-8, présentation en ligne).


  • Christophe Bellon, « Aristide Briand et l’Europe au Parlement des Années folles : quand la délibération prend le pas sur la diplomatie (1919-1932) », Parlement(s) : revue d'histoire politique, no HS 3 « Penser et construire l'Europe »,‎ 2007, p. 41-53 (lire en ligne).

  • Achille Elisha, Aristide Briand, la paix mondiale et l'union européenne, éditions Ivoire-Clair, 2003, 396 p.

  • Antoine Fleury et Lubor Jilek (dir.), Le Plan Briand d'Union fédérale européenne : perspectives nationales et transnationales, Berne, Peter Lang, 1998.


  • Jacques Bariéty (dir.) (préf. Jean-Robert Pitte), Aristide Briand, la Société des nations et l'Europe, 1919-1932 : [actes du colloque international tenu à Paris, Université Paris-Sorbonne et Fondation Simone et Cino del Duca, 13-15 octobre 2005] / [organisé par l'] Association internationale d'histoire contemporaine de l'Europe, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2007, 542 p. (ISBN 978-2-86820-307-6, présentation en ligne).


  • (en) Robert H. Ferrell, Peace in their time. The origins of the Kellogg-Briand pact, New Haven, Yale University Press, 1952.

  • Serge Malfois, L'Europe inachevée d'Aristide Briand, Saint Julien Molin Molette, Jean-Pierre Huguet éditeur, 1997.


  • Élisabeth du Réau, « La France et l'Europe d'Aristide Briand à Robert Naissance, déclin et redéploiement d'une politique étrangère (1929-1950) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 42, no 4 « Relations internationales ; XXe siècle »,‎ octobre-décembre 1995, p. 556-567 (lire en ligne).


  • (de) Wolfgang Ruge, « Stresemann und Briand. Zu den deutsch-französischen Beziehungen in den zwanziger Jahren des 20. Jahrhunderts », Zeitschrift für Geschichtswissenschaft, XVIII-2, 1970, p. 178-184.



Politique intérieure |




  • Véronique Bédin, « Briand et la séparation des Églises et l'État : la commission des Trente-trois », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. XXIV,‎ juillet-septembre 1977, p. 364-390 (lire en ligne).

  • Christophe Bellon, Le Rapport Briand, Paris, Assemblée nationale, 2005.


  • Marie-Geneviève Dezès, « Participation et démocratie sociale : l'expérience Briand de 1909 », Le Mouvement social, Paris, Éditions ouvrières, no 87,‎ avril-juin 1974, p. 109-136 (lire en ligne).


  • (de) Daniel Müller-Hofstede, Aristide Briand und der französische Sozialismus: Die Frühzeit des Politikers 1883-1906, Berlin-Münster, Lit, 1996.



Carrière locale |


  • Michel Dealberti, La Situation politique dans l'agglomération stéphanoise en 1902 et la candidature d'Aristide Briand, 2005, 216 p.


Témoignages |




  • André Beauguitte, Le Chemin de Cocherel, éditions Alphonse Lemerre, 1960, 266 p.

  • Raymond Escholier, Souvenirs parlés de Briand, Paris, Hachette, 1932.

  • Jules Laroche, Au Quai d'Orsay avec Briand et Poincaré, Paris, Flammarion, 1957.


  • Louise Weiss, Combats pour l'Europe. 1919-1934, Paris, Payot, 1968.



Articles connexes |


  • Jean de Bonnefon


Liens externes |


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  • Sur le site de l'Office des Nations unies à Genève, plusieurs chapitres consacrés à Aristide Briand.




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