Mont-sous-Vaudrey
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L'ancienne mairie-école et l'église de l'Assomption | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Canton | Mont-sous-Vaudrey | ||||
Intercommunalité | Val d'Amour | ||||
Maire Mandat | Bernard Fraizier 2014-2020 | ||||
Code postal | 39380 | ||||
Code commune | 39365 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 1 253 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 52″ nord, 5° 36′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 211 m Max. 252 m | ||||
Superficie | 14,86 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Jura
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mont-sous-vaudrey.fr | ||||
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Mont-sous-Vaudrey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Économie
3 Histoire
3.1 Origines
3.2 Moyen âge et époque moderne
3.2.1 Seigneurie de Mont
3.2.2 Seigneurie de Byans
3.2.3 Seigneurie de Vellefaux
3.3 Époque contemporaine
4 Politique et administration
5 Démographie
6 Lieux et monuments
7 Personnalités liées à la commune
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
9 Sources
9.1 Bibliographie
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
La rivière Cuisance est le principal cours d'eau qui traverse la commune située à 220 mètres d'altitude avec une superficie de 14,9 km².
Communes limitrophes |
Économie |
Histoire |
Origines |
Les origines de Mont-sous-Vaudrey sont incertaines.
Au sud, une voie romaine, connue sous le nom de Levée de Jules-César, reliant Grozon à Rahon et Tavaux, sépare Mont de Villers-les-Bois.
Au nord, au lieu-dit "la Boutique", des débris de constructions romaines, des monnaies et des ustensiles de cuisine ont été découvertes, et un péage y a existé.
Moyen âge et époque moderne |
La première mention de Mont connue à ce jour figure dans un acte de 1111, par lequel Guillaume ler d'Arguel, archevêque de Besançon, fait don de l'église de Mont à la cathédrale Saint-Étienne de Besançon.
Le village fait alors partie de la baronnie de Vaudrey.
Il est érigé en seigneurie particulière en 1319, par Simon de Vaudrey, qui y fait bâtir un château-fort, détruit en 1480, à l'actuel lieu-dit "au Vieux Château", sur la rive gauche de la Cuisance.
Cette terre sert d'apanage à son quatrième fils Jean. La justice haute, moyenne et basse, la banalité du four et du moulin, des cens en argent et en grains, ainsi que des corvées, sont alors attachés à cette terre. Cependant la communauté villageoise
jouit d'une charte de commune qui lui permet, avec des échevins à sa tête, de gérer les affaires courantes du village.
Jean de Vaudrey divise la seigneurie de Mont, en 1341, au profit de ses enfants. Une moitié conserve l'appellation de seigneurie de Mont, un quart prend celle de seigneurie de Byans, et un autre quart celle de seigneurie de Vellefaux.
Jouissant du passage de nombreux axes de circulation, dont la route saunière reliant les Monts Jura à Dole, capitale du comté de Bourgogne, Dijon, capitale du duché de Bourgogne, et Paris, capitale du royaume de France, et par laquelle transitent bois, fromages et salaisons, Mont accueille rapidement de nombreuses auberges et boutiques, ainsi que des villégiatures de notables des villes voisines. Cette prospérité commerçante lui permet de supplanter très tôt dans l'histoire son voisin, Vaudrey, demeuré paysan.
Seigneurie de Mont |
Un descendant, Guyot II de Vaudrey, ayant pris le parti du roi de France Henri II, est puni de sa trahison par la confiscation de ses biens, prononcée par le parlement de Dole, en 1549. L'empereur Charles Quint donne ses derniers à Jean de Vaudrey, cousin de Guyot, contre le paiement d'un cens modique.
Sans hoirs, Jean de Vaudrey lègue la seigneurie de Mont à Guillaume de Montrond.
Au début du XVIIe siècle, son fils Antoine, fait édifier ou restaurer, le Château-Gaillard.
Adrien de Montrond, descendant de ce dernier, sans enfants, lègue ses biens à son épouse, Louise-Dorothée de Lezay. Sans hoirs, elle rédige son testament en faveur de François-Gabriel, marquis de Lezay, qui vend ses droits sur Mont, à Etienne Domet, avocat général au parlement de Dole, en 1736. La famille Domet fait édifier le Château de la Grangerie, et conserve la seigneurie de Mont jusqu'à ce que la Révolution française en fasse une commune.
Seigneurie de Byans |
Un descendant, Adam de Byans, vend la part, dite de Byans, à Philippe Merceret, de Salins, en 1572.
Une postérité de ce dernier, Alexandre, la revend à Charles de la Baume, marquis de Saint-Martin, en 1680.
Seigneurie de Vellefaux |
Les membres de la famille de Reculot, descendants des Vaudrey, vendent leur part, dite de Vellefaux, à Charles de la Baume, marquis de Saint-Martin, en 1679.
Ce dernier cède, à son tour, cinq ans plus tard, cette terre à Jean-Baptiste Domet, docteur ès droits, d'Arbois, qui la revend à Pierre Patouillet, de Salins, en 1705.
Etienne Domet, déjà en possession de la partie, dite de Mont, fini par s'emparer de celle de Vellefaux.
Époque contemporaine |
Lors de la Révolution française, la seigneurie de Mont devient la commune de Mont-sous-Vaudrey.
Jean Bavilley, ancien échevin, est choisi par les villageois comme procureur spécial pour demander, auprès de la Convention nationale, la restitution d'une partie des bois communaux, accaparés par les anciens seigneurs.
Les biens, dont les châteaux, de la famille seigneuriale Domet, émigrée, sont confisqués en 1792, mais en partie rachetés par ceux-ci en 1796.
Vers 1830, un incendie dévaste le village, dont l'église et la mairie, qui sont reconstruites dans les années qui suivent, sous la direction de l'architecte Claude Besand.
Politique et administration |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2016, la commune comptait 1 253 habitants[Note 1], en diminution de 0,56 % par rapport à 2011 (Jura : -0,3 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments |
- Château-Gaillard (XVIIe s), Rue Léon Guignard. Ancienne résidence des seigneurs de Mont-sous-Vaudrey (XVIIe-XIXe s), du Vicomte de Chavannes (1820-1870), de la famille Grévy-Wilson (1870-1970), puis propriété de l'union départementale des sapeurs pompiers du Jura, et enfin habitations et bureaux.
- Château de la Grangerie (XVIIe s), Rue du Général Grévy. Ancienne résidence des seigneurs de Mont-sous-Vaudrey (XVIIe-XVIIIe s), puis de la famille Grévy (Révolution-XIXe s), dans laquelle naît Jules Grévy (1807), et aujourd'hui maison de retraite.
- Maisons anciennes, en plusieurs endroits du village, dont :
- la maison Bavilley-Biot (XVIIIe s), Rue Jean Bavilley. Depuis 2011 Espace Biot (mairie et salle du patrimoine).
- Relais de Poste (XVIIIe s), en plusieurs endroits du village. Celui de la Rue du Docteur Fortunat Pactet, a reçu le contrebandier Louis Mandrin et le gastronome Jean Brillat-Savarin.
- Croix de chemin, Rue Paul Koepfler.
- Église de l'Assomption (XIXe s), Rue Jules Grévy. Reconstruite au début du XIXe s, à la suite d'un incendie.
- Ancienne mairie-école (XIXe s), Rue Jules Grévy. La première mairie est détruite v.1830, lors d'un incendie. Le nouveau bâtiment, édifiée avec les pierres de l'ancienne église incendiée, abrite alors la mairie, l'école, la halle et la gendarmerie. Depuis 2011, seule l'école occupe encore l'édifice.
- Tracé de l'ancienne ligne de Dole-Ville à Poligny (XIXe s). Ligne empruntée par Jules Grévy lors de ses villégiatures à Mont-sous-Vaudrey.
Gare de Mont-sous-Vaudrey (XIXe s), avenue de la Gare. Empruntée par Jules Grévy lors de ses villégiatures à Mont-sous-Vaudrey.- Lavoir (XIXe s), Rue du Docteur Fortunat Pactet.
- Maison d'Auguste Pointelin, rue Jules-Grévy. Actuelle médiathèque.
- Caveau de Jules Grévy (XIXe s), rue du Cimetière.
- Monument aux morts (XXe s), rue Jules-Grévy.
- Tombe d'Auguste Pointelin (XXe s), rue du Cimetière.
- Buste d'Auguste Pointelin (XXe s), par Henri Rey, sis rue Jules-Grévy.
- Buste de Jules Grévy, fondu par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, aujourd'hui refait, rue Jules-Grévy.
- Espace des Anciens Combattants et Victimes de guerre (XXIe s), rue Jules-Grévy.
- Statue de Jean Bavilley (XXIe s), par Adrien Meneau, sise au jardin Biot.
Château-Gaillard
Maison Bavilley-Biot, actuel Espace Biot (mairie)
Église de l'Assomption
Lavoir
Gare
Maison d'Auguste Pointelin, actuelle médiathèque
Caveau de Jules Grévy
Monument aux morts
Tombe d'Auguste Pointelin
Personnalités liées à la commune |
Statue de Jean Bavilley, dans le jardin Biot
Buste de Jules Grévy, dans la rue Jules-Grévy
Buste d'Auguste Pointelin, dans la rue Jules-Grévy
Louis XIV (1638-1715), roi de France, et sa Cour, ont séjourné à Mont-sous-Vaudrey, en 1683.
Jean Bavilley (1725-1801), échevin puis procureur spécial auprès de la Convention nationale. En 1792, il monte à pied et en sabots à Paris afin de demander la restitution, qu'il obtient, d'une partie des bois communaux que l'ancienne famille seigneuriale Domet s’est appropriée. Cette victoire assure encore de nos jours d'importants revenus à la commune.
Louis Mandrin (1725-1755), contrebandier, et sa bande ont fait rapine à Mont-sous-Vaudrey, en 1754.
Jean Brillat-Savarin (1755-1826), gastronome, a séjourné à Mont-sous-Vaudrey, en 1792.
Jules Grévy (1807-1891), homme politique, président de la République de 1879 à 1887, est né, mort, et enterré à Mont-sous-Vaudrey.
Auguste Pointelin (1839-1933), artiste-peintre arboisien, a résidé et est mort et enterré à Mont-sous-Vaudrey.
Armand Fallières (1841-1931), homme politique, président de la République de 1906 à 1913, est venu à Mont-sous-Vaudrey, comme représentant du Gouvernement, lors des obsèques de Jules Grévy, en 1891.
Léon Guignard (1852-1928), pharmacien, professeur puis directeur honoraire de l'École de pharmacie de Paris, membre des académies de médecine et de pharmacie, né à Mont-sous-Vaudrey.
Fortunat Pactet, médecin de campagne et conseiller général du canton de Montbarrey, né, mort et enterré à Mont-sous-Vaudrey.
Charles de Gaulle (1890-1970), militaire, président de la République française de 1959 à 1969, accompagné de plusieurs ministres, a fait halte à Mont-sous-Vaudrey, en 1962.
Voir aussi |
Articles connexes |
- Ligne présidentielle Jules Grévy
- Gare de Mont-sous-Vaudrey
- Liste des communes du Jura
- Anciennes communes du Jura
Liens externes |
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- Site officiel
- Mont-sous-Vaudrey sur le site de l'Institut géographique national
Sources |
Bibliographie |
- F.-I. Dunod de Charnage, Mémoires pour servir à l'histoire du comté de Bourgogne, contenant l'idée de la noblesse et le nobiliaire dudit comté, 1740, p. 228
Alphonse Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, tome IV, 1854
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Tableau des maires, affiché dans le hall de l'Espace Biot (mairie), à Mont-sous-Vaudrey
Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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