Louise Lanctôt





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Biographie
Naissance

24 mars 1947Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

CanadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation

Université du Québec à MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

ÉcrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata







Autres informations
Parti politique

Front de libération du QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata



Louise Lanctôt (née le 24 mars 1947 à Montréal) était membre du Front de Libération du Québec (FLQ) en 1970.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Bibliographie


  • 3 Références


  • 4 Liens externes





Biographie |


Provenant d'une famille de dix enfants, elle s'est rapidement impliquée dans différents mouvements contestataires vers la fin des années 1960. Outre sa conscience sociale développée, son objectif était également de défier l'autorité paternelle qui était très présente chez les Lanctôt. Elle fraye dans les milieux de gauche du Rassemblement pour l'indépendance nationale et, en 1969, elle est parmi des meneurs, avec Jacques Cossette-Trudel, de la contestation étudiante au Cégep de Maisonneuve[1].


Comme membre de la cellule Libération du FLQ, elle participe à l'enlèvement, le 5 octobre 1970, de l'attaché commercial britannique James Richard Cross, ce qui enclenche la Crise d'octobre. Cross est détenu durant deux mois puis relâché en échange d'un sauf-conduit vers Cuba pour les ravisseurs.


Elle vit en exil à Cuba, de 1970 à 1974, puis en France, de 1974 à 1978. Au cours de leurs années d'exil, Louise Lanctôt et son mari Jacques Cossette-Trudel prennent leurs distances par rapport aux autres membres[2] et désavouent publiquement leur action au sein du FLQ[3]. Louise Lanctôt et Jacques Cossette-Trudel reviennent au Québec le 13 décembre 1978, accompagnés de leurs deux enfants. Louise Lanctôt est condamnée à une peine de deux ans de prison relativement à la séquestration de Cross. Elle est libérée après huit mois[3].


À sa sortie de prison au début des années 1980, elle écrit l'histoire de son exil en France et à Cuba intitulée « Une Sorcière comme les autres » publiée aux Éditions Québec-Amérique. Elle a exercé la profession de documentaliste à la bibliothèque de l'Université de Montréal. Elle a été directrice générale de l'Ordre des sages-femmes du Québec, du SIDIEF et de l'Ordre des Infirmiers et Infirmières du Québec.


Elle est la sœur de Jacques Lanctôt et de François Lanctôt et l'ex-épouse de Jacques Cossette-Trudel, avec qui elle a eu deux enfants, Alexis et Marie-Ange Cossette-Trudel, nés respectivement à Cuba et en France durant leurs années d'exil. Louise Lanctôt est également la mère de Clotilde et d'Eveline, toutes deux nées d'une nouvelle union, et grand-mère de quatre petits-enfants.



Bibliographie |


  • Louise Lanctôt, Une sorcière comme les autres, Éditions Québec/Amérique, Montréal, 1981, 182 pages, (ISBN 2-89037-094-1)


Références |




  1. Louis Fournier, FLQ Histoire d'un mouvement clandestin, Lanctôt éditeur, Montréal, 1998, 533 pages (ISBN 978-2-89485-073-2), page 208


  2. Louise Lanctôt, Une sorcière comme les autres, Éditions Québec/Amérique, Montréal, 1981, 182 pages, (ISBN 2-89037-094-1)


  3. a et bFournier, op. cit., page 469



Liens externes |



  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

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    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • WorldCat





































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