Pascale Clark





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Clark.













































Pascale Clark.mw-parser-output .entete.communication{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Picto_infobox_antenna.png")}

Image illustrative de l’article Pascale Clark
Pascale Clark en février 2013.

Naissance

30 juin 1963(55 ans)

Nationalité

Drapeau : France Française
Profession

Journaliste
Autres activités
écrivain
Années d'activité
depuis 1983
Médias
Média principal
Radio
Pays

Drapeau de la France France
Radio

France Inter
Fonction
Présentatrice de Making of

Pascale Clark, née le 30 juin 1963[1], est une journaliste, une animatrice de radio française ayant travaillé à France Inter pendant 13 ans, une animatrice de télévision également, sur Canal + et une romancière.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Débuts


    • 1.2 Années 1990 : de France Inter à RTL


    • 1.3 2001-2008 : les années Canal +


    • 1.4 2009-2016 : retour sur France Inter


    • 1.5 2016 : chroniqueuse sur France 2


    • 1.6 2017 : lancement de BoxSons et éditorialiste sur Europe 1


    • 1.7 2018 : absence d'Europe 1




  • 2 Controverses


    • 2.1 Janvier 2002


    • 2.2 Mars 2007


    • 2.3 Mai 2008


    • 2.4 Février 2017




  • 3 Musique et cinéma


  • 4 Ouvrages


  • 5 Notes et références


  • 6 Voir aussi





Biographie |



Débuts |


Fille d'un assureur parisien d'origine anglaise, elle obtient une licence de journalisme du CELSA[2].


Pascale Clark débute dans une radio versaillaise en 1983. Elle collabore ensuite à différentes radios comme RTH Radio Trans Helium, CVS, Ouï FM, 95.2, Europe 2, France Info, Europe 1 (pendant la saison 1993-1994[3], elle présente Europe Nuit avec Christophe Delay de 22 h à h).



Années 1990 : de France Inter à RTL |


Elle rejoint France Inter en 1995 avec Alex Taylor[2], où elle commence par tenir la rubrique Question par A+B, d'Annette Ardisson, et effectue des remplacements d'été. Elle succède à Nicolas Poincaré à la présentation du h-h de France-Inter avec la revue de presse et l'interview de h 20 jusqu'en juin 2001.


Pascale Clark participe parallèlement à différentes émissions de télévision comme Arrêt sur images (1996) avec Daniel Schneidermann sur France 5, TV+ et Un an de + avec Marc-Olivier Fogiel sur Canal+, Culture pub avec Christian Blachas sur M6.


En septembre 2001, elle anime sa propre émission Tam tam, etc. sur France Inter[2].


En septembre 2004, elle rejoint RTL où elle anime jusqu'en juin 2006On refait le monde, une émission quotidienne de débat contradictoire[4].


En septembre 2008, elle présente la revue de presse, À la une de la presse et du net, du lundi au vendredi à h 30[5].



2001-2008 : les années Canal + |


De septembre 2001[2] à juin 2007, Pascale Clark anime sur Canal+ En aparté, une émission d'interview atypique puisqu'elle n'est pas présente physiquement à l'antenne : elle dialogue en voix hors-champ avec l'invité. En septembre 2006, l'émission passe d'un rythme hebdomadaire à un rythme quotidien, avec un format un peu plus long pour occuper la case du midi du lundi au vendredi. Pendant la campagne pour l'élection présidentielle française de 2007, Pascale Clark reçoit tour à tour chacun des candidats. L'émission s'arrête le 29 juin 2007, sans être reconduite par la chaîne en raison d'audiences jugées décevantes.


De septembre 2007 à juin 2008, avec la participation de Yassine Belattar et de Nicolas Rey, Pascale Clark anime sur Canal+ Un café, l'addition. Chaque samedi à 13 h 45, cette émission passe en revue l'actualité de la semaine écoulée, donne la parole à des polémistes et reçoit un invité. Pascale Clark intervient en voix hors-champ[6].



2009-2016 : retour sur France Inter |


@media all and (max-width:720px){.mw-parser-output .tmulti>.thumbinner{width:100%!important;max-width:none!important}.mw-parser-output .tmulti .tsingle{float:none!important;max-width:none!important;width:100%!important;text-align:center}}



Pour la spéciale Une nuit avec Pascale Clark et Vincent Lindon, entre le 21 le 22 février 2013, émission embryonnaire de la future A'live.


À la rentrée 2009, soit cinq ans après avoir quitté la station, elle revient à France Inter pour la tranche h-10 h, avec Comme on nous parle[7] et une interview de personnalité (généralement politique) de h 51 à h 56[8]. En septembre 2013, la journaliste cesse de présenter l'interview. Comme on nous parle se termine en juin 2014.


À la rentrée 2014, elle anime A'live. L'émission, rythmée par un thème original de Woodkid, est diffusée à 21 h du lundi au jeudi, en direct, et mêle mini-concerts et entretiens avec des personnalités des arts et de la culture, et aussi professionnels de divers horizons et simples citoyens. L'émission est bien reçue par la critique[9].


Le samedi 5 septembre 2015, commence son émission Making Of[10]. Le format est minimaliste : habillage musical réduit, un seul invité, que la journaliste rencontre elle-même ; aucun chroniqueur (ni même les Kids, le tandem de jeunes journalistes qui la suivaient depuis quelques années), ne contribue à ce programme d'une heure, musique comprise, et diffusé de façon hebdomadaire. Le programme ne connaitra qu'une seule saison.


Le 18 juin 2016, dernière de Making Of : la voix de Pascale Clark se fait entendre une dernière fois sur France Inter. Annoncé le 16 mai, son départ est lié, selon Pascale Clark elle-même, à des tensions avec la nouvelle direction. La journaliste annonce dans la foulée qu'elle va rejoindre Box Sons, un collectif d'amateurs du son qui sont insatisfaits professionnellement, une webradio média où « chacun viendra y faire son menu » dit-elle[11].


En 2015 et 2016, Pascale Clark participe au festival Longueur d'Ondes[12].



2016 : chroniqueuse sur France 2 |


Le 4 septembre 2016, Pascale Clark démarre une chronique hebdomadaire dans l'émission 13h15 animée par Laurent Delahousse le week-end sur France 2[13].



2017 : lancement de BoxSons et éditorialiste sur Europe 1 |


En novembre 2016, elle lance une campagne de financement participatif sur le site de financement participatif Ulule pour lancer BoxSons, un média sonore alternatif[14].


Par ailleurs, à la rentrée 2017, il est prévu que Pascale Clark, comme Nassira El Moaddem, devienne éditorialiste auprès de Christophe Hondelatte, sur Europe 1[15].



2018 : absence d'Europe 1 |


À la rentrée 2018, Pascale Clark est absente de la grille de rentrée d'Europe 1 et de l'émission de Christophe Hondelatte[16].



Controverses |



Janvier 2002 |


En janvier 2002, Pascale Clark reçoit le comédien Michel Serrault dans son émission En Aparté. L'enregistrement est une catastrophe et l'acteur triplement récompensé aux César et doublement aux Molière quitte l'émission furieux. La production dira que Michel Serrault n'a pas compris le principe. Pourtant reconnu pour son sens de l'autodérision, l'acteur demandera à Pascale Clark dans l'oreillette : « Vous êtes une imbécile ou quoi ? »[17].



Mars 2007 |


En mars 2007, le site de l'association de critique des médias Acrimed publie un article dénonçant le mépris de Pascale Clark dans ses interviews des « petits candidats » à l'élection présidentielle de 2007. L'article rapporte notamment certaines questions posées à Gérard Schivardi dans l'émission En aparté sur Canal + : « Vous avez été rasta dans une autre vie ? », « Vous tenez bien l’alcool ? », ou encore « Si vous êtes élu, le cassoulet devient obligatoire ? »[18]. On lui a également reproché son agressivité lors de son interview du candidat Jacques Cheminade avant l'élection présidentielle de 2012[19].


Plusieurs journalistes et personnalités lui reprochent sa suffisance. Ainsi le magistrat et blogueur Philippe Bilger indique, sur le site du Huffington Post : « en particulier, je ne supporte pas Pascale Clark dont le ton et la posture de questionnement me hérissent[20]. » La journaliste Valérie Lehoux du magazine culturel hebdomadaire Télérama estime que Pascale Clark « agace. Par son ton suffisant, ses airs de connivence, son goût de l'entre-soi »[21]. Stéphane Bern n'apprécie pas non plus la journaliste : « Elle est sèche, frustrée, très donneuse de leçons à la terre entière... Je suis aussi parti de France Inter à cause d'elle car elle ne m'a jamais dit bonjour en onze ans[22]. »


À l'occasion de la perte de sa carte de presse, certains médias comme Marianne[23] ou BFM[24] s'interrogent sur la pertinence de son statut d'intermittente du spectacle. Le 9 mars 2015, Pascale Clark perd son statut de journaliste professionnelle, sa carte de presse n’étant pas renouvelée par la CCIJP pour le double motif qu'elle est rémunérée en qualité de productrice sous le statut d'intermittente du spectacle et que l'émission qu'elle présente, A'Live, ne présente pas le caractère d'une émission d'information[25]. L'émission est arrêtée fin juin 2015 à la demande de Pascale Clark au bout d'une seule et unique saison [26].



Mai 2008 |


Invitée de l'émission On n'est pas couché le 17 mai 2008 pour assurer la promotion de son roman Après, Fred Chichin est mort (7744 exemplaires vendus depuis sa sortie [27]), elle exprime son avis sur la situation du philosophe Robert Redeker. Selon Pascale Clark, si Robert Redeker s'est retrouvé visé par une fatwa prononcée par des membres d'Al-Qaïda qui le condamnait à mort, c'est qu'il avait profondément blessé des millions de musulmans qu'il n'avait pas à insulter. Elle conclut que cette fatwa et les mesures de protection mises en place par le gouvernement français ont offert au philosophe une notoriété soudaine et lui ont permis de venir dans l'émission assurer la promotion de son livre, Le sport est-il inhumain ?. Selon l'animatrice, sans elles, Robert Redeker n'aurait jamais été connu et jamais invité[28].



Février 2017 |


En février 2017, une polémique se développe autour de Mehdi Meklat, à qui Pascale Clark avait donné en 2010 une chronique radio dans son émission Comme on nous parle sur France Inter[29]. Alors que la presse révèle les tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l'apologie d'Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo, Pascale Clark prend la défense du blogueur du Bondy Blog jugeant qu'il ne s'agissait que de « blagues nazes »[30] et que Mehdi Meklat « ne fut que poésie, intelligence et humanité »[31].


Le politiste Laurent Bouvet s'étonne de la « complaisance médiatique rare pour un journaliste débutant ». Mehdi Meklat a finalement été « encensé par toute une partie de la presse ». Il estime que cette situation est révélatrice d'un système médiatique « qui assure de toute sa force de frappe la promotion de certaines idées. »[32]. Fatiha Boudjahlat (secrétaire nationale du Mouvement républicain et citoyen à l'éducation) pointe du doigt l'indulgence de Pascale Clark pour Mehdi Meklat, tant vis-à-vis des tweets de ce dernier que dans sa défense, caractéristique selon elle de l'« insupportable hypocrisie des médias de gauche » concernant les sujets abordant le thème de la radicalité des quartiers[33].


L'historien Emmanuel Debono, prenant pour exemple Pascale Clark, juge que l'affaire Meklat est un « puissant symptôme » des ambiguïtés et des sympathies qu’il soulève dans l’intelligentsia. Cette sympathie a pour conséquence que « lorsque la haine raciale ou antisémite provient d’individus appartenant et des catégories dites « dominées », une grande partie de l’antiracisme contemporain la minimise ou la dénie »[34].



Musique et cinéma |


Pascale Clark joue son rôle d'intervieweuse en 2004 sur l’album Le Face à face des cœurs d’Abd al Malik.


En février 2007, elle prête sa voix à l'album Puisqu'il faut vivre du rappeur Soprano, en tant que psychologue de celui-ci[35]. Pascale Clark prête également sa voix à l’ordinateur de bord du vaisseau Axiom dans l’adaptation française du long-métrage WALL-E des studios Pixar, sorti sur les écrans en 2008 au cinéma.



Ouvrages |



  • Tout le monde fait l'amour, Paris, éd. Albin Michel, février 2001, 202 p. (ISBN 2-2261-2156-0)


  • Merci de votre attention, Paris, éd. Albin Michel, mai 2003, 275 p. (ISBN 2-2261-3789-0).

  • Après, Fred Chichin est mort, Paris, Éditions du Seuil, avril 2008, 192 p. (ISBN 978-2-0209-7691-6)



Notes et références |




  1. Clark, Pascale, notice d'autorité personne n° FRBNF14164962, catalogue BN-Opale Plus, Bibliothèque nationale de France, créée 10 mars 2003, mise à jour 21 novembre 2006.


  2. a b c et d« Pascale Clark, la plus célèbre des « voix off » » par Cédric Amiot, sur Imedias.biz, 4 juillet 2005.


  3. « Saison 1993-1994 », sur radioscope.free.fr (consulté le 27 août 2011)


  4. Benoit Daragon, Pascale Clark : « Tous ces transferts sont d'une indécence totale ! » sur Imedias.biz, 29 mai 2006.


  5. Julien Bellver, « Laurent Gerra et Pascale Clark débarqueraient sur RTL » sur Ozap.com, 22 juin 2008


  6. Julien Lalande, « Aujourd'hui : Pascale Clark et ses polémistes refont le monde sur Canal+ » sur Imedias.biz, 17 août 2007


  7. https://www.franceinter.fr/emission-comme-on-nous-parle-2


  8. https://www.franceinter.fr/emission-5-mn-avec-1


  9. http://www.telerama.fr/radio/a-live-la-petite-fabrique-de-creativite-de-pascale-clark-sur-france-inter,117734.php.


  10. http://www.telerama.fr/radio/pascale-clark-prend-un-rythme-hebdomadaire-sur-france-inter,128832.php.


  11. « Pascale Clark quitte France Inter : “Quand un cycle est terminé, il faut s’en rendre compte” », sur www.telerama.fr (consulté le 20 mai 2016).


  12. « D'anciens tweets injurieux d'un blogueur de Bondy Blog provoquent un tollé ».


  13. « France 2 : Delahousse booste son «13 h 15» » (consulté le 5 septembre 2016)


  14. « Pascale Clark : "On va foutre le boxon !” », TéléObs,‎ 27 novembre 2016(lire en ligne).


  15. « "Hondelatte raconte" : Pascale Clark devient éditorialiste sur Europe 1 », sur www.ozap.com, 25 août 2017(consulté le 27 août 2017).


  16. « Émission : Hondelatte raconte par Christophe HONDELATTE - Replay - Europe 1 », sur Europe 1 (consulté le 27 août 2018)


  17. « Dans le studio de Pascale Clark », sur leparisien.fr, 2 novembre 2002


  18. « Grands » journalistes pour « petits » candidats Acrimed, 29 mars 2007


  19. « Pascale Clark, faible avec les forts et forte avec les faibles ? », sur Marianne, 12 mars 2012(consulté le 29 avril 2016)


  20. Philippe Bilger, « Service public, service de soi ? », sur huffingtonpost.fr, 22 mars 2013(consulté le 14 février 2014)


  21. Valérie Lehoux, « Pascale Clark, journaliste crispante », sur telerama.fr, 5 mai 2012(consulté le 14 février 2014)


  22. Julien Bellver, « Stéphane Bern dézingue "la donneuse de leçons" Pascale Clark », sur ozap.com, 6 septembre 2013(consulté le 14 février 2014)


  23. Régis Soubrouillard, « Pascale Clark privée de sa carte de presse (d'abord) par son employeur ! », sur Marianne (consulté le 8 novembre 2015)


  24. « Pourquoi Pascale Clark est-elle intermittente du spectacle? », sur BFM BUSINESS (consulté le 8 novembre 2015)


  25. Nebia Bendjebbour, « Pascale Clark perd sa carte de presse, Patrick Cohen découpe la sienne », sur nouvelobs.com, 10 mars 2015


  26. http://france.news.voxquo.com/noticia-detalhe-media.asp?id=514004&t=France-Inter-Pascale-Clark-arr%EAte-Alive-Natalie-Dessay-quitte-la-station.


  27. MrMajestyk93, Français : Document personnel, 27 août 2018(lire en ligne)


  28. On n'est pas couché, « Robert Redeker - On n’est pas couché 17 mai 2008 #ONPC », 22 juin 2015(consulté le 26 août 2018)


  29. « Les Kids : les passe-murailles de France Inter », sur lesinrocks.com, 17 octobre 2012.


  30. « D'anciens tweets injurieux d'un chroniqueur du bondy blog provoquent un tollé ».


  31. « Le chroniqueur Medhi Meklat mis en cause pour d’anciens tweets haineux », sur SudOuest.fr (consulté le 21 février 2017)


  32. « Réflexions sur la sidérante affaire Mehdi Meklat », Laurent Bouvet, lefigaro.fr, 21 février 2017.


  33. Affaire Mehdi Meklat : les «bourgeois pénitents», complaisants face à la radicalité des quartiers, rt.com, 22 février 2017


  34. Affaire Mehdi Meklat : « Aucun de ses Tweets n’a semblé assez dur pour qu’il soit ostracisé ou mis en demeure de cesser », lemonde.fr, 23 février 2017


  35. « Pascale Clark, psy du rappeur Soprano ! », sur Imedias.biz, 17 février 2007



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • Bibliothèque royale des Pays-Bas

    • WorldCat




  • Portail de la radio Portail de la radio
  • Portail de la télévision française Portail de la télévision française



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei