Organisation de libération de la Palestine





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Organisation de libération de la Palestine
OLP

Idéologie
Nationalisme arabe
Social-démocratie
Antisionisme
Positionnement Politique

Gauche
Objectifs
Indépendance de la Palestine (dans les frontières de 1967)
Statut
Actif
Fondation
Date de formation

1964
Pays d'origine

Drapeau de la Palestine Palestine
Fondé par

Ahmed Choukairy
Actions
Mode opératoire

Lutte armée
Négociation
Zone d'opération

Drapeau de la Palestine Palestine, Drapeau de la Jordanie Jordanie, Drapeau du Liban Liban
Période d'activité
1964 - aujourd'hui
Organisation
Chefs principaux

Mahmoud Abbas (président)
Saeb Erekat (secrétaire général)
Branche politique

Fatah
Front populaire de libération de la Palestine
Front démocratique pour la libération de la Palestine
Financement

Ligue arabe
Groupe relié

Fatah
Front populaire de libération de la Palestine
Front démocratique pour la libération de la Palestine
Conflit israélo-palestinien

L’Organisation de libération de la Palestine (arabe : منظمة التحرير الفلسطينية, Munadhamat al-Tahrir al-Filastiniyah, OLP, anglais : Palestine Liberation Organization, PLO) est une organisation palestinienne politique et paramilitaire, créée le 28 mai 1964 au Caire. L'OLP est composée de plusieurs organisations palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP).


Depuis sa création, l'OLP, qui comporte des institutions politiques, s'est présentée comme un mouvement de résistance armée représentant les Palestiniens. Israël l'a considérée, officiellement jusqu'aux accords d'Oslo, comme une organisation terroriste avant de la considérer comme un interlocuteur diplomatique. Le 22 novembre 1974, l’Assemblée générale des Nations unies, lui accorde le statut d’observateur[1] sous l'impulsion du président de cette assemblée à ce moment, le ministre des Affaires étrangères algérien Abdelaziz Bouteflika.


L'OLP est désormais reconnue comme le partenaire palestinien des négociations pour régler le conflit israélo-palestinien.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Naissance


    • 1.2 Septembre noir


    • 1.3 L’OLP au Liban


    • 1.4 Première intifada


    • 1.5 Évolution du mouvement


    • 1.6 Succession de Yasser Arafat




  • 2 Fonctionnement des institutions


  • 3 Charte de l'OLP


  • 4 Notes et références


  • 5 Articles connexes


  • 6 Voir aussi





Histoire |



Naissance |


Imaginée au départ (avec à sa tête Ahmed Choukairy) comme un mouvement nationaliste arabe par les membres de la Ligue arabe dans le but de « libérer » la totalité de la Palestine du mandat britannique, la débâcle des armées arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967 a changé le mouvement en organisation de guérilla palestinienne à l'arrivée de Yasser Arafat qui la dirigea de 1969 à sa mort, le 11 novembre 2004.



Septembre noir |


En septembre 1970, l'OLP a subi un revers majeur lors de l'assaut des armées jordaniennes contre ses groupes armés, qui délogea les groupes palestiniens de la Jordanie, à la suite de tentatives de l'OLP de renverser le pouvoir en place.



L’OLP au Liban |


De 1979 à 1982, les services secrets israéliens activent une violente campagne d'attentats terroristes sous faux drapeaux au Liban afin de pousser l'OLP à recourir à son tour au terrorisme pour fournir à Israël la justification d’une invasion du Liban[2].


L'opération Paix en Galilée est déclenchée en 1982, après plus de 150 atteintes au cessez-le-feu[3] négocié en 1981 par les États-Unis. Cette opération de « libération » qualifiée de « représailles » fit de nombreuses victimes civiles.


Article détaillé : Invasion du Liban de 1982.

L'OLP est contrainte de fuir le Liban pour un autre pays arabe, la Tunisie. En 1985, le premier ministre israélien Shimon Peres fait organiser un attentat contre le siège de l'OLP à Tunis ; 50 Palestiniens et 18 Tunisiens sont tués[4].



Première intifada |


Soulèvement des Palestiniens qui s'élèvent contre l'autorité Israélienne, ce qui va conduire par la suite à une vague de répression en Israël.



Évolution du mouvement |


La fin des années 1980 et l'ouverture de discussions avec Israël, qui privilégia cet interlocuteur parmi les nombreux mouvements palestiniens marqueront un tournant pour cette organisation. L'OLP fut alors reconnue par l'Organisation des Nations unies et par de nombreux États comme le représentant du peuple palestinien (habitants des Territoires palestiniens occupés, d'Israël, des réfugiés et des exilés) puis négocia les accords d'Oslo avec le gouvernement de Yitzhak Rabin. La reconnaissance de la légitimité de l'OLP par Israël est un fait marquant, puisqu'il tranche nettement avec la politique refusarde adoptée par Israël et les États-Unis jusqu'alors (on se souvient de la déclaration de Nasser en 1970 qui souhaitait une paix durable entre les deux États à condition qu'Israël quitte les territoires occupés ; déclaration qui n'a suscité aucune réponse de la part d'Israël).


Ayant proclamé en 1988 à Alger un « État de Palestine » reconnu par 89 États (en février 1989)[5], l'OLP siège à l'ONU en tant qu'observateur permanent, sous le nom de « Palestine », et entretient des relations diplomatiques ou quasi diplomatiques avec de nombreux États.


L'OLP a modifié, en avril 1996, sa charte qui visait la destruction de l'État d'Israël[6],[7]. Naturellement, elle entretient des liens étroits avec l’Autorité palestinienne qui est née de l'application des accords d'Oslo négociés entre l'OLP et Israël. Pourtant, quelques mois après les affaires de corruption dans l'Organisation et de trafic d'armes (affaire du Karine A) ont mis en cause Yasser Arafat directement, surtout, depuis le déclenchement de la seconde intifada.



Succession de Yasser Arafat |


Depuis la mort de Yasser Arafat, son ancien Premier ministre Mahmoud Abbas est devenu son successeur à la tête de l'OLP et de l'Autorité palestinienne et a rétabli le dialogue avec Israël. Il a obtenu un cessez-le-feu qui n'est pas respecté, de la part des autres factions de l'OLP et des organisations islamistes palestiniennes comme le Hamas et le Jihad islamique palestinien. Mais l'autorité de Mahmoud Abbas est mise à mal par les tirs fréquents de roquettes revendiquées par ces mêmes organisations.


Le plan de désengagement des territoires occupés, adopté et appliqué unilatéralement par le gouvernement israélien d'Ariel Sharon, doit donner plus de responsabilités à l'OLP dans la bande de Gaza après le retrait des colons et de l'armée israélienne réalisé en septembre 2005.



Fonctionnement des institutions |




Charte de l'OLP |


Article détaillé : Charte de l'OLP.


Notes et références |





  1. Persée.


  2. Rémi Brulin, « Quand Israël créait un groupe terroriste pour semer le chaos au Liban », Orient XXI,‎ 20 juin 2018(lire en ligne, consulté le 21 juin 2018)


  3. Jean-François Strouf et Christophe Wilhelm, Proche Orient Mythes & Réalités, Mesnil-sur-l'Estrée, C.I.D.I.P., 1988, 192 p. (ISBN 2-9502231-0-9), chap. Chapitre XI, page 76.


  4. « Jeremy Corbyn, les Palestiniens et l'antisémitisme », Orient XXI,‎ 16 août 2018(lire en ligne, consulté le 17 août 2018)


  5. Anis Kassim, The Palestine Yearbook of International Law 1989, 1997(lire en ligne), p. 49.


  6. (en) « CNN - Clinton, Netanyahu and Arafat to meet Tuesday - December 14, 1998 », sur edition.cnn.com, 14 décembre 1998(consulté le 18 avril 2018)


  7. (en) Muath Bakri, « MIFTAH - Letter From President Yasser Arafat to President Clinton », sur www.miftah.org (consulté le 18 avril 2018)




Articles connexes |



  • État de Palestine

  • Autorité palestinienne



Voir aussi |



  • [PDF] Structure de l’OLP.



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