Rue de Verneuil
7e arrt Rue de Verneuil | ||
Vue de la rue. | ||
Situation | ||
---|---|---|
Arrondissement | 7e | |
Quartier | Saint-Thomas-d'Aquin | |
Début | 8, rue des Saints-Pères | |
Fin | 9, rue de Poitiers | |
Morphologie | ||
Longueur | 486 m | |
Largeur | 10 m | |
Historique | ||
Création | 1640 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 9718 | |
DGI | 9691 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
| ||
Images sur Wikimedia Commons | ||
modifier |
La rue de Verneuil est une rue de Paris située dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin du 7e arrondissement.
Sommaire
1 Situation et accès
2 Origine du nom
3 Historique
4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
5 Références
6 Notes, sources
Situation et accès |
Origine du nom |
Cette rue tire son nom du duc Henri de Bourbon-Verneuil (1601-1682), un des fils légitimés d'Henri IV.
Historique |
Cette rue est ouverte en 1640, sur l'emplacement appartenant à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés appelé le « Grand-Pré-aux-Clercs », alors situé sur une largeur de 23 pieds sous le nom d'« allée du Jardin-de-la-Reine-Marguerite ».
Une décision ministérielle du 2 thermidor an V (20 juillet 1797), signée Bénézech, fixe la largeur de cette voie publique à 8 mètres. Cette largeur est portée à 10 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du 7 mars 1827.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |
No 5 bis : maison de Serge Gainsbourg.
No 6 : de 1904 à 1910 habita dans cette maison le peintre Léo Fontan.
No 7 : le décorateur Jean-Michel Frank vécut et aménagea en 1924 un appartement caractéristique de l'époque Art déco.
No 11 (numérotation de l'époque) : en 1827, domicile de Charles-Edgar, comte de Mornay[1], illustré par une aquarelle et une peinture à l'huile d'Eugène Delacroix conservées au musée du Louvre.
No 20 : boutique À La Corde Pincée, tenue par le facteur de clavecin Claude Mercier-Ythier, spécialiste de musique ancienne, installé depuis 1950 (premier facteur de clavecin à Paris depuis la Révolution française, à l'origine, avec Wanda Landowska, du renouveau des musiques baroque et ancienne.
No 22 : le compositeur Charles Lenepveu y est décédé.
No 33 (hôtel d'Aiguillon) : en 1853, Adeline Desir (1819-1875) y fonda le Cours Desir, établissement d'enseignement privé pour jeunes filles ultérieurement domicilié rue Jacob. Dans les années 1960, Juliette Gréco y vécut avec l'acteur Michel Piccoli. Elle inspira d'ailleurs La Javanaise à Serge Gainsbourg dans son hôtel particulier du 5 bis.
No 36 : l'écrivaine belge Dominique Rolin, prix Femina 1952 et proche de Philippe Sollers, y a habité de 1959 à sa mort.- Îlots nos 38-42 rue de Verneuil, rue du Bac, rue de Beaune et rue de Lille : ancienne halle Barbier qui, transformée, devint la caserne des Mousquetaires-Gris.
No 38 : Sidonie Baba y a habité.
No 42 : le cravatier François-Régis Laporte y installe sa première boutique dédiée à son métier, dont la fonction fut créée par Louis XIV au XVIIe siècle.
No 49 (ancien immeuble) : y résida Alexis de Tocqueville, qui y rédigea une partie de son ouvrage De la démocratie en Amérique.
No 53 : hôtel d'Avejan où est installé le Centre national du livre.
No 58 : le maréchal Ladislas Ignace de Bercheny y a habité.
No 62 : Jean Bousquet, fondateur de Cacharel, y a habité.
No 5 bis, maison de Serge Gainsbourg (en 2011) conservée en l'état par Charlotte Gainsbourg après le décès de son père.
No 11.
Eugène Delacroix :
Appartement du comte de Mornay, avant 1833 (musée du Louvre).
No 37.
No 53.
No 58.
Références |
Almanach royal, pour l'An M DCCC XXVII, Paris, chez A. Guyot et Scribe, 1827, p. 760.
Notes, sources |
Isabelle Chalencon, « La cravate », Télématin, France 2, www.france2.fr, 16 décembre 2014.
« Gainsbourg, 25 ans déjà : où le retrouver ? », www.mariefrance.fr, 23 février 2016.
Bertrand Dicale, « Juliette Gréco retraverse la Seine », RFI Musique, 24 janvier 2012.
Lucie, « Le savoir-faire cravatier de Maison F s’installe à Paris », journalduluxe.fr, 26 octobre 2014.
- Portail de la route
- Portail de Paris