Saint-Dizier





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Saint-Dizier
La tour Miko.

Blason de Saint-Dizier
Blason


Saint-Dizier
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Département

Haute-Marne
(Sous-préfecture)

Arrondissement

Saint-Dizier
(chef-lieu)

Canton

Saint-Dizier-1
Saint-Dizier-2
Saint-Dizier-3

Intercommunalité

Communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise

Maire
Mandat
Elisabeth Robert-Dehault (LR)
2014-2020

Code postal
52100

Code commune
52448
Démographie

Gentilé
Bragards

Population
municipale
24 932 hab. (2016 en augmentation de 0,43 % par rapport à 2011)
Densité 577 hab./km2
Population
aire urbaine
53 790 hab. (2014 [1])
Géographie

Coordonnées

48° 38′ 21″ nord, 4° 57′ 09″ est

Altitude
Min. 123 m
Max. 205 m

Superficie
43,2 km2
Localisation


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Saint-Dizier





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Saint-Dizier





Liens

Site web

saint-dizier.fr


Saint-Dizier est une commune française située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine). À mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la RN 4, Saint-Dizier est située à 10 km du lac du Der, l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.


Ses habitants sont appelés les Bragards. Selon la tradition populaire, ce nom proviendrait de François Ier qui se serait exclamé « Ah ! Les braves gars ! », en apprenant la résistance des habitants en 1544 lors du siège de la ville par Charles Quint.


À Saint-Dizier, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au XIXe siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville.


La ville est également le berceau des crèmes glacées Miko, créées par Luis Ortiz en 1921. En centre-ville, l’ancien site de l’usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années trente. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle.


Saint-Dizier accueille la base aérienne 113.


La ville a fait l’objet d’un renouvellement urbain ces quinze dernières années, dans le cadre des Grands Projets de Ville puis des projets portés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports


      • 1.6.1 Voies routières


      • 1.6.2 Transports






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagement




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Temps modernes


    • 4.4 XXe siècle




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Administration municipale


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Instances judiciaires et administratives


    • 5.5 Politique environnementale


    • 5.6 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Pyramide des âges (2002)


    • 6.3 Enseignement


    • 6.4 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.5 Santé


    • 6.6 Sports


    • 6.7 Médias


    • 6.8 Édifices religieux




  • 7 Économie


    • 7.1 Entreprises et commerces


    • 7.2 Industries




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Gastronomie


    • 8.4 Cinéma


    • 8.5 Personnalités liées à la commune


    • 8.6 Héraldique, logotype et devise


    • 8.7 Décorations




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |


Saint-Dizier se trouve en région Grand Est. La ville est située au nord de la Haute-Marne et est traversée par deux cours d'eau, la Marne et l'Ornel. C'est la ville la plus peuplée du département. Elle est limitrophe des départements de la Meuse et de la Marne.


La ville est à quelques kilomètres d'un des plus grands lacs artificiels d'Europe, le lac du Der. Elle est également proche des plus grandes villes de la région, Reims, Nancy et Troyes.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Saint-Dizier

Villiers-en-Lieu

Chancenay
Trois-Fontaines-l'Abbaye
(Marne)

Bettancourt-la-Ferrée

Hallignicourt
Saint-Dizier
Ancerville
(Meuse)

Laneuville-au-Pont
Moëslains
Valcourt

Humbécourt

Roches-sur-Marne
Eurville-Bienville
Troisfontaines-la-Ville
(par un quadripoint)




Carte de la commune de Saint-Dizier et des proches communes.



Géologie et relief |




Hydrographie |



  • La Marne.

  • Rivière l'Ornel

  • Canal de la Marne à la Saône



Climat |






























































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Saint-Dizier[2]
1 682 826 24 25
54

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75

Saint-Dizier a un climat de type Cfb (océanique) avec comme record de chaleur 40,9 °C[réf. nécessaire] le 12/8/2003 et comme record de froid −29,5 °C le 14/2/1956. La température maximale moyenne annuelle (1971/2000) est de 14,9 °C.



Voies de communication et transports |



Voies routières |


Saint-Dizier se trouve à mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la route nationale 4. Avant la construction de la déviation Sud, la route nationale 4 séparait la ville en deux parties.



Transports |


La ville dispose d'une gare SNCF qui est terminus ou point d'arrêt des lignes voyageurs :



  • Saint-Dizier à Paris-Est ;


  • Reims à Dijon.


Un service de cars TER assure des liaisons jusqu'à Vitry-le-François et Joinville/Chaumont, permettant de se rendre dans les communes situées entre ces points d'arrêts souvent non desservis par le train.


Réseau de bus urbains


Ticéa, le réseau de bus urbains, permet de se déplacer dans la ville.


Il est composé de 3 lignes régulières, 3 lignes à la demande et 3 lignes scolaires.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |



Article détaillé : Vert-Bois.


Logement |


Le nombre de logements de Saint-Dizier a été estimé à 13 689 en 2007. Ces logements de Saint-Dizier se composent de 12 281 résidences principales, 142 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 266 logements vacants.


Avec une superficie de 47,69 km², soit une densité de population de 565,36 habs/km² pour une densité de logements de 287,04 logements/km²[3].



Projets d'aménagement |


La ville de Saint-Dizier a adopté, le 3 octobre 2011, le projet d'urbanisme de l'architecte Carme Pinos visant à améliorer l'attractivité de la ville. Le projet prévoit l'extension du centre-ville entre le canal et la Marne, et la mise en valeur de la culture et du patrimoine de la ville. Ce projet, appelé Saint-Dizier 2020 a pour objectifs de rénover la ville pour y attirer de nouveaux habitants d'ici 2020[4].



Toponymie |




Histoire |


Article détaillé : Histoire de Saint-Dizier.


Antiquité |


Bien que la première mention du nom de la commune n'apparaisse que vers la fin du IXe siècle, l'occupation en est fort ancienne (des traces d'occupation à partir du néolithique).


La ville s'est substituée progressivement à la place forte gallo-romaine d'Olonna, où d'après la légende, des rescapés de la destruction d'Andemantunnum auraient rapporté la dépouille de leur évêque, Dizier, et en auraient fait un sanctuaire.



Moyen Âge |




Plan des fortifications (XVIIe siècle).


Au Moyen Âge, le développement de la cité se fait autour de son église (Notre-Dame), sous l'égide de ses seigneurs, les Dampierre. C'est en effet sous Guy II de Dampierre (1155-1216) que commencent l'édification du château et de l'église. C'est Guillaume de Dampierre, époux de Marguerite comtesse de Flandre qui, influencé par l'organisation des villes flamandes, promulgue une charte d'affranchissement, en 1228, qui lui permet de déléguer une partie de ses pouvoirs aux échevins de la ville.


En 1227, Guillaume de Dampierre et sa femme Marguerite de Flandre fondent l'abbaye de Saint-Pantaléon au sud de Saint-Dizier.


C'est le 3e fils de Guillaume qui héritera de la seigneurie de Saint-Dizier et de Sompuis. Il sera connétable de Champagne et épousera Laure d'Avraiville, fille de Mathieu II, duc de Lorraine. Guillaume, fils cadet de Jean Ier, reprendra la seigneurie de Saint-Dizier et la transmettra à sa descendance jusqu'à Jeanne, qui épousera en secondes noces Jacques de Vergy.
La cité passe ensuite à la famille des Vergy, alliée du parti des Bourguignons.



Temps modernes |




Tour des remparts.




Vestige des remparts.


Saint-Dizier, par sa position stratégique, se voit assiégée lors du conflit entre l'empereur Charles V (Charles Quint) et François Ier, en 1544. La place forte se rend après une résistance de plusieurs mois. Le roi de France a lui-même salué l'héroïsme de ses habitants.
Propriété des impériaux, Saint-Dizier sera rendue à la France au traité de Crépy-en-Laonnois, le 18 septembre 1544. La ville passe au douaire de Marie Stuart en 1560 puis à la famille Lorraine-Guise et Claude de Lorraine y séjourne et y fait des travaux.


En 1755, un incendie détruisit les trois-quarts de la vieille ville. L'église Notre-Dame fut également touchée à cette occasion. Seules quelques maisons de la place Emile-Mauguet et de la rue du Petit-Sauvage échappèrent à la destruction.


En 1814, Saint-Dizier fut à nouveau le centre de conflits. En janvier, Napoléon Ier y chassa les Russes : ce fut la première grande victoire de la Campagne de France. Il y remporta une seconde victoire en mars.




Le chemin de fer arrive à Saint-Dizier en 1855.



XXe siècle |


En 1910, la fin de l'hiver est marquée par une grande inondation et voit arriver les premiers avions ; un premier aérodrome est construit en 1913.


Durant le premier conflit mondial, la commune servit entre autres de point de départ pour l'approvisionnement du front, via la Voie Sacrée, pendant la bataille de Verdun.


La réquisition par la Luftwaffe (armée de l'air allemande) de son aérodrome lors du second conflit mondial valut à Saint-Dizier de connaître de nombreux bombardements aériens par les forces anglo-américaines. Elle fut libérée de l'Occupation le 30 août 1944[5].


La ville, grâce à un savoir-faire issu d'un long passé sidérurgique, a pu ensuite se développer et se spécialiser dans ce domaine (fonte d'art, mécanique agricole). Parallèlement, l'usine de crème glacée des frères Ortiz va se développer et sa marque, Miko, sera connue mondialement.


Pour faire face aux besoins en logement du personnel de ces industries en pleine expansion, on construira aux abords de la cité bragarde, au milieu des années 1950, un des premiers grands ensembles de France : le Vert-Bois. Regroupant environ 40 % de la population totale de la commune, c'est une ZUS connue pour être particulièrement défavorisée comparée à des villes de même importance.


Au milieu des années 1990, la municipalité a engagé un travail de renouvellement urbain transformant radicalement le centre-ville.


Des fouilles préventives permirent de mettre au jour des tombes dont trois de nobles francs d'une grande rareté, les objets ont été versés au Musée municipal de Saint-Dizier.



Article détaillé : Vert-Bois.


Politique et administration |


Saint-Dizier n'a d'abord été qu'un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Wassy, puis quand celui-ci fut supprimé en 1926, de l'arrondissement de Chaumont. En 1940, l'ancien arrondissement de Wassy est reconstitué, mais Saint-Dizier en devient le chef-lieu et est donc le siège d'une sous-préfecture.


L'arrondissement de Saint-Dizier comporte 11 cantons, 114 communes et 78 808 habitants.
La ville est divisée en 4 cantons, mais n'est le chef-lieu que de 3 d'entre eux :



  • Saint-Dizier-Centre, comprenant seulement une partie de Saint-Dizier, 14 547 habitants ;

  • Saint-Dizier-Nord-Est regroupe 3 communes et 8 130 habitants ;

  • Saint-Dizier-Sud-Est regroupe 3 communes et 8 617 habitants ;

  • Saint-Dizier-Ouest, dont le chef-lieu est Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière, regroupe 9 communes et 10 654 habitants.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Marne.


Administration municipale |




L'hôtel de ville.



Liste des maires |


































































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.

1894

1904
Charles-Adolphe Driout
 
 

1904

1914
René Mougeot
 
 

1914

1918
Léon Roujas
 
 

1918

1926
René Mougeot
 
 

1926

1933

Henri Rollin
 
 

1933

1934
Charles Lucot
 
 

1934

1944

René Rollin

Parti républicain, radical et radical-socialiste
 

1944

1971

Raoul Laurent
 
Député

1971

1989

Marius Cartier

PCF
Conseiller général (1973-1985)

1989

1995

Guy Chanfrault

PS
Député (1981-1993)

1995
juillet 2017

François Cornut-Gentille

LR
Député depuis 1993

2017
En cours
Élisabeth Robert-Dehault

LR
Conseillère départementale


Suite au non cumul des mandats en place dès les législatives de 2017, François Cornut-Gentille est réélu député et ne peut plus être maire. C'est Élisabeth Robert-Dehault, adjointe aux Grands Projets Culturels et au Musée, qui est élue maire (21 voix sur 29 suffrages exprimés).



Instances judiciaires et administratives |




La sous-préfecture.




Politique environnementale |




Jumelages |


La ville de Saint-Dizier est jumelée avec la commune de Parchim en Allemagne[6].



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[7],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 24 932 habitants[Note 2], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2011 (Haute-Marne : -2,35 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 500 5 824 5 614 5 817 6 163 6 366 5 705 7 136 7 429



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 642 8 077 10 170 11 229 12 754 12 773 13 458 13 372 13 947



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 601 14 661 16 019 17 576 19 019 18 292 19 149 19 532 25 515



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
34 407 36 616 37 266 35 189 33 552 30 900 26 972 24 825 24 932

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges (2002) |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :



  • 47,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 20 %) ;

  • 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 16,1 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 26,2 %).














































Pyramide des âges à Saint-Dizier en 2008 en pourcentage[10]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,1 



6,9 

75 à 89 ans

11,3 



12,7 

60 à 74 ans

13,8 



22,0 

45 à 59 ans

21,8 



19,4 

30 à 44 ans

17,5 



20,6 

15 à 29 ans

18,3 



18,0 

0 à 14 ans

16,1 














































Pyramide des âges du département de la Haute-Marne en 2008 en pourcentage[11].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,2 



7,4 

75 à 89 ans

11,7 



14,9 

60 à 74 ans

15,4 



22,0 

45 à 59 ans

21,2 



19,5 

30 à 44 ans

18,4 



18,0 

15 à 29 ans

15,5 



17,8 

0 à 14 ans

16,6 




Enseignement |


Saint-Dizier compte plusieurs groupes scolaires regroupant écoles maternelles et écoles élémentaires. La ville dispose de trois collèges publics : Anne-Franck, La Noue et Luiz-Ortiz. Saint-Dizier compte également deux lycées publics : Saint-Exupéry (lycée général, technique et professionnel) et Blaise-Pascal (lycée technique et professionnel). Il existe au sein de cette ville un enseignement privé : l'ESTIC (collège et lycée) et l'Assomption (école maternelle et élémentaire). Enfin, on trouve aussi deux organismes de formation pour adultes : Greta et AFPA. Saint-Dizier dépend de l'académie de Reims (zone b).



Manifestations culturelles et festivités |




Meeting international de natation de 2013.



  • Musical'été


  • 10 km de Saint-Dizier (15e édition en 2017)

  • Meeting international de natation

  • Humours d'hiver

  • Festival de théâtre scolaire et amateur Mai'scènes[12]



Santé |


Saint-Dizier compte deux hôpitaux et une clinique: centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, centre hospitalier de la Haute-Marne "André-Breton" (psychiatrie, réadaptation, convalescence) et clinique François-Ier appartenant au groupe Courlancy (Reims).



Sports |




Le Centre nautique de Saint-Dizier.


Saint-Dizier compte plusieurs clubs sportifs[13] et infrastructures à usage sportif.


Le COSD possède plusieurs sections (tennis, rugby, natation, triathlon, volley). La section football du COSD a disparu. Cependant, il existe trois clubs de football sur Saint-Dizier: le CS Bragards, l'Espérance SDZ et Marnaval. L'UJB permet la pratique du basket et du judo. Un club de judo existe également à Marnaval. Le quartier de Marnaval compte aussi un club de football et un club de tennis. Enfin, il y a dans la ville le Cercle Pugiliste de Saint-Dizier.


En ce qui concerne les infrastructures sportives, Saint-Dizier possède un stade d'une capacité de 8 000 personnes (stade Charles-Jacquin), une piscine moderne où se déroule le meeting international de natation de Saint-Dizier, le complexe Suzanne-Lenglen où le COSD-TCB dispose de 10 courts (4 courts couverts, 4 courts outdoor en béton poreux et 2 courts en terre battue) où se déroule le tournoi international courant octobre (« future », 15 000 $) et deux dojos pour le judo (Marnaval et UJB). Enfin, Saint-Dizier compte d'autres infrastructures par le biais des associations et des établissements scolaires ainsi qu'un skate-park (parc du Jard).



Médias |


Le Journal de la Haute-Marne et la Voix de la Haute-Marne sont les principaux journaux (respectivement quotidien et hebdomadaire) à relater les actualités du département haut-marnais.


Puissance radio est une radio numérique disponible sur internet via www.puissanceradio.fr


Puissance Télévision est une web tv locale qui émet depuis mai 2016 en remplacement de Territorial TV ancienne chaine TNT arrêtée en 2014.


Active Radio est une radio locale associative émettant depuis la MJC et dans le département : Saint-Dizier 100.6 ; Chaumont 107.2 ; Langres 91.7 et Joinville 95.1.



Édifices religieux |




  • Église Notre-Dame de Saint-Dizier commencée en 1202, mais gravement endommagée lors de l'incendie de 1775 ;


  • Église Saint-Martin de Gigny, au faubourg de Gigny ;


  • Église Saint-Martin de la Noue, au faubourg de La Noue ;

  • Église Saint-Charles de Marnaval, au faubourg de Marnaval ;

  • Ancienne église à Hoëricourt ;

  • Église Sainte-Thérèse du Vert-Bois ;

  • Ancienne chapelle du couvent de l'Adoration-Réparatrice ;


  • Ancienne chapelle des religieuses de l'Assomption ;

  • Chapelle de l'établissement scolaire de l'Immaculée-Conception . Le collège a une chapelle sur le modèle de celle de la Sainte-chapelle de Paris, réalisée par Fisbac sous le second empire ;

  • Chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel ;

  • Chapelle de la base aérienne 113 ;

  • Chapelle Cité des Ajots ;

  • Temple de l'Église réformée de France ;

  • Synagogue rue du Maréchal-De-lattre-de-Tassigny ;




Économie |



Entreprises et commerces |


Saint-Dizier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne. Elle gère l’Aérodrome de Chaumont-Semoutiers.



Industries |




La tour Miko, devenue un des emblèmes de la ville.


L'économie de la ville connaît un fort déclin industriel, notamment dans le secteur mécanique, alors que la base aérienne et les deux établissements hospitaliers sont pourvoyeurs d'emplois.



  • L'industrie est principalement occupée par le secteur de la métallurgie (Hachette et Driout) toujours prospère dans le nord de la Haute-Marne.

  • Le grand architecte de l'Art nouveau Hector Guimard faisait fabriquer à la fonderie de Saint-Dizier ses fontes ornementales (balcons…). On en voit de nombreux et beaux exemplaires en parcourant la ville.

  • Le deuxième grand secteur concerne la fabrication de machines et d'équipements, avec :


    • International Harvester installe en 1950 une usine destinée à la fabrication de tracteurs agricoles, qui deviendra Case IH en 1984 avant d'entrer dans le giron de FiatAgri en 1999 puis d'Argo-Landini en 2000 et enfin en 2011 du groupe chinois YTO[14], leader du marché chinois. L'usine compta 2.800 employés au plus fort de son activité en 1982 et 223 en 2011 au moment du rachat par YTO ;

    • L'installation de Ammann-Yanmar en juillet 1989, spécialiste en mini tracto-pelles, contrôlé à 100% par le groupe japonais Yanmar depuis 2010[15].



  • La ville fut également le lieu d'installation de la famille Ortiz, à l'origine de la marque Miko, et où la société rachetée par Unilever y possède une usine très importante pour le dynamisme de la cité bragarde.

  • Enfin, la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson est également un grand pourvoyeur d'emplois, avec plus de 1 800 militaires. Elle accueille d'ailleurs la première unité opérationnelle d'avions de combat Rafale dans l'Armée de l'Air, l'Escadron de Chasse 1/7 Provence transformé sur le nouveau chasseur-bombardier en 2006, après une expérimentation à Mont-de-Marsan.


L'arrivée du Rafale à Saint-Dizier a eu lieu le 27 juin 2006, en présence de Dominique de Villepin Premier Ministre, de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, et du chef d'état major de l'Armée de l'Air, le général d'armée aérienne Richard Wolsztynski.



Culture locale et patrimoine |





Le théâtre.




Le musée municipal.




Saint-Dizier. L'étang de la Marina.
Carte postale ancienne.



Lieux et monuments |


Les principaux monuments de la ville sont :



  • l'ancien château médiéval du XIIe siècle dont il subsiste un corps de bâtiment dans lequel est installé depuis 1959 la sous-préfecture ainsi que deux tours d'entrée ; il reste par ailleurs quatre tours des anciens remparts ;

  • la halle aux Blés bâtie en 1860 a été transformée en théâtre à l'italienne en 1906 ;

  • il subsiste dans le centre-ville plusieurs maisons à pans de bois rescapées de l'incendie de 1775. La plus connue est la Maison Parcollet datée du XVIe siècle ;


  • Maison du Petit-Paris, maison décorée de Marcel Dhièvre ;

  • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption édifiée en 1202 mais en grande partie reconstruite après l'incendie de 1775 abrite un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll de 1862 dans un buffet de la deuxième moitié du XVIIIe siècle provenant de l'abbaye de Larrivour près de Lusigny-sur-Barse. Le portail de l'église est d'origine ;

  • l'hôtel de ville érigé en 1863 sur pilotis à la place d'un ancien bastion ;

  • la chapelle de l'Immaculée Conception édifiée en 1863 sur les plans de l'architecte Hubert Fisbacq. Celui-ci s'est inspiré de la Sainte Chapelle du Palais de Justice de Paris ;

  • le Musée municipal rassemble des collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux-arts et quelques fontes Guimard ;

  • le quartier de la Noue et ses pittoresques « voyottes » ;* Villa, 45 Clos-Mortier ;

  • le viaduc routier de Marnaval ;

  • la Chambre de commerce et d'industrie construite en 1897 ;

  • le Musée du souvenir français ;

  • le Monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906)[16] ; il est l'œuvre de R.Carillon et sur ses faces : La ville de Saint-Dizier à ses héroïques défenseurs . Souscription publique 1901_1905; les armes de l'ingénieur Marino, du capitaine Lalande et du comte de Sancerre, défenseurs de la ville.


En centre-ville, l'ancien site de l'usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années trente. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle.


Saint-Dizier se trouve à une dizaine de kilomètres du lac du Der-Chantecoq, qui comprend une importante base de loisirs.




Patrimoine culturel |


Les fontes d'art d'Hector Guimard qui ornent les balcons et qui embellissent la ville (Fontaine Wallace) qui font de Saint-Dizier un des hauts lieux de la fonderie et de la métallurgie. La ville est dotée de plusieurs structures culturelles comme le théâtre et Les Fuseaux ainsi qu'un musée.




Gastronomie |


La Bragardise, spécialité de Saint-Dizier créée en 1994 à l'initiative d'une douzaine de boulangers-pâtissiers, est un gâteau sec, vendu par paquet de 200 grammes, mélange de sucre de canne, de farine, et de beurre, au goût de cannelle et de noix de coco.



Cinéma |



  • En 1946, Georges Lacombe tourna en grande partie le film Martin Roumagnac, avec Jean Gabin et Marlène Dietrich.

  • En 2015, Benoît Forgeard fait du personnage Dizier Deschamps le député-maire de Saint-Dizier dans son film Gaz de France.



Personnalités liées à la commune |




  • Jean-François Lescuyer (1820-1887), ornithologue

  • Adeline François (09/08/77), journaliste sur RTL & présentatrice des éditions matinales

  • Virginie Demange (10/12/1976), journaliste sur France 3 Hauts-de-France, présentatrice de l'émission Vous êtes formidables du lundi au vendredi à 10h20. Elève à l'Assomption puis à l'ESTIC, elle a vécu à Saint-Dizier de l'âge de 13 ans à celui de 17 ans, avant de partir faire ses études à Nancy puis à Lille.


  • André Pirro (1869-1943), musicologue, professeur à la Sorbonne, titulaire de la chaire de musicologie, spécialiste de musique baroque et de l'œuvre pour orgue de Jean-Sébastien Bach


  • André Isoir, organiste


  • Jean-Paul Penin, chef d'orchestre


  • Laurent Stocker, Sociétaire de la Comédie Française


  • Jacques Gaillot, évêque d'Évreux puis évêque in partibus de Partenia, né à Saint-Dizier le 11 septembre 1935.


  • Louis Ortiz, créateur de la marque Miko

  • Le chanteur Tété (prénom porté en Casamance qui signifierait « le guide ») est né à Dakar le 25 juillet 1975 d'une mère antillaise et d'un père sénégalais mais, en 1977, il déménage à Bordeaux pour migrer 3 ans plus tard vers Saint-Dizier et y passer une grande partie de sa jeunesse.


  • Roger Michelot, né le 8 juin 1912 à Saint-Dizier et mort le 19 mars 1993 à Toulon, était un boxeur professionnel français.


  • Maurice Chanet, champion d'Europe de boxe.


  • Jackson Chanet, fils de Maurice Chanet, champion d'Europe de boxe en 2005, né le 7 février 1978 à Saint-Dizier.


  • Robert Sérot (1885-1953), homme politique


  • Max-Firmin Leclerc, écrivain et réalisateur de télévision, né à Saint-Dizier le 20 octobre 1923.


  • Bernard Noël Acteur né à Saint-Dizier le 5 octobre 1924 et décédé à Chavanges (Aube) le 2 septembre 1970 à l'âge de 46 ans des suites d'un cancer des voies biliaires (Il est inhumé au cimetière de Chavanges). Bernard Noël joua notamment dans « Le feu follet » de Louis Malle, « La Ronde » de Roger Vadim et dans « Une femme mariée » de Jean-Luc Godard mais il fut surtout connu et aimé du grand public pour ses rôles joués à la télévision française, en particulier « Vidocq » feuilleton en 13 épisodes réalisé par Marcel Bluwal et Claude Loursais en 1967. (Claude Brasseur reprit son rôle à sa mort pour la deuxième et troisième série intitulée « Les nouvelles aventures de Vidocq »)


  • Philippe Charbonneaux, designer automobile, ouvrit un musée automobile à Saint-Dizier (déménagé en 1985 à Reims)[17]


  • Gustave Cosson (1824-1896), photographe à Paris (1844-1856), au Mans (1856-1890) et à Châlons-sur-Marne (1869-1890).


  • Thierry Ménissier, Professeur des Universités et philosophe politique, né à Saint-Dizier en 1964.

  • Lionel Garcia, philosophe né à Marseille en 1976 et auteur du livre "100 citations clés pour réussir la philo au bac".



Héraldique, logotype et devise |







Armes de Saint-Dizier


Les armes de la commune de Saint-Dizier se blasonnent ainsi :
'D'azur à un château de trois tours d'argent maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ, posé sur une coque de bateau aussi d'argent, au franc canton dextre, de gueules chargé de la légion d'honneur d'argent, et au franc canton sénestre, palé de gueules et de sinople de huit pièces chargé d'une croix de guerre d'argent.
'L'écu surmonté de la couronne murale à quatre tours et accompagné de deux branches, une de chêne à dextre, l'autre de laurier à senestre, avec au-dessous, sur liston d'argent la devise : Regnum sustinent.





Les habitants de Saint-Dizier sont appelés les Bragards. Selon la tradition populaire, ce nom serait la contraction d'un mot de François Ier qui se serait exclamé « Ah ! Les braves gars ! », en apprenant la résistance des habitants en 1544 lors du siège de Charles Quint. Selon une autre explication, cette appellation dériverait de la « brague », mât placé sur les bateaux et les trains de bois locaux naviguant sur la Marne.


L'explication la plus proche de l'étude de la langue du XVIe siècle renvoie au vieux verbe Braguer qui signifie se vanter (voir le dictionnaire Littré Braguer) : Après le siège de 1544, le fait d'armes des habitants de Saint-Dizier a tourné en vantardise, d'où un surnom possible et plausible. En wallon, bragarz désigne les jeunes gens qui, enrubannés, empanachés, l'épée au côté, font les honneurs d'une fête de paroisse (XVIe s).



Décorations |




  • Légion d'honneur : 1905 pour la résistance au siège de 1544[18]


  • Croix de guerre 1914-1918 : 2 novembre 1921



Voir aussi |


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Bibliographie |


  • Bruno Pernot, Les Grandes Inondations de 1910 en Haute-Marne, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2010. (ISBN 978-2-87825-477-8).


Articles connexes |


  • Liste des communes de la Haute-Marne


Liens externes |



  • Site officiel


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Gemeinsame Normdatei





Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |





  1. Aire urbaine de Saint-Dizier (144) - Dossier complet, insee.fr, consulté le 27 mars 2017.


  2. « Donnée climatiques de Saint-Dizier », sur linternaute.com (consulté le 18 octobre 2009)


  3. « LOGEMENT SAINT-DIZIER : statistiques de l'immobilier de Saint-Dizier 52100 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 17 octobre 2018)


  4. http://www.saintdizier2020.fr/le-projet/


  5. http://joff.riehl.free.fr/secondeguerre/liberation/index.htm


  6. « Saint-Dizier, Haute-Marne, Grand Est, France - Ville et Village du monde », sur fr.db-city.com (consulté le 8 juillet 2018)


  7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.



  10. « Évolution et structure de la population à Saint-Dizier en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 9 novembre 2011).




  11. « Résultats du recensement de la population de la Haute-Marne en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 9 novembre 2011).



  12. « Les trois coups bientôt frappés | Le Journal de la Haute-Marne », sur www.jhm.fr (consulté le 27 mai 2018)


  13. (fr) « Annuaire des associations, rubrique Sports », sur le site de la commune de Saint-Dizier (consulté le 31 octobre 2014)


  14. Reprise par le groupe Yto-France 3 Région-8 mars 2011


  15. http://www.ammann-yanmar.fr/french/index.asp?contentid=21 historique du site de St Dizier


  16. Voir la revue Fontes no 60 (édition ASPM)



  17. « biographie de Philippe Charbonneaux » (consulté le 1er juin 2012).



  18. Louis Brouillon, Sermaize-les-Bains et la région environnante...guide du tourisme et du promeneur, Chalons sur-Marne, imprimerie Martin Frères, 1908 .





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