Montbazon
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Hôtel de ville de Montbazon en 2009. | |||
Blason | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Centre-Val de Loire | ||
Département | Indre-et-Loire | ||
Arrondissement | Tours | ||
Canton | Monts | ||
Intercommunalité | Touraine Vallée de l'Indre | ||
Maire Mandat | Bernard Revêche 2014-2020 | ||
Code postal | 37250 | ||
Code commune | 37154 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Montbazonnais | ||
Population municipale | 4 202 hab. (2016 ) | ||
Densité | 646 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 17′ 18″ nord, 0° 42′ 52″ est | ||
Altitude | Min. 52 m Max. 92 m | ||
Superficie | 6,50 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||
Site web | ville-montbazon.fr/ | ||
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Montbazon est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Transports routiers
1.2 Crues
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Tendances politiques et résultats
4.2 Maires
4.3 Finances locales
5 Population et société
5.1 Démographie
5.1.1 Évolution démographique
5.1.2 Pyramide des âges
5.2 Développement urbain
5.3 Enseignement
5.3.1 Échanges linguistiques
5.4 Médias
6 Culture locale et patrimoine
6.1 Lieux et monuments
6.2 Personnalités liées à la commune
6.3 Héraldique
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
Géographie |
Montbazon est situé sur l'Indre entre Veigné, Monts et Sorigny. La ville se trouve à environ 12 km de Tours.
Transports routiers |
La ville fut, dans les années 1950 à 1970, connue pour ses embouteillages et ses bouchons interminables avant l'ouverture de l'autoroute A10, la nationale 10 (reliant Paris à la côte Atlantique), la traversant en formant un goulet d'étranglement entre le pont sur l'Indre au nord et la côte du donjon au sud. Sa traversée demeure parfois difficile[réf. souhaitée].
Crues |
- La crue de l'Indre le 27 novembre 1770 (4,90 m d'eau dans l'église) est la plus importante recensée.
- Crues de décembre 1982 et janvier 1983 ; crue de juin 2016.
Toponymie |
Les mentions anciennes de la localité sont : XIe s. Mons Basonis[1], 1206 Montis Bazonis[1], XIIIe s. Oppidum Montebazonium[1], 1277 Mont Bazon[1], 1344 Montbazon[1].
Histoire |
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En 991, les moines de Cormery se plaignent auprès du roi que Foulques Nerra, comte d'Anjou construit une forteresse sur leur terre de Montbazon.
Dès 994, le donjon domine ce point stratégique de l'Indre témoignant des luttes opposant le Faucon Noir aux comtes de Blois : la construction d'une ceinture de forteresses en cette fin de Xe siècle devait lui permettre de s'assurer le contrôle de toute la Touraine.
Dès 997, le donjon passe aux mains des adversaires de Foulques, qui réussit à le reprendre quelques années avant sa mort en 1040.
En 1175, Henri II Plantagenêt lance d'énormes travaux d'agrandissement avec la construction de la tour ronde de l'entrée ainsi que des murailles. Ces constructions sont réalisées avec la pierre brute extraite directement du plateau calcaire supportant le donjon. Cela permet donc en même temps de créer un ravin défensif. La forteresse sera ensuite prise par le roi de France Philippe Auguste, au début du XIIIe siècle
Durant, la guerre de Cent Ans, le 11 septembre 1356, lors de la chevauchée du Prince noir celui-ci passe la nuit au château.
En 1425, un deuxième château est construit en face du vieux donjon. Ce château-neuf est démoli en 1746 et ses restes servent de remblai pour consolider la route d'Espagne (actuelle N10).
Érigé en duché pairie pour Louis VII de Rohan Guéméné au XVIe siècle.
Le donjon lui-même a échappé à la destruction car il a été habité jusqu'en 1725.
Ses étages ainsi que le petit donjon attenant s'effondrent en 1791 et la municipalité autorise la destruction de l'ensemble.
En 1797, le mur est sectionné sur toute sa hauteur par la foudre : la fissure est toujours visible. Le bâtiment sert ensuite d'entrepôt et son sommet accueille l'installation entre 1823 et 1852 d'un télégraphe Chappe.
En 1860, le site est acheté par un mécène et restauré de manière à pouvoir y installer en 1866 une statue de la Vierge haute de 9,5 mètres, subventionnée par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Maires |
Finances locales |
Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[3] :
Taxe | Taux appliqué (part communale) |
---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 20,63 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 23,83 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 48,36 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % |
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2016, la commune comptait 4 202 habitants[Note 1], en augmentation de 6,14 % par rapport à 2011 (Indre-et-Loire : +2,11 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 0,7 | |
6,1 | 7,6 | |
14,4 | 15 | |
17,5 | 21,1 | |
23 | 23,3 | |
15,6 | 12,6 | |
23,2 | 19,8 |
Développement urbain |
Montbazon connaît un fort développement depuis les années 1960, impulsé par la proximité de la ville de Tours. Les lotissements s'y sont multipliés, accompagnés et logements sociaux et deux résidences seniors, gonflant la démographie de la commune. Celle-ci a en effet vu ses habitants plus que doubler en moins de quarante ans, et vise jusqu'à 5 000 habitants, ce qui entraîne une hausse du prix du foncier[10].
Enseignement |
- École maternelle Jean-Le Bourg
- École primaire Guillaume-Louis
- Collège public Albert-Camus
- Collège privé Saint-Gatien
Échanges linguistiques |
Les échanges linguistiques 2008-2009 de Montbazon sont principalement fait avec le collège public Albert-Camus[réf. souhaitée] et concernent les pays suivants :
Allemagne : Stuttgart-Sillenbuch
Pays-Bas : Leyde
Espagne : Ciudad Real
Médias |
Le 1er mars 2010, Montbazon lance sa web radio. Elle consiste à connaître l'actualité de Montbazon et à écouter de la musique 24 heures sur 24.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
Donjon de Montbazon[11] : C'est l'un des premiers donjons médiévaux, datant de l'an 1000 environ. Il fait partie des nombreux donjons construits par Foulque Nerra. Les remparts du XVe siècle protégeaient le logis. Initialement, la hauteur du donjon était de 36 mètres[12]. Sa forme rectangulaire est typique de l'époque (pas de problème d'artillerie). Le château devint la propriété de la famille Rohan vers 1490. Au sommet du donjon, l'abbé Chauvin fit mettre en place, en 1866[12], la statue représentant le Vierge portant l'enfant Jésus mesurant 9,50 m de hauteur et pesant 8 tonnes. Le château est visitable et a été aménagé pour le public après des années d'abandon. En 2000, un projet de restauration du donjon a été lancé grâce à une initiative privée. En 2007, les travaux de consolidation et de réparation sont arrivés à leur terme, permettant l'accueil du public dans l'édifice. Les futures tranches de travaux de 2010 ont permis de déblayer 3 niveaux des passages souterrains et l'aménagement des différentes salles de musées et d'accueil du public. Depuis 2010, l’association des Chevaliers du Faucon Noir, reconnue d’intérêt général, est chargée de la gestion de la forteresse et propose des visites et des animations[13]. Le donjon fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 28 octobre 1926, le site castral fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 24 mai 2012[14].
Le donjon de Foulque Nerra supportant la statue de la Vierge à l'Enfant.
Le donjon de Foulque Nerra et les remparts.
- Le château d'Artigny : construit entre 1919 et 1928 pour servir de résidence au parfumeur, patron de presse et homme politique François Coty. C'est aujourd'hui un grand hôtel.
- Pont Saint-Jean-Baptiste : réalisé en suivant les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Mathieu Bayeux, il est construit entre 1754 et 1758 et permet à la route d'Espagne (actuelle RN10) de traverser l'Indre.
- L'hôtel de ville a été réalisé en 1836.
- l'église Notre-Dame de Bonne Aide fut reconstruite en 1863, à l'emplacement de l'ancienne église Notre-Dame édifiée au XIIe siècle et appartenant à l'Abbaye de Cormery[1],[15].
Personnalités liées à la commune |
Honoré de Balzac a souvent visité l'endroit qui est un des sites de son roman Le Lys dans la vallée (1836) et auquel il fait souvent référence. « Là, vous eussiez dit d'un petit coin de la Suisse. La prairie, sillonnée par les ruisseaux qui se jettent dans l'Indre, se découvre dans sa longueur, et se perd en lointains vaporeux. Du côté de Montbazon, l'œil aperçoit une immense étendue verte, et sur tous les autres points se trouve arrêté par des collines, par des masses d'arbres, par des rochers[16]. »
William Perry Dudley, restaurateur du donjon de Montbazon, entre 1922 et 1950. La municipalité de Montbazon donna son nom à une des rues de la commune.
Jules Baillarger, né en 1809 à Montbazon et mort en 1890, médecin aliéniste.
Héraldique |
Les armes de Montbazon se blasonnent ainsi : De gueules aux neuf macles d'or accolées et aboutées, ordonnées 3, 3 et 3[17]. Le blason est repris des armes de la famille de Rohan, également titulaire du duché-pairie de Montbazon.
|
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
CARRE de BUSSEROLLE (J. X.) Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine (1882), t. 4, p. 282.
Voir sur francegenweb.org.
Voir sur alize22.finances.gouv.fr.
Voir sur taxe.com.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Voir sur insee.fr.
« À Montbazon, on s’arrache les terrains pourtant chers au m² » sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, le 9 janvier 2018.
Arlette Novak, « Historique du donjon de Montbazon (Indre et Loire) », sur arynok.free.fr, septembre 2003(consulté le 22 juillet 2016).
« Forteresse de Montbazon », sur forteressedufauconnoir.com.
Voir sur forteressedemontbazon.com.
« Site castral de Montbazon », notice no PA00097870, base Mérimée, ministère français de la Culture.
LAFARGUE (Pascale) Le Passé retrouvé (1996), p. 74.
Édition dite du Furne, vol. 7, p. 287, et aussi p. 261-2, 287, 460.
Voir sur armorialdefrance.fr.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Liste des communes d'Indre-et-Loire
- Liste des monuments historiques d'Indre-et-Loire (K-Z)
- Gare de Montbazon
Liens externes |
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